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UNIVERSITE DE LUBUMBASHI

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE

ECOLE DE CRIMINOLOGIE
B.P. 1825
ECOLE DE CRIMILOGIR

TRAVAIL PRATIQUE DU COURS DE METHODOLOGIE


BAC2

PRÉSENTÉ PAR : MUMBA MALELE SAMUEL C.E.E


N’KULU KABANGO MARDOCHÉE S.I
NTAMBWE MAKENDA RONY S.I
MALANGU TSHISHI JENOVIC S.I

SHIRUSHIRU RACHEL CHANCE S. I

ANNÉE ACADÉMIQUE 2021- 2022


TRAVAIL PRATIQUE DE PHILOSOPHIE DU DRIT

1 2. Mariages forcés et lévirat

Epouser une personne d’un autre groupe ethnique


1.1 , bien qu’il soit possible d’épouser une personne
d’un autre groupe ethnique, il ne s’agit pas d’une pratique
courante en raison de la crainte de se mélanger avec une autre
culture ; le mélange est perçu comme la source de mariages
conflictuels chez les Lubas
[traduction]

Les personnes soutiennent appartenir à leur village d’origine


même si elles n’y ont jamais vécu. La famille et l’établissement de la
lignée constituent toujours la contribution culturelle la plus
importante qu’une personne puisse apporter à sa communauté. Pour
un homme luba, épouser une femme luba et avoir de nombreux
enfants demeure l’idéal (printemps 2010, 29).

Dans une communication écrite envoyée à la Direction des


recherches, un professeur de l’Institut de sociologie de l’Université
libre de Bruxelles qui mène des recherches sur les Lubas en RDC a
affirmé que l’endogamie [coutume qui consiste à se marier au sein de
son propre groupe] est [traduction] « très importante » pour les Lubas
au Kasaï, mais il a également exprimé l’opinion contraire selon laquelle
il y a aussi de nombreux « « mariages croisés » » (professeur 8 avr.
2014).

2.1 Mariages forcés


La Loi no 09/001 du 9 janvier 2009 portant protection de
l’enfant comporte les dispositions suivantes :

Article 48

Les fiançailles et le mariage d’enfants sont interdits.

Article 189

Toute personne qui exerce l’autorité parentale ou tutélaire sur


un enfant, le donne en mariage ou en vue de celui-ci, ou le contraint à
se marier est puni d’une peine de cinq à douze ans de servitude pénale
principale et d’une amende de huit cents mille
Par ailleurs, le Code pénal congolais (Loi no 6/018 du 20 juillet
2006 modifiant et complétant le Décret du 30 janvier 1940 portant
Code pénal congolais) prévoit des sanctions pour les personnes
responsables de mariage forcé, à savoir un à 12 ans d’emprisonnement
et une amende d’au moins 100 000 CDF
[traduction]

Bien que la loi interdise le mariage de garçons et de filles de


moins de 18 ans, certains mariages d’enfants mineurs ont eu lieu. La
dot versée par le futur marié ou par un membre de sa famille aux
parents de la mariée afin de sceller le mariage a grandement contribué
au mariage de mineurs, les parents mariant de force leur fille afin
d’obtenir une dot ou de financer la dot de leur fils (É.-U. 27 févr. 2014,
28).

que le mariage forcé est pratiqué par les Lubas au Kasaï et «


[qu’]il y a certes des différences entre les zones urbaines et rurales et,
dans les villes, selon le milieu social le mariage forcé n’est pas fréquent
de nos jours, bien que des mariages arrangés ont lieu chez les Lubas
(Les Elle a expliqué que le parent d’un homme pouvait demander aux
parents d’une femme de la « garder » pour un mariage ultérieur et
pouvait verser la dot à l’avance (Dans ce cas, les parents de la femme
« commencent à la préparer » en lui disant qu’elle sera l’épouse d’un
tel (ibid.). Ils informent également tout le quartier de l’engagement,
de sorte qu’aucun homme ne demandera cette femme en mariage

2 Lévirat et sororat

Des sources affirment que les Lubas pratiquent le lévirat Le


lévirat est la coutume selon laquelle un homme épouse la veuve de
son frère décédé Le sororat signifie qu’un homme épouse la sœur de
sa femme décédée (, le mariage est préservé, par l’entremise de ces
pratiques, de sorte que la perte d’un parent [traduction] « ne constitue
pas une perturbation majeure dans la vie » des le lévirat était
auparavant une obligation, mais qu’il était pratiqué, de nos jours, avec
le consentement de la femme] « [qu’] il est assez inhabituel que [le
lévirat] soit imposé contre le gré d’une veuve dans les villes, [mais que]
c’est possible » le mariage n'est pas un contrat entre un homme et une
femme, mais une [traduction] « alliance » entre leurs familles : elle est
censée se poursuivre bien après la mort des époux (les enfants lubas
[traduction] « sont élevés comme étant les fils et les filles de nombreux
pères et de nombreuses mères »

Il est plus visible de voir que la modernisation prend les dessus sûrs nos
coutume, est nos rute, bien qu ils sont présents. et ils est plus évident de dire ,
et de voir , que le code du mariage moderne, a rendus l ancienne coutume
(Sororat lévirats) sans force et impuissantes.
Notamment l article 330, de la règle générale de mariage qui stipule que ; {le
mariage et l acte public, civil , et solennelle par le quel un homme, et une
femme, qui n’es sont pas engager ni l un ni l autres dans un précédent mariage
enregistrer , etablissen entre eux , une union légal et durable dont les
conditions de formation l effet est la dissolution sont présentés part la présente
loi }.
par là nous voyons déjà comment es c’est que , la loi moderne du code de
mariage part a la rencontre des la coutume Le Sororat et lévirats , été en
quelque sorte , ou nous pouvons dire que c’était une obligation chez la
dephinte on est tenez pas compte de son choix or l’article 334 du régler
générale de mariage édité que ;{Tout individu a les droits des c’est marié avec
la personne des sont choix des sexe opposé et de fondée une familles
La coutume en question était partial et sans force aux certaines personnes du
tribus

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