Montage des panneaux

photovoltaïques
Par Michel Villoz – PVsyst SA
michel.villoz@pvsyst.com

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Table des matières

• Montage en toiture
• Montage en terrasse
• Montage en plein champ
• Corrosion électrolytique
• Dilatation des supports
• Câblage des modules
• Mise à terre et protection sur tension

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 Montage en toiture

Rails simples bien adaptés aux toitures métalliques

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Montage en toiture

Rails croisés pour toitures irrégulières

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 Montage en toiture

Pièces de fixation et rails avec écrous flottants et profilés de serrage.

Matériaux : acier inox et aluminium.
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Montage en toiture

Rails fixé à chaque nervure de la toiture (charge de neige importante).

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 Montage en toiture

Aspect final en trois groupes latéraux (intervalles de dilatation).

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Montage en terrasse

Utilisation du gravier existant pour le lestage des modules.

Les supports sont fixé à des nattes qui seront recouvertes de gravier.
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 Montage en terrasse

Préparation des supports et du trou de passage des câbles.

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Montage en terrasse

Retour du gravier de lestage.

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 Montage en terrasse

Aspect final, terrasse avec modules Sunpower.

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Montage en terrasse

Montage en dôme pour orientations variées et bonne utilisation de la surface.

Angle d’inclinaison 10° - faible charge au vent – besoins réduits de lestage.

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 Montage en terrasse

Petite terrasse à pente nord – bonne utilisation de la surface

disponible – 22 x 260 W = 5.7 kW.
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Montage en terrasse

Une seule orientation et coupe vent arrière pour réduire le lestage.

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 Montage en terrasse

Onduleurs en montage externe sur terrasse.

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Montage en plein champ

Structures lestées par blocs de béton.

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 Montage en plein champ

Liaison au terrain par des vis. Traverses et haubans

pour améliorer la résistance au vent.

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Montage en plein champ

Pieux d’acier plantés et sous structure aluminium.

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Montage en plein champ

Détail de la fixation panneaux.

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Montage en plein champ

Supports acier, béton et bois.

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 Montage en plein champ

Support acier sur béton. Corrosion visible après 3 mois – île en méditerranée.

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Corrosion électrolytique

Corrosion électrolytique: attention aux couples de métaux à risque (ex Cu – Al),

spécialement dans des milieux à atmosphère saline (bords de mer).

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 Dilatation
La dilatation des supports de grandes dimensions doit être prise en compte :
Dilatation longitudinale L1 = L0 (1 + a(t1 – t0))
L1 = longueur à la température t1
L0 = longueur initiale à t0. Températures en °C.
a = coefficient de dilatation thermique.

Exemple avec un profilé aluminium de longueur typique 6 m :

a = 23.8 * 10-6
Variation de longueur pour une hausse de 50 °C :
L1 = 6 (1 + 50 * 23.8 * 10-6) = 6 (1.00118) = 6.00708, soit un allongement de 7 mm.

Les profilés des cadres de panneaux sont en aluminium, ce qui réduit les écarts entre
supports et panneaux. Mais entre le support et le bâtiment auquel celui-ci est fixé, il faut
tenir compte des dilatations et laisser de la marge de serrage (par exemple trous
oblongs).

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Dilatation

Coefficients de dilatation
des métaux pouvant entrer
dans la composition des
supports

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 Câblage et protection contre les surcharges

Cette courbe illustre l’intensité typique d’un arc de foudre qui se décharge typiquement à
la vitesse de 100 kA /us.

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Câblage et protection contre les surcharges

Champ magnétique induit par l’arc de foudre pour des distances d’impact de 10, 50 et
100 m.

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 Câblage et protection contre les surcharges

Le courant et la tension induits par ce champ magnétique se calculent

approximativement par :
I(t) = (S / L) * B (t)
V(t) = -S * dB / dT
B(t) = champ magnétique
S = surface de la boucle d’induction du circuit électrique
L = inductance propre du circuit électrique

Le champ magnétique reste faible, même à 10 m d’impact, ce qui limite le courant induit.
Par contre, la tension induite est proportionnelle à la variation du champ magnétique, ce
qui provoque de fortes tensions induites avec ces vitesse élevées de variation du champ
magnétique.
Enfin ces deux inductions sont proportionnelles à la surface de la boucle d’induction: on
réduira le plus possible cette valeur par un câblage avisé.

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Câblage et protection contre les surcharges

Câblage inadapté Câblage avisé

A gauche, ci-dessus, on a simplifié le câblage de la chaîne en formant un grand U, ce qui

maximise la surface inductive. A droite, la surface de la boucle d’induction est fortement
réduite lorsque les câbles + et – sont serrés entre eux.

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 Câblage et protection contre les surcharges

Avec une grande boucle, 20 m2 n’est pas exagéré, la surtension dépasse 3000 V même
pour un impact à 100 m. Les centrales connectent facilement 24 modules de 1 m de
large en série : si la connexion est en U sur deux rangées, la surface sera plutôt
supérieure à 30 m2.

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Câblage et protection contre les surcharges

Câblage avisé : ici, la surface de boucle est estimée à 2 m2 et les surtensions sont
maintenues dans des valeurs raisonnables même pour un impact à 50 m (< 500 V).

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Câblage et protection contre les surcharges

Câblage pour un petit

système où la distance
panneaux-onduleur est
inférieure à 10 m: un
parasurtension seul
proche de l’onduleur suffit.

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