Referentiel Hqe Performance Environnementale Batiment Residentiel

TM
REFERENTIEL HQE
PERFORMANCE
ENVIRONNEMENTALE
BATIMENT RESIDENTIEL
Référentiel d’évaluation de la performance

environnementale de bâtiment résidentiel en construction -
HQETM certifié par Qualitel Certification
Version : 14.06.2021
www.qualitel.org
136 Bd Saint Germain - 75006 Paris - France
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Référentiel d’évaluation de la Performance Environnementale de Bâtiment résidentiels 14 juin 2021
AVERTISSEMENT
Le présent référentiel de performance environnementale des bâtiments résidentiels en construction,
élaboré par CERQUAL Qualitel Certification, est protégé par le droit d’auteur et reconnu par la
convention de Berne - Tous droits réservés.
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Référentiel d’évaluation de la Performance Environnementale de Bâtiment résidentiels 14.06.2021
SOMMAIRE
0. HISTORIQUE DES MODIFICATIONS..................................................................................................4
1. INTRODUCTION ..................................................................................................................................4
2. EVALUATION DES CIBLES ................................................................................................................5
3. CALCUL DES NIVEAUX ATTEINTS POUR LE CERTIFICAT .............................................................6
3.1 CALCUL DU NIVEAU ATTEINT PAR THEME..................................................................................................................6

3.2 CALCUL DU NIVEAU GLOBAL ATTEINT .......................................................................................................................6
4. CIBLES DE LA PERFORMANCE ENVIRONNEMENTALE DU BÂTIMENT ........................................7
CIBLE 1 : SITE .............................................................................................................................................................7

CIBLE 2 : COMPOSANTS ...............................................................................................................................................9
CIBLE 3 : CHANTIER...................................................................................................................................................12
CIBLE 4 : ENERGIE ....................................................................................................................................................16
CIBLE 5 : EAU............................................................................................................................................................20
CIBLE 6 : DÉCHETS....................................................................................................................................................23
CIBLE 7 : ENTRETIEN - MAINTENANCE.........................................................................................................................26
CIBLE 8 : CONFORT HYGROTHERMIQUE ......................................................................................................................29
CIBLE 9 : CONFORT ACOUSTIQUE ...............................................................................................................................31
CIBLE 10 : CONFORT VISUEL ......................................................................................................................................38
CIBLE 11 : CONFORT OLFACTIF ..................................................................................................................................41
CIBLE 12 : QUALITÉ DES ESPACES ..............................................................................................................................42
CIBLE 13 : QUALITE DE L’AIR ......................................................................................................................................47
CIBLE 14 : QUALITÉ DE L’EAU .....................................................................................................................................52
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14 juin 2021 - Référentiel de Performance Environnementale des Bâtiments Résidentiels en construction
0. HISTORIQUE DES MODIFICATIONS

Les versions antérieures de ce document sont remplacées par la version en vigueur.
N° et date de Date de mise en

Principales modifications effectuées
version application
00 / 13/09/2013 13/09/2013 Première mise en application
01 / 03/03/2014 12/04/2014 Calcul du niveau global (page 6)

Evolutions des noms des cibles
Mise à jour de la méthode d’évaluation du niveau
02 / 15/10/2014 23/10/2014 atteint par cible (passage au système à points)
Mise à jour de la méthode d’évaluation du niveau
atteint par thème
03 / 14/06/2021 14/06/2021 Passage au marquage de CERQUAL Qualitel Certification
1. Introduction
Le présent document spécifie les exigences relatives à la Performance Environnementale des Bâtiments
Résidentiels en construction.
Les exigences sont réparties selon les 14 cibles de la démarche HQE, elles-mêmes regroupées en 4
thèmes.
Environnement Energie et Economies Confort d’usage Santé et Protection

Cible 1 Cible 4 Cible 8 Cible 12
Site Energie Confort hygrothermique Qualité des espaces

Composants Eau Confort acoustique Qualité de l’air
Chantier Entretien - Confort visuel Qualité de l’eau
Maintenance
Cible 6 Cible 11
Déchets Confort olfactif
Le certificat délivré à l’opération reprend les informations d’évaluation globale ainsi que celles par thèmes.
(cf. §3)
Chaque cible contient une partie « informations complémentaires », qui apporte, lorsque mentionnée dans
les exigences, des précisions techniques.
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2. Evaluation des cibles

Le Demandeur doit évaluer ou faire évaluer chacun des critères techniques précisés dans les 14 cibles
HQE, afin de maîtriser le plus en amont possible le profil de performance environnemental du bâtiment.
Une méthode générale d’évaluation identique est mise en place sur chaque cible :
- Niveau PRE-REQUIS :
Pour atteindre le niveau PRE-REQUIS (PR) sur une cible, le projet doit atteindre les exigences de tous
les PRE-REQUIS de la cible.
Pour être certifié, le projet doit a minima atteindre les PRE-REQUIS sur chaque cible.
- Niveaux PERFORMANT et TRES PERFORMANT :
Pour atteindre respectivement les niveaux PERFORMANT et TRES PERFORMANT, il est nécessaire
d’atteindre une somme de points correspondant au niveau visé.
Parmi les points disponibles au sein d’une cible, il est parfois précisé que les points d’une exigence ne
sont pas cumulables avec les points d’une autre. Cette information est alors signalée par l’abréviation
PNC dans la colonne des points (PNC = Points non cumulables avec l’exigence précédente).
Afin de préciser les modalités d’évaluation, pour chaque exigence et par type d’audit, il est indiqué avec
le symbole  les modes de preuves qui peuvent être fournis par le Demandeur lors des différents audits.
Les modes de preuve peuvent être, par exemple, des :
› plans ;
› notes justificatives ;
› notes descriptives ;
› engagements écrits ;
› notes de calcul ;
› feuilles de calcul Excel ;
› extraits du cahier des charges de construction ;
› marchés de travaux ;
› documents d’organisation du chantier ;
› …
La vérification d’une exigence peut se faire à partir d’un ou de plusieurs modes de preuve. Par exemple,
dans la mesure où un plan est légendé de manière explicite, une note d’accompagnement n’est pas
obligatoirement nécessaire. Néanmoins, dans certains cas, une justification écrite est demandée pour
répondre à l’exigence.
Pour justifier du respect d’une exigence, le référentiel peut proposer plusieurs modes de preuve séparés
par :
› le symbole « , », qui signifie que les modes de preuve listés sont des exemples non exhaustifs,
› le symbole « + », qui signifie que les différents modes de preuve listés sont obligatoires.
Si un autre mode de preuve se trouve plus approprié pour justifier du respect d’une exigence, l’auditeur
en tiendra compte et appréciera sa validité et sa pertinence.
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3. Calcul des niveaux atteints pour le certificat

3.1 Calcul du niveau atteint par thème
Chaque thème est évalué sur une échelle de 0 à 4 étoiles, en fonction du score atteint sur chacune des
cibles. Les niveaux présentés ci-dessous sont les nombres de cibles minimum à obtenir pour valider
l’obtention des étoiles.
Thèmes * ** *** ****

Energie et Economies
1P 1 TP + 1 P 2 TP 2 TP + 1 P
Cibles : 4, 5 et 7
Confort d’usage
2P 1 TP + 2 P 2 TP + 1 P 3 TP + 1 P
Cibles : 8 ,9 ,10 et 11
Santé et protection
1P 1 TP + 1 P 1 TP + 2 P 2 TP + 1 P
Cibles : 12, 13 et 14
Environnement
2P 1 TP + 2 P 2 TP + 1 P 3 TP + 1 P
Cibles : 1, 2, 3 et 6
Par exemple :
Une opération avec la cible 4 en TP et la cible 7 en P atteint le niveau deux étoiles pour le thème Energie
et Economies.
3.2 Calcul du niveau global atteint

Cinq classements sont possibles en fonction du nombre d’étoiles obtenues sur chacun des thèmes.
Niveau Global Niveaux minimum à obtenir
HQE Pass 14 cibles en PR
HQE Bon 1 à 4 étoiles
HQE Très Bon 5 à 8 étoiles
HQE Excellent 9 à 11 étoiles
HQE Exceptionnel ≥ 12 étoiles
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4. Cibles de la Performance Environnementale du Bâtiment

Cible 1 : Site
1.1. Analyse de site Niveau
✓ Réaliser une analyse des atouts et des contraintes du site avant l’étude de conception. Cette PR
analyse est le préalable nécessaire à la conception d’une opération HQE. Elle permet de
recueillir les éléments à prendre en compte pour intégrer les bâtiments sur le site. Le niveau
d’exigences des autres cibles dépend de cette analyse et des objectifs du Demandeur (cf.
informations complémentaires).
L’analyse de site doit faire l’objet d’un document diffusé à l’ensemble des intervenants. Il doit
contenir les recommandations à mettre en œuvre nécessaires à la construction du programme,
par thème analysé et/ou sous forme de bilan global.
 Audit avant-projet et conception : Ensemble des documents détaillant l’analyse de site +
Preuve de diffusion des éléments de l’analyse de site à l’ensemble des intervenants (bordereau,
mail, …)
✓ Expliciter pour chacune des cibles comment l’analyse de site a été exploitée et a permis de PR
hiérarchiser les cibles. La prise de connaissance du site doit permettre de tirer profit du contexte
tout en limitant ses contraintes.
 Audit conception : Note descriptive
1.2. Organisation de la parcelle pour créer un cadre de vie agréable Niveau
✓ Faire apparaître sur le plan masse les éléments permettant de créer un cadre de vie agréable 1
:
− Cours,
− Aires de jeux, aires de détente,
− Lieux de stockage des déchets,
− Organisation/choix de la végétation,
− Création d’un local dédié à améliorer le cadre de vie, …
Selon le contexte local, le Demandeur doit justifier la prise en compte ou la non prise en
compte des éléments listés ci-dessus.
 Audit avant-projet et conception : Plan masse, Note descriptive
 Audit réalisation : Constats visuels des équipements
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1.3. Aménagement de la parcelle pour favoriser l’éco-mobilité Niveau
✓ Effectuer un état des lieux des différents modes de transports existants autour de l’opération PR
(vélo, piéton, transports en commun, …).
 Audit avant-projet et conception : Plan masse avec représentation des différents modes de
transport, Note descriptive
✓ Faire apparaître sur les plans masse les éléments du projet permettant de réduire les impacts 1
et/ou nuisances liés au transport :
− Séparation effective des cheminements piétons et des accès véhicules,
− Stationnement véhicules de secours, stationnement véhicules, stationnement vélos,
stationnement handicapés, …
− Disponibilité d’un ou plusieurs points d’alimentation électrique pour véhicules
électriques,
− Cheminement vélos, …
Selon le contexte local et réglementaire, le Demandeur doit justifier la prise en compte ou la
non prise en compte des éléments listés ci-dessus.
 Audit avant-projet et conception : Plan masse, Note descriptive

 Audit réalisation : Constats visuels des équipements
Évaluation de la Cible 1
Niveau PR Respect des pré-requis
Niveau P Respect des pré-requis et somme des points ≥ 1
Niveau TP Respect des pré-requis et somme des points = 2
Informations complémentaires Cible 1
Contenu de l’analyse de site :
Pour réaliser une analyse de site, le Demandeur s’appuie sur les éléments suivants :
› Les vues et plans masse du site, planimétrie, altimétrie, relevés du terrain ;
› La consistance des sols et sous-sols, complétée ultérieurement d’une analyse ;
› L’identification des exigences légales et réglementaires, les documents d’urbanisme ;
› Le climat (ensoleillement, précipitations, vents dominants, …), les éventuels écosystèmes
remarquables du site (cours d’eau, arbres, …) et la biodiversité (préservation, développement,
…) ;
› Les contraintes et spécificités locales (voisinage, mixité sociale, patrimoine culturel, modes
constructifs, …) ;
› Les éventuelles nuisances (acoustiques, olfactives, visuelles, ...) ;
› Les éventuelles pollutions (air, sol et sous-sol, nappes phréatiques, champs électromagnétiques,
...) ;
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− Les risques naturels et technologiques pouvant concerner l’opération (sismique,

météorologique, présence d’installations à risque, …) ;
− Les ressources locales (matériaux, réseaux de distribution, réseaux d’évacuation des eaux,
transports, énergies, ...) ;
− Les modalités de collecte des déchets (flux des collectes, modalités de collecte, nature et
volume des contenants, dispositifs) ;
− Tout autre élément de l’analyse de site remarquable que le Demandeur souhaite traiter.
En cas de construction ou activité existante :

− La typologie et les principales caractéristiques (surfaces, installations techniques) du bâti
existant ;
− Les informations sur le bâtiment (année de construction, qualité technique et sanitaire des
ouvrages) ;
− Les réseaux enterrés existants et aériens ;
− L’historique des activités si possible.
En cas de construction existante appelée à être démolie :

− Réalisation par le Demandeur d’un diagnostic portant sur les déchets issus des travaux de
démolition de bâtiment.
Cible 2 : Composants
2.1. Qualité technique des matériaux, produits et équipements mis en œuvre Niveau
✓ Choisir des produits et équipements adaptés : PR

- à l’usage du bâtiment, des parties communes, des pièces des logements et de leurs
occupants ;
- à leur environnement : résistance aux nuisibles (insectes xylophages et champignons
lignivores) et aux conditions climatiques (tropicales, bord de mer, gel/dégel …) ;
- disposant d’une reconnaissance de leur qualité (certification, preuve de conformité à
la norme, avis technique…) dans les domaines où ils existent.
 Audit avant-projet et conception : Engagement du Demandeur
2.2. Qualité environnementale des matériaux, produits et équipements mis en

Niveau
œuvre
✓ Préciser, au contrat des entreprises, que celles-ci devront respectivement être en mesure de PR
proposer au Demandeur des produits disposant d’informations concernant les impacts
environnementaux, quand elles existent. Ces informations doivent être conformes à la norme
ISO 21930 ou EN 15804.
 Audit avant-projet et conception : Cahier des charges du projet de construction, Marchés de
travaux
✓ Etudier différents scenarii de contribution des produits à la performance environnementale

selon la norme européenne EN 15978 (cf. compléments d’information) ou internationale ISO
21931 :
1
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2.2. Qualité environnementale des matériaux, produits et équipements mis en

Niveau
œuvre
- Pour le gros œuvre OU pour le second œuvre.
ET
Prendre en compte ces scenarii dans le choix des produits et des principes constructifs mis en
œuvre.
 Audit avant-projet et conception : Etude comparative sur les données environnementales
des produits + Cahier des charges du projet de construction
✓ Etudier différents scenarii de contribution des produits à la performance environnementale

selon la norme européenne EN 15978 (cf. compléments d’information) ou internationale ISO
21931:
- Pour le gros œuvre ET pour le second œuvre. 2
ET PNC
Prendre en compte ces scenarii dans le choix des produits et des principes constructifs mis en
œuvre.
 Audit avant-projet et conception : Etude comparative sur les données environnementales
des produits + Cahier des charges du projet de construction
2.3. Qualité sanitaire des matériaux, produits et équipements mis en œuvre Niveau
✓ Préciser, au contrat des entreprises, que celles-ci ne devront pas utiliser les produits classés PR
dans le groupe 1 de la classification des substances cancérogènes définies par le CIRC
(Centre International de Recherche sur le Cancer), agence de l’OMS (Organisation Mondiale
de la Santé). (cf. informations complémentaires).
 Audit avant-projet et conception : Cahier des charges du projet de construction, Marché de
travaux
✓ Comparer les émissions de polluants de l’air pour : 2
- au moins 1 produit de revêtement de sol ou mural ou plafond.
ET
Sélectionner celui ayant le moins d’émissions de polluants de l’air (cf. informations
complémentaires).
 Audit avant-projet et conception : Etude comparative sur les données sanitaires des produits
+ Cahier des charges du projet de construction
✓ Préciser, au contrat des entreprises ayant les lots revêtements muraux (ex : peinture) et 3
revêtements de sols, que les produits :
- revêtements de sols intérieurs au logement ;
- produits d’installation de revêtements de sols intérieurs au logement ;
- peintures murales et de plafonds intérieurs au logement ;
devront respecter les exigences suivantes :
- émissions de formaldéhyde < 60 µg/m3 à 28 jours ;
- émissions de COVT (Composés organiques volatils totaux) < 1000 µg/m3 à 28 jours.
Quel que soit le choix du Demandeur, les pièces écrites du dossier marché devront préciser
que les données sur les émissions dans l’air demandées précédemment sont établies
conformément aux normes ISO 16000 à partir d’essais effectués par un laboratoire accrédité
ou en cours d’accréditation suivant la norme ISO 17025.
travaux
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2.3. Qualité sanitaire des matériaux, produits et équipements mis en œuvre Niveau
 Audit réalisation : Mise à disposition des fiches caractérisant les produits mis en œuvre
Substances cancérogènes, mutagènes et reprotoxiques
Le CIRC (Centre International de Recherche sur le Cancer) classe les agents cancérogènes en 5
groupes :
› Groupe 1 : l’agent est cancérogène pour l’homme.
› Groupe 2A : l’agent est probablement cancérogène pour l’homme.
› Groupe 2B : l’agent est peut-être cancérogène pour l’homme.
› Groupe 3 : l’agent est inclassable quant à sa cancérogénicité pour l’homme.
› Groupe 4 : l’agent n’est probablement pas cancérogène pour l’homme
A l’échelle européenne, le règlement européen CLP (Classification, Labelling, Packaging), qui abroge la
directive européenne 67/548/CEE, définit une autre classification relative aux limites réglementaires
d’émissions des substances classées CMR.
CMR signifie Cancérogène/Mutagène/Reprotoxique et catégorie 1A : prouvé pour l’homme, catégorie 1B :
probable pour l’homme et catégorie 2 : possible pour l’homme.
Références normatives :
ISO 21930 « Bâtiments et ouvrages construits – Développement durable dans la construction –

Déclaration environnementale des produits de construction »
ISO 21931-1 « Développement durable dans la construction – Cadre méthodologique pour l’évaluation de
la performance environnementale des ouvrages – Partie 1 : Bâtiments »
EN 15804 « Développement durable dans la construction – Déclarations environnementales des produits
de construction – Règles propres à la catégorie de produits »
ISO 16000 « Air intérieur » : cette série de normes caractérise les émissions de COV et/ou formaldéhyde
par les produits de construction, de décoration et d’ameublement.
ISO 17025 : « Métrologie – Laboratoire – Exigences générales concernant la compétence des laboratoires
d’étalonnage et d’essais ».
Indicateurs environnementaux des normes produits (EN 15804) et Bâtiments (EN 15978)
Indicateurs d’impacts
Contribution au changement climatique [kg CO2-eq]

Destruction de la couche d’ozone [kg CFC-11 eq]
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Acidification des sols et sources [kg SO2 eq]

Eutrophisation [kg PO4—eq]
Formation d’ozone terrestre [kg C2H4 eq]
Raréfaction des ressources non renouvelables [kg Sb eq]
Raréfaction des ressources énergétiques fossiles [MJ]
Quantification des aspects environnementaux
Ressources
Utilisation des ressources énergétiques renouvelables [MJ]
Utilisation d’énergie primaire non renouvelable [MJ]
Utilisation de matériaux secondaires [kg]
Utilisation d’énergie secondaire (ENR – non ENR) [MJ]
Consommation d’eau [m3]
Flux sortants
Energie exportée [MJ]
Composants réutilisés [kg]
Matériaux recyclés [kg]
Matériaux pour récupération d’énergie [kg]
Déchets
Déchets inertes [kg]
Déchets dangereux [kg]
Déchets radioactifs [kg]
Cible 3 : Chantier
3.1. Engagements et objectifs du chantier Niveau
✓ Définir pour le chantier les engagements suivants : PR

− limiter l’impact sur l’environnement (pollution des sols, de l’eau, de l’air) ;
− limiter les nuisances occasionnées (acoustiques, visuelles et propreté des abords du
chantier) pour les riverains ;
− limiter l’impact sur la biodiversité pendant le chantier ;
− limiter les consommations de ressources sur le chantier ;
− optimiser la gestion des déchets de chantier ;
− respecter les conditions d’hygiène et de sécurité des travailleurs ;
− respecter les principes et droits fondamentaux au travail établi par l’Organisation
International du Travail (cf. informations complémentaires).
ET
Communiquer ces engagements aux équipes de maîtrise d’œuvre.
 Audit avant-projet et conception : Document présentant les engagements pour le chantier +
Preuve de diffusion de ces engagements à l’ensemble des intervenants (bordereau, mail,…)
✓ Sélectionner les entreprises en fonction de leur capacité à intégrer dans leur prestation les PR
engagements définis ci-dessus.
 Audit avant-projet et conception : Procédure de sélection des entreprises, règlement de
construction, Note descriptive
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3.1. Engagements et objectifs du chantier Niveau
✓ Inscrire au contrat des entreprises que chaque entreprise doit désigner un correspondant 1
environnemental pour la représenter sur le chantier.
ET
Désigner une personne sur le terrain (voir information complémentaire) qui sera en relation
avec les correspondants environnementaux des entreprises pour relayer les informations
environnementales relatives au chantier et pour contrôler la mise en œuvre des engagements
des entreprises.
 Audit avant-projet et conception : Cahier des charges du projet de construction + Note sur
l’organisation du chantier
3.2. Organisation du chantier Niveau
✓ Etablir : PR
− le plan de chantier et d’organisation avec les flux, les cantonnements et les zones de
stockage ;
− le règlement de sécurité et d’hygiène des travailleurs ;
− le plan de prévention des risques environnementaux ;
− le plan de prévention des nuisances (bruits, poussières, feux, odeurs…).
 Audit avant-projet et conception : Plan de chantier + Règlement de sécurité et d’hygiène des
travailleurs + Plan de prévention des risques environnementaux + Plan de prévention des
nuisances
✓ Réaliser régulièrement le suivi en ce qui concerne la sécurité du chantier, l’impact du 1

chantier sur l’environnement, les éventuelles nuisances subies par les riverains ainsi que les
objectifs fixés.
 Audit avant-projet et conception : Engagement du Demandeur, note sur l’organisation du
chantier
✓ Etablir un bilan en fin de chantier afin de mesurer les efforts et dispositions environnementales 2
mises en place. Ce bilan doit notamment faire apparaître l’ensemble des éléments retenus,
dans cette cible. Ainsi, il doit contenir les informations concernant :
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− le rappel des objectifs environnementaux du chantier ;
− la personne désignée par le Demandeur pour relayer les informations
environnementales relatives au chantier ;
− les réclamations des riverains et leur traitement, les moyens d’information mis en
œuvre ;
− les dispositions appliquées afin de réduire les nuisances ;
− les incidents ou accidents environnementaux intervenus pendant le chantier, ainsi que
le traitement des dysfonctionnements ;
− les résultats détaillés sur les différents types de déchets et le bilan de leur gestion
(récupération, traitement, évacuation) ;
− les éléments mis en place afin de maîtriser les ressources en eau et en énergie.
 Audit réalisation : Mise à disposition du bilan de chantier
3.3. Gestion des déchets de chantier Niveau
✓ Réaliser, en cas de déconstruction préalable, un « diagnostic déchets » des ouvrages à PR

démolir :
− Composition et devenir des déchets ;
− Tri et gestion des déchets de démolition ;
− Filières de recyclage.
ET
Contacter, si présence d’amiante, une entreprise spécialisée dans le désamiantage.
 Audit avant-projet et conception : Diagnostic déchets + Preuve d’intervention future d’une
entreprise spécialisée dans le désamiantage si besoin
✓ Etablir la liste des déchets produits sur chantier et, dans la mesure du possible les quantités PR
estimatives de déchets produits selon l’avancement du chantier (approche par ratio possible).
 Audit avant-projet et conception : Liste des déchets + Quantitatif de déchets
✓ Préciser, au contrat des entreprises, que celles-ci doivent mettre en place le stockage et/ou 1
le tri des déchets de chantier afin que les déchets valorisables puissent être envoyés dans les
filières locales existantes.
travaux
✓ Démontrer les dispositions prises sur les techniques constructives pour limiter la production de 3
déchets à la source.
OU
Assurer une traçabilité des déchets, en récupérant des bordereaux de suivi, ou toute autre
disposition similaire permettant de justifier le devenir du déchet.
 Audit avant-projet et conception : En fonction de l’exigence choisie - Note descriptive,

Engagement du Demandeur
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3.3. Gestion des déchets de chantier Niveau
 Audit réalisation : Mise à disposition de la preuve de traçabilité des déchets
3.4. Limitation des nuisances et des pollutions sur le chantier Niveau

Maitriser les ressources en eau et en énergie
✓ Préciser dans les marchés des entreprises qu’elles s’engagent à réduire leur consommation 1
d’eau et d’énergie à travers des actions de sensibilisation des ouvriers, de choix de matériel,
d’installation de chantier, de filières de construction.
travaux
✓ Analyser le suivi des consommations d’eau et d’énergie pendant le chantier, afin de définir la 2
nécessité de refaire des actions de sensibilisation.
 Audit avant-projet et conception : Note sur l’organisation du chantier
 Audit réalisation : Mise à disposition du suivi des consommations d’eau et d’énergie
Limiter les nuisances acoustiques
✓ Etablir, en présence de riverains, un planning des phases bruyantes du chantier et des 1
dispositions prises (de nature organisationnelle et/ou sur le matériel et les engins) pour limiter
les nuisances acoustiques pour les riverains en fonction du planning.
 Audit avant-projet et conception : Planning de chantier, Note sur l’organisation du chantier
Préserver la biodiversité pendant le chantier
✓ Prendre des dispositions sur l’aménagement du chantier pour préserver la biodiversité pendant 1
le chantier (réflexion menée pour perturber le moins possible la faune (bruit, éclairage) et
endommager le moins possible la flore (rejets polluants).
 Audit avant-projet et conception : Note descriptive
Faciliter la réutilisation sur site des terres excavées
✓ Prendre des dispositions pour réutiliser sur site les terres excavées lors des terrassements du 2
chantier et éviter ainsi leur évacuation hors du chantier.
 Audit réalisation : Justification d’un bilan neutre en termes de terres enlevées/restituées
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Niveau TP Respect des pré-requis et somme des points ≥ 12
Information complémentaire Cible 3
Définitions :
Personne présente sur le terrain en relation avec les correspondants environnementaux
La personne désignée pourra l’être à l’aide d’un curriculum vitae justifiant d’une expérience suffisante ou
d’une formation réalisée par un organisme tiers compétent sur le sujet de l’environnement.
Principes et droits fondamentaux au travail de l’OIT (Organisation internationale du Travail)

(http://www.ilo.org)
− Liberté d'association et reconnaissance effective du droit de négociation collective ;
− Elimination de toute forme de travail forcé ou obligatoire ;
− Abolition effective du travail des enfants ;
− Elimination de la discrimination en matière d'emploi et de profession.
Cible 4 : Energie
4.1. Conception thermique Niveau
✓ Réaliser une Simulation Thermique Dynamique (STD) par typologie de bâtiments en justifiant PR
la représentativité des bâtiments sélectionnés et en justifiant les données d’entrées retenues
(scénario climatique, caractéristiques techniques du bâtiment, scénario d’occupation et
d’usage).
ET
Calculer les consommations énergétiques sur les 5 postes (chauffage, refroidissement,
éclairage, Eau Chaude Sanitaire (ECS), auxiliaires) à l’aide de cette STD.
ET
Concevoir le bâtiment pour que les consommations énergétiques sur les 5 postes cités ci-
dessus soient inférieures à 120 kWh énergie finale/an.m² surface utile. Cette valeur ne
représente pas un objectif de performance mais un plafond à ne pas dépasser.
ET
Justifier de la performance du bâtiment en fonction de ses besoins liés à la zone climatique du
projet (voir annexe).
 Audit avant-projet et conception : Cahier des charges du projet de construction + Justification
de la sélection des bâtiments + STD + Note de calcul des consommations énergétiques du projet
et du niveau moyen du pays
 Audit réalisation : Constat visuel des types d’équipements
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4.1. Conception thermique Niveau
✓ Justifier la conception bioclimatique sur chacun des sujets suivants : 2

• Bâti/Enveloppe ;
• Orientation ;
• Gestion des apports solaires ;
• Ventilation traversante.
ET
dessus soient inférieures à 80 kWh énergie finale/an.m² surface utile. Cette valeur ne
ET
Mettre en place au moins une installation d’énergie renouvelable, récupération d’énergie ou de
cogénération en maison individuelle.
ET
Choisir et concevoir des installations de rafraichissement performantes (si présence) :
• EER (Energy Efficiency Ratio) >3.5 pour la climatisation ;
• Isolation thermique et protections solaires des locaux climatisés ;
• Unités extérieures de climatisation protégées du soleil ;
• Surventilation nocturne ;
• …
 Audit avant-projet et conception : Cahier des charges du projet de construction + Note de
justification de conception bioclimatique + Schéma d’implantation des unités extérieures de
climatisation
 Audit réalisation : Constat visuel du positionnement des unités extérieures de climatisation +
Présence d’une installation d’énergie renouvelable, récupération d’énergie ou de cogénération
✓ Respecter l’exigence ci-dessus. 3

dessus soient inférieures à 50 kWh énergie finale/an.m² surface utile. Cette valeur ne PNC
ET
Réaliser une étude en coût global sur les approvisionnements en énergie.
ET
Installer un tableau de bord donnant l’information de consommations énergétiques par poste
(les 5 postes de la STD ainsi que celui des prises électriques).
ET
Mettre en place au moins une installation d’énergie renouvelable, récupération d’énergie ou de
cogénération en bâtiment collectif.
 Audit avant-projet et conception : Cahier des charges du projet de construction + Etude en

coût global
 Audit réalisation : Constat visuel de la présence du tableau de bord dans le logement
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4.2. Panneaux solaires thermiques et/ou photovoltaïques (exigences à

Niveau
respecter si présence de panneaux solaires)
✓ Orienter et incliner les panneaux solaires afin d’obtenir un rendement optimal. PR
 Audit avant-projet et conception : Cahier des charges du projet de construction + Schéma
d’implantation des capteurs solaires
 Audit réalisation : Constat visuel de la présence des capteurs conformes au plan
d’implantation
4.3. Calorifugeage des réseaux Niveau
✓ Calorifuger les réseaux d’eau chaude sanitaire dans le cas d’une production collective en vue PR
de limiter les pertes thermiques de distribution. Le calorifuge sera a minima de classe 2 selon
la prEN12828.
 Audit avant-projet et conception : Cahier des charges du projet de construction
✓ Calorifuger les réseaux de distribution de froid (climatisation, plafond rafraichissant,…) en vue PR

de limiter les pertes thermiques et la condensation. Le calorifuge sera a minima de classe 2
selon la prEN12828.
4.4. Eclairage artificiel Niveau
✓ Prévoir les caractéristiques suivantes pour les circulations horizontales et verticales du PR

bâtiment (hors cheminements extérieurs) :
− En cohérence avec le niveau d’éclairement retenu en cible 10, le niveau de
consommation du système d’éclairage est inférieur à 2,5 W/m²/100 LUX ;
− L’éclairage ne peut pas être permanent sauf lorsque l’éclairage permanent a pour but
de répondre à une problématique de sureté ;
− Les technologies d’éclairage choisies sont adaptées à l’éclairage intermittent ;
− L’éclairage doit être commandé par zones de 100 m² maximale et la temporisation doit
être de l’ordre de 3 à 5 minutes.
calcul
 Audit réalisation : Mise à disposition des fiches techniques des luminaires + Constat visuel du
type d’éclairage et de la durée de temporisation
✓ Prévoir les caractéristiques suivantes pour les espaces et cheminements extérieurs éclairés : PR
consommation du système d’éclairage est inférieur à 2,5 W/m²/100 LUX ;
− Dans le cadre d’un éclairage permanent, justifier que la conception permet de
minimiser les consommations d’électricité et que l’éclairage répond à un besoin de
sécurité et/ou d’ambiance architecturale ;
− Les zones de commande de l’éclairage doivent être distinctes en fonction du lieu et la
temporisation doit être de l’ordre de 3 à 5 minutes ;
18/54
− Les luminaires ne doivent pas être envahis par la végétation et doivent uniquement
éclairer les lieux de passage.
calcul
 Audit réalisation : Mise à disposition des fiches techniques des luminaires + Constat visuel du
type d’éclairage et de la durée de temporisation
✓ Prévoir les caractéristiques suivantes pour les circulations horizontales et verticales du 2

bâtiment ainsi que pour tous les espaces extérieurs éclairés :
consommation du système d’éclairage est inférieur à 2 W/m²/100 LUX ;
− Le système de commande s’effectue par détecteur de présence (éventuellement
couplé à un détecteur crépusculaire si présence d’éclairage naturel).
calcul
 Audit réalisation : Constat visuel de la commande d’éclairage
4.5. Ascenseur (si présence) Niveau
✓ Choisir un modèle d’ascenseur en adéquation avec le trafic pour limiter les consommations PR
d’énergie de l’ascenseur.
ET
Prévoir un éclairage non permanent dans la cabine hors éclairage de sécurité.
 Audit conception : Caractéristiques de l’ascenseur (fiche technique de l’ascenseur, …)
4.6. Contrôle des consommations énergétiques Niveau
✓ Prévoir, pour chaque logement, un comptage ou sous-comptage spécifique des postes 2

suivants : chauffage et Eau Chaude Sanitaire (ECS) si production collective.
 Audit réalisation : Constat visuel de la présence de compteurs pour les postes chauffage et
ECS
19/54
Respect des pré-requis et somme des points ≥ 4 dont obligatoirement 2

Niveau P points du paragraphe 4.1
Définitions
Scénario climatique
Il s’agit d’une base statistique de conditions climatiques (température, hygrométrie, vitesse du vent,…)
pour un lieu donné. Ce scénario est une donnée d’entrée de la Simulation Thermique Dynamique (voir
plus bas). Ce sont les conditions extérieures s’appliquant au bâtiment modélisé.
EER (Energy Efficiency Ratio)

Coefficient de performance en mode de froid de l’installation de climatisation.
Simulation Thermique Dynamique

Il s’agit d’une modélisation des échanges de chaleur dans le bâtiment en dynamique. Cela permet
d’évaluer les évolutions de températures dans chaque pièce du bâtiment et de calculer les consommations
des équipements. De nombreux logiciels permettent cette modélisation, comme par exemple Pleïades
Comfie, TRNSYS,…
Ventilation traversante
Il s’agit d’une ventilation permettant de générer un courant d’air dans le logement par l’ouverture de baies
sur des façades d’orientation différente.
Justification de la performance du bâtiment
Par exemple, lorsque la température extérieure est inférieure à 14°C, les besoins de chauffage devront
être calculés afin de déterminer l’isolation à prévoir, les besoins d’eau chaude sanitaire seront à déterminer
selon les scénarios de puisage du pays et de la typologie des logements, etc…
Cible 5 : Eau
5.1. Comptage des consommations d’eau Niveau
✓ Prévoir des compteurs d’eau chaude en cas de production collective d’ECS respectant la PR
directive européenne des instruments de mesure MID et avec R ≥ 100 ou équivalent (cf.
20/54
5.1. Comptage des consommations d’eau Niveau

 Audit réalisation : Constat visuel de la présence d’un compteur R ≥ 100
✓ Prévoir un dispositif de lecture des consommations d’eau (froide et chaude si production d’ECS 2
collective) à l’intérieur du logement (lecture directe, report, …).
 Audit réalisation : Constat visuel de la présence d’un dispositif de lecture des consommations
d’eau
✓ Prévoir un tableau de bord des consommations incluant les consommations d’eau (froide et 3
chaude si production d’ECS collective).
PNC
 Audit réalisation : Constat visuel de la présence d’un tableau de bord
5.2. Réduction de la consommation d’eau distribuée Niveau

Pour les parties privatives
PR
✓ Utiliser des dispositifs de débit d’eau (robinetterie, chasse d’eau…) ayant une distinction
permettant de faire état de leur qualité (certification, label, marquage, …).
ET
Prévoir des mécanismes de réservoirs de WC à double commande.
 Audit réalisation : Constat visuel de la présence de réservoirs de WC à double commande
✓ Décrire les moyens mis en œuvre pour limiter la consommation d’eau distribuée. 1
 Audit avant-projet et conception : Note justifiant les dispositions prises pour réduire les
consommations d’eau
Pour les parties communes intérieures et extérieures

2
✓ Mettre en œuvre des dispositifs permettant de réduire les consommations d’eau pour les
espaces communs (surface à entretenir/nettoyer : m² et type, besoin d’arrosage pour les
espaces extérieurs – consommations prévisionnelles m³/m², descriptif des dispositifs de débit
d’eau …).
 Audit avant-projet et conception : Note justifiant les dispositions prises pour réduire les
consommations d’eau
5.3. Besoin en eau chaude sanitaire Niveau
✓ Prévoir un système de production d’eau chaude (qu’il soit individuel ou collectif) qui couvre les PR
besoins journaliers volumiques nécessaires aux occupants.
 Audit avant-projet et conception : Note de calcul
21/54
5.4. Gestion des eaux usées Niveau
✓ Réaliser un assainissement pour assurer le traitement des eaux usées dans le cas où il n’est PR
pas prévu de raccordement au réseau d’assainissement collectif.
 Audit réalisation : Constat visuel de la présence d’un assainissement pour le traitement des
eaux usées
✓ Réutiliser les eaux usées domestiques, après assainissement, pour une utilisation appropriée 3
en fonction du traitement apporté, dans le respect de la réglementation en vigueur.
5.5. Gestion des eaux pluviales Niveau
✓ Calculer le débit de fuite de la parcelle concernée : celui-ci ne doit pas être supérieur à celui 1
correspondant à une imperméabilisation de 30% de la surface du terrain en collectif et 20% en
maison individuelle (cf. informations complémentaires).
✓ Mettre en place un système de récupération des eaux pluviales avec les éléments permettant 3
d’attester le maintien des conditions sanitaires pour une utilisation au sein du projet (en accord
avec la règlementation applicable localement, si elle existe).
 Audit avant-projet et conception : Etablir un descriptif complet du système de récupération des
eaux pluviales mis en place : Note de calcul de dimensionnement, Plans, Détails techniques +
Plans masse
 Audit réalisation : Constat visuel de la présence d’un système de récupération des eaux
pluviales
✓ Calculer le débit de fuite : celui-ci ne doit pas être supérieur à celui correspondant à une 3
imperméabilisation de 10% de la surface du terrain en collectif et 5% en maison individuelle
(cf. informations complémentaires).
22/54
Définitions :
Directive européenne des instruments de mesure - MID

La directive européenne des instruments de mesure 2004/22/CE (MID), applicable à partir du 30 octobre
2006, a pour objet d’harmoniser les pratiques de comptage au niveau européen. Les compteurs répondent
désormais à la NF EN14154 et/ou à la recommandation OIML R49.
Les compteurs ne sont plus classés selon les classes A, B, C mais selon un débit Q3 (débit permanent)
et un ratio R (rapport entre le débit minimal Q1 et le Q3).
Débit de fuite
Le débit de fuite correspond au débit d’eau (hors eaux usées domestiques) évacué à la sortie de l’ouvrage.
Le débit de fuite (ou débit de rejet d’eau) ne devrait pas dépasser le débit naturel du bassin versant avant
l’aménagement ayant conduit à l’imperméabilisation de tout ou partie de la surface.
Imperméabilité des sols

L’imperméabilisation des sols est un processus qui réduit la perméabilité d’une matière, d’un matériau,
c'est-à-dire sa faculté à laisser passer un fluide. L’imperméabilisation des sols implique donc une
augmentation du ruissellement en termes de volumes et débits et, a contrario, un réapprovisionnement
réduit des nappes phréatiques souterraines.
Le coefficient d’imperméabilisation des sols est le rapport entre la surface imperméabilisée et la surface
totale du terrain considéré.
Lien entre imperméabilisation des sols et débit de fuite

La gestion des eaux pluviales se traduit le plus souvent par :
› un volume à stocker au droit de la parcelle,
› un rejet à débit limité au réseau ou au milieu naturel (débit de fuite).
Il est donc nécessaire de limiter l’imperméabilisation de la parcelle en créant des surfaces perméables,
afin de favoriser l’infiltration de l’eau dans le sol et limiter le volume d’eau ruisselé.
Plus le taux d’imperméabilité des sols est grand, plus le débit de fuite est important.
Cible 6 : Déchets
6.1. Choix du mode de stockage collectif des déchets Niveau
✓ Prévoir une collecte interne en adéquation avec la collecte externe (cf. informations PR
complémentaires). Le Demandeur devra se renseigner sur les pratiques actuelles et futures de
collectes des déchets pour pouvoir proposer le système le plus adapté.
S’il y n’a pas existence d’une collecte externe, prévoir un dispositif de compostage de
biodéchets (avec mode d’emploi disponible dans le livret à destination des futurs occupants)
pour les occupants des logements (réalisation interne ou externe au bâtiment).
Dans le cas d’un immeuble collectif, une procédure de fonctionnement explicitant la gestion du
compostage doit être fournie. Il est recommandé de désigner un organisme ou une personne
pour s’occuper du dispositif.
23/54
6.1. Choix du mode de stockage collectif des déchets Niveau

 Audit avant-projet et conception : Justificatif du mode de collecte, Note descriptive
6.2. Réduire la production de déchets et améliorer le tri Niveau
✓ Identifier une surface au sol dans le logement (cuisine, cellier, garage si maison individuelle…) 1
pour le tri et/ou le stockage intermédiaire des déchets ménagers. Cette surface doit être
représentée sur les plans par le concepteur, être supérieure ou égale à 0.30m² et assimilable
à un élément de cuisine dont les dimensions se rapprochent de 0.60 m x 0.50 m (l’espace sous
évier ne pourra être considéré qu’avec la fourniture d’un équipement spécifique fonctionnel
dans cet espace).
 Audit avant-projet et conception : Plans de niveaux avec identification de la surface
tri/stockage
✓ Fournir, à la livraison du logement, en cas de collecte sélective, un équipement spécifique pour 2

le stockage des déchets ménagers (fourniture de bacs de tri sélectif, meuble avec
compartiments intégrés…).
OU
Prévoir un dispositif de compostage de déchets (avec mode d’emploi) pour les occupants des
logements (réalisation interne ou externe au bâtiment). Dans le cas d’un immeuble collectif,
une procédure de fonctionnement explicitant la gestion du compostage doit être fournie.
 Audit réalisation : Constat visuel de la présence des équipements
6.3. Conditions de stockage collectif des déchets Niveau
✓ Prévoir un local ou une zone permettant le stockage des déchets. Celui-ci doit être facile PR
d’accès depuis les logements, sur un parcours habituel des habitants (voir informations
complémentaires). Dans le cas où un ou plusieurs flux de déchets sont collectés par apport
volontaire de proximité, il est nécessaire d’en informer les occupants du bâtiment via un
affichage adapté dans le local.
 Audit avant-projet et conception : Plans de masse et/ou de niveaux
 Audit réalisation : Constat visuel de la présence du local ou de la zone de stockage des déchets
✓ Prévoir, dans le cas d’un local de stockage des déchets, une porte de largeur adaptée au PR
passage des bacs.
 Audit réalisation : Constat visuel de la largeur de la porte
✓ Prendre des dispositions, dans le cas d’une zone de stockage extérieure des déchets, pour PR
garantir la protection au vent, à la pluie, aux nuisibles et limiter les odeurs.
 Audit réalisation : Constat visuel des dispositions prises
24/54
6.3. Conditions de stockage collectif des déchets Niveau
✓ Dimensionner le local ou la zone de stockage selon l’une des 2 méthodes définies en 2

annexe (cf. compléments d’informations)
✓ Prévoir un lieu potentiel de stockage des déchets (interne ou externe) dans le cas d’une 1
collecte complète externe à l’emprise de l’opération. Ce lieu pourra avoir une autre fonction
dans un premier temps (local vélos par exemple).
 Audit réalisation : Constat visuel de la présence du lieu potentiel de stockage des déchets
✓ Mettre à disposition un espace ou un local « encombrants » dans l’enceinte de l’opération. 1

 Audit réalisation : Constat visuel de la présence d’un espace ou local « encombrants »
6.4. Evacuation des déchets hors de l’emprise de l’opération (exigence à

Niveau
respecter si le stockage des déchets se fait dans l’enceinte de l’opération)
✓ Localiser sur plan l’aire de présentation des déchets pour la collecte. L’organisation de la PR
parcelle doit faire en sorte que cette aire de présentation ne puisse pas gêner, même
ponctuellement, la libre circulation des occupants. De même, les nuisances, notamment
acoustiques et olfactives, doivent être limitées.
 Audit réalisation : Constat visuel de la présence de l’aire de présentation des déchets
✓ Limiter la pénibilité de manutention manuelle des conteneurs – trajet de la sortie des 2

conteneurs du point de stockage vers le point de collecte externe
Exemple d’axe d’amélioration :
▪ Distance à parcourir ;
▪ Dénivellation éventuelle (pénibilité accrue lors de la poussée d’un conteneur en
montée ou pour retenir un conteneur en descente) : les pentes doivent en tous points
du trajet être inférieures à 4% en cas de traction manuelle ;
▪ Nombre et nature des obstacles (marches, portes, butées de portes, bornes,
ralentisseurs, plaques d’égouts, rigoles, véhicules en stationnement, trottoir,
particularités du sol, trajet – virage à 90° ou en épingle).
25/54
Définitions :
Collecte interne
La collecte interne correspond au circuit des déchets depuis leur production au sein des parties privatives
jusqu’à l’aire d’enlèvement des déchets.
Collecte externe
La collecte externe correspond au circuit des déchets depuis l’aire d’enlèvement des déchets jusqu’au lieu
de traitement des déchets.
Local de stockage facile d’accès depuis les logements

Un local de stockage des déchets est dit accessible lorsqu’il se situe sur un trajet habituel des occupants
du bâtiment et :
› A l’intérieur du bâtiment avec au maximum trois portes à franchir, en sous-sol uniquement au « -1 »
et si présence d’un ascenseur ;
› A l’extérieur, à une distance inférieure à 70 m du hall d’entrée ou de la maison la plus éloignée (dans
le cas d’une zone pavillonnaire avec une sortie unique, la distance est portée à 100m)
Déchet
Selon le Code de l’Environnement français (art. L541-1), un déchet est « tout résidu d’un processus de
production, de transformation ou d’utilisation, toute substance, matériau, produit ou plus généralement
tout bien, meuble abandonné ou que son détenteur destine à l’abandon » .
Dimensionnement du local ou de la zone de stockage des déchets :
› Soit le local de stockage des déchets répond au dimensionnement suivant :

 Surface local > 5,5 + (0,14 x nombre d’habitants) m², si le nombre d’habitants < 50
 Surface local > 8 + (0,09 x nombre d’habitants) m², si le nombre d’habitants ≥ 50

› Soit dans le cas d’un local ou zone de stockage des déchets, d’abri bacs ou de conteneurs
enterrés/semi-enterrés, le Demandeur dimensionne son lieu de stockage en fonction des
caractéristiques propres du projet (nombre d’habitants, production moyenne de déchets, fréquence
de collecte…). Pour un local, il veillera à ce que le local permette une libre circulation de chaque
conteneur.
Cible 7 : Entretien - Maintenance
7.1. Information sur la maintenance Niveau
✓ Fournir une notice d’entretien au futur gestionnaire qui identifie les éléments nécessitant de PR
l’entretien et de la maintenance régulière et les moyens à mettre en œuvre, sur l’enveloppe et
les équipements techniques.
 Audit réalisation : Mise à disposition de la notice d’entretien au futur gestionnaire
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7.2. Contrôle du flux d’eau Niveau
✓ Prévoir un robinet ou vanne d’arrêt accessible permettant d’isoler chacun des logements (eau PR
froide et eau chaude collective).
 Audit réalisation : Constats visuels de la présence des équipements
✓ Prévoir des robinets ou vannes d’arrêt accessibles permettant d’isoler chaque pièce humide 3
du logement (eau froide et eau chaude collective).
7.3. Maintenance du local de stockage des déchets (si présence) Niveau
✓ Prévoir un local de stockage des déchets, intérieur ou extérieur, équipé d’un point d’eau (avec PR
robinet d’arrêt) et d’une évacuation par un siphon de sol, aéré et ventilé.
 Audit avant-projet et conception : Cahier des charges du projet de construction + Plans de
niveaux
 Audit réalisation : Constats visuels de la présence du local et des équipements
✓ Mise en place d’un revêtement adapté à l’usage (carrelage, résine ou équivalent) sur la totalité 1
du sol.
 Audit réalisation : Constats visuels de la présence du revêtement adapté
✓ Prévoir un revêtement permettant un entretien aisé (carrelage, peinture à base de résine ou

équivalent) sur au moins 1,40 m de hauteur pour l’ensemble des murs du local de stockage
des déchets.
1
 Audit réalisation : Constats visuels de la présence du revêtement mural
7.4. Conception pour assurer une maintenance efficace des autres

Niveau
équipements
✓ Prévoir un accès des équipements techniques communs (chaudière, système d’éclairage, PR
ascenseur, panneaux solaires…) depuis les parties communes. Une information sur
l’accessibilité des équipements techniques doit être donnée dans la notice à destination du
futur gestionnaire.
niveaux
 Audit réalisation : Mise à disposition du livret à destination des futurs occupants
✓ Prévoir un accès des équipements techniques communs depuis les parties communes avec
un système de sécurisation. 2
27/54
7.4. Conception pour assurer une maintenance efficace des autres

Niveau
équipements
niveaux
 Audit réalisation : Constats visuels de l’accessibilité des équipements techniques communs
✓ Prévoir que l’ensemble des interventions d’entretien/maintenance, y compris le remplacement

de tous les équipements communs, puissent être effectuées sans dégradation du bâti.
 Audit avant-projet et conception : Cahier des charges du projet de construction + Plans de 1
niveaux
7.5. Gestion technique du bâtiment et domotique Niveau
✓ Définir les fonctionnalités de la Gestion Technique du Bâtiment pour les parties collectives 2
(chauffage, ventilation, éclairage,…) ou pour la maison individuelle.
ET
Définir les fonctionnalités de la domotique pour les parties privatives (volets roulants, système
d’éclairage,…).
 Audit avant-projet et conception : Cahier des charges du projet de construction, Note
descriptive
 Audit réalisation : Constats visuels de la GTB ou des fonctionnalités de domotique
Remarque : La remise par le Demandeur, d’un livret à destination des futurs occupants et d’une notice
d’entretien à destination du futur gestionnaire complète les exigences de cette cible (cf. référentiel de
management environnemental de projet de bâtiments en construction – 5 – Services associés pour le
résidentiel).
28/54
Cible 8 : Confort hygrothermique
8.1. Confort en période froide (si adapté au pays) Niveau
✓ Equiper chaque logement, disposant d’un système de chauffage, d’un thermostat d’ambiance. PR
ET
Dimensionner les émetteurs de chaleur en fonction des déperditions du logement (selon les
normes locales ou par défaut selon les normes NF EN 12831 pour le calcul des déperditions
et NF EN 14337 pour le dimensionnement des émetteurs de chauffage électrique et NF EN
12828 pour le dimensionnement des émetteurs de chauffage à eau chaude).
 Audit avant-projet et conception : Cahier des charges du projet de construction + Justification
du dimensionnement
✓ Utiliser des émetteurs de chaleur qui limitent les effets de gradient de température (émetteurs 2
privilégiant la basse température et une plus grande surface d’échange).
 Audit avant-projet et conception : Cahier des charges du projet de construction, Fiches
techniques produit
✓ Intégrer les émetteurs de chaleur aux parois du bâti (par exemple : plancher chauffant). 3
8.2. Confort en période chaude (si adapté au pays) Niveau

Logements disposant d’une climatisation
Un logement est considéré comme climatisé si ses pièces principales (séjour et chambres)
sont climatisées.
✓ Les logements sont climatisés et respectent les niveaux de consommation définis dans la cible 2
4.
Logements ne disposant pas de climatisation
Pour les logements équipés partiellement de la climatisation (exemple : soit dans les chambres
soit dans le séjour), les exigences ci-dessous s’appliquent pour les pièces principales non
climatisées.
✓ Pour les pièces principales des logements (séjour et chambres), le couple température PR
résultante et hygrométrie ne devra pas sortir du polygone de GIVONI plus de 40% du temps
d’occupation annuel pour le pays concerné (cf. information complémentaire). Cette valeur est
un garde-fou et non un objectif de performance.
 Audit avant-projet et conception : note de calcul
✓ Respecter l’exigence suivante : pour les pièces principales des logements (séjour et 2
chambres), le couple température résultante et hygrométrie ne devra pas sortir du polygone
1
de GIVONI plus de 𝑁² × hors de la zone de confort de Givoni dans les pièces
10000
principales des logements (avec N le nombre d’heure dans l’année hors de la zone de Givoni à l’extérieur du
bâtiment pour le pays concerné, source METEONORM ou équivalent).
29/54
8.2. Confort en période chaude (si adapté au pays) Niveau
✓ Respecter l’exigence suivante : pour les pièces principales des logements (séjour et 3
chambres), le couple température résultante et hygrométrie ne devra pas sortir du polygone
5
de GIVONI plus de 𝑁² × hors de la zone de confort de Givoni (avec N le nombre d’heures
100000
dans l’année hors de la zone de Givoni à l’extérieur du bâtiment pour le pays concerné, source METEONORM ou
équivalent).
8.3. Mesure du niveau d’hygrométrie Niveau
✓ Equiper chaque logement d’un thermomètre-hygromètre. Le Demandeur donnera les éléments

de compréhension de l’affichage dans le guide à destination des futurs occupants (voir
1
Définitions
Zone de Givoni
Le calcul de STD permet de connaître à un instant t les conditions de température et d’hygrométrie des
espaces intérieurs, qui peuvent être positionnés sur un diagramme.
La zone de Givoni doit être également représentée sur ce même diagramme. Les couples
température/hygrométrie permettent d’avoir une représentation du nombre d’heures annuelles dans la
zone de Givoni.
La zone de confort de Givoni est représentée par la surface intérieure du polygone ci-dessous, en fonction
de la vitesse d’air choisie. Cette dernière est déterminée en fonction des caractéristiques du projet, de son
implantation et du scénario climatique.
30/54
Taux d’hygrométrie
Le taux d’hygrométrie correspond au pourcentage de vapeur d’eau que l’air absorbe par rapport au
maximum absorbable à une température donnée. Il est généralement recommandé d’avoir un taux
d’hygrométrie compris entre 30% et 70% (le milieu médical recommande entre 40% et 60%). Le meilleur
moyen de réguler le taux d’hygrométrie est l’ouverture des fenêtres. Si l’air reste néanmoins trop sec, il
convient d’utiliser un humidificateur d’air, s’il est trop humide, un déshumidificateur d’air.
Cible 9 : Confort acoustique
9.1. Prise en compte de l’acoustique dans les dispositions architecturales Niveau
✓ Protéger les logements vis-à-vis des bruits extérieurs au moyen de la disposition sur la parcelle PR
du ou des bâtiments (cf. informations complémentaires § 1).
ET
✓ Protéger les chambres et studios des bruits extérieurs au moyen de la disposition des locaux
dans le bâtiment (cf. informations complémentaires § 1).
ET
✓ Protéger les chambres et studios des bruits intérieurs par la disposition des locaux dans le
bâtiment (cf. informations complémentaires § 1).
 Audit avant-projet et conception : Notice descriptive + Plans masse et de niveaux
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9.2. Qualité acoustique Niveau
✓ Respecter le niveau réglementaire, justifié par une étude acoustique (cf. informations PR
complémentaires § 2).
OU
✓ A défaut de réglementation, indiquer dans un rapport les pratiques locales en termes de modes
constructifs et d’équipements,
ET
améliorer les pratiques locales sur au moins 2 thématiques parmi la liste définie en informations
complémentaires § 3 et justifier la pertinence de ce choix.
 Audit avant-projet et conception : En fonction du cas de figure :
Référence réglementaire + Notice acoustique
OU Rapport décrivant les pratiques locales + Points d’amélioration
 Audit réalisation : Mise à disposition du rapport de mesures acoustiques
✓ Respecter les exigences mentionnées dans le chapitre informations complémentaires § 4 ci- 1

après, justifiées par une étude (si pays disposant d’une réglementation acoustique, nécessité
de respecter également l’exigence PR).
 Audit avant-projet et conception : Notice acoustique
 Audit réalisation : Mise à disposition du rapport de mesures acoustique
✓ Améliorer au moins 3 thématiques parmi la liste définie en informations complémentaires § 3, 2

par rapport aux exigences mentionnées en informations complémentaires au § 4
ET
✓ et justifier la pertinence de ce choix.
 Audit avant-projet et conception : Notice acoustique
 Audit réalisation : Mise à disposition du rapport de mesures acoustiques avec identification
des thématiques améliorées
1 – Prise en compte de l’acoustique dans les dispositions architecturales
Cette rubrique propose une démarche visant à améliorer le confort acoustique, tout en diminuant l’impact
économique sur la construction, en effectuant des choix judicieux lors de l’implantation du bâtiment dans
son environnement, et lors de la distribution des pièces dans le bâtiment.
32/54
D’autres contraintes s’appliquant sur le bâtiment, il n’est pas toujours possible de respecter toutes ces
exigences, dans ce cas, les choix retenus devront être justifiés.
Protéger les logements vis-à-vis des bruits extérieurs au moyen de la disposition sur la parcelle
du ou des bâtiments
Cela peut se traduire par exemple par l’éloignement des bâtiments des voies bruyantes, ou par une
disposition qui tire parti des protections naturelles ou des écrans acoustiques : buttes de terre, bâtiments
voisins, murs anti-bruit, etc.
Protéger les chambres et studios des bruits extérieurs au moyen de la disposition des locaux dans
le bâtiment
Par exemple, l’organisation des locaux dans le bâtiment place les chambres sur la façade arrière, protégée
du bruit des infrastructures de transports.
Protéger les chambres et studios des bruits intérieurs par la disposition des locaux dans le
bâtiment
Par exemple, on évitera de placer :
› une gaine technique contenant des chutes d’eau contre une chambre
› une cuisine ou une salle d’eau contre une chambre d’un autre logement
› des escaliers intérieurs ou des ascenseurs contre des chambres
› etc.
2 - Réglementation acoustique
Un pays possédant une « règlementation acoustique » siginifie qu’il existe des exigences sur des locaux
de logements au moins sur les thématiques acoustiques d’isolement au bruit aérien, de niveau de bruit de
choc et de niveau de bruit des équipements, décrites par des indices internationaux définis dans les
normes ISO 140-4, ISO 140-5 et ISO 140-7 et calculés selon les normes ISO 717-1 et ISO 717-2.
Le niveau PR exige qu’une étude acoustique soit réalisée. Lorsque la structure est lourde, l’étude pourra
comporter des simulations basées sur les normes de calcul françaises et européennes NF EN 12354-1,
NF EN 12354-2, NF EN 12354-3 (ou internationales ISO 15712-1, ISO 15712-2, ISO 15712-3). D’autres
approches sont possibles et devront être justifiées.
3 - Points d’amélioration
Les améliorations des niveaux peuvent être recherchées parmi la liste non exhaustive suivante :
Exemples de thématiques à améliorer

Bruit aérien provenant de l’extérieur dans un logement
Bruit aérien provenant des autres locaux du bâtiment dans un logement
Bruit de choc provenant des autres locaux du bâtiment dans un logement
Bruit des équipements individuels et collectifs
Traitement acoustique des parties communes
Confort à l’intérieur d’un même logement (bruit aérien et/ou bruit de choc)
Bruits d’origine vibratoire (trains, métro, tramway, etc.)
Etc.
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On entend par amélioration d’une thématique soit la possibilité d’améliorer la thématique dans sa globalité
soit une partie de cette dernière. Par exemple, le Demandeur peut choisir d’améliorer la thématique
« Isolation des logements vis-à-vis des bruits aériens provenant des autres locaux de la construction» en
augmentant toutes les exigences de 3 dB (par exemple si l’environnement du projet est calme) ou en
augmentant uniquement l’isolement d’une pièce principale vis-à-vis des circulations communes (pour
renforcer l’intimité dans les logements).
Le choix de(s) thématique(s) retenue(s) devra être justifié, afin d’en démontrer la pertinence par rapport
au niveau à améliorer.
Les améliorations doivent être significatives et adaptées selon le niveau considéré : par exemple, pour
l’amélioration du niveau performant, une amélioration d’un critère de 3 dB est un minimum, alors qu’en
PR, pour un pays sans réglementation, des gains supérieurs peuvent être requis (≥ 10 dB par exemple).
4 - Exigences à respecter pour le niveau Performant de la cible 9 :
Bruit aérien dans un logement provenant de l’extérieur

Une étude doit déterminer l’isolement de façade vis-à-vis de l’extérieur requis pour les locaux qui permettra
d’atteindre un niveau de bruit équivalent dû aux infrastructures de transports LAeq 22h-6h de 30 dB(A) et LAeq
6h-22h de 35 dB(A) maximum dans les pièces principales et cuisines. Cet isolement est exprimé selon
l’indice DnT,w+Ctr.
Dans tous les cas, l’isolement DnT,w+Ctr des pièces principales et cuisines vis-à-vis de l’extérieur doit être
supérieur ou égal à 30 dB.
Bruit aérien dans un logement provenant des autres locaux de la construction

En bâtiment collectif, maisons individuelles accolées et logements étudiants, il s’agit du bruit aérien reçu
dans un logement et émis dans les autres locaux du bâtiment.
Isolements acoustiques standardisés pondérés au bruit aérien DnT,w+C en dB
Nature du local d’émission (hors locaux à Local de réception : pièces Local de réception : cuisines et salles
l’air libre) principales d’eau
Logements (pièces principales et de service, DnT,w+C ≥ 53 dB DnT,w+C ≥ 50 dB
dégagements et dépendances) à l’exclusion des
garages individuels
Circulations Via la porte palière (+ 1 porte de DnT,w+C ≥ 40 dB DnT,w+C ≥ 37 dB

communes distribution éventuellement)
Autres cas DnT,w+C ≥ 53 dB DnT,w+C ≥ 50 dB
Garages collectifs ou individuels d’un logement DnT,w+C ≥ 55 dB DnT,w+C ≥ 52 dB
Locaux d’activités DnT,w+C ≥ 58 dB DnT,w+C ≥ 55 dB
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Bruit de choc dans un logement provenant des autres locaux de la construction

En bâtiment collectif, maisons individuelles accolées et logements étudiants, il s’agit du bruit de choc reçu
dans les pièces principales d’un logement et émis dans les locaux du bâtiment extérieurs à ce logement,
y compris les coursives extérieures.
Niveau de pression pondéré du bruit de choc standardisé L’nT,w en dB
Nature du local d'émission Niveau d’évaluation pour la pièce principale de

réception
Logements (sauf Dépendances (sauf combles non- L’nT,w ≤ 58 dB
balcons et loggias non aménagés), parkings
situés directement au-
dessus d’une pièce Pièces principales, pièces de service, L’nT,w ≤ 55 dB
principale) dégagements
Circulations communes y compris coursives extérieures (sauf

escaliers collectifs si un ascenseur dessert les logements)
Locaux d'activités, sauf parkings
Bruit des équipements individuels de chauffage et de climatisation intérieurs au logement examiné

En bâtiment collectif, maisons individuelles accolées et logements étudiants, il s’agit du bruit créé par un
équipement individuel de chauffage et de climatisation installé dans un local à l’intérieur du logement
examiné.
Niveau de pression acoustique normalisé LnAT en dB(A)
Nature de l’équipement Nature du local de réception dans le logement Niveau d’évaluation

appartenant au logement examiné examiné
Chauffage Pièce principale fermée LnAT ≤ 35 dB(A)
Pièce principale ouverte sur une cuisine par une baie libre LnAT ≤ 40 dB(A)
Cuisine LnAT ≤ 50 dB(A)
Climatisation Pièce principale LnAT ≤ 35 dB(A)
Cuisine LnAT ≤ 50 dB(A)
Bruit des équipements individuels et collectifs

En bâtiment collectif, maisons individuelles accolées et logements étudiants, il s’agit du bruit créé par un
équipement individuel ou par un équipement collectif.
Au titre des équipements individuels extérieurs au logement examiné, on étudie les installations suivantes
:
✓ robinetterie et équipement sanitaire ;
✓ chutes d’eaux (canalisation d’évacuation d’eau des équipements sanitaires et d’eaux
pluviales).
Au titre des équipements collectifs extérieurs au logement examiné, on étudie les installations suivantes :
✓ ascenseurs ;
✓ chaufferie collective ;
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✓ autres équipements collectifs (transformateur électrique, porte automatique de garage

collectif, compacteur d’ordures, adoucisseur d’eau, suppresseur d’eau, vide-ordures, …).
Au titre des équipements individuels ou collectifs, intérieurs ou extérieurs au logement examiné, on étudie
les installations suivantes :
✓ ventilation mécanique contrôlée (VMC) (intégrant éventuellement un chauffage aéraulique) ;
✓ système d’eau chaude sanitaire thermodynamique (ECS thermodynamique).
Niveau de pression acoustique normalisé LnAT en dB(A)
Local de réception
Nature de l’équipement autres pièces

chambres et pièces
principales (séjour, cuisines
principales de studio
salon)
Equipement individuel situé dans un autre logement
que celui examiné
Equipement collectif
Equipement individuel de VMC simple flux situé dans LnAT ≤ 30 dB(A)
le logement examiné LnAT ≤ 35 dB(A)
Equipement individuel d’ECS thermodynamique situé
dans le logement examiné
VMC (collective et individuelle) double flux et/ou
LnAT ≤ 25 dB(A) LnAT ≤ 30 dB(A)
chauffage aéraulique situés dans le logement examiné
Traitement acoustique des parties communes

Cette sous-rubrique ne concerne que les opérations collectives et les logements étudiants.
Il s’agit de s’assurer d’un minimum de traitement acoustique dans les parties communes grâce notamment
à la présence plus ou moins importante de revêtements muraux, de revêtements de sols et/ou de
revêtements en plafond présentant une certaine performance acoustique d’absorption.
Ce traitement acoustique dans les parties communes doit permettre d’y réduire le niveau sonore ambiant
et ainsi améliorer le confort acoustique dans les logements desservis par ces circulations.
Localisation des aires d’absorption équivalentes Niveau d’évaluation dans les circulations communes
Aire d’absorption équivalente dans toutes les circulations A  1/2 de la surface au sol des circulations
communes fermées et traversées lors d’un cheminement normal correspondantes
depuis l’extérieur vers une porte palière d’un logement ; Exemple :
entrée, sas, halls et circulations
Aire d’absorption équivalente dans les escaliers encloisonnés, en A  1/4 de la surface au sol des circulations
absence d’ascenseur desservant les logements correspondantes
Exigences sur les produits
Chapes flottantes ou carrelages sur sous-couches acoustiques minces :

Outre leurs performances acoustiques, les sous-couches de moins de 10 mm devront justifier le maintien
de leur performance dans le temps.
Il pourra s’agir de sous-couches certifiées CSTBat ou de procédés d’isolation sous carrelage sous avis
technique français.
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A défaut, le produit devra justifier que sa raideur dynamique après fluage n’augmente pas de plus de 60
% (essais selon la norme française NF P 61-203). En d’autres termes, cela correspond à une perte
d’efficacité ΔLw de 3 dB maxi après 10 ans.
Escaliers désolidarisés
Les escaliers collectifs ou individuels en bois ou métal situés contre une paroi ou sur un plancher mitoyen
d’une pièce principale d’un autre logement devront être désolidarisés afin de limiter la transmission des
bruits de chocs en basses fréquences.
Définitions :
La plupart des indices utilisés sont définis dans les normes ISO 140-4, ISO 140-5 et ISO 140-7, et calculés
selon les normes ISO 717-1 et ISO 717-2.
DnT,w+C :
Les valeurs de DnT,w+C correspondent à des isolements acoustiques standardisés exprimés en dB,
pour une durée de réverbération égale à 0,5 s à toute fréquence, dans le local de réception. Chaque
valeur de DnT,w+C est évaluée selon la norme ISO 717-1 comme étant égale à la somme de l’isolement
acoustique standardisé pondéré DnT,w et du terme d’adaptation C à un spectre de bruit rose pondéré A.
L’nT,w :
Les valeurs de L’nT,w correspondent à des niveaux de pression pondérés du bruit de choc standardisé
exprimé en dB, pour une durée de réverbération égale à 0,5 s à toute fréquence, dans le local de
réception. Chaque valeur de L’nT,w est évaluée selon la norme ISO 717-2.
LnAT :
Les valeurs de LnAT correspondent à des niveaux de pression acoustique normalisés exprimés en
dB(A), pour une durée de réverbération égale à 0,5 s à toute fréquence, dans le local de réception.
LAeq :
Les valeurs de LAeq correspondent au niveau de pression acoustique équivalent pondéré A.
Aire d’absorption équivalente A :
L’aire d’absorption équivalente A d’un revêtement absorbant est donnée par la formule :
A = S x αw
où S désigne la surface du revêtement absorbant et αw son indice d’évaluation de l’absorption (mesuré
selon la norme NF EN ISO 11654).
On considère uniquement les matériaux disposant d’un indice αw supérieur ou égal à 0,2.
On prendra l’indice αw des surfaces à l’air libre des circulations égal à 0,8.
La valeur de ΣA correspond à la somme des aires d’absorption équivalentes de chacun des

revêtements absorbants disposés dans les circulations communes intérieures au bâtiment, exprimées
en m².
Définition des catégories de locaux d’un bâtiment :
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Logements Pièces Pièces destinées au séjour ou au sommeil, locaux à usage professionnel compris
(compris principales dans les logements.
locaux à Si une cuisine communique par une baie libre avec une pièce principale, elle est
usage alors considérée comme une pièce principale.
professionnel)
Pièces de Les pièces humides cuisines, salles d'eau, cabinets d’aisance
service
Les autres pièces de pièces telles que débarras, séchoirs, celliers et buanderies
service
Dégagements Circulations horizontales et verticales intérieures au logement telles que halls
d’entrée, vestibules, escaliers, dégagements intérieurs
Dépendances Locaux tels que caves, combles non aménagés, bûchers, serres, vérandas, locaux
bicyclettes/voitures d'enfants, locaux poubelles, locaux vide-ordures, garages
individuels
Circulations Circulations horizontales ou verticales desservant l'ensemble des locaux privatifs, collectifs et de
communes service tels que halls, couloirs, escaliers, paliers, coursives
Locaux Locaux renfermant des équipements techniques nécessaires au fonctionnement de la construction et
techniques accessibles uniquement aux personnes assurant leur entretien, notamment installation d'ascenseur,
de ventilation, de chauffage
Locaux Tous les locaux d'un bâtiment autres que ceux définis dans les catégories « logements »,
d'activités « circulations communes » et « locaux techniques »
Audit réalisation :
Sauf indication contraire à la réglementation du pays, la vérification par la mesure des exigences est
réalisée selon les normes NF EN ISO 10052:2005 et NF EN ISO 3382-2:2010.
On considèrera que les niveaux de pression acoustique normalisés LnAT correspondent à l’indice LASmax,
mesurés directement en global dB(A) sur une gamme de fréquence couvrant au moins 50 Hz à 1000 Hz.
Pour tenir compte des incertitudes liées aux mesures, une valeur de 3 dB est fixée pour les bruits aériens
et les bruits de choc, et 3 dB(A) pour les bruits d’équipements. Cette tolérance ne doit pas être prise en
compte dans les études, mais uniquement lors des mesures acoustiques.
Cible 10 : Confort visuel
10.1. Contexte visuel extérieur Niveau
✓ Analyser les contraintes et opportunités liées au site et à l’environnement (orientation, PR

monuments historiques, vues panoramiques : monuments, jardins,…) en relation avec l’analyse
de site.
 Audit avant-projet et conception : Ensemble des documents détaillés en informations
complémentaires
✓ Analyser le contexte en relation avec l’analyse du site : 1

✓ Analyser les contraintes relation intérieur/extérieur (perceptions visuelles de l’espace
intérieur, perspectives vers l’extérieur, …) ;
✓ Traiter la lumière du jour à l’intérieur du logement.
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10.1. Contexte visuel extérieur Niveau

Ce travail doit aboutir à la justification de choix d’organisation architecturale pour le bâtiment.
 Audit avant-projet et conception : Document intitulé « Analyse contextuelle », traitant des
chapitres relation intérieur/extérieur et lumière du jour à l’intérieur des logements
10.2. Eclairage naturel Niveau
✓ Disposer d’un indice d’ouverture (cf. informations complémentaires) supérieur ou égal à 15% PR
pour au moins une pièce (séjour ou chambre) dans chaque logement.
 Audit avant-projet et conception : Note de calcul des indices d’ouverture réalisé par le
Demandeur (par exemple tableau Excel)
✓ Justifier que les logements remplissent les conditions suivantes : FLJ moy ≥ 2% en séjour et 2
FLJ moy ≥ 1,5% pour les chambres (cf. informations complémentaires). Une étude technique
pourra être réalisée par typologie de logements en justifiant leur représentativité dans le projet
et en privilégiant les logements RdC et 1er étage.
Les seuils peuvent être réduits sur justification dans certaines conditions particulières
(exemple : ciel rarement couvert).
 Audit avant-projet et conception : Note de calculs des FLJ
✓ Disposer d’un éclairage naturel dans les circulations horizontales pour les immeubles collectifs, 1
OU
Disposer d’un éclairage naturel dans les escaliers pour les immeubles collectifs.
 Audit avant-projet et conception : Plans architectes

 Audit réalisation : Constat visuel de la présence d’éclairage naturel dans les circulations
communes
✓ Respecter les normes fixant les niveaux d’éclairement si elles existent ou respecter les PR
niveaux d’éclairement définis ci-dessous pour les bâtiments collectifs :
✓ A minima 100 lux pour les entrées et circulations horizontales du bâtiments, sauf pour
les escaliers a minima 150 lux ;
✓ A minima 20 lux pour les espaces et cheminements extérieurs, et le parc de
stationnement.
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Définitions :
Indice d’ouverture (Io)

L’indice d’ouverture est le rapport entre la surface d’ouverture (y compris menuiserie et vitrage) et la
surface de la pièce.
Cas particuliers :
› pour une fenêtre dont l’inclinaison ≤ 50° par rapport à l’horizontal, il faut multiplier par 1,5 l’indice
pour tenir compte de l’amélioration apportée par l’inclinaison de cette baie ;
› pour une lucarne, il faut multiplier par 0,75 l’indice d’ouverture pour tenir compte de la dégradation
engendrée par la présence des jouées latérales ;
› pour une pièce présentant plusieurs ouvertures, on fera la somme des indices d’ouverture.
Facteur de lumière du jour Flj

Il est possible de quantifier l’éclairage naturel dans une pièce avec le facteur de lumière du jour, en un
point intérieur de la pièce du logement concerné : c’est le rapport de l’éclairement naturel reçu en ce
point (Eint) à l’éclairement extérieur (Eext) simultané sur une surface horizontale, en site parfaitement
dégagé, par un ciel couvert uniforme.
Flj = Eint / Eext (%)
voûte
céleste
bâtiment
ou 3
obstacle 2
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Figure - Définition du facteur de lumière du jour (1 : composante directe, 2 : composante des réflexions extérieures,
3 : composante des réflexions intérieures)
Il est possible d’évaluer le facteur de lumière du jour d’une pièce à partir de logiciels dédiés (DIALux,
PHANIE).
Mode de preuves
Préoccupation 1 « Contexte visuel extérieur » – Niveau PR :

Ensemble des documents reprenant les points suivants :
› Vues et plans masse du site, planimétrie, altimétrie ;
› Climat (ensoleillement, précipitations, vents dominants, …), éventuels écosystèmes remarquables
du site (cours d’eau, arbres, …) ;
› Contraintes et spécificités locales (voisinage, patrimoine culturel, modes constructifs, …) ;
› …
Cible 11 : Confort olfactif
11.1. Maîtrise des sources d’odeur désagréable Niveau
✓ Proposer des solutions architecturales et techniques pour limiter les effets des sources d’odeurs PR
désagréables provenant de l’extérieur identifiées à travers l’analyse de site réalisée par le
Demandeur, en tenant compte de la dominance des vents.
 Audit avant-projet et conception : Plan masse + Note descriptive
✓ Prévoir la possibilité de raccorder une hotte aspirante sur un conduit d’extraction d’air prévu à 1
cet effet (indépendant du conduit prévu pour la VMC) dans la cuisine, tout en respectant les
règles de construction et d’installation concernant les appareils à gaz non étanches et les
poêles à bois.
✓ Positionner toutes les entrées d’air à plus de 10 mètres : 2

− des zones où se trouvent des véhicules ;
− d’un lieu qui dégage des odeurs (lieu de stockage des déchets ménagers, usine, …) ;
− de bouches de rejet d’air vicié ;
− des conduits de fumée (conduit de chaufferie, de cheminée,…).
 Audit avant-projet et conception : Note descriptive (analyse sur les positions des entrées
d’air), Plans masse, de niveaux et de façade
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11.2. Ventilation Niveau
✓ Respect des pré-requis du paragraphe « ventilation» de la cible 13 en fonction du système de PR

ventilation.
✓ Respect des pré-requis et ≥ 2 des points applicables du paragraphe « ventilation» de la cible 2
13 en fonction du système de ventilation.
✓ Respect des pré-requis et ≥ 3 des points applicables du paragraphe « ventilation» de la cible 3
13 en fonction du système de ventilation. PNC
Cible 12 : Qualité des espaces
12.1. Qualité sanitaire des espaces Niveau
✓ Mettre en œuvre un revêtement adapté au droit des appareils sanitaires (évier, baignoire, PR
douche, lavabo, lave-main).
 Audit réalisation : Constat visuel de la présence du revêtement adapté
✓ Identifier les sources d’émission d’ondes électromagnétiques du projet (cf. informations PR

complémentaires).
✓ Ne pas adosser les compteurs et tableaux électriques à une pièce de sommeil propre au 1
logement ou au logement voisin.
 Audit avant-projet et conception : Plans de niveaux avec repérage des tableaux électriques
 Audit réalisation : Constat visuel du positionnement des compteurs ou tableaux électriques
✓ Justifier au moins une disposition prise afin de diminuer les champs électromagnétiques du 2
projet (cf. informations complémentaires).
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12.2. Aménagement du logement Niveau
✓ Etablir un plan d’aménagement pour chaque logement. Ce dernier doit représenter les PR
équipements fournis ou non (lave-vaisselle, lave-linge, réfrigérateur, tables, lits, espaces de
rangement…), en précisant leurs dimensions (respectant par défaut un espace minimum de
60 x 60 cm au moins pour le lave-vaisselle, le lave-linge et le réfrigérateur). Il doit également
représenter les différents raccordements nécessaires en eau (alimentation et évacuation) et
en électricité.
 Audit avant-projet et conception : Plans avec aménagements des logements
12.3. Sécurité/Sûreté Niveau

Sécurité électrique
PR
✓ Respect de la série des normes CEI 60364 portant sur les installations électriques basse
tension.
Sécurité incendie
PR
✓ Rédiger une notice de sécurité incendie soit en se basant sur la réglementation locale si elle
existe, soit en se basant sur les points définis en compléments d’information.
 Audit avant-projet et conception : Notice de sécurité incendie
✓ Equiper chaque logement d’un détecteur de fumée. 2
 Audit réalisation : Constat visuel de la présence d’un détecteur de fumée
Sécurité vis-à-vis du risque d’intrusion

Bâtiment collectif et Maison
PR
Assurer un éclairage extérieur nocturne satisfaisant :
✓ Prendre des dispositions justifiées et satisfaisantes pour optimiser les sensations de confort et
de sécurité (niveau d’éclairement suffisant) pour :
− Les entrées ;
− Les zones de stationnement (si présence) ;
− Les circulations extérieures (si présence).
descriptive
 Audit réalisation : Constat visuel de la présence de points lumineux
Limitation du risque d’accès au logement:

✓ Prévoir un bloc-porte (BP) répondant au niveau 3 de la norme EN 1630 et équipé d’une serrure
3 points de fermeture.
PR
 Audit réalisation : Constat visuel, Fiche technique
✓ Equiper d’une protection extérieure (barreau, vitrage anti-effraction, volet, persienne) les 2
fenêtres au niveau du rez-de-chaussée et celles dont l’accès peut être facilité par des
dispositions constructives (muret, clôture, éléments de façades escaladables, …).
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12.3. Sécurité/Sûreté Niveau

✓ Prévoir un BP répondant au niveau 4 de la norme EN 1630 et équipé d’une serrure 3 points de 2

fermeture.
✓ Prévoir un BP répondant au niveau 5 de la norme EN 1630 et équipé d’une serrure 5 points de 3

fermeture (le niveau TP pour les maisons peut être atteint en allant chercher au choix cette
exigence ou celle portant sur l’alarme avec télétransmission). PNC

 Audit réalisation : Constat visuel , Fiche technique
Bâtiment collectif uniquement

Limiter le risque d’accès à l’immeuble:
2
✓ Prévoir un dispositif de contrôle d’accès à l’entrée de l’immeuble (porte à clef, badge, digicode,
interphone, visiophone, …).
 Audit avant-projet et conception : Cahier des charges du projet de construction, Fiche
technique
 Audit réalisation : Constat visuel de la présence du dispositif de contrôle à l’entrée de l’immeuble
✓ Mettre en place un contrôle d’accès sur les circulations menant du parking aux logements 1
(contrôle d’accès ou équivalent) si l’immeuble dispose d’un parking à l’intérieur du bâtiment. Si
cette zone est desservie par un ascenseur, ce dernier doit également en limiter l’accès.
technique
 Audit réalisation : Constat visuel de la présence du dispositif de contrôle
Maison uniquement
Limitation du risque d’accès au logement:
2
✓ Prévoir un équipement d’alarme.
technique
 Audit réalisation : Constat visuel de la présence d’un équipement d’alarme
✓ Prévoir un équipement d’alarme avec télétransmission (le niveau TP pour les maisons peut 1
être atteint en allant chercher au choix cette exigence ou celle sur le BP niveau 5 de la norme
ENV1630).
technique
 Audit réalisation : Constat visuel de la présence d’un équipement d’alarme avec
télétransmission
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12.4. Accessibilité et adaptabilité du bâtiment Niveau

Pays disposant d’une réglementation sur l’accessibilité et l’adaptabilité du bâtiment aux
personnes handicapées et au vieillissement
✓ Respecter la réglementation du pays en ce qui concerne l’accessibilité et l’adaptabilité du PR
bâtiment aux personnes handicapées et au vieillissement.
✓ Identifier au moins deux améliorations au-delà de la réglementation en ce qui concerne les 2

parties communes intérieures ou extérieures et deux améliorations au-delà de la
réglementation en ce qui concerne les parties privatives.
OU
Démontrer les possibles adaptations du bâtiment (cf. informations complémentaires).
OU
Prévoir des espaces partagés spécifiques (par exemple : buanderie, salle de sport, chambre
d’amis, espace de jeu…) dans le cas de logements collectifs. Dans tous les cas, le Demandeur
devra établir les éléments suivants :
− justificatif du besoin de ce type d’espace partagé pour les futurs occupants ;
− estimation des coûts de gestion (frais d’entretien, de maintenance) ;
− proposition d’un mode de gestion / exploitation (qui sera responsable, qui aura
accès…).
 Audit avant-projet et conception : Cahier des charges du projet de construction + Note
descriptive
 Audit réalisation : Constat visuel de la présence des espaces partagés spécifiques.
✓ Pays ne disposant pas d’une réglementation sur l’accessibilité et l’adaptabilité du
bâtiment aux personnes handicapées et au vieillissement
✓ Détailler les aménagements prévus ou non prévus pour l’accessibilité et l’adaptabilité du 2
bâtiment aux personnes handicapées et au vieillissement en ce qui concerne :
− les cheminements extérieurs ;
− le stationnement automobile ;
− l’accès au bâtiment ;
− les circulations intérieures horizontales ;
− les circulations intérieures verticales (escaliers et ascenseurs) ;
− les revêtements des sols, murs et plafonds ;
− les portes ;
− les équipements et dispositifs de commande ;
− les sanitaires ;
− les sorties.
OU
Démontrer les possibles adaptations du bâtiment (cf. informations complémentaires).
OU
Prévoir des espaces partagés spécifiques (par exemple : buanderie, salle de sport, chambre
d’amis, espace de jeu…) dans le cas de logements collectifs. Dans tous les cas, le Demandeur
devra établir les éléments suivants :
− justificatif du besoin de ce type d’espace partagé pour les futurs occupants ;
− estimation des coûts de gestion (frais d’entretien, de maintenance) ;
− proposition d’un mode de gestion / exploitation (qui sera responsable, qui aura
accès…).
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12.4. Accessibilité et adaptabilité du bâtiment Niveau

 Audit avant-projet et conception : Cahier des charges du projet de construction + note
descriptive + plans de niveaux
 Audit réalisation : Constat visuel de la présence des espaces partagés spécifiques
Niveau P Respect des pré-requis et somme des points ≥ 9 des points
Niveau TP Respect des pré-requis et somme des points ≥ 13 des points
Champs électromagnétiques
Les sources d’émission d’ondes électromagnétiques potentielles du projet peuvent être :

› Machineries communes/ascenseurs
› Compteurs et tableaux électriques
› Chauffage (plancher et plafonds rayonnants électriques,…)
› Alimentation spécifique de l’immeuble (transformateur,…)
› Colonnes montantes d’alimentation
› Lampes fluorescentes
› Domotique sans fil
› …
Les compteurs et tableaux électriques sont de puissants émetteurs de champs électromagnétiques.

Ainsi leur emplacement à l’écart des espaces les plus occupés doit être privilégié.
Afin de diminuer le champ électromagnétique du projet, le Demandeur dispose d’une certaine marge
de manœuvre dans le choix des équipements et des dispositifs constructifs pour intégrer leur impact
électromagnétique, comme par exemple :
› choisir des câbles blindés dans les chambres et le salon qui permettent d’éliminer le champ électrique
ou des câbles blindés torsadés (avec 2 blindages) pour réduire le champ magnétique ;
› à défaut de fils électriques blindés, des gaines blindées de passage des câbles seront privilégiées ;
› ne pas adosser les prises du salon destinées au branchement d’Internet à une pièce de sommeil
propre au logement ou au logement voisin : la box est un puissant émetteur de champs
électromagnétiques. Ainsi son emplacement à l’écart des espaces les plus occupés doit être
privilégié ;
› positionner les colonnes montantes de préférence à l’écart des pièces à occupation prolongée ou
sensibles ;
› dans le cas d’un plancher chauffant rayonnant électrique mis en place, privilégier les installations
avec des câbles bifilaires. Un câble bifilaire est composé de 2 conducteurs parcourus par un courant
de même valeur mais de direction opposée. Les champs magnétiques des 2 conducteurs s’annulent.
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Points à traiter dans la notice de sécurité:
› évacuation rapide et sûre des habitants (alarme, plans d’évacuation, dégagements en nombre et
largeur suffisants, balisés, facilement manœuvrables, éclairage de sécurité, stabilité au feu,
désenfumage) ;
› limitation des causes de sinistre (moyens de chauffage, appareils de cuisson, contrôle des
installations techniques) ;
› limitation de propagation de sinistre (isolement par rapport aux tiers, isolement des locaux à risques,
cloisonnement intérieur, comportement au feu des matériaux, désenfumage) ;
› mesures favorisant l’action des secours (voies praticables par les engins de secours, façades
accessibles, désenfumage, extincteurs, détection, service sécurité, alerte).
Si nécessaire, se référer à l’arrêté du 31 janvier 1986 de la réglementation française.
Définition :
Adaptabilité du bâtiment
La démonstration de l’adaptabilité du bâtiment consiste à indiquer les modifications possibles permettant
des évolutions à l’échelle du logement, de plusieurs logements et/ou de l’ensemble du bâtiment :
suppression/ajout de cloisons sans intervention sur le réseau d’électricité ou d’eau, aménagement de
comble, regroupement de logements, évolution possible d’utilisation de locaux en parties communes…
Cible 13 : Qualité de l’air
13.1. Maîtrise des sources de pollution Niveau
✓ Identifier les sources de pollution externe. PR

ET
Décrire les dispositions justifiées et satisfaisantes prises au regard du projet pour en réduire les
effets (cf. informations complémentaires).
 Audit avant-projet et conception : Note justificative
✓ Procéder à la dépollution efficace ou au traitement du site avant la construction dans le cas de PR

l’identification d’une pollution des sols lors de l’analyse du site (pollution industrielle, radon) (cf.
ET
Assurer une surventilation des logements avant la livraison pendant une période d’au moins 15
jours (cf. informations complémentaires).
justificative
✓ Décrire le principe de ventilation des logements (ventilation naturelle, naturelle assistée ou PR

mécanique contrôlée).
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 Audit avant-projet et conception : Note descriptive, Schéma, Plans
✓ Prévoir des ouvrants dans chacune des pièces suivantes : toilettes, salle d’eau et salle de 2
bain.
 Audit avant-projet et conception : Cahier des charges du projet de construction + Plan
masse, de niveaux et de façades
 Audit réalisation : Constat visuel de la présence des ouvrants
✓ Prévoir une ouverture donnant sur l’extérieur sur des façades différentes ou sur deux niveaux 2
dans le cas de duplex pour 80% des logements. Pour les 20% des logements restants, il devra
être démontré qu’une ventilation renforcée pourra être réalisée par l’occupant (commande de
ventilation mécanique forcée par exemple).
 Audit avant-projet et conception : Plan de niveaux et de façades
 Audit réalisation : Constats visuels de la présence des ouvrants
Système de ventilation mécanique ou naturelle assistée
✓ Respect de la réglementation locale si elle existe concernant le taux minimal de renouvellement PR

d’air à prévoir ou en son absence, prévoir un taux de renouvellement d’air de :
− 0.5 vol/h du studio au T3
− 0.7 vol/h à partir du T4.
ET
Positionner les bouches d’extraction près des sources de pollution et dans les pièces humides.
ET
Positionner les entrées d’air en lien avec l’analyse du site et la configuration de l’appartement.
Les dispositifs d’occultation (volets roulants…) des fenêtres en position fermée ne doivent pas
empêcher le bon fonctionnement des entrées d’air.
calcul + Plan masse, de niveaux et de façades
✓ Installer, dans le cas d’une ventilation double flux, au minimum un filtre de classe M5 selon la PR
norme EN 779 ou un filtre d’une efficacité équivalente selon les normes locales. Il sera
complété d’un détecteur d’encrassement (sonore ou visuel) relié à un signal sonore ou visuel.
Le livret du propriétaire devra préciser les spécificités liées à la ventilation double flux,
notamment en ce qui concerne son entretien.
✓ Vérifier sur chantier les performances des installations de ventilation (mesures de débit, 2
pression, consommation électrique).
 Audit réalisation : Mise à disposition du rapport de vérification des installations de ventilation
✓ Installer, dans le cas d’une ventilation double flux, au minimum un filtre de classe M6 selon la 1
norme EN 779 ou un filtre d’une efficacité équivalente selon les normes locales.
Ventilation naturelle
48/54
✓ Prévoir une ventilation qui ne porte pas préjudice au bâti et aux occupants en période PR
d’occupation ou d’inoccupation (moisissure, mauvaise qualité de l’air, humidité,..) et décrire les
circulations d’air dans les logements.
 Audit avant-projet et conception : Cahier des charges du projet de construction + Note
descriptive
13.3. Mesure de la qualité de l’air Niveau
✓ Mettre en place une mesure de la qualité de l’air intérieur à réception des logements et avant 1
remise des clefs (cf. informations complémentaires).
 Audit réalisation : Mise à disposition du rapport de mesures
Définitions :
Surventilation
Pour une ventilation mécanique contrôlée ou une ventilation naturelle assistée, la surventilation peut être
obtenue en forçant les débits d’air au maximum.
Pour un projet ne disposant pas de ventilation mécanique ou dont le système n’est pas raccordé avant
livraison, il est possible de créer une surventilation par ouverture des ouvrants, à gérer en fonction des
conditions climatiques et des horaires du chantier.
Norme EN 779 : 2012
Détermination des performances de filtration pour les filtres à air de ventilation générale.
Sources de pollution externe :
Les sources de pollution externe correspondent à tous les zones ou établissements avec présence de
substances à risque (usine chimique, autoroute, raffinerie, centrale thermique, centrale nucléaire, …).
Si le pays dispose d’une réglementation concernant ces zones ou établissements à risque, il convient
d’appliquer la réglementation.
49/54
Pour les pays ne disposant pas d’une réglementation, le Demandeur décrira les dispositions justifiées et
satisfaisantes prises au regard du projet pour en réduire les effets.
Il est recommandé de réaliser des mesures de la qualité sanitaire de l’air extérieur si la parcelle est proche
d’une zone ou d’un établissement avec présence de substances à risque.
Ces valeurs sont à comparer aux valeurs recommandées par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) :
Polluants de l’air les plus courants Valeurs recommandées par l’OMS

Particules PM 2.5 < 10 µg/m3 moyenne annuelle ou < 25 µg/m3/24h
Particules PM 10 < 20 µg/m3 moyenne annuelle ou < 50 µg/m3/24h
Ozone < 100 µg/m3 moyenne sur 8 heures
Dioxyde d’azote (NO2) < 40 µg/m3 moyenne annuelle
< 200 µg/m3 moyenne horaire
Dioxyde de soufre (SO2) < 20 µg/m3 moyenne sur 24 heures
< 500 µg/m3 moyenne sur 10 min
Prévention radon :
Dans les régions où on observe des fortes concentrations en radon, il est conseillé de réaliser une mesure
du radon selon la norme ISO 11665 - 2012 « Mesurage de la radioactivité dans l’environnement – Air
radon222 ».
L’OMS recommande un niveau de référence à 100 Bq/m3 et préconise de ne pas dépasser le seuil de 300
Bq/ m3.
Des solutions techniques peuvent être mises en place pour pallier à une forte concentration en radon dans
l’air intérieur comme par exemple :
› assurer une bonne étanchéité de l’interface sol-bâtiment (exemple : films à haute étanchéité et à
résistance élevée au poinçonnement) ;
› assurer une ventilation (naturelle ou mécanique) du soubassement (vide sanitaire, cave,…) ;
› augmenter la ventilation ou créer une légère surpression.
Mesures pour l’évaluation de la qualité de l’air :
Les Demandeurs peuvent mettre en place des mesures de qualité de l’air intérieur selon le protocole mis
en place par le groupe de travail HQE Performance.
http://assohqe.org/hqe/IMG/pdf/HQE_Performance_-
_Regles_d_application_pour_l_evaluation_de_la_QAI_d_un_batiment_neuf_ou_renove_a_reception.pdf
Le tableau ci-dessous liste les polluants retenus.

Les concentrations obtenues peuvent ensuite être comparées aux valeurs de référence sanitaire
recommandées par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), Agence fédérale allemande pour
l’environnement, le Haut Conseil de la Santé Publique (HCSP).
Polluant retenu Valeurs de référence sanitaires
50/54
Benzène Valeur à long terme : 1.7µg/m3 - Référence OMS
Composés organiques volatils totaux (COVT) Niveau 1 : <300 µg/m3 : valeur cible, pas
d’impact sur l’hygiène
Niveau 2 : > 300 – 1000 µg/m3 : pas d’impact
spécifique mais augmentation de la ventilation
recommandée
Niveau 3 : > 1000 – 3000 µg/m3 : quelques
impacts sur l’hygiène. Niveau toléré pendant un
maximum de 12 mois. Recherche des sources,
augmentation de la ventilation recommandée.
Niveau 4 : > 3000 – 10000 µg/m3 : impacts
majeurs. Ne peut être toléré plus d’un mois.
Recherche des sources, intensification de la
ventilation nécessaire
Niveau 5 : > 10000 – 25000 µg/m3 : situation
inacceptable. Utilisation seulement si inévitable
pour de courtes périodes (heures) uniquement
avec une ventilation intensive.
Référence : Commission – Hygiène de l’air
intérieur – de l’Agence fédérale allemande pour
l’environnement
Dioxyde d’Azote (NO2) 40 µg/m3 - Référence OMS
Formaldéhyde 30 µg/m3 : valeur repère de qualité de l’air (Haut

Conseil de la Santé Publique, HCSP)
50 µg/m3 : valeur maximale admissible pour une
exposition de longue durée (HCSP)
100 µg/m3 : valeur à long terme – Référence
OMS
Radon (pour les zones concernées) 100 Bq/m3 : niveau de référence recommandé
300 Bq/m3 : niveau de référence dont le
dépassement n’est pas souhaitable
Référence OMS
Monoxyde de carbone (CO) si source 7 mg/m3 pour une exposition de 24 heures

10 mg/ m3 pour une exposition de 8 heures
35 mg/ m3 pour une exposition d’une heure
100 mg/ m3 pour une exposition de 15 min
Référence : OMS
Particules (PM 2.5 et PM 10) Court terme : PM 10 : < 50 µg/m3 et PM 2.5 : <
25 µg/m3
51/54
Long terme : PM 10 : < 20 µg/m3 et PM 2.5 : < 10

µg/m3
Référence : OMS
Cible 14 : Qualité de l’eau
14.1. Qualité sanitaire de l’eau Niveau
✓ Prévoir le rinçage et la désinfection de l’ensemble des canalisations après leur mise en œuvre PR
et avant la pose des robinetteries à la charge de l’entreprise qui met en œuvre la plomberie.
✓ Pour tout contact avec les eaux destinées à la consommation humaine, les produits sont choisis 1
parmi les matériaux ci-dessous :
- Métaux, alliages et revêtements métalliques à base de cuivre, fer, aluminium et zinc
- Matériaux à base de liants hydrauliques, émaux, céramiques et verre,
- Matériaux organiques bénéficiant d’une attestation de conformité (équivalent de l’ACS validé
par un organisme scientifique reconnu).
Cas des pays où l’eau distribuée par le réseau est destinée à la consommation humaine
✓ Chaque logement dispose d’un système anti-retour (disconnecteur, système clapet anti- PR
retour,…) sur l’alimentation en eau froide et, le cas échéant, en eau chaude si présence d’ECS
collective.
✓ Réaliser une analyse de l’eau au compteur général en pied d’immeuble ou d’habitation et 1

réaliser une analyse de l’eau en sortie de robinetterie après travaux, rinçage et désinfection. En
cas d’écarts constatés par rapport à la réglementation locale ou, le cas échéant, par rapport à
la norme ISO 147 Qualité de l’eau, le Demandeur devra mener les actions nécessaires pour
les lever. Ces résultats doivent être communiqués aux futurs occupants.
Les tests seront effectués par bâtiment, sur le logement le plus éloigné par rapport au point
d’alimentation d’eau du bâtiment ainsi que sur un logement choisi aléatoirement. Pour
l’individuel, un taux d’échantillonnage de 5% des maisons est retenu, avec un minimum d’une
maison.
 Audit réalisation : Mise à disposition des résultats de l’analyse de l’eau
Cas des pays où l’eau distribuée par le réseau n’est pas destinée à la consommation
humaine
✓ Mettre en place un système de traitement d’eau pour la destiner à la consommation humaine. 1
Cette épuration devra être contrôlée par une analyse de l’eau.
ET
Réaliser une analyse de l’eau au compteur général en pied d’immeuble ou d’habitation et
réaliser une analyse de l’eau en sortie de robinetterie après travaux, rinçage et désinfection.
En cas d’écarts constatés par rapport à la réglementation locale ou, le cas échéant, par
rapport à la norme ISO 147 Qualité de l’eau, le Demandeur devra mener les actions
nécessaires pour les lever. Ces résultats doivent être communiqués aux futurs occupants.
Les tests seront effectués par bâtiment, sur le logement le plus éloigné par rapport au point
d’alimentation d’eau du bâtiment ainsi que sur un logement choisi aléatoirement. Pour
52/54
14.1. Qualité sanitaire de l’eau Niveau

l’individuel, un taux d’échantillonnage de 5% des maisons est retenu, avec un minimum d’une
maison.
descriptive
 Audit réalisation : Mise à disposition des résultats de l’analyse de l’eau
14.2. Limiter les risques de légionelles Niveau
✓ Maintenir un bouclage jusqu’au point d’entrée des logements pour la distribution d’eau chaude PR
pour les bâtiments collectifs en cas de production collective d’ECS.
Cas des pays disposant d’une réglementation pour limiter les risques de légionelles
✓ Respect de la réglementation locale. PR

Cas des pays ne disposant pas d’une réglementation pour limiter les risques de
légionelles
✓ Limiter les risques liés au développement des légionelles des points de puisage à risque PR
(douche et bain) dans les installations de production et de distribution d’eau chaude sanitaire
(cf. informations complémentaires).
Évaluation de la cible 14
Limiter les risques de légionelles :
Les grands principes sont les suivants :
Afin de limiter les risques liés au développement des légionelles des points de puisage à risque (douches et
bain) dans les installations de production et de distribution d’eau chaude sanitaire :
› lorsque le volume total des équipements de stockage de l’eau chaude sanitaire est supérieur ou égal à
400 litres, la température de l’eau au point de mise en distribution devra être en permanence au minimum
de 55°C ou être portée à un niveau suffisamment élevé au moins par 24 heures. Le point de mise en
distribution est situé à la sortie du ballon final de stockage lorsque plusieurs ballons sont installés en série,
› quel que soit le type de production de l’eau chaude sanitaire (avec ou sans stockage), lorsque le volume
entre le point de mise en distribution et le point de puisage le plus éloigné est supérieur à 3 litres, la
53/54
température de l’eau en circulation doit être au minimum de 50°C en tout point du système de distribution,
à l’exception des tubes finaux d’alimentation des points de puisage dont le volume doit être le plus faible
possible et impérativement inférieur ou égal à 3 litres.
Si nécessaire, se référer à l’arrêté du 30 novembre 2005 de la réglementation française.
54/54

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Référentiel d’évaluation de la performance

Tous Droits Réservés ©

2. EVALUATION DES CIBLES ................................................................................................................5

3. CALCUL DES NIVEAUX ATTEINTS POUR LE CERTIFICAT .............................................................6

3.1 CALCUL DU NIVEAU ATTEINT PAR THEME..................................................................................................................6

4. CIBLES DE LA PERFORMANCE ENVIRONNEMENTALE DU BÂTIMENT ........................................7

CIBLE 1 : SITE .............................................................................................................................................................7

0. HISTORIQUE DES MODIFICATIONS

N° et date de Date de mise en

01 / 03/03/2014 12/04/2014 Calcul du niveau global (page 6)

03 / 14/06/2021 14/06/2021 Passage au marquage de CERQUAL Qualitel Certification

Environnement Energie et Economies Confort d’usage Santé et Protection

Cible 2 Cible 5 Cible 9 Cible 13

2. Evaluation des cibles

3. Calcul des niveaux atteints pour le certificat

Thèmes * ** *** ****

3.2 Calcul du niveau global atteint

Niveau Global Niveaux minimum à obtenir

HQE Pass 14 cibles en PR

HQE Bon 1 à 4 étoiles

HQE Très Bon 5 à 8 étoiles

HQE Excellent 9 à 11 étoiles

HQE Exceptionnel ≥ 12 étoiles

4. Cibles de la Performance Environnementale du Bâtiment

1.1. Analyse de site Niveau

1.2. Organisation de la parcelle pour créer un cadre de vie agréable Niveau

1.3. Aménagement de la parcelle pour favoriser l’éco-mobilité Niveau

 Audit avant-projet et conception : Plan masse, Note descriptive

Niveau PR Respect des pré-requis

Niveau P Respect des pré-requis et somme des points ≥ 1

Niveau TP Respect des pré-requis et somme des points = 2

Informations complémentaires Cible 1

Contenu de l’analyse de site :

− Les risques naturels et technologiques pouvant concerner l’opération (sismique,

En cas de construction ou activité existante :

En cas de construction existante appelée à être démolie :

✓ Choisir des produits et équipements adaptés : PR

2.2. Qualité environnementale des matériaux, produits et équipements mis en

✓ Etudier différents scenarii de contribution des produits à la performance environnementale

2.2. Qualité environnementale des matériaux, produits et équipements mis en

✓ Etudier différents scenarii de contribution des produits à la performance environnementale

Niveau PR Respect des pré-requis

Niveau P Respect des pré-requis et somme des points ≥ 3

Niveau TP Respect des pré-requis et somme des points = 7

Informations complémentaires Cible 2

Substances cancérogènes, mutagènes et reprotoxiques

ISO 21930 « Bâtiments et ouvrages construits – Développement durable dans la construction –

Contribution au changement climatique [kg CO2-eq]

Acidification des sols et sources [kg SO2 eq]

Quantification des aspects environnementaux

3.1. Engagements et objectifs du chantier Niveau

✓ Définir pour le chantier les engagements suivants : PR

3.1. Engagements et objectifs du chantier Niveau

3.2. Organisation du chantier Niveau

3.2. Organisation du chantier Niveau

✓ Réaliser régulièrement le suivi en ce qui concerne la sécurité du chantier, l’impact du 1

3.2. Organisation du chantier Niveau

3.3. Gestion des déchets de chantier Niveau

✓ Réaliser, en cas de déconstruction préalable, un « diagnostic déchets » des ouvrages à PR

 Audit avant-projet et conception : En fonction de l’exigence choisie - Note descriptive,

3.3. Gestion des déchets de chantier Niveau

 Audit réalisation : Mise à disposition de la preuve de traçabilité des déchets

Thèmes * * ****