La mobilisation politique et les acteurs de la citoyenneté dans les démocraties anciennes et

modernes ! Ce document vous permettra de découvrir les différentes facettes de la citoyenneté à

Athènes, ainsi que son évolution dans les démocraties représentatives modernes. Vous y
trouverez des informations sur la citoyenneté et l'esclavage, la propriété et la liberté à Athènes,
ainsi que sur la démocratie directe et le salariat dans les démocraties représentatives.

Voici trois questions que vous pourriez vous poser après avoir lu ce document :
1. Comment la citoyenneté à Athènes a-t-elle évolué au fil du temps ?
2. Quel était le rôle de l'esclavage dans la démocratie athénienne ?
3. Comment la démocratie directe à Athènes se compare-t-elle aux démocraties représentatives
modernes ?

Me: Comment la démocratie directe à Athènes se compare-t-elle aux démocraties

représentatives modernes ?

PDF: Selon le texte 3, la démocratie directe à Athènes était très différente des démocraties
représentatives modernes. À Athènes, les citoyens eux-mêmes exerçaient le pouvoir souverain et
la procédure électorale ne tenait qu'une place secondaire. Le premier organe de gouvernement
était l'Assemblée, l'Ecclesia, à laquelle tous les citoyens avaient le droit et le devoir de participer.
Les stratèges, qui avaient charge de conduire la politique extérieure de la cité, devaient
constamment rendre compte de leur action devant l'Ecclesia et obtenir son approbation. En
revanche, dans les démocraties représentatives modernes, les citoyens disposent de plus de
libertés individuelles par rapport aux citoyens athéniens, mais leur rôle politique se réduit à
portion congrue. Les citoyens modernes ne siègent plus au tribunal, sauf parfois comme juré, et
n'ont quasiment aucune influence sur la conduite de la politique extérieure.

Me: Comment la citoyenneté à Athènes a-t-elle évolué au fil du temps ?

PDF: Le texte 2 indique que les conditions d'accès à la citoyenneté à Athènes étaient très
différentes de celles en vigueur aujourd'hui dans un État démocratique comme la France. À
l'origine, le droit de cité à Athènes était très étroitement lié au régime de la propriété du sol. Les
Athéniens se définissaient comme des autochtones. Cependant, au fil du temps, la citoyenneté a
été étendue à d'autres groupes sociaux, tels que les métèques (étrangers résidant à Athènes) et les
affranchis (anciens esclaves). Cependant, ces groupes n'avaient pas les mêmes droits que les
citoyens autochtones et étaient exclus de certaines fonctions politiques. En outre, le texte 1
souligne que la démocratie athénienne ne connaissait pas la coupure profonde caractéristique des
démocraties modernes, entre citoyens et élites dirigeantes, politiques ou administratives. Les
citoyens athéniens étaient fortement impliqués dans la conduite de la vie politique de la cité et
avaient un rôle actif dans la prise de décision.

Me: Quel était le rôle de l'esclavage dans la démocratie athénienne ?

PDF: Selon le texte 2, l'esclavage était le mode principal d'exploitation économique des cités
démocratiques comme Athènes. La généralisation de l'esclavage comme mode de travail forcé à
Athènes apparaît finalement avoir été la condition de l'intégration du demos, de la masse des
hommes libres mais dépourvus de fortune, à la sphère politique. En d'autres termes, l'esclavage a
permis aux citoyens athéniens de se libérer des tâches les plus pénibles et de se consacrer à la vie
politique de la cité. Cependant, cela a également accru la différence entre les citoyens libres et
les esclaves, qui étaient exclus de la vie politique et considérés comme des biens meubles. Le
texte 3 souligne également que le nombre d'esclaves à Athènes était très élevé, atteignant entre
deux et quatre fois celui des citoyens.

Me: Quel est lien entre le travail à Athènes et dans les démocraties modernes

PDF: Le texte 2 évoque le lien entre travail et démocratie à Athènes, mais ne fait pas de
comparaison avec les démocraties modernes. Il indique que l'esclavage était le mode principal
d'exploitation économique des cités démocratiques comme Athènes, et que cela a permis aux
citoyens athéniens de se libérer des tâches les plus pénibles et de se consacrer à la vie politique
de la cité. Cependant, cela a également accru la différence entre les citoyens libres et les
esclaves, qui étaient exclus de la vie politique et considérés comme des biens meubles. Le texte 1
souligne également que la ligne de partage ne passe plus entre ceux qui travaillent et ceux qui
gouvernent, entre pauvres et riches, mais entre ceux qui possèdent le statut de citoyen et ceux qui
en sont exclus. Cependant, il ne fait pas de comparaison avec les démocraties modernes en ce qui
concerne le lien entre travail et démocratie.

Me: Pourquoi les démocraties modernes ne sont pas des démocraties directes ?

PDF: Le texte 3 explique que les démocraties modernes ne sont pas des démocraties directes car
le rôle de dirigeant politique est devenu entièrement distinct de celui de citoyen. Dans une
démocratie représentative, le citoyen d'aujourd'hui n'exerce pas lui-même le pouvoir comme cela
se passait à Athènes, il en délègue l'exercice à des représentants qu'il a choisi par le moyen de la
procédure électorale. L'acte de vote est devenu l'enjeu principal de la citoyenneté, mais il ne
suffit pas à donner aux citoyens un pouvoir direct sur les décisions politiques. Les citoyens
modernes disposent sans doute de plus de libertés individuelles par rapport aux citoyens
athéniens, mais en revanche leur rôle politique se réduit à portion congrue. En d'autres termes,
les démocraties modernes sont des démocraties représentatives car les citoyens élisent des
représentants pour prendre des décisions politiques en leur nom, plutôt que de prendre eux-
mêmes des décisions directement.
Comment le travail est représenté dans les démocraties modernes

Dans les démocraties modernes, le travail est fondé principalement sur le salariat. Le rôle de
dirigeant politique est ainsi devenu entièrement distinct de celui de citoyen, et le citoyen
d'aujourd'hui n'exerce pas lui-même le pouvoir comme cela se passait à Athènes

. Les sociétés contemporaines ignorent complètement la coupure, si caractéristique de beaucoup

de sociétés précapitalistes, entre élites oisives vivant principalement des revenus de leur
patrimoine et la masse de travailleurs plus ou moins contraints.