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Le 1" mars 2010, Alima a été embauchée en

tant que

commercial » par la société

ARPO PHARMA» dans la vente de

produits pharmaceutiques. Le secteur de

prospection qui lui est confié est le centre du

pays (les cercles de san-bla et mnacina).

Son contrat stipule qu'en cas de rupture,

elle ne pourra travailler pour une entreprise

activité

similaire dans le département de Seine-et-

Marne pendant une période de deux ans.

La clause prévoit qu'en cas de rupture du

contrat

de

travail à l'initiative de

l'employeur,

contrepartie financière pendant la période

la

salariée percevra une

de non-concurrence. Le montant de la

contrepartie correspond à 50% du salaire

moyen perçu par elle au cours des trois ans

précédunt la rupture

Le 1" février 2020, Alima démissionne de la

société et crée le Jer mai 2020 une entreprise

spécialisée dans la

pharmaceutiques.

Alima peut-elle faire l'objet d'une action en

justice pour non-respect de l'obligation de

non-concurrence ? Si oui, quelles seraient


les conséquences juridiques du non-respecet

de cette obligation?

vente de produits

Cas pratique

Une employée dont le contrat comporte une clause de non-concurrence décide de rompre son
contrat pour crée une dans le même domaine. Son employer il t’il en droit d’intenté à son encontre
une action en justice

Quelles sont les conditions de validité d’une clause de non-concurrence ?

Pour être valable, une clause de non concurrence insérée dans un contrat de travail, doit respecter
plusieurs conditions, au nombre de 5, posées par la jurisprudence. La clause doit être limitée, dans le
temps, ainsi que dans l’espace. Elle doit tenir compte des spécificités de l’emploi du salarié. Elle doit
être justifiée par la protection des intérêts légitimes de l’entreprise. Enfin, elle doit comporter une
contrepartie financière. Ces conditions sont cumulatives. A défaut d’une de ces conditions, la clause
est nulle.

En l’espèce la clause de non-concurrences de Alima cumulant les diffentes conditions de validité , elle
peut faire l'objet d'une action en justice pour non-respect de l'obligation de non-concurrence car elle
a créé une entreprise spécialisée dans la vente de produits pharmaceutiques alors qu'elle est
soumise à une période de non-concurrence de deux ans après sa rupture avec "ARPO PHARMA". Les
conséquences juridiques du non-respect de cette obligation dépendent de la décision prise par le
juge. Il peut imposer des dommages-intérêts à Alima, ordonner la dissolution de la société créée par
Alima ou encore interdire à Alima d'exercer une activité concurrente dans la zone du pays pendant la
durée restante de la période de non-concurrence. En outre, Alima ne pourra plus percevoir la
contrepartie financière prévue dans le contrat de travail pour la période de non-concurrence

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