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Numéro 2013/1 – 1er semestre 2013

Le bon de réduction prêt pour l’ère digitale ■


Forum 2013 ■ GS1 et les dispositifs médicaux ■ LINK
trustbox B2C ■ Speed docking
2013/1
Colophon Dans ce numéro
GS1 Belgium & Luxembourg
Rue Royale 76 boîte 1, 1000 Bruxelles
Le bon de réduction prêt pour l’ère digitale
Tél : 02 229 18 80, Fax : 02 217 43 47 Le Coupon Data Pool, le Global Coupon Number, GS1 DataBar, …
E-mail : info@gs1belu.org déclenchent une nouvelle ère pour le bon de réduction. Bruno Claes
Site Internet : www.gs1belu.org de Carrefour et Tanguy t’Serstevens de Delhaize partagent leur
vision et leurs projets d’avenir. Qu’est-ce qui change et qu’est-ce qui
Magazine membres semestriel: reste inchangé pour les émetteurs de bons de réduction?
1er semestre 2013 ....................................................................... 4
Editeur responsable:
Jan Somers, Forum 2013
rue Royale 76 boîte 1, 1000 Bruxelles Lors du Forum 2013, quelques percées ont été annoncées
Rédactrice en chef: Dominique vertroost telles que le déploiement de l’étiquette logistique et le
Rédaction: Membres du staff de DESADV, Speed docking et trustbox B2C. Revivez ce grand
GS1 Belgium & Luxembourg évènement à travers le compte rendu et les photos.
Ont également coopéré à ce numéro:
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
Jan Verbanck et Stefan Van Rompaey
Graphisme et mise en page:
www.ramdesign.be
GS1 et les dispositifs médicaux
Photos : Dieter Paternoster, David Plas La tâche des officines d’hôpital gagnerait considérablement en
& GS1 confort et en qualité par l’utilisation des standards GS1. Marc De
Schepper, chef pharmacie de l’AZ Sint-Maarten à Malines, donne
LINK est aussi disponible en version digitale un aperçu de la problématique à partir de sa propre expérience.
Scannez ce code à barres avec votre mobile . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22

Egalement dans ce numéro:


Et trustbox B2C fut . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
Interview DC Fresh2 de Delhaize . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
Interview Premier Championnat belge Speed Dock ing . . . . . . . . . . . . . . . . 19
Dit tijdschrift bestaat ook in het
Formations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
Nederlands en is beschikbaar op
aanvraag bij ons secretariaat. Cas d’étude Toshiba Tec et SRC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26

ECR Best Activation Award


Mondeléz et Delhaize emportent l’ECR Belgilux Best
Activation Award! Dans le cadre du projet Kraft Integrated
Comment mesurer!
Demand Signal (KIDS), les données ont été analysées Déterminer les dimensions correctes du produit
conjointement, suite à quoi des recommandations au est une partie essentielle de la définition de don-
niveau du point de vente ont été émises. L’objectif consis- nées de produit de qualité. Afin d’y assister les
tait à mieux prédire les chiffres de vente, optimiser le sell- entreprises, GS1 Belgilux a développé le dépliant
out, augmenter les niveaux de service et maintenir un ‘Comment mesurer’.
planning promotionnel commun. Ce faisant, on a su créer
une situation win-win-win pour le fournisseur, le distribu- Souhaitez-vous commander un exemplaire
teur et le consommateur. Le projet KIDS fait par ailleurs ou recevoir plus d’informations sur les règles de
partie des nominés pour le ECR Europe Best Activation mesure GS1? Contactez CDB.support@gs1belu.org
Award qui sera remis lors de la Conférence ECR les 14 & 15
mai 2013 à Bruxelles.

2
Editorial

2013 sera l’année des grandes per- teurs de bons de réduction dispose- Pour 2013, le Conseil d’Administra-
cées! Certains projets requièrent de ront d’une plateforme moderne pour tion a non seulement décidé de ne
longs préparatifs - non seulement au le traitement efficace, durable et cor- pas augmenter les cotisations mais
sein des groupes de travail tech- rect des bons ; des accords clairs en aussi de fournir davantage de ser-
niques mais surtout au niveau straté- matière de clearing seront conclus. vices et de support gratuits afin de
gique - afin de rassembler toutes les Finalement, trustbox B2C offre une baisser le seuil d’accès aux nouvelles
parties autour d’un seul et même réponse à la nécessité de fournir des initiatives et , de par ce fait, stimuler
concept. Il faut aussi du temps pour données fiables au consommateur la communauté GS1 à procéder aux
convaincre les directions du business via des applications mobiles, reliée à démarches de leur intégration. Je
case des projets avancés et de voir la définition d’un concept de qualité vous invite tous à en profiter pleine-
ceux-ci intégrés aux plannings de données. La consultation de nom- ment.
annuels et priorités des entreprises. breuses entreprises, fédérations et
C’est pourquoi nous sommes parti- fournisseurs d’applications Internet, Walter Goossens
culièrement heureux de voir 3 pro- nous confirment que trustbox B2C Président GS1 Belgium & Luxembourg
jets GS1 prendre le cap de la concré- offre une réponse adéquate au défi Supply chain Manager chez Makro
tisation et de la mise en œuvre. du nouveau Règlement UE stipulant C&C Belgium
que le consommateur doit pouvoir
Tout d’abord l’étiquette logistique disposer des données de produit
et la note d’envoi électronique. avant de passer à l’achat en ligne de
Certes, il ne s’agit pas d’un nouveau produits alimentaires.
projet mais à présent les distribu-
teurs Carrefour, Delhaize, Colruyt et Par ailleurs, d’autres projets tels que
Makro ont décidé de le prendre le déploiement GDSN auprès de
ensemble à bras le corps et d’œuvrer Colruyt et le modèle de données har-
pour un déploiement concret avec monisé pour le marché belge, l’ali-
les fournisseurs. D’autres distribu- gnement à 100% des messages
teurs sont bien entendu invités à Order to Cash, la traçabilité dans le
rejoindre le projet. L’identification et secteur des soins de santé, GDSN
le traitement des bons de réduction dans le secteur du Bricolage &
entrent dans une nouvelle ère. Dès Jardinage, le pilote destiné au bon
septembre 2013, les bons de réduc- de réduction digital, et bientôt éga-
tion seront munis d’un GCN (Global lement notre site Internet rénové
Coupon Number) représenté dans retiendront toute l’attention de nos
un GS1 DataBar. Avec le Coupon groupes de travail et de nos collabo-
Data Pool, les distributeurs et émet- rateurs.

Formations 40 ans ‘The global language of business’


gratuites
Une bonne connaissance de base Ce 3 avril dernier, la campagne GS1
des standards GS1 garantit l’applica- ’40 years of The Global Language of
tion correcte de ceux-ci tout Business’ a été lancée à échelle
comme la création des avantages et mondiale. Le 3 avril 1973 des leaders
des économies que cela entraine. de l’industrie ont en effet opté pour
GS1 Belgilux vous offre la possibilité un standard unique destiné à l’iden-
de suivre gratuitement des forma- tification de produit, connu aujour-
tions sur nos principaux standards d’hui comme le code à barres GS1.
et solutions. GS1 Belgilux a anticipé la campagne
Plus d’informations: Dgàd: Miguel Lopera (CEO GS1 Global), Walter Goossens avec un grand gâteau d’anniversaire Plus d’informations au
www.gs1belu.org/fr/seminaires (Président GS1 Belgilux), Jan Somers (CEO GS1 Belgilux) lors du Forum 2013. sujet de la campagne
et Hilde De Geest (Vice Président GS1 Belgilux) 40 ans? Voir

www.gs1.org/40thanniversary
3
Interview
Prêt pour l’ère digitale
Un nouveau standard pour le bon de réduction
Dès le 1er septembre prochain, GS1 DataBar remplacera notre code à barres EAN-13 familier sur
les bons de réduction belges et luxembourgeois. Simultanément le Coupon Data Pool de GS1
Belgilux sera rendu opérationnel. Cette petite révolution contribuera à un gain considérable de
productivité, tant lors de la validation à la caisse que lors du traitement ultérieur. En outre, le nou-
veau standard ouvre la voie vers une percée du bon de réduction digital.

Le consommateur belge est grand besoin de contrôler si le produit auquel un data pool GDSN tel la CDB de GS1
amateur de bons de réduction, c’est un le bon se reporte à bel et bien été Belgium & Luxembourg. Un petit effort
fait connu. Mais outre un outil de pro- acheté et si la date de l’action n’est pas qui procure de grands avantages.
motion intéressant, les coupons sont dépassée. De même, le traitement et le
également source de casse-têtes, tant rapport par la suite peuvent être auto- D’autant plus parce que le nouveau
pour les distributeurs que pour les matisés. Pour assurer un déploiement standard pour les coupons prépare
annonceurs. Pensez au temps consacré réussi du Coupon Data Pool et du nou- d’emblée la voie pour l’arrivée du bon
aux contrôles visuels à de réduction digital. “Le dématérialisa-
la caisse, l’attente qu’oc- tion des bons de réduction est une
casionnent systémati- “Cela implique une méga- évolution inéluctable. Le succès d’une
quement les bons de
réduction aux kiosques
transformation au pays app tel que MyShopi en dit long. La
percée du chèque repas éléctronique
selfpay ou self check- des bons de réduction” suit également cette même logique.
outs, le comptage J’entrevois dès lors aussi un grand ave-
manuel fastidieux et le nir pour le bon de réduction sur smart
traitement ultérieur de phone, ” ajoute Jan Somers. “Prenez l’ap-
bons papier, le risque de fraude... veau standard pour les bons de réduc- plication Passbook de Apple. La créa-
tion, GS1 et HighCo Data réunissent tion d’un ‘coupon wallet’ dans le smart
GS1 Belgilux a pensé une solution qui leurs forces. phone permet au consommateur d’y
répond aux aspirations de toutes les conserver tous ses bons de réduction.
parties concernées. Dès mi-2013 les L’avenir: le bon de réduction digital Les distributeurs peuvent tout simple-
bons de réduction seront identifiés par “Cela implique une méga-transforma- ment scanner ces bons à la caisse à
un GCN (Global Coupon Number) dans tion au pays des bons de réduction,” dit l’aide d’un scanner 2D. L’avantage pour
un GS1 DataBar, qui remplacera le code Jan Somers, CEO de GS1 Belgilux. “La les annonceurs est que ceux-ci ne doi-
à barres EAN-13. Un des avantages du transition d’un code à barres à l’autre vent plus imprimer de bons, mais qu’ils
GS1DataBar est que celui-ci peut n’est pas évidente, mais le gain en peuvent publier où bon leur semble
contenir des données supplémentaires matière de productivité est énorme.” des codes QR qui envoient le bon vers
telles qu’une date de validité et un Tout le concept est toutefois tributaire le smart phone. Le digital constituera le
code personnalisé. Via le Coupon Data de la qualité des données. Pour profiter levier par excellence pour notre
Pool de GS1, GS1 DataBar relie par pleinement des avantages du nouveau Coupon Data Pool!”
ailleurs les bons aux GTIN des produits standard et du Coupon Data Pool, les
concernés. Par ce fait, le bon de réduc- émetteurs doivent préalablement char-
tion peut automatiquement être validé ger les GTIN des produits auxquels les
à la caisse. L’employé de caisse n’a plus bons de réduction se rapportent, dans

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Quels avantages le nouveau standard
apporte-t-il aux bons de réduction? Dates clé
• En combinaison avec le Coupon Data Pool, • Dès le 1 mai 2013, le Coupon Data Pool sera opérationnel. A partir
le GCN permet de supprimer un système de ce moment, des émetteurs peuvent créer leurs bons de réduc-
fastidieux, lourd de charges administratives. tion dans le Coupon Data Pool avec téléchargement automatique
Afin d’éliminer le clearing papier, le nou- dans l’Extranet de HighCo.
veau système capte désormais les données
au niveau de la caisse. • A partir du 1 juillet 2013, la création de bons de réduction avec
GCN dans le Coupon Data Pool ou l'Extranet de HighCo est possible
• Outre le GCN et la valeur, le GS1 DataBar pour tous les bons de réduction nationaux avec date de début de la
peut contenir davantage de données. Un promotion à partir du 1 septembre 2013.
code perso par exemple, qui permet des
mailings dirigés, personnalisés. • Le 1 septembre 2013 est le jour de la rentrée pour la création de
bons selon le nouveau standard. A partir de cette date, toute création
• Les annonceurs quant à eux vont profiter de bon doit se faire au moyen d’un GCN et tous les numéros de
de rapports plus rapides et plus détaillés. bons de réduction doivent être liés aux GTIN-produits, que le bon
soit créé dans le Coupon Data Pool ou dans l’Extranet de HighCo. A
• Par ailleurs, GS1 a su obtenir une réglemen- partir de cette date, les distributeurs devront être à même de scan-
tation importante auprès de l’administra- ner le GS1 DataBar à la caisse.
tion de la TVA: désormais, le moment de
scanning à la caisse suffira en tant que • Le 30 novembre 2013 signifie la fin de la période de migration
preuve pour les impôts et la TVA. Etant pour les bons de réduction nationaux personnalisés avec EAN-13.
donné que le bon de réduction par le nou- Après cette date, ils ne seront plus lus à la caisse.
veau standard ne scanne qu’en combinai-
son avec l’achat effectif du produit concer- • Le 1 août 2014 signifie la fin de la période de migration pour les
né, plus besoin de conserver des bons bons de réduction nationaux non-personnalisés avec EAN-13. Après
papier en guise de preuve. cette date, ils ne seront plus lus à la caisse.

• La voie pour la percée du bon de réduc-


tion digital est à présent ouverte.

5
Bruno Claes, Carrefour Belgium: “Après un processus d’apprentissage d’un peu plus d’un an avec les fournisseurs, nous avons dépouillé le système de ses maladies infantiles.”

Bruno Claes, Carrefour Belgium: s’agit avant tout d’élargir le projet vers
un second distributeur et vers d’autres
“La qualité des données est capitale!” fournisseurs. Car jusqu’ici nous opérions
exclusivement avec quelques fournis-
Il va de soi que les distributeurs ne res- agréable pour tout le monde. Il y a seurs majeurs, mais pour un déploie-
tent pas indifférents face à la grande aussi des avantages pour les fournis- ment il est important que 90% des
amélioration des process pour les colla- seurs: ils peuvent proposer des réduc- bons soient crées par les fournisseurs
borateurs que promet le nouveau stan- tions sur une gamme plus large de pro- via le CDP. Une campagne pour sensibi-
dard pour les bons de réduction. Dans duits, voire communiquer directement liser les fournisseurs s’impose donc
ce projet, Carrefour Belgium a adopté avec le client. Et ils reçoivent un rapport sans aucun doute.”
un rôle de pionnier et a réalisé un pre- quasi immédiat.”
mier projet test au sein du Carrefour Outre le CDP, Carrefour Market
Market à Tervuren. Bruno Claes, Que vous a appris ce projet pilote? Tervuren a également testé le bon de
Directeur Commercial Administration, “L’importance de la qualité des don- réduction digital?
fait le récit de cette première expérience. nées est inestimable. Un exemple : par- “L’un ne va pas sans l’autre: dès que le
fois tous les codes de produit n’étaient bon est chargé dans nos caisses, le bon
Pourquoi Carrefour Belgium a-t-il pas saisis alors que le bon de réduction physique est en fait déjà superflu. Tout
accepté de jouer ce rôle de pionnier se rapportait bel et bien à une gamme comme les bureaux passent au ‘paper-
dans ce projet? entière. La communication sur la réduc- less office’, ou telle la dématérialisation
“Carrefour est toujours à la recherche tion sur le coupon et sur le ticket de des supports de films et de musique,
de process et de systèmes qui facilitent caisse fut aussi un point d’attention. nous connaitrons également ce même
les courses et les paiements de nos Tout au long du processus d’apprentis- mouvement, avec une croissance du
clients. Nous bénéficions d’une bonne sage, étalé sur un peu plus d’un an, ‘shopping convenience’ à la clé.
collaboration avec GS1 à plus d’un nous avons nettoyé le système des
niveau. Ce domaine-ci nous tient parti- maladies infantiles. A présent tout fonc- Comment vos clients réagissent-ils?
culièrement à cœur puisqu’il s’agit de tionne à merveille. Mais pour tous les “Tous les clients ne suivront pas immé-
l’intérêt de nos clients. Il y est question nouveaux fournisseurs qui rejoignent le diatement, il faudra donc tenir compte
de plusieurs avantages. Le client ne doit système, le processus d’apprentissage d’une segmentation de marché avec
plus attendre que l’employé ait vérifié nécessitera une certaine attention.” un pourcentage de clients qui conti-
la date de validité ou l’exactitude du nueront à découper des bons en
produit. En effet, le contrôle s’effectue Une dizaine de fournisseurs ont colla- papier. Une nouvelle technologie telle
automatiquement par le système de boré intensément avec nous afin de que le selfscanning n’a pas pu non plus
caisse. Etant donné que nous comp- mettre au point la qualité des données. conquérir tout le monde. Cela deman-
tons un nombre élevé de clients et Nous avons communiqué avec nos de du temps. Nous allons suivre le ryth-
d’employés de caisse cela ne peut que clients et ils ont accepté les petits me du client.”
rendre l’expérience shopping plus défauts au lancement. Maintenant il
6
Tanguy t’Serstevens, Delhaize: “GS1 DataBar offre du potentiel au niveau de la communication personnalisée.”

Tanguy t’Serstevens et “Notre ambition est de faire évoluer


graduellement le nombre de systèmes
Fabrice Delbuschèche, Delhaize: de caisse vers un seul système, ceci en
vue d’interagir plus rapidement avec
“De grands projets dans le digital” les évolutions technologiques. Il se
peut donc que certains systèmes
Delhaize aussi adopte un rôle de pion- caisse. Cela engendre une nouvelle flui- devront à terme être adaptés. Bien
nier dans le projet Coupon Data Pool dité au profit de nos clients et de nos entendu cela engendrera aussi des
de GS1. Tanguy t’Serstevens, VP employés de caisse. Outre le gain de opportunités pour les franchisés, tant
Company-Operated Retail & eCom- productivité nous percevons encore un au niveau des développements tech-
merce, et Fabrice Delbuschèche, Retail autre avantage, à savoir au niveau de la nologiques que de l’efficacité.”
Improvement Manager, perçoivent le communication digitale. Nous entre-
projet comme une solution pour sim- voyons la grande opportunité commer- Et les fournisseurs?
plifier la vie du client mais aussi en tant ciale de pouvoir aborder nos clients de “La communication à l’adresse des four-
que base de lancement pour les ambi- manière dynamique et personnalisée. A nisseurs se fait de manière fort consé-
tions digitales de Delhaize. ce niveau-là, GS1 DataBar contient un quente, et ce par tous les distributeurs
potentiel énorme. C’est pourquoi nous concernés. Et puis, il y a aussi l’accord
Pour Delhaize, quelle est l’importan- intégrons le nouveau standard directe- important avec HighCo. Les fabricants
ce d’un nouveau standard pour les ment dans tous nos process. Par souci remarqueront d’emblée la valeur ajou-
bons de réduction? de cohérence, nous chargerons aussi tée que cela leur apporte. Tout le
Tanguy t’Serstevens et Fabrice nos propres coupons dans le Coupon monde y gagne et finalement le seuil
Delbuschèche: “Chez Delhaize nous Data Pool. Nous avons déjà effectué des d’accès n’est pas très élevé. Le défi
sommes parfaitement convaincus de tests internes se reportant à la codifica- majeur se situe au niveau de la qualité
l’importance des standards et dans ce tion et au traitement aux caisses. Dès le des données.”
type de projets nous saisissons toujours troisième semestre 2013, un test pra- Photos
le rôle de pionnier sinon de 'early adop- tique suivra dans un point de vente Que se passera-t-il si malgré tout David Plas
ter'. Le secteur entier y a un intérêt. pour vérifier si nous maitrisons tous les des problèmes surviennent à la
Après tout, avec les standards, il ne s’agit aspects concrets. D’ici la fin de l’année caisse ?
pas d’acquérir un avantage concurren- nous voudrions être prêt pour le Si un problème se présente au niveau de
tiel, mais un gain d’efficacité pour déploiement.” la qualité des données, nous allons faire
toutes les parties concernées. Dans le preuve de souplesse. Pas question que le
cas du bon de réduction, ce projet sup- Delhaize dispose d’un grand système se bloque, la flexibilité est donc
prime deux obstacles importants: celui nombre de franchisés qui n’utilisent de mise. Le client passe avant tout."
Plus d’informations:
de la qualité des données et celui du pas tous le même système de caisse.
Contactez:
contrôle des bons de réduction à la Seront-ils prêts? Stefan Van Rompaey KHerregodts@gs1belu.org
NStuyckens@gs1belu.org

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Ce qui change pour l’émetteur
du bon et ce qui ne change pas
L’implémentation du GCN a commencé et ne manque pas de susciter des interroga-
tions. Rappelons donc quelques étapes élémentaires à respecter pour réussir l’intro-
duction de cette nouvelle structure de numérotation des bons de réduction et du
GS1 DataBar. Les informations suivantes ont été élaborées en faisant la distinction
entre ce qui change pour l’émetteur du bon de réduction et ce qui ne change pas.

Ce qui change à partir du 1er sep- de numérotation 981, 982 et 983 sur
tembre 2013 Le GCN et le GS1 DataBar les bons de réduction ne seront plus
La structure du numéro de bon de seront scannés et traités scannés aux caisses à partir du 1er
réduction est modifiée. Pour toute pro- décembre 2013 pour les bons pers-
motion débutant à partir du 1er sep- chez tous les distributeurs onnalisés et du 1er septembre 2014
tembre 2013 il faudra utiliser le GCN pour les bons non-personnalisés.
(Global Coupon Number). Les GCN se-
en Belgique au Grand
ront alloués à partir du 1er juillet 2013 Duché de Luxembourg. Ce qui change pour l’émetteur du
soit via le Coupon Data Pool de GS1 bon de réduction
Belgilux, soit via l’Extranet de HighCo L’introduction du GCN et L’émetteur du bon de réduction doit
Data. Le GCN est utilisé tant pour les être capable de traiter le GCN dans
bons de réduction nationaux non-per-
du GS1 DataBar est indé- son système de gestion des promo-
sonnalisés que personnalisés. pendante (mais complé- tions.

Exemples: mentaire) au Coupon Data L’émetteur du bon de réduction ou le


Le GCN sera traduit dans un nouveau Pool. fournisseur de services en charge de
type de code à barres linéaire: le GS1 l’élaboration du bon de réduction
DataBar Expanded Stacked, tel que doit être capable de composer le
représenté ci-dessous. GCN, ce qui revient à agréger le GCN
partie 1, le GCN partie 2 (code perso/
numéro de série – si d’application) et
la valeur du bon pour traduction dans
le GS1 DataBar Expanded Stacked.
GS1 Belgilux informera les émetteurs
des logiciels disponibles sur le
marché.

Ce qui ne change pas pour l’émet-


teur du bon de réduction
GS1 Belgilux et HighCo Data n’attribu- L’émetteur du bon de réduction
eront plus de numéros d’émetteur recevra toujours ses numéros de
selon les structures 981, 982 et 983 bons de réduction (sous la forme
après le 31 août 2013. Les codes à d’un GCN) via le Coupon Data Pool
barres EAN-13 encodant les structures de GS1 Belgium & Luxembourg ou

8
via l’Extranet de Highco Data. sera toujours attribué par HighCo bons de réduction lui-même.
Dans le cadre des bons de réduction Data/l’agence de marketing/la plate-
personnalisés, le numéro de série forme technique ou l’émetteur de Nicolas Stuyckens

Aujourd’hui et jusqu’au
31/08/2013 A partir du 01/09/2013

Qui garantit l'unicité du n° GS1 Belgium & Luxembourg GS1 Belgium & Luxembourg
de bon de réduction?

Qui attribue le numéro GS1 Belgium & Luxembourg et HighCo GS1 Belgium & Luxembourg et HighCo
du bon de réduction? Data Data (uniquement via le GCN creator)

Qui attribue le code perso HighCo Data, l’agence de marketing, la HighCo Data, l’agence de marketing, la
dans le bon personnalisé? plateforme technique, l’émetteur de plateforme technique, l’émetteur de
coupons,… coupons,…

A quoi ressemble le numéro 9820114691007 5414338000093


d’identification du bon de
réduction non personnalisé? N° d’émetteur du bon GS1 Global Company Prefix

Quel type de code EAN-13 GS1 DataBar Expanded Stacked


à barres apparait sur
le bon de réduction?

Où est encodée la valeur du


bon dans le code à barres?

La valeur est encodée au niveau des La valeur est encodée au moyen de l’AI
10, 11 et 12e positions dans le code (390X) et suit celui-ci (voir exemple ci-
à barres. dessus – valeur 1 euro).

Dans les bons de réduction


personnalisés, où se trouve
le code perso?

9
Forum 2013 GS1 Barcodes:
Un quadragénaire dynamique!
Le fil rouge du Forum 2013 était le code à barres, lequel n'a pas encore révélé toutes
ses possibilités. Le code à barres GS1 se trace un chemin dans de nouveaux secteurs,
contribue à des données de produit digitales et fiables, destinées au consommateur
et l’étiquette logistique reste la clé vers une réception fluide des marchandises et de
la traçabilité. Avez-vous manqué cette édition du Forum 2013? Ci-dessous un résumé
des points forts de la journée.

Optimisez votre chaine


d’approvisionnement à l’ai-
de de l’étiquette logistique
et du DESADV
Trois managers en gestion logistique
ont ensuite avancé des arguments
solides qui illustrent pourquoi le stan-
dard SSCC, Despatch Advice (DESADV)
et l’EDI constituent des clés de voute
indispensables de leur process de com-
mande et de traitement.

Vincent de Hertogh (Manager Supply


Chain Strategy Delhaize) fit remarquer
que ces standards sont intégrés depuis
longue date dans les process Delhaize.
Environ 90% de tous les fournisseurs
livrent des marchandises accompa-
2013: l’année de toutes les percées! gnées d’une note d’envoi électronique.

Dans son introduction, le Président consommateur via des applications Selon Walter Goossens (Supply Chain
Walter Goossens a parcouru tout mobiles. En outre, nos groupes de travail Manager Makro C&C) les nouveaux
d’abord les réalisations de l’année écou- et nos collaborateurs se pencheront sur fournisseurs non familiarisés avec les
lée. En 2013, l’attention sera principale- d’autres projets tels que le déploiement standards GS1, doivent avant tout bien
ment consacrée au déploiement de GDSN auprès de Colruyt et le modèle maitriser les bases avant de passer au
l’étiquette logistique et la note d’envoi de données harmonisé pour le marché SSCC et à l'EDI: ‘Une des erreurs de
électronique, l’identification et le traite- belge, l’alignement à 100% des mes- débutant les plus courantes est commi-
ment des bons de réduction avec le sages Order to Cash, la traçabilité dans se par les fournisseurs qui se lancent
lancement du GCN (Global Coupon le secteur des soins de santé, GDSN sans connaissance de cause. La meilleu-
Number) relié au GS1 DataBar et au dans le secteur du Bricolage & re façon de commencer est de suivre
Coupon Data Pool, et enfin trustbox Jardinage ainsi que le pilote du bon de les formations de GS1 Belgilux. Après
B2C en tant que solution pour des don- réduction digital. tout, ce sont les experts par excellence.’
nées de produits fiables, destinées au

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Bruno Claes (Director Commercial fait en sorte que les frais reliés à la Speed docking en Belgique
administration Carrefour) insista sur les recherche et à la paperasserie superflue
erreurs récurrentes dans les étiquettes appartiennent désormais au passé. Bart Proost (Logistic Manager Heinz
logistiques constituant un obstacle au Belgium) et Katrien Goemaere
traitement fluide de la réception des Les distributeurs présents ont recom- (Customer Service Manager Mars) ont
marchandises. Toutes les parties mandé de manière unanime la combi- présenté le concept Speed Docking
internes concernées, allant de la distri- naison idéale du SSCC avec le DESADV ainsi que son concours. A cet effet, nous
bution et la gestion de données à la pour tous les partenaires : “Tentez d’ac- référons à l’article pages 19 et 20 de ce
facturation, accordent une très grande corder au maximum le flux de données LINK.
valeur à l’utilisation du Order 2 Cash. électronique au flux physique des mar-
L’utilisation de l’EDI réduit en effet de chandises et e le remettez pas à plus Le rôle des média sociaux
manière significative les litiges autour tard. L’utilisateur de standards GS1 est et mobiles
des montants et des commandes vu certain de créer de la valeur ajoutée aux
que les données de transaction sont process essentiels de son entreprise”. L’orateur key-note Jo Caudron
contrôlables de manière univoque. L’EDI (Visionary & strategist in Digital
Innovation DearMedia) tint un discours
passionnant intitulé ‘How social & mobi-
le media are changing the way we do
business’. La croissance des média
sociaux et mobiles est une réalité. Ainsi,
à ce jour, il y a presque autant de cartes
SIM que d’habitants sur notre terre. 2
milliards de personnes sont connectées
à Internet et 1,5 milliards possèdent un
compte Facebook ! Cette évolution a
sans aucun doute un impact sur le
comportement d’achat du consomma-
teur. L’utilisation en croissance perma-
nente du smartphone, à la recherche de
plus et de meilleures données de pro-
duit ou de comparaisons de prix, y tient
un rôle important.

Comment le distributeur garde-t-il une


Bieke Ilegems mène l’interview avec dgàd. Vincent de Hertogh, Bruno Claes et Walter Goossens prise sur cette nouvelle situation et

11
comment peut-il réaliser une situation
win-win face au consommateur? A
l’heure qu’il est, quantité de données
circulent, les dites ‘big data’. Ces don-
nées proviennent de sources fort
diverses telles que Youtube, Twitter,
Facebook, … mais comment peut-on
structurer des données se reportant aux
émotions et aux opinions pour les grou-
per dans une base de données et les
traduire vers un ‘call to action’ ? Selon Jo
Caudron la solution se trouve plutôt
dans les ‘small data’. Ainsi, une entreprise
peut par exemple communiquer une
information pertinente en se basant sur
le lieu où se trouve le consommateur,
sur ses préférences, sur ses contacts
Jo Caudron Kees Jacobs sociaux, ….
En somme, on peut conclure que le
consommateur tient le contrôle dans
l’univers digital. Ce qui compte est de
lui fournir des données de qualité lors-
qu’il en a besoin. S’il ne faut pas suresti-
mer les évolutions à court terme, il ne
faut pas non plus sous-estimer celles à
long terme.

Des données de produit


digitales pour des consom-
mateurs digitaux
Kees Jacobs (Principal Consultant
Consumer Products & Retail
Capgemini) eut l’honneur de démarrer
cette session avec sa présentation
Kevin Kail Nathalie Bekx

12
autour du thème ‘Comment augmenter advanced et leader. Bien entendu présenté une nouvelle vision sur le
l’expérience shopping en ligne à l’aide chaque entreprise applique son propre thème ‘Que peuvent faire les distribu-
de données de produit digitales’. mix, relié à sa stratégie spécifique. Ainsi, teurs et les marques avec des Apps ?’
Actuellement le comportement du certaines entreprises poussent très loin D’après lui, le distributeur peut économi-
consommateur est lié à plusieurs la communication de données nutrition- ser du temps et de l’argent de manière
canaux de distribution, une situation nelles par exemple. Deux éléments sont considérable en déplaçant le traitement
moins confortable pour les fabricants et ressortis très clairement de cette enquê- dans le système de caisse vers le smart
les distributeurs. Par quel canal doivent- te: il existe une forte demande de don- phone du consommateur. Un GSM sur
ils agir ? A ce sujet Capgemini a publié nées de qualité B2C et il y a un grand deux vendus actuellement est un smart
le rapport ‘Digital Shopper Relevancy’, potentiel pour les standards GS1 dans ce phone. Ce groupe de consommateurs
basé sur une enquête auprès de 16.000 domaine. La qualité de données est cru- est par conséquent en mesure de télé-
consommateurs digitaux. Capgemini ciale et fondamentale pour gagner la charger des applications (scan), ainsi que
distingue 3 niveaux différents de matu- confiance du consommateur. de se servir du NFC (near field communi-
rité quant à la manière de communi- cation) ou des applications ‘mobile wal-
quer des données de produit: basic, Kevin Kail (CEO epcSolutions) nous a let’ telles que Passbook et Google Wallet,
leur permettant de payer au moyen du
smart phone. De telles tendances
actuelles et des développements tech-
nologiques font en sorte que cette
vision pourrait très bien se réaliser à
l’avenir. Le temps est venu pour la distri-
bution et les marques d’agir en consé-
quent, ce par exemple par le biais des
solutions GS1 Belgilux telles que ‘trust-
box B2C’ et le ‘Coupon Data Pool’.

Joke Op den Acker (GDSN Manager


GS1 Belgilux) eut ensuite le privilège de
présenter trustbox B2C. La plateforme
globale, GS1 Source, offre la réponse à 3
défis actuels: des données conséquentes
en ligne sur les marques, la règlementa-
tion UE 1169/2011 concernant les don-
nées alimentaires destinées au consom-
mateur et le consommateur exigeant
Joke Op den Acker Jan Somers

13
Bieke Ilegems anime le panel de discussion avec dgàd. Franky Van Hamme, Pascal Van Laere, Peter Haegeman et Walter Goossens

souhaitant davantage de données pro- Selon les témoignages des membres s'agit là d’une responsabilité partagée.
duit fiables. GS1 trustbox en est une du panel, il s'avère que la nouvelle Les fabricants devront mettre à disposi-
implémentation locale permettant aux règlementation UE 1169/2011 a des tion des distributeurs les données
fabricants de charger et valider des conséquences importantes pour les nécessaires de manière correcte alors
données de produit afin de les mettre fabricants et les distributeurs. Les entre- que les distributeurs sont tenus de pro-
en ligne à la disposition du consomma- prises souhaitant à l’avenir vendre enco- curer les données de manière transpa-
teur. Voir également l’article page 15 de re des produits alimentaires en ligne rente au consommateur final.
ce Link. devront, dès décembre 2014, mieux
informer le consommateur quant au GS1 souhaite assister ses membres dans
Nathalie Bekx (CEO Trendhuis) vint contenu des produits (valeurs nutrition- cette responsabilité commune en élar-
présenter le Fooddler app, premier inté- nelles, allergènes, instructions d’utilisa- gissant ses services B2B existants. La
ressé à vouloir prendre les données tion, etc.). L’exactitude de ces données nouvelle plateforme trustbox B2C veille
trustbox B2C. Les consommateurs dési- constituera pour ces entreprises le plus à ce que les données B2C nécessaires
rent savoir ce qu’ils mangent. Trustbox grand défi. A tout moment, le consom- puissent être échangées de manière
B2C y apporte une solution puisqu’il mateur devra pouvoir disposer des don- efficace et standardisée entre parte-
offre la possibilité de fournir des don- nées de produits exactes les plus naires commerciaux, de sorte à donner
nées nutritionnelles au consommateur. récentes, tant sous forme digitale que au consommateur l’accès à des don-
Or, tous les consommateurs ne com- sur l’emballage physique. Tous les nées de produit fiables et validées par le
prennent pas ces données. Fooddler en membres du panel en conviennent: il détenteur de la marque.
a fait son défi et a traduit cette informa-
tion complexe vers des niveaux ‘1 2 3
feel free’ utilisables et accessibles. Il s’agit
d’un système de traduction unique et
breveté, créé avec le soutien du gouver-
Toutes les photos et nement. Pour plus d’informations, voir
présentations en ligne
www.1213feelfree.be.
www.gs1belu.org/fr/
forum2013 En conclusion, Franky Van Hamme (VP
Marketing & Innovation Alpro), Pascal
Van Laere (Managing Director
Campbell), Peter Haegeman (Chief
Economist Comeos) et Walter
Photos Goossens (Président GS1 Belgilux) ont
David Plas été appelés sur le podium pour une
courte discussion de panel.

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Et trustbox B2C fut!
Le Forum 2013 fut enfin le moment: trustbox B2C, la nouvelle
base de données de produit de GS1 Belgilux fut présentée offi-
ciellement au public, non sans fiérté. Tout le monde n'étant pas
encore familiarisé avec le monde merveilleux de cette base de
données produit, nous vous en proposons un petit tour d'hori-
zon "pour les nuls".

Le WWW de trustbox B2C marque afin de les obtenir. Le gros atout


du système réside dans le fait que le Contribuez
What? Il s’agit de la première base de consommateur en ligne obtient des avec nous à une informa-
données de produit permettant aux données de produit de qualité, fiables et tion de produit fiable!
détenteurs des marques de produits ali- actualisées en provenance directe des
mentaires de partager en ligne avec le propriétaires de la marque. Comment? En souscrivant en masse
consommateur des données d’emballa- au trustbox B2C, en chargeant les
ge B2C (ingrédients, valeurs nutrition- Trustbox B2C offre en outre une solution produits et en les validant de sorte à
nelles, allergènes, origine, allégations, etc.) efficace aux propriétaires de marques et les rendre disponibles aux futurs
et ce de manière efficace et sure sans aux distributeurs pour s’aligner sur la destinataires de données. Les diffé-
jamais en perdre le contrôle. Ces don- règlementation européenne 1169/2011, rentes façons de charger les don-
nées de produits ne sont en ligne qu’à qui entrera en vigueur le 13 décembre nées de produit sont l’Interface web
partir du moment où les propriétaires de 2014. User, le template Excel et prochaine-
marques les ont validées. De même, par ment trustbox B2C pourra aussi être
la suite ceux-ci restent responsables de Who? Trustbox B2C est une plateforme alimenté à partir des data pools
leur mise à jour. locale s'inscrivant dans le cadre d’une ini- GDSN. Pour les membres GS1
tiative globale ‘GS1 Source’, qui vise ulté- Belgium & Luxembourg ce service
Why? A l’heure actuelle, les données rieurement à interconnecter ces initia- est compris dans la cotisation géné-
d’emballage disponibles en ligne sont tives locales et régionales. rale. Conclusion: Qu’attendons-nous?
souvent incomplètes voire peu fiables. Celles-ci communiqueront à l’aide de Start to validate!
Trustbox B2C prévoit une porte d’accès messages standardisés et devront (obli-
centrale pour les propriétaires de gatoirement) respecter quelques règles Pour plus d’informations, voir
marques pour la saisie unique en ligne de jeu. C’est ainsi que se construit une www.mytrustbox.be. Afin de
des données d’emballage. Il en va de base de données de produits globale et démarrer avec trustbox B2C et de
même pour les destinataires des don- fiable qui répondra au besoin d’informa- contribuer aux données fiables:
nées (magasin en ligne, applications tions du consommateur à échelle mon- contactez le data team
mobiles, etc.), qui ne doivent donc ne diale tout en répondant aux législations mytrustbox@gs1belu.org!
pas s’adresser à chaque propriétaire de locales et régionales.
Steffie Defreyne

Sachez ce que vous mangez! Grâce à trustbox B2C


c’est possible, même en ligne!
Téléchargez l’app trust-
box gratuit dans le
Le 12 mars dernier (date à laquelle eut également lieu Forum 2013), GS1 Belgilux a rédigé, en
Google Play store ou le
collaboration avec Xenarjo, 2 pages d’encart dans le journal De Standaard sur le thème App store
‘Manger & bouger’ avec l’article ‘Sachez ce que vous mangez! Avec trustbox B2C c’est possible,
même en ligne’. Vous pouvez commander votre exemplaire via mytrustbox@gs1belu.org ou
le télécharger via www.gs1belu.org/fr/trustbox-b2c-dans-les-media
Interview

DC Fresh 2 de Delhaize
Une réussite grâce au traitement
minutieux des données
C’est Vincent de Hertogh, Supply Chain Manager de Delhaize, qui fait lui-même la démonstration
du déroulement de la prise de commande au DC Fresh 2 de Delhaize. Si le jour de notre visite gui-
dée il fait moins froid dedans que dehors, il n’empêche qu’il y fait drôlement 'fresh'. C’est dans un
bureau chauffé qu’il nous présente l’historique et les détails de fonctionnement.

Le casier est l’unité de base pour le


transport des denrées fraiches de et Ce GRAI est la clé GS1 qui identifie
vers le DC Fresh de Delhaize. Celui-ci chaque support logistique individuel-
peut avoir différentes dimensions. S’ils lement. "Nous connaissons le contenu
sont trop grands, c’est souvent de l’air de chaque casier à son arrivée," pour-
qui est transporté, étant donné que suit Vincent de Hertogh," grâce à un
les casiers ne sont pas bien remplis. message électronique venant du four-
Des casiers trop petits seraient égale- nisseur et qui précède la livraison. Ce
ment absurdes. "Lors de la mécanisa- 'despatch advice' (DESADV) répond
tion de l’entrepôt, nous avons eu également à un standard GS1 qui fut
recours à une technologie qui permet créé spécialement à notre demande."
une grande flexibilité avec les casiers. Le troisième maillon dans la gestion
Cela nous permet d’économiser du des données est le SSCC (Serial
temps et de diminuer les coûts," Shipping Container Code) pour l’iden-
explique Vincent de Hertogh. "Nous tification des palettes, également
sommes très satisfaits des prestations standardisé GS1. "Tout transfert de
de cette installation en matière de données se déroule ainsi par voie
flux." électronique, y compris les dates de
conservation, numéros de lot, prove-
Transfert de données standardisé nance et données de traçabilité" clari-
Le projet DC Fresh 2 a démarré en fie Vincent de Hertogh. La base est le
2006, la construction fut entamée en code à barres, quoiqu’une puce RFID
septembre 2007 et terminée exacte- ferait aussi l’affaire, mais jusqu’à nou-
ment deux ans plus tard. Le 09-09- vel ordre le code à barres,
2009 était le jour de lancement : cela qui vient d’avoir quarante ans, fait bien
fait donc trois ans que l’entrepôt est ses preuves et même plus que ça.
opérationnel. "Son succès est princi-
palement dû à la procédure de récep- Exactitude égale gain de temps
tion rapide, qui à son tour doit tout à Le DC Fresh 2 de Delhaize voit circuler
un traitement minutieux des don- une centaine de livraisons par jour,
nées," explique Vincent de Hertogh. effectuées par quelques trois cent
"Chaque casier est muni d’un numéro fournisseurs. "A notre insistance, l’utili-
unique, le Global Returnable Asset sation du standard GS1 DESADV est
Identifier (GRAI)." appliqué à 100%," déclare Vincent de

16
IT peuvent toujours causer des petites
erreurs ici et là, mais en soi c’est un
Préparer l’avenir très beau score. Il faut dire que GS1 a
également aidé en apprenant aux
Lorsqu’on a commencé à se sentir à l’étroit dans l’entrepôt de produits fournisseurs comment appliquer cor-
frais à Zellik, un agrandissement s’imposait. La percée continue des rectement les standards."
convenience stores plus petits – et donc de plus petits conditionne-
ments – le besoin d’une autre approche dans le nouveau DC était évi- On en demande davantage
dente: DC Fresh 2 serait construit différemment de Fresh 1. "Avec le nou- Le système de DC Fresh 2 fonctionne tel-
veau DC nous construisons pour l’avenir et nous prenons nos disposi- lement bien que le déploiement du
tions pour ce qui se prépare," explique Vincent de Hertogh, Supply Chain DESADV est prévu également dans
Manager chez Delhaize. "Nous souhaitons transporter plus de produits et d’autres entrepôts de Delhaize.
moins d’air. Par ailleurs, les délais de conservation de certains produits "Entretemps nous appliquons déjà le sys-
frais sont très courts – parfois pas plus de trois, quatre jours – il s’agit tème sur 90% de nos produits frais. A
donc d’avoir un flux rapide." cause de la rotation avec des fournis-
seurs étrangers, c’est un rien plus compli-
qué pour les fruits et légumes, mais là
aussi, nous atteignons tout de même
Hertogh. "Tout le monde s’en sert et siques aléatoires - et impossibles à 70%; depuis lors, quelques criées le mai-
ça fonctionne à merveille. Les don- assurer électroniquement sur les lieux trisent également. Lorsque, très bientôt,
nées électroniques doivent aussi cor- - sont effectués au niveau de la récep- démarrera DC Fresh 3, tout le spectre des
respondre à la livraison physique et tion : température, exactitude du pro- fruits des légumes tombera sous le systè-
cela n’est pas toujours évident. C’est duit et qualité. me DESADV," prévoit Vincent de
pourquoi nous disposons d’outils de Hertogh.
monitoring permettant un contrôle L’objectif principal consiste à gagner Parfois il est difficile de convaincre les
automatique sur les messages reçus." du temps. "Les produits à conserva- fournisseurs de la valeur ajoutée. "Pour
Il se peut aussi qu’une information tion courte, que nous stockons à certaines catégories de produits l’utilité
qui, à première vue, semble structurel- peine et que nous expédions rapide- semble moins évidente. Je pense par
lement adéquate et correcte, soit ment, doivent pouvoir bénéficier d’un exemple aux petits fournisseurs avec
source de problèmes. Une interven- flux rapide. Les erreurs peuvent causer beaucoup de produits in/out ou pour
tion rapide et un retour automatique énormément de retard sans parler des des articles saisonniers. Alors très vite la
vers le fournisseur permettent alors retours vers le fournisseur. Je suis ravi question se pose de savoir si le démarra-
de corriger l’erreur avant même que de constater qu’actuellement jusqu’à ge du système en vaut le peine pour
le camion n’arrive au quai de déchar- 97% des données, via des standards une période plus courte, voire juste
gement. En outre, des contrôles phy- GS1, sont correctes. Des accrochages quelques références," remarque Vincent

17
Asset management
Grâce à la combinaison du SSCC et du GRAI, Delhaize parvient toujours à établir un
lien entre chaque casier dans le transport des marchandises et le ‘despatch advice’ du
fournisseur. "Aussi avons-nous toujours une vue détaillée sur la position exacte de
chaque casier et de son contenu, à partir du fournisseur jusqu’en point de vente,"
explique Vincent de Hertogh, Supply Chain Manager chez Delhaize. "En faisant des
prévisions des besoins, nous pouvons faire en sorte que les fournisseurs prennent
des casiers en fonction de leurs besoins en livraison. Les casiers tournent plus de 18
tours en moyenne par an, ce qui représente un taux d’optimisation élevé. En effet, un
nombre de casiers ne tourne qu'en période intensive mais est néanmoins pris en
compte dans la moyenne; certains casiers font même deux rotations par semaine."

de Hertogh. "Après tout l’adaptation des


systèmes internes est une mission qui
demande tout de même quelques
efforts." GS1 contribue à ouvrir la voie
pour convaincre un maximum d’acteurs
– distributeurs, grossistes et fournisseurs
– à rejoindre le système. "En tous cas
nous obligeons l’utilisation de casiers
avec numéro unique," insiste Vincent de
Hertogh. "Cela nous permet une écono-
mie d’espace lors des transports et nous
avons besoin du numéro unique pour
savoir ce qui est transporté. 60% des
casiers sont des casiers pleins allant du
fournisseur jusqu’en point de vente; 40%
sont des casiers préparés qui font l’objet
d’une prise de commande. L’information
sur le contenu du casier reste reliée au
casier."
J.H. Verbanck

Etiquette logistique et palettes complexes


Au terme de 4 mois de négociations, BABM et COMEOS sont arrivés à un accord
au sein de la plateforme ECR au sujet de l’étiquetage des palettes empilées et
des demi palettes. Les règles existantes concernant les palettes uniformes et
mixtes sont inchangées et celles-ci restent la règle générale. En vue d’une
meilleure efficacité dans la chaîne logistique, des conventions claires ont été
fixées quant à l’étiquetage SSCC des demi palettes et des palettes empilées.

Pour tous les détails de ces nouvelles directives ainsi que les existantes en matiè-
Photos re d’étiquetage, nous référons à www.gs1belu.org/fr/etiquette-logistique
Dieter Paternoster

18
Interview
Premier championnat belge
Speed Docking
Y a-t-il moyen de charger et
décharger de manière plus rapide
et efficace en centre de distribu-
tion? Rien de mieux pour le vérifier
qu’une compétition!

Au Pays-Bas, c’est Mars qui donna le Amusant et interactif


coup d’envoi, chez nous, Mars, Heinz, Pourquoi avoir choisi une formule de
compétition?
Bavaria, Biscuits Delacre, D.E Master Goemaere & Proost: Le but de l’action
Blenders 1753, Nestlé et Unilever est d'accélérer la chaîne entière.
reprennent à présent cette idée. Dans ce contexte nous sou-
Katrien Goemaere, Customer haitons inciter tous les acteurs
à participer afin d' atteindre cet
Service Manager supply objectif. Accélérer se rapproche
chain chez Mars, et Bart de la notion “être le premier” et sug-
Proost, Logistic Manager gère un côté “fun”. Nous cherchons à
interpeller toutes les personnes sur le
chez Heinz, expliquent.
lieu de travail, les exécutants étant tout
aussi importants que la direction. En
outre, nous aimerions que l’échange
qui doit générer une amélioration, se
Les Hollandais ont donné l’exemple. déroule de manière agréable et interac-
Goemaere & Proost: En effet, il y a deux ans, tive. Aux Pays-Bas l’année passée, le
Mars Pays-Bas a pris l’initiative d’organiser concours a réussi à réduire les temps
pour la première fois un concours Speed sur place des camions de pas moins de
Docking. A présent nous reprenons ce 33%. Nous espérons au moins une
concept tel quel en Belgique, y compris les réduction similaire en Belgique.
règles de jeu et les normes de mesure.
L’enjeu du championnat consiste à détermi- Qui dit concours, dit aussi prix...
ner qui parvient à réduire au maximum le Goemaere & Proost: Ce sera bien le cas
temps passé sur le terrain du distributeur ou chez nous! Le concours dure dix
du grossiste par les camions livrant au semaines– du 18 mars au 25 mai 2013
centre de distribution. A l’aide de l’ordina- – et durant cette période il y aura des
teur de bord du camion nous enregistrons prix à gagner chaque semaine. Le vain-
le moment où le camion accède au terrain queur final (tant la direction que le per-
ainsi que le moment où il repart. Si le sonnel) recevra en plus, lors de l'événe-
camion n’est pas chargé à bloc, les données ment de clôture du 3 juin, le premier
enregistrées subissent un calcul adapté afin prix. Pour la direction ce prix sera un
de permettre une comparaison équitable. ‘expert workshop’ offert par Caroz. Etant

19
Katrien Goemaere et Bart Proost, photo: David Plas

donné que les autres prix sont des sur-


prises, nous ne sommes pas encore en
mesure de les divulguer. Caroz rassemble et traite les données
Pourquoi persistez-vous à parler de
'temps sur place'? Comment la collecte et le traitement des
Goemaere & Proost: Nous voulons évi- données se déroulent-ils?
ter le terme 'temps d’attente' car il a Des ordinateurs de bords avancés enregis-
une connotation négative comme si trent chaque semaine les temps sur place
quelque chose n'était ‘pas prêt’. Nous des camions auprès des différents centres
choisissons consciemment de parler de de distribution," explique Wouter
‘temps sur place’ puisqu’il s’agit réelle- Clermonts, consultant chez Caroz. "En tant
ment du temps passé par le camion sur qu’acteur neutre nous rassemblons les
le terrain du centre de distribution, données au nom des fabricants. A l’aide d’une analyse approfondie du
dont la partie ‘attendre’ est parfois un fichier comportant les Master Data obtenus, les gagnants de la semai-
élément inévitable. Or, pour nous il ne ne et le gagnant final sont déterminés."
s’agit pas de montrer du doigt les pro-
cessus, mais à chercher des possibilités Que pouvons-nous déjà déduire des résultats aux Pays-Bas?
d’optimiser le trajet entier. Parfois le "Ils apportent un aperçu des points d’amélioration. Fabricants, transpor-
temps d’attente peut en faire une peti- teurs et clients (distribution et grossistes) relèvent le défi ensemble. Trois
te partie mais n’est certainement pas le leçons importantes à tirer des Pays-Bas sont: (1) commander des camions
problème en soi. Nous devons observer pleins accélère énormément le processus de la réception des marchan-
l’ensemble des processus et mettre dises (bigger); (2) la prévisibilité du temps d’arrivée au centre de distribu-
l’accent sur les facettes aptes à être tion est primordiale (better); (3) la responsivité et des accords clairs ren-
améliorées et optimisées. dent le processus de réception plus fluide (faster)."

Promouvoir la collaboration Caroz intervient aussi en tant sponsor des prix?


Qui participe à ce championnat? "C’est avec plaisir que nous offrons au gagnant final notre support dans
Goemaere & Proost: Au niveau logis- sa poursuite d’optimisation du processus de réception de marchandises.
tique, il s’agit d’amener les produits à Sur base d’interviews et d’analyses de données, nous procurons une vue
temps en point de vente. Pour réaliser claire de la situation actuelle. Ensuite nous déterminons différents indica-
cet objectif, tous les acteurs concernés teurs critiques de prestation et nous rapportons nos conclusions. Nous
doivent mettre la main à la pâte. C’est clarifions celles-ci à l’occasion d’un workshop interactif, lors duquel nous
dans l’intérêt de tout un chacun formulons aussi nos recommandations. En conclusion, nous partageons
d’échanger des idées et de partager nos visions d’avenir."

20
des bonnes pratiques. Dès lors, nous de presque tous les autres distributeurs afin de réaliser des améliorations et
sommes ravis de voir participer les pro- et grossistes en Belgique et au d’échanger des idées. Chaque centre
ducteurs suivants: Mars, Heinz, Bavaria, Luxembourg. de distribution a son mode de fonc-
Biscuits Delacre, D.E Masterblenders tionnement, mais lorsque nous consta-
1753, Nestlé et Unilever. Les prestataires Quelle est l’arme de conviction de ce tons que des camions ne roulent pas
logistiques DHL, Nabuurs et Schenker & championnat? pendant près de la moitié du temps –
Bakker procurent les données néces- Goemaere & Proost: Il s’agit d’un et cela n’est pas dû uniquement aux
saires. Caroz se charge de l’analyse des concept simple, axé sur le résultat. Ce files d’attente! – une certaine sensibili-
données, GS1 Belgilux de l’élaboration n’est pas un concours lourd, voire com- sation autour des ‘temps sur place’ et
du projet et le professeur Ann Vereecke pliqué et l’aspect compétitif apporte la comment les réduire, nous semble jus-
du Vlerick Business School du support note divertissante. L’objectif en fin de tifiée. Nous cherchons à stimuler le dia-
académique. Côté distribution, tant compte consiste à déclencher le dia- logue autour de solutions telles que les
Carrefour que Delhaize et Colruyt ont logue et à promouvoir la collaboration. étiquettes de palette, le regroupement
témoigné de manière explicite leur Ca ne s’arrête d’ailleurs pas au terme de chargements, le déchargement à
soutien et se sont engagés officielle- des dix semaines de concours. Nous l’aide de convoyeurs plutôt que des
ment à participer, tout comme nous continuerons à mesurer et engager le clarks, les temps flexibles de livraison, etc.
pouvons compter sur la participation dialogue entre les parties concernées
J.H. Verbanck

Le rôle du Vlerick Business School dans le projet

Comment le Speed Docking peut il engendrer une


réception plus efficace des marchandises ?
"La chaîne d’approvisionnement comprend beaucoup de
facteurs pouvant causer l’étalement. Ainsi les files occasion-
nent l’étalement des temps de transport. Un DC tient comp-
te dans son planning de l’incertitude sur le temps d’arrivée
des camions et incorpore donc un délai tampon. C’est ainsi
que se créent des temps d’attente (planifiés), ce qui
engendre l’inefficacité pour le chauffeur de camion et une
diminution du degré d’occupation utile du camion.
Davantage de collaboration peut réduire l’étalement de
façon à augmenter les degrés d’occupation et l’efficacité."
La commande de camions pleins est un facteur non-négli-
geable. "Là, la prudence est de mise: il ne faut pas perdre de
"Durant le concours nous agissons en tant que partie vue l’entièreté de la chaîne! Si par ‘camions pleins’ on com-
neutre, comme arbitre," explique le professeur Ann prend: une charge importante d’un seul produit, le revers de
Vereecke du Vlerick Business School. "Nous veillons à ce la médaille est l’augmentation des stocks avec des consé-
que la méthodologie soit appliquée correctement et que quences néfastes. S’il s’agit de camions pleins de charge-
les résultats soient représentés correctement. Le concours ments mixtes, on obtient un win-win. Il ne nous faut pas
terminé, nous assistons à l’interprétation: quelles sont les une logistique rapide, mais une logistique intelligente."
leçons à tirer? Quels paramètres sont importants pour
rendre plus fluide le processus logistique? Où y a-t-il Quels conseils avez-vous pour les DC pour mettre toutes
moyen de faire mieux?" les chances de leur côté?
"Analysez le processus du docking, examiner sa fluidité et
A quoi serez-vous vigilante en tant qu’arbitre? "Je veillerai détectez les ‘pertes’ dans le process. Ne cherchez pas des
surtout au rassemblement et traitement corrects des don- quick wins, mais des améliorations durables."
nées. Ainsi une manipulation permettrait-elle de donner Plus d’informations:
une plus haute priorité au camion d’un chargeur partici- Sur quels autres processus logistiques aimeriez-vous atti- Contactez
pant par rapport à celui d’un non-participant… Quoique je rer l’attention? "Le degré d’occupation des camions sur la LVandenbossche@
ne m’attends pas à cela. En matière de traitement de don- route. Y apporter une certaine amélioration de manière gs1belu.org

nées je ne prévois pas de problèmes non plus: Caroz dispo- ludique serait une bonne chose. Ce concours opère sur un
se d’un méthodologie solide et s’est déjà montré fiable lors seul maillon; obtenir une vue sur toute la chaîne me semble
de la compétition hollandaise." tout aussi intéressant, quoique peut-être pas très réaliste…"
Interview

UDI pour les dispositifs médicaux


Une standardisation poussée s'impose
Le travail dans les pharmacies hospitalières s’allégerait considérablement et
gagnerait en qualité si l’UDI, Unique Device Identification, était mis en pratique.
Marc De Schepper, pharmacien en chef de l’hôpital général de l’AZ Sint-Maarten
à Malines, donne sa vision pratique de la problématique.

Nos scanners sont à mêmes de par-


Dispositifs médicaux faitement lire les codes à barres, mais
le logiciel des ordinateurs de la phar-
Le monde pharmaceutique utilise le terme général ‘dispositifs médicaux’ pour dési- macie ne peut pas associer le code
gner tout matériel dans les services médico-techniques (bloc opératoire, urgences, dans son propre fichier à un numéro
soins intensifs) et dans les unités de soins de l'hôpital. Il ne s’agit donc pas de médi- d'article déterminé. ‘Nous devons
caments, mais bien de dispositifs: implants, mais aussi matériel d’aide (ciseaux, ruban donc utiliser un nouveau code à
adhésif, seringues ...). Lorsqu’il s’agit d’implants, il faut faire une distinction entre : barres propre, uniforme pour un
usage interne à l'hôpital, grâce auquel
• les implants actifs qui sont liés à l'électronique et à des logiciels, comme tout ce arrive chez nous, est ‘traduit’
les neurostimulateurs, les pacemakers et autres; dans notre système. Nous utilisons
• les implants à haut risque qui restent dans le corps et sont emportés au pour cela des autocollants jaunes
domicile du patient, tels que les implants mammaires, de la hanche ou du visibles, qui se distinguent des autres
genou, mais aussi les chaussures orthopédiques, ensemble de boulons et de codes à barres. Il est clair qu’il s’agit
vis et ainsi de suite. d’une duplication inutile de travail’.

En outre, cette traduction est un


La traçabilité est un des problèmes Marc De Schepper, ‘mais il y a mal- moment très critique dans le traite-
importants associés aux dispositifs heureusement peu de structure dans ment de l'information. ‘Parfois, des
médicaux, dans la mesure où les dis- cette information. Tout d’abord, les erreurs se produisent et cela pourrait
positions légales exigent que la tra- codes à barres sont souvent propres avoir évidemment des conséquences
jectoire du dispositif soit détectable, au producteur-fournisseur. D’ailleurs graves. Une fois que notre code a été
et que le suivi de l'utilisation sur le parfois trois, quatre codes à barres appliqué, couplé au numéro de lot et
patient soit une préoccupation évi- voire plus se trouvent sur un même la date d'expiration, la traçabilité est
dente. L'outil idéal pour détecter et emballage, ce qui est source de parfaitement respectée et garantie.
surveiller est le code à barres. confusion. Cette multiplicité de codes L'autocollant jaune peut également
Toutefois, des problèmes et inconvé- à barres est due à un manque de être collé dans le dossier médical du
nients peuvent surgir ... standardisation, du fait que différents patient, de sorte que le suivi du maté-
pays utilisent leurs propres systèmes riel chez le patient soit sous contrôle.’
Confusion et répétition inutile de la et posent des exigences spécifiques.
tâche Pour nous, il n'est pas toujours clair Appel à la standardisation
‘Presque tous les produits portent des lequel de ces codes à barres est La raison de ce regain d'intérêt
codes à barres linéaires’, explique applicable ou non pour la Belgique’. autour de la traçabilité et le suivi des

22
dispositifs médicaux est la fuite appa- tèmes de codification utilisés et l'ap- Encore un long chemin à parcourir ...
rue dans certains implants mam- pel à un standard universel résonne La connexion de l'UDI (à terme
maires, pour lesquels il était difficile dès lors fort. ‘Un code indiquant le l’UDID) et d’une base de données
de déterminer les responsabilités, numéro de lot, la date de péremp- GDSN, serait efficace et garantirait la
parce que le système de surveillance tion, la description du produit et de sécurité du patient. Si tous les four-
ne s’est pas avéré concluant. Le ses caractéristiques qui serait lu en un nisseurs utilisaient le même standard
ministre compétent a convoqué un mouvement et dans un système uniforme, et que le logiciel des phar-
groupe de travail traçabilité et veut numérique, serait une bénédiction. Le macies hospitalières y était connec-
généraliser la loi autour de l'enregis- gouvernement souhaiterait une base té, les dispositifs médicaux seraient
trement strict des implants (actifs et à de données de tous les implants, mais quasiment parfaitement suivis dans
haut risque). Cela semble à première sans un standard uniforme, cela ne toutes les étapes du processus :
vue une bonne chose. semble pas, tant au niveau belge depuis la production, en passant par
qu’européen - facilement réalisable.’ son acheminement logistique, jus-
‘Ce n’est pas aussi simple que cela en C'est donc là que GS1 entre en qu’au lien avec le dossier médical du
a l’air’, prévient Marc De Schepper. scène… patient chez qui le matériel est
‘Prenez par exemple les vis et les bou- implanté.
lons qui sont introduits dans le corps
humain par la chirurgie reconstructi-
ve. Ceux-ci arrivent chez nous dans
des ensembles dans lesquels l'unité
de produit (par vis ou boulon) est si
petite qu'il est à peine possible d’y Simplification administrative
apposer un code à barres lisible. En
outre, le fournisseur n’emballe pas Augmenter la sécurité des patients et l'efficacité sont des objectifs auxquels il
individuellement, mais dans des bacs faut certainement veiller. Une standardisation complète (UDI, base de données
de vingt, trente ou quarante vis’. La GS1) qui suppose une codification uniforme à la base, pourrait également, en
traçabilité au niveau de la vis est sans aval, permettre d'économiser beaucoup de paperasserie. Pensez à la gestion
doute un wishful thinking. des stocks basée sur la lecture du GS1 DataMatrix et au catalogue électronique,
lié à des numéros de nomenclature et des conditions de remboursement, la
Autant l’association flamande que commande et facturation électronique via les messages EDI de GS1 ... Une telle
l’association européenne des phar- automatisation poussée des processus de production à l'hôpital peut entraîner
maciens hospitaliers sont bien une simplification administrative importante.
conscients de la diversité des sys-

23
‘Au risque de compliquer encore tionnement. Cela soulève des ques- sujet nous occupe beaucoup l’esprit
plus les choses, nous tenons à souli- tions sur les informations que doit et nous y travaillons d'arrache-pied’,
gner que - tant pour les médica- contenir le GS1 DataMatrix’, explique a-t-il dit. ‘Le gouvernement prend un
ments que pour les dispositifs médi- Marc De Schepper. certain nombre d'initiatives pour
caux – les emballages en circulation numériser les soins de santé et créer
doivent convenir aux hôpitaux, mais Plus les fabricants internationaux de un dossier médical accessible de
aussi aux pharmacies en général. dispositifs médicaux seront façon centrale, pouvant contenir des
Pour d’autres, ce n’est pas encore le conformes aux normes GS1- mieux informations sur les produits (médi-
cas. La pharmacie hospitalière traite ce sera pour les acteurs impliqués. La caments et dispositifs médicaux), de
les médicaments et le matériel tou- mise en œuvre de l’UDI a encore un telle manière à garantir la précision
jours au niveau de l’unité, ce qui long chemin à parcourir, craint Marc et la traçabilité’.
induit presque toujours un recondi- De Schepper. ‘Ces derniers temps, ce J.H. Verbanck

Vidéo GS1 Healthcare


Au Forum 2013, notre nouvelle vidéo
sur les soins de santé a été lancée. Leo
Neels (pharma.be), Guido Hoogewijs
(APB) et Marc-Henry Cornély (Ophaco),
livrent leur vision sur la standardisation
GS1 et l’implémentation de GS1
DataBar. Vous voyez comment la phar-
macie fait aujourd’hui usage des stan-
dards GS1.

Regardez la vidéo via


youtube.com/user/GS1Belgilux.

Photos

Dieter Paternoster

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Formations

Formation pour les four-


nisseurs Bricolage & Jardinage
Cette année, tout comme en 2012, Intergamma (Pays-Bas) souhaite réaliser les deux
projets GS1 Benelux, ‘eData Sync’ et ‘Return Merchandise Management (RMM)’, avec
quelques organisations belges. ‘eData Sync’ a comme objectif de gérer des données
d’article univoques, fiables et de qualité à partir d’une seule source. ‘RMM’ assure un
traitement plus efficace des retours grâce à l’utilisation de messages EDI GS1 et
conventions pour l’entièreté du secteur.

Vous pouvez vous inscrire via www.gs1belu.org/fr/seminaires

Meer informatie :

Contacteer
Entretemps les organisations concer- 18 avril 2013
9h30 – 12h30 eData Sync (NL) Jan Somers
nées ont été informées via GS1 13h30 – 15h30 RMM (NL) jsomers@gs1belu.org
Belgilux et sont invitées à suivre la for- Tel: 02 229 18 93
15 mai 2013 9h30 – 12h30 eData Sync (FR)
mation. D'autres entreprises sont éga- 13h30 – 15h30 RMM (FR)
lement libres de s’y inscrire. Les jours
de formation sont: 11 septembre 2013 9h30 – 12h30 eData Sync (FR et/ou NL)
13h30 – 15h30 RMM (FR et/ou NL)

Nouvelle formation Catman


de 3 jours
tributeurs et aux 8 étapes à suivre.
Lors des jours 2 et 3, Nielsen et GfK,
fournisseurs de données de base des-
tinées au Catman, ont démontré
comment utiliser ces données de
manière concrète au travers des 8
étapes. L’accent fut placé sur la tra-
Depuis longtemps le Category stimuler la collaboration entre fabri- duction poussée de la théorie vers la
Management (Catman) constitue une cants et distributeurs, ECR a organisé, pratique à l’aide d’exemples concrets
plateforme idéale pour la collabora- début 2013, une formation Catman et d’ateliers.
tion constructive entre fabricants et étalée sur 3 jours en collaboration
distributeurs. Par ailleurs, la discipline avec Luc Desmedt de LD&Co. Vu le grand intérêt manifesté pour la
Plus
Meerd’info sur ces
: forma-
est plus actuelle que jamais. formation et la très bonne évaluation informatie
tions?
Pratiquement tous les distributeurs Le but de la formation était de procu- de la part des participants, ECR pro- Contacteer
appliquent aujourd’hui la philosophie rer aux participants une compréhen- pose une nouvelle formation en Contactez
Jan Somers
Lvandenbossche@
Catman en vue de déterminer l’im- sion des données indispensables et automne, à savoir les 26 septembre, jsomers@gs1belu.org
gs1belu.org
Tel: 02 229 18 93
portance des différentes catégories de la manière de traduire celles-ci en 10 et 24 octobre 2013. Les intéressés
de produit et de développer des stra- points d’action spécifiques. Le jour 1 peuvent d‘ores et déjà s’inscrire via
tégies adaptées par catégorie. Vu que fut consacré à l’importance de
l’objectif principal d’ECR consiste à Catman dans la relation avec les dis- www.gs1belu.org/fr/catman-training-325
Business case du partenaire GS1 Belgilux SRC

Leaf Holland
déploie les standards EDI GS1
En tant que producteur majeur de confiseries, Leaf
Holland a mis en œuvre l’EDI dans son entreprise.
Conformément aux standards GS1 pour le secteur ali-
mentaire, des messages EANCOM, tels commandes,
notes d’envoi et factures sont échangés au quotidien
avec les entreprises de la grande distribution.

L’EDI est intégré au système ERP, de façon façon la plus efficace de faire appel à des Ainsi Leaf fait d’une pierre deux coups : le
à y impliquer la production et la livraison. moyens ICT. Pour l’EDI, nous avons opté système est remplacé et l’entreprise
Après avoir eu recours pendant de nom- pour l’outsourcing afin d’effectuer ce gagne considérablement en efficacité.
breuses années à un système interne, il remplacement. Après une étude de four- ‘SRC nous a accompagné de manière
s’est avéré que le système s’était transfor- nisseurs, SRC a été sélectionné: B2B- professionnelle à travers les étapes qui
mé en goulot. ‘Pour Leaf, l’EDI représente connect est le service outsourcing EDI devaient nous mener à la situation visée
une démarche très importante. Je n’ose auquel Leaf aura recours. avec l’EDI. Outre la migration technique,
pas imaginer que nous devrions retom- ils ont réfléchi avec nous de manière
ber sur le téléphone ou le fax’, commente Par la même occasion, Leaf examine constructive et nous ont conseillé. Nous
Han van Bijnen, Senior IT Manager. comment étendre l’utilisation de l’EDI sommes comblés avec l’économie de
Depuis début 2012, Leaf fait partie du vers son prestataire logistique. Les ins- coûts, la réduction des risques et le gain
Plus d’informations:
Groupe Cloetta, leader du marché scan- tructions logistiques sont émises à partir d’efficacité dans le domaine logistique.
www.src.nl dinave, finlandais, italien et aux Pays-Bas. de Leaf, transformées par B2B-connect et Nous abordons l’avenir avec confiance’,
Dans le groupe aussi on discute de la communiquées au partenaire logistique. conclut Han van Bijnen.

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Business case du partenaire GS1 Belgilux Toshiba Tec

Chevideco optimise son processus


de production et de distribution
D’origine Chevideco SA est une société belge spécialisée en achat et vente de chevaux vivants
et abattus. Avec siège principal et entrepôt à Rekkem et des entités de production en
Belgique, Roumanie et au Mexique, Chevideco dessert le marché international. Les codes à
barres GS1 aident à réaliser une bonne identification et traçabilité.

de cette solution a permis à l’entreprise


de réaliser un gain de temps au niveau
de la production de non moins de 30% !

Du traitement manuel vers l’enregistre-


ment et la finalisation automatiques

Le processus d’enregistrement de
Chevideco était principalement manuel.
Cela impliquait que les volumes et trans-
ports soient enregistrés et - au besoin -
tracés manuellement.

De plus, Chevideco avait centralisé en


Belgique l’étiquetage des données
consommateur, une tâche fort accapa-
rante: de manière générale, les sites au
L’entreprise achète des chevaux vivants tion et d’acquérir une meilleure vision Mexique et en Roumanie transportaient
après sélection, abat et incorpore ceux-ci étalée dans le temps, sur les rendements la viande d’abord vers la Belgique afin d’y
dans divers plats préparés préemballés et et les volumes. Chevideco a opté pour étiqueter tous les morceaux séparément.
destinés aux consommateurs et aux gros- une combinaison de la série d’étique- En plus cela augmentait le risque d’éti-
sistes qui les diffusent ensuite par voie teuses B-SX et le PC ST-A20 à écran tactile quetage erroné.
maritime ou aérienne vers des clients de TOSHIBA TEC. Les étiquettes consom-
dans le monde entier, voire vers l’entrepôt mateur sont munies de codes à barres Grâce à l’automatisation du processus
en Belgique. Pour chaque pays, EAN-13 et GS1-128 qui sont scannés dans d’étiquetage, les articles de viande de
Chevideco doit confectionner des étique- la distribution. cheval produits au Mexique ou en
tages différents : dans la langue appro- Roumanie, peuvent à présent être munis
priée, avec le prix consommateur local et Avec ce système intégré, Chevideco sur place des étiquettes appropriées.
le code à barres corrects. garde le contrôle en temps réel sur ses Que l’article soit destiné à des clients
activités internationales, bénéficie d’une belges ou à des entreprises ailleurs dans
Chevideco avait besoin d’une solution grande efficacité logistique et est certain le monde, l’étiquette affiche toujours le
permettant l’intégration complète des de la traçabilité de ses produits partout et prix et le code à barres corrects. L’usine
Plus d’informations:
différentes unités de production au sein à tous moments. Dès lors, Chevideco au Mexique se sert de l’étiquette logis-
d’un concept central afin d’optimiser le répond à la stricte réglementation inter- tique (SSCC) sur les palettes transportées www.toshibatec-eu.com
processus de distribution et de produc- nationale. Entretemps, la mise en œuvre en direction de l’Europe.

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Pal
P alle
al letl
le tlabel
tl
Palletlabelabel maakt het
het GS1
GS1 logistiek etiket
etiket met
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de EDI
EDI verzendnota
verzendnota betaalbaar,
betaalbaar, gemakkelijk
gemak
ge makkel
mak kelijk en
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bereik
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handelspartne
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lspartne
www.palle
Via één
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Het
Het GS1
GS1 logistiek
logistiek etiket
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met SSCC-code
SSCC-code genereren,
genereren, ook voor complexe
complexe palletten!
palletten!
De elektronische
elektronische verzendnota
verzendnota of het
het DESADV bericht
bericht versturen
versturen
Centraal
Centraal GTINs
GTINs en GLNs
GLNs aanmaken
aanmaken enen beheren
beheren
Productlabels
Productlabels genereren
genereren metmet EAN 13, Data
Data Matrix, QR Code of Databar
Databar barcode
barcode
Alle
Alle acties traceren
traceren en
en uitgebreide
uitgebreide rapportages genereren
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