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DROIT COMMERCIAL GÉNÉRAL

COMPARAISON ET INNOVATION DU DROIT OHADA PAR RAPPORT AU DROIT CONGOLAIS NON


HARMONISÉ

Le droit OHADA met l'accent sur les garanties que le commerçant doit présenter au près du tribunal
en vu de combler son insolvabilité probable dans le futur alors que dans le droit congolais non
harmonisé le législateur ne mettais pas beaucoup l'accent sur les garanties ou les sûretés que le
commerçant devait présenter pour avoir la qualité du commerçant.

S'agissant de l'adresse du commerçant, le droit congolais non harmonisé reconnaissait la validité de


l'adresse postale, comme étant l' adresse réelle du commerçant. Alors que le droit OHADA estime que
l'adresse postale seule constitue une inquiétude car elle peut être difficilement trouvable, ou
repérable ; pour ce, le commerçant doit avoir une adresse physique au RCCM.

Le registre du commerce ou le nouveau registre du commerce était gardé au tribunal de commerce


ou TGI du lieu où le commerçant à son principal établissement et il fallait ensuite prendre le numéro
du commerçant auprès du ministère de l'économie.

Alors qu'en droit OHADA le registre du commerce et du crédit immobilier si situe à trois niveau, local
(TGI du ciel où le commerce est établi), national (enregistre les infos de tous les commerçants
exerçant leurs activités en RDC) et régional (au niveau de l'espace OHADA).
PLAN DU COURS

Nous allons nous baser sur l'acte uniforme portant droit commercial général comme source principale
de cette enseignement, mais dans la méthodologie, nous n'allons pas répéter le plan ou la table des
matières de cet acte uniforme.

CHAPITRE PREMIER : NOTION GÉNÉRALE SUR LES ACTES DE COMMERCE

CHAPITRE DEUX : L'ACCÈS ET L'EXERCICE DE LA PROFESSION COMMERCIAL

CHAPITRE TROIS : LES DROITS ET LES OBLIGATIONS DU COMMERÇANT


CHAPITRE QUATRE : DU REGISTRE DU COMMERCE ET DES CRÉDITS MOBILIERS

CHAPITRE CINQ : LES INTERMÉDIAIRES DE COMMERCE

CHAPITRE SIX : LE FOND DE COMMERCE

CHAPITRE SEPT : LE CONTRAT DE VENTE COMMERCIAL EN DROIT OHADA

CHAPITRE HUIT : LES CONTENTIEUX EN DROIT COMMERCIAL

CONCLUSION
CHAPITRE PREMIER : NOTION GÉNÉRALE SUR LES ACTES DE COMMERCE

Les actes de commerce constitues la finalité des activités commerciales car ils permettent de
distinguer la nature de l'acte posé ou à poser c'est à dire de distinguer si l'on est en face d'un acte
civil, commercial ou mixte.

Le code civil congolais livre trois spécifie la nature des actes de commerce en précisant que ce sont
des actes portant sur des biens pouvant être vendu .

La commercialisation par la forme consiste au fait de traiter comme commerçant le commerçant qui
fait de l'accomplissement des actes de commerce par nature sa profession sans être enregistré au
RCCM. Il ne jouira pas des avantage de ceux qui sont enregistrés mais il est quand même traité
comme commerçant au regard du payement de l'impôt par exemple.

CHAPITRE DEUX : L'ACCÈS ET L'EXERCICE DE LA PROFESSION COMMERCIAL ET DE L'ENTREPRENANT


Il convient de noter avant tout que contrairement au droit congolais non harmonisé, tout comme
pour les droits nationaux des 16 États membres, on distinguait le petit commerce du grand
commerce.

Le droit congolais d'avant ne faisait aucune distinction entre le commerçant et l'entreprenant. Ceci a
êtes introduit par le droit OHADA avec un statut particulier du commerçant.

Dans l'ancien droit le législateur parlait du grand commerçant et du petit commerçant. Le petit
commerce était réservé uniquement aux nationaux notamment celui de la vente en détail. Le grand
commerce pouvait être exploité par les nationaux et les étrangers.

Le droit OHADA distingue deux types de commerçant, les commerçants personnes physiques et les
commerçants personnes morales. Les premiers qui font l'objet de notre cours sont régis par la loi
sous examen, et les personnes morales par l'AUDSCGIE (organisation, fonctionnement, fusion,
scission, transformation des sociétés ainsi que le regroupement d'intérêts économiques).

Les sociétés commerciales sont soumis par l'acte uniforme portant droit commercial générale car
elles sont applicables à tout les commerçants.

Classiquement, l'acquisition de la qualité de commerçant requiert le respect des règles de fond et de


forme que le commerçant doit remplir au près des organes compétents. Puisque cette qualité fait
jouir au commerçant des droits et lui soumet à des obligations.

Les conditions exigées par la loi sont de deux types, les unes se rapportant à sa personne et les autres
tiennent à son activité. Les premières sont subjectives et les secondes objectives.

CHAPITRE TROIS : LES DROITS ET LES OBLIGATIONS DU COMMERÇANT


Après l'immatriculation au registre du commerce et de crédit mobilier, le commerçant jouit de certain
droit lié à sa qualité qu'il peut revendiquer face aux tiers. En vertu de ce droit, il est soumis aussi à
certaines obligations qui consistent à faire ou à ne pas faire.

Voici quelque obligation du commerçant :

Ceux en vertu du droit économique et social.

Ceux au regard du droit comptable.

D'autres obligations découlant notamment du droit de la concurrence et de la consommation.

OBLIGATION EN VERTU DU DROIT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL

L'immatriculation au RCCM (AUPDCG)

La publication du régime matrimonial.

La tenue d'une comptabilité régulière.

Au delà de l'acte uniforme ci-haut cité le commerçant est soumis à certaines obligations sur le plan
national tel que :

Le payement de certains impôts (TVA, impôt sur le bénéfice, sur le chiffre d'affaire, la contribution à
la caisse nationale de sécurité sociale et autres).
Ces différentes obligations du commerçants sont contenu d'abord dans l'acte uniforme portant droit
commercial général ensuite dans d'autres actes uniformes notamment :

L'acte uniforme portant droit comptable : cet acte uniforme énonce plusieurs règles impérative
relative à l'exercice de la profession commerciale et elles s'applique, tant au commerçant personne
physique qu'au commerçant personne morale, y compris l'entreprenant, les entreprises publiques et
les établissements publiques, les sociétés coopératives, ainsi que les sociétés et regroupement privé.

Toutes ces règles tendent au respect et à la tenue régulière de la comptabilité pour les différentes
opérations.

L'acte uniforme portant procédure collective d'apurement du passif ou ( le droit des entreprises en
difficulté : cet acte uniforme prévoit des règles qui s'imposent tant aux commerçant, qu'aux autres
organisations qui sont en difficulté mais surtout il prévoit des mécanismes pour prévenir la cessation
d'activité ou la faillite.

L'acte uniforme portant organisation des sûretés : cet acte uniforme énumère les différents garanties
que le commerçant doit présenter au moment de son immatriculation au RCCM pour garantir ses
futures créanciers. Les sûretés peuvent être personnelles ou réelles. Celles telles peuvent être
mobilières ou immobilières.

CHAPITRE QUATRE : DU REGISTRE DU COMMERCE ET DES CRÉDITS MOBILIERS


L'intitulé RCCM constitue une innovation apportée par le droit OHADA, au registre du commerce car
dans les différents états membres on parlait du registre du commerce ou du nouveau registre du
commerce.

Mais le droit OHADA est passé au RCCM qui renvoi aux garanties que doit présenter le commerçant
ou toute personne exploitant les actes de commerce.

Le RCCM est un registre contenant les informations sur le commerçant exerçant leurs activités sur
l'étendue d'un territoire déterminé (une juridiction), ou d'un pays ou encore ceux qui exerce leurs
activités dans l'espace OHADA ( 17 états membres).

Le commerçant, personne morale ou physique ont l'obligation de d'immatriculer au RCCEM, par


contre, l'entreprenant n'a pas l'obligation de la faire car il fait une simple déclaration de son revenu et
il est soumis au régime de la patente alors que le commerçant est soumis au régime de l'impôt.

L'entreprenant ne peut être qu'une personne physique, exerçant par exemple une activité artisanale.
Si l'on fait une comparaison par rapport au droit congolais non harmonisé, l'entreprenant serait le
petit commerçant.
L'entreprenant est un statut précaire dépendant de sa comptabilité, s'il fait beaucoup de thune il doit
devenir un commerçant.

Le RCCEM existe à trois niveaux :

AU NIVEAU LOCAL L

tenu par la juridiction nationale habilité à recevoir les immatriculations au RCCEM.

En RDC c'est le tribunal du commerce ou de grande instance qui est compétent. Ainsi le RCCM local,
contient les informations sur le commerçant dont le siège (social ou administratif) se trouve dans la
compétence territoriale de la juridiction. Ou encore les commerçants qui se sont fait immatriculer
dans ce tribunal.

Depuis quelques années dans les principales villes de la RDC, l'immatriculation au RCCM se fait au
guichet unique de création d'entreprise ou on a incorporé en sont sein, quelques agents (greffiers) du
tribunal de commerce ainsi que des gantés des différents ministères qui délivraient dès documents
aux commerçants.
Parmi les informations que le commerçant doit déposer avant son immatriculation au RCCM :

Son noms complets

Sont régime matrimonial (puisqu'il a un impact sur ses créances et dettes

Son capital social

Son adresse physique

Les sûretés ou les garanties qu'il présente en faveur de ses créanciers en cas de futures ou probables
insolvabilités.

AU NIVEAU NATIONAL

Le RCCM ressemble les informations de tout les commerçants exerçant leurs activités dans le
territoire d'un pays membres

Le droit OHADA n'a pas cité ou imposé la structure ou l'institution qui doit porter les RCCM. mais dans
la pratique de la majorité des états membres de l'OHADA, ce fichiers national est détenu soit par la
plus grandes cour d'appel national en terme de dossier ou d'importance, soit par la cour d'appel de la
capital.
S'agissant de la RDC, beaucoup de chercheurs on estimé que pour plus d'efficacité, et éviter les
trafiques d'influences, aux cours d'appels, communément avec les autorités de confier ces registres à
une institution autonome dotée d'une personnalité juridique mais dépendant du ministère de la
justice, ce qui est le guichet unique de création d'entreprise.

AU NIVEAU COMMUNAUTAIRE

Le fichier est détenu à la CCJA qui regroupe les informations sur tous les commerçants dans les 17
états membres.

L'acte uniforme a prévu l'informatisation de RCCM afin de permettre à toute personne se trouvant
dans un des États membres d'avoir les informations réelles sur un commerçant personne physique ou
morale immatriculé dans un des états membres.

Mais en pratique il y a un grand écart entre ce qui devait être et ce qui est.

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