Opti Que

Optique géométrique
Kikunga Kasenda Ivan
Université Loyola du Congo, Faculté d’ingénierie ULC-Icam,

Département des Sciences de l’ingénieur
5 mars 2020
Kikunga Kasenda Ivan Optique géométrique

Contenu

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Sources lumineuses

Contenu
Sources lumineuses
Réflexion de la lumière

Contenu
Sources lumineuses
Réfraction de la lumière

Contenu
Sources lumineuses
Les lentilles minces

Contenu
Sources lumineuses
Instruments d’optique

SOURCES LUMINEUSES
Définition
Spectre des ondes électromagnétique
Les différentes sources lumineuses
Hypothèse fondamentale de l’optique géométrique

Sources lumineuses
Définition
Une source lumineuse est essentiellement ce que l’on peut voir.

Tous les objets visibles qui nous entourent sont donc des
sources lumineuses. La lumière émise par les objets est un
ensemble complexe d’ondes électromagnétiques, de longueurs
d’ondes diverses, chaque longueur d’onde dans le vide
correspondant à une couleur.
Par exemple, la lumière rouge émise par une source laser

He − Ne a une longueur d’onde de λ = 632, 8nm.
Le domaine de la lumière visible est situé entre 400nm (limite

du violet) et 750nm (limite du rouge).

Sources lumineuses
Spectre des ondes électromagnétique
Les ondes électromagnétiques couvrent une large gamme de
fréquence (ou de longueur d’onde).
On les classent dans différents domaines. Ce qui constitue le
spectre électromagnétique.

Sources lumineuses
Les différentes sources lumineuses

Les sources lumineuses par elles-mêmes
Elles créent leur propre lumière.
Exemple : Le Soleil, les étoiles, une lampe à incandescence,
une lampe à LED, une lampe à vapeur de mercure etc. . .
Les objets éclairés

Ils renvoient la lumière reçue par une autre source.
Exemple : Planètes, comètes, tous les objets visibles qui nous
entourent au quotidien.

Sources lumineuses

Sources lumineuses
Hypothèse fondamentale de l’optique géométrique :
« Dans un milieu transparent et homogène, la lumière
se propage en ligne droite.»

Sources lumineuses
Ces droites de propagation de la lumière sont les rayons
lumineux.

Sources lumineuses
Ces droites de propagation de la lumière sont les rayons
lumineux.
L’ensemble de rayons lumineux forme le faisceau lumineux.
Figure 2 – Les faisceaux : a. divergent ; b. convergent ; c. parallèle ;

d.diffus

RÉFLEXION DE LA LUMIÈRE
Définition
Lois de Huygens sur la réflexion
Application aux miroirs plans

Définition
La réflexion est le brusque changement de direction que subit un
rayon lumineux lorsqu’il rencontre une surface réfléchissante.
Figure 3 – Réflexion de la lumière

AI = rayon incident ; IN = normale au plan du miroir ; IR = rayon

réfléchi ; AIN définit le plan d’incidence.

Figure 5 – Christiaan
Huygens(1629-1695).
Mathématicien, un
astronome et un
physicien néerlandais.

Première loi
"Le rayon réfléchi
appartient au plan d’incidence."
iˆ = angle d’incidence;
iˆ0 = angle de réflexion.
Huygens(1629-1695).
Mathématicien, un
astronome et un

Première loi
"Le rayon réfléchi
appartient au plan d’incidence."
iˆ = angle d’incidence;
iˆ0 = angle de réflexion.
Deuxième loi
"L’angle de réflexion est égal à
Huygens(1629-1695).
l’angle d’incidence."
Mathématicien, un
astronome et un
iˆ = iˆ0 . (1)

Application aux miroirs plans
Un miroir plan donne d’un objet réel une image virtuelle dont
on peut déterminer la position à l’aide des lois de Descartes.
Cas d’un objet ponctuel A1 qui envoie des rayons dans toutes
les directions.


Le rayon jaune se réfléchit suivant la deuxième loi de Huygens.


Le rayon noir est en incidence normale. Il rebrousse chemin en
conservant la même direction.


L’image A2 du point A1 est donc symétrique de A1 par rapport
au plan du miroir.


au plan du miroir.
L’image A2 se situe à l’intersection du prolongement des deux
rayons tracés. C’est donc une image virtuelle qui ne peut être
projetée sur un écran.


au plan du miroir.
On constate par ailleurs qu’à un point objet correspond
exactement un point image. Le miroir plan présente donc un
stigmatisme rigoureux.


au plan du miroir.
On constate par ailleurs qu’à un point objet correspond
exactement un point image. Le miroir plan présente donc un
stigmatisme rigoureux.
Ces deux propriétés sont générales pour un miroir plan.

RÉFRACTION DE LA LUMIÈRE
Définition
Lois de Snell-Descartes sur la réflexion
Application et conséquences

Définition
La réfraction est le changement de direction que subit un rayon

lumineux lors qu’il passe d’un milieu transparent à un autre. Ce
changement est dû à une différence de vitesse de propagation,
donc d’indice de réfraction, entre les deux milieux.
La surface de séparation entre les deux milieux mentionnés se

nomme un dioptre.

Définition
Figure 7 – Réfraction de la lumière

Lois de Snell-Descartes sur la réfraction
Première loi
"Le rayon réfracté appartient au plan d’incidence."
i1 est l’angle d’incidence dans le milieu d’indicen1 ;
i2 est l’angle de réfraction dans le milieu d’indicen2 .

Deuxième loi
"Le rapport des sinus des angles d’incidence et de
réfraction est constant."
n1 sin iˆ1 = n2 sin iˆ2 . (2)

Lois de Snell-Descartes sur la réfraction
Dans le cas de figure oùn2 > n1 : le rayon réfracté se

rapproche de la normale.
C’est le cas, par exemple, lorsque le rayon passe de l’air
(n ' 1) dans le verre ordinaire (n ' 1, 5).
La réfraction à travers un dioptre s’accompagne le plus

souvent de la réflexion d’une partie du faisceau incident.

Applications et conséquences de la réfraction
Réfraction limite et réflexion totale

cas du dioptre air/verre n = nn21 ' 1, 5.
En incidence rasante (Angle d’incidence = 90◦ ) =⇒ Angle de
réfraction limite λ tel que
1 1
sin λ = = =⇒ λ = 41, 8◦ .
n 1, 5
Que se passe-t-il alors si l’incidence dans le verre est supérieure

à λ?
Réponse : L’expérience montre que le rayon est totalement
réfléchi, de sorte que le dioptre, dans cette configuration, se
comporte comme un miroir, comme l’indique le schéma
ci-dessous :

Figure 8 – Réflexion totale
Cette propriété explique certains phénomènes comme le

mirage qui est dû à un gradient d’indice de l’air au voisinage
d’un sol chaud.
Autres applications : Fibre optique, Prisme à réflexion totale
(utilisé dans une paire de jumelles), ...

QCM sur la réflexion et la réfraction
1 Lorsqu’un rayon de soleil traverse une goutte d’eau, il peut se
produire le phénomène de :
a. réflexion b. réfraction c. diffraction d. dispersion e.
interférence
2 Une réflexion totale peut avoir lieu lorsqu’un rayon passe :
a. de l’air au verre b. du verre à l’air
3 Une réflexion totale a toujours lieu lorsqu’un rayon passe :
a. de l’air au verre b.du verre à l’air
4 Lors du passage depuis l’air vers le verre, un rayon :
a. n’est pas dévié b. se rapproche de la normale c. s’écarte de
la normale
5 Lors du passage depuis le verre vers l’air, un rayon :
a. n’est pas dévié b. se rapproche de la normale c. s’écarte de
la normale
Exercices sur la réflexion et la réfraction
1. L’œil O d’un observateur OH est à 1, 58 m du sol, et voit sous

un angle de 30◦ un mât vertical planté à la distance AH = 10 m.
Quelle est la hauteur du mât ?
2. Un bâton vertical de 1m de longueur projette son ombre, longue

de 4m, sur le sol horizontal. Quel angle fait la verticale avec une
droite passant par le sommet du bâton et le centre du Soleil ?
3. Un objet de 20 cm de hauteur se trouve à 1, 25 m du trou d’une

chambre noire dont la profondeur est de 25 cm. Calculer la hauteur
de l’image projetée sur le papier huilé.
4. Une source ponctuelle S éclaire un disque opaque de 15 cm de

diamètre. Si la source est située à 2, 5 m du disque opaque, calculez
l’aire de l’ombre portée se formant sur un écran placé 6, 5 m
derrière le disque opaque.

5. Un homme OH, d’une hauteur de 1, 72 m se tient à 300 m d’un

bâtiment AB, haut de 350 m. Calculer le diamètre apparent α,
selon la figure ci-dessous :

6.
7. Une jeune fille mesure 1, 5 m et se tient devant un miroir plan

dressé verticalement. Le miroir est assez grand pour qu’elle s’y voie
en entier. Quelle est la hauteur du miroir ?
8. Conséquence de la réfraction
Expliquer à l’aide d’un schéma la raison pour laquelle le fond d’une

casserole paraît plus haut lorsque cet ustensile est rempli d’eau.
9. Calculer l’angle limite de réfraction pour les milieux suivants :
a. Le diamant (n = 2, 42) b. Le crown-glass (n = 1, 59) c. Le flint
(n = 1, 85)
d. L’oxygène liquide (n = 1, 2) e. Le gaz carbonique (n = 1, 05) f.
L’alcool (n = 1, 1)
10. En utilisant le principe de Fermat, démontrez la loi de la

réflexion de la lumière.
11. En utilisant le principe de Fermat, démontrez la loi de la

réfraction de la lumière.
12. Un rayon lumineux frappe la surface d’un verre crown avec une
incidence de 50◦ . Trouver la direction du rayon réfléchi et du rayon
réfracté. L’indice de réfraction du verre crown est 1, 5.
13. Un rayon lumineux dans l’air tombant sur un matériau d’indice

de réfraction 1, 4 est réfracté selon un angle de 32◦ . Quel est
l’angle entre le faisceau réfléchi et le faisceau réfracté ?
14. Lame à faces parallèles.
On considère une lame de verre à faces parallèles d’épaisseur e,
d’indice n = 1, 5 plongée dans l’air d’indice 1. Un rayon incident
arrive sur la première face de la lame avec un angle d’incidence iˆ et
traverse la lame.
a. A l’aide d’un schéma, déterminer la direction du rayon émergent
par rapport au rayon incident. Pour la clarté du schéma, on prendra
e = 3cm. En dehors de l’incidence rasante, le rayon pénètre-t-il
toujours dans le verre ?
b. Construire l’image A0 d’un point A donnée par ce système
optique. On prendra par exemple deux incidences différentes :
i1 = 11◦ et i2 = 43◦ . L’image est-elle réelle ou virtuelle ? Le
système est-il stigmatique ?
c. Déterminer l’expression de la distance orthogonale d entre la
direction du rayon incident et celle du rayon émergent en fonction
de n et i. Ce calcul confirme-t-il le résultat de la question b. ?
15. Fibre optique.
Une fibre optique à saut d’indice est constituée d’un cylindre de

révolution d’axe Oz, constitué d’un cœur de rayon a et d’indice n1
entouré d’une gaine cylindrique d’épaisseur b − a et d’indice
n2 < n1 (figure ci-dessous).

Un rayon pénètre dans la fibre en O, par sa base, en faisant un

angle θ avec l’axe Oz.
a. Déterminer la condition sur θ pour que le rayon se propage le

long de la fibre.
b. Envisager une application pratique de ce dispositif.

16. On considère une lame de verre de 3 cm d’épaisseur, d’indice
n = 3/2. Déterminer le déplacement latéral qu’elle peut produire
pour une incidence de 45◦ .
17. Un rayon lumineux pénètre dans une lame de verre sous une
incidence de 64◦ 19min. Le rayon émergent a subi un déplacement
latéral de 4 cm. L’indice de réfraction du verre par rapport à l’air
est 1, 52. Calculer l’épaisseur de la lame de verre.

18. On considère un prisme en verre d’indice n = 1, 5 et d’angle au
sommet Â = 60◦ .
ˆ
Un rayon lumineux pénètre dans le prisme sous une incidence i.
a. Déterminer A en fonction de rˆ et rˆ0 .

b. Déterminer la déviation D̂ du rayon à la traversée du prisme en
ˆ iˆ0 et Â.
fonction i,
c. On admet que le minimum de déviation D̂m s’obtient pour iˆ = iˆ0 .

Déterminer dans ces conditions l’indice de réfraction n en fonction
de Dˆm et Â.
19. Un rayon lumineux pénètre dans une lame à faces parallèles
sous une incidence de 58◦ 42min. Le rayon émergent a subi un
déplacement latéral égal au tiers de l’épaisseur de la lame.
a. Calculer l’angle de réfraction ; b. Calculer l’indice de la lame.
20. Un rayon lumineux pénètre dans un prisme d’angle Â = 48◦ et
d’indice n = 1, 63 ; sous une incidence iˆ = 53◦ 20min. Calculer
l’angle de déviation.

LES LENTILLES MINCES
Définition
Les différentes sortes de lentilles minces
Propriétés élémentaires des lentilles minces
Construction d’images données par une lentille mince
Formule de conjugaison de Descartes
Grandissement et grossissement
Cas particulier de l’œil
Association de lentilles minces

Définition et les différentes sortes de lentilles minces
Définition
Une lentille mince est un milieu transparent (souvent le verre)
limité par deux dioptres en forme de calottes sphériques.
Nous limiterons notre étude aux lentilles minces qui se
différencient de systèmes plus épais comme les demi-sphères.
1 Lentilles convergentes
2 Lentilles divergentes

Lentilles convergentes
Figure 12 – Lentilles convergentes

Lentilles divergentes
Figure 13 – Lentilles divergentes

Les lentilles minces seront utilisées dans les conditions de

Gauss. Les rayons lumineux seront ainsi peu inclinés par
rapport à l’axe principal optique.
Cet axe passe par le centre O de la lentille et est orthogonal au
plan passant par les bords de la lentille.
Les conditions de Gauss permettent de limiter les
aberrations, c’est-à-dire la déformation des images.

Lentilles convergentes-1
Une lentille mince convergente provoque la convergence d’un
faisceau initialement parallèle en son foyer image F 0 qui est
réel, ce foyer peut donc être projeté par exemple sur un écran :
Figure 14 – Lentilles convergentes-1

Lentilles convergentes-2
Inversement, un faisceau divergent provenant du foyer objet F
tel que OF 0 = OF ressort parallèle après la traversée de la
lentille :
Figure 15 – Lentilles convergentes-2

Lentilles divergentes-1
Inversement, un faisceau divergent provenant du foyer objet F
tel que OF 0 = OF ressort parallèle après la traversée de la
lentille :
Figure 16 – Lentilles divergentes-1

Lentilles divergentes-2
De la même façon, un faisceau semblant converger vers le
foyer objet virtuel F tel que OF = OF 0 ressort parallèle à la
traversée de la lentille :
Figure 17 – Lentilles divergentes-2

Conditions
On se limitera dans un premier temps à la construction
d’images d’un petit objet AB posé sur l’axe principal optique,
orthogonalement à cet axe.
Les rayons seront supposés peu inclinés par rapport à l’axe
optique (conditions de Gauss).
Pour déterminer graphiquement la position de l’image A0 B 0 , on
choisira deux rayons particuliers partant de B et traversant la
lentille. L’intersection de ces rayons, après la traversée de la
lentille donne la position de l’image B 0 de B.
Le point A0 , base de l’image obtenue, est supposée être à
l’aplomb de B 0 , en raison de la propriété d’aplanétisme de la
lentille mince.

Règles
1 Un rayon passant par le centre O de la lentille n’est pas dévié.
2 Un rayon passant par le foyer objet F ressort parallèle à l’axe
optique ;
3 Un rayon initialement parallèle à l’axe optique repasse par le
foyer image F 0 .
4 Un faisceau parallèle, c’est -à-dire constitué de rayons parallèles
entre eux, incliné par rapport à l’axe optique, converge en un
foyer secondaire F10 appartenant au plan focal image.
Ce plan focal image est orthogonal à l’axe optique et passe par
le foyer image F 0 .

Lentilles convergentes
Figure 18 – Construction d’images données par une lentille

convergente
Figure 19 – Construction d’images données par une lentille di-

vergente
Figure 20 – Construction d’images données par une lentille di-

vergente
Formule de conjugaison de Descartes
Formule de Descartes
On montre que dans le cas de la figure 1, les distances
algébriques sont telles que
1 1 1
+ 0 = , (3)
p p f
où p et p 0 représentent respectivement les distances entre
l’objet et la lentille et l’image et la lentille. f est la distance
focale.

Grandissement et grossissement
Grandissement
On définit le grandissement γ de la lentille comme le rapport
entre la taille de l’image et la taille de l’objet.
Hi −p 0
γ= = . (4)
Ho p
Le grandissement n’a pas d’unités.
Grossissement
On définit le grossissement G d’un appareil optique comme le
rapport entre le diamètre apparent de l’image vue à travers
l’instrument et le diamètre apparent de l’objet vu à l’œil nu :
α0
.
G= (5)
α
Le grossissement n’a pas d’unités.
Formule de Descartes, Grandissement et grossissement
Conventions
1 f > 0 pour une lentille convergente
f < 0 pour une lentille divergente
2 p > 0, si l’objet est devant la lentille

p 0 > 0, si l’image est derrière la lentille
3 γ > 0 : l’image est droite

γ < 0 : l’image est renversée
4 |γ| > 1 : l’image est agrandie

|γ| < 1 : l’image est réduite

Modélisation
Concernant son fonctionnement, du point de vue de l’optique
géométrique, l’œil comporte une lentille convergente à focale
réglable (le cristallin) qui permet la projection de l’image réelle
d’un objet observé (la rétine).
Figure 22 – Schéma simplifié et modélisation de fonctionnement

de l’œil Kikunga Kasenda Ivan Optique géométrique
PP et PR
Le punctum proximum (PP) est la distance minimale à
laquelle un objet peut être observé. Pour un œil bien portant,
nous considérerons qu’il se situe à 25cm.
Le punctum rémotum (PR) est la distance à laquelle un

objet peut être observé lorsque l’œil est au repos, c’est-à-dire
lorsqu’il n’accommode pas. Pour un œil bien portant, il se situe
à l’infini.

Quelques défauts de l’œil

Un œil myope a un cristallin trop convergent. On peut le
corriger avec une lentille divergente.
Un œil hypermétrope a un cristallin trop peu convergent. On

peut le corriger avec une lentille convergente.
La presbytie est un défaut d’accommodation insuffisante de

l’œil. On peut la corriger avec une lentille à focale progressive.

Lentilles accolées et vergence

La vergence C d’une lentille mince est l’inverse de sa distance
focale.
1
C= . (6)
f
Unité : Dioptrie (D).
La vergence est positive pour une lentille convergente et

négative pour une lentille divergente.
Lorsque deux lentilles sont en contact, on dit qu’elles sont

accolées. La vergence C de la lentille équivalente est alors
égale à la somme des vergences de chacune des lentilles :
C = C1 + C2 . (7)
Association quelconque
En règle générale, on traite le problème en deux temps. Une
lentille donne une première image réelle ou virtuelle. Cette
dernière est alors observée à travers une deuxième lentille qui
donne une image définitive. C’est le schéma couramment
utilisé pour modéliser un instrument d’optique tel qu’une
lunette astronomique ou un microscope.
Figure 23 – Illustration
INSTRUMENTS D’OPTIQUE
La loupe
La lunette astronomique
Le microscope

La loupe
La loupe est le plus simple des instruments d’optique puis qu’elle se

réduit à une seule lentille mince convergente. Pour éviter à l’œil de
se fatiguer, on peut placer l’objet à observer au plan focal objet de
la lentille. L’image virtuelle définitive est alors à l’infini. Dans cette
configuration on peut se rendre compte que l’œil n’accommode pas
en passant alternativement de l’observation de l’image donnée par
la loupe et d’un objet réel situé très loin. Si l’image est à l’infini, la
mise au point de l’œil ne change pas. Dans le cas contraire, on
perçoit une accommodation qui dure une fraction de seconde.

La lunette astronomique
Cet instrument exploite le principe de l’association de deux lentilles

minces convergentes. La première, appelée objectif, en général
d’une grande distance focale, donne une première image
intermédiaire d’un objet situé très loin (à l’infini), par exemple une
planète. Cette image intermédiaire est observée à l’aide d’une
deuxième lentille convergente, appelée oculaire, qui sert alors de
loupe. La deuxième lentille peut être divergente. C’est le cas de la
fameuse lunette de Galilée qui constitue le premier instrument
ayant servi à observer les astres.

Le microscope
Cet instrument est schématiquement constitué de deux lentilles

convergentes. L’objectif donne une première image intermédiaire
d’un petit objet microscopique. Cette image est observée à l’aide de
l’oculaire, comme pour la lunette astronomique. L’image définitive
est alors virtuelle et fortement agrandie. Pour éviter un excès
d’aberrations, les oculaires sont en réalité constitués de plusieurs
lentilles. Mais l’équivalent reste celui d’une lentille convergente
pour la lunette astronomique et le microscope.

FIN

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Une source lumineuse est essentiellement ce que l’on peut voir.

Par exemple, la lumière rouge émise par une source laser

Le domaine de la lumière visible est situé entre 400nm (limite

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Les objets éclairés

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Figure 2 – Les faisceaux : a. divergent ; b. convergent ; c. parallèle ;

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Figure 3 – Réflexion de la lumière

Lois de Huygens sur la réflexion

Figure 4 – Réflexion de la lumière

AI = rayon incident ; IN = normale au plan du miroir ; IR = rayon

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Figure 6 – Réflexion de la lumière

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Le rayon jaune se réfléchit suivant la deuxième loi de Huygens.

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Le rayon jaune se réfléchit suivant la deuxième loi de Huygens.

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Le rayon jaune se réfléchit suivant la deuxième loi de Huygens.

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Le rayon jaune se réfléchit suivant la deuxième loi de Huygens.

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Le rayon jaune se réfléchit suivant la deuxième loi de Huygens.

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Le rayon jaune se réfléchit suivant la deuxième loi de Huygens.

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La réfraction est le changement de direction que subit un rayon

La surface de séparation entre les deux milieux mentionnés se

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Figure 7 – Réfraction de la lumière

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Lois de Snell-Descartes sur la réfraction

i1 est l’angle d’incidence dans le milieu d’indicen1 ;

i2 est l’angle de réfraction dans le milieu d’indicen2 .

n1 sin iˆ1 = n2 sin iˆ2 . (2)

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Lois de Snell-Descartes sur la réfraction

Dans le cas de figure oùn2 > n1 : le rayon réfracté se