Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Intro
- Particularité du droit du travail : c’est un droit protecteur du salarié. Le contrat de travail établie
un lien de subordination juridique. C’est une raison économique dû au chômage de masse
(protection du salarié).
- Le droit du travail connaît une hiérarchie des normes particulière. En doit du travail, un texte
inférieur ne peut pas être moins avantageux pour le salarié que le texte qu’il lui est supérieur.
- Les ANI (lois) dé nissent des règles (comme le SMIC)
- Les CC (Conventions Collectives) sont décidées entre les syndicats et les employeurs et ne
peuvent entraver les ANI
- Les accords de branche (secteur d’activité)
- Les accords d’entreprises. Au sein d’une entreprise, les syndicats et le patron négocient ces
accords mais ne peuvent entraver les règles du dessus (ex : salaire).
- Le contrat de travail est le dernier niveau de négociation. Il ne peut pas enlever de droits à
l’employé par rapport aux niveaux supérieurs
Lorsque l’on se met à travailler, la première chose à faire est de télécharger la convention de
travail.
Les syndicats ont un rôle important : ils négocient les CC et tout le monde peut béné cier de ce
qu’ils arrivent à négocier (contrairement aux EU).
Une entreprise est obligé de donner ses informations légales lorsqu’elle communique avec nous
(Nom, numéro de Siret, code APE). Le code APE renvoie à une convention collective.
Le droit du travail est une branche du droit privé. Cette juridiction a un tribunal particulier : le
conseil des/de prud’hommes. La dé nition de sa compétence matérielle c’est : tous les litiges
entre employeurs et salariés relatifs à un contrat de travail réel ou supposé. Attention, cela exclu
l’Etat employeur qui ne relève pas du conseil de prud’homme. De plus il est compétent
uniquement pour les litiges individuels.
Le droit du travail est un droit très mobile, très changeant, il est tout le temps en mouvement, il
est teinté d’histoire, de politique, mais aussi de sociologie.
A - Le droit du recrutement
1 - La discrimination
Il existe un paradoxe français, la discrimination à l’embauche est interdite (c’est même un délit
pénal). L’union européenne, dans une directive a établie une liste de 26 critères de discrimination
possible. Mais la cour de cassation réa rme constamment le droit pour un employeur de choisir
ses collaborateurs sans avoir à justi er son choix. Il est très di cile de prouver la discrimination.
La discrimination est plus importante si la quali cation est basse. Ce système est plutôt ine cace
mais une plainte peut toujours être déposée.
La promesse d’embauche est très engageante pour l’employeur et un peu moins pour l’employé.
Il faut essayer de toute négocier dans ce contrat, sauf la période d’essaie. En e et cela donne un
message très négatif à l’employeur.
La période d’essaie marche dans les deux sens : on peut être viré sans motif mais aussi partir.
Un bénévole n’est sous aucune directive (il vient quand il veut, repars quand il veut et ne peut pas
recevoir d’ordre).
Ubérisation de la société : remplacé les contrats de travail par des entreprises indépendantes.
Info :
Pour la même protection qu’en France au Etats-Unis : 2000 dollars / mois.
fi
ff
Il existe en France, deux familles de contrat de travail
- La famille de principe : le contrat à durée indéterminé
- La famille d’exception : le contrat à durée déterminée
L’exception doit être écrite.
A - Les CDD
Il est obligatoirement écrit.
Motif de recours : un employeur peut recourir au CDD, uniquement si il se trouve dans le cadre
d’un motif de recours prévu par la loi : remplacement d’un salarié temporairement absent, dans
ce cas, le nom du salarié remplacé et son post doivent gurer sur le CDD. Si un employé
remplacé meurt, il faut vite conclure un CDI (24h). Il y aussi les activités saisonnières dé nies
comme telle par la convention collective. En n, l’accroissement temporaire d’activité liées à un
évènement (dé nis par la convention collective).
Si l’employeur ne respecte pas cette règle ou si le motif ne gure pas sur le contrat, la sanction
est rude : requali cation du CDD en CDI.
Un CDD peut durer au maximum 18 mois ou deux renouvellement maximum inclus. Lorsqu’il a
consommé son droit à conclure un CDD, l’employeur devra laisser s’écouler une période de
carence équivalente à 1/3 du ou des CDD antérieur.
Attention ce décompte se fait par poste et non par personne. Les supermarchés sont champions
dans la matière. Ici encore la sanction est la requali cation du CDD en CDI.
Remarque 1 : pour le remplacement d’un salarié temporairement absent, la date de n peut être
inconnue si elle est conditionnée au retour du salarié absent.
Remarque 2 : Emmanuel Macron a initié une généralisation des contrats dits « de chantier » de 36
mois maximum. Les contrats sont donc incertains, par exemple : 15 jours à 36 mois. Ce sont des
CDD, dont la date de n, est conditionnée par la n d’un chantier / ou d’une mission. Il revient aux
conventions collectives d’en déterminer le fonctionnement.
Dé nition de la période d’essaie en CDD : c’est une période en début de contrat pendant laquelle
employeurs et salariés peuvent rompre unilatéralement le contrat sans motif ni préavis, ni
procédure, ni indemnité. En CDD, la loi détermine sa durée. Dans les contrats de moins de 6
mois, elle sera d’un jour par semaine pour travailler dans la limite de 15 jours maximum. Dans les
contrats de plus de 6 mois, elle sera de maximum un mois. Peut-elle être renouvelable ? Oui si
elle est prévue comme telle dans le contrat mais elle ne peut dépasser pour autant, la durée
légalement admise (renouvellement inclus).
Attention, le renouvellement ne peut jamais être tacite, il doit être explicite. 80% des employeurs
oublient qu’ils ont une période d’essaie renouvelable. La technique : au lieu de 6 mois, 3 mois
renouvelable 3 mois.
La période d’essaie
La période d’essaie ne se présume pas, pour exister, elle doit être expressément écrite au contrat.
La période d’essaie est faite pour essayer le salarié. Si un salarié est malade pendant sa période
d’essaie, sa période d’essaie est suspendue.La rupture de la période d’essaie pour une cause
discriminante est nulle.
Depuis 2016, les périodes de stages peuvent rendre impossible, les périodes d’essaies prévues
dans des contrats, postérieurs aux stages, si les compétences sont identiques.
La période probatoire permet à des employés d’essayer d’évoluer dans une entreprise, dans le
pire des cas, ils reviennent au poste antérieur.
fi
fi
fi
fi
fi
fi
fi
fi
fi
fi
fi
Droit du salarié en CDD
Il sont identiques a ceux des autres employés. La nature du contrat ne peut être discriminant. De
plus, à la n de son contrat, en CDD, le salarié aura le droit à une prime de précarité. Celle-ci sera
de 10% de la totalité des sommes perçues au titre du travail pendant le ou les CDD antérieurs.
Remarque contrat intérimaire : c’est un contrat par lequel une entreprise de travail temporaire
signe un contrat de travail avec un salarié (CDD). Puis met à disposition d’une entreprise
utilisatrice ce salarié. L’entreprise de travail temporaire n’est pas soumise aux règles classiques
de durée de répétition et de reconduction des CDD.
Conséquence de la requali cation du CDD en CDI. En réalité le salarié a le choix, soit il demande
à ce que son CDD soit reconnu comme un CDI et donc que la rupture soit considéré comme non
fondée. Il pourra alors percevoir une indemnité du tribunal (voir un partie plafonnement Macron).
Soit il demande directement au tribunal une indemnité de requali cation du contrat. Elle sera d’au
maximum trois mois de salaire du salarié.
B - Les CDI
C’est le contrat de principe en droit du travail. Il n’a pas de date de n prévue mais on peut le
rompre uniquement dans le respect d’une procédure (procédure de licenciement, de démission,
de rupture conventionnelle…). La charge de la preuve de cette rupture revient à l’employeur.
Remarque : la plupart du temps, ces closes sont optionnelles, c’est l’employeur qui décide de
l’appliquer ou pas. Elle est applicable par licenciement ou démission.
Si elle est valable, le salarié qui ne la respecte pas, s’expose à devoir des dommages / intérêts
proportionnels au préjudice subit. La plupart du temps, pour impressionner, une indemnité dite
« pénale » est prévu à l’avance dans son montant (même si ça n’a rien de pénale).
- La close de mobilité. C’est une close qui prévoit à l’avance, la mutation géographique possible
du salarié au cours de sa carrière dans l’entreprise. Si il venait à refuser cette mutation, il
donnerait à son employeur un motif valable de licenciement. Pour être valable, cette close doit
prévoir une zone de mutation géographique possible. Elle doit être motivée par une raison de
service, en tant qu’employeur tu dois montrer pourquoi tu veux le muter, mais ça s’était avant…
Maintenant, l’employeur doit aussi s’adapter aux impérieuses nécessités de la vie privée de
l’employée. Aujourd’hui on se demande la vraie valeur d’une close de mobilité. Il existe
maintenant la close de mobilité limitée dans le temps. La vie privée a pris le dessus sur la vie
professionnel.
- Le système de décompte du temps de travail. La loi Aubry, donne la possibilité de trois
décompte du temps de travail di érents. Un principal, et deux exceptions.
➡ Système de décompte hebdomadaire : un salarié doit e ectuer 35 heures de travail par
semaine. Toute heure e ectuée en plus, va revêtir le caractère d’heure supplémentaire. Elles
seront donc majorées. Il existe un contingent d’heure supplémentaire par salarié et par an (220
heures par an) qui limite le recours à l’heure supplémentaire. Les conventions collectives
peuvent augmenter ce temps supplémentaire.
➡ Le régime des salariés autonomes : le forfait jour. Jusqu’en 2000 en France, un salarié cadre ne
demandait pas d’heures supplémentaires. En faisant signer ça, l’employeur abandonne son
pouvoir disciplinaire sur les horaires. Il y a quand même deux limites : 11h de repos entre deux
jours de travail. Et avoir un jour de repos dans la semaine en plus du dimanche. Attention : le
nombre d’heure est souvent bien plus conséquent (jusqu’à 2847 heures par an au lieu de 1607).
C’est une idée de deal entre l’employeur et le salarié (relation de con ance).
Contrat de travail
Licenciement
fi
ff
ff
fi
ff
fi