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https://www.youtube.com/watch?v=8ANg1tHmf44
La modification des conditions d’exercice des activités induite par ces nouveaux outils et ces
modes de travail concerne tous les métiers sans exception, manuels ou intellectuels, métiers
de la connaissance ou de l'expérience. Elle nécessite souvent de développer ou d’acquérir
de nouvelles compétences. De nouveaux métiers apparaissent, d’autres sont amenés à
disparaître. Si les fonctions vente/marketing et IT sont particulièrement concernées, aucune
fonction de l’entreprise n’échappe aujourd'hui à ce changement. Les spécificités mais aussi
les difficultés de cette adaptation par rapport aux évolutions traditionnelles de l’entreprise
tiennent à ce que la vitesse exceptionnelle de diffusion nécessite un très haut degré
d’adaptation et d’anticipation pour éviter la déqualification, facteur de rupture numérique
Pour la majorité des salariés (60 %), le terme « numérique » évoque quelque chose de
positif dans leur travail. Les chefs d’entreprise sont les plus enthousiastes avec 88% d’entre
eux percevant ce terme comme quelque chose de positif dans leur entreprise. Le numérique
est avant tout perçu comme une opportunité pour 57% des salariés et pour 72 % des chefs
d’entreprise, la simplification et la souplesse apparaissant pour les uns et les autres aux
premiers rangs de ses bénéfices.
Cette perception globale est plus marquée chez les chefs d’entreprise, les jeunes et les PCS
+. 86% des salariés et 93% des chefs d’entreprise s’estiment à l’aise avec les technologies
numériques dans leur vie professionnelle, une impression qui va de pair avec celle de se
sentir dans des entreprises plutôt bien embarquées dans le numérique. 67% des salariés et
83% des chefs d’entreprise estiment que leur entreprise est avancée concernant l’usage des
technologies numériques, même si 1 salarié sur 3 estime que son entreprise est en retard.
Ce sentiment de familiarité avec les nouvelles technologies favorise l’optimisme à l’égard
des conséquences du numérique sur l’avenir : 73% des salariés et 93% des chefs
d’entreprises sont optimistes en ce qui concerne les conséquences du numérique sur
l’avenir de leur entreprise, 67% des salariés le sont en ce qui concerne ses conséquences
sur leur avenir, et 88% des chefs d’entreprise partagent ce sentiment quant à ses
conséquences sur l’avenir des salariés de leur entreprise.
Les salariés et chefs d’entreprises sont toutefois plus partagés sur les conséquences du
numérique sur l’avenir de l’emploi en France : seuls 46% des salariés et 52% des chefs
d’entreprise sont optimistes sur ce point, faisant ainsi écho aux menaces induites par
l’automatisation croissante sur un grand nombre d’emplois.
https://www.youtube.com/watch?v=_TwyQA3PVEw
https://www.youtube.com/watch?v=z9OpWQnohZk
Si encore aujourd’hui, dans certains esprits le télétravail est une contrainte, c’est au final un
véritable atout de compétitivité et de productivité, de par la réduction des coûts et sa facilité
d’organisation. Pour les salariés, le télétravail leur permet de gérer au mieux vie privée et vie
publique, réduire les tracas quotidiens liés au transport, d’être plus productif, etc.
Aujourd’hui, le télétravail est facilement organisable pour les salariés et pour les entreprises.
Avec l’accès à un équipement informatique, à un smartphone, à des logiciels de gestion
online, etc. Les salariés peuvent continuer de travailler dans les meilleures conditions
possibles directement au sein de leur logement ou dans les espaces de coworking les
accueillant à bras ouverts.
Alors que la situation sanitaire a renforcé les incertitudes sur la durée du 100% travail à
distance, il apparaît désormais de plus en plus probable que le travail hybride deviendra un
mode de travail durablement inscrit dans de nombreuses entreprises. On appelle travail
hybride le mode mixte où un collaborateur passe 2-3 jours par semaine en travail à distance
et 2-3 jours sur le site de son entreprise.
Et qui dit travail à distance dit recours massif aux outils numériques pour rester connecter
avec ses collègues et tout simplement pouvoir réaliser son travail au quotidien.
Dès lors se pose la question des enjeux renouvelés de l'espace numérique, la Digital
Workplace de l'entreprise et de son inclusivité : comment s'assurer que tous les
collaborateurs aient accès à cet espace ? Comment les RH peuvent continuer de construire
la culture, les valeurs et la mission de l'entreprise ?
Ne pas traiter ces priorités renforcerait la fracture numérique qui s'installe également au sein
des organisations : l'écart grandissant entre les collaborateurs qui ont accès à l'information,
qui sont connectés en permanence au "cœur des décisions" et les autres.
Un espace numérique d'entreprise - la digital workplace - est donc un enjeu clé du succès
de la digitalisation de l'entreprise et au-delà, du sentiment d'appartenance et de la culture de
l'entreprise. Les RH, la communication interne et de manière générale les dirigeants doivent
mettre en place un espace où tous les profil de l'entreprise sont inclus et qui favorise la
diversité qu'elle soit géographique ou bien des profils: les travailleurs de l'information
derrière leur PC, depuis Teams ou un navigateur, les équipes terrain depuis leur smartphone
et également les générations les moins à l'aise avec les outils numériques. Le succès d'une
telle plateforme participera également au bien-être au travail des collaborateurs, en
baissant la charge mentale liée au travail en mode hybride et favorisera l'émergence de
l'intelligence collective
5) L’esprit Start-Up
https://www.youtube.com/watch?v=3nmceXDbAHs
Une start-up est une structure agile, elle doit avoir la capacité de s'adapter très rapidement
à son environnement puis à ses évolutions. Généralement, ces entreprises évoluent sur des
marchés en création dans lesquels les règles ne sont pas encore définies. L'agilité est un
facteur clé de succès.
De leur côté, les entreprises déjà établies ont un avantage concernant les données et
ressources disponibles qui les aident dans leur stratégie digitale. Une start-up n’a pas
d’historique et c’est un manque indéniable pour piloter. Alors elles s’adaptent et s’aident
d’outils digitaux (gratuits ou payants) pour effectuer des enquêtes et sondages ou réaliser
des études. Elles s’appuient sur leur communauté, l’impliquent et co-créént avec elle. Grâce
à la technologie et au marketing digital, les start-ups parviennent ainsi plus facilement à
identifier et à répondre aux besoins des consommateurs.
https://youtu.be/wEdl7gHvFqM
Portées par les avancées technologiques et les mutations sociales de ces dernières
décennies, l'entrepreneuriat et les autres formes d’emploi alternatives au salariat viennent
redessiner les contours du marché du travail. Si le nombre de création d’entreprise en
France bat des records depuis plusieurs années, c’est en partie grâce aux
micro-entrepreneurs.
Les grandes entreprises ont toujours délégué certains domaines d’activité à des sociétés
spécialisées. Dans le cadre de la digitalisation, certaines variables ont cependant changé :
pour les travailleurs indépendants, la connectivité croissante facilite grandement la
recherche de clients adaptés. Par conséquent, le nombre de freelances a significativement
augmenté et il existe une multitude de plateformes correspondantes, qui facilitent aux clients
également le processus de sélection. La concurrence est inévitablement devenue
internationale et divers prestataires résidant dans des pays où le niveau de rémunération est
différent se disputent le contrat souhaité.
Ces plateformes se proposent d'apparier l'offre et la demande de travail dans des secteurs
en tension. Dans ce modèle, le travailleur indépendant se substitue soit au recours à
des intérimaires, soit à des contrats d'usage de très courte durée et échappe donc aux
règles applicables à ces contrats.
Choisi pour sa simplicité, la micro-entreprise n’en reste pas moins une structure à part
entière qui nécessite une gestion quotidienne pouvant vite s’avérer chronophage. À cela,
s’ajoute le manque de protection à l’égard de ceux qui exercent en auto-entrepreneur. C’est
pourquoi de nombreux indépendants se tournent vers le portage salarial. Cette solution
modulable peut être exercée comme activité principale ou en parallèle d’un autre statut.
Dans le cas des micro-entrepreneurs, le cumul avec le portage salarial est
particulièrement intéressant.
Parmi les nouvelles formes d’emploi compatibles avec le Code du travail, on trouve à côté
du portage salarial, le travail en temps partagé. Ces deux dénominations sont souvent
confondues, s’agissant de salariat. Il est vrai que dans l’un et l’autre des cas, un même
salarié se trouve à mener des missions pour plusieurs entreprises clientes distinctes.
Pourtant, dans l’intention et dans les faits, les relations quotidiennes et la finalité de la
prestation du professionnel auprès des entreprises clientes sont tout à fait différentes.
Exercice : trouver des innovations dans le RH / donner les avantages et les inconvénients
des travailleurs indépendants (pour eux et pour les entreprises)
https://www.youtube.com/watch?v=XMHFDDCywfA
https://www.youtube.com/watch?v=ZrAFpPbz7O4
L'entreprise libérée est un mode de management théorisé par Isaac Getz, professeur à
l'école de commerce de l'ESCP, et Brian M. Carney, journaliste économique américain, dans
leur ouvrage Liberté & Cie publié aux États-Unis en 2009 puis en France en 2012.
L’entreprise libérée est décrite comme une philosophie qui vise à transformer
l’organisation d’une entreprise en profondeur. L’idée est de libérer les salariés, leur
initiative, leur potentiel afin de booster les performances de l’entreprise.
Autre avantage, le nombre de stades hiérarchiques est réduit. Par exemple, les fonctions
de managers sont repensées, et non totalement supprimées : son rôle est d’inciter les
membres de son équipe à prendre des initiatives tout en leur laissant la liberté de les mettre
en œuvre. Le manager joue un rôle de filtre protecteur destiné à laisser les opérationnels
accomplir leurs missions dans les meilleures conditions.
L’entreprise libérée responsabilise les salariés car ces derniers sont libres et responsables
d’effectuer des tâches et les actions qu’ils estiment bienfaisantes à l’entreprise. Tout le
monde possède le même degré d’information et les décisions sont prises en connaissance
de cause.
https://www.youtube.com/watch?v=289lwrW_gP0
2) L’holacratie
https://www.youtube.com/watch?v=DaVg8QFCUQ0
Le premier est l’absence de descriptions des tâches sur les fiches de poste des salariés. À
la place, seuls des rôles sont mentionnés (prospection, communication…), et ces derniers
évoluent en fonction des besoins de l’activité. Les employés doivent donc être suffisamment
capables de s’adapter, et accepter cette souplesse. Un rôle peut investir temporairement un
salarié d’une autorité particulière, et lui donner plein pouvoir sur son travail. Chacun doit
respecter les limites de son rôle et rendre des comptes quant aux résultats (une fois par
semaine) à son équipe.
Il n’y a donc plus d’organigramme ni de chefs. Le management n’est plus pyramidal, mais
horizontal. Chacun est autonome et choisit ses missions en respectant la stratégie de
l’entreprise. L’ensemble du fonctionnement holacratique de l’entreprise est décrit dans une
constitution, à laquelle chaque employé est astreint. Les problèmes (tensions…) sont traités
lors de réunions de gouvernance où chacun peut intervenir, au même niveau.
3) Le slow management
« Slow management » est un terme apparu pour la première fois en 2004, dans le livre «A
Bias for Action», d'Heike Bruch et Sumantra Ghoshal. Son enjeu est de remettre les
hommes et les femmes au cœur des entreprises, en favorisant la collaboration humaine
avant la performance à tout prix.
Le slow manager est capable de « perdre du temps » en faveur de ses salariés, pour leur
montrer qu’ils ont de l’importance, pour redonner du sens à leur travail, et leur partager sa
vision du futur de l’entreprise. Cet éloge du retour à la lenteur est un véritable idéal, qui
inscrit l’entreprise dans une ambition d’engagement, à tous les niveaux : responsabilité
sociale de l’entreprise, développement durable, engagements éthiques, environnementaux,
et de santé.
Le slow management embrasse les valeurs des divers courants « slow » déjà existants :
l’idée est de redonner du sens à ce que nous faisons.
Bon à savoir : le slow management serait particulièrement efficace car il répond à des
besoins fondamentaux (Maslow, 1970), à savoir les besoins d’estime, d’appartenance
et d’accomplissement de soi.