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INTRODUCTION :

Depuis plusieurs années, nous assistons au développement des échanges de grands flux de
marchandises dans le monde. Ces grands flux mondiaux sont représentés par une certaine
diversité de produits tels que les matières premières, les produits semi-traités et les produits
manufacturés pour n’en citer que ceux là et qui occupent une place importante dans le
commerce internationale et en général dans la mondialisation des échanges.
Cette mondialisation caractérisée par la libération du commerce international, est la
conséquence d’une internationalisation croissante des entreprises africaines et sénégalaises
en particulier
Le développement du commerce mondial s’est accompagné de nombreux problèmes
logistiques qui concernent le transport, son organisation l’assurance des marchandises
transportées. La distance entre l’acheteur et le vendeur est une contrainte majeure pour
l’opération d’expédition de marchandises.
Au fil des décennies, le commerce international des marchandises a connu un
développement progressif. L’ouverture des nations et l’abondant des politiques nationales
d’auto insuffisance ont entrainé une augmentation des échanges de marchandises à l’échelle
mondiale. De nos jours, il est impossible de mettre en valeur le commerce international sans
pour autant laisser de côté le transport intercontinental des marchandises.
Après l’interruption due à l’entre deux guerres, le commerce international a repris vigueur
après la seconde guerre mondiale. Les principaux acteurs de la mondialisation sont les Etats
Unis, l’Europe, le Japon, la Chine et les nouveaux pays industrialisés. Cette dynamique a
ouvert de nouvelles opportunités commerciales, mais a également soulevé des questions sur
les inégalités économiques et les défis environnementaux liés à la mondialisation
Le commerce international englobe l’ensemble des activités commerciales nécessaires à la
production, a l’expédition et à la vente de biens et des services à l’échelle mondiale, du
processus de production à la consommation. Ces dernières années, le commerce
international a connu une évolution significative grâce à un contexte basé sur le partenariat,
le renforcement des relations commerciales et à la promotion des échanges libres.
Le transit quant à lui désigne, le passage de marchandises ou de voyageurs à travers un lieu
ou un pays situes sur leur itinéraire. Il permet également le transport de marchandises à
travers un pays autre que leur destination finale sans payer de droits de douane.
Dans le commerce international, il existe trois (3) modes de transports qui facilitent les
échanges internationaux. Ces différents modes de transport sont : Le transport terrestre, le
transport aérien et le transport maritime.

De plus en plus d’entreprises qui s’engagent dans l’importation font appel à des operateurs
logistiques spécialisés, tels que les transitaires, pour gérer leurs opérations logistiques dans
le cadre de leur expansion vers des fournisseurs.
Notre époque est profondément marquée par la mondialisation des échanges caractérisées
par la libéralisation du commerce international, l’intégration des marchés (UEMOA, CEDEAO,

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ALENA, UE, et etc.) et l’ouverture croissante des économies. Cette mondialisation concerne
toute les entreprises et tous les acteurs économiques. Dans cette optique, le gouvernement
sénégalais a mis en place le système de traitement informatique des opérations douanières.
Ce système intègre de nouvelle applications basés sur les technologies de l’information et de
la communication.
Au Sénégal les douanes jouent un rôle très crucial dans l’économie nationale en contrôlant
les entrées et les sorties de toutes sortes de marchandises aux frontières et sur l’ensemble
du territoire ainsi toutes les marchandises doivent être conduites en douanes.
Les pays de l’Afrique de l’Ouest, plus précisément, ceux appartenant à l’UEMOA (Union
Economique et Monétaire Ouest Africaine) se sont réunis, afin d’établir des tarifs douaniers
communs et de faciliter les échanges de flux.
Sur la terre du Sénégal, c’est l’aéroport International Blaise Diagne de Diass que séjournent
les différentes flottes commerciales qui entres et sortent du pays.
C’est ainsi que nous nous sommes rapprochés de la SOCIETE XXX, entreprise de transit au
Sénégal pour « analyser le poste d’un transitaire »
Dans notre travail, nous nous concentrons sur l’analyse du rôle du transitaire dans les
échanges commerciaux internationaux de marchandises. Avec l’évolution du commerce
international, le nombre d’acteurs impliqués dans le trafic de marchandises à
considérablement augmenter, ce qui se traduit par la présence de nombreuses sociétés au
Sénégal cette analyse nous permettra de comprendre en fin de compte la problématique
essentielle liée à ce métier, à savoir le rôle du transitaire dans la chaine logistique.
Ainsi pour une bonne organisation de notre étude notre travail sera subdivisé en trois (3)
parties qui sont :
 Première partie : Analyse du poste de transitaire
 Deuxième partie : Présentation de la SOCIETE XXX
 Troisième partie : Notre auto projection par rapport au poste de transitaire

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Première partie :
Chapitre I : Référentiels des activités
Un transitaire est une personne mandatée pour régler des affaires au nom d’autrui, et il
existe des déclarants dans divers domaines d’activités. Il s’agit également de la personne
responsable de la gestion des documents administratifs nécessaires à l’importation ou à
l’exportation de marchandises pour le compte de ses clients, généralement des importateurs
ou des exportateurs. Un transitaire un spécialiste agréé par les douanes chargé d’effectuer
les formalités douanières telles que la déclaration et la présentation des marchandises pour
les opérations d’importations, d’exportations et de transit entre les entrepôts.

Section 1 : Les Missions D’un Transitaire


La mission d’un transitaire est d’organiser et de faciliter le transport international de
marchandises pour le compte de ses clients. Cela comprend la coordination de toutes les
étapes du processus logistique, telles que la réservation de l’espace de fret, la préparation
des documents douaniers, la gestion des formalités administratives, le suivi des expéditions
et la communication avec les différentes parties prenantes impliquées. L’objectif principal du
transitaire est d’assurer un transport fluide et efficace des marchandises tout en respectant
les réglementations et les délais requis.

1- Conseils et Assistance : le transitaire fournit des conseils et une assistance


professionnelle à ses clients sur les aspects logistiques et douaniers liés à
l’importance et à l’exportation de marchandises.
2- Documentation et formalités : le transitaire s’occupe de la préparation et du
traitement des documents nécessaires au transport international, tels que les
factures commerciales, les listes de colisage, les documents douaniers et les
certificats d’origine. Il veille également à ce que toutes les formalités douanières
requises soient remplies correctement.
3- Réservation de fret et coordination du transport : le transitaire organise la
réservation de l’espace de fret auprès des compagnies de transport, que ce soit par
voie maritime, aérienne, ferroviaire ou routière. Il coordonne également les
différentes étapes du transport, y compris le chargement, le déchargement et le suivi
des marchandises.
4- Gestion des opérations logistiques : le transitaire assure la gestion
opérationnelle de la chaine de logistique, en planifiant et en supervisant les
mouvements de marchandises, en s’assurant du respect des délais de livraison et en
résolvant les problèmes logistiques éventuels.
5- Assurance et gestion des risques : le transitaire peut proposer des services
d’assurances pour couvrir les risques liés au transport des marchandises. Il évalue
également les risques potentiels lies aux opérations logistiques et met en place des
mesures de gestions des risques appropriées.

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6- Suivi et communication : le transitaire assure un suivi régulier des expéditions et
communique avec les clients pour les tenir informés de l’avancement du transport,
des retards éventuels et de toute autre information pertinente.
Les activités d’un transitaire couvrent tous les aspects nécessaires à l’organisation et à
l’exécution efficace du transport international de marchandises

Section 2 : Les Activités D’un Transitaire


Un transitaire peut être une personne physique ou morale qui se consacre
professionnellement à accomplir, pour le compte d’autrui, les formalités douanières liées à
la déclaration détaillée des marchandises. Un déclarant en douane agrée est donc
considérée comme toute personne dont l’objectif principal est d’exercer cette profession, ou
bien lorsque cela constitue le complément normal de son activité principale, afin de réaliser
des opérations de dédouanement à l’importation ou a l’exportation pour le compte d’un
tiers.
Lorsque le transitaire effectue les opérations de dédouanement au nom et pour le compte
d’autrui, on parle de mandat direct en douane. En revanche lorsque le transitaire effectue
les opérations de dédouanement en son nom propre pour le compte de son client, on parle
alors de mandat indirect en douane.

1. L’établissement de l’ordre de transit

L'ordre de transit est un contrat qui lie le transitaire à son client, c'est-à-dire le propriétaire
de la marchandise. Il revêt une importance juridique en tant que document par lequel
l'importateur donne mandat ou instructions au déclarant en douane pour effectuer le
dédouanement de ses marchandises. L'ordre de transit permet ainsi au transitaire d'ouvrir
un dossier de transit et de confirmer la réception des documents fournis par le client. À la
réception des documents, le transitaire procède à une vérification formelle de ces derniers
et décharge l'ordre de transit de sa responsabilité.
Les données mentionnées sur l’ordre de transit sont les suivantes :

 Le nom et l’adresse du client


 Le numéro de l’ordre de transit (OT) pour l’archaïsation et la classification
 Le nom de la personne à contacter en cas d’urgence
 Le mode de transport
 Le nombre de colis
 Le poids de la marchandise
 La nature de la marchandise
 Le nom la date d’arrivée et de départ du navire
 Le port d’embarquement
 Le nom du fournisseur
 Le régime douanier

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Les documents sont mis dans une première chemise bleue appelée sous dossier et ensuite
dans une chemise verte appelée dossier. Sur ces chemises sont marquées le numéro du
dossier et quelques informations telles que :
 Le numéro de l’ordre de transit
 Le nom du destinataire
 Le nom du navire
 Le numéro de connaissement
 La désignation de la marchandise
 Le nombre de colis
 Le poids
 Le nom du fournisseur
 Le régime
 Le numéro du répertoire

2. Identification de la marchandise et détermination de la position


tarifaire
Cette étape revêt une grande importance et est très délicate lors de la déclaration des
marchandises. En effet, l'espèce tarifaire est l'un des trois éléments clés, aux côtés de
l'origine et de la valeur en douane, pour déterminer le traitement douanier applicable à une
marchandise importée lors de l'établissement de la déclaration en douane. Il est essentiel de
compléter la désignation commerciale de la marchandise en y ajoutant l'espèce tarifaire
correspondante.
Lors des opérations d'importation et d'exportation, ce classement revêt une importance
cruciale pour les entreprises, car il détermine non seulement les taux de droits de douane,
mais également les mesures de politique commerciale telles que les suspensions tarifaires,
les droits antidumping, les contingents, ainsi que les normes de sécurité, les formalités
sanitaires, phytosanitaires ou d'autres natures, les mesures de prohibition ou d'embargo, la
politique agricole commune (PAC), la fiscalité intérieure et l'établissement des statistiques
du commerce extérieur . Par conséquent, il incombe au déclarant de déterminer avec
précision l'espèce tarifaire de chaque marchandise déclarée.

Il est donc crucial que le déclarant accorde une attention particulière et procède avec soin à
la détermination de l'espèce tarifaire de marchandise, car cela impacte directement les
obligations et les droits qui lui sont associés lors de chaque procédure douanière.

3. Etablissement de la déclaration en détail


Conformément à l'article 110 du code des douanes, toutes les marchandises importées, y
compris celles bénéficiant d'une exemption des droits et taxes à l'entrée, doivent faire l'objet
d'une déclaration en détail afin de leur attribuer un régime douanier.

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En principe, cette déclaration est déposée après l'arrivée des marchandises. Cependant, dans
un souci de faciliter et de soutenir les opérations économiques, l'administration des douanes a
mis en place des procédures simples et un système de facilitation. Ainsi, elle a autorisé le
dépôt anticipé des déclarations, permettant ainsi l'enlèvement des marchandises dès leur
arrivée.
Par ailleurs, lorsque la valeur déclarée dépasse la somme de 200 000 FCFA, la déclaration
écrite doit être effectuée au nom du propriétaire par un transitaire agréé. En cet effet, des
formulaires spécifiques doivent être utilisés. Ces formulaires sont généralement fournis par
des organismes commerciaux tels que la Chambre de Commerce, d'Industrie, d'Agriculture et
d'Artisanat de Dakar. Le remplissage de ces formulaires s'appuie sur les différentes
informations fournies au préalable au transitaire lors de la signature de l'ordre de transit.
Ces documents sont entre :
 Le connaissement
 La facture Fournisseur
 La facture fret
 La liste de colisage
 L’assurance
 La fiche de déclaration à l’importation

A. Les mentions obligatoires


Les informations devant obligatoirement figurer dans la déclaration, sont de source multiple.
C'est pourquoi, l'administration des douanes a été amenée à les mettre en ordre et à les
codifier lors de la mise en place des procédures automatisées. C'est ainsi que sur chaque
déclaration, il doit figurer des informations d'ordre général et des éléments de taxation. Ainsi,
l'on distingue au recto de la déclaration :
 Le segment des données d’ordre général :

Il contient des cases indiquant :


 L’identification des acteurs : les noms de l’expéditeur, du dentinaire réel et du
déclarant, le numéro du compte contribuable (attribué par le service des impôts), le
numéro de crédit en douane le numéro d’agrément en douane, le code PPM (code
permanent physique ou moins
 Des informations sur la marchandise : la provenance, la destination, le numéro de factures,
les valeurs FOB et en douane, le cout du fret et de l’assurance : le régime douanier choisi
(stockage vente sur le marché, transformation, vente à l’extérieur etc…), le bureau de douane
devant traiter l’opération envisagée
 Des éléments statistiques : numéro et date de la déclaration fournis par le service des douanes
numéro du répertoire, référence déclaration, nombre d’articles

 Le segment des données spécifiques à la marchandise


Régime fiscal, le nombre de l’article du manifeste ou du titre précédent, le nombre de colis, la
nomenclature tarifaire, le poids brut et net, les quantités complémentarités et mercuriales,

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l’origine, la valeur FOB, la valeur en douane et le numéro de soumission. C’est ainsi aussi
dans ce segment que les codes pièces jointes sans que ces éléments ne figurent sur l’imprimé

B. Le contrôle des éléments de taxation dans une déclaration en


détail
Le segment des données relatives aux droits et taxes liquidés. Au dos de la déclaration, deux
cas sont prévus pour :
- L’engagement du déclarant à se conformer aux lois et règlements en vigueur
- L’engagement de la caution de répondre de l’ensemble des obligations du déclarant

1. Collecte des documents complémentaires à la déclaration en détail


Dans certains cas de déclaration. Le transitaire doit aller à la recherche de certains documents
annexes pour un complément de dossier. C'est le cas de la DIPA ou déclaration d'importation
de produits alimentaires qui est obligatoire dans l'importation des produits alimentaires.
Elle permet aux autorités de contrôler la qualité de ces produits alimentaires. Le certificat
phytosanitaire exigé par réglementation du pays importateur (les végétaux, produits végétaux
ou autres objets destinés à l'exportation doivent être accompagnés d'un certificat
phytosanitaire.
Le modèle de certificat est unique. Il est établi en application de la convention internationale
pour la protection des végétaux et il atteste que les végétaux, produits végétaux, et autres
objets ont été inspectés et déclarés conformes à la réglementation phytosanitaire du pays
importateur, suivant des procédures adaptées prévues par le pays importateur le cas échéant).

2. Rattachement sur le système ORBUS


Le système ORBUS 2000 est conçu pour faciliter les procédures du commerce extérieur par
des échanges électroniques entre les différents intervenants. ORBUS permet la réduction
significative du délai des formalités de pré dédouanement, la réduction des couts liés aux
formalités, l'amélioration de la qualité du service ainsi que l'utilisation du papier.
Avant les formalités douanières se faisaient physiquement, elles nécessitaient une présentation
de tous les papiers inhérents à la déclaration au bureau de douane le plus proche. Par contre
avec ce nouveau système le déclarant se permet de scanner à partir de son bureau les
documents annexes à joindre à la déclaration en détails puis de rattacher directement sur le
système ORBUS 2000. Une fois faite les documents seront visibles aux niveaux des bureaux
de douane grâce aux interconnexions du système.
 Le circuit douanier
Les déclarations en détail une fois faites doivent être déposées au bureau des douanes pour
faire le circuit des cinq bureaux.

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 Recevabilité de la déclaration
La recevabilité est une étape du circuit qui permet une vérification exhaustive des documents
annexes. Autrement le douanier cherche à voir si les documents rattachés sur ORBUS sont au
complet. Une fois déposée en douane chez le chef de bureau ; la déclaration est orientée vers
les sections d'écriture pour son étude. Cette phase consiste à voir :
- Si le document a été correctement remplit.
- Si les pièces accompagnant la déclaration sont conformes
- Si les titres de transport et les manifestes sont conformes aux énonciations
- Si la déclaration est légale et est en règle avec l'administration des douanes.
La douane après avoir constaté l'exactitude de tous ces éléments déclare la déclaration
recevable et apposé le crochet R sur la déclaration qui montre que la forme de la déclaration
est normale est qu'elle peut être transmise à la section visitée pour l'étude de fond
 Chef de section
Cette étape consiste à enregistrer le dossier en lui donnant un numéro avec un cachet et la
signature de la section de l'enregistrement. Ceci est important à deux niveaux :
On ne peut pas annuler une déclaration déjà enregistrée sauf en cas d'erreur matériel pour les
déclarations anticipées. Après l’enregistrement, on peut fixer les droits et taxes applicables à
la déclaration. Le dossier suit le circuit
 Section visite
C'est à ce niveau que se trouvent les contrôles pour regarder le fond particulièrement la
valeur. L’origine et l'espèce tarifaire.
Le contrôle de fond vérifie également la composition de matière pour éviter le glissement
tarifaire.
Le chef de visite contrôle également les titres d'énonciations : les titres d’interdiction : les
titres de prohibition. La visite conforme entraine une délivrance de l'inspection enlever la ruse
à quai.
 La distribution
Elle a été créée pour assister le vérificateur et le chef de visite dans certaine tache physique
relative aux déclarations en détail. Elle constitue également un service très important qui sert
de courrier de transmission entre le chef de visite ; les usagers et les vérificateurs. Pour
résumer ; elle assume les taches suivantes :
 La réception de pièces issues des sections
 La distribution des déclarations aux vérifications
 L'archivage de déclarations traitées
 La gestion des circuits de transmission entre le chef de visite et les inspecteurs
vérificateurs.
 La transmission des pièces comptable pour contrôle différé
 La remise de CMS (Certificateur de Remise à la Consommation).

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 Le vérificateur
Il fait un contrôle de fond c'est-à-dire qu'il vérifie la valider du dossier. Il porte sur les valeurs.
Les pièces jointes et sur l'espèce tarifaire. C'est le vérificateur qui délivre le BAE (Bon à
Enlever) ; celui-ci n'est accordé que lorsque le dossier est conforme. Mais s'il découvre des
irrégularités, il procède au redressement des éléments déclarés.
Et s'il a un doute sur les valeurs il procède à la vérification physique des marchandises (visite
à quai) ou à domicile ou bien il utilise la méthode de comparaison pour déterminer la valeur
en douane. La visite est la première règle et est laissée à l'appréciation du vérificateur.

3. La saisie du système GAINDE


La saisie du système GAINDE est une étape qui consiste à enregistrer et à insérer les éléments
qui se trouvent dans la note de détail. C'est dans la saisie qu'on peut obtenir les droits et taxes,
l'assiette CAF qui figure dans le régime de l'ordre de transit. Le mode de paiement est obtenu
au moment de l'enregistrement si c'est au comptant ou à crédit. Une déclaration en détail ne
doit pas dépasser 11 articles. On saisit :
- Le numéro de répertoire qu'on a obtenu lorsque nous faisons notre ouverture de
dossier.
- L'année de la déclaration
- Le régime douanier choisi par le propriétaire
- Le bureau d'enregistrement de la déclaration qui figure sur le manifeste de cargaison
- Reference déclarant l'année en cours
- Bureau de la frontière même bureau qui figure sur le manifeste de la cargaison si le
produit est importé
- Le code ppm (personne physique ou morale) ou identification numéro attribue par la
douane sous la base de NINEA ou de licence
- L'année de la DPI

Section 3 : La finalité du métier de transitaire :


La finalité est d’assurer une gestion efficace et sans accroc du transport international de
marchandises pour le compte de ses clients. Voici les objectifs clés poursuivis par un
transitaire :
1. Facilitation des échanges internationaux : Le transitaire joue un rôle essentiel dans la
facilitation des échanges commerciaux entre différents pays. En gérant les formalités
douanières, les documents administratifs et les opérations logistiques, il contribue à réduire
les obstacles et les délais associés au commerce international.

2. Conformité réglementaire : Le transitaire s’assure que toutes les procédures douanières


et réglementaires sont respectées lors du transport des marchandises. Il veille à ce que les

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documents appropriés soient préparés et que les réglementations en matière de sécurité, de
conformité douanière et de législation internationale soient respectées.
3. Optimisation des coûts et des délais : En utilisant ses connaissances approfondies du
secteur logistique, le transitaire cherche à optimiser les coûts et les délais associés au
transport des marchandises. Il sélectionne les itinéraires et les modes de transport les plus
appropriés, négocie les tarifs et coordonne les différentes étapes du processus pour assurer
une livraison efficace et rentable.
4. Gestion des risques : Le transitaire identifie les risques potentiels liés au transport des
marchandises, tels que les retards, les pertes ou les dommages, et met en place des mesures
de gestion des risques appropriées. Cela peut inclure la souscription d’assurances adéquates,
la mise en œuvre de mesures de sécurité supplémentaires et la surveillance continue des
expéditions.

5. Service client et communication : Le transitaire entretient une communication régulière


avec ses clients, en les tenant informés de l’avancement des opérations, des retards
éventuels et des problèmes rencontrés. Il offre un service client attentif et réactif, en
répondant aux questions et aux préoccupations des clients et en fournissant des solutions
adaptées.
En résumé, la finalité du métier de transitaire est de garantir un transport international de
marchandises fluide, conforme aux réglementations et aux exigences des clients, tout en
optimisant les coûts et les délais. Le transitaire joue un rôle essentiel dans la chaîne
logistique mondiale en facilitant les échanges commerciaux et en assurant la bonne
exécution des opérations de transport.

Section 4 : Le poste à pourvoir


Le transitaire joue un rôle de facilitateur, en établissant des relations étroites avec les
différents acteurs de la chaîne logistique tels que les transporteurs, les agents de douane et
les clients. Il est chargé de décomposer les différentes étapes du processus d'importation ou
d'exportation, en s'assurant que les marchandises sont livrées en temps voulu et en bon
état.
L'une des principales fonctions du transitaire est d'assurer la coordination et la gestion des
flux de marchandises tout au long de leur parcours, en s'assurant que les documents
nécessaires sont en ordre et que les procédures douanières sont respectées. Cela nécessite
une connaissance approfondie des réglementations douanières et des exigences spécifiques
associées au commerce international.
Le Transitaire se doit d'être un excellent Manager. Il doit avoir une bonne et rapide vision
d'ensemble des différentes priorités, en sachant trouver la meilleure solution pour ses
clients, tout en se pliant aux obligations inhérentes à sa fonction. Dans ce chapitre, nous
présenterons les différentes compétences nécessaires pour occuper le poste de Transitaire
qui sont : les compétences Techniques les compétences organisationnelles ; les
compétences relationnelles ; et les compétences d'adaptation.

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 1 - LES COMPETENCES TECHNIQUES
L'acheminement des marchandises est régi par de nombreuses règles à la fois en matière de
législation et de tarif. Ces connaissances juridiques, l'aisance en informatique la maitrise de
plusieurs langues sont entre autres les aptitudes que le Transitaire doit mobiliser pour jouer
son rôle d'homme-pivot dans le domaine du fret.
Cependant la palette de formation permettant d'exercer le métier de Transitaire est assez
large et fonction du degré de responsabilité envisagé néanmoins, si le BTS ou le DTS permet
de démarrer dans le métier, le niveau de BAC+3 est désormais fortement conseillé. A partir
d'un BAC +3 il y a une possibilité d'encadrer une équipe ou de prendre la responsabilité d'un
service.
 2 - LES COMPETENCES ORGANISATIONNELLES
Le Transitaire jongle avec les nouvelles technologies internet notamment pour suivre au jour
le jour le parcours du fret à travers la planète. Il doit partager son temps entre son bureau et
les déplacements sur le terrain pour contrôler de départ, la réception des marchandises ainsi
que les formalités s'y rattachant. Pour cela il doit réunir les compétences suivantes
Confiance aux autres ;

 Capacités d'organisation et de planification


 Confiance en soi
 Esprit d’équipe
 Facilité à apprendre de ses expériences
 Facilité à communiquer
 Facilité à persévérer
 Facilité à résoudre des problèmes
 Maitrise de soi
 Sens de l'observation
 Sens des responsabilités

 3 - LES COMPETENCES RELATIONNELLES


Le Transitaire doit tout d'abord être prêt à faire preuve d'une grande réactivité, avoir le sens
des relations interpersonnelles, être rigoureux et être un excellent négociateur. En effet il
doit entretenir des relations étroites avec différents partenaires : Commerçants ; COTECNA ;
compagnie d’assurance ; douanes ; Transporteurs ; chambre de commerce : Administrations
publiques... correspondant étranger... et sait gérer les imprévus avec calme et efficacité.
 4 - COMPETENCES D'ADAPTATION
Savoir s'adapter dans le milieu portuaire ou aéroportuaire est une qualité essentielle dans
notre monde en évolution rapide et constante. Autant de savoir-être qui vous seront tout
aussi utiles que vos compétences et savoir-faire dans le domaine de la logistique

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internationale et en général dans les échanges internationaux. En effet, l'adaptabilité d'un
Transitaire témoigne notamment des aptitudes suivantes :

 Capacité et Facilité d'adaptation


 Facilité à travailler sous pression
 Méthode, précision et Rigueur
 Esprit d'analyse et de synthèse
 Flexibilité et Autonomie
 Prise d'initiatives et responsabilités
 Sens de la communication
 Avoir une grande capacité de négociation
 Débrouillardise
 Sens inné de la Diplomatie

En outre, le poste de transitaire exige des compétences en matière de résolution de


problèmes, de gestion du temps et de prise de décision. Le transitaire doit être capable de
faire face à des situations imprévues telles que les retards de livraison, les changements de
réglementation ou les problèmes liés à la documentation, en présentant des solutions
appropriées pour minimiser les impacts sur les opérations.

En résumé, le poste de transitaire représente un défi stimulant qui demande une expertise
approfondie en logistique internationale, une capacité à gérer les aspects administratifs et
réglementaires, ainsi que des compétences en communication et en résolution de
problèmes. Il offre des opportunités de développement professionnel et une contribution
significative à la réussite des opérations commerciales internationale

Chapitre 2 :

1- Problématique :
La déclaration des marchandises revêt une importance cruciale dans le processus de gestion
des flux logistiques internationaux. Conformément à l'article 110 du code des douanes,

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toutes les marchandises importées, y compris celles bénéficiant d'une exonération des droits
et taxes à l'entrée, doivent faire l'objet d'une déclaration précise et détaillée afin de leur
attribuer un régime douanier approprié. Cette déclaration permet de déterminer les droits
de douane, les mesures de politique commerciale, les normes de sécurité, les formalités
sanitaires et phytosanitaires, ainsi que d'autres éléments essentiels à la gestion du processus
d'importation.
Cependant, cette étape de déclaration en détail des marchandises importées présente des
enjeux et des défis importants. Tout d'abord, il est primordial pour un transitaire agréé de
maîtriser les réglementations douanières en vigueur afin de garantir la conformité des
déclarations. Les erreurs ou omissions dans la déclaration peuvent entraîner des
conséquences financières et juridiques préjudiciables pour le transitaire et son client.

De plus, l'utilisation des formulaires spécifiques dans le processus de déclaration constitue


un défi supplémentaire. Ces formulaires, généralement fournis par des organismes
commerciaux tels que la Chambre de Commerce.

La problématique centrale de notre mémoire de recherche porte sur les enjeux et les défis
liés à la déclaration des marchandises et à l'utilisation des formulaires spécifiques dans le
cadre de l'activité d'un transitaire agréé.

2- Questions de recherches
La pratique du poste d’un transitaire soulève beaucoup de questions comme on peut citer :
 Quels sont les principaux rôles et responsabilités d'un transitaire dans la gestion des
opérations logistiques internationales ?
 Quelles compétences et connaissances spécifiques sont nécessaires pour occuper
efficacement le poste de transitaire ?
 Quelles sont les principales contraintes et défis auxquels les transitaires sont
confrontés dans l'exercice de leurs fonctions ?
 Quel est l'impact des avancées technologiques et des systèmes informatisés sur le
rôle du transitaire dans la chaîne logistique internationale ?
 Quelles sont les réglementations requises et les exigences documentaires les plus
importantes pour un transitaire dans le processus d'importation et d'exportation de
marchandises ?
 Comment les transitaires contribuent-ils à l'optimisation des coûts et à l'amélioration
de l'efficacité dans la chaîne logistique internationale ?
 Comment les transitaires peuvent-ils améliorer leurs services et leur performance en
adoptant des approches innovantes et en mettant en place des stratégies
d'amélioration continue ?

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3- Objectif de recherche

Ils sont scindés en deux parties : l’objectif général et les objectifs spécifiques qui sont plus
restreint et plus détailles

 Objectifs General
Analyser le rôle du poste d’un transitaire au sein d’une société de transit
 Objectifs spécifiques
Voir l’actuel contexte du métier dans le pays
Décrire les activités du transitaire au sein de la société

Identifier les facteurs entravants l’activité du transitaire au sein de la société


Identifier les facteurs facilitants l’activité de l’ingénieur au sein de la société

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