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au Maroc (*)
Introduction
Contexte socio-économique
La croissance de l’économie marocaine est sensible aux aléas climatiques
et conjoncturels (pluviométrie, cours des devises influentes, prix des
(1) Les sources de hydrocarbures…). Durant la dernière décennie (1), elle ne fut que de 2 %
données pour cette en moyenne annuelle par habitant, soit à peine plus que l’accroissement
section sont variées :
Direction de la statistique démographique qui a atteint, au cours de la même période, un taux moyen
(différentes années) ; de 1,8 %. Le PIB par habitant n’a pas dépassé 12 300 Dh en 1999, soit
ministère de l’Economie moins de 1 300 $US.
et des Finances
(différentes années) ; Au-delà des aspects conjoncturels et sectoriels, la faiblesse de la croissance
divers rapports de Bank est due, entre autres, à l’insuffisance de l’épargne et de l’investissement.
Al Maghrib et toute la Le poids de la Formation brute de capital fixe (légèrement supérieure à
documentation nationale
sur le plan quinquennal l’Epargne nationale brute) dans le PIB, en quasi-stagnation depuis plusieurs
2000-2004. années, avoisine 22 %.
Cette croissance n’a pas engendré suffisamment d’emplois pour
atténuer les déséquilibres observés sur le marché du travail : entre l’offre
et la demande d’emplois, d’une part, entre les revenus distribués et les besoins
monétaires des ménages pour des fins de consommation, d’autre part.
Ainsi, le taux de chômage a atteint 22 % en 1999 en milieu urbain (il
est difficile à évaluer en milieu rural, en raison du sous-emploi et du caractère
informel du marché). Le taux de pauvreté est passé de 13 % en 1990-1991
à 19% de la population en 1998-1999. Quant au taux de vulnérabilité
(population pauvre ou susceptible de basculer vers la pauvreté à cause d’une
dégradation de la conjoncture économique), il a atteint 42 % de la population
en 1998-1999.
Ce contexte a eu une influence défavorable sur le budget de l’Etat dont
la répartition et l’allocation demeurent statiques et modestement sensibles
aux véritables priorités du pays. L’endettement (interne et externe) n’a fait
qu’aggraver la situation puisque plus du quart des dépenses du Trésor public
est consacré au paiement du service de la dette.
Les soldes extérieurs, quant à eux, connaissent des déficits autant au niveau
de la balance commerciale que celle des paiements. Le taux de couverture
des importations par les exportations demeure en deçà de 70 %, soit un déficit
Tableau 1
Quelques indicateurs de santé (1997)
(1) Ministère de la Santé (1998), Enquête nationale sur la santé de la mère et de l’enfant, Rabat.
(2) Direction de la statistique (non daté), Profil socio–démographique de la population marocaine,
Rabat.
(3) OMS (2000), Rapport sur la santé dans le monde, Genève.
Tableau 2
Système de soins et de prévention au Maroc
Tableau 3
Niveau de la dépense globale de santé : comparaisons avec des pays à
développement économique similaire (1997-1998)
Sources : Présentations nationales à l’Atelier régional (MENA) sur les comptes nationaux de la santé, Amman,
mai 2000.
Tableau 4
Le non-recours aux soins selon le milieu de résidence,
le niveau de vie et la couverture médicale (1998-1999)
Taux de 28,63 44,01 54,93 46,16 35,3 29,34 23,06 21,67 37,26
non recours
Sources : Direction de la statistique (2000), ENNVM (1998-1999), ministère de la Santé (2001), Comptes nationaux de la santé au Maroc
1997-1998.
Tableau 5
Sources par nature du financement (1997-1998)
En dirhams courants En %
Tableau 6
Taille de la population couverte par les divers
régimes facultatifs d’assurance-maladie (1997-1998)
courts. Les dettes vis-à-vis du secteur public et des prestataires privés sont
très élevées (quelques centaines de millions de Dh), et les remboursements
des adhérents s’étalent sur plusieurs mois, voire plus d’une année.
Les régimes internes connaissent un léger décalage entre les ressources
et les dépenses qui est en général couvert par un apport supplémentaire de
l’employeur.
Les compagnies d’assurance ont des ressources qui atteignent à peine
71 % de la totalité de leurs charges. Ces pertes réalisées sur le produit
“assurance-maladie” sont compensées par les résultats positifs réalisés sur
les autres produits (accidents de travail et maladies professionnelles,
assurances dommages…) qui font partie du package que les compagnies
d’assurance proposent à leurs clients. En fait, l’assurance maladie joue le
rôle de produit d’appel pour ce secteur.
Tableau 7
Ressources et charges des régimes facultatifs d’assurance maladie (1997-1998)
Seront analysés dans ce point les paiements effectués par les divers régimes
d’assurance-maladie facultative dans le cadre du système du tiers payant ainsi
que la structure des charges totales de ces régimes en dehors des dépenses
administratives. Ces charges se composent des paiements directs (tiers-payant)
et des remboursements des adhérents.
Les paiements directs des prestataires (tiers-payant)
des laboratoires d’analyses qui signent des conventions avec les différents
régimes d’assurance-maladie.
Les hôpitaux publics, quant à eux, bénéficient à peine de 6,2 % de
l’ensemble des paiements directs des organismes gestionnaires des divers
régimes d’assurance-maladie.
Tableau 8
Paiements des prestataires dans le cadre du système du tiers-payant (1997-1998)
Montants en Dh
Prestataires %
CNOPS CMIM Rég. Inter. Ass. Priv. Ensemble
Hôpitaux publics 48 321 600 0 3 070 265 1 144 740 52 536 605 6,2 %
CHU 36 967 600 0 N.D. N.D.
Autres hôpitaux 11 354 000 0 N.D. N.D.
Instituts et laboratoires N.D. N.D. 3 936 N.D. 3 936 0,0 %
nationaux
Polycliniques de la CNSS 473 100 1 686 946 40 009 873 20 469 697 62 639 615 7,4 %
Cliniques et cabinets 62 805 100 1 825 000 13 248 0 64 643 348 7,6 %
des mutuelles
Cliniques privées et 255 259 800 16 871 054 72 582 923 85 031 805 429 745 582 50,7 %
assimilées
Cabinets privés 26 092 500 11 775 000 50 887 546 59 347 182 148 102 228 17,5 %
(yc radiologie et labo)
Autres prestataires 77 994 800 0 11 144 078 0 89 138 878 10,5 %
Total 470 946 900 32 158 000 177 711 869 165 993 424 846 810 193 100,0 %
N.D. : le système d’information des institutions concernées ne permet pas de préciser les paiements effectués au profit des instituts et
laboratoires nationaux et ne fait pas de distinction entre les CHU et les autres hôpitaux du ministère de la Santé.
Source : Ministère de la Santé (2001).
privé (30 % pour les cliniques privées, 17 % pour les cabinets privés et 6 %
pour les cliniques et cabinets mutualistes). Un peu moins de 7 % sont
consacrés à l’administration des mutuelles et des compagnies d’assurance
Les hôpitaux publics, qui représentent plus de 80 % de la capacité litière
nationale, bénéficient, quant à eux, de moins de 5 % de ces ressources.
Graphique 1
Parts des prestataires du tiers-payant (1997-1998)
100 %
90 %
80 %
70 %
60 % Autres prestataires
Cabinets privés (y compris
50 % laboratoires et radio)
Cliniques privées
40 %
Cabinets et cliniques mutualistes
30 %
Polycliniques CNSS
20 % Hôpitaux publics
10 %
0%
CNOPS CMIM Rég. internes Assur. priv. Ensemble
La part des médicaments et des biens médicaux dans les charges totales
(hors administration) de la couverture médicale atteint près de 32 %. Ils
sont suivis de l’hospitalisation dont le poids est équivalent à 29 % de ces
charges. Les soins et prestations ambulatoires atteignent ensemble 39 % :
15,7 % pour les consultations ; 12,1 % pour les analyses et examens des
cabinets de radiologie et des laboratoires d’analyses médicales ; 11,2 % pour
les soins dentaires.
A l’exception du poste “pharmacie” et biens médicaux qui représente
au moins le quart des dépenses pour tous les régimes, la part des autres
Tableau 9
Montants des charges (tiers-payant et remboursements)
supportées par les régimes d’assurance-maladie facultative (1997-1998)
Catégories de Montants en Dh
%
prestations CNOPS CMIM Rég. Inter. Assur. Priv. Ensemble
Consultations et autres 195 202 585 12 644 851 56 652 209 92 406 423 356 906 068 15,7%
actes ambulatoires
Hospitalisation 343 193 382 20 241 104 200 635 590 95 370 974 659 441 050 29,0%
Soins dentaires 32 412 708 7 979 666 18 550 383 196 575 696 255 518 454 11,2%
Médicaments 267 836 105 37 173 566 147 434 062 166 001 325 618 445 058 27,2%
Biens médicaux hors 21 790 056 8 563 544 26 017 776 50 110 006 106 481 381 4,7%
médicaments
Radio et analyses 46 303 869 10 704 430 155 008 352 63 144 472 275 161 123 12,1%
Autres 1 180 295 5 839 119 718 53 163 1 359 015 0,1%
Total 907 919 000 97 313 000 604 418 090 663 662 058 2 273 312 148 100,0%
Graphique 2
Prestations couvertes par les différents régimes
d’assurance-maladie facultative (1997-1998)
100 %
80 %
60 % Radio et analyses
Dentaire
40 %
Hospitalisation
Consultations
20 %
0%
CNOP CMI Rég. interne Assu . priv. Ensemble
– équité ;
– égal accès aux prestations de soins hospitaliers ;
– garantie des soins par l’Etat.
3.2.1. Les bénéficiaires
Plusieurs catégories de la population sont éligibles au régime d’assistance
médicale, à savoir :
– les personnes qui ne sont assujettis à aucun régime d’assurance-maladie
obligatoire de base et ne disposant pas de ressources suffisantes pour
faire face aux dépenses inhérentes aux prestations médicales listées dans
le point (2.2.2.) ci-dessous ;
– leur(s) conjoint(s) ;
– leurs enfants à charge non salariés âgés de 21 ans au plus et non couverts
par une assurance-maladie obligatoire de base ; cette limite d’âge peut
être prorogée jusqu’à 26 ans en cas de poursuite des études ;
– leurs enfants handicapés quel que soit leur âge, qui sont dans
l’impossibilité totale et permanente de se livrer à une activité rémunérée
par suite d’incapacité physique ou mentale ;
– les ascendants à leur charge, non couverts par une assurance-maladie
obligatoire de base et vivant sous le même toit.
Sont admis également à l’assistance médicale les bénéficiaires des soins
gratuits fixés par une législation spécifique pour une partie ou pour l’ensemble
des prestations garanties par le RAMED.
Les critères d’éligibilité ne sont pas définis dans le code. Ainsi, pour la
circonscription de la population éligible, plusieurs possibilités demeurent
plausibles :
– le RAMED couvrira moins de 20 % de la population s’il ne prend
en charge que la population vivant en dessous du seuil de pauvreté ;
– le régime couvrira un peu plus de 40 % de la population s’il prend
en charge la population économiquement vulnérable ;
– la couverture atteindra 52 % de la population si le RAMED choisit
un seuil de discrimination en fonction des capacités contributives des
ménages aux coûts des soins.
Ces divers scénarios sont synthétisés dans le tableau (n° 10) qui reprend
également le pourcentage de la population couverte par l’AMO à moyen
et à long terme (intégration des indépendants, des professions libérales…).
Tableau 10
Scénarios relatifs aux projections de la population bénéficiaire
de l’AMO et du RAMED, en % de la population, simulations basées sur l’année 1998
Pourcentage de
Assurance-maladie obligatoire la population
qui sera couverte
le secteur public de soins qui est en train de vivre une réforme hospitalière
et du réseau de soins à même de faciliter l’arrimage du ministère de la Santé
à cette réforme du financement.
En outre, le problème posé par les structures de soins gérées
actuellement par la CNSS et la CNOPS doit être réglé avant la mise en
application de la réforme du financement de la santé.
3.4. Ampleur des défis à relever
La difficulté de la mise en place du code ainsi que des mesures
d’accompagnement, le risque actuariel inhérent à la couverture médicale
et la progressivité projetée de celle-ci constituent autant de challenges que
le Maroc doit relever à court, à moyen et à long termes.
3.4.1. A court et moyen termes
Problème institutionnel des organismes de gestion (CNSS et CNOPS)
A cause du problème de gouvernance, les caisses sous tutelle publique,
concernées par cette réforme, sont très critiquées par les médias, la population
concernée, les syndicats et les hommes politiques. Toutefois, des progrès, dans
les domaines de la gestion de ces caisses et des relations avec les affiliés et
les prestataires de soins (création d’une atmosphère de confiance et de
transparence), ont été réalisés ces dernières années. La nomination de nouveaux
responsables, la réalisation de différents audits, la remise en marche des travaux
du Conseil d’administration de la CNSS… sont autant d’éléments positifs
(même s’ils demeurent insuffisants) qu’il faut mettre à l’actif de ces caisses.
D’autres grands défis doivent être relevés par les caisses : ils concernent
(encore) l’amélioration de leur gestion, la déconcentration (particulièrement
pour la CNOPS), le système d’information et la mise en place de mécanismes
de contrôle efficaces.
La mise en place de l’ANAM
Les attributions de l’ANAM sont importantes, mais aussi nouvelles dans
le champ de la prévoyance sociale : on passe d’un système d’assurance maladie
facultative à un système obligatoire. S’il est relativement facile d’élaborer
les textes de lois qui régiront son fonctionnement, il en est autrement pour
sa mise en place effective qui exige entre autres :
– l’élaboration d’un organigramme détaillé décrivant les objectifs et les
tâches de chaque unité de l’Agence ; la subtilité de cet organigramme doit
être de rigueur en raison des risques d’empiètement sur les attributions des
départements de la Santé, du Développement social et de l’Economie et
des Finances ;
– le déblocage des fonds, dans les meilleurs délais, pour le financement
de l’investissement et celui des étapes initiales du fonctionnement ; il est
à préciser que le financement de l’ANAM est assuré essentiellement par
un prélèvement uniforme sur les cotisations et les contributions dues aux
Figure 1
Evolution de la couverture médicale au Maroc à moyen et long termes
selon un scénario optimiste
Conclusion
En dépit de quelques faiblesses (particulièrement le maintien provisoire
des régimes facultatifs), le Code de couverture médicale de base au Maroc
constitue une avancée certaine dans le domaine de financement de la santé.
Au-delà des forces et des faiblesses du code, il est nécessaire de noter
qu’il constitue une amélioration certaine par rapport à la situation actuelle
du financement collectif de la santé. Par voie de conséquence, le discuter
est utile, mais l’adopter le plus rapidement possible est encore mieux.
En effet, depuis plus d’une décennie, le projet de réforme du
financement de la santé au Maroc est en discussion permanente sans qu’il
ne voie le jour. Il est certain que le sujet est difficile, délicat et très sensible,
non seulement au niveau national, mais pour tous les pays du monde. A
chaque fois qu’une nation désire réformer son système de couverture médicale
(ou de sécurité sociale d’une manière générale), les passions se déchaînent,
les calculs politiques, corporatistes et sectoriels se multiplient. Les intérêts
divergents, et les visions étriquées des parties concernées par le projet
(syndicats, patronat, Etat, population, ONG et médias) rendent la tâche
très difficile pour les gouvernements qui, face aux obstacles qui se dressent
devant eux, hésitent. C’est le cas notamment du Maroc où les différents
gouvernements qu’a connus le pays durant les dix dernières années n’ont
pu mettre en œuvre cette réforme. En dépit de l’importance du projet pour
la population et sa portée économique et sociale ainsi que ses retombées
politiques positives, les hésitations se sont certes allégées avec l’avènement
du gouvernement d’alternance, mais elles ne se sont pas évaporées pour autant.
Les nombreux défis de la société marocaine dans sa quête pour le
développement économique et social nécessitent, entre autres et
obligatoirement, la mise en place de filets de sécurité sociale afin d’éviter
au Maroc d’adopter un capitalisme sauvage et d’exacerber la marginalisation
d’une grande partie de la population. L’urgence du problème est criante,
le gouvernement et toutes les parties prenantes sont appelés à mettre tout
en œuvre afin d’accélérer la cadence, à dépasser leurs divergences et à boucler
la mise en place finale du Code le plus tôt possible.
Parmi les effets positifs du projet on peut citer :
Premièrement, l’accroissement du financement collectif de la santé
développera une solidarité institutionnalisée quantitativement plus
importante et mieux organisée (une opportunité pour une sorte de mise à
niveau de la couverture médicale). Ainsi, le Maroc pourra éviter
l’exacerbation du problème du financement de la santé où les paiements
directs des ménages représentent près de 54 % et atteindront 59 % en 2014
si rien n’est fait pour briser leur tendance ascendante.
Deuxièmement, ce financement collectif et solidaire sera bénéfique non
seulement pour les malades qui ne recourent pas aux services de soins à
cause de leur niveau de vie ou des prix prohibitifs exercés sur le marché,
mais également pour les malades chroniques qui s’endettent ou se ruinent
afin de pouvoir s’offrir les biens et services médicaux qui leur sont nécessaires.
Troisièmement, la solvabilisation de la demande par l’AMO et le RAMED
constitue un des outils de solidarité et de redistribution des revenus les plus
efficaces pour lutter contre la pauvreté, d’une part, et pour hausser les revenus
indirects de toutes les catégories de la population concernées par le projet.
Quatrièmement, la réforme du financement de la santé, particulièrement
le RAMED, contribuera à renforcer la mise à niveau des hôpitaux publics
(81% de la capacité litière nationale) et la qualité des soins qu’ils prodiguent
à la population.
Enfin, le projet de financement de la santé influera également sur la
macro-économie. On a souvent tendance à omettre que le système de santé
Acronymes
ANAM : Agence nationale de l’assurance maladie
AMO : Assurance maladie obligatoire
CL : Collectivités locales
CERED : Centre des études et des recherches démographiques
CHU : Centre hospitalier universitaire
CMIM : Caisse marocaine interprofessionnelle des mutuelles
CNOPS : Caisse nationale d’organismes de prévoyance sociale
CNSS : Caisse nationale de sécurité sociale
Dh : Dirham (1 $US ≅ 9,8 Dh en 1997-1998 ; ≅ 10,6 Dh en
2000)
DPRF : Direction de la planification et des ressources financières
DRC : Direction de la réglementation et du contentieux
EEP : Entreprises et établissements publics
ENNVM : Enquête nationale sur les niveaux de vie des ménages
FAP : Femmes en âge de procréation
FMSAR : Fédération marocaine des sociétés d’assurance et de
réassurance
IFCS : Instituts de formation aux carrières de santé
ILN : Instituts et laboratoires nationaux
MS : Ministère de la Santé
Medicaid : Couverture médicale des populations défavorisées aux USA
Medicaire : Couverture médicale des personnes âgées aux USA
MENA : Moyen-Orient et Afrique du Nord
OCP : Office chérifien des phosphates
ODEP : Office d’exploitation des ports
ONCF : Office national des chemins de fer
ONE : Office national de l’électricité
ONEP : Office national de l’eau potable
ONG : Organisations non gouvernementales
RAM : Royal Air Maroc
RAMED : Régime d’assistance médicale
RSSB : Réseau de soins de santé de base
SCS : Service de la carte sanitaire
SES : Service de l’économie sanitaire
SMIG : Salaire minimum interprofessionnel garanti
Références bibliographiques
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