Vous êtes sur la page 1sur 21

UNIVERSITE DE PARAKOU

(UP)
**********
FACULTE DES LETTRES, ARTS ET SCIENCES
HUMAINES (FLASH)
**********
DEPARTEMENT DE SOCIOLOGIE-ANTHROPOLOGIE
(DSA)
**********
MEMOIRE DE LICENCE PROFESSIONNELLE
*****
PROTOCOLE DE RECHERCHE
*****
11ème Promotion

SUJET

CONFLITS AUTOUR DES QUESTIONS DE FINCAILLES


ENTRE LES JEUNES PEULS À LIBOUSSOU DANS LA
Sous la supervision
COMMUNE du :
DE SEGBANA
Présenté par :
Dr TOUNGAKOUAGOU Sabine,
BOUBAKAR Abdou Dramane
Enseignante Chercheure à la
FLASH/DSA-Parakou
Maitre-Assistante des universités du
CAMES

ANNEE ACADEMIQUE : 2023-2024

INTRODUCTION
L’émergence d’une communauté est un processus complexe influencé par de nombreux
facteurs et englobant plusieurs variables dont certaines, difficilement quantifiables, sont liées
à l’imaginaire collectif, aux traditions et à la culture. Les Peuls constituent l’un des plus
importants groupes ouest-africain. Nomades ou semi nomades, ils mènent encore la vie

Utilisateur Windows 1
pastorale, errante et libre et voyagent à travers toute l’Afrique. L’unité sociale de base des
Peuls est le ménage (wuro), dont les limites spatiales sont clairement définies par rapport aux
autres (wuro). Sur le plan économique, les ménages peuls poursuivent une stratégie mixte de
production de subsistance et de marché qui associe élevage bovin, agriculture vivrière,
élevage ovin, aviculture et cueillette de produits de brousse. Les besoins des Peuls sont limités
comparés à ceux d’autres groupes sociaux. Ceci est vrai en particulier pour les produits de
consommation modernes, mais aussi en ce qui concerne la satisfaction des besoins
fondamentaux collectifs, comme par exemple l’alimentation en eau potable. Chez les Fulbés
appelé communément peuls, le mariage coutumier est considéré comme le centre où gravite
toute la vie de la communauté. C’est une alliance entre individus souvent de même groupe
social permettant de maintenir l’ordre normal des choses dans le strict respect des lois et
règles liées à la parenté propre à une culture. Cette alliance est toujours accompagnée de la
dot. D’après R. Mayer (2002), cette dernière apparait comme un échange et c’est son aspect
symbolique qui est considéré et non l’aspect économique. Elle élimine les barrières
interethniques et constitue un fondement pour la tolérance, l’esprit de dialogue entre les
différentes couches de la société A. I. Anani (2008). C’est la conciliation de légitimation du
mariage traditionnel. Mais cette pratique tend à perdre sa fonction première au profit de
l’aspect matériel. N. MunzeléMunzni (2006) explique qu’aujourd’hui la dot est une forme de
spéculation qui peut rabaisser la femme au rang de produit négociable. Cette pratique est
également remarquée au niveau des peuls de la commune de Ségbana où la femme est
considéré comme acquise depuis son jeune âge a cause de l’alliance faite par sa famille et
celle de son futur époux. Cet état de chose crée beaucoup de conflit dans la communauté
peule car la fillette promise au mariage et dont la dot a été payée, avec le temps grandi, fait
ses propres expériences et peut décider de ne plus se marier à celui choisi par la famille. Alors
que la femme dans la communauté peule, est définie par la soumission et doit respecter les
décisions du chef de famille à qui revient le dernier mot. Et surtout a l’heure actuelle où
l’éducation scolaire des filles est devenue une priorité pour chaque état, elle peut décider de
continuer ses études et ainsi dérober à la volonté ou au choix opéré par sa famille. Chez les
Fulbés le refus de la femme au mariage prévu pour elle depuis son bas âge peut conduire à
une sorte de guerre entre les familles ; on assiste parfois à des bagarres des dégradations de
biens et matériels e et surtout à des meurtres sur la personne.
C’est à l’égard de la situation dans la commune de Ségbana et plus précisément à Liboussou
que ce sujet sur « Conflits entre les jeunes peuls au tour des femmes à Liboussou dans la
commune de Ségbana », focalise la recherche. Elle sera séparée en deux partie distinctes soit

Utilisateur Windows 2
le premier rassemblant les concepts théoriques et la deuxième les données issues de la collecte
sur le terrain. À cet effet, la première partie portera sur le cadre général de la littérature
explorée et sur l’approche méthodologique de la recherche qui a été exploitée sur le terrain.
Quant à la deuxième partie, elle intéressera à la présentation des résultats en fonction des
données collectées, à leurs analyses et aux suggestions comme approches pour solutionner ce
problème auquel fait face la communauté peule de cette commune du Bénin.

PREMIÈRE PARTIE: CADRE GÉNÉRAL DE LA RECHERCHE

CHAPITRE I : Cadre théorique et conceptuel de la recherche


1.1. Présentation du lieu de stage

Utilisateur Windows 3
1.2. Problématique
1.2.1. Énoncé du problème
Le mariage des enfants est une pratique courante en Afrique en général et au Bénin en
particulier dans la communauté peule de Liboussou. Le « mariage d’enfants » s’entend dans
le cadre de la présente étude comme tout mariage religieux ou coutumier, avec ou sans
enregistrement légal, dans lequel l’un ou les deux époux sont des enfants âgés de moins de
dix-huit (18) ans. En 2001, l’UNICEF définit le MP comme « un mariage incluant un enfant
ou un adolescent fille ou garçon âgé de moins de 18 ans » (UNICEF, 2001). Premièrement,
l’ampleur du MP demeure une préoccupation malgré un relatif déclin du phénomène. En effet,
en 2014, le nombre de femmes mariées avant 18 ans est estimé à 700 millions ; et plus d’une
sur trois l’a été avant l’âge de 15 ans (ONU-Femmes, 2014). Le mariage est souvent conçu
essentiellement comme un arrangement entre deux familles ne nécessitant pas le
consentement personnel des époux, ni un âge déterminé. C’est le choix par les anciens. Le
mariage d’une fille en âge précoce est en conformité avec la tradition. Ainsi, cet honneur tant
valorisé dans les régions incite donc les parents à donner précocement leur fille en mariage.
Alors, le mariage des enfants devient une protection contre le déshonneur (les grossesses non
désirées et avant le mariage) mais de plus, permet à la famille d’éviter des charges
supplémentaires liées à la prise en charge de la fille et de sa grossesse. Les femmes qui se sont
mariées à un jeune âge sont plus susceptibles de croire qu'il est acceptable pour le mari de
battre sa femme et sont plus soumises à la violence familiale. BOVIN et HOLTEDAHL
(1975), explique qu’il y a souvent une grande différence d’âge entre les deux époux. Le plus
souvent, le mari a entre vingt et vingt-cinq ans, tandis que la mariée en a douze ou treize lors
du premier mariage. Les rôles sexuels sont assez fixes, et les relations hommes-femmes sont
des relations de dominance-défi. Le mariage précoce d’une fille apparait comme un moyen de
renforcer les liens dans et entre les communautés, même si de plus en plus les raisons
économiques tendent à être plus significatives. Pour certains le mariage permet aux hommes
d’accéder à des richesses économiques. Selon eux, le fait d’avoir plusieurs épouses constitue
une main d’œuvre importante pour accroître la production agricole dans les familles et les
revenus qui en sont issus. D’autre se cachent même derrière l’aspect économique de la chose
pour justifier la naissance des conflits et des violences si la mariée venait à ne pas respecter
l’engagement pris par sa famille. Au-delà des facteurs traditionnels et culturels, le mariage
précoce est pratiqué de plus en plus comme une stratégie de survie économique et de
protection sociale, étant donné la paupérisation que connaît la sous-région, malgré la
croissance économique ces dernières années. Cette perpétuation de la famille doit se faire

Utilisateur Windows 4
dans un foyer, car toute procréation hors mariage est synonyme de déshonneur et de charge
supplémentaire pour la famille Même si ce genre de pratique fait partie des coutumes de la
communauté, elles sont également à base des conflits observés dans certaines communautés
peules. D’abord, un nouveau-né promis au mariage par sa famille ne connaît rien aux réalités
du mariage et par conséquent ne pourras par faire ses propres choix à l’âge adulte et vivre ses
propres expériences. Une fois en âge mur, elle peut être tenté de changer les objectifs qu’ont
fixé ses parents en son nom, surtout a cet air de la modernisation où les jeunes filles veulent
évoluer dans les études. Étant donné l’importance du mariage aux yeux des peuls un
quelconque refus de la part de la fille de répondre aux engagements vis à vis de son époux
peut être une cause de litige suivie parfois de violence entre les deux familles, entre le fiancé
et le nouvel amant de la jeune fille voire même entre les familles de ces deux deniers. Alors,
qui parle de violence parle également de dégâts et de nombreuses pertes pour la communauté.
Fort est de constaté qu’il y a souvent des pertes en vies humaine lorsque la situation est mal
gérée. C'est ainsi, dans l'arrondissement de Liboussou dans le village de Gbéssaka,suite au
journal radiophonique paru le premier janvier 2023,il y a eu deux jeunes peuls morts lors d'un
conflit lié au dispute de femmes que la radio a fait cas. De même, en 2019, il y a eu une fille
tuée par son fiancé pour avoir rejeté celui-ci. Par ailleurs, plusieurs sont ces jeunes (5 jeunes
en juin 2022) qui se trouvent en prison pour des raisons liées aux conflits meurtriers au tour
des femmes. Ce problème prend de jours en jours de l’ampleur.
Pour résoudre ce problème de la persistance des conflits entre les jeunes peuls au tour
des femmes, les chefs traditionnels peuls, les chefs locaux, les agents du commissariat de
Liboussou et même le tribunal d'instance de Kandi ont consenti beaucoup d'efforts. Mais, le
mal s’observe jusqu’à ces jours malgré les dispositifs et les efforts misent place pour résoudre
ces conflits. C’est l’ensemble de ces fondements qui ont impliqué cette recherche à Liboussou
dans la commune de Ségbana. Il s'agira donc de répondre à travers cette étude à la question de
recherche suivante : quelles sont les causes socioculturelles de la persistance des conflits entre
les jeunes peuls au tour des femmes à Liboussou dans la commune de Ségbana ?

1.2.2. Objectifs de la recherche


Nous avons deux types d'objectifs : l'objectif général et des objectifs spécifiques.
L’objectif général de cette recherche est d’étudier les causes socioculturelles des conflits entre
les jeunes peuls au tour des femmes à Liboussou. Cet objectif général se décline en des
objectifs spécifiques...

Utilisateur Windows 5
Comme objectifs spécifiques, il s’agit de :
 Décrire les pratiques traditionnelles en matière de fiançailles et de dot chez les peuls
de Liboussou.
 Expliquer les causes socioculturelles de la persistance des conflits entre les jeunes
peuls au tour des femmes à Liboussou.
 Proposer des approches de solutions capables de limiter les conflits entre les jeunes
peuls au tour des femmes à Liboussou.

1.2.3. Hypothèses de la recherche


 Hypothèse 1 : L'attribution d'un mari à une fille à la naissance, dotée peu d'années
après et qui ne doit jamais avoir de contact avec son fiancé décrit les pratiques
traditionnelles en matière de fiançailles et de dot chez les peuls de Liboussou.

 Hypothèse 2 : La crainte d'échec du mariage explique la persistance des conflits entre


les jeunes peuls au tour des femmes à Liboussou.

 Hypothèse 3 : La réglementation des fiançailles et de la dot chez les peuls de


Liboussou constitue une solution pour limiter les conflits entre ses jeunes au tour des
femmes.

1.2.4. Clarification conceptuelle


Pour mener à bien notre recherche, une clarification de certains mots et expressions
s'avère importante.
 Le mariage
Sociologiquement, le mariage pourrait être défini comme« une institution sociale organisant
et règlementant la réaction du groupe conjugal ». Dans le cadre de notre étude, le mariage se
conçoit comme l'union d'une femme et un homme qui se réalise au cours des démarches
successives dont les fiançailles sont là premières étape et le mariage l'étape finale.
L'échec du mariage : Dans le cadre de notre étude, on parle d'échec du mariage lorsque le
divorce entre deux jeunes qui se sont fiancés survient et cela parce que la fille n'aime plus le
fiancé et a choisi un autre homme.

 Les fiançailles
Les fiançailles dans le cadre de notre étude et selon le code de la famille, sont définies comme
« une promesse de mariage conformément à la coutume ».

 La dot

Utilisateur Windows 6
Elle est selon le cadre de notre étude et selon A. L. Anani (2008, p.17), une preuve de l'accord
entre deux familles sur mariage de leurs enfants et sur la régularité de ce mariage en la forme
et fond.

 Communauté et communauté peule de Liboussou :


Le terme "communauté" renvoie à plusieurs définitions. Il y a la dimension géographique, la
dimension rationnelle avec des intérêts en jeu et la dimension culturelle (Lerondeau, 2001,
p.16). Elle est décrite comme un groupe dont les membres sont liés à des degrés variables par
des caractéristiques économiques, sociales et culturelles communes, ainsi que par des intérêts
communs (Fassin, 1996, p.14). Dans le cadre de notre étude, la référence est faite à la
dimension géographique et culturelle correspondant à l'appartenance à un même territoire,
celui de Liboussou et à une même culture, celle des peuls de Liboussou. La communauté est
donc ici un groupe socioculturel habitant dans une même localité (Liboussou), parlant une
même langue (la langue peule) et ayant la même culture, la culture peule.

 Adolescente
Dans cette étude la définition de l’OMS a été retenue. Est considérée comme adolescente
toute fille dont l’âge est compris entre 10 et 19 ans.

 Mariage forcé
Le mariage forcé est toute mise en couple qui s’effectue sans le consentement de la fille.

 Conflits
Le concept de conflit, dans le contexte de notre étude, est un différend entre deux ou plusieurs
jeunes peuls, entre leurs familles. Ainsi, le conflit ici est un climat de mésentente entre deux
personnes ou deux groupes de personne à cause d'une femme.

1.3. État de la question


1.3.1. Revue critique de la recherche
Une recherche empirique ne peut se faire sans jeter un regard sur le point de vue de certains
auteurs. À cet effet, la revue de littérature réalisée dans le cadre de cette étude révèle
l'existence d'un certain nombre de documents relatifs à ce sujet. Ainsi, plusieurs auteurs se
sont intéressés à la tradition peule. Pour expliquer les pratiques traditionnelles en matière
d'organisation du mariage en partant des fiançailles dans la communauté peule, ces auteurs
ont tout d'abord expliqué l'origine des peuls. Ainsi, Yassine Kervella-Mansaré (2017)
explique, qu’éleveurs de bovins par tradition, les Peuls ont en effet la particularité d’être
dispersés sur une aire d’installations discontinue qui, en Afrique subsaharienne, s’étend du

Utilisateur Windows 7
littoral atlantique jusqu’au Tchad et même au Soudan, voire en Éthiopie. Ils sont présents
dans une vingtaine de pays environ. Cette dispersion s’est produite sur plusieurs siècles. Si
bien qu’aujourd’hui on parle parfois « d’archipel Peul ». Au Bénin, la communauté Fulbe est
présente dans toutes les communes du Nord, du Centre, de l’Ouémé et du Plateau à cause des
conditions favorables de la survie des bétails dans ces régions. D’après Madiéga Y. G. (1982),
les peuls sont venus de divers horizon, certains du Nigéria et d’autres ont transité par le Sahel.
Dans la partie orientale, plusieurs groupes sont nomades ; dans la partie occidentale, ils sont
plutôt sédentaires. Physiquement parlant, au sein du réseau, les premiers constituent donc une
partie mobile et changeante, les seconds plutôt unepartie fixe et stable. Ils se déplacent tout le
long de l’année à la recherche de pâturages. Le peul a un principe de base enseigné dès
l’enfance pour le respect des droits dans la communauté. C’est le « PULAAKU» : il consiste
en cinq obligations que doit apprendre et appliquer tout Peul, y compris les jeunes filles. Dans
cette éducation, la connaissance traditionnelle est transmise la plupart du temps par la mère.
Les peuls ont une culture et un mode de vie différents des autres. Le mariage dans la
communauté peule est perçu comme une prescription sociale fortement ancrée dans les us et
coutumes. De ce fait, cette pratique ancestrale et coutumière se doit d’être perpétuée au fil des
générations pour être en phase avec la norme et pour faire honneur aux ancêtres. Selon Pierre
Bonte, l'un des aspects essentiels de cette ritualisation intense de l'institution matrimoniale
consiste dans les transferts de biens qui interviennent à cette occasion et qui en soulignent la
dimension collective : « Ce sont toujours deux familles, voire deux groupes, lignagers par
exemple, qui sont impliqués dans un mariage, et leurs relations se définissent à travers un
code, centré sur ces transferts de biens, qui définit aussi leur statut collectif ». Dans ce
contexte, le mariage d’enfants est perçu comme une forme de protection sociale instaurée au
profit de la jeune fille en union qui, malgré son mariage continue d’avoir des rapports très
étroits avec ses parents biologiques. Dans cette logique, les unions des adolescents est souvent
contractées entre cousins. Très souvent, ces mariages consanguins sont encouragés par les
parents. Dans les traditions peules, les fiançailles et la dot sont conçues comme la forme de
mariage traditionnel la plus légale. L’acceptation de la dot par la famille de la jeune fille est la
preuve qu’elle approuve l’union et fait naitre un gain de confiance entre les deux familles.
Selon la tradition peule, la dot est considérée comme une garantie, source de stabilité du
foyer. La pratique de la dot est née du fait qu’a une époque de l’humanité chez les Fulbe, il y
avait plus d’homme que de femmes. Ce qui poussait chaque parent, dès qu’il apprend la
naissance d’une fille dans la communauté à apprêter un mouton, de la volaille et des vivres
pour aller baptiser le nouveau-né et ainsi mettre la main sur la fille afin d’éviter le célibat à

Utilisateur Windows 8
son fils. Cette dot se donne en des étapes dont la première a constitué les fiançailles. Ainsi
donc, le mariage est célébré depuis que la fille est au berceau, par sa tante paternelle qui, à la
vue du bébé attache le bout de son pagne pour signifier le lien établi. Les pratiques et attitudes
font état d’un don, d’une promesse de fille et d’un mariage entre cousins et cousines jusqu'à
l’âge où les familles aurait jugé la fille capable de gérer un foyer ou elle devra aller rejoindre
son époux. Aussi, une « fille mariée vierge, est une bénédiction divine pour son foyer, sa
famille d’origine et sa belle-famille ». Cependant, avec la modernité, les jeunes que ça soit
femme ou homme ont une autre manière de se représenter les relations amoureuses. On assiste
au passage d’une époque où des pratiques étaient plus ou moins imposées à une autre époque
où les mentalités ont évolué, avec des jeunes qui veulent plus d’indépendance et aspirent à des
choix personnels en matière de mariage.

Au terme de notre revue de littérature relative à ce sujet, force est de constater que beaucoup
sont ces auteurs qui abordé la question de l'organisation des mariages dans la communauté
peule mais sans pour autant parler des conflits liés à ce mode d'organisation du mariage.
Pourtant ces conflits au tour des femmes ou du moins liés à l'organisation traditionnels du
mariage ne datent pas d'aujourd'hui. Il convient alors de revisiter ces pensées sur
l'organisation traditionnelle des mariages dans la communauté peule qui n'abordent que son
côté organisationnel tout en ignorant les conflits liés à ce mode d'organisation bien que ces
conflits prennent de jours en jours d'ampleur. C'est cette raison qui justifie notre investigation
sur ce sujet.

1.3.2. Justification du choix du sujet


Le mariage dans sa conception traditionnelle, est une institution sociale qui permet d'assurer
la stabilité d'une société et de garantir par la même occasion la paix, la cohésion de cette
société. Mais au vu et au su de tous les constats que nous avons fait dans la communauté
peule de Liboussou, nous avons pu tirer que des réels conflits entre les jeunes peuls au tour
des femmes que nous rencontrons aujourd'hui dans cette communauté, émanent de
l'organisation traditionnelle des mariages. C'est la raison pour laquelle plusieurs auteurs ont
parlé de l'organisation traditionnelle et pratique des mariages en milieu peul mais sans pour
autant parler des conflits au tour des femmes dont le mariage s'organise. Voilà ce qui a poussé
notre curiosité à comprendre comment est-ce que ces femmes dont le mariage s'organise font
objet de conflits entre les jeunes peuls de Liboussou. Cet objectif que nous nous sommes fixés
a alors justifié le choix que nous avons porté sur ce sujet.

Utilisateur Windows 9
1.3.3. Modèle d'analyse
Pour expliquer objectivement un problème social, le choix d'un modèle d'analyse s'impose.
Alors, pour atteindre les objectifs de notre recherche, nous utiliserons la théorie structuro-
fonctionnaliste de Parsons pour expliquer les causes socioculturelles des conflits entre les
jeunes peuls au tour des femmes dans le processus permettant d'accéder au mariage.

Utilisateur Windows 10
CHAPITRE 2 : CADRE PHYSIQUE ET METHODOLOGIQUE DE LA
RECHERCHE
1.4. CADRE PHYSIQUE DE LA RECHERCHE

1.5. DÉMARCHE MÉTHODOLOGIQUE DE LA RECHERCHE


Cette partie qui renvoie à l’organisation pratique de la recherche, renseigne sur la nature de la
recherche, la population et l’échantillonnage, les techniques et outils de collecte des données
adaptés à l’enquête.
1.5.1. Nature de la recherche
La présente recherche sera purement qualitative. Elle sera purement qualitative en ce sens
qu'elle tentera d’élucider les raisons socioculturelles de la persistance des conflits entre les
jeunes peuls au tour des femmes à Liboussou. Et par cette occasion, ressortir quelques
approches de solutions capables de limiter les conflits entre les jeunes peuls de Liboussou au
tour des femmes .Il sera donc question de recueillir des opinions, des informations non
chiffrées. Cette démarche adoptée sera fondée sur la recherche documentaire et l’entretien.

1.5.2. Étapes de la recherche


 Description des étapes de la recherche
Cette recherche suivra rigoureusement la procédure appliquée en termes de recherche en
sociologie. Ainsi, elle sera subdivisée en 6 étapes distinctes :
 1ère étape : Recherche documentaire :
 2ème étape : confession des outils de collecte de données.
 3ème étape : travail de terrain

1.5.3. Population et échantillonnage


 Population
Dans le cadre de cette recherche, la population cible à considérer sera les habitants de
Liboussou. Dans cette population, les personnes qui feront objet d’enquête seront les jeunes,
les parents, les élus locaux et les agents de la police républicaine. Ces catégories de choix
opéré sont celles répondant aux critères de personnes ayant une connaissance sur les enjeux et
différentes situations liées aux conflits entre les jeunes peuls au tour des femmes. Quant aux
agents de la police, ils sont choisis en vue du pouvoir étatique qui leurs sont conféré dans la
résolution des cas de conflits qui ont été dénoncés et traités à leur niveau.

Utilisateur Windows 11
 Echantillonnage
Vu l'effectif élevé des peuls de Liboussou, Il sera prélevé un échantillon pour la réussite de
notre recherche, soit : 20jeunes qui, pour la plupart se sont battus à cause des femmes, 15
parents dans les ménages, 5 élus locaux dont 2 chefs traditionnels peuls, 2 délégués de village
et un agent de la police du commissariat de Liboussou pour un échantillon global de 40
enquêtés sur la population de Liboussou.
Il sera question d'un échantillonnage à choix raisonné qui nous permettra de tirer des
conclusions sur notre sujet de recherche tout en examinant les données obtenues auprès de
chaque catégorie d'enquêtés
1.5.4. Techniques et outils de collecte des données
 Technique de collecte des données
Pour la collecte des données sur le terrain, deux outils de collecte d’informations seront
utilisés. Il s’agit de la recherche documentaire et de l’entretien.
 La recherche documentaire
La phase de recherche documentaire a été consacrée à l’exploration de documents concernant
les conflits entre la jeunesse les conséquences liées aux dégâts de bien ou de perte en vie
humaine. Cette collecte a été faite grâce aux différents documents retrouvés susceptibles
d’apporter des informations sur le sujet. Ainsi, la recherche documentaire se poursuivra tout
au long de la recherche sur le terrain afin de rendre plus riche ce travail de recherche. Les
types d’informations recueillies et jugés importants figurent dans le tableau 2 ci-dessous.
Tableau 2 : Liste des différents centres de documentations parcourus

Centre de
Nature des
N° documentation et Types d’informations recueillies
documents
bibliothèques
Bibliothèque de Informations générales sur le sujet portant
01 l’Université de Mémoires sur les conflits entre les jeunes au tour du
Parakou question de l’union

Maire et PDC et rapports de


02 La situation géographique, la population
arrondissement travail

Compétence Support de cours en Toutes les informations sur la rédaction


03 acquise en écriture scientifique du protocole et la méthodologie pour faire
amphithéâtre et méthodologie de un document scientifique

Utilisateur Windows 12
recherche
Rapports, articles de
revues et de Données sur les conflits au tour de la
04 Internet journaux, ouvrages question du mariage, en Afrique et sur le
spécifiques et plan national
généraux, etc.
Source : Enquête du terrain, 2023

 Entretien
Dans le cadre de cette recherche, les entretiens auront permis de mieux saisir les points des
enquêtés sur tous les aspects du sujet que nous avons jugé nécessaire d'étudier

 Outils de collecte des données


Deux outils auront permis de mener à bien la collecte des données. Il s’agit de :
 La fiche de lecture
Elle sera utilisée pour transcrire les informations recueillis au cours de la collecte des
informations et recherches documentaires dans les centres de documentation et sur l’internet.
 Le guide d’entretien
Il sera utilisé pour recueillir les explications, les exemples et lever les points d’ombre sur les
différentes thématiques développées dans le sujet de recherche auprès des personnes
ressources.

1.5.5. Techniques et outils d’analyse des données


 Techniques d’analyse des données
L’analyse des données reposera sur l’ensemble des informations collectées à l’aide du guide
d’entretien. Le traitement des données, de même que l’analyse et l’interprétation des résultats
se feront après le dépouillement des résultats collectés. Il est fait pour catégoriser les données
ayant plus d’importance en liant avec les objectifs et le sujet de recherche.
 Outils d’analyse des données
Tout cela sera facile à la collecte grâce à un enregistreur portable qui sera utilisé lors des
entretiens mais avec l’accord de l’interviewer, d’un bic, d’un crayon, des fiches de collecte.
Après la collecte, les données seront traitées avec les Microsoft Word 2016 et Excel 2016.

Utilisateur Windows 13
1.5.6. Difficultés rencontrées
Il serait faux de dire que des difficultés n’ont pas été rencontrées dans cette recherche. Ainsi,
la majeure des difficultés rencontrées se concentrent sur les documents collectés sur internet
et la manière d’en mettre la source ou de faire les références. Mais, elle a pu être contournée
grâce au support de cours d’écriture scientifique et par le biais d’un ancien exemplaire de
mémoire. Aussi, il n’a pas été si facile de trouver les documents récents sur le sujet au plan
national et communal.

Thématique 1 : Prise de conscience de la population sur l’existence et la récurrence des


conflits entre les jeunes peuls autour des femmes à Liboussou.
Cette thématique présente les résultats du terrain sur la prise des consciences des informateurs
sur l’existence et la récurrence des conflits entre les jeunes peuls autour des femmes. Suite à
cette enquête, il faut noter que sur 30 enquêtés, 17 soit 52 % sont conscients de l’existence et
de la récurrence des conflits. Selon le commissaire du commissariat de police de Liboussou ,
16 cas dont 5 morts de conflits entre les jeunes peuls autour des femmes ont été enregistrés
entre 2021 et 2022 et 17 cas dont 10 morts entre 2022 jusqu’à ce jour. L’officier de la radio
FM Ségbana certifie avoir enregistré plus de 25 cas de conflits avec beaucoup de pertes en vie
humaine entre les jeunes peuls autour des femmes ces dernières années. Cela confirme les
informations recueillies auprès du commissaire de police de Liboussou. Cela peut se
comprendre lorsqu’en Afrique, plus de 20000 cas de conflits autour des femmes sont
enregistrées ces trois dernières années. Alors ce phénomène étant bien connu mais sans
solutions adéquates, il urge de faire une étude exhaustive pour le comprendre davantage afin
de le remédier. C’est ainsi dans la thématique suivante, nous allons décrire la préparation du
mariage dans la communauté peule et montrer grâce aux données du terrain dans les dernières
thématiques en quoi ce type de préparation de mariage traditionnel induit son échec et par
ricochet aux conflits entres les jeunes autour des femmes dans la communauté peule de
Liboussou.

Thématique 2 : Description de la préparation du mariage traditionnel dans la


communauté peule de Liboussou.
Comme dans toutes communautés humaines, la préparation du mariage suit tout un processus
au cours duquel diverses pratiques s’observent. Ainsi, dans la communauté peule de
Liboussou notamment, la préparation traditionnelle se décline en trois étapes à savoir les
premières fiançailles, les deuxièmes fiançailles et la cérémonie de la dot qui précède
directement le mariage proprement dit. En effet, dès qu’une fille est née ou une semaine après

Utilisateur Windows 14
sa naissance, une mère lui désirant comme sa belle-fille, apporte à ses parents deux pagnes,
une somme de 2000fcfa et quelques habits : c’est les premières fiançailles. 6 et 9 ans, cette
fille sera fiancée de nouveau : c’est les deuxièmes fiançailles qui constituent la deuxième
étape de la préparation du mariage. Au cours de celle-ci, les parents du fiancé apporteront aux
parents de la fiancée 20 ou 30 pagnes selon leurs moyens ou leur préférence, un sac du sel. Il
faut noter ni l’avis de la fiancée ni celui du fiancé ne sera pris en compte. Trois à cinq ans
après la deuxième étape, s’en suivra la cérémonie de la dot qui constitue la troisième étape de
la préparation. Au cours de cette cérémonie qui va se dérouler dans la maison de la famille de
la fiancée, les parents du fiancé donneront aux parents de la fiancée deux bœufs à raison d’un
mal et une femelle ou tous males selon les préférences, deux calebasses de cola et une somme
de 15000fcfa, Ici aussi, l’avis d’aucun des fiancés ne sera pris en compte. Du début des
fiançailles jusqu’au mariage proprement dit, les deux fiancés selon la tradition peule ne
devraient en aucun se regardés sur les yeux et encore se fréquentés. Mais le concubinage avec
d’autres gommes en dehors de son fiancé est permis à la fiancée. Mais de nos jours, les jeunes
hommes fiancés s’opposent à cette norme sociale de la communauté peule pour diverses
raisons que nous allons expliquer dans la thématique suivante.

Thématique 3 : Echec du mariage et ses conséquences.


Sur cette thématique, nous allons montrer en premier lieu comment la préparation du mariage
traditionnel dans la communauté peule de Liboussou justifie son échec et décrire en deuxième
lieu les conséquences de son échec. En effet, deux grands points au cours de la préparation du
mariage conduisent à l’échec de ce dernier. Le premier point concerne la non prise en compte
de l’avis des deux fiancés et surtout celui de la fiancée vu que les fiançailles et la dot sont
faites précocement, avant la maturité de la fiancée notamment. Malheureusement, une fois
mature, pour la plupart des cas, la fiancée rejette son fiancé et tente rigoureusement à sortir
avec un autre homme de son choix. Ce choix qu’a opté la fiancée interrompe la préparation
de son mariage avec son fiancé. Le deuxième point justifiant l’échec du mariage est la norme
sociale dans cette communauté peule qui interdit le concubinage entre les fiancés mais qui
autorise au même moment de fréquenter d’autres hommes en dehors de son fiancé. Cela
constitue un échec pour le mariage en ce sens qu’à force de rester équidistant pendant
longtemps, la fiancée perd les sentiments qu’elle aurait pour son fiancé car la distance est un
obstacle pour l’amour selon ……. Et en revanche, elle finir par tomber amoureuse de celui
avec qui elle sort. Le fiancé et ses amis ne restent pas bras croisés vis-à-vis de ce jeune qui
sort avec leur fiancée. On note alors diverses réactions surtout violentes de la part de ces

Utilisateur Windows 15
derniers. Ces réactions violentes déclenchent des conflits entre ces deux jeunes qui se
disputent désormais une même fille et entre leurs amis respectifs. Plusieurs d’autres raisons
justifient ces réactions violentes du fiancé et ses amis qui se mettent en conflits avec leurs
rivaux. D’abord, selon la tradition peule, ne pas pouvoir marier sa première fiancée est un
obstacle pour l’avenir d’un homme et l’empêche d’avoir une autre fille du moment où il est
étiqueté et qu’il n’y a pas de fille grande non fiancée dans sa communauté. Alors ils doivent
user de tout acte et moyen pour finir avec toute relation entre leur fiancée et d’autres hommes
surtout que ces dernières années les femmes peules fiancées précocement se laissent amenées
chez ROUGA( le chargé des mariages précoces dans la communauté peule de l’Alibori) par
les hommes de leurs choix pour marier avec eux sous l’autorisation suprême du ROUGA.
Mais comme la justice officielle condamnent les mariages forcés, autrement dit les relations
amoureuses forcées ou arrangées, le seul moyen auquel ils font recours pouvoir marier leur
fiancée, c’est la violence, Il faillait pour eux, battre correctement tout homme qui courrait
derrière leur fiancée et tous ceux qui seront complices. Ainsi, la crainte d’échouer dans son
mariage ou d’ailleurs l’échec du mariage constitue la cause directe des conflits entre les
jeunes de Liboussou. Bref, le type de préparation du mariage traditionnel dans cette
communauté entraine de fortes probabilités d’échec du mariage et d’ailleurs du mariage
proprement dit. Ces craintes d’échec des mariages ou l’échec des mariages justifient la
persistance des conflits entre les jeunes de cette communauté. La récurrence de ces conflits se
caractérisent par le nombre élevé de leurs cas enregistrés ces dernières années. Ainsi, selon le
commissaire de police de Liboussou, il y a eu du 05 janvier 2021 au 19 mai 2022, dix cas de
conflits dont 05 morts entre les jeunes peuls autour des femmes. De même, du 16 mars
jusqu’à ce jour, il y a eu 05 cas de conflits dont un mort entre les jeunes peuls autour des
femmes selon l’officier de la radio FM Ségbana. Ces conflits faisant d’énormes dégâts surtout
en pertes de vies humaines, il urge de trouver de solution adéquates pour en remédier ou si
possible en finir.

Thématique 4 : Approches de solutions aux conflits entre les jeunes peuls de Liboussou.
Au su et au vu de la persistance des conflits entre les jeunes peuls autour des femmes dans la
communauté de Liboussou dans la commune de Ségbana, diverses suggestions ont été faites à
l’endroit de tous les acteurs impliqués dans ces conflits. Ainsi, il faut sensibiliser les jeunes et
parents peuls sur les inconvénients liés aux fiançailles précoces d’une part et sur les droits de
l’enfant surtout les filles d’autre part. Les chefs coutumiers peuls doivent réglementer de

Utilisateur Windows 16
façon consensuelle la préparation des mariages tout en respectant les lois sur le mariage. Pour
finir, il faut décourager la violence au sein de la communauté peule.

Guide d'entretien adressé aux chefs locaux et aux agents du commissariat de Liboussou.

Identité de l'enquêté

Nom et prénom :
Date et lieu de naissance :
Profession :
Statut social :
Thématique 1 : L'existence ou non des conflits entre les jeunes peuls au tour des femmes
à Liboussou
-ces conflits n'existent pas

-ces conflits existent

-la fréquence de ces conflits

Thématique 2 : Les causes socioculturelles de ces conflits

- les causes sociales

-les causes culturelles

Thématique 3 : Les approches de solutions pour limiter ces conflits

- solutions aux causes sociales

-solutions aux causes culture-- lles instences

Guide d'entretien adressé aux jeunes et aux parents peuls

Identité de l'enquêté

Nom et prénom

Date et lieu de naissance

Thématique 1 : L'existence ou non des conflits entre les jeunes peuls au tour des femmes
à Liboussou

-ces conflits n'existent pas

Utilisateur Windows 17
-ces conflits existent

-la fréquence de ces conflits

Thématique 2 : Les causes socioculturelles de ces conflits

-les causes sociales

-les causes culturelles

Thématique 3 : Conditions de fiançailles et de dot des jeunes peuls à Liboussou

Période

Hommes

Femme

Utilisateur Windows 18
Période

Homme

Femme

* Age auquel :

-Un garçon va se fiancer et doter une fille

-une fille sera fiancée et dotée

*Les éléments qu'il faut pour les fiançailles eSt la dote

-Pour les fiançailles

-Pour la dote

Thématique 4: Types de relations entre deux jeunes qui se sont fiancés et entre chacun
d'eux et d'autres jeunes de leur génération

-type de relation entre deux jeunes peuls qui se sont fiancés

-type de relation entre une fille déjà fiancée, dotée et d'autres jeunes garçons de sa génération

-type de relation entre un jeune garçon déjà fiancé et d'autres filles de sa génération

Thématique 5 : Opinions sur les relations de la thématique 4

-opinion sur le fait qu'une fille déjà fiancée et dotée fréquente d'autres jeunes garçons en
dehors de son fiancé

-opinion sur le fait qu'un garçon déjà fiancé fréquente d'autres filles en dehors de sa fiancée.

Utilisateur Windows 19
Thématique 6 : Conséquences des fréquentations d'autres jeunes par chacun des deux
jeunes qui se sont fiancés.

-ce que peut entraîner la fréquentation d'autres jeunes garçons par une fille déjà fiancée et
dotée sur le rapport entre son fiancé et ceux qui la fréquentent d'une part et sur le rapport entre
leurs familles d'autres part

-ce que peut entraîner la fréquentation d'autres jeunes garçons par une fille déjà fiancée et
dotée sur sa relation amoureuse avec son fiancé.

-les difficultés qu'aura un garçon dont la fiancée a été arrachée par quelqu'un d'autre

Thématique 7 : Les recours auxquels un garçon fiancé peut faire lorsque quelqu'un
fréquente ou tente d'arracher sa fiancée

*la vengeance

*la possibilité de faire recours à la justice officielle et aux autres chefs locaux

- possible

-pas possible

*Les raisons de la non possibilité de faire recours à la justice

Thématique 8 : Les approches de solutions pour limiter les conflits entre les jeunes peuls
au tour des femmes à Liboussou

- solutions pour les causes sociales

-solutions aux causes culturelles

Utilisateur Windows 20
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

 AKOUHABAANANI Isabelle, (2008), La dot le code des personnes et de la famille


des pays d’Afrique occidentale francophone : Cas du Bénin, du Burkina-Faso, de la
Cote d’Ivoire et du Togo, The Danish Institute for HumanRights.
http://anyiliteracy.org/publications/coutume_de _la_Dot.pdf
 BEIDI Boubacar, (1993), « Les Peuls du Dallol Bossoé » Coutumes et mode de vie,
Edition Sepia, p. 37-47 ;
 BONTE P., (2005), « Mariage », in Massimo Borlandi et al, Dictionnaire de la pensée
sociologique, Paris, PUF, p. 427 ;
 BOVIN Mette, LisbetHOLTEDAHL, (1975), Frie piger i Man g a 1 an d, Kflbenhavn,
National- museetsForlag. A paraître en français : Femmes manga du Niger ;
 FERREOL G., (2009), Dictionnaire de sociologie, Paris, Armand Colin, p. 102 ;
 http://www.unicef.org/wcaro/english/
Mariage_d_enfants_grossesses_precoces_et_formation_de _la_famille_en_AOC.pdf
Mariages d’enfants, grossesses précoces et formation de la famille en Afrique de
l’Ouest et du Centre
 KERVELLA-MANSARE Yassine, (2017),Les Peuls : un peuple en réseau, p. 01 ;
 MADIEGAYENOUYAGA George,(1982), Contribution à l’histoire précoloniale du
Gulma (Haute Volta). Wiesbaden,F.Steiner, p. 260 ;
 MAYER R., (1992), Histoire de la famille gabonaise. Libreville, Centre culturel
français Saint-Exupéry
 MUNIZZI Jean-Marc, (2006), Les pratiques de la sociabilité en Afrique, Publibock, p.
35 ;

Utilisateur Windows 21

Vous aimerez peut-être aussi