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Serrages des tous les points de connexions dans le tableau électrique: C’est le
problème numéro 1.
Mais comment se fait-il que les vis des disjoncteurs ou interrupteurs différentiels
se desserrent? C’est à cause des micro-vibrations causées par le passage du
courant alternatif. En amont et en aval des protections électriques. Il s’agit de
contrôler que les fils électriques sont bien tenus dans les bornes des interrupteurs
différentiels et des disjoncteurs divisionnaires. Il faut également vérifier que les
peignes horizontaux soient bien serrés dans les logements des disjoncteurs.
I. CONSIDERATIONS GENERALES.
A. Concepts de base de la maintenance
Les concepts de base et les métriques utilisées en sureté de fonctionnement sont
indispensables pour optimiser les stratégies de maintenance. Dans cet objectif, les
principales définitions de la norme NF EN 1 3306 font l’objet d’un rappel.
Il existe plusieurs types de maintenance électrique dans les industriels ou dans des
habitations. Comme nous pouvons citer:
- La maintenance corrective;
- La maintenance préventive.
L’actualité nous rappelle que le risque zéro n'existe pas pour les activités industrielles,
la survenue d’accidents étant le résultat de l’occurrence de défaillances humaines ou
matérielles. Des méthodes et outil sont été développés pour évaluer les risques et tenter
de minimiser les conséquences de catastrophe quand elles se produisent. La sûreté de
fonctionnement a pour finalité de maîtriser d’un côté, les défaillances des systèmes
technologiques et de l’autre côté les défaillances humaines pour éviter des
conséquences sur la sécurité des personnes, les biens matériels, la productivité et
l'environnement.
Ce qui est qualifiées souvent comme la science des défaillances, les études de sûreté de
fonctionnement reposent sur des définitions précises des fonctions, les missions les
défaillances sont développées dans la troisième section. En parallèle, les
décompositions hiérarchiques fonctionnelles et matérielles des processus industriels
qui permettent de préciser les niveaux d’analyse sont précisées dans la quatrième
section. L’instant d’occurrence d’une défaillance se produisant de façon aléatoire, des
rappels sur les probabilités et les principales lois de défaillance sont détaillées dans la
cinquième section. La sixième section est principalement dédiée aux définitions qui
constituent les bases de la sûreté de fonctionnement: la fiabilité, la maintenabilité, la
disponibilité et la sécurité.
Le retour d’expérience sur les causes racines des incidents et accidents faisant ressortir
que plus de 60% d’entre elles sont imputables aux erreurs humaines; la septième
section fournit une description des méthodes d’évaluation de la fiabilité humaine. La
rentabilité économique d’une installation industrielle pendant la durée de son cycle de
vie et de la conception à son démantèlement dépend en partie de la sûreté de
fonctionnement. La huitième section précise son rôle dans les évaluations des coûts
globaux de possession et de cycle de vie; ces coûts dépendent très fortement des choix
retenus lors de la phase de conception de l’installation industrielle. La neuvième
section fournit les bases des méthodes de maintenance intégrée à la conception et du
soutien logistique intégré.
Actuellement, les conséquences des défaillances sur la santé des personnes, les biens et
l’environnement sont les préoccupations majeures des responsables d’exploitation qui
sont soumis à des réglementations de plus en plus contraignantes. La dixième section
présente les enjeux et les méthodologies pour la maîtrise des risques technologiques en
y précisant également la terminologie. Elle précise le rôle des moyens de prévention à
mettre en place pour obtenir un niveau de risque acceptable en se basant sur le modèle
«swiss cheese» de Reason.
Une attention particulière est portée au cas particulier des systèmes instrumentés de
sécurité. La conclusion insiste sur la nécessité d’une assimilation parfaite des concepts
liés à la fiabilité, la maintenabilité, la disponibilité et la sécurité pour entreprendre avec
succès, une étude en sûreté de fonctionnement. Les progrès réalisés depuis le début des
années 2000 en intelligence artificielle ouvrent de nouvelles perspectives en sûreté de
fonctionnement, notamment pour la prédiction des défaillances avec les nouveaux
outils développés CBM (condition based monitoring, PHM (prognostics and health
management) et RUL (remaining useful life).
2. Le niveau de maintenance 2,
Il s'agit de dépannages par échange standard des éléments prévus à cet effet et
d'opérations mineures de maintenance préventive. Exemples: Contrôle du bon
fonctionnement d'un four de traitements thermiques, le remplacement d'une
électrovanne sur un système de serrage de pièce. Ces interventions de deuxième niveau
peuvent être réalisées par un technicien ou l'exploitant du bien dans la mesure où ils
ont reçus une formation pour les exécuter en toute sécurité.
3. Le niveau de maintenance 3.
4. Le niveau de maintenance 4.
Ces interventions de quatrième niveau peuvent être réalisées par une équipe disposant
d'un encadrement technique très spécialisé et de moyens importants bien adaptés à la
nature de l'intervention.
5. Le niveau de maintenance 5.
6. La maintenance corrective.
7. La maintenance préventive.
Les objectifs de la Maintenance préventive sont les suivants: augmenter la durée de vie
des matériels, diminuer la probabilité des défaillances en service, diminuer le temps
d’arrêt en cas de révision ou de panne, éviter les consommations anormales d’énergie,
améliorer les conditions de travail du personnel de production, diminuer le budget de
maintenance et supprimer les causes d’accidents graves.
Techniques
Economiques
Synoptique récapitulatif
Type Corrective Systématique Conditionnelle
Conditions Fonctionnement jusqu’à Basée sur l’estimation de la Intervention conditionnée par
d’intervention la rupture durée de vie moyenne du la dérive d’un paramètre
composant significatif
Analyse de l’évolution des
Les outils utilises ne Ajuster les échéanciers en
Aide au paramètres de fonctionnement
servent qu’à déterminer fonction des états d’usure
diagnostic et le diagnostic sur l’origine
la cause de la panne constates
du défaut
Machines doublées, Graissage, petites pièces et Machines stratégiques, a
Applications panne acceptable et impossibilité d’obtenir des problèmes et risque panne
imprévisible mesures fiables dangereuse
Détection de défaut, analyse
Durée de vie
Rupture Remplacement de tendance et réparation
d’un organe
programmée
Optimise les couts des
matériels au plus près de la
coute cher en perte de
rupture et augmente la
Couts production et en Coute cher en matériel
productivité par la
sécurité
programmation des arrêts
nécessaires
Le cycle de vie d’un équipement est un outil fondamental à connaître pour monter une
stratégie de prévoyance pour maximiser la longévité de celui-ci déjà installée ou en
court d’utilisation. Mais quelles sont les phases du cycle de vie d’un équipement? Et
pourquoi l’analyser ?
Le cycle de vie d’un équipement est l’ensemble de toutes les phases qu’il traverse, de
sa conception jusqu’à son extraction du marché. Il comporte 6 étapes: