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Introduction aux transferts thermiques
N.Belouaggadia
INTRODUCTION
Transferts de chaleur.
E la conduction,
E la convection,
E le rayonnement
E changements d’états.
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N.Belouaggadia
Différents modes de transfert de chaleur :
2. Convection
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N.Belouaggadia
La Conduction.
La chaleur se transmet au travers d’un corps sans déplacement de la
matière qui constitue ce corps. Le transfert de chaleur s’effectue de proche en
proche des zones les plus chaudes vers les zones les plus froides. C’est le mode
de transmission de la chaleur dans les solides et dans les fluides au repos.
La Convection.
La chaleur se transmet d’un corps solide chaud à un fluide plus froid (ou
inversement) en mvt au voisinage de celui-ci et également au sein du fluide par
mouvement de tout ou une partie de ces constituants.
Le mouvement du fluide peut être provoqué mécaniquement (pompe,
ventilateur…) la convection est dite forcée. Lorsque le mouvement se produit
naturellement sous l’effet des gradients de la température et donc la masse
volumique, la convection est dite libre.
Le rayonnement.
Les atomes, molécules et électrons libres des corps peuvent perdre, de
façon spontanée ou au cours d’interactions, une partie de leur énergie cinétique ce
qui donne lieu à l’émission d’un rayonnement électromagnétique.
Lorsqu’un tel rayonnement est intercepté par la surface d’un corps, une partie est
absorbée et se retrouve dans l’énergie cinétique de ces composants, c’est –à dire
sous forme de chaleur.
Un transfert de chaleur s’opère ainsi (des corps rayonnant les plus chauds vers
ceux à plus basses températures) sans support matériel
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N.Belouaggadia
Chapitre I :
Equations générales d’un problème de conduction
Rappels
A chaque point M d’un corps (solide ou fluide) est associé à tout instant une
grandeur physique, sa température, qui est une fonction scalaire des
coordonnées du point et du temps : T(x,y,z,t).
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N. Belouaggadia
Chapitre I :
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N. Belouaggadia
Chapitre I :
Milieu isotrope
Les propriétés physiques du corps (solide ou fluide) en un point M sont les mêmes
quelle que soit la direction de l’espace. Par opposition, on parlera du milieu anisotrope.
Dans un milieu isotrope les vecteurs densité de flux sont normaux aux isothermes.
Milieu homogène
La composition du corps (solide ou fluide) est parfaitement uniforme donc les propriétés
physiques sont les mêmes en tout point
Milieu continu
Le corps solide ou fluide ne présente pas d’interruption dans l’espace.
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N. Belouaggadia
Loi de Fourier
1 Cas d’un milieu quelconque
Considérons un milieu matériel D quelconque, siège à l’instant t d’un champ de
température T (x,y,z,t).
® ®
d j = - [ l ] × grad (T)
• Champ thermique
N.Belouaggadia
2.2 Source interne de chaleur
• C’est un apport de chaleur par des corps placés ou transitant à l’intérieur du
système matériel étudié.
Exemples de sources internes : noyau de la terre, réactions nucléaires, réactions
chimiques, passage d’un courant électrique, ….
N.Belouaggadia
Chapitre I :
® ® ® ® ¶T
- ò f × n ds + ò q dv = ò l gradT × ds + ò q dv = ò rC dv
S V S V V
¶t
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N. Belouaggadia
Chapitre I :
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N. Belouaggadia
EQUATION DE PROPAGATION DE LA CHALEUR
Cas stationnaire DT = 0
:
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N. Belouaggadia
Conditions aux limites
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N. Belouaggadia
Chapitre I :
2 2 2
¶ T ¶ T ¶ T q
Cartésiennes : + + = -
¶ x2 ¶y
2
¶ z2 l
1 ¶ ¶T 1 ¶2 T ¶2 T q
Cylindriques: (r )+ 2 + = -
r ¶r ¶r r ¶q
2
¶ z2 l
1 ¶ 2 ¶T 1 ¶ ¶T 1 2
¶ T q
Sphériques: ( r ) + (sin q ) + = -
r ¶r ¶r r sin q ¶q ¶q r sin q ¶ j l
2 2 2 2 2
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N. Belouaggadia
Milieux homogènes sans production de la chaleur dans la masse
T1 T2 T1
f
x=0 x=e
d 2T
= 0 Þ T = Ax + B T2 - T1 dT l
dx 2
T ( x) = T1 + x et j =-l = (T1 - T2 )
e dx e
Expression de la résistance thermique de conduction d'un mur plan
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N.Belouaggadia
!
j
Tsup
Tinf
¶T Tinf - Tsup - 20
• Gradient : = = = -500 K / m
¶n e 0,04
¶T
• Flux : j = -k = 34 . 500 = 17 kW / m ²
¶n
ln S Tn - Tn +1
f=
en
( Tn - Tn+1 ) =
Rn
T1 - Tn+1
f=
T1 - Tn+1 = R f R
T1 - Tn+1 = T1 - T2 + T2 - T3 + T3 - T4 ........ + Tn - Tn +1
T1 - Tn+1 = (R1 + R2 + R3 + ......Rn ) f
R= å Ri
i
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N.Belouaggadia
Murs en parallèles
T2
1 1 1
R1
f = +
T1 R R1 R 2
R2
Le mur avec conditions de Neumann revient a imposer une densité de flux sur l’une
des faces. Comme dT cela revient à imposer la pente de T en
j = -l
dx
fonction de x.
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Convection thermique??
La convection thermique intervient dès qu’il y a un gradient thermique
dans un fluide, ou dans un fluide en mouvement en contact avec une
paroi solide
Q! =hS(Tp -Tf )
où S est la surface d’échange et (Tp-Tf ) la différence entre la
température Tp de la paroi et la température moyenne du fluide Tf.
N.Belouaggadia
Mur en contact avec deux fluides
fluide à T ¥1 fluide à T
¥2
Tp1 Tp2
x
0 e
1 e 1
Rc1 = R= R =
h1 S lS h S
c2
R +R +R R
c1 m c2
N.Belouaggadia
h1 et h2sont les coefficients de convection connus.
T ¥1
et T étant constantes, le mur est alors à faces isothermes de
¥2
x
T ( x) = T + (T - T )
e
p1 p2 p1
La loi de conservation de flux permet de représenter le mur baigné par les fluides
par le circuit thermique équivalent suivant :
N.Belouaggadia
Rc1, R et Rc2 sont respectivement les résistances thermiques par convection côté face
1, de conduction du mur et par convection côté face 2 tels que :
1 e 1
Rc1 = , R= et R =
lS h S
c2
h1 S 2
T -T T -T
F = = ¥1 ¥2 ¥1 ¥2
R +R +R
c1
R m c2
avec : R = R +R +R c1 m c2
N.Belouaggadia
Transfert de chaleur dans un cylindre creux
Cylindre creux simple sans source d'énergie. 1 d dT
(r )=0
L’équation de la chaleur se réduit à : r d r dr
T1 -T2
T ( r ) = T1 + ln( r / r1 )
ln( r1 / r2 )
Avec la résistance thermique:
Le flux de chaleur est de la forme
suivante:
2p ll ln(r / r )
F= (T1 - T2 ) R= 2 1
ln(r2 / r1 ) 2p ll
N.Belouaggadia
Sphère creuse simple sans source d'énergie
On considère une sphère creuse de rayon intérieur r1 est extérieur r2, construite
d’un matériau homogène et isotrope, ayant une conductivité thermique !
constante.
Les surfaces limites ont des températures constantes et uniformes T1 et T2.
1 d 2 dT
L’équation de la conduction : 2
(r )=0
r dr dr
Le profil de la température T(r) est donné par:
T (r ) =
(T2 - T1 ) æ 1 - 1 ö + T
ç ÷ 1
æ 1 1 ö è r1 rø
ç - ÷
è r1 r2 ø
Le flux de chaleur est de la forme suivante:
f = 4pl
( T1 - T2 ) Avec la résistance thermique:
æ1 1ö 1 æ1 1ö
ç - ÷ Rsph = ç - ÷
è r1 r2 ø 4pl è r1 r2 ø N.Belouaggadia
Exercice d'application
Les couches sont indiquées dans l’ordre de leur position de l’intérieur vers l ’extérieur.
ℎ* = 400 0 ⁄)3 1; ℎ3 = 30 0 ⁄)3 1; T° du fluide à l’intérieur du réservoir est de 473 K
et la T° de l’air est de 293 K, on demande:
N.Belouaggadia
Cylindres et sphères à multicouches
Pour un cylindre à N couches, on aurait :
ln(r / r )
R = åR avec R =
N
i i -1
2p ll
i i
i =1
i
T -T
F = 1 N
R
Pour une sphère multicouches :
ri - ri -1
Ri =
4p ri ri -1li 2
1
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N. Belouaggadia
Ainsi qu'il sera vu plus loin, on peut écrire que le débit de chaleur transféré par
convection est :
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N. Belouaggadia
ou encore :
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N. Belouaggadia
On voit que cette dérivée est susceptible d'être positive dans certaines
conditions. En effet, si , la dérivée est toujours négative (le crochet de
droite est toujours positif), quel que soit e, et l'augmentation de l'épaisseur
d'isolant réduit le débit de chaleur, et donc les pertes.
Par contre, si il existe une valeur pour laquelle
le débit est maximal. Lorsque l'épaisseur varie de 0 à emin, la dérivée est
positive, et le débit augmente. En clair, les pertes thermiques sont plus
importantes qu'en l'absence d'isolant quand e < emin.
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N. Belouaggadia
La condition est d'autant plus facile à vérifier que le
diamètre du tube cylindrique est grand.
En revanche, pour des tubes de petit diamètre, une épaisseur d'isolant
insuffisante peut, dans certains cas, accroître les pertes thermiques avec le
milieu extérieur, ce qui va à l'encontre du but recherché. Aucune règle préétablie
ne permet de prévoir ce cas a priori !
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N. Belouaggadia
Exemple d’application : Calorifugeage d’un tuyau de petit diamètre
Considérons une conduite en acier contenant de la vapeur surchauffée à 220, la
température ambiante est de 20°C. L’épaisseur de la paroi d’acier est de 1 mm
( lacier = 70 W/m.K). L’isolant utilisé est de l’alfol ( l = 0,093 W/m.K) recouvert
d’une mince couche d’aluminium (e=0,1 mm, lalu =209 W/m.K).
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N. Belouaggadia
Les courbes de la figure 1 donnent la valeur du flux de chaleur par mètre linéaire
s’échappant du tube, ceci pour différents diamètres internes, en fonction de
l’épaisseur d’isolant.
Figure 1 : Augmentation
des pertes d’un tuyau de
petits diamètre lorsqu’on
l’entoure d’isolant.
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N. Belouaggadia
Transfert de la chaleur dans un milieu ayant une
source interne
Ce phénomène peut être présenté dans les différents cas suivants :
Cette chaleur dégagée de la source peut être uniforme ou non uniforme !(#, %, &, ')
Dans notre cas, on étudié le transfert avec une source de chaleur par unité de volume
uniforme (q = Constante).
Dans de cas, l’équation de la conduction de la chaleur en
q
régime stationnaire est représentée par l’équation de DT + =0
Poisson: l
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Mur avec source interne
Considérons un mur simple, homogène et isotrope ayant
une épaisseur e, orienté dans la direction de l’axe Ox. On
suppose que les températures T1 et T2 (T1>T2 ) sur les
surfaces extrêmes du mur sont informes et constantes et
!" q !#
que les sources internes de chaleur sont uniformément
distribuées dans le volume du mur (q=cst).
2 $
d T q
L’équation de la chaleur s’écrit : = -
d x2 l
dT q q x
=- x+ A T ( x) = - x 2 + Ax + B
dx l 2l e
N.Belouaggadia
qe 2 x x2 x
T ( x) = - ( - 2 ) + (T2 - T1 ) + T1
Donc : 2l e e e
N.Belouaggadia
La nature de cet extremum est dictée par le signe de la deuxième dérivée:
!$%&
2
dT q !" !#
=-
d x2 l
!$()
q!0 q!0
x
2 2
dT dT
2
"0 2
"0 e
dx dx '$()
'$%&
N.Belouaggadia
La valeur extrême de la température est:
2
q æe l (T2 - T1 ) ö æ æ T2 - T1 ö qe ö æ e l (T2 - T1 ) ö
TMax ; Min =- ç + ÷ + çç ÷ + ÷ç + ÷ + T1
2l è 2 q e ø èè e ø 2l ø è 2 q e ø
dT é qe 2 æ 1 2 x ö ( T2 - T1 ) ù
f x = -l S = -l S ê ç - 2 ÷
+ ú
dx ë 2l è e e ø e û
Ou encore :
l S (T2 - T1 ) qSe
f x = qSx + -
e 2
N.Belouaggadia
Exercice N° 1:
Considérons un mur en briques rouges ayant une épaisseur e=40 cm est montée
thermique du mur est !"#$ = 0,8 * ⁄+, et les température sur les surfaces
Déterminer :
N.Belouaggadia
Cas d’un cylindre plein avec source interne de chaleur
d æ dT ö qr dT qr 2 dT qr A
r = - r =- +A =- +
ç ÷ 2l dr 2l r
dr è dr ø l dr
qr 2
Donc : T (r ) = - + A ln( r ) + B
4l
Où A et B sont 2 constantes d’intégration à déterminer par les conditions
aux limites
N.Belouaggadia
ìr = 0 T=TMax , Min Au centre du cylindre (pour r=0), la température doit
í être finie ⇒ A=0.
îr = R T=T1
qR 2 q
B= + T1 T (r ) = ( R 2 - r 2 ) + T1
4l 4l
dT qr r =0
=0 - =0
dr 2l
D’où la confirmation de
l’hypothèse faite que, sur
l’axe du barreau (r=0), la
qR 2
température admet un
TMax ; Min = + T1 extremum
4l
N.Belouaggadia
Le flux thermique surfacique est donné par la loi de fourrier et a une
direction radiale:
dT q
j r = -l = r
dr 2
q
j max = R
2
N.Belouaggadia
Barre cylindrique en contact avec un fluide :
Tmax
ì 1 æ d æ dT ö ö q
ï ç ç r ÷÷ = -
ï r è dr è dr øø l TR
ïï é dT ù
í En r = 0 ê dr ú = 0 Tf
ï ë û0
ï é dT ù
ï En r = R -l. ê ú = h.(T (r = R) - T ) ¥ 0 R
ïî ë dr û r = R
N.Belouaggadia
La solution de l’équation différentielle est de la forme :
qr 2
T (r ) = - + A ln( r ) + B
4l
q 2 qr
T (r ) = - (r - R 2 ) + + Tf
4l 2h
qR 2 qR
Tmax;min = Tf + +
4l 2h
N.Belouaggadia
Le flux thermique surfacique est donné par loi de fourrier:
dT ö q
j r = -l ÷ = R
dr ø r = R 2
Devoir à faire
Un conducteur électrique ayant le diamètre extérieur de d" = 0,016( est placé
dans l’air ambiant. On connaît la conductivité thermique du conducteur ) =
0,2 , ⁄(-; la température de l’air ambiant /0 = 293- et le coefficient de transfert
surfacique ℎ = 10 , ⁄(4 - .
Calculer :
1) la fonction des sources internes uniformément distribuées q en sachant
que la température maximale admise sur la surface extérieure du
conducteur est /6 = 340-;
2) La température à l’intérieur de conducteur pour r9 = 0,005 (
N.Belouaggadia
q
T ( x) = - x 2 + Ax + B
2l
q
é dT ù
x=0 -l. ê ú = h1.(T ( x = 0) - T )¥
ë dr û x =0
é dT ù !
x=e -l. ê ú = h2 .(T ( x = e) - T )¥
ë dr û x =e
x
e
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Exemple : Barreau cylindrique avec source interne :
Refroidissement d’un barreau d’uranium de diamètre D = 50 mm, plongé dans
l’eau à 130°C.
La production interne de la chaleur est supposée uniformément répartie, sa
puissance volumique étant q = 75 MW/m3. La conductivité thermique de l’uranium
sera prise égale à
30 W/ m.K
Le coefficient de transfert pariétal est h = 57 kW/m2.K
On se propose de calculer les températures au centre et à la paroi ainsi que le flux
évacué par mètre linéaire de barreau.
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N. Belouaggadia
.) Transfert de chaleur par des surfaces ailetées
Le flux thermique transféré, à partir d’une surface à Ts, à un milieu environnant est
donné par la loi de Newton :
F = hAs (Ts - T¥ )
où As est la surface d’échange et h le coefficient d’échange par convection.
Lorsque les températures Ts et T∞ sont considérées fixes, le flux Φ peut être augmenté
de deux façons :
N.Belouaggadia
L’alternative est alors d’augmenter la surface d’échange en attachant des ailettes
sur celle-ci. Les matériaux constituant ces ailettes doivent avoir une conductivité
thermique élevée.
Les différents types d’ailettes commercialisées sont représentés sur les figures ci-
dessous.
N.Belouaggadia
.) transfert de chaleur dans une ailette
sommet w
L
t
base
N.Belouaggadia
Equation de l’ailette
Dans l’analyse thermique des ailettes, on suppose que :
- un fonctionnement permanent
- il n’y a pas de production de chaleur dans celles-ci
- la conductivité thermique du matériau est constante
- les ailettes sont minces
- le coefficient d’échange par convection h est le même partout sur
la surface de l’ailette.
d ¶T
[λ A ( )] = hp (T - T )
dx ¶x
c ¥
N.Belouaggadia
échange par convection Φcv
Φx Φx+dx
O• • • • x
x x+dx L
N.Belouaggadia
Dans le cas où la section Ac est constante, le bilan précédent, avec λ=cste, se
met sous la forme :
dq 2
-a q = 0 2
dx 2
avec : q = T - T et a = hp / lA
¥
c
q ( x) = c e + c e
1
ax
2
- ax
N.Belouaggadia
Nous étudierons, dans a suite, ces différentes conditions aux limites.
Dans ce cas :
T - T¥ hp 1 / 2
= exp[-( ) x]
Tb - T¥ lAc
T diminue exponentiellement de Tb à . T¥
Le flux de chaleur traversant la section Ac, à une position x de l’ailette est :
hp 1 / 2
Fx = (lAc ph) (Tb - T¥ ) exp[-(
1/ 2
) x]
lAc
Le flux transféré par l’ailette au milieu ambiant (donc échangé par convection) est
égal au flux entrant par la base de l’ailette :
dq
( ) x=L » 0
dx
La solution de l’équation de l’ailette serait :
T - T¥ cosh[a ( L - x)]
=
Tb - T¥ cosh[aL]
ì
ïq ( x) = c1ea x + c2 e -a x
ï
íq ( x = 0) = q b = Tb - T¥
ï dq h h
ï( ) x= L = q L = (T¥ - Tb )
î dx l l
d’où :
T - T¥ cosh[a ( L - x)] + (h / al ) sinh[a ( L - x)]
=
Tb - T¥ cosh[aL] + (h / al ) sinh[aL]
sinh(aL) + (h / al ) cosh(aL)
F = F x=0 = lAca (Tb - T¥ )
cosh(aL) + (h / al ) sinh(aL)
N.Belouaggadia
Rendement d’une ailette
C’est le rapport entre le flux réel Φ transféré par l’ailette et le flux Φmax de l’ailette qui
aurait une conductivité thermique infinie :
F
h=
F max
La température d’une ailette à conductivité infinie serait uniforme et égale à la
température Tb à la base de l’ailette. Ainsi, le flux maximal transféré est :
h = tanh(aL) / aL
N.Belouaggadia
Efficacité d’une ailette
L’ajout d’ailettes sur une surface n’assure pas systématiquement un transfert
important de chaleur, comparé au prix à payer. Ainsi, on caractérise la performance
des ailettes par son efficacité définie par :
Fa
ea =
Fb
Фa et Фb sont respectivement les flux transférés par l’ailette d’aire Ab à la base et de
surface d’échange Aa et par une surface d’aire Ab :
F = hhA (T - T )
a a b ¥
et F = hA (T - T )
b a b ¥
A
a
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On peut aussi définir l’efficacité d’une surface ailetée par :
F
e= sa
F sna
où Фsa et Фsna sont respectivement les flux transférés par la surface d’échange
ailetée Asa et par la surface sans ailette As ; ils s’écrivent :
F = hhNA (T - T ) + hA (T - T )
sa a b ¥ na b ¥
F = hA (T - T )
sna s b ¥
avec : As = Ana + NAb , N étant le nombre d’ailettes et Ana est l’aire de la surface
d’échange entre les ailettes.
A + hNA
e= na a
A s
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