Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
PROMOTION (2010-2012)
Juillet 2012
Christian et Annecy
Remerciements
A l’équipe de la province de Témara pour leur engagement dans toutes les phases de l’étude.
ii
RESUME
Le suivi est une des composantes fondamentales du cycle de gestion des programmes
de santé. Il existe plusieurs méthodes et techniques dans le suivi des programmes de santé.
Une des méthodes de suivi rationnelle et basée sur la logique du programme de santé est le
monitoring. Quand il est réalisé au niveau des ESSB, le monitoring des services de santé est
adapté pour détecter les forces et les faiblesses dans l’exécution des activités en vue
d’augmenter la couverture. Au Maroc le monitoring est basé sur le système national
d’information sanitaire. Il s’agit d’un système dans lequel chaque acteur a un rôle bien défini
et qui est reconnu par l’ensemble des acteurs. Il existe des interrelations entre les acteurs et
les différents niveaux, ce qui détermine la dynamique de ce système. Entre Mars et Mai 2012
une étude a été réalisée auprès des professionnels de santé dans la préfecture de Skhirat-
Témara. Huit animateurs de programmes du SIAAP et 23 professionnels de santé au niveau
de quatre CS ont été interviewés sur leur pratique concernant les activités du monitoring. Des
analyses documentaires ont été effectuées, il s’agissait des rapports de réunions périodiques
au niveau des CS et des rapports de réunions du bilan annuel au niveau du SIAAP. Des
resultats positifs ont été identifiés dans la collecte des données, le traitement et l’analyse des
données, l’établissement et la transmission des rapports périodiques. Cependant, des
améliorations sont nécessaires dans la définition des indicateurs de couverture, dans l’analyse
des causes possibles et l’identification des actions correctives, dans l’élaboration d’un
microplan à la fin du monitoring. Au niveau de la province sanitaire l’évaluation des
réalisations est effectuée une fois dans l’année à l’occasion des réunions du bilan d’activités.
Cette démarche de monitoring n’est pas convenable avec celle du monitoring des services de
santé qui nécessite des réunions avec une périodicité plus rapprochée. Une redéfinition du
système de monitoring devra prendre en compte la pratique existante et les spécificités de
l’organisation du système de santé au Maroc.
iii
SUMMARY
iv
TABLE DES MATIERES
Introduction …………………………………………………………………………………….1
Méthodes ……………………………………………………………………………………….3
Résultats
Discussion …………………………………………………………………………………….11
Bibliographie………………………………………………………………………………….15
ANNEXE
v
LISTE D’ABREVIATIONS ET SIGLES
CS : Centre de Santé
PF : Planification Familiale
RC : Rhumatisme Cardiaque
vi
INTRODUCTION
Objectifs spécifiques
- Proposer des orientations pour une amélioration du monitoring des services de santé
au niveau du Réseau des Soins de Santé de Base dans la province médicale.
2
Méthodes
Nous avons réalisé une étude qualitative qui a pour objet d’étudier la pratique du
monitoring tel qu’il est utilisé par les professionnels de santé et les gestionnaires des
services de santé de base, au travers de leurs discours et de leurs pratiques concrètes. Il
s’agit d’une étude de cas focalisée sur le niveau opérationnel du système de santé (6);
les structures d’appui n’ont pas été retenues dans cette étude. La préfecture de
Témara a été retenue du fait de sa composition en milieu urbain et rural et de la
structuration de son RSSB. Un choix raisonné des structures de santé a été utilisé pour
identifier le SIAAP et quatre centres de santé (Annexe 4). Les principaux critères du
choix des centres de santé sont : le milieu (urbain et rural) et la densité de population
(faible densité et forte densité). Pour la province, est considéré comme CS avec faible
densité de population, un CS dont la population désservie est inférieure à 15.000
habitants ; un CS avec forte densité de population est un CS qui dessert une population
de plus de 25.000 habitants. Les CS ont été retenus à partir d’une liste de CS de la
province, classés en fonction du milieu et de l’effectif de la population désservie
L’étude s’est déroulée en trois phases : une phase exploratoire d’entretien libre, une
phase de pré-enquête, une phase de collecte des données. Pendant la phase exploratoire
il était question de s’assurer de l’existence des supports de suivi qui devront faire l’objet
d’analyses documentaires ; il s’agissait également de s’assurer de la réalisation des
activités en rapport avec le monitoring de la performance telles que les réunions
périodiques. Les informations recueillies à l’issue de cette première phase ont permis
d’élaborer les supports de collecte des données. Ces supports de première génération ont
été utilisés pendant la phase de pré-enquête au niveau de la préfecture de Salé,
notamment au niveau du SIAAP et d’un centre de santé. Les entretiens semi-structurés
ont été réalisés auprès d’un animateur de programme de santé au niveau du SIAAP, et
au niveau d’un CS, auprès du médecin-chef et du major. Ceci a pour but d’ajuster le
contenu des thèmes de discussion et de rendre unanime leur compréhension auprès des
personnes interviewées. Une fois la révision des supports de collecte des données a été
faite, la troisième phase de l’étude a été entamée. La collecte des données a été faite en
se basant sur des entretiens semi-structurés et des analyses documentaires (Annexe 6).
Un accord préalable des répondants a été obtenu avant l’entretien en face-à-face d’une
heure. Les discours étaient retranscrits à partir de la trame d’entretien. Il s’agissait pour
chaque interviewé de décrire les supports du système d’information et sa pratique dans
3
les activités du suivi. En cours d’entretien avec le répondant, chaque axe de discussion
était revu en commun accord afin de vérifier l’exactitude du contenu du discours
retranscrit. La conduite des entretiens était guidée par le principe de la saturation.
4
Resultats
Les différents acteurs : au niveau des CS, tous les infirmiers-majors s’accordent à
reconnaitre leur rôle dans la synthèse mensuelle des données périodiques pour
l’établissement des rapports périodiques : « à la fin du mois je dois rassembler toutes les
données auprès des médecins et des responsables de cellule pour faire la synthèse ».
Chaque responsable de programme est chargé de l’enregistrement des patients et de la
mise à jour des dossiers médicaux, ceci a été déclaré par l’ensemble des responsables
de programmes. Dix professionnels de santé sur 26 affirment avoir eux-mêmes
réactualisés leur tableau de bord, pour le reste il s’agit d’une tâche réservée à
l’Infirmier-major. Douze professionnels de santé sur 19 ont déclaré faire la synthèse
mensuelle avant de remettre à l’infirmier-major pour faire un récapitulatif, par contre le
reste a déclaré qu’il s’agit d’un rôle qui revient au major du CS. Ceci ressort à travers la
déclaration suivante : « les statistiques, c’est le major qui s’en occupe ». Avant d’être
acheminé au niveau supérieur, les rapports périodiques doivent faire l’objet d’une
validation par le médecin-chef du CS. Les trois médecins-chefs interviewés ont
reconnu qu’avant la validation, les rapports périodiques doivent être discutés ensemble
avec l’infirmier-major. Les responsables d’acheminement de l’information sanitaire
sont soit le médecin-chef, soit l’infirmier-major. Outre son rôle de validation des
rapports périodiques, le médecin-chef du CS est aussi l’initiateur des réunions
périodiques. Les animateurs de programmes sont les membres du staff du SIAAP au
niveau de la base de la province. Les animateurs de programmes représentent l’interface
entre les structures sanitaires de base d’une part, et la Direction régionale avec les
services centraux d’autre part : « je coordonne entre le ministère, la délégation, la
direction régionale, les CS, le centre de référence ». Ce rôle est reconnu par l’ensemble
des animateurs du SIAAP. Dans leur rôle auprès des équipes des CS, chaque animateur
de programme a la responsabilité de veiller sur la disponibilité des supports
5
d’information et sur leur meilleur remplissage : c’est ce qui constitue l’objet des sorties
de supervision. Ceci ressort à travers les propos suivants : « j’assure l’encadrement des
CS par la supervision. Pendant les sorties de supervision, je vérifie les registres du
programme, le tableau de bord, les matériels, le planning d’activité.». En rapport avec
les objectifs des programmes ils ont déclaré « je dois aussi aider les CS à atteindre les
objectifs et à améliorer les prestations du programme ». Ce rôle d’encadrement a été
confirmé par l’ensemble des animateurs de programmes.
Les supports d’information : les mêmes supports utilisés par le système d’information
sanitaire sont également utilisés pour le monitoring. Les principaux supports sont les
registres, les fiches journalières d’activité, les fiches de rapports (mensuelles,
trimestrielles, semestrielles), les tableaux de bord des réalisations, les dossiers des
patients et les fiches individuelles des programmes, les comptes-rendus de réunions
périodiques ou non périodiques. Il existe deux grands types de registres au niveau d’un
CS : les registres standardisés qui sont les registres des programmes de santé envoyés à
partir des services centraux ; les registres tracés par les structures pour répondre au
besoin de recherche d’information. Tous les infirmiers-majors interviewés ont reconnu
l’existence de cette variété de registres tracés pour lesquels ils ont déclaré : « …il y’a
aussi des registres que nous traçons nous-mêmes pour collecter sans difficulté les
données qui doivent être envoyés au niveau central». Au niveau du SIAAP, Les
principaux supports de suivi utilisés par les animateurs de programmes sont leur
planning d’activité auprès des CS, le tableau de bord, les comptes-rendus d’activités et
les rapports périodiques. Dans leur pratique, les professionnels utilisent le terme de
« paperasse » pour désigner ces supports d’information.
7
immédiatement après l’établissement du rapport mensuel soit au début du mois suivant.
La durée consacrée au déroulement de cette réunion est d’une heure. Elles occupent une
place importante pour les professionnels de santé. Tous les infirmiers-majors ont
reconnu leur importance « les réunions mensuelles sont bénéfiques au CS, au cours de
ces réunions on discute les réalisations et les problèmes rencontrés. Ce sont aussi des
occasions pour la lecture des circulaires et des notes de services, la discussion des
congés, le rappel de l’horaire de travail, les déclarations de maladies et la discussion
sur divers autres problèmes. Surtout, c’est une occasion pour donner des
encouragements aux responsables d’activités ». Les autres membres des équipes des CS
ont reconnu également le bénéfice des réunions mensuelles : « nous travaillons dans des
conditions difficiles. Pendant les réunions au niveau du CS les responsables nous
encouragent toujours, cela nous motive également de continuer à travailler ». A propos
de la régularité des réunions mensuelles au niveau des CS, 12 professionnels de santé
sur 16 qui ont été interviewé ont déclaré qu’elles ne sont pas organisées tous les mois.
Ceci a été confirmé par 2 Infirmiers-majors des CS sur les 4 interviewés « dans les
années passées, j’avais eu l’occasion d’organiser les réunions mensuelles avec d’autres
médecins-chefs, mais pas avec le nouveau ». Les raisons évoquées par les médecins-
chefs concernant les irrégularités dans les réunions mensuelles sont les suivantes « nous
n’arrivons pas à organiser régulièrement les réunions mensuelles parce qu’il nous faut
parvenir à rassembler tous les personnels. Et ce n’est pas toujours facile. Il y’a les
congés, les sessions de formation continue, la surcharge de travail, l’absentéisme et
même parfois les documents pour la réunion ne sont pas disponibles ». Pour vérifier
les différentes phases des réunions mensuelles, les professionnels de santé qui ont
participé aux réunions mensuelles des CS ont décrit les étapes comme il figure dans le
plan de rapport des CS (Annexe 8). Concernant les réunions du bilan annuel
organisées au niveau du SIAAP, tous les 7 responsables des CS interviewés ont déclaré
avoir participé aux réunions du bilan annuel. Le bilan des réalisations de l’année passée
est présenté au début de l’année suivante. La durée des réunions est d’une demi-journée
de travail, ceci a été confirmé par les responsables des CS et les animateurs des
programmes « nous commençons la réunion le matin à partir de 9h 30 et nous finissons
à 12 h 30 ». Concernant la régularité des réunions du bilan annuel, tous les
professionnels interviewés ont déclaré qu’elles se déroulent toujours au début de
l’année, mais quelquefois des retards sont notés dans l’organisation. L’expérience
contée par les professionnels ayant participé à cette réunion ont fait ressortir les étapes
8
du déroulement suivantes : « une personne du SIAAP est désignée pour exposer le bilan
annuel, il donne l’ordre du jour puis on passe à la présentation des réalisations. On fait
la présentation pour chaque programme et nous discutons au fur et à mesure ». Pour 4
responsables de CS sur 7 qui ont eu l’occasion de participer aux réunions du bilan
annuel, il faudrait se préparer avant pour donner des éclaircissements ou justifier leurs
réalisations « une fois que la présentation est finie, viennent ensuite les questions de ….
Pourquoi vous n’avez pas…. ». 4 animateurs de programmes sur 8 ont confirmé qu’au
cours de la réunion du bilan annuel, les responsables de CS ont à donner des
explications concernant leurs réalisations. Concernant leur participation aux réunions du
bilan annuel au niveau du SIAAP, les points de vue des participants étaient divergents :
certains déclarent : « c’est une réunion au cours de laquelle on se compare nos
résultats entre CS ; on se positionne dans la province par rapport aux autres CS». Pour
d’autres : « au cours de la réunion on s’échange nos expériences (idées, pratiques, ou
problèmes rencontrés dont on n’a pas pu trouver les solutions) ». D’autres déclarent :
« nous n’avons pas à leur cacher nos résultats, nous devons leur présenter car c’est
pendant le bilan qu’ils doivent trouver les solutions aux problèmes que nous avons
rencontrés au niveau des CS. C’est à eux de trouver les solutions ». Sur 8 animateurs
interviewés, 2 ont déclaré qu’en dehors du SIAAP ils ont d’autres possibilités de
discuter sur leurs réalisations tous les 6 mois. Sur 13 animateurs de programmes, 1 a
déclaré que le programme dont il est responsable a bénéficié de réunions à périodicité
trimestrielle et que cela lui a été bénéfique « pour moi, je n’ai pas de problème au
niveau de mon programme ».
L’existence d’une variété de supports spécifiques pour chaque programme est décriée
par 16 professionnels de santé sur 19 au niveau des CS, qui ont déclaré y consacrer plus
de temps qu’à l’examen des patients : « devant un nouveau cas je dois remplir le
dossier du malade qui comporte 6 page, c’est un dossier qui est très chargé. On reçoit
en moyenne 30 malades au cours d’une séance d’activités. Vous voyez, ça ne facilite
pas le travail, on n’a plus le temps d’examiner correctement le malade. On prend
beaucoup de temps pour remplir les fiches ». La lourdeur du système d’information est
affirmée par 5 animateurs de programmes sur 8. Elle se traduit par l’existence de
plusieurs indicateurs pour chaque programme et qui ne sont pas tous utilisés au niveau
des CS ou du SIAAP : « au niveau du programme que je dirige, j’ai à peu près 10
9
indicateurs, pendant le bilan annuel on ne nous demande de présenter que 2 ou
3 ».cette proposition a été vérifiée auprès des autres animateurs de programmes qui ont
confirmé. La discussion pendant les réunions du bilan annuel était toujours limitée aux
présentations et à des questions-réponses, c’est ce qui est ressorti à travers les propos
suivants « quand on veut discuter les solutions des problèmes que nous avons
rencontré, ils nous disent qu’il n’y a pas assez de temps pour les discussions et que nous
ne sommes pas les seuls à avoir ce problème ». Les infrastructures et les équipements
n’ont pas été adaptés pour la fourniture des services de santé à la population « par
exemple, nous ne disposons pas de salle d’IEC pourtant nous devons fournir
régulièrement des données sur les activités d’IEC ». Il existait une insuffisance en
personnel paramédical au niveau des CS. Cette insuffisance a entrainé un cumul de
plusieurs activités de soins (préventifs et curatifs) par un personnel paramédical
(Annexe 4). Le passage d’un ancien support d’information à un nouveau support (par
exemple, les registres) n’étant pas clairement défini, les professionnels de santé ont
soulevé des difficultés d’adaptation au remplissage des nouveaux supports
d’information. Des retards fréquents ont été enregistrés par les animateurs de
programmes dans la transmission des rapports périodiques en provenance des CS. Pour
pallier à cette situation des communications téléphoniques sont utilisées pour la
transmission des rapports périodiques avant l’acheminement des rapports validés. Ce
constat a été confirmé par les responsables des CS. Une insuffisance d’appui permanent
pour l’archivage et la logistique a été décrite par l’ensemble des professionnels de santé
tant au niveau du SIAAP ainsi qu’au niveau des CS« nous profitons de toutes les
occasions pour transmettre les rapports au SIAAP, parfois avec l’aide des
particuliers ». Concernant l’archivage ceci a été déclaré : « quand il faut passer à
l’utilisation d’un nouveau support d’information, les anciens registres sont parfois jetés
ou détruits ». A la fin des réunions du bilan annuel, les recommandations évoquées
par l’équipe des encadrants ont toujours été acceptées et exécutées « une fois que nous
revenons au niveau du CS nous informons les autres membres de l’équipe et nous
exécutons les solutions qu’ils nous ont proposés ».
Les entretiens ont été réalisés avec 31 répondants dont 8 animateurs de programmes de
santé et 23 professionnels de santé des CS. Leur âge variait entre 28 à 58 ans. Au niveau
du SIAAP un âge avancé caractérise les animateurs de programmes. Au niveau du
SIAAP, le nombre d’années global de services des animateurs variait entre 15 à 35 ans
10
tandis qu’au niveau des CS, le nombre d’années de services global des professionnels
variait entre 8 mois à 33 ans. Aux différents niveaux, les femmes sont plus représentées
que les hommes. Neuf (9) autres répondants au niveau des CS avaient été prévus pour
les entretiens mais ils n’ont pas été interviewés. Les raisons évoquées sont les
suivantes : dans les 4 CS l’activité relative à la santé mentale n’était pas mise en œuvre ;
dans un CS l’un des responsables n’était pas disponible ; dans un autre CS l’activité
relative à la LAT n’était pas réalisée ; un répondant a été interviewé pour deux
personnes et un autre a été interviewé pour trois personnes. Concernant l’analyse
documentaire, dans les 4 registres de réunions de coordination des CS organisées de
2005 à 2012, 48 comptes-rendus de réunions ont été analysés. Les grandes lignes de la
rédaction des rapports périodiques figurent à l’Annexe 8. Durant l’année 2011 sur 755
nouvelles acceptantes de méthodes contraceptives (pilule) enregistrées, 719 fiches
individuelles de PF ont été recensés. Toujours dans la même année sur 252 patients
diabétiques enregistrés, 211 dossiers de patients suivis ont été identifiés. Au niveau du
SIAAP, de Novembre 2010 à Février 2012, le contenu des 6 comptes-rendus de
réunions périodiques ont été analysés. La présentation des grandes lignes de ces
rapports figure à l’Annexe 9. Une liste des 13 programmes de santé reconnus
prioritaires au niveau de la préfecture a été définie (Annexe 5).
Discussion
Conclusion
L’évaluation de la performance des programmes de santé étant réalisée une fois dans
l’année au cours du bilan annuel ne constitue pas une démarche de monitoring (2, 15).
Cette démarche du monitoring par les services de santé de base ne peut permettre
d’améliorer la mise en œuvre des programmes de santé selon le plan établi, ni de suivre
les changements dans les services qui sont fournis afin de générer de bons resultats (14).
Pour envisager une amélioration de la pratique du monitoring il serait indispensable
de réaliser des études complémentaires et de revoir cette pratique en tenant compte du
contexte organisationnel du système de santé au Maroc.
13
PROPOSITIONS POUR L’ACTION
Au niveau des CS :
14
• BIBLIOGRAPHIE
15
11. NACOULMA D. et coll. Suivi par le monitoring de la mise en œuvre de
l’initiative de Bamako : expérience du district de Houndé. Médecine d’Afrique
Noire. 1996 ; vol 43 (1) : pages 7-11.
12. SHAW V. et coll. Health information system reform in South Africa: developing
an essential data set. Bulletin of the WHO. 2005; vol 83, n°8: pages 632-639.
13. T. TANAHASHI. Health service coverage and its evaluation. Bulletin of the
WHO. 1978; vol 56(2): pages 295-303.
14. UNICEF / WHO/ UNFPA: Guidelines for Monitoring the Availability and the
Use of Obstetric Services. August 1997.
15. UNICEF/ RCA. Guide pour le monitorage des activités des formations
sanitaires, Bossembélé, Mai 2000.
16
ANNEXES
17
ANNEXE 1
18
ANNEXE 2
NIVEAU SIAAP CS
(effectif) (effectif)
Médecin 1 8
IDE 4 11
Sage-femme 1 4
Technicien 1 0
Administrateur 1 0
Age
< 30 ans 0 1
30- 40 ans 0 7
40- 50 ans 3 7
50- 60 ans 5 8
Sexe
Masculin 3 6
Féminin 5 17
Année de service
<1 an 0 0 2 4
1- 5 ans 0 3 0 9
5- 10 ans 0 2 1 4
10- 15 ans 0 0 6 2
15- 20 ans 4 1 6 1
>20 ans 4 2 8 3
19
ANNEXE 3
20
ANNEXE 4
Hygiène scolaire ;
4 Médecins PF/PSGA+PNI ; Diabète ;
CS Sidi Yahya Zaër HTA+RC
28.000
(CSCA) 4 IDE Infirmier –major+LAT+HTA ;
Soins ; Diabète+distribution de
5 sages- femmes médicaments ; PNI ; PF/PSGA
Médecin-chef ; IST+LAT ;
PCIE ; Diabète ; HTA ;
6 médecins
Consultation générale+Santé
CS Oued Eddahab scolaire
12.000
(CSU) Infirmier-major +LAP ;
PNI+PLMC+PLMD ;
4 IDE
PSGA/PF ; Soins+ distribution
de médicaments
21
ANNEXE 5
Programme de lutte contre Nombre de cas d’angines traitées ; nombre de cardite ; nombre
les maladies de cas de RC déclarés ; incidence pour 100.000 habitants
cardiovasculaires
Nouveaux cas d’HTA ; total des cas pris en charge ;
(HTA, RC) prévalence ; d’HTA ; prévalence des complications
Programme de santé mentale Répartition des consultations par sexe, par âge, par catégorie.
22
ANNEXE 6
GRILLES D’ENTRETIEN
Personnes à interviewer :
• Responsable du PNI
• Responsable de PSGA : CPN et PF
• Responsables : LAT, HTA, Diabète, Maladies mentales
Phrase introductive :
Bonjour, je suis une étudiante et je recherche des informations concernant le suivi dans
le système d’information sanitaire. Les informations qui vous serez amenés à fournir
sont confidentielles et votre identité ne sera en aucune manière révélée. Les résultats de
cette étude seront utilisés dans un but managérial.
THEMES DE DISCUSSION
IDENTIFICATION
23
Trame d’entretien avec le médecin-chef et le major des centres de santé
Phrase introductive :
Bonjour, je suis une étudiante et je recherche des informations concernant le suivi dans
le système d’information sanitaire. Les informations qui vous serez amenés à fournir
sont confidentielles et votre identité ne sera en aucune manière révélée. Les résultats de
cette étude seront utilisés dans un but managérial.
THEMES DE DISCUSSION
IDENTIFICATION
24
Trame d’entretien avec les animateurs des programmes de santé (SIAAP)
Phrase introductive :
Bonjour, je suis une étudiante et je recherche des informations concernant le suivi dans
le système d’information sanitaire. Les informations qui vous serez amenés à fournir
sont confidentielles et votre identité ne sera en aucune manière révélée. Les résultats de
cette étude seront utilisés dans un but managérial.
THEMES DE DISCUSSION
25
ANNEXE 7
Traitement et analyse
des données
• CS : mensuelle
• SIAAP : annuelle
Transmission des rapports
Archivage/ stockage
26
ANNEXE 8
Préfecture Skhirat-Témara
RAPPORT DE REUNION
Ordre du jour
Personnels :
Recommandations
27
ANNEXE 9
Ministère de la Santé
Préfecture Skhirat-Témara
Ordre du jour :
• Introduction
• Divers
Participants :
Phrase introductive :
• CS1 :
• CS2 :
• CS3 :
Recommandations :
Heure de clôture
28