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1.

 Qu’est-ce que la transformation numérique ? contexte et définitions


La transformation numérique, appelée aussi transition numérique, transformation digitale ou e-transformation,
correspond au phénomène de mutation lié à l'essor du numérique, d'Internet et des réseaux sociaux.
Quelles sont les transformations numériques ?
Il existe quatre principaux types de transformations numériques pouvant être adoptés par toute organisation :
Processus métier.
Modèle commercial.
Domaine métier.
Organisation ou culture.
 

2. Quels sont les enjeux majeurs de la transformation numérique ?

a. Enjeux économiques

Productivité : 6 lois à connaître pour être plus efficace au travail

Loi de Murphy : « Tout ce qui peut mal tourner va mal tourner »


Autrement dit, il faut toujours s’attendre au pire.
Pour l’éviter il n’y a pas de solution miracle, il faut simplement envisager que cela puisse mal tourner et prendre des mesures préventives en
conséquence : c’est l’anticipation qui est la clé.
Il faut réussir imaginer une parade au pire scénario possible, pour être capable de le parer rapidement s’il se produit

2. Loi de PARETO : « 80 % des effets sont le produit de 20 % des causes »

Dans beaucoup de domaines, 80 % des résultats obtenus découlent de seulement 20 % du travail fourni.

En d’autres termes, une majeure partie des efforts ne donne que peu de résultats.
Il est important de réussir à identifier ces 20 % qui fonctionnent vraiment, pour s’y investir le plus possible et augmenter sa productivité. Cela
permet aussi de réduire le temps passé sur des tâches moins importantes et hiérarchiser son travail.

3. Loi de Carlson : «« Un travail réalisé en continu prend moins de temps et d’énergie que lorsqu’il est réalisé en plusieurs fois »»
Un travail réalisé d’une seule traite sera plus vite réalisé qu’un travail découpé dans le temps.
Les interruptions nuisent à la productivité et font durer des tâches qui pourraient être plus rapidement terminés.
L’idéal pour éviter de perdre du temps en réalisant une tâche est de s’isoler, et de ne pas s’autoriser de distraction, avant que cette dernière soit
entièrement terminée.

4. Loi de Parkinson : « Le travail s’étale de façon à occuper le temps disponible pour son achèvement »
Plus on se donne du temps pour réaliser un travail, plus on aura tendance à être lent pour le faire. Il est également tentant d’utiliser le temps
dédié aux potentiels imprévus, mais c’est dangereux car comme indiqué, ce temps supplémentaire est censé servir uniquement en cas
d’imprévus.
La solution consiste à se fixer des dates butoirs relativement proches, parfois même de créer un sentiment d’urgence pour booster notre capacité
à travailler, et gagner en productivité.

5. Loi de Laborit « Nous avons tendance à chercher la satisfaction immédiate et fuir le stress »
Cette loi indique que nous cherchons prioritairement à réaliser les tâches que nous aimons, car elles nous procurent une satisfaction rapide, voire
immédiate.
Pour lutter contre ce phénomène, il faut plutôt s’atteler aux tâches difficiles en début de journée, lorsque notre concentration est au maximum.
On évitera ainsi de délaisser les tâches que l’on apprécie moins.

6. Loi d’Illich « Après un certain temps, la productivité tend à décroitre, voire atteindre des valeurs négatives »
La fatigue et le travail en continu altèrent notre concentration, et nous rendent moins productifs si l’on ne se repose pas suffisamment.
Autrement dit, notre productivité diminue au fur et à mesure que l’on travaille.
La fatigue peut nous amener à faire des erreurs, qui feront potentiellement perdre du temps au projet.
Pour rester productif sur la durée, il est important de faire des pauses régulières, et d’effectuer notre tâche la plus importante en début de journée,
pour être efficace. Les pauses doivent toutefois être utiles, et il ne faut pas en abuser.

Définition d’une startup :

Une start-up, startup, jeune pousse ou entreprise en démarrage en français, est une nouvelle entreprise innovante, généralement à la
recherche d'importants fonds d'investissement, avec un très fort potentiel éventuel de croissance économique, et de spéculation financière sur sa
valeur future (création d'entreprise).
Sa phase de recherche et de développement de produit innovant, de tests d'idée, de validation de technologie, ou de modèle économique, est plus
ou moins longue, avant sa phase commerciale, et son taux de risque d'échec est très supérieur à celui d'autres entreprises, de par son
caractère novateur, sa petite taille et son manque de visibilité.

Le label French Tech

Les start-ups françaises sont souvent très créatives ; la qualité des formations d’ingénieurs favorisent de vraies innovations et le label « French
Tech » est en train de leur donner une visibilité.

La French Tech est un label français attribué à des pôles métropolitains reconnus pour leur écosystème de startups, ainsi qu'une marque
commune utilisable par les entreprises innovantes françaises.

La French Tech vise notamment à donner une identité visuelle commune forte aux startups françaises, ainsi qu'à favoriser l'échange entre
elles.

"La révolution industrielle 4.0", "l'usine 4.0" ou simplement "la révolution 4.0", tant de termes pour nommer celle qui sera à l'origine de l'usine
du futur : l'industrie 4.0.

La 4ème révolution industrielle a été introduite dans 2 buts essentiellement : mieux produire et produire plus intelligemment.

Avantages de l'industrie 4.0 pour les entreprises.

- La maintenance prédictive : Le principe de la maintenance prédictive est simple : il s'agit d'analyser les performances et de détecter en
avance les baisses de rentabilité et/ou l'obsolescence des machines et appareils. Concrètement, un logiciel étudie le cycle des machines
et évalue leur espérance de vie selon les cadences imposées et s'il y a un souci, un message d'alerte est envoyé au personnel en charge
de la maintenance afin qu'il fasse le nécessaire.

- L’optimisation de la consommation des matières 1ères et de l’énergie : Produire plus intelligemment est l'un des enjeux clés de la
révolution industrielle 4.0 et c'est pourquoi l'utilisation intelligente des ressources nécessaires à l'entreprise jouera un rôle
prépondérant. Certaines applications permettront de disposer d'une vision globale de l'usine et de ses équipements afin d'optimiser les
consommations. C'est le cas de la technologie de l'Internet des Objets qui est d'ores et déjà utilisée dans la domotique et la gestion de
l'habitat pour piloter des appareils électroniques, l'objectif étant d'améliorer le confort de vie, tout en faisant des économies d'énergie !

- La géolocalisation des pièces pour une traçabilité optimale : Qui dit "usine 4.0" dit "modernisation des équipements". Grâce à cette
dernière, une entreprise aura la possibilité de suivre toutes les pièces dont elle a besoin à la trace en se munissant de puces RFID,
acronyme pour "radio-identification". Un opérateur ou un chef d'entreprise aura donc la possibilité de repérer sur son smartphone ou sa
tablette les parcours trop longs et trop coûteux, les objets égarés et ainsi limiter les pertes d'argent et erreurs d'inventaires qui peuvent
se révéler extrêmement préjudiciables à la productivité de son entreprise.

- L’automatisation de la gestion logistique : L'entreprise 4.0 est une entreprise smart du fait, essentiellement, de l'interconnexion entre
tous les maillons de la chaîne de production mise en place grâce à internet. C'est ce que l'on appelle la technologie de l'Internet des
Objets. Cette technologie permet de produire plus rapidement, plus efficacement, à moindre coût, de manière plus sécure et elle permet
également de modifier les modes de production de façon autonome. Les machines ôteront un poids des épaules des opérateurs en
réalisant les tâches les plus ingrates, ce qui permettra à ces derniers de se consacrer à des tâches à plus haute valeur ajoutée, par
exemple.

- Le renforcement du lien avec les clients : Concluons cette liste d'avantages de l'industrie 4.0 pour les entreprises avec la relation
client. Grâce aux outils informatiques modernes et aux réseaux de communication, les entreprises peuvent entrer dans une démarche de
pilotage des applications plus directe avec leurs clients. Le live business est, par exemple, un modèle au sein duquel certaines
entreprises exploitent les données d'utilisation des produits afin de prédire les besoins du client ; de répondre instantanément à ses
besoins avec les produits adaptés ; ainsi que de partager ces dernières avec des partenaires dans l'objectif d'offrir de nouveaux horizons
et plus de valeur au client. 

b. Enjeux sociaux

L’inclusion numérique l’enjeu social du XXIe siècle

L'inclusion numérique (ou e-inclusion) est un processus qui vise à rendre le numérique accessible à chaque individu, et à lui transmettre les
compétences numériques qui seront un levier de son inclusion, sociale et économique.

Aujourd’hui, 13 millions de Français se disent éloignés du numérique : ils n’utilisent pas ou peu internet et se sentent en difficulté avec ses
usages.

Pourtant, 76 % des Français se disent prêts à adopter de nouvelles technologies.


L’ambition du Gouvernement est de collaborer à l’émergence d’une société numérique innovante, inclusive et humaine afin de garantir l’accès
de tous aux services publics.

La fracture numérique est liée à 3 facteurs :


 Elle est territoriale : 50% des non-internautes résident dans des communes de moins de 20 000 habitants ;
 Elle est liée à l’âge et à la situation familiale : 66 % des non-internautes ont plus de 65 ans, mais les plus jeunes peuvent également
être concernés : 17 % des 12-17 ans se sentent peu ou pas compétents pour utiliser un ordinateur, et seul un quart d’entre eux s’inquiète
de la protection de leurs données personnelles ;
 Elle est liée aux niveaux d’étude et de revenus : 90 % des diplômés du supérieur ont recours à l’administration en ligne, contre
seulement 30 % des non-diplômés.

Pour Emmaüs, le numérique permet d’accélérer la (ré)intégration socioprofessionnelle.


Aussi « Emmaüs Défi » a-t-il lancé en 2010 « Connexions solidaires », un programme qui propose différents types de service à l’accès
durable aux télécommunications pour les populations les plus fragiles.
Ce programme repose sur trois piliers complémentaires dans un accompagnement global :
 un accès facilité à des offres et des équipements à tarif solidaire (cartes prépayées mobiles et Internet, ordinateurs, téléphones) ;
 un service de conseil personnalisé ;
 des ateliers collectifs pour développer les usages.

c. Enjeux environnementaux

On distingue trois causes majeures à la pollution digitale afin de bien différencier leurs enjeux et leurs impacts environnementaux :

- La fabrication : La fabrication de nos objets électroniques nécessite des minéraux et minerais rares comme le lithium ou le coltan. Le
coltan par exemple, qui est un matériau utilisé dans les condensateurs des smartphones, est extrait à 80% au Congo, et majoritairement
dans des mines illégales.

- L’utilisation : Au-delà de la production de nos supports, leur utilisation pèse également beaucoup dans la balance de la pollution
digitale. 30% de la consommation électrique mondiale est aujourd’hui engendrée par le numérique, et ce chiffre va croître de
50%.Toutes les données que nous générons sont stockées dans des data centers très énergivores : un data center moyen est aussi
consommateur en électricité qu’une ville de 20 000 habitants. Et ces data centers sont nombreux : à l’heure de l’écriture de cet article,
il y a 4 409 data centers répartis dans 109 pays, sans prendre en compte ceux qui sont intégrés aux entreprises ou les centres de

données qui proposent des services d’hébergement. Selon l’Ademe (Agence de l’Environnement et de la Maitrise de l’Energie), un e-
mail avec une pièce jointe d’un mégaoctet émet 19 grammes de CO2 dans l’atmosphère. Quand on sait que 80 % des e-mails ne sont
jamais ouverts et que les spams émettent autant de CO2 que 3 millions de voitures, on peut s’interroger sur la pertinence de nos
envois. Véritable enjeu pour les entreprises, l’utilisation abusive des emails n’est pas notre seule activité polluante : chaque requête
Google rejette 5 grammes de CO2 dans l’atmosphère. En une année, les spams émettent autant de CO2 que 3 millions de
voitures. Aujourd’hui, notre activité numérique est responsable de 4 % des émissions de CO2.

- Le recyclage : Un récent rapport des Nations Unies indique que nous produisons 44,7 millions de tonnes de déchets électroniques par
an. Pourtant, seulement 20 % d’entre eux ont été collectés et recyclés, les 80 % restants ayant été incinérés, entreposés dans des
décharges en plein air ou enfouis dans le sol, et ce, malgré qu’ils soient composés de métaux de valeur comme l’or, l’argent, le cuivre
ou le platine qui pourraient être récupérés. La valeur totale de ces matériaux jetés était estimée à 55 milliards de dollars l’an dernier,
une valeur « supérieure aux économies nationales de la plupart des pays du monde ». En outre, ces déchets sont le plus souvent nocifs
pour l’environnement et la santé, et contaminent durablement les milieux.

• Si Internet était un pays il serait le 3eme + consommateur d’électricité derrière la Chine et les Etats-Unis.

• Le taux de pollution environnementale d’Internet est équivalent à tous les avions/jets/hélicoptères que l’on fait voler dans le
ciel => le secteur numérique pollue autant que l’aéronautique

• Des solutions existent :

• Datacenters écologiques (Premier en Norvège)

• Recycler l’énergie créée par ces datacenters en utilisant l’électricité pour chauffer des équipements publics

• Vider sa corbeille de mails régulièrement


• Pour éviter de créer de la pollution enregistrer vos sites en favori

6 attentes du client Millennial que chaque marque devrait satisfaire

1/ Une expérience sans effort en déplacement

Les Millennials, qui appartiennent à une génération adepte du nomadisme, sont à la recherche d’une expérience client à la fois optimisée et sans
effort en déplacement.
Pour la génération Y, l’utilisation de multiples canaux de contact n’est pas suffisante : il est impératif de rendre chaque interaction significative,
rapide et fluide. Les marques peuvent offrir des fonctionnalités telles que des boutons de type « cliquer pour accéder au chat » ou « cliquer pour
appeler le service client » sur des sites optimisés pour les appareils mobiles ; elles peuvent aussi faciliter la communication à l’aide
d’applications de messagerie instantanée ou de SMS, et rationaliser le processus de vente grâce à des options de commande facilement
accessibles, des codes promotionnels à scanner, et un suivi de livraison clair.

2/ Une connexion émotionnelle à la marque

Les Millennials préfèrent les marques qui correspondent à leurs valeurs et possèdent une véritable identité.
D’après Cone Communications, 87 % des Millennials achètent des produits offrant des avantages sociaux ou environnementaux, tandis
qu’un sondage Nielsen a constaté que trois Millennials sur quatre sont prêts à payer davantage pour des produits durables.
Les marques devraient ainsi établir une connexion affective avec cette génération en communiquant leur philosophie et leur engagement dans
des activités philanthropiques.

3/Une relation sociale avec la marque

Ce n’est un secret pour personne que les Millennials sont de gros utilisateurs des réseaux sociaux : selon Infusionsoft, 90 % de Millennials
utilisent actuellement les réseaux sociaux.
Comment cette habitude affecte-t-elle l’engagement des marques ?
Les clients Millennial adorent dialoguer avec les marques sur des sujets variés allant du service à la vente ; et ils aiment aussi évaluer les
marques sur les réseaux sociaux.
Pour dialoguer avec ce segment démographique, les marques doivent impérativement communiquer de façon rapide et claire, offrir une
assistance personnalisée sur les plateformes des réseaux sociaux, et prendre au sérieux tous les commentaires des clients.

4/Une marque responsable et réactive

Les Millennials respectent les marques qui les respectent en retour.


Pour cette raison, être responsable est essentiel pour gagner leur fidélité.
Les marques devraient communiquer honnêtement lorsque quelque chose ne va pas, assumer leur responsabilité, et prendre en compte tout
feedback négatif en manifestant un intérêt sincère pour la résolution des problèmes.
En outre, pour cette génération, rien n’est plus précieux que le temps : sur tous les canaux (et en particulier les réseaux sociaux), des réponses
rapides et exhaustives sont indispensables pour gagner leur confiance.

5/Le respect de leurs préférences

Cette génération aime sentir que les marques répondent à leurs besoins et goûts.
Les marques devraient solliciter leur feedback et utiliser leurs commentaires afin de concevoir de nouveaux produits ou services et afin
d’améliorer ceux existants.
Les Millennials apprécient également qu’on les implique directement dans le développement de produits, en leur demandant par exemple de
participer à des concours.

6/Des expériences omnicanales avec des options de self-service

Parce qu’ils forment une génération caractérisée par son extrême indépendance, les Millennials aiment trouver par eux-mêmes les réponses aux
questions qu’ils se posent. En leur offrant des options de self-service telles que des interfaces SVI (serveur vocal interactif) et un accès facile aux
questions fréquemment posées, ils trouveront des réponses rapides en déplacement. Par ailleurs, ils sont connus pour leur propension à
changer de canal – en moyenne 27 fois par heure, selon Innerscope Research. Cela signifie que l’optimisation de l’expérience omnicanale est
également impérative, dans la mesure où les Millennials s’attendent à une expérience de qualité, quel que soit le canal qu’ils utilisent.

3. Quels sont les grands acteurs de cette économie numérique ?


a. GAFAM, BATX… : les géants du numérique

GAFAM :

Google : C’est en 1995 que Larry Page (alors âgé de 22 ans) et Sergey Brin (21 ans), étudiants en Informatique à l’Université de Standford aux
Etats-Unis se rencontrent. Un an plus tard, fraîchement diplômés, ils décident ensemble de créer un moteur de recherche. Nommé BlackRub,
ce premier outil prendra le nom de Google en 1997.

Apple : Entreprise multinationale américaine qui conçoit et commercialise des produits électroniques grand public, des ordinateurs personnels et
des logiciels informatiques. Parmi les produits les plus connus de l'entreprise se trouvent les ordinateurs Macintosh, l'iPod, l'iPhone et l'iPad,
la montre Apple Watch, le lecteur multimédia iTunes, la suite bureautique iWork, la suite multimédia iLife.. . Apple est créée le 1er avril 1976
dans le garage de la maison d'enfance de Steve Jobs à Los Altos en Californie par Steve Jobs, Steve Wozniak et Ronald Wayne, puis
constituée sous forme de société le 3 janvier 1977 à l'origine sous le nom d'Apple Computer, mais pour ses 30 ans et pour refléter la
diversification de ses produits, le mot « computer » est retiré le 9 janvier 2007.

Facebook : Facebook est fondé en 2004 par Mark Zuckerberg et ses camarades de l'université Harvard, Chris Hughes, Eduardo Saverin,
Andrew McCollum et Dustin Moskovitz.
D'abord réservé aux étudiants de cette université, il s'est ensuite ouvert à d'autres universités américaines avant de devenir accessible à tous en
septembre 2006.
Le nom du site provient des albums photo (« trombinoscopes » ou « facebooks » en anglais) regroupant les photos des visages de tous les
élèves prises en début d'année universitaire.
La société enlève l'article « The » de son nom après l'achat du nom de domaine facebook.com en 2005 pour la somme de 200 000 dollars.

Amazon : L'activité initiale de la société Amazon concernait la vente à distance de livres, avant que la société ne se diversifie dans la vente de
produits culturels, puis marchands. Aujourd'hui, certains produits alimentaires peuvent aussi être commandés via Amazon.
Créée par Jeff Bezos en juillet 1994, l'entreprise a été introduite en bourse au Nasdaq en mai 1997.
La filiale française d'Amazon est ouverte en 2000.
En 2016, Amazon devient le premier distributeur non alimentaire en France en termes de chiffre d'affaires.

Microsoft : Les meilleures ventes historiques sont portées par les systèmes d’exploitation MS-DOS puis Windows, et la suite bureautique
Office, qui alimentent à présent une politique de diversification.

Windows a atteint une position dominante sur les ordinateurs personnels, avec plus de 90 % de parts de marché dans le monde. Microsoft est
présent dans l'informatique en nuage (le cloud Azure), les sites Web (moteur de recherche Bing, réseau social LinkedIn, messagerie électronique
Outlook.com), les consoles de jeu vidéo (Xbox) et les tablettes PC (Surface).
La vigoureuse stratégie commerciale menée par Microsoft lui a valu des déboires judiciaires, notamment aux États-Unis et dans l'Union
européenne. Cette stratégie s'est notamment appuyée le principe Embrace, extend and extinguish (Adopte, étend et étouffe), l'abus de position
dominante de Windows, et la vente liée.

GAFAM : Un enjeu sociétal

Si seulement l’insolente santé financière de ces entreprises profitait à l’ensemble de l’économie, leur développement contribuerait à construire
des sociétés plus inclusives. Mais leurs pratiques d’optimisation fiscale ne permettent pas à l’ensemble de la population de bénéficier pleinement
de cette révolution technologique. En effet, les services vendus étant dématérialisés, ils sont difficiles à localiser ou facilement vendables
depuis n’importe quel pays.
Les GAFA vont donc faire remonter leur chiffre d’affaires vers des pays avec un faible taux d’imposition. Ainsi, le bénéfice sur une vente à un
client français ne sera pas imposé à 31 %, qui est le taux d’impôt sur les sociétés en vigueur en France (taux d’impôt qui diminuera à
25 % d’ici 2022), mais à 12,5 % si le siège de la société est en Irlande. C’est justement le cas de Google, Apple ou encore Facebook qui
profitent de ce qui a été surnommé le « Double Irish » pour souligner que l’implantation en Irlande n’était qu’une doublure.

« Double Irish » : Le double irlandais, la doublette irlandaise ou l’arrangement de la doublette irlandaise est une stratégie d'évitement fiscal que
certaines sociétés multinationales utilisent pour réduire leur impôt sur les sociétés. La stratégie utilise les paiements entre entités connexes dans
une structure d'entreprise pour transférer des revenus d'un pays A vers un pays B à plus faible imposition. Cette méthode s'appuie sur le fait que
la loi sur l’imposition irlandaise n'inclut pas les prix de transfert depuis les États-Unis. Plus précisément, l'Irlande a une fiscalité exclusivement
territoriale, et ne peut donc pas percevoir d'impôts sur le revenu réservé à des filiales de sociétés irlandaises qui sont en dehors de l'état irlandais.
La structure d’imposition en doublette irlandaise a été découverte à la fin des années 1980 par des sociétés comme Apple Inc qui a été une des
premières à mettre en place le principe. Cependant, diverses mesures visant à contrer cette méthode ont été adoptées en Irlande en 2010.

BATX
Méconnus en dehors de la Chine, les géants du numérique chinois commencent à s'internationaliser et pourraient bien concurrencer les
groupes leaders américains sur leur propre territoire.
Google, Amazon, Apple, Facebook ou Microsoft représentent aujourd'hui l'essentiel du quotidien numérique de milliards d'utilisateurs dans le
monde.
Ils pèsent plus de 4 200 milliards de dollars de capital à eux cinq.
Pourtant, les 1,4 milliards de Chinois n'en utilisent presque aucun, et pour cause : la Chine a ses propres Gafam, les BATX.
Ils représentent à eux quatre plus de 950 milliards de dollars de capitalisation boursière.
Baidu : le Google chinois Fondé en 2000 par Robin Li, c'est le 4ème moteur de recherche le plus visité au monde. Il reprend les mêmes
fonctionnalités que Google (mails, agenda, plateforme de vidéos) et commence à le concurrencer sur le terrain de l'intelligence artificielle ou la
conduite autonome. Sa capitalisation boursière avoisine les 65 milliards de dollars fin 2018, contre 742 milliards pour Google.

Alibaba : le concurrent d'Amazon. Même s'il s'est diversifié, ce géant tire la grande majorité de ses revenus du commerce en ligne. Fondé en
1999 par le désormais célèbre patron Jack Ma,

En 2019, la firme est valorisée à près de 470 milliards de dollars à la bourse de New York.
Alibaba est le premier distributeur mondial, devant Walmart.
Parmi ses atouts, un système de paiement en ligne à la fiabilité reconnue, Alipay.
Décembre 2021 : Alibaba se restructure pour mieux servir ses clients hors de Chine et affronter une concurrence domestique accrue. Le géant
chinois va former deux nouvelles filiales.

Tencent : parent de l'application WeChat, dont les multiples fonctionnalités rappellent largement Facebook. WeChat est la troisième
plateforme la plus utilisée au monde, derrière Messenger et WhatsApp. Après les déboires de Facebook dans le scandale Cambridge
Analyctica, le réseau social se fait talonner par son concurrent chinois. (=> 87 millions de données d'utilisateurs Facebook que la société
Cambridge Analytica (CA) a commencé à recueillir dès 2014. Ces informations ont servi à influencer les intentions de votes en faveur d'hommes
politiques. À la suite de la révélation de la fuite de ces données, même si la société Facebook s'est excusée, la valeur de ses titres boursiers a
sensiblement décliné). Fin 2018, alors que la capitalisation boursière de Facebook culminait à 404 milliards de dollars, celle de Tencent
atteignaient 357 milliards de dollars.

Xiaomi : les smartphones chinois ont la côte. Encore très loin derrière Apple, Xiaomi est quand même en pleine croissance grâce à des
smartphones haut de gamme moins chère que le marché.
Entreprise chinoise d'électronique et d'informatique fondée en 2010, basée à Pékin et spécialisée dans la téléphonie mobile et l'électronique
grand public.
Xiaomi est devenu 4e constructeur mondial vendant le plus de smartphones en 2018 après Huawei, Samsung et Apple.
Xiaomi s'est diversifiée dans plusieurs domaines dans la fabrication de produits électroniques. Xiaomi fabrique également des tablettes, des
bracelets connectés, des batteries externes, des écouteurs et casques Hi-Fi, des manettes de jeu, des équipements pour les maisons connectées,
des caméras miniatures, des trottinettes, des box, des routeurs et des télévisions intelligentes.
Valorisation boursière de Xiaomi : 310 milliards d'euros soit 350 milliards de $

Loi de lutte contre la contrefaçon chinoise : JANVIER 2019


Depuis janvier 2019, la Chine oblige les vendeurs de biens en ligne à se déclarer dans le but d’enrayer l’e-commerce de la contrefaçon, avec
un dispositif anti-contrefaçon.
Le temps est révolu où les marques de luxe européennes et américaines devaient se battre seules face à la contrefaçon chinoise. Le combat était
d’autant plus rude que le gouvernement chinois était peu réactif.
Mais la donne a changé avec ce dispositif anti-contrefaçon.
Les Chinois se mettent à développer leurs propres marques de luxe. Ils sont donc plus sensibilisés à la propriété intellectuelle.
Par ailleurs, le président Xi Jin Ping a renforcé les mesures pour freiner les achats des Chinois à l’étranger. En effet, si les Chinois représentent
32 % du commerce mondial du luxe, à peine 8 % sont réalisées en Chine continentale. Le reste représente les achats des touristes chinois
hors de Chine, où les produits de luxe sont beaucoup moins chers.

Ces 4 entreprises ont en commun avec les GAFAM l’exploitation de la digitalisation de l’économie pour créer de nouveaux modèles
économiques fondés sur l’innovation disruptive.
Le décloisonnement des marchés, la proposition d’une expérience client renforcée, le tout à moindre coût.
Résultat : les Natu ringardisent les modèles économiques existants et imposent de nouvelles règles de fonctionnement aux marchés sur lesquels
elles sont présentes.
Tesla rend les constructeurs automobiles obsolètes, Airbnb réinvente l’hôtellerie, la télé est ringardisée par Netflix et les taxis ont pris un
sérieux coup de vieux avec Uber.

b. NATU et Start-ups

NATU
Les Natu sont encore des nains à côté des GAFAM, mais ils montent vite.
Prenez Uber, le service de VTC qui fait tant parler de lui en France et dans le monde par le séisme qu’il a provoqué dans l’univers figé des
taxis : la société pèse en 2017 : 51 milliards de dollars, à la faveur d’un investissement de 100 millions de dollars effectué par Microsoft.
Par comparaison, Renault « pèse » seulement 24 milliards d’euros (26 milliards de dollars).
Cette progression ultrarapide d’une société toujours considérée comme une start-up (elle a été fondée en mars 2009 et n’est pas cotée en
Bourse), a toute l’apparence de la bulle, comme Internet en a généré à intervalles réguliers.
Pourtant, Uber peut afficher une présence mondiale d’autant plus spectaculaire qu’elle est en passe de réaliser ce que les Gafa ont raté (à
l’exception d’Apple) : une réussite en Chine !

On appelle «licornes» (ou Unicorn en anglais) les start-up dont la valorisation excède le milliard de dollars.
Des entreprises qui menacent l’hégémonie des rois du numérique.
Les licornes, aux États-Unis, contribuent à faire gonfler une nouvelle bulle : ce n'est pas une bulle boursière, comme dans les années 2000, mais
le fait d'investisseurs privés qui misent des sommes colossales sur ces entreprises, leur faisant atteindre des niveaux de valorisation sans
commune mesure avec les profits qu'elles génèrent
Par exemple, Dropbox, Xiaomi, Snapchat, SpaceX, Pinterest ou encore BlaBlaCar, sont des licornes.
En août 2015, le magazine Fortune listait près de 140 licornes.

c.       Usagers des services numériques

d.      Institutions Publiques

4. Quels sont les modèles économiques actuels et futurs de la transformation numérique ?

Exacerbés par le numérique, les changements économiques et sociétaux que nous sommes en train de vivre génèrent beaucoup d’anxiété et
de colère, notamment envers les acteurs les plus visibles (Uber, Google, Facebook…). Dans ce contexte, des théories économiques comme la
destruction créatrice sont remises en cause et surtout rejetées en masse.

Publiée pour la première fois en 1942 par l’économiste Joseph Schumpeter (1883-1950), dans son livre Capitalisme, Socialisme et
Démocratie, la théorie de la destruction créatrice repose en grande partie sur les travaux de Karl Marx qui ont fortement influencé l’auteur.
L’idée maitresse de cette théorie est que l’innovation est la force motrice de la croissance économique sur le long terme.
La destruction créatrice désigne le phénomène de transfert de position dominante des entreprises historiques vers les entreprises les plus
innovantes.
Selon l’économiste autrichien, l’innovation est systémique, elle redéfinit les dynamiques économiques en permanence : « Le système
capitaliste n’est jamais stationnaire, et il ne pourra jamais le devenir ».

Publiée pour la première fois en 1942 par l’économiste Joseph Schumpeter (1883-1950), dans son livre Capitalisme, Socialisme et
Démocratie, la théorie de la destruction créatrice repose en grande partie sur les travaux de Karl Marx qui ont fortement influencé l’auteur.

L’idée maitresse de cette théorie est que l’innovation est la force motrice de la croissance économique sur le long terme.

La destruction créatrice désigne le phénomène de transfert de position dominante des entreprises historiques vers les entreprises les plus
innovantes.

Selon l’économiste autrichien, l’innovation est systémique, elle redéfinit les dynamiques économiques en permanence : « Le système
capitaliste n’est jamais stationnaire, et il ne pourra jamais le devenir ».

Pour rappel : l’innovation n’est pas que technologique, bien au contraire


Au sujet de l’innovation, il est important de préciser que celle-ci peut se présenter sous différentes formes :

 l’innovation de produit (ex : smartphone, appareil photo numérique…) ;

 l’innovation de procédé (ex : division du travail et mise en place de chaines de montage) ;

 l’innovation de commercialisation (ex : facturation à l’abonnement ou à l’utilisation) ;

 le développement de nouvelles sources d’approvisionnement (ex : énergies renouvelables) ;

 les nouvelles structures de marché (ex : plateformes numériques comme Uber ou AirBnB).

Gain de productivité :
Un gain de productivité est une amélioration de l'efficacité des facteurs de production durant une période donnée.
C'est une diminution des moyens mis en œuvre pour produire des biens ou services, calculé en point ou en %.
L'appareil productif regroupe les facteurs liés au capital et au travail.
Lorsque la productivité augmente, les coûts de production diminuent entraînant une hausse de la rentabilité du capital et / ou du travail. Un gain
de productivité permet de conserver un certain niveau de production en utilisant moins de moyens ou d'utiliser ces moyens pour produire plus.
Cela génère donc des économies.

L'amélioration de l'efficacité de l'appareil productif peut venir de 3 facteurs:


- Le facteur travail: Une entreprise peut améliorer les compétences de ses salariés en leur proposant des formations ou en recrutant des
personnes plus qualifiés. La hausse de la productivité peut également venir de la réorganisation du travail (exemple du fordisme, du taylorisme
ou encore du toyotisme).
- Le facteur capital: Plusieurs méthodes sont disponibles pour gagner en productivité. L'entreprise peut par exemple robotiser sa ligne de
production ou encore investir dans des machines outils plus performantes. Elle peut également rallonger la durée de vie de ces machines ou
encore créer un contrôle qualité...
- Les facteurs stratégiques: Ce sont tous les autres facteurs permettant de réaliser des gains de productivité. Il peut s'agir d'une fusion
acquisition, de nouveaux fournisseurs, faire baisser sa facture énergétique, améliorer son réseau de distribution...

Les termes « d’économie de plateforme » ou « économie collaborative » ne sont attachés à aucune définition officielle.

a. Ubérisation : économie des plateformes

L'uberisation (ou ubérisation), du nom de l'entreprise Uber, est un phénomène récent dans le domaine de l'économie consistant en l'utilisation
de services permettant aux professionnels et aux clients de se mettre en contact direct, de manière quasi instantanée, grâce à l'utilisation des
nouvelles technologies.

Les caractéristiques de ce service Uber sont en premier lieu les :

- gains financiers importants liés à l'évitement des contraintes réglementaires et législatives de la concurrence classique
(l'acquisition d'une licence de taxi dans le cadre d'Uber), mais aussi

- la quasi-instantanéité,

- la mutualisation de ressources

- la faible part d'infrastructure lourde (bureaux, services supports, etc.) dans le coût du service, ainsi que

- la maîtrise des outils numériques.

Le fonctionnement d'un service ubérisé comprend généralement des éléments communs caractéristiques :

• plateforme numérique de mise en relation entre client et prestataire ;

• réactivité maximisée par la mise en relation immédiate du client et du prestataire, par proximité géographique ;

• paiement du client à la plateforme qui prélève une commission ;


• paiement du prestataire par la plateforme ;

• évaluation croisée du service : le client évalue le service reçu et le prestataire évalue le client.

Graphique de secteur Uber :

 les Taxis

 les Librairies

 les hôtels

 les Avocats

 les Expert comptables

 les Banques

 les restaurants

 la Santé

 les services a la personne

 le Bâtiment

 la Location

 l’éducation

 le service publique

 le stockage

 la logistique, la mode, le marketing, le conseil financière

Les principales conséquences sont de deux ordres :

• pour le client : un service à faible coût, ou de coût identique à meilleure qualité, simplicité d'accès au service et instantanéité,
environnement de confiance (paiement, avis des utilisateurs, etc.)

• pour le professionnel : statut de travailleur indépendant et notamment avec le régime simplifié du micro-entrepreneur (anciennement
auto-entrepreneur).

Le droit du travail ne s'applique donc pas avec tout ce qu'il entraîne au niveau de la protection sociale ou des congés payés.

Le salariat déguisé est une situation dans laquelle un auto-entrepreneur est soumis aux ordres et conditions de travail imposés par un client (le
donneur d'ordre).

b. Economie collaborative

Les termes « d’économie de plateforme » ou « économie collaborative » ne sont attachés à aucune définition officielle.

L’économie collaborative, également appelée économie de partage, est une économie de pair à pair.

Elle repose sur le partage ou l’échange entre particuliers de biens (voiture, logement, parking, perceuse, etc.), de services (covoiturage,
bricolage, etc.), ou de connaissances (cours d’informatique, communautés d’apprentissage, etc.), avec échange monétaire (vente, location,
prestation de service) ou sans échange monétaire (dons, troc, volontariat), par l’intermédiaire d’une plateforme numérique de mise en relation.

• Les technologies numériques ont eu un impact déterminant dans l’essor de l’économie collaborative.
• La crise économique et financière de 2007-2008 a aussi contribué à son développement :

• les particuliers étant à la recherche d’économies et de revenus complémentaires.

• Ces mêmes particuliers, dans un contexte de chômage élevé, ont été de plus en plus nombreux à proposer leurs biens ou leurs
services de manière régulière.

Enfin, l’économie collaborative répond à des phénomènes de sous-utilisation de biens et d’infrastructures en favorisant l’usage des biens plutôt
que leur possession.

L'économie collaborative se développe selon deux stratégies face à l’offre conventionnelle :

• en dupliquant les modèles de consommation classiques (prendre un taxi, louer un appartement) mais en utilisant les ressources des
particuliers et en proposant des services absents de l’offre classique (applications mobiles, prix attractifs, retour critique sur la
prestation, etc.) ;

• en créant un service nouveau ou complémentaire de l’offre classique. C’est l’exemple du covoiturage qui permet de se rendre à une
destination donnée mais selon des modalités différentes des modes de transport traditionnels.

Par rapport aux autres entreprises de l’économie marchande, ces plateformes se caractérisent par :

• une externalisation poussée de la production

• une multitude de producteurs indépendants potentiels

• une utilisation des technologies numériques

• la production qui peut être réalisée par des particuliers

La frontière entre plateformes aux effets génératifs (qui redistribuent la valeur accumulée) et plateformes aux effets extractifs (qui accaparent
la valeur produite) n’est pas facile à tracer.
On le ressent tout particulièrement lorsque l’on se penche sur deux notions fréquemment utilisées dans l’analyse de l’économie numérique,
l’économie du partage et l’économie des plateformes, et que l’on tente de les distinguer.
Comme cette indétermination sous-tend tous les débats sur la marchandisation du web, essayons de comprendre les facteurs socioéconomiques
en jeu.

c. Economie servicielle

Économie servicielle

Acheter un usage d'un produit et les services associés telle pourrait être la définition de l'économie servicielle. Celle-ci désigne en effet une
économie dans laquelle la création de valeur repose sur une activité de service mobilisant le numérique et des ressources immatérielles.

Dans sa vision classique, limitative, l'économie de la fonctionnalité est souvent associée à un modèle fondé sur le fait de ne plus vendre un
bien, mais de le mettre à disposition de ses clients cibles moyennant facturation à l’usage.

Ce passage au modèle de service permet d’envisager d’une nouvelle manière le cycle de vie de l’équipement, ainsi que les conditions
d’accessibilité à son usage.

Exemple 1 : la société Xerox a décidé depuis de nombreuses années déjà de ne plus vendre de photocopieurs mais de les mettre à disposition de
leurs clients moyennant une facturation à l’usage.

Restant propriétaire des appareils, ces derniers ont été reconçus sur le principe de la « démontabilité - réparabilité - récupérabilité » de telle
sorte que les nouvelles générations de machines sont aujourd’hui composées de 70 à 90 % des composants des anciennes machines.

Cela génère d’importants gains environnementaux traduits par d’importants gains financiers (un gain net de plus de 250 millions de
dollars annuellement)

Exemple 2 : Michelin, en passant d’un modèle de vente de pneumatiques aux transporteurs routiers professionnels à un modèle de mise à
disposition de pneumatiques facturés aux kilomètres parcourus par les camions, Michelin a multiplié par 2,5 la durée de vie des pneus tout
en augmentant son chiffre d’affaires et ses bénéfices.

Trois périodes distinctes peuvent être identifiées en fonction de l’importance des enjeux environnementaux et sociaux des stratégies de
création de valeur par les entreprises.
La première période est celle de l’ignorance par les entreprises et des représentants politiques des problèmes environnementaux.

L’heure est alors à la production de masse.

La classe ouvrière accède à la consommation de masse.

L’activité manufacturière se développe grâce à une énergie bon marché, le pétrole, dont les approvisionnements réguliers sont garantis par le jeu
subtil des rapports géopolitiques internationaux.

La deuxième période est celle de la crise du modèle fordiste, période au cours de laquelle une prise de conscience progressive se manifeste
pour les questions environnementales de la part des politiques et des entreprises.

La troisième période est la période actuelle marquée par la mise en place progressive d’un nouveau modèle économique reposant sur le
concept de développement durable dont l’ambition est de concilier efficacité économique et préservation de l’environnement.

En mettant l’accent sur le bien-être des populations présentes, mais aussi futures, le concept de développement durable introduit une nouvelle
temporalité.

Celle-ci doit être prise en considération pour évaluer la production de richesses non seulement pour faire face aux besoins présents, mais
également à venir.

d. Nouvelle chaine de valeur

L'économie circulaire est un nouveau modèle économique à vision systémique.

Les notions d'économie verte, d’économie de l'usage ou de l'économie de la fonctionnalité, de l'économie de la performance et de
l'écologie industrielle font partie de l'économie circulaire.

Une telle économie fonctionne en boucle, se passant ainsi de la notion de "déchet".

Son objectif est de produire des biens et services tout en limitant fortement la consommation et le gaspillage des matières premières, et
des sources d'énergies non renouvelables.

L’économie circulaire vise à préserver pour une durée optimale la valeur des matières et de l'énergie utilisées dans les produits tout au long
de la chaîne de valeur, réduisant ainsi au minimum les déchets et l'utilisation des ressources.

En endiguant les pertes de valeur dues aux flux de matières, elle ouvre des perspectives économiques et génère des avantages concurrentiels
sur une base durable.

L'économie circulaire se veut plus « écologiquement vertueuse » que les modèles économiques classiques qui basent le développement
économique sur une production de richesse ou de plus-value se traduisant par une destruction de ressources.

L’économie circulaire s’appuie sur 6 axes principaux:

• Une utilisation « drastique et limitée » des ressources non renouvelables

• Une utilisation efficace et modérée des ressources naturelles renouvelables

• Une production propre, et une consommation et des échanges au niveau des marchés moins hostiles à l’égard de l’environnement

• La mise en place de Analyse du Cycle de Vie (ACV) comme outil d’évaluation à toutes étapes produits / process / procédés

• La valorisation des déchets en priorité comme « ressources »

• Le Traitement des déchets ultimes de façon respectueuse vis-à-vis de l’environnement.

e. Le « metaverse » : futur eldorado ?

A l'origine, « metaverse » est un mot-valise, composé des termes anglais meta et universe, qui a été francisé ensuite en « métavers », méta et
univers. Le métavers est un méta-univers, ou univers qui va au-delà de celui que nous connaisson

Quel est le but du metaverse ?


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Le projet métavers est un monde virtuel dont la conception a pour but de rassembler les utilisateurs comme dans la vie réelle vu qu'ils peuvent se
rencontrer et interagir entre eux. C'est un univers virtuel où les utilisateurs peuvent utiliser des avatars qui représentent leur personnalité et leur
souhait.

Quels sont quelques exemples de metaverse ? Un certain nombre de plateformes natives de Metaverse sont populaires aujourd'hui. On a parlé de
Facebook, avec son « Horizons World », mais il existe de nombreux exemples qui tournent autour du jeu et gaming, comme Decentraland, The
Sandbox, Second Life et Fortnite

5. Quels sont les nouveaux métiers issus de la transformation du numérique ?

Robotisation, automatisation, transformation digitale : le monde professionnel est en pleine mutation et subit de plein fouet les changements
induits par les nouvelles technologies.

Il y a encore quelques années, nous redoutions simplement la disparition des postes peu qualifiés, désormais nous savons que la révolution
robotique affectera également les emplois à compétences élevées.

Personne n’est à l’abri.

Les pessimistes s’inquiètent des millions de postes amenés à disparaître tandis que les optimistes rêvent avec enthousiasme aux nouveaux
métiers que l’on ne connaît pas encore.

D’après l’Institut McKinsey, le potentiel d’automatisation technique en Europe est de 46% (« A future that works : Automation,
Employment and Productivity », 2017)

Pour exister dans la vraie vie, l’entreprise doit exister en ligne.

Le poste de travail se dématérialise, les salariés gagnent en flexibilité, il devient possible de travailler de n’importe où dans le monde à partir
du moment où internet fonctionne correctement.

Chiffres-clefs :
Récemment, le COE (Comité d’Orientation de l’emploi) informait que 10% des métiers seront détruits et que 50% seront complètement
transformés par l’automatisation dans un proche avenir.
L’étude de BVA pour BPI group (2018) nous informe que 1 salarié sur 3 en France craint de perdre son emploi d’ici 2021.
Ce sont les salariés des TPE qui se sentent les plus exposés aux risques de perte d’emploi (50% environ). Les cadres sont seulement 33%
à craindre de perdre leur employabilité et l’étude révèle que dans le secteur public ils ne sont que 20% à se sentir concernés.
31 % des salariés en France se sentent aujourd'hui dépassés par la technologie et 42 % des emplois des entreprises présentent un risque
d'obsolescence des compétences d'ici à 3 ans (selon les directeurs des ressources humaines).
Ces chiffres chocs mis en exergue dans l'édition 2019 du baromètre international « Transformations, compétences et learning » mettent en
lumière des :
enjeux urgents de :
• sensibilisation
• acculturation
• formation
des collaborateurs des entreprises pour pouvoir passer efficacement à l'utilisation du digital en entreprise et ainsi d'accélérer la transformation
numérique, notamment au sein des PME (petites et moyennes entreprises de 10 à 249 salariés, ETI (entreprises de taille intermédiaire,
entre 250 et 4999 salariés) et grandes entreprises (+ de 5000 salariés) .
1. De nouveaux outils à maîtriser
La robotisation va prendre la main sur les tâches répétitives, qu’elles requièrent un niveau de compétence faible ou élevé, tous secteurs
confondus.
Tout d’abord certains secteurs seront concernés plus rapidement que d’autres comme le transport, les banques, et la manutention dans la
mesure où ils fonctionnent principalement par « répétition ».
Les métiers automatisables peuvent classés en 3 catégories :
• les métiers « fortement automatisables » d’ici 2025 (agent de voyage, réceptionniste, ouvrier d’usine),
• les métiers « partiellement automatisables » (assistant juridique, traducteur, employé de maison)
• les métiers « peu automatisables » (artiste, travailleur social, psychologue).

Une autre manière de se former

Selon l’étude Digital Transformation Institute publiée par Capgemini en 2018, à peine plus d’une organisation sur trois dispose d’un programme
spécifique pour former ses équipes au digital.
Il est devenu urgent d’inventer de nouvelles façons d’apprendre.

La transformation numérique fait émerger de nouveaux métiers, de nouvelles façons de travailler et d’apprendre. Pour les entreprises, l’enjeu est
de se transformer en plaçant les compétences de leurs collaborateurs au centre.

Dès lors, chacun doit être libre de se développer sans se retrouver enfermé dans un métier ou une technologie.

C’est toute l’ambition de L’École by Capgemini.

Ouverte aux jeunes diplômés comme aux profils expérimentés qui veulent donner un coup d’accélérateur à leur carrière, elle mise sur un
positionnement unique, autour de trois convictions :

• La première concerne les soft skills, qui doivent permettre à chaque collaborateur de s’épanouir au travail.

• Deuxième conviction : la formation doit impérativement répondre aux attentes du marché, tout particulièrement aux besoins des
métiers.

• Enfin, elle doit assurer la parfaite maîtrise des technologies par les collaborateurs.

Assimilé à des compétences humaines, le terme soft skills désigne les compétences comportementales, qui sont souvent mises de côté dans
les écoles au profit de leur opposé les Hard skills, ou compétences dites techniques.

Les hard skills correspondent aux compétences professionnelles que l’on acquiert au cours d’une formation, d’un parcours professionnel et qui
sont souvent une condition sine qua none à l’exercice d’un poste. (Ex : gestion de projet, maîtrise d’une langue étrangère…)

Les soft skills correspondent quant à elles à des qualités humaines, relationnelles, émotionnelles et des comportements propres à chacun, qui
s’acquièrent par l’éducation, l’expérience de vie, et plus rarement sur les bancs de l’école. (Ex : l’écoute, la curiosité, l’esprit d’équipe…)

Nous savons transmettre les compétences utiles comme :

• Savoir écouter activement, discerner, convaincre et engager

• Être flexible, ouvert aux changements, s’adapter et faire évoluer son travail, adapter son discours selon la situation et selon les
personnes

• Être créatif, proactif, prendre des initiatives, proposer des idées, prendre du temps pour réfléchir à de nouvelles manières de faire

• Être organisé, gérer son temps, son stress, ses priorités

• Déléguer, motiver, faire monter en compétence.

En effet, l’automatisation permet de gagner du temps et de préparer le terrain pour le recruteur mais ce n’est pas une solution miracle,
elle se limite uniquement sur les critères stratégiques du poste à pourvoir.

Par ailleurs, la digitalisation des process du travail temporaire nécessite des investissements importants et réguliers.

Effectivement, il faut à la fois développer les outils et s’engager dans une transformation des méthodes de travail.

Par exemple, l’usage des réseaux sociaux tels que LinkedIn et Facebook sont de véritables leviers pour le recrutement à condition de savoir en
maîtriser les usages et les codes.

Cette mutation numérique va considérablement modifier l’écosystème du marché de l’emploi temporaire avec une polarisation autour
d’acteurs plus grands et de startups. Un risque subsiste alors, c’est l’immobilisme et l’ancrage de méthodes désormais révolues.

Un jeu concurrentiel autour du numérique entre acteurs traditionnels et nouveaux entrants


Le panorama du paysage concurrentiel du marché du travail temporaire s’articule autour de trois sphères qui s’affrontent :
• Les leaders historiques : Adecco, Manpower et Randstad (ils ont déjà lancé la digitalisation de leurs solutions et se donnent donc les
moyens)
• Les startups multicanales (Alphyr, Staffmatch, etc…)
• Les nouveaux pure players de l’intérim digital.

1. Le photogrammètre
A la fois un spécialiste de la cartographie et de l’analyse de terrain, le photogrammètre détermine la dimension des éléments d'un territoire
représentés sur des photographies aériennes et établit, à l'aide de ces données prises par un drone, les règles de calcul pour réaliser des cartes à
l'échelle.
Les softskills d’un photogrammètre
• Sens du détail
• Analyse
• Organisation
Le salaire d’un photogrammètre ?
30 000 euros annuels en moyenne d’après l’étude de Randstad (275 offres de photogrammètres ont été postées en 2019, soit une hausse de 125
% en un an).

2. Le Bid Manager

Induit par le marketing digital, le nouveau métier de Bid Manager consiste à gérer l’achat, sous forme d’enchères, de mots clés de référencement
pour optimiser l’exposition des campagnes marketing. L’émergence du métier est liée à son développement dans des secteurs très variés,
notamment dans le BTP, où le Bid manager s’assure de la qualité des propositions techniques et commerciales en réponse aux appels d’offre.

Les softskills d’un Bid Manager

• Coordination

• Sens du contact

• Esprit stratège

Le salaire d’un Bid Manager ?

52 000 € annuels en moyenne d’après l’étude de Randstad (846 offres de Bid Manager ont été postées en 2019, soit une hausse de 45 % en un
an).

3. L’assistant médical

Oui, il s’agit bien d’un nouveau métier. Son rôle, au-delà de la gestion administrative du cabinet, consiste à épauler le médecin en pratiquant
certains actes médicaux simples à sa place. Cette fonction était jusqu’à présent réservée aux seuls dentistes, mais elle a été élargie en septembre
2018 par le gouvernement et officialisée par un arrêté publié au Journal officiel le 20 août 2019. L’objectif est de décharger le médecin afin qu’il
puisse libérer du temps médical pour les cas les plus complexes.

Les softskills d’un assistant médical

• Rigueur

• Discrétion

• Sens du contact

Le salaire d’un assistant médical ?

24 000 euros annuels en moyenne (1 286 offres d’assistant médical ont été postées en 2019, soit une hausse de 35 % en un an).

4. Le Scrum master

Le Scrum master est avant tout un coach en méthodes agiles. Il encadre les membres de l’équipe de développement dans le cadre de projets
informatiques et digitaux en appliquant la méthode Scrum, l’approche la plus utilisée en méthode agile. Elle a été largement adoptée par les
entreprises pour réduire le temps de développement de leurs innovations.

Les softskills d’un Scrum master

• Sens de l’écoute

• Leadership

• Polyvalence

• Curiosité et ténacité
Le salaire d’un Scrum master ?

59 000 euros annuels en moyenne (2 774 offres de Scrum master ont été postées en 2019, soit une hausse de 30 % en un an).

5. Le BIM Manager

Le BIM (Building information modeling) manager est un chef de projet d’un nouveau genre dans le secteur du BTP et de la construction. A
l’aide de logiciels 3D, il crée la maquette numérique d’un bâtiment en intégrant l’ensemble des données du projet de construction : superficie,
taille des éléments, matières, spécificités environnementale, architecture…

Il permet de piloter et d’optimiser la phase de construction et de coordonner le travail des équipes pour réduire les délais et améliorer les coûts.

Le salaire d’un BIM manager ?

42 000 euros annuels en moyenne (142 offres de BIM manager ont été postées en 2019, soit une hausse de 30 % en un an).

6. Zoom sur les retombées du VIRUS COVID-19 sur l’économie et la transformation numérique au niveau
mondial

7.      Quels sont les risques et freins existants de cette transformation au niveau économique et au niveau social ?
(la fracture numérique, la cybersécurité…)

•  Baisse des interactions sociales => isolement (inclusion sociale)

• Nature des interactions sociales modifiée

• Compétences techniques issues de l’expérience d’une personne plutôt qu’un BOT

• Stratégie de fidélisation avec une personne physique peut-être + efficace selon le public qu’avec un BOT (augmentation de la
confiance par rapport à des services en ligne)

• Les limites techniques de la transformation numérique vont être atteintes

• (propositions de services pluridisciplinaires en + du temps réel)

• (difficultés d’acculturation à l’innovation exemple : l’IA)

• Menace du piratage informatique sur la gestion des pays

Chaque objectif que l’entreprise se fixe doit répondre aux critères suivants :
S = Spécifique
M = Mesurable
A = Acceptable
R = Réaliste
T = Temporellement défini
La méthode SMART à été mise en place par Peter Drucker. Cette méthode est fréquemment utilisée pour aider l’entrepreneur ou l’entreprise
à se fixer des buts et objectifs pertinents pour son activité.
Un objectif spécifique et simple :
Un objectif spécifique veut dire un objectif qui n’est pas ambigu (ex : « atteindre des ventes de… »).
L’objectif doit être simple à comprendre, clair, précis et compréhensible par tous rapidement.
Si l’objectif est trop complexe, il faut le décomposer en plusieurs plus petits objectifs.

Un objectif spécifique :
Voici quelques questions que vous pouvez vous poser pour vous aider à créer ou à améliorer votre objectif et le rendre spécifique.
• Est-ce que l’objectif peut être divisé en plusieurs objectifs ?
• Est-ce qu’un seul critère de mesure me permet de valider l’atteinte de l’objectif ?
• Est-ce que l’objectif est défini en des termes que tous les intervenants peuvent comprendre ?
Dans la mesure du possible, tentez de créer un énoncé positif.
Un objectif mesurable :
En regardant la portion mesurable d’un objectif S.M.A.R.T., nous devons être en mesure de comprendre immédiatement ce que nous devrons
mesurer pour déterminer si nous avons atteint l’objectif.
On dit qu’un objectif mesurable peut être quantifié ou qualifié.
Nous devons aussi avoir un seuil. C’est-à-dire que nous devons savoir quel est le niveau à atteindre, la valeur de la mesure à rencontrer, ou la
barre à franchir afin de conclure que l’objectif est réalisé.
Un objectif atteignable / acceptable :
Vous devez trouver un objectif qui est suffisamment grand pour qu’il soit un défi, pour qu’il soit un challenge et pour qu’il soit motivant.
Mais il doit être suffisamment petit pour qu’il demeure atteignable et réalisable. Pour que les participants acceptent d’y adhérer.
Dans une organisation où les décisions sont dictées par la direction, on s’assurera que les objectifs ont été acceptés par le comité de direction.
Dans une organisation où la participation de tous est favorisée, l’ensemble des participants pourrait être consulté avant d’adopter l’objectif.
Un objectif réaliste :
En plus d’être atteignable, votre objectif doit être adapté aux besoins de votre entreprise.
Par conséquent, s’il y a déjà un bon trafic sur votre site Internet, chercher à augmenter votre taux de conversion (acte d’achat après visite du site
par exemple) semble parfaitement réaliste.
Par contre, si vous voulez diversifier votre offre alors que vous avez du mal à obtenir un nombre suffisant de visiteurs, vous brûlez peut-être
quelques étapes!
Un objectif temporellement défini :
Enfin, un objectif clair doit inclure une durée/ une date butoir.
Vous devez donc établir des dates de début et de fin pour votre résultat, ainsi que des dates intermédiaires, si possible, afin de mesurer vos
progrès.
Vous pouvez donc tenter d’augmenter votre taux de conversion mensuel en trois mois, six mois ou un an, selon ce qui vous semble le plus
probable.

Les risques liés à la cybersécurité

1/ Cybersécurité : des menaces de plus en plus sophistiquées dans un monde qui évolue rapidement

Le monde imprévisible dans lequel nous vivons exige une attention permanente et prioritaire à la cybersécurité.

L’entreprise et son système d’information n’ont plus de murs, n’ont plus de frontières.

Dans un tel contexte, la cybersécurité doit se focaliser sur les identités. Elle doit protéger applications et données, n’importe où, n’importe
quand.

2/ Cybersécurité : les entreprises encore trop négligentes

Le rapport du gestionnaire de mots de passe NordPass, publiée récemment, porte sur le Fortune Global 500, les 500 plus grandes entreprises du
monde selon leur chiffre d'affaires et montre que les grandes entreprises n'ont pas recours à des mots de passe suffisamment sécurisés.

Dans le secteur du commerce, le mot de passe le plus utilisé est "password" ("mot de passe" en français), rapporte Capital. Les très basiques
"123456", "Hello123" et "sunshine" arrivent ensuite.

Le constat est malheureusement le même dans les secteurs de la finance, de l'énergie ou de la technologie. Les entreprises et leurs
employés sont tenus de protéger les données de leurs clients. Un seul mot de passe faible peut compromettre l’ensemble de l’entreprise si un
agresseur s’en sert pour accéder à des données sensibles."

3/ Les cyber-attaques au cœur des stratégies géopolitiques : Tensions entre les Etats-Unis, la Russie et la Chine après deux cyberattaques
majeures

Depuis l’élection de Joe Biden, les Etats-Unis sont la cible d’opérations d’une ampleur inédite, dont le rythme s’accélère et dont l’attribution est
de plus en plus décomplexée.

Les limites de l’IA


Les limites technologiques et cognitives empêchent les machines d’atteindre un raisonnement complexe, en dehors des tâches pour lesquelles
elles sont prévues. Elles ne parviennent pour le moment ni à acquérir une expérience subjective ni à réellement communiquer avec le monde qui
les entoure.

Actuellement, toutes les machines intelligentes ont échoué au test de Turing, expérience ayant pour but de prouver qu’une machine peut se
faire passer pour un humain.

8.      Comment la transformation numérique est-elle ou non légalement encadrée ? (les failles juridiques,


l’encadrement de l’IA, le RGPD, le cloud Act…)

 La donnée est vue désormais comme un actif de l’entreprise, qu’il convient de maitriser au mieux et sur lequel s’appuyer pour se transformer
et créer de nouvelles richesses.

En revanche, tout le monde n’a pas encore la pleine maitrise de cette donnée : c’est une compétence clé à développer pour 22% des
répondants. Et seuls 10% considèrent la donnée comme une source directe de revenu.

Le Cigref (club informatique des grandes entreprises françaises) prétend que la donnée est le carburant de l'entreprise numérique. Cette
association de grandes entreprises a sans doute raison. Mais l'évangélisation a besoin d'être poursuivie tant le manque de maîtrise des
technologies innovantes comme de l'environnement juridico-économique est évident dans la population IT des entreprises françaises.

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