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dations
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© Cedric Helsly pour Soletanche Bachy
Le chantier du TGI, situé dans le quartier des Batignolles à Paris, comporte une tour de grande hauteur
et un socle sur 3 niveaux de sous-sols. Après un traitement des dissolutions de gypse par injection
de mortier, une paroi moulée périmétrale soutenue par deux niveaux de tirants d’ancrage a permis
la réalisation des sous-sols. Des barrettes profondes ont servi à fonder la tour. Le reste du socle
est, quant à lui, fondé sur des pieux Starsol.
le projet structure, assistée dans cette tâche par 1- Vue d’en- transfert qui donnent au projet sa ligne
L’Établissement Public des Palais de Terrasol pour les problématiques géo- semble du « en taille de guêpe » ( figure 2).
chantier de
Justice de Paris ( EPPJP ) souhaite la techniques. Bouygues Bâtiment Île-de- paroi moulée. À cette architecture de volumes hori-
centralisation des institutions juridiques France est le constructeur. Soletanche zontaux répond un partage vertical de la
sur un même site. Bachy a réalisé l’ensemble des travaux structure. Les plateaux, d’une longueur
1- General
Ce projet a été confié à la maîtrise de fondations de l’infrastructure. view of the de 113 m, comprennent trois blocs
d’ouvrage Arélia, composée en grande Le bâtiment s’ordonnance selon un plan diaphragm indépendants séparés par des joints
partie de filiales de Bouygues Construc- en « L » avec trois niveaux de sous-sols wall construc- de dilatation verticaux. Chaque bloc est
tion, sous la forme d’un contrat PPP d’environ 15 000 m 2. Le socle du bâti- tion site. doté d’un noyau de contreventement.
( Partenariat Public Privé ). Il est implanté ment principal s’élève sur 6 niveaux, Ces blocs sont reliés entre eux par des
au cœur du quartier des Batignolles s’ajustant ainsi sur la traditionnelle cote clés de transfert d’effort tranchant aux
de Paris, dans le 17 e arrondissement. du plafond haussmannien, et abrite les niveaux 10, 20 et 30, afin d’homogé-
Renzo Piano Building Workshop est grands volumes programmatiques : la ensembles horizontaux en gradins, néiser les déplacements horizontaux
l’architecte mandataire du groupement salle des pas perdus et les 90 salles culminant à 160 m. Ils abritent les ser- ( figure 3 ).
de maîtrise d’œuvre, qui comprend d’audience. Au-dessus du socle, une vices juridictionnels et administratifs, et Finalement, l’originalité de cet ensemble
notamment la société Setec Tpi pour la superstructure se développe sur 19, sont séparés les uns des autres par des de trois tours consiste à juxtaposer six
conception et la maîtrise d’œuvre de la 29 et 39 niveaux disposés en trois terrasses arborées sous des niveaux de sous-ensembles superposés, cassant
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© Renzo Piano
de ce fait l’image habituelle des immeu- à passes graveleuses ( galets de silex 2- Maquette site, dont les valeurs sont comprises
du nouveau Tri-
bles de grande hauteur. assez arrondis ) de bonne compacité. bunal de Grande entre 1,5 et 7,3 m.
À l’ouest, le deuxième bâtiment, appelé Des lentilles de matériaux fins, limo- Instance de à Les sables de Beauchamp sont
« Bastion », est constitué de 8 niveaux neux et argileux peuvent être rencon- Paris, dessinée des sables fins noirâtres, d’épaisseur
et regroupe les espaces de détention trées. Ces alluvions ont une épaisseur par Renzo Piano. moyenne de 17 m, dont le toit est com-
des personnes appelées à compa- variable et sont parfois absentes là où 3- Les trois pris entre 15 et 21 m. Cette formation
raître. Positionné sur une nouvelle voie les remblais reposent directement sur noyaux et les présente 3 sous-unités : les sables de
trois niveaux
baptisée rue du Bastion, il longe les les calcaires de Saint-Ouen. Elles pré- de transfert. Beauchamp supérieurs, médians et
anciennes fortifications de Thiers. sentent une faible épaisseur moyenne inférieurs, d’épaisseurs moyennes res-
L’ensemble des structures ( IGH Socle de 0,8 m. 2- Mock-up of pectives de 8, 4 et 5,4 m. Les sables
et Bastion ) comprend trois niveaux de à Les marno-calcaires de Saint-Ouen the new Tribu- médians sont beaucoup plus argileux
sous-sols et présente une arase infé- sont ici des marnes blanchâtres tendres nal de Grande et constituent une couche très peu per-
rieure à la cote 18,8 NVP, soit environ à cailloutis calcaires. En base de cette Instance (High méable. Les sables inférieurs peuvent
Court) of Paris,
12 m sous le terrain actuel. Cela exige formation, un niveau de calcaire raide designed by être décomprimés par remontée de
des travaux d’infrastructure importants : fracturé et altéré ( karst ), le calcaire de Renzo Piano. fontis des terrains sous-jacents.
l’excavation à l’abri de 721 m de paroi Ducy, est rencontré avec une puis- 3- The three à Les Marnes et Caillasses sont
moulée maintenue par des tirants sance métrique. Ils ont une puissance cores and the des marnes blanchâtres à verdâtres,
d’ancrage, le confortement des sols moyenne de 3,2 m sur l’ensemble du three transfer magnésiennes et argileuses avec des
levels.
supports par injection de 5 500 m 3 de
mortier et les fondations composées de
350 pieux et 78 barrettes disposées
sous les noyaux de la tour.
contexte géologique -
géotechnique
Le contexte géologique et géotech-
nique général au droit du projet peut
être décrit par la stratigraphie suivante :
à Les remblais anthropiques datant
d’anciennes activités industrielles sur le
site sont de nature assez variée, avec
en tête des terrains argileux de couleur
brun foncé à noirâtre et de faible com-
pacité, ainsi que des terrains limoneux
plus compacts en profondeur ; ces
remblais ont une épaisseur d’environ
6 m, allant de 1,5 à 9 m.
à Les alluvions anciennes sont consti-
tuées de sables moyens à grossiers, © Setec tpi 3
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© Bouygues
lits d’argile brune ou noire, des marnes à Les Calcaires Grossiers supérieurs
calcaires blanches contenant des blocs sont des calcaires sains blanchâtres
calcaires, dolomitiques ou siliceux, et en petits bancs, alternant des niveaux
des bancs calcaires. Au sein des sableux assez tendres et des niveaux
masses marneuses, quelques cristal- de calcaire francs très raides. Le toit
lisations de gypse sont rencontrées, de cette formation est repéré à 48 m
généralement inférieures à 0,5 m mais de profondeur.
pouvant atteindre localement 1,5 m. Ces formations sont caractéristiques du 5
© Terrasol
Cette formation a une puissance totale bassin parisien. La suite de la stratigra-
d’environ 19 m. phie est donc constituée des Calcaires
L’altération de cette formation est Grossiers inférieurs plus tendres, des les conditions de site - 4- Modèles
due au phénomène de dissolution du sables cuisiens, des formations spar- les risques identifiés géotechniques
socle et bastion.
gypse initialement présent, favorisant la naciennes ( Fausses Glaises, sables La stratigraphie est marquée par de
5- Équivalence
décompression des terrains et le déve- d’Auteuil, Argiles Plastiques ), et, au- multiples formations sableuses qui, en hauteur des
loppement de cavités vides ou remplies delà, des marno-calcaires du Montien malgré leur compacité, sont suscep- vides (en mètres)
d’argiles molles. Cette altération est et de la craie campanienne présentant tibles d’engendrer des tassements des zones tou-
rencontrée sur les premiers mètres de de très faibles compressibilités en importants sous les efforts apportés par chées par la
dissolution du
la formation, faisant en moyenne 12 m comparaison du cortège argilo-sableux le bâtiment. Ces charges étant hété- gypse à la base
d’épaisseur. sus-jacent. rogènes, des tassements différentiels des marnes
et caillasses
altérées.
6- Détermination
de la courbe de
Détermination de la courbe de dégradation des modules dégradation des
en fonction du taux de déformation modules en fonc-
tion du taux de
déformation.
4- Geotechnical
models of the
"socle" and
"bastion".
5- Equivalent in
height of voids
(in metres) of the
areas affected by
gypsum dissolu-
tion at the base
of the weathe-
red marnes et
caillasses.
6- Determining
the modulus de-
gradation curve
as a function of
the deformation
ratio.
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© Terrasol
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© Setec / Terrasol © Setec tpi
© BEST
mations concernées et estimation des 10
volumes de traitement ( figure 5 ).
Enfin, pour mieux appréhender l’esti-
mation des tassements sous les trois profond permettant l’établissement de 10- Coupe La variabilité des formations à l’échelle
de principe
noyaux de la tour, il a été nécessaire la coupe lithostratigraphique et le pré- du modèle de l’IGH a été, quant à elle, estimée par
de caractériser les formations sous- lèvement d’échantillons intacts pour la en phase des forages pressiométriques de 80 m
jacentes aux calcaires grossiers jusqu’à réalisation d’essais de laboratoire sta- d’exécution. de profondeur.
120 m de profondeur : le cortège sablo- tiques et dynamiques qui ont fourni les De plus, des études hydrographiques
argileux du Cuisien / Yprésien est en paramètres de consolidation des maté- 10- Schematic supplémentaires ont été commandées,
effet à l’origine de la majeure partie riaux argileux ainsi que, pour chaque cross section car les résultats des études précé-
des tassements. Ces reconnaissances couche, l’évolution du module en fonc- of the model dentes n’étaient pas concordants. Ces
in the execu-
ont été basées sur un forage carotté tion du taux de déformation ( figure 6 ). tion phase. études menées par Burgeap ont permis
Tableau 1 : Paramètres de sols retenus pour la conception des ouvrages dans la zone du socle
© Terrasol
Tableau 2 : Paramètres de sols retenus pour la conception des ouvrages dans la zone du bastion
© Terrasol
fondations du socle
Bien que les charges descendues par
les poteaux des structures courantes
du Socle et du Bastion soient nette-
ment plus modestes, une solution de
fondations profondes a été retenue.
Ces pieux contribuent localement à la
reprise des sous-pressions en service.
Vis-à-vis de l’aléa karstique, la stratégie
retenue consiste à ménager une garde
© Cedric Helsly pour Soletanche Bachy
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© Cedric Helsly pour Soletanche Bachy © Cedric Helsly pour Soletanche Bachy
modélisation et analyse Finalement, ce modèle de 463 000 13- Équipement descendantes ni d’alléger les fondations
numérique nœuds a permis de calculer la cuvette d’une cage des noyaux. Le modèle d’exécution
L’étude du comportement d’ensemble de tassement dont la flèche maximale d’armature. comprend l’ensemble de la tour et du
de ce système de fondation a été réa- avoisine les 35 mm sous les noyaux 14- Benne socle. Le bureau d’études d’exécution
hydraulique KS
lisé par Setec - Terrasol à l’aide d’un ( figure 7 montrant le modèle Plaxis et et Hydrofraise Best a choisi de modéliser des couches
modèle EF3D de sol réalisé sous Plaxis, figure 8 montrant la stratigraphie géné- Evolution 5. de sol équivalentes, dont le calage du
intégrant explicitement les 78 barrettes rale et l’allure de la cuvette ). 15- Hydrofraise module et de l’épaisseur permettent de
des noyaux modélisées en éléments En phase conception, Setec Tpi a réa- Evolution 5. reconstituer l’effet de cuvette général à
volumiques et les 350 pieux courants lisé sur Pythagore © ( logiciel interne ) le la base des fondations, ainsi que des
modélisés par des « Embeded piles » modèle de l’IGH, son radier et ses bar- 13- Reinfor- éléments de fondations équivalents,
( éléments filaires ). rettes, afin de maîtriser le centrage des cement cage dont la longueur est calée de façon à
Avec leur épaisseur de 20 m sous les charges sur chacun des trois noyaux equipment. obtenir le tassement propre de la fon-
pointes des barrettes, les calcaires de fondations ( figure 9 ). 14- KS hydrau- dation considérée comme isolée dans
grossiers agissent comme une dalle Le modèle Plaxis réalisé par Terrasol a lic grab and son sol. On obtient ainsi le tassement
Evolution 5
diffusant les surcharges aux horizons montré qu’environ 25 % des charges hydrofraise. total à la sous-face du radier ( figure 10 ).
sous-jacents qui, moins raides, sont à verticales descendantes passaient 15- Evolution 5
l’origine de la majeure partie des tasse- dans le radier, 75 % dans les barrettes. hydrofraise. le déroulement des
ments sous l’ouvrage. L’ensemble des La modélisation Pythagore © ne prend travaux de fondations
terrains a donc été modélisé depuis la en compte que les barrettes et la rai- par soletanche bachy
base des structures jusqu’au Montien, deur équivalente du système mixte Travaux d’injection
qui, une soixantaine de mètres sous les ( barrette + radier ) est déterminée par Une première phase de travaux consis-
pointes des barrettes, apparaît indéfor- trois itérations successives. que celui-ci n’entre pas en contact avec tait à réaliser les injections de comble-
mable à l’échelle des charges du projet. En phase d’exécution, l’entreprise a le sol après tassement des noyaux. ment jusqu’à 50 m de profondeur, afin
Ces couches ont fait l’objet de modé- choisi de réduire les efforts dans le Les seules charges verticales ascen- de traiter les zones de dissolution de
lisation par des lois de comportement radier en supprimant l’effet de fonda- dantes à prendre en compte dans le gypse, principalement dans les Marnes
avancées ( HSM small strain ) permettant tions mixtes. Le radier est désolidarisé dimensionnement du radier sont donc et Caillasses altérées. Le traitement
de prendre en compte la réduction des du sol par l’intermédiaire d’un coffrage les sous-pressions d’eau. En contre- entrepris sur l’ensemble de la sur-
modules en fonction des taux de défor- biodégradable. Une fois le coffrage partie, cette approche ne permet plus face du projet, soit près de 2 ha, se
mations, ainsi que le comportement dégradé par la remontée de la nappe, de bénéficier de l’effet favorable du traduit par plus de 30 km de forage
différé des formations sparnaciennes. le vide sous le radier est suffisant pour radier vis-à-vis des charges verticales et 5 500 m 3 d’injection de mortier.
Les forages sont disposés suivant un 16- Centrale de d’excavation à la benne hydraulique Ces moyens permettaient de bétonner
maillage de 7 m x 7 m avec une den- à boue. de type KS. La largeur de ces bennes jusqu’à 2 panneaux de 125 m 3 dans
sification par un maillage de 5 m x 5 m 17- Vue du était de 3,6 m ( figure 12), ce qui per- une même journée. Au total, 81 pan-
sur la partie centrale correspondant aux terrassement mettait de réaliser l’excavation de pan- neaux de paroi ont été bétonnés sur
zones de barrettes. et du premier neaux de paroi moulée de l’ordre de une durée de 2,5 mois.
lit de tirants.
Les forages sont équipés de tubes cré- 9 m de long en 2 passes primaires de Avec un décalage de 2 semaines par
pinés pour réaliser ensuite une injection 18- Forage 3,6 m et un merlon central de 2 m : cet rapport au démarrage des parois, l’exé-
des tirants.
gravitaire d’un mortier constitué d’un outillage est bien adapté pour les ter- cution des barrettes a été entreprise.
mélange de sablon argileux, de ciment rains pulvérulents ou argileux de com- Un atelier d’excavation à la benne
16- Slurry
et d’eau. mixing plant. pacité moyenne et il permet d’améliorer hydraulique KS et une Hydrofraise Evo-
Les travaux d’injection se sont déroulés la cadence d’excavation. lution 5 ont été mobilisés ( figure 14 ).
17- View of
sur une durée de 2 mois, de fin mars à earthworks and Pour réaliser l’équipement des arma- Une centrale de dessablage spécifique
fin mai 2014. Afin de tenir ce délai, des the first layer tures ( figure 13 ) et le bétonnage des pour l’Hydrofraise a complété la cen-
moyens importants ont été mobilisés : of tie anchors. panneaux des parois moulées, 2 grues trale de traitement de boue de la paroi.
4 foreuses de type SM 18 ( figure 11 ) 18- Tie anchor de manutention, de capacité respective À noter que, le planning pour réali-
ont travaillé en 2 postes pendant drilling. 50 t et 80 t ont été utilisées. ser l’ensemble des travaux étant très
ces 2 mois ( production moyenne de tendu, l’option consistant à réaliser les
1 000 m par jour ). barrettes à partir du terrain naturel en
Le mortier était fabriqué sur le chan- même temps que les parois moulées a
tier à l’aide d’une centrale à mortier été retenue. Cette disposition a permis
alimentée quotidiennement en sablon de gagner un mois sur le délai global
et en ciment. Le mortier était ensuite de l’opération.
pompé par des presses type PH160 Les barrettes traversant l’intégralité
vers les forages équipés de tubes cré- des Marnes et Caillasses avec des
pinés. passages rocheux, l’utilisation de l’Hy-
L’équipe pour ces travaux d’injections drofraise s’est révélée indispensable.
était composée d’une trentaine de Les terrains supérieurs, à savoir le
compagnons répartis sur les 2 postes calcaire de Saint-Ouen, les sables de
journaliers. Beauchamp et les Marnes et Caillasses
altérées étaient excavés à la benne
Travaux de parois moulées hydraulique. La partie inférieure des
et barrettes barrettes dans les Marnes et Caillasses
Une enceinte d’un périmètre de 721 m, saines et le Calcaire Grossier était tra-
constituée d’une paroi moulée en béton versée avec l’Hydrofraise ( figure 15 ).
armé de 23 m de profondeur et 60 cm L’objectif du chantier pour tenir le plan-
d’épaisseur, est ensuite réalisée. ning consistait à réaliser 2 barrettes par
Sur la partie centrale de l’ouvrage où jour en 2 postes de travail de 8 heures.
s’élèvent les tours, les fondations sont Il a donc fallu renforcer les moyens
constituées de 78 barrettes en béton avec un atelier d’excavation à la benne
armé de section 2,8 m x 1 m ou 1,2 m hydraulique supplémentaire.
à 49 m de profondeur. Les 2 ateliers d’excavation à la benne
Les travaux de parois moulées ont hydraulique permettaient alors de pour-
démarré début juin 2014, dès la fin suivre le forage jusqu’aux Marnes et
des injections. Caillasses saines. Cela limitait ensuite
La centrale de traitement de la boue l’utilisation de l’Hydrofraise au seul
avait commencé à être installée dès le terrain très dur, ce qui permettait
mois de mai afin d’être opérationnelle d’améliorer globalement la production
début juin pour alimenter les 2 ateliers 18 journalière.
© Cedric Helsly pour Soletanche Bachy
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abstract
Foundations of the new Tribunal de Cimentaciones del nuevo Tribunal
Grande Instance ( High Court ) of Paris de Primera Instancia de París
Audrey ZONCO, SETEC TPI - Alexandre BEAUSSIER, TERRASOL - Audrey ZONCO, SETEC TPI - Alexandre BEAUSSIER, TERRASOL -
Emmanuel LAPIE, SOLETANCHE BACHY - Dominique MICHEL, BOUYGUES TP Emmanuel LAPIE, SOLETANCHE BACHY - Dominique MICHEL, BOUYGUES TP
The TGI (High Court) project, located in the Batignolles district in Paris, La obra del TPI, situado en el barrio de Batignolles en París, incluye una torre
comprises a high-rise building and a base slab above three basement levels. de gran altura y una base con 3 niveles de sótanos. La obra ha sido realizada
The project is carried out within the framework of a PPP by Arélia, with project por Arélia, en el marco de una Colaboración Público-Privada, con dirección de
management provided by Renzo Piano / Setec Tpi. The foundation works are obra a cargo de Renzo Piano / Setec Tpi. Soletanche Bachy realizó las obras
carried out by Soletanche Bachy under subcontract to Bouygues. After gypsum de cimentación, subcontratada por Bouygues. Después de un tratamiento de
dissolution treatment by mortar injection, a perimeter diaphragm wall supported las disoluciones de yeso por inyección de mortero, un muro pantalla perimetral
by two levels of anchor ties allowed execution of the basements. Deep sostenido por dos niveles de tirantes de anclaje permitió la realización de los
supporting wall units passing through various type of marls and drilled by sótanos. Unas barras profundas que atraviesan las margas y los guijarrales,
hydrofraise were used to form the tower's foundations. As regards the remainder perforados con la técnica de hidrofresa, sirvieron para cimentar la torre. El resto
of the base slab, it rests on short Starsol piles. m de la base se apoya en pilotes tipo Starsol cortos. m