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Règlement de copropriété

de l’immeuble

29 boulevard Henri IV

75004 Paris

Version mise à jour le 11 juin 2008

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Historique des révisions

Date Description

12 janvier 1956 Dépôt du règlement de copropriété auprès de Me Yves AUBRON, notaire à


Paris, 146 rue de Rivoli
(Acte publié au Premier Bureau des Hypothèques de la Seine, le 25 janvier
1956, volume 2688 numéro 19)

5 mai 1976 Modificatif au règlement de copropriété, authentifié par Me Yves AUBRON,


notaire à Paris, 54 avenue Victor Hugo, suite à la création d’un ascenseur et au
remplacement du lot n° 4 par les lots n° 46 et 47, décidés par l’Assemblée du 14
janvier 1974
(Acte publié au Premier Bureau des Hypothèques de la Seine, le 15 juin 1976,
volume 1867 numéro 1)

15 octobre 1996 Modificatif au règlement de copropriété, authentifié par Me Bertrand LACOURTE,


notaire à Paris, 54 avenue Victor Hugo, suite à l’acquisition du lot n° 28
(débarras 7ème étage) par le syndicat des copropriétaires, décidée par
l’Assemblée du 13 octobre 1994
(Acte publié au Douzième Bureau des Hypothèques de Paris, le 9 décembre
1996, volume 1996 numéro 2488)

11 juin 2008 Mise à jour complète du règlement de copropriété, contenant les adaptations
rendues nécessaires par les modifications législatives depuis son établissement,
conformément à l’article 49 de la loi n° 65-557 du 10 juillet 1965 (créé par la loi
n° 2000-1208 (loi SRU) du 13 décembre 2000 et modifié par l’article 94 I- de la
loi « Engagement national pour le logement » n° 2006-872 du 13 juillet 2006),
décidée par l’Assemblée du 30 mars 2007 et approuvée par l’Assemblée du 11
juin 2008

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Sommaire

1. Exposé préalable .......................................................................................................................... 4


1.1. Désignation de l’immeuble........................................................................................................ 4
1.2. Origine de propriété .................................................................................................................. 4
1.3. Division de l’immeuble en différents lots................................................................................... 4
2. Règlement de copropriété ............................................................................................................ 6
2.1. Division de l’immeuble .............................................................................................................. 6
2.2. Droits et obligations des co-propriétaires ................................................................................. 8
2.3. Répartition des charges de copropriété .................................................................................. 12
2.4. Administration des parties communes .................................................................................... 14
Chapitre 1er : Syndicat.................................................................................................................... 14
Chapitre 2ème : Assemblée générale des copropriétaires .............................................................. 15
Chapitre 3ème : Syndic .................................................................................................................... 20
Chapitre 4ème : Règlement des charges ......................................................................................... 23
Chapitre 5ème : Conseil syndical ..................................................................................................... 25
Chapitre 6ème : Assurances – Sinistres .......................................................................................... 26
2.5. Décisions extraordinaires – Dispositions diverses.................................................................. 28
Chapitre 1er : Décisions extraordinaires ......................................................................................... 28
Chapitre 2ème : Dispositions diverses ............................................................................................. 29
3. Annexe........................................................................................................................................ 31

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1. Exposé préalable

1.1. Désignation de l’immeuble


Un immeuble, situé à PARIS (4ème arrondissement), 29 boulevard Henri IV, cadastré section AQ
numéro 50 lieudit « 19 rue de la Cerisaie et 29 boulevard Henri IV » pour une contenance de deux
ares trente sept centiares.
Il comporte un rez-de-chaussée, un sous-sol, cinq étages carrés, un sixième étage légèrement
lambrissé et un septième étage très lambrissé ; la façade sur rue est construite en pierres de taille et
la façade sur cour en moellons et briques enduits de plâtre ; la couverture comporte un brisis en
ardoises sur la rue, un terrasson en zinc à la partie supérieure et un brisis très en pente sur la cour.
D’une contenance de deux cent quarante deux mètres carrés quatre centièmes environ, composé de :
- Au rez-de-chaussée, la porte et le hall d’entrée de l’immeuble, la loge de la concierge, ainsi
que trois boutiques (dont deux sont reliées par les arrières-boutiques dans la courette
intérieure)
- Au sous-sol, diverses caves et couloirs de distribution
- Aux premier, deuxième, troisième, quatrième, cinquième et sixième étages, des appartements
équipés avec l’eau, le gaz et l’électricité, mais sans chauffage central, ni distribution d’eau
chaude ; l’escalier est unique et comporte un tapis jusqu’au septième étage ; tous les
appartements des six premiers étages ont des water-closets particuliers.
- Au septième étage, des chambres de service qui n’ont pas de water-closets particuliers, et
utilisent un poste d’eau et des water-closets communs.
Il est classé dans la catégorie 2-B, pour les appartements des cinq premiers étages.
Les chutes de water-closets ne comportent ni fosse ni tinettes, et sont reliées directement à l’égout
municipal par un branchement réglementaire situé sous la voie publique.
Les pièces d’habitation sont équipées avec des conduits de fumée réglementaires. Les cuisines
comportent des éviers et sont carrelées.

1.2. Origine de propriété


L’origine de propriété dudit immeuble a été établie en l’acte dressé le 12 janvier 1956 par Me Yves
AUBRON, notaire à Paris, constatant le dépôt au rang de ses minutes du cahier des charges et
règlement de copropriété.
Elle est fournie en annexe du présent document.

1.3. Division de l’immeuble en différents lots


L’immeuble sus-désigné est divisé en lots de la façon suivante :
Tantième Tantième Tantième Tantième
N° Désignation Nature Charges Charges Charges Charges
Communes Escalier Ascenseur Eau Froide
1 Café angle (RDC + 1 Boutique 73 0 0 0
chambre au 1er étage)
2 Boutique (RDC) Boutique 44 0 0 44
sur boulevard Henri IV
3 Boutique (RDC) Boutique 17 0 0 17
sur rue de la Cerisaie
5 2ème étage droite Appartement 85 101 5868 85

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Tantième Tantième Tantième Tantième
N° Désignation Nature Charges Charges Charges Charges
Communes Escalier Ascenseur Eau Froide
6 2ème étage gauche Appartement 57 69 3935 57
7 3ème étage droite Appartement 83 99 8595 83
8 3ème étage gauche Appartement 56 68 5799 56
9 4ème étage droite Appartement 80 97 11046 80
10 4ème étage gauche Appartement 55 67 7594 55
11 5ème étage droite Appartement 78 95 13462 78
12 5ème étage gauche Appartement 54 66 9320 54
13 6ème étage droite Appartement 42 49 8698 42
14 6ème étage gauche Appartement 36 42 7456 36
15 6ème étage face Appartement 24 28 4970 24
16 Chambre de bonne n° 1 Chambre de service 7 7 1449 7
17 Chambre de bonne n° 2 Chambre de service 5 5 1036 5
18 Chambre de bonne n° 3 Chambre de service 5 5 1036 5
19 Chambre de bonne n° 4 Chambre de service 2 2 414 2
20 Chambre de bonne n° 5 Chambre de service 14 14 2899 14
21 Chambre de bonne n° 6
22 Chambre de bonne n° 7 Chambre de service 5 5 1036 5
23 Chambre de bonne n° 8 Chambre de service 5 5 1036 5
24 Chambre de bonne n° 9 Chambre de service 5 5 1036 5
25 Chambre de bonne n° 10 Chambre de service 5 5 1036 5
26 Chambre de bonne n° 11 Chambre de service 5 5 1036 5
27 Chambre de bonne n° 12 Chambre de service 5 5 1036 5
28 Débarras n° 13 Chambre de service 0 0 0 0
29 Cave n° 2 Cave 1 0 0 1
30 Cave n° 3 Cave 1 0 0 1
31 Cave n° 4 Cave 1 0 0 1
32 Cave n° 5 Cave 1 0 0 1
33 Cave n° 6 Cave 1 0 0 1
34 Cave n° 7 Cave 1 0 0 1
35 Cave n° 8 Cave 1 0 0 1
36 Cave n° 9 Cave 0 0 0 0
37 Cave n° 10 Cave 2 0 0 2
38 Cave n° 11 Cave 3 0 0 3
39 Cave n° 12 Cave 1 0 0 1
40 Cave n° 12 bis Cave 3 0 0 3
41 Cave n° 13 Cave 1 0 0 1
42 Cave n° 14 Cave 1 0 0 1
43 Cave n° 15 Cave 1 0 0 1
44 Cave n° 16 Cave 1 0 0 1
45 Sous-sol café Cave 5 0 0 5
46 1er étage droite Appartement 76 93 0 76
47 1er étage gauche Appartement 51 62 0 51
TOTAL 999 999 99793 926
Le lot n° 36 (cave n° 9) est une partie commune dès l’origine de la copropriété. L’ancien lot n° 4
(appartement 1er étage) a été remplacé par les lots n° 46 et 47, par décision de l’Assemblée du 14
janvier 1974. Le lot n° 28 (débarras n° 13 au 7ème étage) est devenu partie commune après son
acquisition par le syndicat des copropriétaires, décidée par l’Assemblée du 13 octobre 1994, ce qui
explique que le total des tantièmes de charges communes générales est de 999.

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2. Règlement de copropriété

Le présent règlement est dressé conformément aux dispositions de la loi n° 65-557 du 10 juillet 1965
et du décret n° 67-223 du 17 mars 1967 pris pour son application, dans le but de :
1. Déterminer la destination et les conditions de jouissance des parties affectées à l’usage exclusif de
chaque propriétaire (dites « parties privatives ») et de celles qui servent à l’usage collectif (dites
« parties communes ») telles qu’elles résultent de l’état descriptif de division ;
2. Déterminer et fixer les droits et obligations des copropriétaires, locataires et occupants dudit
immeuble ;
3. Organiser l’administration de cet immeuble en vue de sa bonne tenue, de son entretien, de la
gestion des parties communes et la participation des copropriétaires au paiement des charges et à la
gestion ;
4. Régler entre les divers copropriétaires, locataires et occupants, les rapports de voisinage et de
copropriété, afin d’éviter, dans la mesure du possible, toutes difficultés ;
5. Indiquer les différentes servitudes réciproques passives et actives de l’immeuble.
Tout ce qui n’est pas prévu par le présent règlement restera régi par le droit commun, à défaut de
décisions d’assemblées générales statuant dans les conditions prévues à la loi du 10 juillet 1965.
Ce règlement, et toutes modifications qui lui seraient régulièrement apportées, seront obligatoires
pour tous les copropriétaires, ainsi que leurs ayants droit et ayants cause. Il fera la loi commune à
laquelle tous devront se conformer.
Le présent règlement entrera en vigueur dès sa publication au fichier immobilier de la conservation
des hypothèques.

2.1. Division de l’immeuble


Article 1er – Parties communes
Les parties communes et mises sous le régime de l’indivision forcée comprennent en général toutes
les parties non spécialement affectées à l’usage exclusif ou particulier d’un appartement ou d’un local
et de ses dépendances, et celles qui sont déclarées comme telles par la loi et l’usage.
A titre énonciatif et non limitatif, les parties communes comprennent notamment :
- La totalité du sol bâti et non bâti, les fondations, murs de façades, murs pignons et de refend,
les poteaux de fer, de bois et de béton armé, murs séparatifs qu’ils soient ou non mitoyens,
mitoyenneté acquise ou à acquérir, ainsi que les servitudes actives et passives existant
présentement ou pouvant être créées dans l’avenir.
- Les ornements de façade et, comme il est dit ci-après, les balcons (non compris garde-corps
des balcons, balconnets, persiennes ou volets roulants, jalousies), les entrées, couloirs,
escaliers et paliers.
- Les emplacements des compteurs d’eau, de gaz, d’électricité, de transformateurs et
accessoires, de branchements d’égout.
- Les canalisations d’eau, de gaz, d’électricité, tuyaux de chutes de water-closets et
d’écoulement des eaux pluviales, ménagères et usées, water-closets communs.
- Les toitures, charpentes, souches de cheminée avec couronnements, mitrons, mais non
mitres ou montants de tuyaux avec leurs haubans, étanchéité des toitures, balcons, terrasses.
- La porte d’entrée sur le boulevard Henri IV.
- Les ventilations avec leur couronnement.
- Les planchers, seulement en ce qui concerne le gros œuvre (solives, hourdis, poutres, dalles
de B.A.) à l’exclusion des parquets, lambourdes, et leurs scellements, carrelages, dallages ou
revêtements, enduits en plâtre au plafond.

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- Les colonnes montantes de gaz et d’électricité, transformateurs électriques, gaines des
diverses colonnes montantes.
- Les conduits de fumée en boisseaux, wagons ou briques, avec leurs enduits intérieurs jusqu’à
l’endroit où ils débouchent dans la baie de cheminée.
- Les locaux composant la loge du concierge, avec dépendances (salon, cuisine, alcôve, cave
n° 9, débarras n° 13 au 7ème étage)
- Les water-closets dans la courette au rez-de-chaussée, et au 7ème étage.
- Les emplacements des postes d’eau, avec les robinets de puisage et tuyauterie rigide ou
souple, tant au sous-sol qu’au rez-de-chaussée et aux étages.
- Tous accessoires des parties communes ci-dessus définies (éclairages, glaces, tapis,
paillassons, ferme-porte, sonneries, etc.).
Il est précisé spécialement que sont parties communes les parties ci-après rappelées (la
dénomination « entresol » étant supprimée) :
- Au sous-sol, couloirs de caves et dégagements d’escalier, escalier de cave, transformateur,
branchement d’égout
- Au rez-de-chaussée, hall et vestibule, départ de grand escalier et escalier lui-même, loge
(salon, alcôve et cuisine), descente de cave, cage de grand escalier
- Aux 1er, 2ème, 3ème, 4ème, 5ème et 6ème étages, paliers des étages de l’escalier
- Au 7ème étage, palier d’escalier, W.C., couloir de chambres de bonnes, poste d’eau, débarras
n° 13
Au cas où les copropriétaires se mettraient d’accord pour l’installation du chauffage central, et aussi
de la distribution d’eau chaude, les locaux affectés aux dites installations et les installations elles-
mêmes seraient obligatoirement partie commune, les dépenses d’exploitation s’y rapportant devront
être réparties comme les tantièmes de charges communes pour le chauffage, et au compteur pour
l’eau chaude.
L’ascenseur, sa cabine, sa machinerie et tous ses accessoires constituent un élément d’équipement
commun aux copropriétaires des lots cinq à vingt-huit (5 à 28).

Article 2 – Répartition des parties communes


Toutes les parties communes resteront affectées à leur usage actuel et appartiendront à chacun des
copropriétaires d’un des lots constituant les parties privatives dans les proportions indiquées en
regard de chaque désignation (colonne « Tantièmes charges communes ») sur l’état de division de
l’immeuble figurant au § 1.3.
Par le fait même de la possession d’un des lots constituant parties privatives, le propriétaire de cette
partie privative sera propriétaire des parties communes, dans les proportions établies comme il est dit
ci-dessus.

Article 3 – Parties constituant une propriété exclusive et particulière


Outre la propriété des parties communes déterminées ci-dessus, chaque propriétaire de chacun des
lots constituant parties privatives aura à tire privé la propriété exclusive et particulière des locaux
compris dans la désignation de celui-ci, telle que celle-ci figure sur l’état de division de l’immeuble
figurant au § 1.3, et sera rapportée dans son acte translatif, attributif ou déclaratif, auquel il sera
purement et simplement référé.
Cette propriété comprendra notamment :
- Les parquets et lambourdes qui le soutiennent, les dallages, carrelages et leur forme, les
cloisons intérieures, avec leurs huisseries, chambranles et portes, les diverses fenêtres avec
leur garde-corps, les volets, persiennes, stores et accessoires, les gardes-corps, balustrades,
barres et rampes d’appui des balcons, les portes palières, les parties vitrées des portes et
fenêtres, l’enduit ou plâtre en plafond et sur murs et cloisons, les intérieurs de cheminée en
briques, briquettes, plaques de fonte, depuis le débouché des conduits de fumée, les
chambranles de cheminée, foyers, âtres, ventouses gaines d’arrivée d’air, contre-

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soubassement, tablettes, encadrements de foyers, trappes, viroles et tampons, conduits
intérieurs en tôle, appareils aspirateurs, mitres et montants de tuyaux avec leurs haubans.
- Toutes les canalisations intérieures, les installations sanitaires (notamment salles de bains,
cabinet de toilette et water-closets) avec leurs tuyaux de vidange jusqu’au raccordement avec
les branchements ou culottes des chutes et descentes verticales, les appareils, les fourneaux
de cuisine, éviers et autres installations de cuisine, placards, armoires et penderies,
canalisations électriques et de sonneries, depuis les coffrets.
- Et généralement tout ce qui est inclus à l’intérieur des appartements, pièces auxiliaires,
chambres, caves ou locaux ; la présente désignation n’étant qu’énonciative, et non limitative,
sauf toutefois pour ceux des appareils et installations qui pourraient par la suite être en
location ou appartenir aux locataires ou autres occupants, chaque propriétaire devant faire
son affaire personnelle des revendications qui pourraient par la suite être faites à ce sujet par
les locataires ou occupants.

2.2. Droits et obligations des co-propriétaires


Article 4 – Usage des parties communes
1. Aucun des copropriétaires ou occupants de l’immeuble ne pourra encombrer l’entrée de la
maison, ni les vestibules, paliers, escalier, couloirs et cours, ni y laisser séjourner des objets
quelconques.
Il ne pourra être mis sur les paliers aucun crochet ou porte-manteaux, ni meubles ou sièges.
2. La cour ne pourra servir au lavage, à l’étendage du linge, au battage des tapis, au cardage des
matelas, ni à aucun travail quelconque, sauf dans l’intérêt commun des copropriétaires ou autorisation
spéciale temporaire accordée par le syndic.
3. Les provisions de matières sales et encombrantes telles que bois, charbon, vins en fûts, devront
être faites par l’escalier, avant dix heures en hiver et neuf heures en été.
4. Il ne devra être introduit dans l’immeuble aucune matière dangereuse, insalubre ou malodorante.
5. Toutes les dégradations faites aux choses communes par le fait d’un propriétaire ou de son
locataire, son personnel ou des personnes se rendant chez lui seront regardées entièrement au frais
du propriétaire de l’appartement ou local.
6. Il ne pourra être établi sur les façades des balcons aucun auvent, tente ou marquise, et
généralement rien qui ne puisse changer l’aspect des façades, ni détruire l’harmonie de l’immeuble.
7. Aucun vêtement, tapis, chiffon ou linge ne pourra être secoué aux fenêtres sur rue, et avant neuf
heures sur la cour seulement.
8. Lorsqu’un propriétaire aura à se plaindre de quoi que ce soit qui serait nuisible au bon ordre ou à
la tranquillité de l’immeuble, il adressera une plainte par écrit au syndic, lequel soumettra la question,
s’il y a lieu et après enquête, à la prochaine assemblée générale réunie comme il sera dit ci-après.

Article 5 – Usage des parties privées


Chacun de propriétaires aura, en ce qui concerne les locaux et leurs dépendances lui appartenant
privativement, le droit d’en jouir et disposer comme de choses lui appartenant en toute propriété, à
compter de la date qui sera fixée dans chacun des actes translatifs, attributifs ou déclaratifs, et ce bien
entendu à la condition de ne pas nuire aux droits des autres copropriétaires et de ne rien faire qui
puisse compromettre la solidité de l’immeuble, et sous les réserves ci-après formulées. Il est en outre
spécifié que tout copropriétaire sera responsable à l’égard de ses copropriétaires, des conséquences
de ses fautes ou négligences ou de celles de ses préposés.

Modifications
Il pourra modifier à ses frais, comme bon lui semblera, la disposition intérieure de son appartement ou
local.

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Les travaux intéressant le gros œuvre, les parties communes ou le percement (pour aménagement
intérieur) de gros murs de refend, ne pourront être exécutés qu’avec l’assentiment du syndic, et sous
la surveillance de l’architecte de l’immeuble dont les vacations et honoraires seront à la charge du
propriétaire qui fera exécuter ces travaux.
Chaque propriétaire devra prendre toutes les mesures nécessaires pour ne pas nuire à la solidité de
l’immeuble et il sera responsable de tous affaissements et dégradations qui se produiraient du fait de
ces travaux.

Subdivision – Réunion
Les appartements et locaux tels qu’ils sont désignés en l’état de division de l’immeuble figurant au §
1.3, et qu’ils seront désignés dans les divers actes translatifs, attributifs ou déclaratifs, ne pourront
être par la suite revendus, partagés, attribués autrement aliénés qu’en un seul tout sauf autorisation
données par l’assemblée générale des copropriétaires.

Mutation de propriété
Chaque mutation entre vifs, à titre gratuit ou onéreux, d’appartement ou de local, devra être
obligatoirement signalée au syndic.
En cas de mutation par décès, les héritiers et ayants droit seront tenus conjointement et solidairement
de l’exécution de toutes les obligations incombant à leur auteur décédé, et ils devront, dans les deux
mois du décès, justifier au syndic de leurs qualités héréditaires par une lettre du notaire chargé du
règlement de la succession. En cas de cessation d’indivision, le syndic devra en être informé dans le
mois de cet événement par une lettre du notaire rédacteur de l’acte contenant les nom, prénoms,
profession et domicile du nouvel ayant droit, la date de mutation et celle d’entrée en jouissance.
Les chambres de bonnes, débarras, ainsi que les caves de l’immeuble, ne pourront être vendus qu’à
des propriétaires de l’immeuble.

Occupation
Les appartements ne pourront, à l’exception des locaux du rez-de-chaussée, être occupés que
bourgeoisement, par des personnes honorables de bonne vie et mœurs. Aucune industrie ou
commerce ne pourra être exercé dans ces appartements sans le consentement des autres
copropriétaires, votant dans les conditions prévues au paragraphe 3/ de l’article 13 du présent
règlement.
A titre exceptionnel, les professions libérales pourront être tolérées dans l’immeuble, à condition que
ceux qui les exercent n’aient pas un personnel supérieur à un aide ou secrétaire, ceci afin d’empêcher
toute installation d’agence, d’architecte par exemple, de bureau de comptabilité, de transactions
immobilières ; les professions libérales exercées dans l’immeuble ne devront jamais motiver par suite
d’annonces ou d’un exercice normal de leur profession, un afflux massif de clientèle ou de
fournisseurs. Aucune gêne ne devra être causée aux locataires, occupants ou copropriétaires voisins,
par suite de bruit, chant, fonctionnement d’outils, d’appareils électriques ou mécaniques, d’instruments
de musique.
Le syndicat des copropriétaires ne pourra garantir aucune exclusivité à une profession libérale
s’installant dans l’immeuble.
Aucune plaque publicitaire ne sera tolérée sur les murs, balcons, portes d’entrée de l’immeuble et
portes individuelles des appartements.
Aucune clinique médicale ou chirurgicale, maternité, sage-femme ou docteur prenant les
pensionnaires, établissements de désinfection ou cabinet d’expériences quelconques ou de radiologie
ne pourront être établis dans un local faisant partie du présent règlement de copropriété, non plus
qu’un cours de leçons de musique, de danse ou de chant, ni salle de conférence.
Sont formellement exclus tous établissements dangereux et insalubres ou de nature à incommoder
par le bruit et par l’odeur les personnes habitant l’immeuble.
Les propriétaires et occupants devront veiller à ce que la tranquillité de l’immeuble ne soit à aucun
moment troublée par leur fait ou celui des personnes de leur famille, leurs invités ou les gens à leur
service.

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Tous bruits ou tapages nocturnes, de quelque nature qu’ils soient, alors même qu’ils auraient lieu à
l’intérieur des appartements, sont formellement interdits et exposeront, le cas échéant, leurs auteurs
aux poursuites judiciaires conformément aux lois en vigueur.

Locations - Meublés
Les propriétaires pourront louer leurs appartements ou locaux comme bon leur semblera en
respectant les conditions du présent règlement, et imposant celles-ci aux locataires ou occupants.
Ils devront au préalable communiquer le présent règlement à leurs locataires et ces derniers devront
s’engager soit dans le bail, soit par lettre séparée, dont copie sera remise au syndic, à défaut de bail,
à le respecter sans aucune réserve et sous peine de résiliation immédiate, et sans indemnité, à la
requête du syndic.
Aucune sous-location ne sera tolérée.
La transformation des appartements en chambres meublées destinées à être louées à des personnes
distinctes est interdite, mais la location en meublé par appartement entier est autorisée. Les chambres
de bonnes distinctes des appartements ne pourront jamais être louées séparément.
Les copropriétaires, en cas de location de leur appartement ou locaux privatifs, devront prendre toutes
mesures utiles pour que le choix de leur locataire, et l’occupation par ce dernier, n’affectent en rien la
bonne tenue de l’immeuble et en constituent aucune gêne pour les autres copropriétaires.
Au cas où, sur un point quelconque, le présent règlement serait violé par un locataire, le propriétaire
serait tenu à première réquisition du syndic, de le mettre en demeure de cesser ses manquements, et
restera en tout état de cause garant et responsable de tous dommages et frais causés par lui.
En cas de location, les propriétaires devront faire leur affaire personnelle des déclarations à souscrire
auprès des services administratifs et financiers intéressés, le syndic n’ayant pas qualité pour y
suppléer.
En outre, le propriétaire devra dans les dix jours de l’entrée en jouissance du locataire, prévenir le
syndic de la location et indiquer les nom, prénoms et profession de l’occupant.

Animaux
Les animaux de nature bruyante, désagréable ou nuisibles, sont interdits dans l’immeuble. Toutefois
sont admis les animaux familiers conformément aux dispositions de la loi du 9 juillet 1970.

Bois – Charbon
Il ne pourra être cassé ni bois ni charbon dans les appartements ou logements ni sur les paliers,
vestibules, et dans les escaliers ou parties communes.

Charges des planchers


Il ne pourra être placé de coffres-forts et objets dont le poids excéderait la limite des charges qui sera
déterminée par l’architecte de l’immeuble (250 kg par m2) de façon à ne pas compromettre la solidité
des planchers et murs, et à ne pas lézarder les plafonds.

Séchage du linge
Il ne pourra être étendu de linge aux fenêtres, balcons et terrasses, ni déposé sur ceux-ci aucune
caisse, cage, pots de fleurs ou autre objet.

Gelée
Pendant les gelées, il ne pourra être jeté d’eau dans les conduites extérieures d’évacuation des eaux ;
le service de l’eau pourra être fermé de neuf heures du soir à sept heures du matin.

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Harmonie de l’immeuble
Les portes d’entrée des appartements, les fenêtres, persiennes, garde-corps, balustrades, rampes,
barres d’appui des balcons, fenêtres et lucarnes et, d’une façon générale, tout ce qui contribue à
l’harmonie extérieure de l’immeuble, ne pourront pour raison d’esthétique être modifiés, bien que
constituant une propriété privative, sans le consentement des propriétaires décidant selon les
modalités décrites au paragraphe 1/ de l’article 13 du présent règlement.
Le tout devra être entretenu en bon état par chacun.
Il en sera de même pour les modifications concernant les peintures extérieures, y compris celles des
portes d’entrée des appartements ou locaux privatifs, lesquelles peintures devront être refaites toutes
les fois que besoin sera.
A défaut d’accord sur la réfection des peintures, l’assemblée générale des copropriétaires décidera
aux mêmes conditions de majorité.
Il ne pourra être installé sur le toit, sauf autorisation spéciale, aucune antenne extérieure.

Ramonages
Les ramonages des cheminées devront être faits tous les ans, aux frais des propriétaires ou de leurs
ayants droit, et il devra en être justifié au syndic, avant le quinze octobre de chaque année, par la
présentation d’un certificat de ramonage indiquant le local en ayant fait l’objet.
Ce ramonage devra être exécuté par le fumiste agréé par le syndicat.
De même, les fourneaux, poêles et appareils de chauffage devront être nettoyés, interdiction expresse
étant faite d’employer des poêles à combustion lente ; l’installation des radiateurs, chaudières à gaz,
et de poêles dits poêles calorifères à gaz, devra être autorisée par la Compagnie du Gaz de France.
Si ces appareils sont utilisés malgré cette prohibition, ils le seront sous la seule responsabilité du
propriétaire et sous peine de tous dommages-intérêts.
Quant aux cheminées où il est consommé du bois ou du charbon, elles devront être ramonées au
moins tous les deux mois et enduits spécialement pour éviter le bistrage, le même enduit sera fait
dans les cheminées où il est brûlé du gaz d’éclairage selon le règlement.
En cas de défaillance dans l’exécution du ramonage comme ci-dessus prévu, le syndic devra faire
effectuer d’office les ramonages dont il ne lui aurait pas été justifié, aux frais du propriétaire défaillant.

Grosses réparations
Les copropriétaires devront souffrir sans indemnité, même si elles excédaient 60 jours, l’exécution des
réparations de toute nature qui deviendraient nécessaires aux choses communes, et si besoin est,
livrer passage aux architectes, entrepreneurs et ouvriers chargés de surveiller, conduire ou exécuter
ces réparations, et cela notamment pour les divers conduits et canalisations communs pouvant
traverser les locaux de chaque propriétaire.
Tous les copropriétaires devront supporter sans indemnité les échafaudages nécessaires pour la
réfection, la peinture, le ravalement des façades, la montée ou descente des meubles ou coffres-forts,
et l’exécution de tous travaux.

Clefs
Le syndic de l’immeuble ne pourra encourir de responsabilité dans le cas où le copropriétaire ou
occupant jugerait à propose de laisser les clefs de son appartement ou local au concierge, qui, dès
lors, serait considéré comme son mandataire.

Abonnements
Chaque copropriétaire ou occupant devra pour ce qui concerne son usage personnel, contracter
directement tous abonnements avec les compagnies des Eaux, du Gaz et de l’Electricité, et des
Télécommunications et acquitter le montant de ses consommations et de ses dépenses de téléphone.

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Manque de gaz, eau, électricité
Aucun recours ne pourra être exercé contre le syndic de l’immeuble au cas où l’eau, le gaz ou
l’électricité viendraient à manquer en qualité, ou quantité suffisantes, comme en cas d’arrêt accidentel
dans la distribution pour quelque cause que ce soit.

Ventes publiques
Aucune vente publique de meubles ou autres objets ne pourra jamais avoir lieu dans un appartement
ou local, ou à la porte de l’immeuble, même après décès, et par autorité de justice.

Vols – Cambriolages
La responsabilité du syndicat ne pourra être recherchée en cas de vol ou cambriolage dans les
appartements, locaux ou dépendances de l’immeuble. Même en cas d’absence, ou de suppression du
concierge ou gardien.

Article 6 – Service de l’immeuble - Concierge


Le service de l’immeuble est assuré par un concierge, homme ou femme, qui sera choisi par le
syndic.
Il sera logé gratuitement dans les locaux établis à cet effet, et ses obligations seront déterminées dans
le contrat de travail passé entre lui et le syndic.
Toute complaisance ou service particulier rendu par le concierge à un copropriétaire ou locataire
engage uniquement la responsabilité de ce dernier, et non celle du syndic et du syndicat.
Enfin, d’une façon générale, le concierge devra exécuter les ordres qui lui seront donnés par le
syndic, dans l’intérêt de la copropriété et son congédiement pourra également être décidé par
l’assemblée générale.

2.3. Répartition des charges de copropriété


Article 7 – Enonciation, division et répartition des charges
A- Charges communes
Les charges communes comprennent notamment :
1. Les frais de grosses réparations, telles qu’elles sont définies à l’article 606 du Code Civil,
c’est-à-dire celles des gros murs et des voûtes, le rétablissement des poutres et couvertures
entières ; celui des digues et des murs de soutènement et de clôture aussi en entier.
2. L’intégralité des contributions de toute nature auxquelles sont et seront assujettis le sol et les
choses communes de l’immeuble, et tant que le service des contributions ne les aura pas
répartis entre les divers propriétaires, les impôts, contributions et taxes de toute nature
auxquels sont assujetties les parties divises de l’immeuble.
3. Les primes des diverses assurances contre l’incendie, les accidents causés aux tiers, dégâts
des eaux, responsabilité civile.
4. Les frais de réparation de toute nature, grosses ou menues s’appliquant aux choses
communes de l’immeuble (sauf les menues réparations à faire aux gros murs à l’intérieur des
appartements ou locaux qui seront à la charge personnelle du propriétaire privatif desdits
appartements ou locaux), notamment les réparations partielles des toitures, charpentes,
étanchéité, souches et têtes de cheminées, conduits de fumées, ventilations, aux ornements
extérieurs des façades, balcons et fenêtres (mais non aux garde-corps, balustrades et appuis
des fenêtres et balcons, aux fenêtres, persiennes, volets, stores et accessoires), aux
canalisations d’eau, de gaz et d’électricité, de tout à l’égout, et d’écoulement des eaux
pluviales et usées (sauf cependant les parties de ces canalisations se trouvant à l’intérieur de
chaque appartement ou local et affectées à son usage exclusif), aux cours et courettes, aux

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portes d’entrée sur cour et sur rue, à l’escalier, cage d’escalier, vestibule, paliers, couloirs et
corridors communs, aux water-closets, caves et autres locaux communs, aux descentes de
cave et dégagements, à la conciergerie et ses dépendances, aux minuteries, aux paliers
communs.
5. Les frais de ravalement des façades, compris les frais de nettoyage et de peinture des
extérieurs, des fenêtres, des persiennes et volets, des garde-corps, balustrades et appuis des
fenêtres et balcons des parties communes, chaque copropriétaire étant tenu de faire exécuter
par les entreprises retenues pour les parties communes, tout ce qui a trait aux parties privées
se rapportant au ravalement.
6. Les frais d’éclairage de toutes les parties communes de l’immeuble.
7. Les frais des boîtes à ordures et les divers ustensiles et fournitures nécessaires pour le
nettoyage et l’entretien.
8. Le salaire du concierge, et toutes les charges sociales et autres qui en découlent.
9. La rétribution allouée au syndic, les honoraires d’architecte de l’immeuble.
Et, d’une manière générale, tous frais d’entretien, de réparations, grosses ou menues, et
éventuellement de remplacement, s’appliquant à toutes les choses de l’immeuble ne se trouvant pas à
l’intérieur des appartements et locaux en dépendant.
Tous ces frais et dépenses seront supportés par les copropriétaires dans la proportion du nombre de
tantièmes de charges communes indiquée en regard de chaque désignation de lot sur l’état de
division de l’immeuble figurant au § 1.3.

B- Charges de tapis et d’escalier


Ces charges comprennent les dépenses de dépose, battage et nettoyage, et repose du tapis
d’escalier et, éventuellement, les dépenses de fourniture dudit tapis et de ses annexes (tringles,
colliers, thibaude, percements et fixation pour tringles, etc.). Elles sont réparties dans les proportions
indiquées dans la colonne « Tantièmes charges d’escalier » sur l’état de division de l’immeuble
figurant au § 1.3.
Cette répartition s’appliquera également à la réparation des marches d’escalier, ainsi qu’à tous
travaux de peinture exécutés à la cage d’escalier, sa rampe, et les couloirs du 7ème étage, mais non
aux travaux de gros œuvre qui seront répartis en tantièmes de charges communes.

C- Charges d’ascenseur
Les dépenses entraînées par le fonctionnement, l’entretien, les réparations et même le remplacement
de l’ascenseur, de ses agrès, ainsi que la peinture des éléments le constituant, seront supportés par
les copropriétaires des lots cinq à vingt-huit, dans les proportions indiquées dans la colonne
« Tantièmes charges d’ascenseur » sur l’état de division de l’immeuble figurant au § 1.3.
Le mode de calcul de ces tantièmes est basée sur une pondération des tantièmes généraux en
fonction de l’étage, selon le tableau ci-dessous (adopté par l’assemblée générale du 20 novembre
1972) :

Tantième Tantième généraux Tantième Charges


N° Lot Etage Pondération
généraux pondérés Ascenseur
5 85 2 1 85,0 5868
6 57 2 1 57,0 3935
7 83 3 1,5 124,5 8595
8 56 3 1,5 84,0 5799
9 80 4 2 160,0 11046
10 55 4 2 110,0 7594
11 78 5 2,5 195,0 13462
12 54 5 2,5 135,0 9320
13 42 6 3 126,0 8698

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Tantième Tantième généraux Tantième Charges
N° Lot Etage Pondération
généraux pondérés Ascenseur
14 36 6 3 108,0 7456
15 24 6 3 72,0 4970
16 7 7 3 21,0 1449
17 5 7 3 15,0 1036
18 5 7 3 15,0 1036
19 2 7 3 6,0 414
20 14 7 3 42,0 2899
21
22 5 7 3 15,0 1036
23 5 7 3 15,0 1036
24 5 7 3 15,0 1036
25 5 7 3 15,0 1036
26 5 7 3 15,0 1036
27 5 7 3 15,0 1036
28 (*) 1 7 3 3,0 207
TOTAL 1000 1448,5 100000

(*) Le lot n° 28 (débarras n° 13 au 7ème étage) est devenu partie commune après son acquisition par le
syndicat des copropriétaires, décidée par l’Assemblée du 13 octobre 1994, ce qui explique que le total
des tantièmes de charges d’ascenseur est aujourd’hui de 99793.

D- Charges d’eau froide


Les charges d’eau froide comprennent la consommation générale d’eau froide, les taxes, redevances
ou abonnements dus à l’occasion de contrats conclus par des vendeurs ou le syndic, pour la
vérification de la consommation d’eau ou le paiement à forfait de cette consommation.
Ces charges sont réparties entre les copropriétaires dans les mêmes proportions que les charges
communes, étant exclus de cette répartition les appartements ou locaux disposant d’un compteur
d’eau individuel et ne faisant pas usage du compteur d’eau commun.

2.4. Administration des parties communes

Chapitre 1er : Syndicat

Article 8 – Constitution – Objet – Qualité


La collectivité des copropriétaires est constituée en un syndicat doté de la personnalité civile. Il est
régi par la loi n° 65-557 du 10 juillet 1965 et le décret n° 67-223 du 17 mars 1967, modifiés.
Le syndicat prendra naissance dès qu’il existera au moins deux copropriétaires différents. Il
continuera tant que les locaux composant l’ensemble appartiendront à plusieurs copropriétaires
différents. Ce syndicat prendra fin si la totalité de l’immeuble vient à appartenir à une seule personne
Ce syndicat s’imposera de même aux ayants droit des copropriétaires, fussent-ils mineurs ou
incapables.
Le syndicat a pour objet la conservation de l’immeuble et d’une manière générale l’administration, la
gestion et l’entretien des parties communes ainsi que l’application des dispositions du présent
règlement qui régissent l’usage des lots dans l’intérêt commun. Il est responsable des dommages

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causés aux copropriétaires ou aux tiers par le vice de construction ou défaut d’entretien des parties
communes, sans préjudice de toutes actions récursoires.
Il a qualité pour agir en justice tant en demandant qu’en défendant, même contre certains
copropriétaires.
Il peut modifier le présent règlement de copropriété comme il est dit au présent règlement.

Article 9 – Dénomination – Siège – Fonctionnement


Le syndicat a pour dénomination « Syndicat des copropriétaires de l’immeuble du 29 boulevard Henri
IV, 75004 Paris ».
Il aura son siège à l’immeuble. Il pourra être transféré en tout autre endroit de la commune de
situation de l’immeuble sur simple décision du syndic.
Les décisions qui sont de la compétence du syndicat sont prises par l’assemblée des copropriétaires
et exécutées par le syndic comme il sera expliqué plus loin.

Chapitre 2ème : Assemblée générale des copropriétaires

Article 10 – Composition de l’assemblée générale


L’assemblée se compose de tous les copropriétaires, à raison d’un seul représentant par lot ou
groupe de lots possédé par une même personne.
Chaque copropriétaire dispose d'un nombre de voix correspondant à sa quote-part dans les parties
communes. Toutefois, lorsqu'un copropriétaire possède une quote-part des parties communes
supérieure à la moitié, le nombre de voix dont il dispose est réduit à la somme des voix des autres
copropriétaires.
Tout copropriétaire peut déléguer son droit de vote à un mandataire, que ce dernier soit ou non
membre du syndicat. Chaque mandataire ne peut recevoir plus de trois délégations de vote.
Toutefois, un mandataire peut recevoir plus de trois délégations de vote si le total des voix dont il
dispose lui-même et de celles de ses mandants n'excède pas 5 p. 100 des voix du syndicat.
En cas d’indivision d’un lot, comme en cas d’usufruit, les intéressés devront être représentés par un
mandataire commun qui sera, à défaut d’accord, désigné par le président du tribunal de grande
instance à la requête de l’un d’entre eux ou du syndic.
Le syndic, son conjoint, et ses préposés ne peuvent présider l'assemblée ni recevoir mandat pour
représenter un copropriétaire.

Article 11 – Convocation et ordre du jour


Les copropriétaires se réuniront en assemblée générale au plus tard un mois après la date à laquelle
le syndicat aura pris naissance.
Lors de cette première réunion, l’assemblée nommera le syndic, fixera le montant de sa rémunération
et arrêtera le budget prévisionnel pour le temps restant à courir sur l’exercice en cours.

A- Convocations
1/ Il est tenu, au moins une fois chaque année, une assemblée générale des copropriétaires.
Sous réserve des dispositions prévues aux articles 8 (alinéas 2 et 3), 47 et 50 du décret n° 67-223 du
17 mars 1967, l’assemblée générale est convoquée par le syndic. L’assemblée générale peut
également être réunie extraordinairement par le syndic aussi souvent qu’il le jugera utile.
2/ La convocation de l’assemblée est de droit lorsqu’elle est demandée au syndic soit par le conseil
syndical, soit par un ou plusieurs copropriétaires représentant au moins un quart des voix de tous les
copropriétaires.

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La demande, qui est notifiée par lettre recommandée avec accusé de réception au syndic, précise les
questions dont l’inscription à l’ordre du jour de l’assemblée est demandée.
Dans les cas prévus au précédent alinéa, l’assemblée générale des copropriétaires est valablement
convoquée par le président du conseil syndical, après mise en demeure au syndic restée infructueuse
pendant plus de huit jours.
Dans les mêmes cas, si les membres de ce conseil n’ont pas été désignés ou si le président de ce
conseil ne procède pas à la convocation de l’assemblée, tout copropriétaire peut alors provoquer
ladite convocation dans les conditions prévues à l’article 50 du décret n° 67-223 du 17 mars 1967.
Conformément à cet article 50, le président du tribunal de grande instance statuant en matière de
référé peut, à la requête de tout copropriétaire, habiliter un copropriétaire ou un mandataire de justice
à l’effet de convoquer l’assemblée générale. Dans ce cas, il peut charger ce mandataire de présider
l’assemblée ; l’assignation est délivrée au syndic.
Lorsque l’assemblée est convoquée en application du présent paragraphe, la convocation est notifiée
au syndic.
3/ La convocation contient l’indication des lieu, date et heure de la réunion, ainsi que l’ordre du jour
qui précise chacune des questions soumises à la délibération de l’assemblée. Elle rappelle les
modalités de consultation des pièces justificatives des charges telles qu’elles ont été arrêtées par
l’assemblée générale en application de l’article 18-1 de la loi du 10 juillet 1965.
Sauf urgence, cette convocation est notifiée au moins vingt et un jours avant la date de réunion.
4/ Dans le cas prévu par le paragraphe 2/ de l’article 13 du présent règlement, lorsqu’à défaut de
décision prise à la majorité définie à cet article une nouvelle assemblée générale doit être réunie pour
statuer dans les conditions de majorité prévues, si l’ordre du jour de cette nouvelle assemblée ne
porte que sur des questions déjà inscrites à l’ordre du jour de la précédente assemblée, le délai de la
convocation peut être réduit à huit jours et les notifications prévues ci-dessus n’ont pas à être
renouvelées.

B- Ordre du jour
1/ L’ordre du jour est arrêté par le syndic ou par la personne qui convoque l’assemblée.
2/ A tout moment, un ou plusieurs copropriétaires, ou le conseil syndical, peuvent notifier au syndic la
ou les questions dont ils demandent qu'elles soient inscrites à l'ordre du jour d'une assemblée
générale. Le syndic porte ces questions à l'ordre du jour de la convocation de la prochaine assemblée
générale. Toutefois, si la ou les questions notifiées ne peuvent être inscrites à cette assemblée
compte tenu de la date de réception de la demande par le syndic, elles le sont à l'assemblée suivante.
3/ Sont notifiés au plus tard en même temps que l’ordre du jour :
I. - Pour la validité de la décision :
1° L'état financier du syndicat des copropriétaires et son compte de gestion général, lorsque
l'assemblée est appelée à approuver les comptes. Ces documents sont présentés avec le comparatif
des comptes de l'exercice précédent approuvé ;
2° Le projet du budget présenté avec le comparatif du dernier budget prévisionnel voté, lorsque
l'assemblée est appelée à voter le budget prévisionnel ;
La présentation des documents énumérés au 1° et au 2° ci-dessus est conforme aux modèles établis
par le décret relatif aux comptes du syndicat des copropriétaires et ses annexes ;
3° Les conditions essentielles du contrat ou, en cas d'appel à la concurrence, des contrats proposés,
lorsque l'assemblée est appelée à approuver un contrat, un devis ou un marché, notamment pour la
réalisation de travaux ;
4° Le ou les projets de contrat du syndic, lorsque l'assemblée est appelée à désigner le représentant
légal du syndicat ;
5° Le projet de convention, ou la convention, mentionné à l'article 39 du décret n° 67-223 du 17 mars
1967, outre les projets mentionnés au 4° ci-dessus ;
6° Le projet de règlement de copropriété, de l'état descriptif de division, de l'état de répartition des
charges ou le projet de modification desdits actes, lorsque l'assemblée est appelée, suivant le cas, à
établir ou à modifier ces actes ;

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7° Le projet de résolution lorsque l'assemblée est appelée à statuer sur l'une des questions
mentionnées aux articles 14-1 (2e et 3e alinéa), 14-2 (2e alinéa), 18 (7e alinéa), 24 (alinéas 2 et 3),
25, 30 (alinéas 1er, 2 et 3), 35, 37 (alinéas 3 et 4) et 39 de la loi du 10 juillet 1965 ;
8° Le projet de résolution tendant à autoriser, s'il y a lieu, le syndic à introduire une demande en
justice ;
9° Les conclusions du rapport de l'administrateur provisoire lorsqu'il en a été désigné un par le
président du tribunal de grande instance en application des dispositions de l'article 29-1 de la loi du 10
juillet 1965 et lorsque l'assemblée est appelée à statuer sur une question dont la mention à l'ordre du
jour résulte de ces conclusions ;
II. - Pour l'information des copropriétaires :
1° Les annexes au budget prévisionnel ;
2° L'état détaillé des sommes perçues par le syndic au titre de sa rémunération ;
3° L'avis rendu par le conseil syndical lorsque sa consultation est obligatoire, en application du
deuxième alinéa de l'article 21 de la loi du 10 juillet 1965.
Le contenu de ces documents ne fait pas l'objet d'un vote par l'assemblée des copropriétaires.

Article 12 – Tenue de l’assemblée


L’assemblée générale est tenue dans l’immeuble ou à défaut dans un autre lieu indiqué sur la
convocation, dans la commune de situation de l’immeuble, et dans les villes divisées par
arrondissement (Paris, Lyon, Marseille), dans l’arrondissement de situation de l’immeuble ou un
arrondissement limitrophe.
Au début de chaque réunion, l'assemblée générale désigne, sous réserve des dispositions de l'article
50 (alinéa 1er) du décret n° 67-223 du 17 mars 1967, son président et, s'il y a lieu, un ou plusieurs
scrutateurs. Cette désignation résulte d’un vote.
Le syndic assure le secrétariat de la séance, sauf décision contraire de l'assemblée générale.
L'assemblée générale ne prend de décision valide que sur les questions inscrites à l'ordre du jour et
dans la mesure où les notifications ont été faites conformément aux dispositions de l’article 11, B/ ci-
dessus.
Elle peut, en outre, examiner sans effet décisoire toutes questions non inscrites à l'ordre du jour.
Il est tenu une feuille de présence, pouvant comporter plusieurs feuillets qui indique les nom et
domicile de chaque copropriétaire ou associé, et, le cas échéant, de son mandataire, ainsi que le
nombre de voix dont il dispose, compte tenu, s'il y a lieu, des dispositions de l'article 22 (alinéa 2 et
alinéa 3) et de l'article 24 (alinéa 2) de la loi du 10 juillet 1965.
Cette feuille est émargée par chaque copropriétaire ou associé présent, ou par son mandataire. Elle
est certifiée exacte par le président de l'assemblée.
La feuille de présence constitue une annexe du procès-verbal avec lequel elle est conservée.
Elle peut être tenue sous forme électronique dans les conditions définies par les articles 1316-1 et
suivants du code civil.
Il est établi un procès-verbal des décisions de chaque assemblée qui est signé, à la fin de la séance,
par le président, par le secrétaire et par le ou les scrutateurs. Lorsque le registre est tenu sous forme
électronique, ces signatures sont établies conformément au deuxième alinéa de l'article 1316-4 du
code civil.
Le procès-verbal comporte, sous l'intitulé de chaque question inscrite à l'ordre du jour, le résultat du
vote. Il précise les noms des copropriétaires ou associés qui se sont opposés à la décision et leur
nombre de voix, ainsi que les noms des copropriétaires ou associés qui se sont abstenus et leur
nombre de voix.
Le procès-verbal mentionne les réserves éventuellement formulées par les copropriétaires ou
associés opposants sur la régularité des décisions.
Les procès-verbaux des séances sont inscrits, à la suite les uns des autres, sur un registre
spécialement ouvert à cet effet. Ce registre peut être tenu sous forme électronique dans les conditions
définies par les articles 1316-1 et suivants du code civil.

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Article 13 – Attributions et conditions de majorité de l’assemblée générale
Les majorités de voix exigées par les dispositions de la loi du 10 juillet 1965 pour le vote des décisions
de l'assemblée générale sont calculés en tenant compte de la réduction résultant, s'il y a lieu, de
l'application du deuxième alinéa de l'article 10 ci-dessus.
Les décisions prises par l’assemblée générale dans les conditions précisées aux paragraphes 1/ , 2/
et 3/ ci-dessous seront opposables à la totalité des copropriétaires, même absents à l’assemblée
générale.

1/ Sont prises à la majorité des voix exprimées des copropriétaires présents ou représentés,
conformément aux dispositions de l’article 24 de la loi du 10 juillet 1965, toutes décisions autres que
celles visées aux paragraphes 2/ et 3/ du présent article et notamment les décisions relatives à :
- l’administration du sol et des choses communes
- la gestion des services communs
- l’examen des comptes de gestion du syndic
Les travaux d'accessibilité aux personnes handicapées ou à mobilité réduite, sous réserve qu'ils
n'affectent pas la structure de l'immeuble ou ses éléments d'équipement essentiels, sont également
approuvés dans les conditions de majorité prévues dans ce paragraphe.
Toute convention entre le syndicat et le syndic, ses préposés, parents ou alliés jusqu'au troisième
degré inclus, la personne liée à lui par un pacte civil de solidarité ou ceux de son conjoint au même
degré, doit être spécialement autorisée par une décision de l'assemblée générale.
Il en est de même des conventions entre le syndicat et une entreprise dont les personnes
mentionnées à l'alinéa précédent sont propriétaires ou détiennent une participation dans son capital,
ou dans lesquelles elles exercent des fonctions de direction ou de contrôle, ou dont elles sont
salariées ou préposées.
Lorsqu’une décision concerne des dépenses entrant dans les catégories de répartition des charges
décrites aux paragraphes B, C et D de l’article 7 du présent règlement, ne prennent part au vote que
les copropriétaires concernés par cette catégorie de répartition des charges. Dans ce cas chacun
d’eux vote avec un nombre de voix proportionnel à sa participation auxdites dépenses.

2/ Sont adoptées à la majorité des voix de tous les copropriétaires, conformément aux dispositions de
l’article 25 de la loi du 10 juillet 1965, les décisions concernant :
a) Toute délégation du pouvoir de prendre l'une des décisions visées au paragraphe 1/ précédent,
donnée par l’assemblée générale au syndic, au conseil syndical ou à toute autre personne, ne peut
porter que sur un acte ou une décision expressément déterminée.
Elle peut toutefois autoriser son bénéficiaire à décider de certaines dépenses jusqu’à un montant dont
la délégation fixe le maximum. Elle arrête un montant des marchés et des contrats à partir duquel la
consultation du conseil syndical est obligatoire. A la même majorité, elle arrête un montant des
marchés et des contrats à partir duquel une mise en concurrence est obligatoire.
Elle ne peut en aucun cas priver l’assemblée générale de son pouvoir de contrôle sur l’administration
de l’immeuble et la gestion du syndic.
Il sera rendu compte à l’assemblée générale de l’exécution de la délégation ;
b) L'autorisation donnée à certains copropriétaires d'effectuer à leurs frais des travaux affectant les
parties communes ou l'aspect extérieur de l'immeuble, et conformes à la destination de celui-ci ;
c) La désignation ou la révocation du ou des syndics et des membres du conseil syndical ;
d) Les conditions auxquelles sont réalisés les actes de disposition sur les parties communes ou sur
des droits accessoires à ces parties communes, lorsque ces actes résultent d'obligations légales ou
réglementaires telles que celles relatives à l'établissement de cours communes, d'autres servitudes ou
à la cession de droits de mitoyenneté ;
e) Les modalités de réalisation et d'exécution des travaux rendus obligatoires en vertu de dispositions
législatives ou réglementaires ;

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f) La modification de la répartition des charges rendue nécessaire par un changement de l'usage
d'une ou plusieurs parties privatives ;
g) A moins qu'ils ne relèvent de la majorité prévue au paragraphe 1/ ci-dessus, les travaux d'économie
d'énergie portant sur l'isolation thermique du bâtiment, le renouvellement de l'air, le système de
chauffage et la production d'eau chaude.
Seuls sont concernés par la présente disposition les travaux amortissables sur une période inférieure
à dix ans ;
h) La pose dans les parties communes de canalisations, de gaines, et la réalisation des ouvrages,
permettant d'assurer la mise en conformité des logements avec les normes de salubrité, de sécurité et
d'équipement définies par les dispositions prises pour l'application de l'article 1er de la loi n° 67-561
du 12 juillet 1967 relative à l'amélioration de l'habitat ;
i) La suppression des vide-ordures pour des impératifs d'hygiène ;
j) L'installation ou la modification d'une antenne collective ou d'un réseau de communications
électroniques interne à l'immeuble dès lors qu'elle porte sur des parties communes ;
k) L'autorisation permanente accordée à la police ou à la gendarmerie nationale de pénétrer dans les
parties communes ;
l) L'installation ou la modification d'un réseau de distribution d'électricité public destiné à alimenter en
courant électrique les emplacements de stationnement des véhicules, notamment pour permettre la
charge des accumulateurs de véhicules électriques ;
m) L'installation de compteurs d'eau froide divisionnaires ;
n) Les travaux à effectuer sur les parties communes en vue de prévenir les atteintes aux personnes et
aux biens.
A défaut de décision prise dans les conditions de majorité définies au présent paragraphe 2/, si le
projet a recueilli au moins le tiers des voix de tous les copropriétaires composant le syndicat, la même
assemblée peut décider à la majorité prévue au paragraphe 1/ ci-dessus en procédant immédiatement
à un second vote. Lorsque le projet n'a pas recueilli au moins le tiers des voix de tous les
copropriétaires, une nouvelle assemblée générale, si elle est convoquée dans le délai maximal de
trois mois, peut statuer dans les conditions de majorité prévues au paragraphe 1/.

3/ Sont adoptées à la majorité des membres du syndicat représentant au moins les deux tiers des
voix, conformément aux dispositions de l’article 26 de la loi du 10 juillet 1965, les décisions
concernant :
a) Les actes d'acquisition immobilière et les actes de disposition autres que ceux visés au paragraphe
2/ d ci-dessus ;
b) La modification, ou éventuellement l'établissement, du règlement de copropriété dans la mesure où
il concerne la jouissance, l'usage et l'administration des parties communes ;
c) Les travaux comportant transformation, addition ou amélioration, à l'exception de ceux visés aux e,
g, h, i, j, m et n du paragraphe 2/ ci-dessus ;
d) La demande d'individualisation des contrats de fourniture d'eau et la réalisation des études et
travaux nécessaires à cette individualisation prévus par l'article 93 de la loi n° 2000-1208 du 13
décembre 2000 relative à la solidarité et au renouvellement urbains ;
e) Les modalités d'ouverture des portes d'accès aux immeubles. En cas de fermeture totale de
l'immeuble, celle-ci doit être compatible avec l'exercice d'une activité autorisée par le règlement de
copropriété. La décision d'ouverture est valable jusqu'à la tenue de l'assemblée générale suivante.
L'assemblée générale ne peut, à quelque majorité que ce soit, imposer à un copropriétaire une
modification à la destination de ses parties privatives ou aux modalités de leur jouissance, telles
qu'elles résultent du présent règlement de copropriété.
Elle ne peut, sauf à l'unanimité des voix de tous les copropriétaires, décider l'aliénation des parties
communes dont la conservation est nécessaire au respect de la destination de l'immeuble.
Par dérogation aux dispositions de l’alinéa précédent, l’assemblée générale décide, à la double
majorité qualifiée prévue au présent paragraphe 3/, les aliénations de parties communes et les

Règlement de copropriété – 29 bd Henri IV 75004 Paris Page 19 sur 31


travaux à effectuer sur celles-ci, pour l’application de l’article 25 de la loi n° 96-987 du 14 novembre
1996 relative à la mise en œuvre du pacte de relance pour la ville.
A défaut d'avoir été approuvés dans les conditions de majorité définies au présent paragraphe 3/, les
travaux d'amélioration mentionnés au c ci-dessus qui ont recueilli l'approbation de la majorité des
membres du syndicat représentant au moins les deux tiers des voix des copropriétaires présents ou
représentés peuvent être décidés par une nouvelle assemblée générale, convoquée à cet effet, qui
statue dans les conditions de majorité prévues au paragraphe 2/ ci-dessus.

Chapitre 3ème : Syndic

Article 14 – Nomination – Révocation


Les fonctions de syndic peuvent être assurées par toute personne physique ou morale.
Le syndic est nommé par l’assemblée générale aux conditions prévues au paragraphe 2/ de l’article
13 du présent règlement. Si l’assemblée générale, dûment convoquée à cet effet, ne nomme pas la
syndic, celui-ci est désigné par le président du tribunal de grande instance, dans les conditions et
avec les effets décrits par l’article 46 du décret du 17 mars 1967.
Dans tous les cas autres que celui envisagé à l’alinéa précédent, où le syndicat est dépourvu de
syndic, le président du tribunal de grande instance désigne, dans les conditions prévues par l’article
47 du décret précité, un administrateur provisoire chargé notamment de convoquer l’assemblée
générale en vue de la nomination du syndic.
L’assemblée générale peut à tout moment révoquer le syndic sauf à l’indemniser si ses fonctions sont
rémunérées et si la révocation n’est pas fondée sur un motif légitime.

Article 15 – Rémunération – Durée des fonctions


Le contrat de mandat du syndic fixe sa durée, sa date de prise d'effet ainsi que les éléments de
détermination de la rémunération du syndic. Il détermine les conditions d'exécution de la mission de
ce dernier en conformité avec les dispositions des articles 14 et 18 de la loi du 10 juillet 1965.
La décision qui désigne le syndic et qui approuve le contrat de mandat est votée par l'assemblée
générale à la majorité de l'article 25 de la loi du 10 juillet 1965.
La durée des fonctions du syndic ne peut excéder trois années. Toutefois, pendant le délai prévu à
l'article 1792 et 2270 du code civil, elle ne peut dépasser une année lorsque le syndic, son conjoint,
leurs commettants ou employeurs, leurs préposés, leurs parents ou alliés jusqu'au troisième degré
inclus ont, directement ou indirectement, à quelque titre que ce soit, même par personne interposée,
participé à la construction de l'immeuble.
Le syndic peut être de nouveau désigné par l'assemblée générale pour les durées prévues à l'alinéa
précédent.

Article 16 – Démission
Si le syndic a l’intention de se démettre de ses fonctions, il devra en avertir les copropriétaires au
moins trois mois à l’avance, par lettre recommandée adressée au conseil syndical s’il en existe un.

Article 17 – Vacance de l’emploi


1/ A défaut de nomination du syndic par l'assemblée des copropriétaires dûment convoqués à cet
effet, le président du tribunal de grande instance désigne le syndic par ordonnance sur requête d'un
ou plusieurs copropriétaires ou sur requête d'un ou plusieurs membres du conseil syndical.
La même ordonnance fixe la mission du syndic et, sous réserve des dispositions du dernier alinéa du
présent article, la durée de celle-ci ; la durée de cette mission peut être prorogée et il peut y être mis
fin suivant la même procédure.

Règlement de copropriété – 29 bd Henri IV 75004 Paris Page 20 sur 31


Indépendamment de missions particulières qui peuvent lui être confiées par l'ordonnance visée à
l'alinéa 1er du présent article, le syndic ainsi désigné administre la copropriété dans les conditions
prévues par l'article 18, 18-1 et 18-2 de la loi du 10 juillet 1965 et par le décret du 17 mars 1967. Il doit
notamment convoquer l'assemblée générale en vue de la désignation d'un syndic deux mois avant la
fin de ses fonctions.
La mission du syndic désigné par le président du tribunal cesse de plein droit à compter de
l'acceptation de son mandat par le syndic désigné par l'assemblée générale.
2/ Dans tous les cas, autres que celui prévu au précédent paragraphe, où le syndicat est dépourvu de
syndic, le président du tribunal de grande instance, statuant par ordonnance sur requête, à la
demande de tout intéressé, désigne un administrateur provisoire de la copropriété qui est notamment
chargé, dans les délais fixés par l'ordonnance, de se faire remettre les fonds et l'ensemble des
documents et archives du syndicat et, sous réserve de l'application des dispositions de l'article 11, A-
3/ ci-dessus, de convoquer l'assemblée en vue de la désignation d'un syndic.
Les fonctions de cet administrateur provisoire cessent de plein droit à compter de l'acceptation de son
mandat par le syndic désigné par l'assemblée générale.

Article 18 – Fonctions du syndic


Le syndic est chargé :
- d'assurer l'exécution des dispositions du règlement de copropriété et des délibérations de
l'assemblée générale ;
- d'administrer l'immeuble, de pourvoir à sa conservation, à sa garde et à son entretien et, en cas
d'urgence, de faire procéder de sa propre initiative à l'exécution de tous travaux nécessaires à la
sauvegarde de celui-ci ;
- d'établir et de tenir à jour un carnet d'entretien de l'immeuble conformément aux dispositions du
décret n° 2001-477 du 30 mai 2001. Tout candidat à l'acquisition d'un lot de copropriété, tout
bénéficiaire d'une promesse unilatérale de vente ou d'achat ou d'un contrat réalisant la vente d'un lot
ou d'une fraction de lot peut, à sa demande, prendre connaissance du carnet d'entretien de
l'immeuble établi et tenu à jour par le syndic ;
- d'établir le budget prévisionnel (défini à l’article 21, 2/ du présent règlement), les comptes du
syndicat et leurs annexes, de les soumettre au vote de l'assemblée générale et de tenir pour chaque
syndicat une comptabilité séparée qui fait apparaître la position de chaque copropriétaire à l'égard du
syndicat. Pendant le délai s'écoulant entre la convocation de l'assemblée générale appelée à
connaître des comptes et la tenue de celle-ci, les pièces justificatives des charges de copropriété,
notamment les factures, les contrats de fourniture et d'exploitation en cours et leurs avenants ainsi
que la quantité consommée et le prix unitaire ou forfaitaire de chacune des catégories de charges,
sont tenues à la disposition de tous les copropriétaires par le syndic au moins un jour ouvré, selon des
modalités définies par l'assemblée générale. Celle-ci peut décider que la consultation aura lieu un jour
où le syndic reçoit le conseil syndical pour examiner les pièces mentionnées ci-dessus, tout
copropriétaire pouvant alors se joindre au conseil syndical ; toutefois, tout copropriétaire ayant
manifesté son opposition à cette procédure lors de l'assemblée générale pourra consulter
individuellement les pièces le même jour ;
- de soumettre, lors de sa première désignation et au moins tous les trois ans, au vote de l'assemblée
générale la décision de constituer des provisions spéciales en vue de faire face aux travaux
d'entretien ou de conservation des parties communes et des éléments d'équipement commun,
susceptibles d'être nécessaires dans les trois années à échoir et non encore décidés par l'assemblée
générale. Cette décision est prise à la majorité mentionnée à l'article 25 de la loi du 10 juillet 1965 ;
- d'ouvrir un compte bancaire ou postal séparé au nom du syndicat sur lequel sont versées sans délai
toutes les sommes ou valeurs reçues au nom ou pour le compte du syndicat. L'assemblée générale
peut en décider autrement à la majorité de l'article 25 de la loi du 10 juillet 1965 et, le cas échéant, de
l'article 25-1 lorsque l'immeuble est administré par un syndic soumis aux dispositions de la loi n° 70-9
du 2 janvier 1970 réglementant les conditions d'exercice des activités relatives à certaines opérations
portant sur les immeubles et les fonds de commerce ou par un syndic dont l'activité est soumise à une
réglementation professionnelle organisant le maniement des fonds du syndicat. La méconnaissance
par le syndic de cette obligation emporte la nullité de plein droit de son mandat à l'expiration du délai
de trois mois suivant sa désignation. Toutefois, les actes qu'il aurait passés avec des tiers de bonne
foi demeurent valables.

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- de représenter le syndicat dans tous les actes civils et en justice, ainsi que pour la publication de
l'état descriptif de division du règlement de copropriété ou des modifications apportées à ces actes,
sans que soit nécessaire l'intervention de chaque copropriétaire à l'acte ou à la réquisition de
publication ;
- lorsqu'un réseau de communications électroniques interne à l'immeuble distribue des services de
télévision et si l'installation permet l'accès aux services nationaux en clair de télévision par voie
hertzienne terrestre en mode numérique, d'informer de manière claire et visible les copropriétaires de
cette possibilité et de fournir les coordonnées du distributeur de services auquel le copropriétaire doit
s'adresser pour bénéficier du "service antenne" numérique, tel que prévu au deuxième alinéa de
l'article 34-1 de la loi n° 86-1067 du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication. A
compter de la publication de la loi n° 2007-309 du 5 mars 2007 relative à la modernisation de la
diffusion audiovisuelle et à la télévision du futur et jusqu'au 30 novembre 2011, cette information est
fournie dans le relevé de charges envoyé régulièrement par le syndic aux copropriétaires.
Il signe la correspondance, fait les commandes, rédige les procès-verbaux des assemblées, certifie
conforme les extraits desdits procès-verbaux.
Il présente annuellement à l’assemblée générale un état des comptes du syndicat et un rapport sur la
gestion de l’immeuble en ayant préalablement informé les copropriétaires sur les charges de
copropriété selon les modalités définies ci-dessus.
Il fournit aux copropriétaires bailleurs les informations qui leur sont nécessaires pour établir leurs
décomptes de charges récupérables.
Il fixe le montant des provisions à verser par les copropriétaires pour alimenter l’avance de trésorerie
permanente, dans le cadre de l’article 21, 1/ du présent règlement, en perçoit le montant et assure le
paiement des diverses charges communes.
Il choisit les fournisseurs et entrepreneurs et assure l’engagement et la direction du personnel pour les
emplois fixés par l’assemblée générale.
Il satisfait à toutes les prescriptions fiscales et administratives de la ville et de police concernant
l’immeuble en général.
Le syndic pourra faire effectuer toutes les réparations de menu entretien, sans avoir à en référer aux
copropriétaires, qu’il s’agisse de parties communes générales ou de parties communes spéciales.
L’assemblée générale pourra chaque année, soit d’une manière générale, soit pour certaines choses
particulières, préciser le chiffre à concurrence duquel les réparations seront considérées comme étant
de menu entretien et fixer un plafond que le syndic ne pourra dépasser sans son autorisation.
Le syndic assure la police de l’immeuble et veille à sa tranquillité.
Le syndic a tous pouvoirs pour poursuivre contre tout copropriétaire qui ne paie plus sa quote-part des
charges communes générales et spéciales le recouvrement des sommes dues, conformément aux
dispositions de l’article 55 du décret du 17 mars 1967.
Le syndic représente le syndicat des copropriétaires vis-à-vis des tiers et de toutes administrations et
le représente en justice, tant en demandant qu’en défendant, même au besoin contre certains
copropriétaires. Toutefois le syndic ne peut agir en justice au nom du syndicat sans y avoir été
autorisé par une décision de l'assemblée générale. Une telle autorisation n'est pas nécessaire pour
les actions en recouvrement de créance, la mise en oeuvre des voies d'exécution forcée à l'exception
de la saisie en vue de la vente d'un lot, les mesures conservatoires et les demandes qui relèvent des
pouvoirs de juge des référés, ainsi que pour défendre aux actions intentées contre le syndicat. Dans
tous les cas, le syndic rend compte à la prochaine assemblée générale des actions introduites.
Le syndic convoque les assemblées générales et rend compte de sa gestion à chaque assemblée
générale.
Le syndic engage et congédie le personnel employé par le syndicat et fixe les conditions de son travail
suivant les usages locaux et les textes en vigueur. L'assemblée générale a seule qualité pour fixer le
nombre et la catégorie des emplois.
Le syndic établit et tient à jour une liste de tous les copropriétaires avec l'indication des lots qui leur
appartiennent, ainsi que de tous les titulaires des droits visés à l'article 6 du décret du 17 mars 1967 ;
il mentionne leur état civil ainsi que leur domicile réel ou élu.
Le syndic détient les archives du syndicat, notamment une expédition ou une copie des actes
énumérés aux articles 1 à 3 du décret du 17 mars 1967, ainsi que toutes conventions, pièces,

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correspondances, plans, registres, documents et décisions de justice relatifs à l'immeuble et au
syndicat. Il détient, en particulier, les registres contenant les procès-verbaux des assemblées
générales des copropriétaires et les pièces annexes ainsi que les documents comptables du syndicat
et le carnet d'entretien de l'immeuble. Il délivre des copies ou extraits, qu'il certifie conformes, des
procès-verbaux des assemblées générales et des annexes. Il remet au copropriétaire qui en fait la
demande, aux frais de ce dernier, copie du carnet d'entretien de l'immeuble.
En cas de changement de syndic, l'ancien syndic est tenu de remettre au nouveau syndic, dans le
délai d'un mois à compter de la cessation de ses fonctions, la situation de trésorerie, la totalité des
fonds immédiatement disponibles et l'ensemble des documents et archives du syndicat. Dans le délai
de deux mois suivant l'expiration du délai mentionné ci-dessus, l'ancien syndic est tenu de verser au
nouveau syndic le solde des fonds disponibles après apurement des comptes, et de lui fournir l'état
des comptes des copropriétaires ainsi que celui des comptes du syndicat. A défaut, le syndic en
fonction ou le président du conseil syndical pourra agir en justice, par voie de référé, aux fins de
remise de ces pièces et documents, ainsi qu’il est dit à l’article 18-2 de la loi du 10 juillet 1965.

Article 19 – Substitution
Seul responsable de sa gestion, il ne peut se faire substituer. Toutefois, à l’occasion de l’exécution de
sa mission, le syndic peut se faire représenter par l’un de ses préposés.
L'assemblée générale peut seule autoriser, à la majorité prévue par l'article 25 de la loi du 10 juillet
1965, une délégation de pouvoir à une fin déterminée.

Article 20 – Empêchement et carence


Sous réserve des dispositions des articles 8 et 50 du décret du 17 mars 1967, dans les cas
d’empêchement ou de carence visés à l’article 18 (dernier alinéa) de la loi du 10 juillet 1965, le syndic
en fonction peut être assigné par tout intéressé devant le tribunal de grande instance statuant en
matière de référé en vue de la désignation d’un administrateur provisoire de la copropriété.
L’ordonnance fixe la durée de la mission de l’administrateur provisoire sauf si cette ordonnance la
limite expressément à un ou plusieurs objets : la mission ainsi confiée est celle qui est définie par
l’article 18 de la loi susvisée du 10 juillet 1965 et par le décret du 17 mars 1967.
Sauf s’il y a urgence à faire procéder à l’exécution de certains travaux nécessaires à la sauvegarde de
l’immeuble et au fonctionnement des services d’équipement, le demande ne sera recevable que s’il
est justifié d’une mise en demeure adressée au syndic et demeurée infructueuse pendant plus de huit
jours.

Chapitre 4ème : Règlement des charges

Article 21 – Règlement des charges

1/ Avance permanente de trésorerie et autres fonds


Afin de permettre au syndic de faire face aux dépenses concernant l’administration des diverses
parties et choses communes, celui-ci sera mis en possession d’une avance permanente de trésorerie
qui sera alimentée par chacun des copropriétaires lors de son entrée en jouissance, dans la
proportion de sa contribution aux charges courantes. Le montant de cette avance sera voté par
l’assemblée générale et ne pourra dépasser 1/6ème du budget prévisionnel.
L’assemblée générale peut également décider de créer une avance pour travaux au titre du 6ème
alinéa de l’article 18 de la loi du 10 juillet 1965, ou pour d’autres fonds.
L'assemblée générale décide, s'il y a lieu, du placement des fonds recueillis par ces diverses avances
et de l'affectation des intérêts produits par ce placement.

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2/ Provisions pour charges courantes
Pour faire face aux dépenses courantes de maintenance, de fonctionnement et d'administration des
parties communes et équipements communs de l'immeuble, le syndicat des copropriétaires vote,
chaque année, un budget prévisionnel. Le budget prévisionnel couvre un exercice comptable de
douze mois. L'assemblée générale des copropriétaires appelée à voter le budget prévisionnel est
réunie dans un délai de six mois à compter du dernier jour de l'exercice comptable précédent.
Les copropriétaires versent au syndicat des provisions égales au quart du budget voté. Toutefois,
l'assemblée générale peut fixer des modalités différentes.
La provision est exigible le premier jour de chaque trimestre ou le premier jour de la période fixée par
l'assemblée générale.

3/ Provisions pour travaux


Ne sont pas comprises dans le budget prévisionnel les dépenses pour travaux et opérations
exceptionnelles visées par l’article 14-2 de la loi du 10 juillet 1965, et décrites dans l’article 44 du
décret du 17 mars 1967.
Les sommes afférentes à ces dépenses sont exigibles selon les modalités votées par l'assemblée
générale.
Lorsqu'en cas d'urgence le syndic fait procéder, de sa propre initiative, à l'exécution de travaux
nécessaires à la sauvegarde de l'immeuble, il en informe les copropriétaires et convoque
immédiatement une assemblée générale. Il peut, dans ce cas, en vue de l'ouverture du chantier et de
son premier approvisionnement, demander, sans délibération préalable de l'assemblée générale mais
après avoir pris l'avis du conseil syndical, s'il en existe un, le versement d'une provision qui ne peut
excéder le tiers du montant du devis estimatif des travaux.

4/ Règlement
Pour l'exécution du budget prévisionnel, le syndic adresse à chaque copropriétaire, par lettre simple,
préalablement à la date d'exigibilité déterminée par la loi, un avis indiquant le montant de la provision
exigible.
Pour les dépenses non comprises dans le budget prévisionnel, le syndic adresse à chaque
copropriétaire, par lettre simple, préalablement à la date d'exigibilité déterminée par la décision
d'assemblée générale, un avis indiquant le montant de la somme exigible et l'objet de la dépense.
Les sommes dues au titre des paragraphes 1/, 2/ et 3/ ci-dessus portent intérêt au profit du syndicat.
Cet intérêt, fixé au taux légal en matière civile, est dû à compter de la mise en demeure adressée par
le syndic au copropriétaire défaillant.
Les frais nécessaires exposés par le syndicat, à compter de la mise en demeure, pour le
recouvrement d’une créance justifiée à l’encontre d’un copropriétaire, sont imputables à ce seul
copropriétaire.
Le syndicat peut prendre à l’encontre d’un copropriétaire défaillant toutes les mesures conservatoires
et exercer toutes les voies d’exécution forcée prévues par la loi n° 91-650 du 9 juillet 1991 et le décret
du 31 juillet 1992.
A défaut du versement à sa date d'exigibilité d'une provision prévue au paragraphe 2/ ci-dessus, les
autres provisions prévues à ce même paragraphe et non encore échues deviennent immédiatement
exigibles après mise en demeure par lettre recommandée avec demande d'avis de réception restée
infructueuse pendant plus de trente jours à compter du lendemain du jour de la première présentation
de la lettre recommandée au domicile de son destinataire.
Après avoir constaté le vote du budget prévisionnel par l'assemblée générale des copropriétaires ainsi
que la déchéance du terme, le président du tribunal de grande instance statuant comme en matière
de référé peut condamner le copropriétaire défaillant au versement des provisions prévues au
paragraphe 2/ et devenues exigibles. L'ordonnance est assortie de l'exécution provisoire de plein
droit.

Règlement de copropriété – 29 bd Henri IV 75004 Paris Page 24 sur 31


5/ Garantie
Les créances de toute nature du syndicat à l'encontre de chaque copropriétaire sont, qu'il s'agisse de
provision ou de paiement définitif, garanties par une hypothèque légale sur son lot. L'hypothèque peut
être inscrite après mise en demeure restée infructueuse d'avoir à payer une dette devenue exigible.
Le syndic a qualité pour faire inscrire cette hypothèque au profit du syndicat : il peut valablement en
consentir la mainlevée et requérir la radiation, en cas d'extinction de la dette, sans intervention de
l'assemblée générale.
Le copropriétaire défaillant peut, même en cas d'instance au principal, sous condition d'une offre de
paiement suffisante ou d'une garantie équivalente, demander mainlevée totale ou partielle au
président du tribunal de grande instance statuant comme en matière de référé.
Aucune inscription ou inscription complémentaire ne peut être requise pour des créances exigibles
depuis plus de cinq ans.
Les créances visées à l'alinéa 1er bénéficient, en outre, du privilège prévu par l'article 2332 1° du
code civil en faveur du bailleur. Ce privilège porte sur tout ce qui garnit les lieux, sauf si ces derniers
font l'objet d'une location non meublée. Dans ce dernier cas, il est reporté sur les loyers dus par le
locataire.
Par ailleurs l'obligation de participer aux charges et aux travaux mentionnés aux articles 10 et 30 de la
loi du 10 juillet 1965 est garantie par le privilège immobilier spécial prévu par l'article 2374 du code
civil que le syndic est en mesure d’exercer lors de la vente d’un lot sur le prix de celui-ci si le syndic
fait opposition dans les conditions prévues à l’article 20 de la loi du 10 juillet 1965.

6/ Absence d’occupation, non-usage, abandon


La contribution de chacun au paiement des diverses charges auxquelles il est assujetti est due même
en l’absence de toute occupation et de tout usage.
Aucun copropriétaire ne pourra se décharger de sa contribution aux charges communes ou l’amoindrir
par l’abandon aux autres, en totalité ou en partie, de ses droits de copropriété sur les parties ou
choses communes ou certaines d’entre elles.

Chapitre 5ème : Conseil syndical

Article 22 – Constitution
En vue d’assister le syndic, de contrôler sa gestion et de faciliter à ce dernier l’administration de
l’immeuble, il est constitué un conseil syndical de membres titulaires.
Dans tous les cas, le conseil syndical n'est plus régulièrement constitué si plus d'un quart des sièges
devient vacant pour quelque cause que ce soit.

Article 23 – Nomination – Révocation


Les membres du conseil syndical sont choisis parmi les copropriétaires, les associés dans le cas
prévu par l'article 23 (alinéa 1er) de la loi du 10 juillet 1965, leurs conjoints ou leurs représentants
légaux.
Le syndic, son conjoint et ses préposés, même s'ils sont copropriétaires ou associés, ne peuvent être
membres du conseil syndical.
Les membres de ce conseil sont désignés par l'assemblée générale, à la majorité prévue par l'article
25 de la loi du 10 juillet 1965, ou, à défaut, dans les conditions prévues à l'article 48 du décret du 17
mars 1967.
Le mandat des membres du conseil syndical ne peut excéder trois années renouvelables.
Ils peuvent être révoqués, à tout moment, par décision de l'assemblée générale prise à la majorité
prévue à l'article 25 de la loi du 10 juillet 1965.

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Quatre membres suppléants peuvent être désignés, dans les mêmes conditions que les membres
titulaires. En cas de cessation définitive des fonctions du membre titulaire, ils siègent au conseil
syndical, à mesure des vacances, dans l'ordre de leur élection s'il y en a plusieurs, et jusqu'à la date
d'expiration du mandat du membre titulaire qu'ils remplacent.

Article 24 – Délibérations – Rémunération


Le conseil syndical élit un président ; il se réunit au moins une fois tous les six mois, à la demande du
président ; il peut se réunir, en outre, à toute époque, à la demande de l’un quelconque de ses
membres ou à celle du syndic. Les convocations sont adressées par lettre recommandée avec accusé
de réception ou missives ordinaires, ou par émargement d’un état ; elles contiennent l’ordre du jour de
la réunion projetée.
Les décisions du conseil syndical sont prises à la simple majorité des votants à condition que trois au
moins de ses membres soient présents. En cas de partage des voix, le président a voix
prépondérante.
Les fonctions de président et de membre du conseil syndical ne donnent pas lieu à rémunération.
Le conseil syndical peut, pour l'exécution de sa mission, prendre conseil auprès de toute personne de
son choix. Il peut aussi, sur une question particulière, demander un avis technique à tout
professionnel de la spécialité.
Les dépenses nécessitées par l'exécution de la mission du conseil syndical constituent des dépenses
courantes d'administration. Elles sont supportées par le syndicat et réglées par le syndic.

Article 25 – Attributions
Le conseil syndical est un organisme purement consultatif. Il a pour mission de tenir les
copropriétaires au courant des questions intéressant l’administration de l’immeuble et de transmettre
au syndic les desiderata des copropriétaires.
Le conseil syndical contrôle la gestion du syndic, notamment la comptabilité du syndicat, la répartition
des dépenses, les conditions dans lesquelles sont passés et exécutés les marchés et tous autres
contrats, ainsi que l'élaboration du budget prévisionnel dont il suit l'exécution.
Il peut recevoir d'autres missions ou délégations de l'assemblée générale dans les conditions prévues
à l'article 25 a de la loi du 10 juillet 1965 et à l'article 21 du décret du 17 mars 1967.
Un ou plusieurs membres du conseil syndical, habilités à cet effet par ce dernier, peuvent prendre
connaissance et copie, au bureau du syndic, ou au lieu arrêté en accord avec lui, des diverses
catégories de documents mentionnés au troisième alinéa de l'article 21 de la loi du 10 juillet 1965.
En tout état de cause, le conseil syndical qui constitue un organisme consultatif ne peut se substituer
au syndic dans l’exercice de sa mission et de ses pouvoirs.

Chapitre 6ème : Assurances – Sinistres

Article 26 – Assurance de l’immeuble – Risques divers

1/ Incendie
L’immeuble devra toujours être régulièrement assuré contre l’incendie, la foudre, les explosions, les
accidents causés par l’électricité, le recours des voisins. On entend par voisins, les propriétaires ou
occupants des immeubles qui, sur la police générale, renonceront à tout recours vis-à-vis les uns des
autres. Cette assurance sera faite par le syndic, tant pour les parties communes que pour les parties
de l’immeuble appartenant divisément à chaque copropriétaire.
Toutefois, ainsi qu’il a été dit au paragraphe 4/ (alinéa 5) de l’article 21, chaque copropriétaire
supportera le complément de prime dû en raison d’un risque particulier en rapport avec son action,

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soit en souscrivant une police individuelle et complémentaire, soit en prenant en charge la surprime
ainsi représentée par la police générale.

2/ Responsabilité civile
Une assurance contre les accidents pouvant mettre en jeu la responsabilité civile de la collectivité ou
de l’un des copropriétaires, du fait de l’immeuble vis-à-vis des copropriétaires ou des voisins ou vis-à-
vis des tiers, sera contractée par les soins du syndic.

3/ Dégâts des eaux


Une assurance sera contractée collectivement par le syndic au nom du syndicat contre le dégât des
eaux pour faire garantir tous les dommages pouvant provenir tant des canalisations et des appareils
communs que des canalisations appartenant à chaque copropriétaire.
Cette assurance couvrira les dommages immobiliers tant pour les parties communes que pour les
parties divises, le recours des copropriétaires, le recours des voisins contre la collectivité ou l’un des
copropriétaires pris en leur seule qualité de propriétaires, les voisins étant soit les copropriétaires
entre eux, soit les propriétaires ou occupants des immeubles avoisinants. En conséquence, ne seront
pas compris dans l’assurance les dommages causés aux biens des voisins lorsque la responsabilité
de l’auteur sera engagée en sa seule qualité d’occupant (voir paragraphe 7/ ci-dessous).
Toutefois les dommages causés aux voisins et provenant des canalisations ou installations
particulières, autres que celles appartenant à la copropriété, ne seront pas couverts, que la
responsabilité de l’auteur soit engagée en sa qualité de propriétaire ou d’occupant.

4/ Législation sociale et accident du travail


Le syndic devra se conformer à toutes les dispositions législatives réglementaires ou autres en
vigueur en matière sociale et notamment en matière de sécurité sociale.

5/ Polices
Le syndic établira et signera tous les contrats au nom du syndicat et sera chargé du paiement des
primes. Chaque copropriétaire pourra se faire délivrer à ses frais, auprès de la compagnie
d’assurances, un exemplaire des polices.

6/ Répartitions des primes


Les primes et frais relatifs à ces différentes assurances seront acquittés par le syndic comme charges
communes générales et incomberont, comme indiqué à l’article 7 A-, aux copropriétaires dans la
proportion de leur fraction de copropriété indivise. C’est également dans cette proportion que sera
supportée toute condamnation à des dommages et intérêts par suite de défaut ou d’insuffisance
d’assurance.
Toute prime ou augmentation de prime occasionnées par un ou plusieurs copropriétaires sera mise
par le syndic à la charge du ou desdits copropriétaires.

7/ Assurance particulière
La participation des copropriétaires dans le paiement des primes de ces assurances ne dégage pas
leur responsabilité de celle qu’ils ont en tant qu’occupants pour tous les faits personnels qui leur
seraient imputables.
Il appartient dès lors à chacun d’eux de se couvrir de sa responsabilité civile propre, étrangère à la
communauté.
De même encore, les copropriétaires qui estimeraient que l’assurance est faite pour un chiffre
insuffisant auront toujours la faculté de souscrire pour leur compte personnel une assurance
complémentaire pour les choses communes et leur propriété privative, mais supporteront seuls les

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frais et primes ; par contre ils auront droit à l’excédent de l’indemnité qui pourrait être allouée par suite
de cette assurance complémentaire s’il était établi que l’assurance principale était insuffisante.
Le mobilier personnel, les installations spéciales, les embellissements et décorations intérieurs, le
recours des locataires, les risques de voisinage vis-à-vis des autres copropriétaires en ce qui
concerne les meubles et objets mobiliers, la privation de jouissance, la perte de loyer n’étant pas
comprise dans les assurances ci-dessus, chaque propriétaire restera tenu de s’en assurer
personnellement.
En cas de location, le copropriétaire devra exiger de son locataire la justification d’une assurance sur
risques locatifs à une compagnie notoirement solvable.

Article 27 – Indemnités
En cas de sinistre survenant à l’immeuble, les indemnités à allouer en vertu des polices générales
d’assurances seront encaissées par le syndic assisté d’un copropriétaire, désigné par l’assemblée
générale des copropriétaires, dont les parties privées de l’immeuble auront été sinistrées.
Le syndic aura la charge d’effectuer le dépôt en banque des indemnités reçues des compagnies
d’assurances, en se conformant pour ce dépôt aux décisions de l’assemblée.
Les indemnités de sinistre seront affectées par priorité aux réparations ou à la reconstruction. Au cas
où elles seraient supérieures aux dépenses résultant de la remise en état, telle qu’elle sera finalement
décidée par l’assemblée générale, cette dernière décidera de l’affectation de l’excédent.

Article 28 – Reconstruction
En cas de reconstruction totale ou partielle, la reconstruction serait décidée et, le cas échéant, opérée
dans les conditions et avec les effets prévus aux articles 38 à 41 de la loi du 10 juillet 1965 modifiée.

2.5. Décisions extraordinaires – Dispositions diverses

Chapitre 1er : Décisions extraordinaires

Article 29 – Modification du règlement de copropriété


L’assemblée générale des copropriétaires peut modifier le présent règlement de copropriété dans la
mesure où il concerne la jouissance, l’usage et l’administration des parties communes.
Les décisions prises dans le cadre de l’alinéa précédent seront adoptées par l’assemblée générale à
la majorité des membres du syndicat représentant au moins les deux tiers des voix.
L'assemblée générale ne peut, à quelque majorité que ce soit, imposer à un copropriétaire une
modification à la destination de ses parties privatives ou aux modalités de leur jouissance, telles
qu'elles résultent du règlement de copropriété.
De même la répartition des charges ne peut être modifiée qu’à l’unanimité des copropriétaires.
Toutefois :
a) Lorsque des travaux ou des actes d’acquisition ou de disposition sont décidés par l’assemblée
générale ordinaire de l’immeuble statuant à la majorité exigée par la loi, la modification de la
répartition des charges ainsi rendue nécessaire peut être décidée par l’assemblée générale statuant à
la même majorité.
En cas d’aliénation séparée d’une ou plusieurs fractions d’un lot, la répartition des charges entre ces
fractions est soumise à l’approbation de l’assemblée générale statuant à la majorité des voix des
copropriétaires présents ou représentés.
A défaut de décision de l’assemblée générale ordinaire de l’immeuble modifiant les bases de
répartition des charges dans les cas prévus ci-dessus, tout copropriétaire pourra saisir le tribunal de

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grande instance de la situation de l’immeuble à l’effet de faire procéder à la nouvelle répartition
rendue nécessaire.
b) Lorsqu’un changement de l’usage d’une ou plusieurs parties privatives rend nécessaire la
modification de la répartition des charges entraînées par les service collectifs et les éléments
d’équipement commun, cette modification est décidée, à savoir : par une assemblée générale, réunie
sur première convocation, à la majorité des voix de tous les copropriétaires et, à défaut de décision
dans ces conditions, par une nouvelle assemblée générale statuant à la majorité des voix des
copropriétaires présents ou représentés.

Article 30 – Actes d’acquisition


Le syndicat peut acquérir des parties communes ou constituer des droits réels immobiliers au profit de
ces parties communes. Les actes d’acquisition sont passés par le syndicat lui-même et de son chef.
Le syndicat peut également acquérir lui-même, à titre onéreux ou gratuit, des parties privatives sans
que celles-ci perdent pour autant leur caractère privatif. Le syndicat ne dispose pas de voix en
assemblée générale, au titre des parties privatives acquises par lui.
Les décisions concernant les acquisitions immobilières sont prises à la majorité des membres du
syndicat représentant au moins les deux tiers des voix.

Article 31 – Actes de disposition


Le syndicat peut aliéner des parties communes ou constituer des droits réels immobiliers à la charge
des parties communes. Les actes de disposition sont passés par le syndicat lui-même et de son chef.
Le syndicat peut aliéner les parties privatives dont il s’est rendu propriétaire.
Lorsque les actes de disposition sur les parties communes ou sur des droits accessoires à ces parties
communes résultent d’obligations légales ou réglementaires, telles que celles relatives à
l’établissement de cours communes, d’autres servitudes, ou à la cession de droits de mitoyenneté, les
décisions concernant les conditions auxquelles sont réalisés ces actes sont adoptées par l’assemblée
générale ordinaire réunie sur première convocation, à la majorité des voix de tous les copropriétaires.
Les décisions concernant les actes de disposition, autres que ceux visés à l’alinéa précédent, sont
prises à la majorité des membres du syndicat représentant au moins les deux tiers des voix.
L’assemblée générale ne peut, sauf à l'unanimité des voix de tous les copropriétaires, décider
l'aliénation des parties communes dont la conservation est nécessaire au respect de la destination de
l'immeuble.

Article 32 – Améliorations – Additions – Surélévations


Les améliorations, additions de locaux privatifs ainsi que l’exercice du droit de surélévation seront
effectués, le cas échant, dans les conditions prévues aux articles 30 à 37 de la loi du 10 juillet 1965
modifiée.

Chapitre 2ème : Dispositions diverses

Article 33 – Litiges
1/ Sans préjudice de l’application des textes spéciaux fixant des délais plus courts, les actions
personnelles nées de l’application de la loi du 10 juillet 1965 entre des copropriétaires, ou entre un
copropriétaire et le syndicat, se prescrivent par un délai de dix ans.
Les actions qui ont pour objet de contester les décisions des assemblées générales doivent, à peine
de déchéance, être introduites par les copropriétaires opposants ou défaillants, dans un délai de deux
mois à compter de la notification desdites décisions qui leur est faite à la diligence du syndic, dans un
délai de deux mois à compter de la tenue de l'assemblée générale. Sauf en cas d'urgence, l'exécution
par le syndic des travaux décidés par l'assemblée générale en application des articles 25 et 26 de la

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loi du 10 juillet 1965 est suspendue jusqu'à l'expiration du délai mentionné à la première phrase du
présent alinéa.
La notification prévue dans l’alinéa précédent doit mentionner les résultats du vote et reproduire le
texte de l’article 42 (alinéa 2) de la loi du 10 juillet 1965.
En cas de modification par l'assemblée générale des bases de répartition des charges dans les cas
où cette faculté lui est reconnue par la loi du 10 juillet 1965, le tribunal de grande instance, saisi par
un copropriétaire, dans le délai prévu ci-dessus, d'une contestation relative à cette modification,
pourra, si l'action est reconnue fondée, procéder à la nouvelle répartition.
De même, lorsque le juge en application de l’article 43, alinéa 1er, de la loi du 10 juillet 1965 modifiée
répute non écrite une clause relative à la répartition des charges, il procède à leur nouvelle répartition.
2/ Toutes les notifications et mises en demeure prévues par la loi du 10 juillet 1965, le décret n° 67-
223 du 17 mars 1967 et le présent règlement, à l’exception de la mise en demeure visée à l’article 19
de ladite loi, sont valablement faites par lettre recommandée avec demande d’avis de réception.
Toutefois la notification des convocations prévues au décret susvisé ainsi que celles de l’avis
mentionné à l’article 59 du même décret peuvent valablement résulter d’une remise contre récépissé
ou émargement.
3/ Les notifications et mise en demeure prévues au paragraphe 2/ précédent sont valablement faites
au siège du dernier domicile notifié au syndic.
Les notifications, mises en demeure ou significations intéressant le syndicat sont valablement faites
au siège du syndicat ou au domicile du syndic.
4/ Tous les litiges nés de l’application de la loi du 10 juillet 1965, du décret n° 67-223 du 17 mars 1967
et du présent règlement sont de la compétence de la juridiction du lieu de la situation de l’immeuble.

Article 34 – Publicité foncière


Le présent règlement de copropriété et état descriptif de division sera publié au bureau des
hypothèques de la situation de l’immeuble, conformément à la loi n° 65-557 du 10 juillet 1965 et aux
dispositions légales relatives à la publicité foncière.
Il en sera de même de toutes modifications pouvant être apportées par la suite au présent règlement.

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3. Annexe

Cette annexe contient une reproduction de l’origine de propriété de l’immeuble, établie en l’acte
dressé le 12 janvier 1956 par Me Yves AUBRON, notaire à Paris, constatant le dépôt au rang de ses
minutes du cahier des charges et règlement de copropriété.
Elle est composée de 13 feuillets numérotés de 1 à 13.

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