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II.1. Introduction
La conduction est définie comme étant le mode de transfert de chaleur provoqué par
la différence de température entre deux régions d'un corps solide. L’intérêt de la résolution
des problèmes de transfert de chaleur par conduction est souvent la détermination du champ
de température ainsi que le flux de chaleur transmis. L’étude de la conduction est en régime
stationnaire d’où la variation de la température ne dépend pas du temps.
|φ⃗⃗ |
λ =
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑔𝑟𝑎𝑑 T
N. ADERGHAL 4
Chapitre II : Conduction en régime stationnaire
Matériau λ [w/m.k]
Argent 419
Cuivre 386
Aluminium 204
Acier doux 45
Glace 1,88
Béton 1,4
Verre 1,0
Eau 0,6
Amiante 0,16
Polystyrène 0,028-0,047
Air 0,026
Elle caractérise l’aptitude des corps solides à laisser passer la chaleur par conduction
ou à diffuser la température à l’intérieur de leur substance. Elle joue un rôle très important
dans les transferts thermiques conductifs instationnaires.
λ
a=
ρ. Cp
N. ADERGHAL 5
Chapitre II : Conduction en régime stationnaire
𝐸 = √λ. ρ. Cp
1
E : effusivité thermique (w. 𝑠 2 /𝑘. 𝑚2).
Les conditions aux limites peuvent avoir plusieurs formes. Elles traduisent les transferts
entre les différentes parties du corps et son milieu environnant. On distingue trois types de
conditions :
T𝑠 = T (𝑥𝑠 , 𝑦𝑠 , 𝑧𝑠 , 𝑡)
Elle spécifie la connaissance de flux surfacique dans chaque point de la surface du corps
étudié et à chaque instant.
φ𝑠 = φ (𝑥𝑠 , 𝑦𝑠 , 𝑧𝑠 , 𝑡)
Elle donne la température environnante du corps et la loi qui décrit le transfert thermique
entre le corps et son environnement.
La loi de Newton établit la relation entre la densité du flux thermique et la surface du corps
vers son milieu environnant.
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Chapitre II : Conduction en régime stationnaire
φ = h ( 𝑇𝑐 − 𝑇𝑒 ) , 𝑇𝑒 < 𝑇𝑐
𝑇𝑒 : Température de l’environnement.
Pour la détermination du champ de température au sein d’un corps qui subit un transfert
thermique par conduction, on doit établir une relation entre propriétés caractéristiques du
corps considéré et les paramètres impliqués dans le phénomène. Cette relation est exprimée
par une équation différentielle. Pour établir l’équation différentielle de la conduction, on doit
appliquer la loi de la conservation de l’énergie au corps considéré avec certaines hypothèses
simplificatrices qui facilite l’étude.
On considère un volume élémentaire dv du corps et un intervalle élémentaire de temps dt.
Cela nous permette de considérer la structure du corps comme un milieu continu.
Les hypothèses simplificatrices sont les suivants :
- La structure du solide est homogène et isotrope ;
- Les grandeurs physiques caractéristiques sont constantes ;
- La déformation du volume élémentaire déterminé par la variation de la température
est très petite par-rapport au volume entier du corps.
- Les sources internes de chaleur sont distribuées d’une manière uniforme dans le
corps et sont caractérisées par leur fonction de puissance volumique produite par
unité de volume s(x, y, z, t) exprimé en (W/m3). Ces sources sont positives (s>0) si
elles dégagent de la chaleur dans le volume du corps, ou négatives ou puits de chaleur
(s<0) si elles absorbent de la chaleur.
Soit le volume élémentaire dv de forme parallélépipédique ayant les côtés dx, dy, dz
parallèles avec les plans des coordonnées d’un système orthogonal oxyz.
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Chapitre II : Conduction en régime stationnaire
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Chapitre II : Conduction en régime stationnaire
𝜕𝜑x
𝑑𝑄𝑐𝑑𝑥 = − 𝑑𝑥𝑑𝑦𝑑𝑧𝑑𝑡
𝜕𝑥
𝜕𝑇 𝜕𝑇 𝜕𝑇
𝜑𝑥 = −𝜆 , 𝜑𝑦 = −𝜆 , 𝜑𝑧 = −𝜆
𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧
𝜕𝑇 𝜆 𝜕 2𝑇 𝜕 2𝑇 𝜕 2𝑇 𝑠
= ( 2+ 2+ ) +
𝜕𝑡 𝜌𝑐𝑝 𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧 2 𝜌𝑐𝑝
𝜕 2𝑇 𝜕 2𝑇 𝜕 2𝑇
+ + = ∇2 𝑇 = ∆𝑇
𝜕𝑥 2 𝜕𝑦 2 𝜕𝑧 2
𝜕𝑇 𝜆 𝑠
= ∆𝑇 +
𝜕𝑡 𝜌𝑐𝑝 𝜌𝑐𝑝
Le tableau suivant regroupe l’expression de l’équation de la chaleur dans les divers systèmes
de coordonnées (la température est attachée au point M) :
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Chapitre II : Conduction en régime stationnaire
z
M(x,y,z)
x,y,z 𝜕 2𝑇 𝜕 2𝑇 𝜕 2𝑇 𝑠 𝜕𝑇
z 𝑎( 2
+ 2
+ 2
)+ =
𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑥𝑧 𝜌𝑐𝑝 𝜕𝑡
0 x
y x
y
Coordonnées cylindriques
M(r,,z) r,,z 1 𝜕 𝜕𝑇 1 𝜕 𝜕𝑇
𝑎[ (𝑟 ) + 2 ( )
𝑟 𝜕𝑟 𝜕𝑟 𝑟 𝜕𝜃 𝜕𝜃
0
z 𝑥 = 𝑟𝑠𝑖𝑛𝜃 𝜕 𝜕𝑇 𝑆
+ ( )] +
r x 𝜕𝑧 𝜕𝑧 𝜌𝑐𝑝
𝑦 = 𝑟𝑐𝑜𝑠𝜃
y 𝜕𝑇
=
𝑧=𝑧 𝜕𝑡
Coordonnées sphériques
M(r,,) r,, 𝑎 𝜕 2
𝜕𝑇 1 𝜕 𝜕𝑇
[ (𝑟 ) + (𝑠𝑖𝑛 𝜃 )
𝑟 2 𝜕𝑟 𝜕𝑟 𝑠𝑖𝑛 𝜃 𝜕𝜃 𝜕𝜃
r
𝑥 = 𝑟𝑠𝑖𝑛𝛼𝑐𝑜𝑠𝜃
0 1 𝜕2 𝑇 𝑆
x + ] +
𝑠𝑖𝑛2 𝜃 𝜕 𝛼 2 𝜌𝑐𝑝
𝑦 = 𝑟𝑠𝑖𝑛𝛼𝑠𝑖𝑛𝜃
y
𝜕𝑇
=
𝑧 = 𝑟𝑐𝑜𝑠𝛼 𝜕𝑡
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Chapitre II : Conduction en régime stationnaire
Soit un mure plan d’épaisseur constitué d’un matériau isotrope de conductivité thermique
constante, 𝑇1 𝑒𝑡 𝑇2 les températures sur les deux faces de mur, elles sont connues (𝑇1 > 𝑇2 )
.
T
𝑠 𝜕𝑇
𝑎∆𝑇 + =
𝜌𝐶𝑝 𝜕𝑡
T1
𝜕𝑇
Régime stationnaire : = 0.
𝜕𝑡
𝑑 𝑑𝑇
( 𝑑𝑥 ) = 0
𝑑𝑥
x = 0, 𝑇(0) = 𝑇1
x = δ, 𝑇 () = 𝑇2
𝑑𝑇
= 𝐶1
𝑑𝑥
𝑇(𝑥) = 𝐶1 𝑥 + 𝐶2
𝐶2 = 𝑇1
𝑇2 − 𝑇1
𝐶1 =
δ
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Chapitre II : Conduction en régime stationnaire
𝑇2 − 𝑇1
𝑇(𝑥) = 𝑥 + 𝑇1
𝛿
𝑇1 − 𝑇2
𝑇(𝑥) = − 𝑥 + 𝑇1
𝛿
𝑑𝑇
𝜑 = −𝜆 𝑑𝑥
𝜆
𝜑 = (𝑇1 − 𝑇2 )
𝛿
𝑇1 − 𝑇2
𝜑=
𝛿
( )
𝜆
Par analogie :
𝛥𝑈
En électrique : 𝐼 = 𝑅é𝑙
𝛥𝑇
En thermique : φ = 𝑅
𝑡ℎ
𝑇1 − 𝑇2
φ= 𝑅𝑡ℎ
𝛿
𝑅𝑡ℎ = 𝜆
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Chapitre II : Conduction en régime stationnaire
Tf1, hf1
T1
T2
Tf2, hf2
x
Figure II.3 : Conduction stationnaire dans un
mur plan en contact avec deux fluides
La densité de flux transféré entre le fluide en mouvement et la paroi est défini par :
𝑇𝑓1 − 𝑇1
𝜑 = ℎ𝑓1 (𝑇𝑓1 − 𝑇1 ) =
1⁄
ℎ𝑓1
𝑇1 − 𝑇2 𝑇1 − 𝑇2
𝜑=𝜆 =
𝛿 𝛿⁄
𝜆
𝑇2 − 𝑇𝑓2
𝜑 = ℎ𝑓2 (𝑇2 − 𝑇𝑓2 ) =
1⁄
ℎ𝑓2
𝑇𝑓1 − 𝑇1 𝑇1 − 𝑇2 𝑇2 − 𝑇𝑓2
𝜑= = =
1⁄ 𝛿⁄ 1⁄
ℎ𝑓1 𝜆 ℎ𝑓2
𝑇𝑓1 − 𝑇𝑓2
𝜑= = ℎ𝑔 (𝑇𝑓1 − 𝑇𝑓2 )
1⁄ + 𝛿⁄ + 1⁄
ℎ𝑓1 𝜆 ℎ𝑓2
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Chapitre II : Conduction en régime stationnaire
1
ℎ𝑔 =
1⁄ 𝛿 1
ℎ𝑓1 + ⁄𝜆 + ⁄ℎ𝑓2
II.8.3-Parois composées
T1
T2
T3
x
1 2
Figure II.4 : Conduction
stationnaire dans un mur composé
x = 0, T = 𝑇1
x = 𝛿1, T = 𝑇2
x = 𝛿2 , T = 𝑇3
𝜆1 𝑇1 − 𝑇2 𝑇1 − 𝑇2
𝜙1 = s ( 𝑇1 − 𝑇2 ) = 𝛿1 =
𝛿1 𝑅1
𝑠 𝜆1
𝛿1
𝑅1 = 𝑠 𝜆1
𝜆2 𝑇2 − 𝑇3 𝑇2 − 𝑇3
𝜙2 = s ( 𝑇2 − 𝑇3 ) = 𝛿2 =
𝛿2 𝑅2
𝑠 𝜆2
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Chapitre II : Conduction en régime stationnaire
𝛿2
𝑅1 = 𝑠 𝜆1
𝑇1 − 𝑇2 𝑇2 − 𝑇3
𝜙 = 𝜙1 = 𝜙2 = =
𝑅1 𝑅2
𝑇1 − 𝑇3 𝑇1 − 𝑇3
𝜙 = =
𝑅1 + 𝑅2 𝑅
1 𝛿1 𝛿2
𝑅 = 𝑅1 + 𝑅2 = ( + )
𝑠 𝜆1 𝜆2
R : résistance équivalente.
Dans ce cas, la paroi composée sépare deux fluides de température :𝑇𝑓1 et 𝑇𝑓2 , de coefficient
de convection ℎ1 et ℎ2 .
T
Tf1, h1
T0
T1
Tf2, h2
T2
x
Figure II.5 : Conduction stationnaire dans un
mur composé en contact avec deux fluides
𝜆1 𝜆2
𝜙 = ℎ1 𝑠 (𝑇𝑓1 − 𝑇0 ) = 𝑠 (𝑇0 − 𝑇1 ) = 𝑠 ( 𝑇1 − 𝑇2 ) = ℎ2 𝑠 ( 𝑇2 − 𝑇𝑓2 )
𝛿1 𝛿2
𝑇𝑓1 − 𝑇𝑓2
𝜙=
1 𝛿 𝛿 1
+ 1 + 2 +
ℎ1 𝑠 𝑠𝜆1 𝑠𝜆2 𝑠ℎ2
𝑇𝑓1 − 𝑇𝑓2
𝜙=
𝑅
1 𝛿1 𝛿2 1
𝑅= + + +
𝑠 ℎ1 𝑠 𝜆1 𝑠 𝜆2 𝑠 ℎ2
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Chapitre II : Conduction en régime stationnaire
R : résistance équivalente.
T1
1 T2
2
𝑇1− 𝑇2 𝑇1− 𝑇2
𝜙 = 𝜙1+ 𝜙2 = +
𝑅1 𝑅2
1 1
𝜙 = (𝑇1 − 𝑇2 ) ( + )
𝑅1 𝑅2
𝑇1 − 𝑇2 𝑇 − 𝑇2
𝜙 = = 1
1 𝑅
1 1
+
𝑅1 𝑅2
1
R =
1 1
𝑅1 + 𝑅2
1 1 1
= +
𝑅 𝑅1 𝑅2
𝛿 𝛿
𝑅1 = , 𝑅2 =
𝑠1 𝜆1 𝑠2 𝜆2
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Chapitre II : Conduction en régime stationnaire
λ = 𝜆0 (1 + b T)
𝜆0 : Conductivité thermique à T = 0° c.
𝑑𝑇 𝑑𝑇
φ = −λ = [−𝜆0 (1 + bT)]
𝑑𝑥 𝑑𝑥
𝑥 𝑇
∫ φ 𝑑𝑥 = ∫[−𝜆0 (1 + bT)] dT
0 𝑇1
𝑏
[𝜑 𝑥 ]0𝑥 = −𝜆0 [ (𝑇 + 𝑇 2 )]𝑇𝑇1
2
𝑏
𝜑 𝑥 = −𝜆0 [(𝑇 – 𝑇1 ) + (𝑇 2 − 𝑇1 2 )]
2
𝜆0 𝑏 𝑏 2
𝜑𝑥 = − 𝑇 2 − 𝜆0 𝑇 + 𝜆0 (𝑇1 + 𝑇 )
2 2 1
𝜑𝑥 𝑏 1 2 1+2𝑏 𝑇1 +𝑏2 𝑇1 2
= − (𝑇 + ) +
𝜆0 2 𝑏 2𝑏
1 2𝑇1 2𝜑𝑥 1
𝑇 =√ + + 𝑇1 2 − −
𝑏2 𝑏 𝑏 𝜆0 𝑏
1 2𝜑𝑥 1
𝑇 = √(𝑇1 + )2 − −
𝑏 𝑏 𝜆0 𝑏
Considérons l’étude de transfert chaleur dans la paroi d’un tube cylindrique sans source
de chaleur, unidimensionnel.
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Chapitre II : Conduction en régime stationnaire
T1
r1 L
T2
r2
1 𝜕 𝜕𝑇 1 𝜕 𝜕𝑇 𝜕 𝜕𝑇 𝜕𝑇
(𝑟 ) + ( )+ ( ) + 𝑠 = 𝜌𝑐𝑝 𝜕𝑡
𝑟 𝜕𝑟 𝜕𝑟 𝑟 2 𝜕𝜃 𝜕𝜃 𝜕𝑧 𝜕𝑧
Symétrie de cylindre.
𝜆 ne dépend pas de la température.
Transfert de chaleur unidimensionnel.
𝑑 𝑑𝑇
(𝑟 ) = 0
𝑑𝑟 𝑑𝑟
𝑑𝑇 𝑐1
=
𝑑𝑟 𝑟
𝑇(𝑟) = 𝑐1 𝑙𝑛 𝑟 + 𝑐2
r = r1 ; 𝑇(𝑟1 ) = 𝑐1 𝑙𝑛 𝑟1 + 𝑐2 = 𝑇1
r = r2 ; 𝑇(𝑟2 ) = 𝑐1 𝑙𝑛 𝑟2 + 𝑐2 = 𝑇2
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Chapitre II : Conduction en régime stationnaire
𝑇1 − 𝑇2
𝑐1 = 𝑟
𝑙𝑛 𝑟1
2
𝑇1 − 𝑇2
𝑐2 = 𝑇1 − ( 𝑟 ) 𝑙𝑛 𝑟1
𝑙𝑛 𝑟1
2
𝑇1 − 𝑇2 𝑟
𝑇(𝑟) = 𝑇1 + ( 𝑟1 ) 𝑙𝑛 (𝑟 )
𝑙𝑛 𝑟 1
2
T
T1
r1 T2
r2
r
𝑎 𝜕 2
𝜕𝑇 1 𝜕 𝜕𝑇 1 𝜕2 𝑇 𝑆 𝜕𝑇
[ (𝑟 ) + (𝑠𝑖𝑛 𝜃 ) + ] + =
𝑟 2 𝜕𝑟 𝜕𝑟 𝑠𝑖𝑛 𝜃 𝜕𝜃 𝜕𝜃 𝑠𝑖𝑛2 𝜃 𝜕 𝛼 2 𝜌𝑐𝑝 𝜕𝑡
La symétrie de géométrie
Sans source : s = 0.
𝜕𝑇
Régime permanent : 0.
𝜕𝑡
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Chapitre II : Conduction en régime stationnaire
1 𝜕 𝜕𝑇
2
(𝑟 2 ) = 0
𝑟 𝜕𝑟 𝜕𝑟
𝑑 𝜕𝑇
( 𝑟2 )=0
𝑑𝑟 𝜕𝑟
𝜕𝑇
𝑟2 = 𝑐1
𝜕𝑟
𝑑𝑇 𝑐
= 𝑟12
𝑑𝑟
−𝑐1
𝑇(𝑟) = + 𝑐2
𝑟
𝑐1
𝑟 = 𝑟1 , 𝑇(𝑟1 ) = − + 𝑐2 = 𝑇1
𝑟1
𝑐1
𝑟 = 𝑟2 , 𝑇(𝑟2 ) = − + 𝑐2 = 𝑇2
𝑟2
𝑇1 − 𝑇2
𝑐1 = −
1 1
𝑟1 − 𝑟2
1 𝑇1 − 𝑇2
𝑐2 = 𝑇1 − ( )
𝑟1 1 − 1
𝑟1 𝑟2
𝑇1 − 𝑇2 1 1
𝑇(𝑟) = 𝑇1 − ( − )
1 1 𝑟1 𝑟
𝑟1 − 𝑟2
Le transfert thermique, dans certaines applications, peut avoir une présence de sources de
chaleur à l’intérieur des corps. Elles sont caractérisées par leur fonction de puissance
volumique produite par unité de volume.
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Chapitre II : Conduction en régime stationnaire
𝑆
Δ𝑇 + =0
𝜆
TM
T1
T2
Tm
xM /2 xm x
𝑑2𝑇 𝑠
+ =0
𝑑𝑥 2 𝜆
𝑑2 𝑇 𝑠
= −
𝑑𝑥 2 𝜆
𝑑𝑇 𝑠
= − 𝑥 + 𝑐1
𝑑𝑥 𝜆
−𝑠 2
𝑇(𝑥) = 𝑥 + 𝑐1 𝑥 + 𝑐2
2𝜆
x = 0 : 𝑇(0) = 𝑇1
x = : 𝑇() = 𝑇2
𝑐2 = 𝑇1
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Chapitre II : Conduction en régime stationnaire
𝑇2 −𝑇1 𝑠
𝑐1 = + 2𝜆
𝑠 2 𝑠 𝑇1 − 𝑇2
𝑇(𝑥) = − 𝑥 + ( − ) 𝑥 + 𝑇1
2𝜆 2𝜆
𝑑𝑇
=0
𝑑𝑥
𝑠 𝑠 𝑇1 − 𝑇2
− 𝑥𝑀,𝑚 + − =0
𝜆 2𝜆
𝜆
𝑥𝑀,𝑚 = − (𝑇 − 𝑇2 )
2 𝑠 1
𝑑𝑇 𝛿 𝜆
𝜑 = −𝜆 = (𝑥 − ) 𝑠 + (𝑇1 − 𝑇2 )
𝑑𝑥 2 𝛿
II.9.2-Paroi cylindrique
1𝑑 𝑑𝑇 𝑠
(𝑟 ) + = 0
𝑟 𝑑𝑟 𝑑𝑟
−𝑠 2
𝑇(𝑟) = 𝑟 + 𝑐1 ln(𝑟) + 𝑐2
4𝜆
Cylindre plein :
𝑑𝑇
r=0; | =0
𝑑𝑟 𝑟=0
r = r1 ; 𝑇(𝑟1 ) = 𝑇1
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Chapitre II : Conduction en régime stationnaire
𝑠
𝑇(𝑟) = 𝑇1 + (𝑟 2 −𝑟 2 )
4𝜆 1
𝑠 2
𝑇𝑀 = 𝑇1 + 𝑟
4𝜆 1
Cylindre creux :
r = r1 ; 𝑇(𝑟1 ) = 𝑇1
r = r2 ; 𝑇(𝑟2 ) = 𝑇2
𝑠 2
𝑇1 − 𝑇2 + (𝑟 − 𝑟22 )
𝐶1 = 4𝜆 1
𝑟
𝑙𝑛 𝑟1
2
𝑠
𝑠 2 𝑇1 − 𝑇2 + (𝑟12 − 𝑟22 )
𝐶2 = 𝑇1 + 𝑟1 + 𝑙𝑛𝑟1 [ 4𝜆 ]
4𝜆 𝑟
𝑙𝑛 𝑟1
2
II.10.1- Généralités :
𝑑𝑇
Φ = −λS
𝑑𝑥
L’ailette est un élément rajouté à une paroi afin d’augmenter les échanges de chaleur entre
la paroi et le milieu ambiant au moyen de l’augmentation de la surface d’échange.
Puisque le but d’utilisation des ailettes est d’améliorer les échanges de chaleur, leur forme
doit être optimisée de telle sorte que le flux de chaleur est maximisé.
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Chapitre II : Conduction en régime stationnaire
Pour cela, on considère l’ailette de section constante baignant dans un fluide à une
température 𝑇𝑓 schématisée sur la figure suivante :
h
T0 con Tf
v
Paroi mère x x+dx
x
dx
x=0
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Chapitre II : Conduction en régime stationnaire
- Problème monodimensionnel.
Le bilan d’énergie est effectué sur un système constitué d’une tranche de l’ailette
comprise entre x et x + dx. La conservation d’énergie donne :
𝜙𝑥 = 𝜙𝑥 + 𝑑𝑥 + 𝜙𝑐𝑜𝑛𝑣
𝑑𝑇
𝜙𝑥 = −𝜆 𝑠 (𝑑𝑥 )𝑥
𝑑𝑇
𝜙𝑥+𝑑𝑥 = −𝜆 𝑠 (𝑑𝑥 )𝑥 +𝑑𝑥
𝑑𝑇 𝑑𝑇
- 𝜆𝑠 (𝑑𝑥 )𝑥 = − 𝜆𝑠 (𝑑𝑥 )𝑥+𝑑𝑥 + ℎ𝑃𝑑𝑥 (𝑇(𝑥) − 𝑇𝑓 )
𝜙𝑥 − 𝜙𝑥+𝑑𝑥 = ℎ𝑃𝑑𝑥(𝑇(𝑥) − 𝑇𝑓 )
𝜕∅
𝜙𝑥+𝑑𝑥 = 𝜙𝑥 + 𝑑𝑥
𝜕𝑥
𝜕𝜙
𝜙𝑥 − 𝜙𝑥 − 𝑑𝑥 = ℎ𝑃𝑑𝑥(𝑇(𝑥) − 𝑇𝑓 )
𝜕𝑥
𝜕𝜙 𝜕2 𝑇
= − 𝜆𝑠
𝜕𝑥 𝜕𝑥 2
𝜕2 𝑇
𝜆𝑠 𝑑𝑥 = ℎ𝑃𝑑𝑥 (𝑇(𝑥) − 𝑇𝑓 )
𝜕𝑥 2
𝜕 2 𝑇 ℎ𝑃
− (𝑇(𝑥) − 𝑇𝑓 ) = 0
𝜕𝑥 2 𝜆𝑠
ℎ𝑃
Posons 𝜃(𝑥) = (𝑇(𝑥) − 𝑇𝑓 ) 𝑒𝑡 𝑚2 = 𝜆𝑠
𝑑2 𝜃(𝑥)
𝑑𝑥 2
− 𝑚2 𝜃(𝑥) = 0
N. ADERGHAL 25
Chapitre II : Conduction en régime stationnaire
𝐵 = 𝜃0 = 𝑇0 − 𝑇𝑓
𝜃(𝑥) = 𝜃0 𝑒𝑥𝑝(−𝑚𝑥)
𝑇(𝑥) − 𝑇𝑓
= 𝑒𝑥𝑝(−𝑚𝑥)
𝑇0 − 𝑇𝑓
ℎ𝑃
𝑚=√
𝜆𝑠
𝑑𝑇
𝜙0 = − 𝜆𝑠 |
𝑑𝑥 𝑥=0
𝑑𝑇
| = − 𝑚 ( 𝑇0 − 𝑇𝑓 )
𝑑𝑥 𝑥=0
𝜙0 = 𝜆𝑠𝑚(𝑇0 − 𝑇𝑓 ) = √𝜆𝑠ℎ𝑃(𝑇0 − 𝑇𝑓 )
( 𝑇0 − 𝑇𝑓 ) 1
𝜙0 = 1 d’où 𝑅=
√λshP
√λshP
N. ADERGHAL 26
Chapitre II : Conduction en régime stationnaire
Rendement
Il est définit par le rapport entre le flux de chaleur évacué par une ailette et le flux de chaleur
maximal que pourrait évacuer une ailette.
Le flux de chaleur maximal est atteint dans le cas où l’écart de température entre l’ailette et
le fluide environnant est maximal c’est-à-dire quand l’ailette se trouve entièrement à la
température de base.
𝝓𝒂𝒊𝒍
𝜂=
𝝓𝒎𝒂𝒙
𝑎𝑖𝑙
𝜙𝑚𝑎𝑥 = ℎ𝑠é𝑐ℎ ( 𝑇0 − 𝑇𝑓 )
𝑎𝑖𝑙
𝑠é𝑐ℎ : Surface d’échange entre l’ailette et le fluide.
h : coefficient de convection.
𝑇0 : Température de base.
𝑇𝑓 : température de fluide
Efficacité
C’est le rapport entre le flux évacué par la surface de l’ailette et le flux évacué sans l’ailette.
𝝓𝒂𝒊𝒍
𝜀=
𝜙𝑆𝐴
𝑎𝑖𝑙
𝜙𝑆𝐴 = ℎ𝑠𝑏𝑎𝑠𝑒 ( 𝑇0 − 𝑇𝑓 )
𝑎𝑖𝑙
𝑠𝑏𝑎𝑠𝑒 : Section de base de l’ailette.
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