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Le Royaume de Belgique, est un État d’Europe de l’Ouest. Il est un membre fondateur de l'Union
européenne dont il accueille les principales institutions, ainsi que celles d'autres organisations
internationales comme l'OTAN. La Belgique couvre une superficie de 30 528 km2 avec une
population d'environ dix millions et demi d'habitants et sa capitale est Bruxelles.
La Belgique est entourée par les Pays-Bas, l’Allemagne, le Luxembourg, la France et la mer du
Nord. Elle s’étire sur une distance de 318 kilomètres entre La Panne et Arlon. Son relief est peu
élevé.
De la fin du Moyen Âge au XVIIe siècle, ce territoire est un centre commercial et culturel prospère.
La quasi-totalité de son territoire (à l'exception de la Principauté de Liège) a été rassemblée dans
une même entité politique par les ducs de Bourgogne au XVe siècle, avant de passer aux mains de
diverses puissances européennes (Espagne, Autriche, France, Pays-Bas) et d'enfin accéder à
l'indépendance en 1830 suite à la Révolution belge. L'histoire récente du pays a été marquée par une
industrialisation précoce, par la colonisation du Congo, par les deux guerres mondiales et par
l'émergence de conflits politiques entre les deux principales communautés linguistiques du pays, les
Flamands et les francophones.
La Belgique est une monarchie constitutionnelle dont le souverain actuel est Albert II, sixième roi
des Belges. C'est un État fédéral depuis 1994. Il existe six entités fédérées : trois régions
(bruxelloise, flamande et wallonne) et trois communautés (flamande, française et germanophone).
La population belge est répartie comme suit : 1,0 million d'habitants vivent en région bruxelloise
(9,74 %), 6,1 millions en région flamande (57,80 %) et 3,4 millions en région wallonne (32,46 %).
Officiellement, l'interdiction a été décidée après un constat effectué à l'été 2007 : sur les 120
enfants présents, 20 ne comprenaient pas les moniteurs. "Cela crée des problèmes et peut s'avérer
dangereux", a affirmé Dorette Heymans, adjointe au maire. Des problèmes ? On n'en a pourtant
jamais connu de graves à Liedekerke. Les responsables de l'aire de jeux parlent dès lors d'une
mesure préventive et soulignent que certains parents se sont d'ailleurs déjà vu "conseiller" d'aller
faire jouer leur progéniture en d'autres lieux.
Cet épisode survient dans une commune qui accueille de plus en plus de familles chassées
de Bruxelles par la forte hausse du prix des logements. Souvent des étrangers, parfois des
francophones, tous maîtrisant mal le néerlandais. L'initiative de la municipalité semble, en tout cas,
se situer dans le fil d'autres décisions, comme l'interdiction d'afficher des mentions en français au
marché de Merchtem ou dans la ville de Hal, situées, comme Liedekerke, dans l'arrondissement de
Bruxelles-Hal-Vilvorde, une zone bilingue que la Flandre veux scinder.
"APARTHEID"
A l'instar de la municipalité, des fonctionnaires flamands font mine de s'étonner des
réactions négatives qu'a suscitées l'interdiction. Le règlement n'envisagerait, à les en croire, que des
cas "exceptionnels". Le ministre régional de l'intégration, Marino Keulen (libéral) l'a jugé illégal
mais estime qu'il peut néanmoins s'appliquer aux enfants qui n'habitent pas Liedekerke.
Mercredi 26 mars, la presse francophone, apparemment lasse des querelles, n'a réagi que
faiblement. La prise de position de deux journaux flamands en est d'autant plus remarquable : Het
Laatste Nieuws a évoqué "un mauvais coup à l'hospitalité et la tolérance en Flandre" ; De Morgen
se demandait s'il était "fou de parler d'apartheid" dans ce cas-ci, ou si c'était la mairie de Liedekerke
qui était devenue folle. Ce quotidien rappelait aussi qu'une commission de l'ONU a dénoncé
récemment la montée de l'intolérance en Flandre.
Cet été, un projet baptisé Ecoles d'été était prévu à Liedekerke. Il visait à mieux intégrer
ceux qui ne parlent pas le néerlandais.