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de l’immeuble
29 boulevard Henri IV
75004 Paris
Date Description
11 juin 2008 Mise à jour complète du règlement de copropriété, contenant les adaptations
rendues nécessaires par les modifications législatives depuis son établissement,
conformément à l’article 49 de la loi n° 65-557 du 10 juillet 1965 (créé par la loi
n° 2000-1208 (loi SRU) du 13 décembre 2000 et modifié par l’article 94 I- de la
loi « Engagement national pour le logement » n° 2006-872 du 13 juillet 2006),
décidée par l’Assemblée du 30 mars 2007 et approuvée par l’Assemblée du 11
juin 2008
Le présent règlement est dressé conformément aux dispositions de la loi n° 65-557 du 10 juillet 1965
et du décret n° 67-223 du 17 mars 1967 pris pour son application, dans le but de :
1. Déterminer la destination et les conditions de jouissance des parties affectées à l’usage exclusif de
chaque propriétaire (dites « parties privatives ») et de celles qui servent à l’usage collectif (dites
« parties communes ») telles qu’elles résultent de l’état descriptif de division ;
2. Déterminer et fixer les droits et obligations des copropriétaires, locataires et occupants dudit
immeuble ;
3. Organiser l’administration de cet immeuble en vue de sa bonne tenue, de son entretien, de la
gestion des parties communes et la participation des copropriétaires au paiement des charges et à la
gestion ;
4. Régler entre les divers copropriétaires, locataires et occupants, les rapports de voisinage et de
copropriété, afin d’éviter, dans la mesure du possible, toutes difficultés ;
5. Indiquer les différentes servitudes réciproques passives et actives de l’immeuble.
Tout ce qui n’est pas prévu par le présent règlement restera régi par le droit commun, à défaut de
décisions d’assemblées générales statuant dans les conditions prévues à la loi du 10 juillet 1965.
Ce règlement, et toutes modifications qui lui seraient régulièrement apportées, seront obligatoires
pour tous les copropriétaires, ainsi que leurs ayants droit et ayants cause. Il fera la loi commune à
laquelle tous devront se conformer.
Le présent règlement entrera en vigueur dès sa publication au fichier immobilier de la conservation
des hypothèques.
Modifications
Il pourra modifier à ses frais, comme bon lui semblera, la disposition intérieure de son appartement ou
local.
Subdivision – Réunion
Les appartements et locaux tels qu’ils sont désignés en l’état de division de l’immeuble figurant au §
1.3, et qu’ils seront désignés dans les divers actes translatifs, attributifs ou déclaratifs, ne pourront
être par la suite revendus, partagés, attribués autrement aliénés qu’en un seul tout sauf autorisation
données par l’assemblée générale des copropriétaires.
Mutation de propriété
Chaque mutation entre vifs, à titre gratuit ou onéreux, d’appartement ou de local, devra être
obligatoirement signalée au syndic.
En cas de mutation par décès, les héritiers et ayants droit seront tenus conjointement et solidairement
de l’exécution de toutes les obligations incombant à leur auteur décédé, et ils devront, dans les deux
mois du décès, justifier au syndic de leurs qualités héréditaires par une lettre du notaire chargé du
règlement de la succession. En cas de cessation d’indivision, le syndic devra en être informé dans le
mois de cet événement par une lettre du notaire rédacteur de l’acte contenant les nom, prénoms,
profession et domicile du nouvel ayant droit, la date de mutation et celle d’entrée en jouissance.
Les chambres de bonnes, débarras, ainsi que les caves de l’immeuble, ne pourront être vendus qu’à
des propriétaires de l’immeuble.
Occupation
Les appartements ne pourront, à l’exception des locaux du rez-de-chaussée, être occupés que
bourgeoisement, par des personnes honorables de bonne vie et mœurs. Aucune industrie ou
commerce ne pourra être exercé dans ces appartements sans le consentement des autres
copropriétaires, votant dans les conditions prévues au paragraphe 3/ de l’article 13 du présent
règlement.
A titre exceptionnel, les professions libérales pourront être tolérées dans l’immeuble, à condition que
ceux qui les exercent n’aient pas un personnel supérieur à un aide ou secrétaire, ceci afin d’empêcher
toute installation d’agence, d’architecte par exemple, de bureau de comptabilité, de transactions
immobilières ; les professions libérales exercées dans l’immeuble ne devront jamais motiver par suite
d’annonces ou d’un exercice normal de leur profession, un afflux massif de clientèle ou de
fournisseurs. Aucune gêne ne devra être causée aux locataires, occupants ou copropriétaires voisins,
par suite de bruit, chant, fonctionnement d’outils, d’appareils électriques ou mécaniques, d’instruments
de musique.
Le syndicat des copropriétaires ne pourra garantir aucune exclusivité à une profession libérale
s’installant dans l’immeuble.
Aucune plaque publicitaire ne sera tolérée sur les murs, balcons, portes d’entrée de l’immeuble et
portes individuelles des appartements.
Aucune clinique médicale ou chirurgicale, maternité, sage-femme ou docteur prenant les
pensionnaires, établissements de désinfection ou cabinet d’expériences quelconques ou de radiologie
ne pourront être établis dans un local faisant partie du présent règlement de copropriété, non plus
qu’un cours de leçons de musique, de danse ou de chant, ni salle de conférence.
Sont formellement exclus tous établissements dangereux et insalubres ou de nature à incommoder
par le bruit et par l’odeur les personnes habitant l’immeuble.
Les propriétaires et occupants devront veiller à ce que la tranquillité de l’immeuble ne soit à aucun
moment troublée par leur fait ou celui des personnes de leur famille, leurs invités ou les gens à leur
service.
Locations - Meublés
Les propriétaires pourront louer leurs appartements ou locaux comme bon leur semblera en
respectant les conditions du présent règlement, et imposant celles-ci aux locataires ou occupants.
Ils devront au préalable communiquer le présent règlement à leurs locataires et ces derniers devront
s’engager soit dans le bail, soit par lettre séparée, dont copie sera remise au syndic, à défaut de bail,
à le respecter sans aucune réserve et sous peine de résiliation immédiate, et sans indemnité, à la
requête du syndic.
Aucune sous-location ne sera tolérée.
La transformation des appartements en chambres meublées destinées à être louées à des personnes
distinctes est interdite, mais la location en meublé par appartement entier est autorisée. Les chambres
de bonnes distinctes des appartements ne pourront jamais être louées séparément.
Les copropriétaires, en cas de location de leur appartement ou locaux privatifs, devront prendre toutes
mesures utiles pour que le choix de leur locataire, et l’occupation par ce dernier, n’affectent en rien la
bonne tenue de l’immeuble et en constituent aucune gêne pour les autres copropriétaires.
Au cas où, sur un point quelconque, le présent règlement serait violé par un locataire, le propriétaire
serait tenu à première réquisition du syndic, de le mettre en demeure de cesser ses manquements, et
restera en tout état de cause garant et responsable de tous dommages et frais causés par lui.
En cas de location, les propriétaires devront faire leur affaire personnelle des déclarations à souscrire
auprès des services administratifs et financiers intéressés, le syndic n’ayant pas qualité pour y
suppléer.
En outre, le propriétaire devra dans les dix jours de l’entrée en jouissance du locataire, prévenir le
syndic de la location et indiquer les nom, prénoms et profession de l’occupant.
Animaux
Les animaux de nature bruyante, désagréable ou nuisibles, sont interdits dans l’immeuble. Toutefois
sont admis les animaux familiers conformément aux dispositions de la loi du 9 juillet 1970.
Bois – Charbon
Il ne pourra être cassé ni bois ni charbon dans les appartements ou logements ni sur les paliers,
vestibules, et dans les escaliers ou parties communes.
Séchage du linge
Il ne pourra être étendu de linge aux fenêtres, balcons et terrasses, ni déposé sur ceux-ci aucune
caisse, cage, pots de fleurs ou autre objet.
Gelée
Pendant les gelées, il ne pourra être jeté d’eau dans les conduites extérieures d’évacuation des eaux ;
le service de l’eau pourra être fermé de neuf heures du soir à sept heures du matin.
Ramonages
Les ramonages des cheminées devront être faits tous les ans, aux frais des propriétaires ou de leurs
ayants droit, et il devra en être justifié au syndic, avant le quinze octobre de chaque année, par la
présentation d’un certificat de ramonage indiquant le local en ayant fait l’objet.
Ce ramonage devra être exécuté par le fumiste agréé par le syndicat.
De même, les fourneaux, poêles et appareils de chauffage devront être nettoyés, interdiction expresse
étant faite d’employer des poêles à combustion lente ; l’installation des radiateurs, chaudières à gaz,
et de poêles dits poêles calorifères à gaz, devra être autorisée par la Compagnie du Gaz de France.
Si ces appareils sont utilisés malgré cette prohibition, ils le seront sous la seule responsabilité du
propriétaire et sous peine de tous dommages-intérêts.
Quant aux cheminées où il est consommé du bois ou du charbon, elles devront être ramonées au
moins tous les deux mois et enduits spécialement pour éviter le bistrage, le même enduit sera fait
dans les cheminées où il est brûlé du gaz d’éclairage selon le règlement.
En cas de défaillance dans l’exécution du ramonage comme ci-dessus prévu, le syndic devra faire
effectuer d’office les ramonages dont il ne lui aurait pas été justifié, aux frais du propriétaire défaillant.
Grosses réparations
Les copropriétaires devront souffrir sans indemnité, même si elles excédaient 60 jours, l’exécution des
réparations de toute nature qui deviendraient nécessaires aux choses communes, et si besoin est,
livrer passage aux architectes, entrepreneurs et ouvriers chargés de surveiller, conduire ou exécuter
ces réparations, et cela notamment pour les divers conduits et canalisations communs pouvant
traverser les locaux de chaque propriétaire.
Tous les copropriétaires devront supporter sans indemnité les échafaudages nécessaires pour la
réfection, la peinture, le ravalement des façades, la montée ou descente des meubles ou coffres-forts,
et l’exécution de tous travaux.
Clefs
Le syndic de l’immeuble ne pourra encourir de responsabilité dans le cas où le copropriétaire ou
occupant jugerait à propose de laisser les clefs de son appartement ou local au concierge, qui, dès
lors, serait considéré comme son mandataire.
Abonnements
Chaque copropriétaire ou occupant devra pour ce qui concerne son usage personnel, contracter
directement tous abonnements avec les compagnies des Eaux, du Gaz et de l’Electricité, et des
Télécommunications et acquitter le montant de ses consommations et de ses dépenses de téléphone.
Ventes publiques
Aucune vente publique de meubles ou autres objets ne pourra jamais avoir lieu dans un appartement
ou local, ou à la porte de l’immeuble, même après décès, et par autorité de justice.
Vols – Cambriolages
La responsabilité du syndicat ne pourra être recherchée en cas de vol ou cambriolage dans les
appartements, locaux ou dépendances de l’immeuble. Même en cas d’absence, ou de suppression du
concierge ou gardien.
C- Charges d’ascenseur
Les dépenses entraînées par le fonctionnement, l’entretien, les réparations et même le remplacement
de l’ascenseur, de ses agrès, ainsi que la peinture des éléments le constituant, seront supportés par
les copropriétaires des lots cinq à vingt-huit, dans les proportions indiquées dans la colonne
« Tantièmes charges d’ascenseur » sur l’état de division de l’immeuble figurant au § 1.3.
Le mode de calcul de ces tantièmes est basée sur une pondération des tantièmes généraux en
fonction de l’étage, selon le tableau ci-dessous (adopté par l’assemblée générale du 20 novembre
1972) :
(*) Le lot n° 28 (débarras n° 13 au 7ème étage) est devenu partie commune après son acquisition par le
syndicat des copropriétaires, décidée par l’Assemblée du 13 octobre 1994, ce qui explique que le total
des tantièmes de charges d’ascenseur est aujourd’hui de 99793.
A- Convocations
1/ Il est tenu, au moins une fois chaque année, une assemblée générale des copropriétaires.
Sous réserve des dispositions prévues aux articles 8 (alinéas 2 et 3), 47 et 50 du décret n° 67-223 du
17 mars 1967, l’assemblée générale est convoquée par le syndic. L’assemblée générale peut
également être réunie extraordinairement par le syndic aussi souvent qu’il le jugera utile.
2/ La convocation de l’assemblée est de droit lorsqu’elle est demandée au syndic soit par le conseil
syndical, soit par un ou plusieurs copropriétaires représentant au moins un quart des voix de tous les
copropriétaires.
B- Ordre du jour
1/ L’ordre du jour est arrêté par le syndic ou par la personne qui convoque l’assemblée.
2/ A tout moment, un ou plusieurs copropriétaires, ou le conseil syndical, peuvent notifier au syndic la
ou les questions dont ils demandent qu'elles soient inscrites à l'ordre du jour d'une assemblée
générale. Le syndic porte ces questions à l'ordre du jour de la convocation de la prochaine assemblée
générale. Toutefois, si la ou les questions notifiées ne peuvent être inscrites à cette assemblée
compte tenu de la date de réception de la demande par le syndic, elles le sont à l'assemblée suivante.
3/ Sont notifiés au plus tard en même temps que l’ordre du jour :
I. - Pour la validité de la décision :
1° L'état financier du syndicat des copropriétaires et son compte de gestion général, lorsque
l'assemblée est appelée à approuver les comptes. Ces documents sont présentés avec le comparatif
des comptes de l'exercice précédent approuvé ;
2° Le projet du budget présenté avec le comparatif du dernier budget prévisionnel voté, lorsque
l'assemblée est appelée à voter le budget prévisionnel ;
La présentation des documents énumérés au 1° et au 2° ci-dessus est conforme aux modèles établis
par le décret relatif aux comptes du syndicat des copropriétaires et ses annexes ;
3° Les conditions essentielles du contrat ou, en cas d'appel à la concurrence, des contrats proposés,
lorsque l'assemblée est appelée à approuver un contrat, un devis ou un marché, notamment pour la
réalisation de travaux ;
4° Le ou les projets de contrat du syndic, lorsque l'assemblée est appelée à désigner le représentant
légal du syndicat ;
5° Le projet de convention, ou la convention, mentionné à l'article 39 du décret n° 67-223 du 17 mars
1967, outre les projets mentionnés au 4° ci-dessus ;
6° Le projet de règlement de copropriété, de l'état descriptif de division, de l'état de répartition des
charges ou le projet de modification desdits actes, lorsque l'assemblée est appelée, suivant le cas, à
établir ou à modifier ces actes ;
1/ Sont prises à la majorité des voix exprimées des copropriétaires présents ou représentés,
conformément aux dispositions de l’article 24 de la loi du 10 juillet 1965, toutes décisions autres que
celles visées aux paragraphes 2/ et 3/ du présent article et notamment les décisions relatives à :
- l’administration du sol et des choses communes
- la gestion des services communs
- l’examen des comptes de gestion du syndic
Les travaux d'accessibilité aux personnes handicapées ou à mobilité réduite, sous réserve qu'ils
n'affectent pas la structure de l'immeuble ou ses éléments d'équipement essentiels, sont également
approuvés dans les conditions de majorité prévues dans ce paragraphe.
Toute convention entre le syndicat et le syndic, ses préposés, parents ou alliés jusqu'au troisième
degré inclus, la personne liée à lui par un pacte civil de solidarité ou ceux de son conjoint au même
degré, doit être spécialement autorisée par une décision de l'assemblée générale.
Il en est de même des conventions entre le syndicat et une entreprise dont les personnes
mentionnées à l'alinéa précédent sont propriétaires ou détiennent une participation dans son capital,
ou dans lesquelles elles exercent des fonctions de direction ou de contrôle, ou dont elles sont
salariées ou préposées.
Lorsqu’une décision concerne des dépenses entrant dans les catégories de répartition des charges
décrites aux paragraphes B, C et D de l’article 7 du présent règlement, ne prennent part au vote que
les copropriétaires concernés par cette catégorie de répartition des charges. Dans ce cas chacun
d’eux vote avec un nombre de voix proportionnel à sa participation auxdites dépenses.
2/ Sont adoptées à la majorité des voix de tous les copropriétaires, conformément aux dispositions de
l’article 25 de la loi du 10 juillet 1965, les décisions concernant :
a) Toute délégation du pouvoir de prendre l'une des décisions visées au paragraphe 1/ précédent,
donnée par l’assemblée générale au syndic, au conseil syndical ou à toute autre personne, ne peut
porter que sur un acte ou une décision expressément déterminée.
Elle peut toutefois autoriser son bénéficiaire à décider de certaines dépenses jusqu’à un montant dont
la délégation fixe le maximum. Elle arrête un montant des marchés et des contrats à partir duquel la
consultation du conseil syndical est obligatoire. A la même majorité, elle arrête un montant des
marchés et des contrats à partir duquel une mise en concurrence est obligatoire.
Elle ne peut en aucun cas priver l’assemblée générale de son pouvoir de contrôle sur l’administration
de l’immeuble et la gestion du syndic.
Il sera rendu compte à l’assemblée générale de l’exécution de la délégation ;
b) L'autorisation donnée à certains copropriétaires d'effectuer à leurs frais des travaux affectant les
parties communes ou l'aspect extérieur de l'immeuble, et conformes à la destination de celui-ci ;
c) La désignation ou la révocation du ou des syndics et des membres du conseil syndical ;
d) Les conditions auxquelles sont réalisés les actes de disposition sur les parties communes ou sur
des droits accessoires à ces parties communes, lorsque ces actes résultent d'obligations légales ou
réglementaires telles que celles relatives à l'établissement de cours communes, d'autres servitudes ou
à la cession de droits de mitoyenneté ;
e) Les modalités de réalisation et d'exécution des travaux rendus obligatoires en vertu de dispositions
législatives ou réglementaires ;
3/ Sont adoptées à la majorité des membres du syndicat représentant au moins les deux tiers des
voix, conformément aux dispositions de l’article 26 de la loi du 10 juillet 1965, les décisions
concernant :
a) Les actes d'acquisition immobilière et les actes de disposition autres que ceux visés au paragraphe
2/ d ci-dessus ;
b) La modification, ou éventuellement l'établissement, du règlement de copropriété dans la mesure où
il concerne la jouissance, l'usage et l'administration des parties communes ;
c) Les travaux comportant transformation, addition ou amélioration, à l'exception de ceux visés aux e,
g, h, i, j, m et n du paragraphe 2/ ci-dessus ;
d) La demande d'individualisation des contrats de fourniture d'eau et la réalisation des études et
travaux nécessaires à cette individualisation prévus par l'article 93 de la loi n° 2000-1208 du 13
décembre 2000 relative à la solidarité et au renouvellement urbains ;
e) Les modalités d'ouverture des portes d'accès aux immeubles. En cas de fermeture totale de
l'immeuble, celle-ci doit être compatible avec l'exercice d'une activité autorisée par le règlement de
copropriété. La décision d'ouverture est valable jusqu'à la tenue de l'assemblée générale suivante.
L'assemblée générale ne peut, à quelque majorité que ce soit, imposer à un copropriétaire une
modification à la destination de ses parties privatives ou aux modalités de leur jouissance, telles
qu'elles résultent du présent règlement de copropriété.
Elle ne peut, sauf à l'unanimité des voix de tous les copropriétaires, décider l'aliénation des parties
communes dont la conservation est nécessaire au respect de la destination de l'immeuble.
Par dérogation aux dispositions de l’alinéa précédent, l’assemblée générale décide, à la double
majorité qualifiée prévue au présent paragraphe 3/, les aliénations de parties communes et les
Article 16 – Démission
Si le syndic a l’intention de se démettre de ses fonctions, il devra en avertir les copropriétaires au
moins trois mois à l’avance, par lettre recommandée adressée au conseil syndical s’il en existe un.
Article 19 – Substitution
Seul responsable de sa gestion, il ne peut se faire substituer. Toutefois, à l’occasion de l’exécution de
sa mission, le syndic peut se faire représenter par l’un de ses préposés.
L'assemblée générale peut seule autoriser, à la majorité prévue par l'article 25 de la loi du 10 juillet
1965, une délégation de pouvoir à une fin déterminée.
4/ Règlement
Pour l'exécution du budget prévisionnel, le syndic adresse à chaque copropriétaire, par lettre simple,
préalablement à la date d'exigibilité déterminée par la loi, un avis indiquant le montant de la provision
exigible.
Pour les dépenses non comprises dans le budget prévisionnel, le syndic adresse à chaque
copropriétaire, par lettre simple, préalablement à la date d'exigibilité déterminée par la décision
d'assemblée générale, un avis indiquant le montant de la somme exigible et l'objet de la dépense.
Les sommes dues au titre des paragraphes 1/, 2/ et 3/ ci-dessus portent intérêt au profit du syndicat.
Cet intérêt, fixé au taux légal en matière civile, est dû à compter de la mise en demeure adressée par
le syndic au copropriétaire défaillant.
Les frais nécessaires exposés par le syndicat, à compter de la mise en demeure, pour le
recouvrement d’une créance justifiée à l’encontre d’un copropriétaire, sont imputables à ce seul
copropriétaire.
Le syndicat peut prendre à l’encontre d’un copropriétaire défaillant toutes les mesures conservatoires
et exercer toutes les voies d’exécution forcée prévues par la loi n° 91-650 du 9 juillet 1991 et le décret
du 31 juillet 1992.
A défaut du versement à sa date d'exigibilité d'une provision prévue au paragraphe 2/ ci-dessus, les
autres provisions prévues à ce même paragraphe et non encore échues deviennent immédiatement
exigibles après mise en demeure par lettre recommandée avec demande d'avis de réception restée
infructueuse pendant plus de trente jours à compter du lendemain du jour de la première présentation
de la lettre recommandée au domicile de son destinataire.
Après avoir constaté le vote du budget prévisionnel par l'assemblée générale des copropriétaires ainsi
que la déchéance du terme, le président du tribunal de grande instance statuant comme en matière
de référé peut condamner le copropriétaire défaillant au versement des provisions prévues au
paragraphe 2/ et devenues exigibles. L'ordonnance est assortie de l'exécution provisoire de plein
droit.
Article 22 – Constitution
En vue d’assister le syndic, de contrôler sa gestion et de faciliter à ce dernier l’administration de
l’immeuble, il est constitué un conseil syndical de membres titulaires.
Dans tous les cas, le conseil syndical n'est plus régulièrement constitué si plus d'un quart des sièges
devient vacant pour quelque cause que ce soit.
Article 25 – Attributions
Le conseil syndical est un organisme purement consultatif. Il a pour mission de tenir les
copropriétaires au courant des questions intéressant l’administration de l’immeuble et de transmettre
au syndic les desiderata des copropriétaires.
Le conseil syndical contrôle la gestion du syndic, notamment la comptabilité du syndicat, la répartition
des dépenses, les conditions dans lesquelles sont passés et exécutés les marchés et tous autres
contrats, ainsi que l'élaboration du budget prévisionnel dont il suit l'exécution.
Il peut recevoir d'autres missions ou délégations de l'assemblée générale dans les conditions prévues
à l'article 25 a de la loi du 10 juillet 1965 et à l'article 21 du décret du 17 mars 1967.
Un ou plusieurs membres du conseil syndical, habilités à cet effet par ce dernier, peuvent prendre
connaissance et copie, au bureau du syndic, ou au lieu arrêté en accord avec lui, des diverses
catégories de documents mentionnés au troisième alinéa de l'article 21 de la loi du 10 juillet 1965.
En tout état de cause, le conseil syndical qui constitue un organisme consultatif ne peut se substituer
au syndic dans l’exercice de sa mission et de ses pouvoirs.
1/ Incendie
L’immeuble devra toujours être régulièrement assuré contre l’incendie, la foudre, les explosions, les
accidents causés par l’électricité, le recours des voisins. On entend par voisins, les propriétaires ou
occupants des immeubles qui, sur la police générale, renonceront à tout recours vis-à-vis les uns des
autres. Cette assurance sera faite par le syndic, tant pour les parties communes que pour les parties
de l’immeuble appartenant divisément à chaque copropriétaire.
Toutefois, ainsi qu’il a été dit au paragraphe 4/ (alinéa 5) de l’article 21, chaque copropriétaire
supportera le complément de prime dû en raison d’un risque particulier en rapport avec son action,
2/ Responsabilité civile
Une assurance contre les accidents pouvant mettre en jeu la responsabilité civile de la collectivité ou
de l’un des copropriétaires, du fait de l’immeuble vis-à-vis des copropriétaires ou des voisins ou vis-à-
vis des tiers, sera contractée par les soins du syndic.
5/ Polices
Le syndic établira et signera tous les contrats au nom du syndicat et sera chargé du paiement des
primes. Chaque copropriétaire pourra se faire délivrer à ses frais, auprès de la compagnie
d’assurances, un exemplaire des polices.
7/ Assurance particulière
La participation des copropriétaires dans le paiement des primes de ces assurances ne dégage pas
leur responsabilité de celle qu’ils ont en tant qu’occupants pour tous les faits personnels qui leur
seraient imputables.
Il appartient dès lors à chacun d’eux de se couvrir de sa responsabilité civile propre, étrangère à la
communauté.
De même encore, les copropriétaires qui estimeraient que l’assurance est faite pour un chiffre
insuffisant auront toujours la faculté de souscrire pour leur compte personnel une assurance
complémentaire pour les choses communes et leur propriété privative, mais supporteront seuls les
Article 27 – Indemnités
En cas de sinistre survenant à l’immeuble, les indemnités à allouer en vertu des polices générales
d’assurances seront encaissées par le syndic assisté d’un copropriétaire, désigné par l’assemblée
générale des copropriétaires, dont les parties privées de l’immeuble auront été sinistrées.
Le syndic aura la charge d’effectuer le dépôt en banque des indemnités reçues des compagnies
d’assurances, en se conformant pour ce dépôt aux décisions de l’assemblée.
Les indemnités de sinistre seront affectées par priorité aux réparations ou à la reconstruction. Au cas
où elles seraient supérieures aux dépenses résultant de la remise en état, telle qu’elle sera finalement
décidée par l’assemblée générale, cette dernière décidera de l’affectation de l’excédent.
Article 28 – Reconstruction
En cas de reconstruction totale ou partielle, la reconstruction serait décidée et, le cas échéant, opérée
dans les conditions et avec les effets prévus aux articles 38 à 41 de la loi du 10 juillet 1965 modifiée.
Article 33 – Litiges
1/ Sans préjudice de l’application des textes spéciaux fixant des délais plus courts, les actions
personnelles nées de l’application de la loi du 10 juillet 1965 entre des copropriétaires, ou entre un
copropriétaire et le syndicat, se prescrivent par un délai de dix ans.
Les actions qui ont pour objet de contester les décisions des assemblées générales doivent, à peine
de déchéance, être introduites par les copropriétaires opposants ou défaillants, dans un délai de deux
mois à compter de la notification desdites décisions qui leur est faite à la diligence du syndic, dans un
délai de deux mois à compter de la tenue de l'assemblée générale. Sauf en cas d'urgence, l'exécution
par le syndic des travaux décidés par l'assemblée générale en application des articles 25 et 26 de la
Cette annexe contient une reproduction de l’origine de propriété de l’immeuble, établie en l’acte
dressé le 12 janvier 1956 par Me Yves AUBRON, notaire à Paris, constatant le dépôt au rang de ses
minutes du cahier des charges et règlement de copropriété.
Elle est composée de 13 feuillets numérotés de 1 à 13.