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Analyse spectrale

1. Nomenclature et groupes caractéristiques de composés organiques


Activité 2 p.89 Hachette Terminale S pour commencer.

Groupe Exemple
Famille Nomenclature
caractéristique

Alcool Alcan-x-ol.
Groupe hydroxyle
Butan-2-ol

H
Aldéhyde alcanal.
Groupe carbonyle
propanal

Cétone Alcan-x-one.
Groupe carbonyle
3-méthylbutan-2-one

Acide
Acide alcanoïque
carboxylique
Groupe carboxyle Acide pentanoïque

Alcène Alc-x-ène

(Z) hex-2-ène

Ester Alcanoate d’alkyle

Ethanoate de butyle

Alcan-x-amine
Propan-2-amine

Amine
Groupe amino N-alkyl-alcan-x-amine
N-méthyl-éthan-1-amine

N-alkyl- N-alkyl -alcan-x-


amine

Amide

Alcanamide
1
2-éthyl-3-méthylbutanamide

N-alkyl-alcanamide

N-éthyl-2-méthyl-butanamide

N-alkyl- N-alkyl
alcanamide

2. Comment interpréter un spectre UV-visible ?

1. Spectroscopie UV-visible
Lorsque de la lumière traverse une solution, elle est en partie absorbée et en
partie transmise à travers la solution. Les rayonnements absorbés dépendent de
l’espèce et de la longueur d’onde utilisée.
Dans un spectre UV-visible, l’absorbance A, grandeur liée à la proportion de
lumière absorbée figure en ordonnée.
En abscisse, on place les longueurs d’ondes. Un tel spectre permet donc de
visualiser l’absorbance en fonction de la longueur d’onde.

Sur le schéma repérer l’ensemble des longueurs d’ondes étant dans le domaine
UV et celles étant dans le domaine du visible.

Un spectre UV-visible comporte toujours une longueur d’onde (λmax) pour laquelle
l’absorption est maximale. λmax est une grandeur caractéristique propre à chaque
espèce chimique, elle permet donc d’identifier l’espèce chimique en solution.

2. Couleur perçue des espèces chimiques


Activité 1.A. p.88 Hachette Terminale S.

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Si le maximum d'absorbance correspond à une longueur d'onde appartenant au
domaine des ultraviolets (200-400 nm) alors celle-ci est incolore.

Si λmax appartient au domaine du visible (400-800 nm) alors l'espèce chimique


possède la couleur qui résulte de la synthèse additive des couleurs
complémentaires des radiations absorbées.

Remarque
Une espèce organique absorbe des radiations lorsqu’elle comporte des
groupements chromophores (doubles liaisons conjuguées). Plus le nombre de
doubles liaisons conjuguées est grand plus elle absorbe de grandes longueurs
d’ondes. (voir doc. 3 p93).

3. Loi de Beer Lambert

Lorsqu’une solution placée dans un spectroscope reçoit un rayonnement elle en


diffuse une partie et absorbe l'autre. L'intensité (I) du rayonnement issu de la
cuve est donc inférieure à l'intensité du rayonnement initial (I0).

L’absorbance A mesurée par un spectroscope dépend de plusieurs facteurs :


- La largeur L de cuve de spectroscopie
- La concentration C de la substance dissoute
- Le coefficient d'absorption molaire ε aussi appelé coefficient d'extinction
molaire. Il s'agit d'une grandeur qui dépend de l'espèce dissoute en solution, du
solvant utilisé et de la longueur d'onde du rayonnement.

Ces grandeurs sont liées par la loi de Beer-Lambert:

A =   .L.C que l’on retient A=k.C

car ελ et L sont constants au cours de l’expérience.


k est une constante en L.mol-1.
ελ en L.mol-1.cm-1
C en mol.L-1
L en cm
A sans unité

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3. Quels renseignements fournit un spectre infrarouge ?

1. Principe
http://slideplayer.fr/slide/1212610/#

Il s’agit d’une technique spectroscopique qui peut sonder la matière afin d’en
déduire des informations sur la structure des molécules.
Des ondes électromagnétiques sont envoyées sur la matière avec des longueurs
d’ondes comprises entre 2500 et 25000 nm. Ce rayonnement interagit avec les
liaisons covalentes de la molécule. Si l’onde a une fréquence correspondant à un
mode de vibration possible d’une liaison, alors elle est absorbée. En mesurant
une grandeur appelée transmittance T qui est le rapport de l’intensité de l’onde
transmise sur l’intensité de l’onde incidente, on peut déterminer des bandes
d’absorption en fonction de la longueur d’ondes et ainsi obtenir la signature de
certaines liaisons covalentes. La spectroscopie IR permet donc de repérer la
présence de certaines liaisons et d’en déduire les groupes caractéristiques de la
molécule étudiée.

2. Spectre infrarouge d’une molécule


Le spectre infrarouge utilisé pour repérer les liaisons chimiques d’une molécule
représente la transmittance T, en ordonnée, en fonction du nombre d’onde, noté
σ (sigma), en abscisse.
1
Le nombre d’onde est défini par  = .σ est couramment exprimé en cm-1.

L’interaction d’une liaison avec le rayonnement électromagnétique se traduit par
une bande d’absorption caractéristique sur le spectre.

Pour s’entrainer Activité 3 p.90 à photocopier pour pouvoir écrire dessus.


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4. Comment interpréter un spectre RMN ?

La Résonance Magnétique Nucléaire permet d’identifier les atomes d’hydrogène


d’une molécule et informe sur leur environnement chimique, c'est-à-dire sur le
nombre et la nature des atomes de leur environnement proche.

Extrait du livre Hatier TS physique chimie

1. Description d’un spectre RMN

Chaque signal constitué d’un ou plusieurs pics, traduit une absorption d’énergie
par les protons d’hydrogène, on dit qu’il y a résonance.

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2. Déplacement chimique
Dans un spectre RMN, chaque signal est caractérisé par sa position sur un axe
orienté de droite à gauche qui mesure un déplacement chimique δ, exprimé en
ppm (parties par million).

Le déplacement chimique d’un atome d’hydrogène dépend des atomes présents


dans son environnement.

Influence de l’environnement chimique d’un atome d’hydrogène sur le déplacement chimique.


Extrait du livre Hatier TS physique chimie.

Remarque
Le tétraméthylsilane est une espèce chimique ajoutée à l’échantillon
à étudier avant d’enregistrer son spectre.
Le pic observé pour un déplacement chimique nul correspond à ce
composé et sert de référence.

3. Protons équivalents
Des protons sont équivalents ou isochrones :
S’ils sont portés par le même atome de carbone tétraédrique (cas de CH2 ou CH3)
ou si la molécule présente une symétrie, les protons qui se correspondent sont
équivalents.

Des protons équivalents ont le même déplacement chimique.

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Les deux H sont Les trois H du groupe
chimiquement équivalents méthyle sont équivalents
Aucun H chimiquement
chimiquement du fait de la
Les deux H' sont équivalent à un autre
rotation possible autour de
chimiquement équivalents la liaison C-C

4. Aire des signaux, courbe d’intégration


L’aire d’un signal est proportionnelle au nombre de protons équivalents associés
à ce signal. Cette aire est représentée à l’aide de la courbe d’intégration. C’est
une courbe en palier donc la hauteur de chaque saut est proportionnelle à l’aire
du signal et donc au nombre de protons équivalents.

Exemple

La hauteur des paliers des trois signaux est proportionnelle au nombre de


protons équivalents associés à chaque signal.

5. Multiplicité du signal
Un proton, ou un groupe de protons équivalents donnant un signal de (n+1) pics
appelés multiplet signifie qu’il possède n protons voisins équivalents.

Des protons équivalents ne se couplent pas.

Exemple
Sur l’exemple du paragraphe précédent, interpréter chacune des trois parties du
signal en les faisant correspondre aux différents protons de la molécule.

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