Visite de L Enfer Et Du Paradis Pour Les Editions 999

Edition999.
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Par Sylvie JANGO
Édité par l’Association ADRA

10 rue Charles Gounod - 78000 Versailles
Dépôt légal novembre 2014
Visite de l’Enfer et du Paradis : Révélation divine n°1

© Copyright Sylvie Jango - Association ADRA
lacouronnedegloire@gmail.com ou adra.france78@gmail.com
www.secoursetsolidarite.com
Imprimé en France
Toute reproduction même partielle du texte, par quelque procédé
que ce soit, est soumise à autorisation préalable de l’éditeur
ISBN : 978-2-955047-20-0
Dédicace __________________________________________________________ 9
Préface___________________________________________________________ 11
Avertissements ____________________________________________________ 14
Mes premiers pas avec l’invisible _____________________________________ 18
INTRODUCTION____________________________________________________ 27
Chapitre 1 - Ma rencontre avec Jésus ___________________________________ 31
Chapitre 2 - La visite en Enfer __________________________________________ 41

La surprise de voir le Pape en Enfer _________________________________ 45
Un artiste célèbre _______________________________________________ 48
La cellule des Enfants ____________________________________________ 49
Mon frère ______________________________________________________ 50
Le Diable attire avec l’argent ______________________________________ 52
L’Enfer créé pour le Diable ________________________________________ 54
La cellule du deuxième jeune Homme _______________________________ 56
L’autre côté de la Fournaise _______________________________________ 58
Les Pleurs de Jésus_______________________________________________ 61
La cruauté des démons ___________________________________________ 62
Les déviations sexuelles __________________________________________ 64
Le message ultime ______________________________________________ 66

La zone abyssale ou les racines de l’Enfer. ____________________________ 67
Les démons se préparent à l’attaque. _______________________________ 71
Chapitre 3 - Bienvenue au royaume des cieux ____________________________ 75

Les serviteurs du Christ ___________________________________________ 78
Le pasteur Selvaraj Rajiah _________________________________________ 79
L’enlèvement des Chrétiens et la période de tribulation ________________ 83
Chapitre 4 - Recommandations de Jésus pour les femmes. __________________ 89

La cité céleste __________________________________________________ 91
Chapitre 5 - Recommandations pour construire sa maison céleste. ___________ 95
Chapitre 6 - Message urgent à transmettre !_____________________________ 103

Prière pour la terre _____________________________________________ 103
Message au monde musulman ____________________________________ 104
Message au monde asiatique _____________________________________ 105
Message au monde hindou _______________________________________ 106
Message au monde indien. _______________________________________ 107
Les dix vierges _________________________________________________ 109
Chapitre 7 - Le grand retour sur terre __________________________________ 115
Chapitre 8 - Retour dans mon corps de pécheresse _______________________ 117

Jésus Christ me demande d’accomplir mon devoir de messagère. ________ 118
Retour dans ma petite chambre lumineuse et resplendissante. __________ 119
La menace de deux démons. ______________________________________ 119
Chapitre 9 - Message du seigneur au monde entier _______________________ 121

Chapitre 10 - Grande recommandation du Seigneur_______________________ 123
Chapitre 11 - Tables de la loi __________________________________________ 125
Chapitre 12 - Dieu te console _________________________________________ 127

La prière de foi. ________________________________________________ 128
Chapitre 13 - Commentaires sur le témoignage __________________________ 131
Chapitre 14 - Quand la trompette retentira, seras-tu prêt(e)?_______________ 135

Chant d'amour pour le Christ. _____________________________________ 135
Recommandation personnelle pour vous et moi. ______________________ 136
L'obéissance, une disposition de cœur !_____________________________ 139
Conseils concernant le temps à passer avec le Roi des rois dans sa présence
bénie _________________________________________________________ 140
Chapitre 15 - L’unité, la seule porte du salut dit Jésus Christ ________________ 147
Conseils à mes frères et sœurs pour parler en langue__________________ 152
Comment prier et qui prier? ______________________________________ 154
Ce qu’il ne faut surtout pas faire. __________________________________ 155
Quelques promesses de la Bible quand vous avez besoin de réconfort_____ 156
Le Seigneur me recommande de prier pour Angelica, Son envoyée. _______ 161
Chapitre 16 - Encouragements du Seigneur ______________________________ 163

Sauver des vies sur les routes : ma première mission divine _____________ 165
La Mission Evangélique Internationale la Couronne de Gloire ___________ 167
Chapitre 17 - Crois-tu aux songes et aux visions ? _________________________ 173

Message aux jeunes de ce monde. _________________________________ 176
Prière pour déclaration et confession ______________________________ 177
Poème dédié à mon époux, Jésus-Christ ____________________________ 179
04 décembre2013 : message de prophétie du Seigneur Jésus-Christ ______ 182

Prières ordonnées par le Seigneur pour empêcher la destruction de la planète
terre par Lucifer. ________________________________________________ 184
Chapitre 18 - EPILOGUE ______________________________________________ 187
Remerciements ___________________________________________________ 191
Quelques versets à lire et à méditer dans sa Bible personnelle ____________ 197
NOTES ET ENSEIGNEMENTS _________________________________________ 207

e dédie ce livre à Notre Seigneur Jésus-Christ avec tout mon
J amour pour mon Sauveur et à toute la trinité divine. En effet, sans

le concours de l’Eternel des Armées, ce livre n’aurait jamais pu
voir le jour. Toutes les embûches et les barrières qui se sont
dressées sur mon chemin pour m’empêcher d’écrire ce
témoignage, c’est avec l’aide de l’Esprit-Saint que je les ai dépassées.
A Lui soit honneur, puissance et gloire aux siècles des siècles. Amen !
Je le dédie également à vous tous, fidèles auditeurs (trices) qui

nous écoutent et nous suivent de manière assidue depuis internet. Je
vous aime fraternellement comme Jésus vous a aimé. SEMEZ : « Celui
qui sème abondamment moissonnera abondamment » (2 Corinthiens
9:6).
En acquérant ce livre vous contribuerez à la poursuite d’une

œuvre magnifique destinée à propager l’Évangile par divers moyens
comme la distribution gratuite de dépliants, de Bibles et d’ouvrages
divers.
Votre acquisition permettra en outre de financer la construction

d’un orphelinat ainsi que la poursuite de missions au sein de
l’association « ADRA » qui a pour but de lutter contre l’augmentation
des morts sur les routes avec ses lots de drames qui en découlent
Soyez assurés de la bénédiction de l’Éternel, qui dans Sa

miséricorde ne vous oubliera jamais.
Pour commander ce livre, poser diverses questions, apporter

vos témoignages, requérir des prières pour tous types de sujets,
participer à une formation quelconque ou tout simplement parler de
mon expérience, il vous est possible de vous adresser à l’adresse ci-
dessous : Servante de l’Eternel Sylvie JANGO ; 10 rue Charles
Gounod ; 78000 Versailles .
Les extraits de la Bible de ce livre sont essentiellement tirés des

versions Segond et Darby. Bien-aimés, méditons et vivons pleinement
la richesse de la relation divine en marchant pas à pas aux cotés de
notre Roi, Jésus-Christ. Un dicton de mon pays natal, le Cameroun dit
en substance ceci : « Ceux qui ont faim ne se contentent pas seulement
d’aller sur les lieux de pêche. Non ! Ceux qui ont faim vont à la pêche
et lancent leurs filets »
a lettre aux Ephésiens 1 nous dit ceci : « En effet, c’est par la
L grâce que nous sommes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela

ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. »
Qu’est-ce qu’un don sinon un cadeau ? Maintenant, si ce

cadeau reste posé dans un coin sans qu’il soit utilisé, quel profit y
retirera-t-on ? Le contenu de cet ouvrage est aussi un cadeau 2 et
pouvoir le lire s’apparente à une grâce. Car c’est Jésus- Christ et Lui
seul qui nous fournit les clés 3 d’accès à ce don merveilleux qu’est
l’accession au royaume de Dieu. Avec Lui, point de contrefaçon. Lui
seul nous délivre le passeport authentique et tamponne le visa.
Maintenant, si on ne saisit pas ce passeport et que l’on ne pose aucune
action pour transiter du royaume des ténèbres à celui de la lumière, ce
sera pour nous comme s’il ne nous avait jamais été offert 4. L’ennemi
de nos âmes fera tout pour nous empêcher de nous en saisir et pour
nous barrer l’accès du royaume de Dieu.
Lorsque notre Sauveur décide de ravir quelqu’un en esprit, ce

n’est pas pour lui faire faire du « tourisme céleste ». A toute personne
ravie en esprit, comme j’ai pu l’être moi-même, il est demandé de
rendre compte de ce qui lui a été dévoilé. Or, notre Seigneur n’a-t-Il
pas enjoint Ses disciples, à « être Ses témoins, entre autre, jusqu’aux
extrémités de la terre 5» ? De retour sur terre, c’est ce à quoi je me suis
employée, avec l’aide bien sûr de l’Esprit-Saint. Ce livre n’est ni plus
ni moins qu’un témoignage et il convient de ne pas le considérer avec
désinvolture sachant que tout est issu de la volonté de Jésus-Christ.
Prenons bien garde aussi de ne pas attrister l’Esprit ou pire encore de
blasphémer contre Lui car, « le pardon ne lui sera accordé ni dans le

monde présent ni dans le monde à venir 6. »
Donc, avec vigueur et détermination, utilisons tous les « pare-

feu » mis à notre disposition, dont ce récit fait partie.
Ce dont je vous fais part ici, n’est pas simplement un conseil

mais une injonction : utilisez tous les moyens mis à votre disposition
pour que des comptes-rendus clés contenus dans cet ouvrage puissent
toucher le maximum de monde. Maintenant, compte-rendu ne veut pas
dire que cet ouvrage puisse être copié sans l’assentiment de son auteur,
à savoir moi-même.
Il faut savoir que le manuscrit de cet ouvrage a été déposé chez

un notaire. La contrefaçon est réprimée par des articles tels que celui
répertorié suivant la référence : (L. 335-2). De fait le code de la
propriété intellectuelle n’autorise, au terme de l’article (L. 122-5, 2° et
3°), que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage
privé, de celui qui copie, et non destinées à être diffusées aux fins d’une
utilisation collective. Le respect de ces textes de loi n’est ni plus ni
moins qu’un acte d’amour envers l’auteur d’un ouvrage, quel qu’il soit.
Durant ma visite en compagnie de Jésus, notre Sauveur m’a maintes
fois exhortée de déclarer que sans l’unité dans le corps du Christ nous
n’arriverions jamais à nous en sortir. Ce n’est pas pour rien que Jésus
nous demande de nous aimer les uns les autres comme Il nous a aimés.
D’autre part, il convient que vous sachiez que le don de

prophétie, dont Jésus m’a gratifié, m’a été octroyé dès le sein de ma
mère. Ainsi, mise à part par Jésus-Christ, notre Seigneur m’a ointe afin
d’évangéliser, enseigner et rendre compte de cette expérience.
N’oublions jamais que les choses spirituelles ne sont pas destinées à
être utilisées de-ci de-là afin de pourvoir à quelque besoin immédiat
mais qu’au contraire elles ont pour vocation à se transmettre. Un
maximum de personnes pourra ainsi faire des délivrances en pratiquant
le combat spirituel, sous la direction du Saint-Esprit. Tout ceci, bien

sûr, en ayant toujours à cœur d’entretenir une authentique vie d’esprit
en relation permanente avec l’Esprit- Saint.
vant d’entreprendre la lecture de ce livre, il serait peut-être
A utile d’apporter quelques éclaircissements sur certaines

choses ayant directement trait aux deux sujets clés de l’Enfer
et du Paradis contenus dans cet ouvrage.
Ce genre d’écrits risque de bousculer pas mal d’idées

préconçues dans au moins trois domaines bien précis. Le premier a
trait à la narration de récits similaires qui laisserait penser que l’auteur,
loin d’avoir eu une révélation divine, se serait au contraire inspiré
d’écrits relatant des expériences semblables. Autrement dit, dans de
tels cas, certains ne se priveront pas de qualifier de plagiat 7 le travail
de rédaction faisant état des révélations divines ainsi reçues. Or, c’est
une accusation très grave car elle tend à faire passer l’auteur ainsi
dénigré pour un voleur, quand bien même il s’agirait d’un bien
immatériel. Le second a trait à une conception erronée selon laquelle
toute nouvelle révélation divine, depuis l’achèvement de la rédaction
de l’Ancien et du Nouveau Testament ne pourrait provenir que de
raisonnements purement humains ou pire encore être induite par des
enseignements à caractère démoniaque. Quant au troisième, il
concerne principalement le sujet relatif à la conduite à tenir par rapport
aux morts.
Considérons tout d’abord le premier de ces domaines. Il

convient de savoir que Dieu, aujourd’hui comme hier, lorsqu’Il désire
transmettre aux hommes, Ses révélations ou Ses pensées, utilise des
citoyens de statuts différents, appartenant à des cultures différentes et
résidant dans des lieux géographiques différents. Ceci afin que Sa
Parole puisse atteindre et toucher le maximum de monde.
D’autre part, en compulsant aussi bien l’Ancien que le

Nouveau Testament, on découvre des récits en tous points identiques
et rapportés par différents prophètes. Parmi eux, cinq prophètes y
relatent la destruction programmée par l’Eternel, du pays des
Philistins. Ils rapportent des faits similaires et citent des noms de villes
et de lieux semblables comme Gaza, Asdod et Askalon. Pour
l’exemple, on peut citer les prophètes Amos 8, Jérémie 9, Sophonie10,
Ezéchiel 11 et Zacharie 12. Environ deux cent cinquante ans séparent les
récits du prophète Amos de ceux du prophète Zacharie. Pour autant,
accusera-t-on Zacharie de plagiat pour avoir révélé les mêmes choses
et cité les mêmes localités concernant la même époque ? Et que dire
des Evangiles dits « Synoptiques » dans le Nouveau Testament (Les
Evangiles de Matthieu, Marc et Luc présentent de telles convergences,
tant sur la forme que sur le fond, qu’ils pourraient être édités en trois
colonnes parallèles) ? Parmi ces trois Evangiles, beaucoup s’accordent
à penser que le plus ancien serait celui de Marc. Et pourtant, cela
viendrait-il à l’idée d’accuser également les deux autres évangélistes
de plagiat ?
A notre époque, il existe de nombreux témoignages du monde

entier, d’hommes et de femmes ayant été ravis en esprit qui relatent
des faits similaires à mon récit. Ces similitudes concernent le faible
nombre de personnes se trouvant avec Jésus, au Paradis, et des faits
touchant un pape et un chanteur célèbres.
Concernant le second domaine, il convient de savoir que le

Seigneur élève qui Il veut et quand Il le veut, car tout pouvoir Lui a été
donné. Ainsi, possédant l’autorité suprême, nul ne peut Lui dicter quoi
que ce soit. Le Seigneur s’est exprimé par la Parole et Il s’exprimera
encore après la Parole. Un autre point important concerne
l’information selon laquelle le Seigneur, comme Il l’a déjà fait par le
passé, continuera d’envoyer des messagers jusqu’à ce qu’Il revienne.
Ainsi, tout ce qu’Il fera avec eux ne se trouvera pas toujours dans la
Parole. Aussi, demande-t-Il instamment de s’instruire continuellement,

non seulement en compulsant les Saintes-Ecritures mais également en
restant à l’écoute du Saint-Esprit. Maintenant, en ce qui concerne
l’Esprit, il faut savoir qu’Il est venu pour chasser les doutes sur tout ce
qui n’a pas été dit ou encore éclairé. Nous devons donc développer
plus de sagesse et de discernement dans l’Esprit. Tout ce qui nous
manque, il conviendra justement de le demander à l’Esprit.
Maintenant, pour en revenir au fait que le Seigneur continue à notre
époque d’envoyer des messagers (et des messagères), il faut savoir
qu’Il ne les envoie pas en fonction de ce que vont penser les humains.
En fait, Il privilégie ce qu’Il trouve important afin de nous aider à
mieux nous en sortir. C’est pourquoi, il est primordial que nous ayons
confiance en Lui et en ce qu’Il fait pour les uns comme pour les autres,
au travers de nos vies. Lui seul est le grand Dieu comme nous le
chantons et le proclamons souvent et Il a toute latitude pour faire ce
qu’Il veut quand Il le veut 13.
Le troisième et dernier domaine concerne la manière de se

positionner vis-à-vis des révélations de dialogues entretenus avec des
personnes décédées, lorsqu’à l’image de l’Apôtre Jean, des hommes
ou des femmes sont ravis en esprit et se retrouvent en présence de
Jésus. Il convient impérativement de savoir faire la différence entre,
invoquer les morts et le fait de participer, en présence de Jésus, à un
dialogue avec des morts, dans le contexte bien précis d’un ravissement
en esprit. Jamais, au grand jamais nous devons nous tourner vers les
devins et tous ceux qui invoquent les esprits 14.
Ainsi, convient-il de ne pas tout mélanger et de savoir faire la

différence entre « invoquer les esprits » par des moyens occultes afin
d’essayer de rentrer en communication avec des personnes décédées et
rendre compte (comme l’a fait l’Apôtre Jean, alors qu’il était ravi en
esprit en compagnie de Jésus-Christ) de faits réels qui le mettaient en
présence de personnes ayant cessé de vivre sur la terre.
Je tiens donc à préciser qu’à l’exception de certaines notes

personnelles (mentionnées comme telles), tout ce qui est consigné dans
cet ouvrage provient de Jésus- Christ, en personne. Tout ce qui émane
de Lui est destiné à dénoncer, annoncer, prévenir et enseigner.
Maintenant, certains croiront et d’autres non car le monde désire voir
ce qui brille déjà, qui est prêt et parfait. Or, seul le Seigneur est parfait
et tout ce qu’Il entreprend avec nous relève d’un processus destiné à
protéger l’homme de lui-même ainsi que des forces occultes.
Concluons en citant ce qui est écrit dans la première Epître de Pierre
au chapitre 5, verset 11 : « A Lui soit la gloire et la puissance aux
siècles des siècles ! Amen ! »
e suis née le 25 juillet 1969 à Yaoundé, au Cameroun, dans une
J famille de sang royal. Mon père, Jango Paris, aujourd’hui décédé,

vivait, selon les traditions polygames de son pays, avec ses onze
épouses et leurs trente-sept enfants. Ma mère, Zanguim Régine,
issue de l’ethnie Bamiléké, lui a donné sept enfants. Tout au long
de mon enfance, mes parents m’ont élevée dans les voies de Dieu et
très tôt, ils m’apprirent à distinguer le bien du mal. Ils m’inculquèrent
également de solides valeurs de foi que je m’efforçais de suivre
scrupuleusement, malgré quelques maladresses de jeunesse.
A l’âge de 5 ans, je reçus mes premières visions et connus mes

premiers rêves prémonitoires. Des voix me parlaient aussi, de temps à
autre et lorsque je m’en ouvrais à ma mère, elle me répondait alors
avec une pointe d’agacement qu’il n’y avait pas de sorciers dans la
famille.
Une fois, je lui avouai même avoir vu Jésus, comme si j’étais

au cinéma. Elle me répondit alors que le Christ était mort sur la croix
mais j’insistai en lui répliquant que je savais qu’Il était ressuscité.
Ma mère possédait néanmoins une certaine ouverture d’esprit.

Elle m’annonça donc, un jour, que nous allions nous rendre chez une
de ses cousines qui tout comme elle, possédait un don de guérison. Elle
souhaitait avoir son éclairage quant à mes dispositions. J’étais quelque
peu impressionnée mais ma mère me rassura en me disant que je
pouvais avoir confiance en cette cousine qui était également douée de

la qualité de prophétesse. Elle saurait donc me renseigner quant à mes
voix et mes visions.
Cette visite allait confirmer le pressentiment de ma mère.
Après m’avoir examinée, cette femme lui déclara, suivant une

expression commune chez nous, que j’avais bien « quatre yeux ». Dieu
m’avait donné, en outre, un don qu’il me fallait absolument ne pas
négliger. Elle me révéla également que je deviendrais une prophétesse
capable d’accomplir de grandes choses pour Dieu. Je serais même
comme David parmi ses frères car bien que je ne fusse pas l’aînée de
ma fratrie, elle vit que je prendrais la responsabilité de la famille et que
je serais d’un grand soutien. Dieu m’avait donc choisie parmi mes
frères et sœurs afin que ma famille fût honorée.
De retour à la maison, rassurée par les révélations de sa

cousine, ma mère me conseilla toutefois, par prudence, de bien
travailler à l’école. Il serait toujours temps de choisir ma propre voie,
une fois, devenue grande.
Elle m’avoua également ne pas avoir été très surprise des

propos tenus par cette femme. Cette différence dont j’étais porteuse,
cette distinction qui m’élevait au-dessus de mes frères et sœurs, elle
les avait pressenties, voire, fortement désirées. En effet, ma mère
m’avait tellement attendue, avait tellement prié Dieu qu’Il lui donne
une fille qui dépassât toutes les autres, qu’Il l’avait exhaussée.
Cependant, si mon destin était lié à Dieu et que je ressentais

intensément le besoin d’aller à l’église, son souhait était que je
fréquente l’église catholique. Cela me convenait car, à l’époque, je ne
me sentais bien qu’au sein de cette église. Je prenais plaisir à
m’appliquer à faire tout ce qu’une fervente chrétienne pouvait réaliser
pour grandir, en Jésus. De plus, j’aimais beaucoup aller à la messe, le
dimanche avec maman Rosa qui servait à l’église et qui disait toujours
que j’avais un grand cœur, et que je deviendrais une grande servante
de Dieu.
Quelque chose, Pourtant me gênait et me faisait douter.

Souvent, j’avais pu constater que le comportement des fidèles ne
reflétait pas scrupuleusement ce qui leur était enseigné.
C’est ainsi qu’un jour, je priai Dieu de me guider. Je Lui dis

mon désir de rencontrer le vrai Dieu et qu’Il m’aide à ne pas me
comporter comme les autres fidèles que je voyais prier et pécher
effrontément. Je Lui exprimai également ma volonté de posséder
pleinement la véritable crainte de Dieu et de savoir faire la différence
entre le péché et le bien. En effet, j’étais indignée par les attitudes
pécheresses de certains de mes coreligionnaires. Je les voyais souvent,
à l’insu de leur épouse, se conduire de manière déplacée avec d’autres
femmes mariées. J’avais également très envie d’une vie chrétienne
ferme, basée sur le roc, sur la diligence de Dieu et sur Son protocole et
rendis grâce au Seigneur pour toute la richesse spirituelle que, très tôt,
Il m’avait donnée. J’insistai encore sur le fait que je ressentais le besoin
de le connaître, Lui, le seul vrai Dieu, avec une véritable crainte de Sa
personne. Je désirai ainsi qu’Il se révèle à moi en tant que Dieu de
vérité. Je Lui demandai également que, dans l’église, les Chrétiens se
comportent plus en accord avec les principes bibliques plutôt que de
proférer des paroles vaines et vides de sens. Oui, je voulais être
différente des autres et posséder une vie solide, en Jésus.
Quand Reinhard Bonnke arriva au Cameroun, en 1996, j’appris

par hasard, qu’il organisait une campagne d’évangélisation, au
carrefour Warda. En passant par-là, j’entendis des prières qui
m’interpellèrent et décidai immédiatement de me diriger vers l’estrade
pour m’imprégner de cette ferveur incroyable. C’est à cette occasion
que l’Esprit me visita et que, rapidement, j’acceptai Jésus. En effet, je
vis des miracles se dérouler sous mes yeux et quand le révérend Bonke
demanda si quelqu’un avait ressenti quelque chose et s’il voulait être
baptisé, je répondis oui.
Je déclarai alors à mon amie Blanche qui m’avait accompagnée

mais qui était restée insensible à ce qu’il venait de se passer, que j’avais
tant prié pour voir Jésus et lui parler que cela venait de se réaliser. Il
m’avait enfin répondu. Je lui confiai qu’il était donc temps pour moi
de le suivre totalement. Perplexe, elle ajouta : « tu vas abandonner les
boîtes de nuit, la vie, la java pour ce Dieu que je ne vois pas ? » Je lui
fis part, malgré tout de ma décision et lui dis que le temps était venu,
pour moi, de tout abandonner. Et elle de me répondre que Reinhard
Bonnke était un voleur, comme tous ces hommes qui se réclament de
Dieu. J’essayai de l’en dissuader, en vain. C’est ainsi que dès le
lendemain de la conférence, je rejoignis l’église pentecôtiste du plein
Evangile de la ville de Tsinga.
A peine six mois plus tard, en juillet 1996, je fus baptisée à

Yaoundé, au Cameroun, et trouvai enfin le chemin des verts pâturages,
en Jésus-Christ.
Mais très vite après mon baptême, Jésus me révéla qu’Il allait
devoir me reprendre mon fils bien-aimé. Je m’écriais alors :
« comment cela ?! Je n’ai que deux enfants, un garçon et une fille et tu
m’annonces que tu veux prendre l’un deux !» Il me répondit que cela
était écrit.
J’aurais pu être tentée de recourir à un marabout ou à quel

qu’autre «magicien» pour déjouer cette fatalité, mais je n’en fis rien.
J’acceptai le sort, sans discuter. Mais bien que j’eusse décidé de rester
sur mes gardes, l’accident se produisit et mon fils mourut exactement
dans les circonstances que Jésus m’avait annoncées. Anéantie, je Lui
demandai de me consoler.
Plus tard, alors que je me destinais à exercer ma mission au

Canada, j’eu, en songe, une vision d’un tout autre pays. A la place des
paysages nord-américains dont je rêvais, c’était le territoire de la
France qui s’étalait sous mes yeux. Malgré cela, je ne tins pas compte
de la vision que m’imposait Jésus et m’entêtai à entreprendre des
démarches d’obtention d’un visa pour le pays de l’érable. Bien sûr,
trois fois de suite, ma demande fut refusée. En désespoir de cause, je
demandai alors un autre visa pour la France. Cette fois-ci, il fut accepté
du premier coup. C’est ainsi que je suis arrivée en France, au mois de
janvier 1999.
Avant mon arrivée, certainement pour que je ne me perde pas,

j’avais été informée en vision de toutes les routes par lesquelles je
devais passer ainsi que des personnes que je devais rencontrer. C’est
ainsi que le Christ bien-aimé me guida et m’accueillit en France.
Je parlais continuellement de mes visions et de mes songes. Le

Seigneur me demanda alors d’acheter un cahier pour y consigner ce
que je voyais.
Parmi tout ce qui m’avait été révélé, je fus, un jour, avertie de

l’incendie de l’aéroport international français, Charles de Gaulle. J’en
parlais autour de moi quand, quelques mois plus tard, cela se produisit
effectivement. C’est ainsi qu’en 1999, je reçus de Dieu, la
confirmation de la véracité de mes visions et surtout l’injonction de les
prendre en compte qu’elles fussent crédibles ou non.
Dans l’Evangile de Marc 15, il est dit qu’ : « Ils poseront les
mains sur les malades et ceux-ci seront guéris. » Et lorsque je m’y
employais, les malades guérissaient aussitôt.
Dix ans plus tard, en 2009, le Seigneur vint m’annoncer qu’Il

allait faire de moi une prophétesse de grand renom et que bientôt, des
personnes du monde entier, allaient venir à ma rencontre.
Au même moment, Il me désignait comme Sa messagère pour

parler de Lui, en tous lieux. Pour cela, Il devait me montrer des choses
encore inconnues de tous. Ainsi m’utilisait-Il pour la gloire de Son
Nom. Pour autant, je savais que la tâche serait ardue face à l’incrédulité
des gens. Ils ne pourraient pas croire que Dieu m’eût prédestinée pour
le servir. Car bien peu de personnes se réjouissent de l’élévation des
autres.
Comme consolation, je gardais au fond de mon cœur la

confiance que ma mère m’avait témoignée plus que quiconque.
Pour toutes ces raisons, la nuit, dans le secret de ma chambre,

je m’entraînais assidument à la lecture de la Bible alors que dans la
journée, je travaillais pour subvenir à mes besoins.
Je m’adonnais également à la pratique nocturne des louanges

afin de demeurer digne de l’appel que j’avais reçu. J’étais encouragée
par le fait que, durant ces nuits de veille, il m’était donné de voir
beaucoup de choses, révélées d’en haut.
Mais voilà, comme je passais mes nuits à prier et à louer le

Seigneur, je voyais beaucoup de choses qui me forçaient à rester
éveillée. La fatigue en plus, de mon travail journalier, m’affaiblit tant
que je fus sur le point de défaillir.
Une personne me conseilla alors de dormir la nuit plutôt que de

prier et de louer. Bien sûr, j’appréciai son conseil mais elle ne pouvait
pas comprendre ce que je vivais durant toutes ces veillées. D’autant
plus que je ne pouvais pas partager ces choses spirituelles avec tout le
monde. Mon entourage m’aurait prise pour une excentrique. Notre
propre église, au lieu de nous soutenir, contribue parfois même, plus à
nous freiner qu’à nous encourager. Voilà pourquoi, je mis toute ma
confiance dans ce que Dieu me donnait et me montrait plutôt que dans
les hommes qui, comme moi devraient rendre compte devant la justice
éternelle.
C’est aussi pour cette raison que je décidai de rester célibataire.

Dieu serait tout pour moi et Jésus, mon premier amour serait également
mon époux. Car il est important de s’accrocher à sa destinée et ne pas
écouter les autres (à l’exception de nos familles, de nos conjoints et
parfois, de nos collègues de travail), surtout quand on a la conviction
qu’elle vient bien de Dieu.
Plus tard, nous devrons rendre compte de notre mission sur la

terre. C’est pour cela que je conseille de bien lire tout ce qu’il y a dans
ce livre. Ainsi pourrons-nous nous lever et marcher sur le chemin que
Jésus nous a prédestiné. « KOURITA KOUMI = lève-toi et marche
mon enfant. »
Durant ma période de travail au sein du Conseil général, Jésus

vint me dire de donner ma démission. Il me dit que je devais devenir
un leader. Il me demanda de me gérer moi-même en me mettant à mon
propre compte et de redevenir chef d’entreprise tout comme je l’avais
déjà été en Afrique. Mes revenus ne devaient plus dépendre que de
moi-même afin que je devienne plus disponible et ainsi mieux le
servir! Seulement voilà, je cédai à la crainte du lendemain au lieu de
me soumettre à Ses directives. Alors, un jour Il provoqua en moi un
fort bourdonnement d’oreilles qui fut une manière de me dire : « mais
quand vas-tu enfin m’écouter et te laisser conduire par le Saint
Esprit ? » Je me rendis alors aux toilettes afin de prier et Lui demander
pardon. Sans plus attendre, je donnai ma démission et entrai en
possession de mon héritage secret avec le Christ. Je n’avais pas pour
autant cessé de m’entraîner à le louer et à consacrer du temps pour Lui.
Résolument, je choisis de tout abandonner pour le suivre.
Je me mis alors à voir distinctement tout ce qu’Il me montrait.

Je fis preuve de fidélité en abandonnant le monde et toutes ses
convoitises pour enfin entrer dans le plan parfait que Dieu avait conçu
pour ma vie. Bien sûr, j’avais encore du travail à accomplir sur moi-
même. Néanmoins, je savais d’où je venais, quelles étaient mes
origines et en qui je croyais. Je gardai à l’esprit que c’était dans le lieu
secret de ma chambre que j’avais tout reçu de Lui, non seulement Ses
enseignements que le Saint-Esprit m’avait été à mettre en pratique,
mais aussi Ses encouragements à m’entraîner avec constance.
Dans Son amour, Il ne refusa pas de répondre à mes

interrogations. Mais je réalisai que si je n’écoutais pas la voix de
l’Esprit-Saint, cela compromettrait tout ce que Jésus avait prévu pour
moi. Pour rien au monde, je ne voulais risquer qu’Il me retire Son
Esprit-Saint.
Pardon Seigneur! Donne-moi toujours Ton Esprit-Saint et

protège-moi, car je tiens tout particulièrement à vivre une vie d’esprit.
C’est pour moi, le meilleur choix de vie sur cette terre de vanité, une
vie que je souhaite à tous les chrétiens du monde.
C’est ainsi que, couchée sur mon lit, en ce jour de septembre

2009, je fus ravie en Esprit. Jésus respecta Sa promesse, ce dont je
n’avais jamais douté car Il n’est pas un homme à mentir, n’est-Il pas le
Messie ? Je commençais donc à écouter Sa voix et à mettre en pratique
tout ce qu’Il me demandait, quand soudain, deux anges vinrent me
visiter pour m’amener à Sa rencontre, dans les Cieux. Ainsi vécus-je
cette première visite des Cieux avec Lui, de l’Enfer au Paradis.
e temps presse. Jésus-Christ m’a invité à visiter les Cieux afin
L qu’une fois revenue sur terre, je puisse témoigner des

atrocités de l’Enfer.
Des multitudes d’âmes finissent en Enfer à cause de leur

ignorance ou de leur refus de croire en l’Evangile et en Jésus qui,
pourtant est vivant et bien réel. Elles n’ont pas compris que le Christ
était la voie des verts pâturages et le seul chemin de la vérité et de la
vie.
Mais Jésus a déjà passé le seuil de la porte de nos cœurs. Le

temps presse et l’heure où la sonnerie retentira approche également.
Lors d’une vision, Jésus m’annonça qu’Il viendrait me chercher

pour me faire visiter les lieux de tourments et de repos car certains
doutent encore de leur existence. Ma mission serait, par la suite, d’aller
annoncer cette réalité, au monde entier car il est primordial que cette
information circule et atteigne la terre entière.
Il convient également que l’on sache que je suis née pour

accomplir cette mission et que Dieu m’a choisie pour être Sa
messagère. Par ces écrits, je souhaite donc que le maximum de

personnes puisse échapper à ce lieu effroyable.
Jésus me prévint néanmoins que si certains me croiraient,

d’autres ne seraient pas convaincus par mon témoignage. Mais j’obtins
l’assurance que, quels que soient les événements, Il serait toujours à
mes côtés.
Il m’expliqua que ce qu’Il allait me révéler n’avait encore

jamais été dévoilé ni porté à la connaissance de quiconque mais que
déjà, il me fallait prendre conscience que, malheureusement, l’Enfer
était plus peuplé que le Paradis. Ma mission était donc d’autant plus
urgente. Son peuple devait être informé rapidement qu’en se
préservant jusqu’à la fin, il obtiendrait la couronne de vie.
Dans le livre de l’Apocalypse 16, il est écrit : « Le vainqueur,

celui qui garde jusqu’à la fin Mes œuvres, Je lui donnerai pouvoir sur
les nations, et il les mènera paître avec une verge de fer, comme on
brise les vases d’argile, de même que moi aussi J’en ai reçu le pouvoir
de Mon Père, et Je lui donnerai l’étoile du matin. »
Le Christ dit, en substance 17: « si Je frappe aujourd’hui à la

porte de ton cœur et que tu entends Ma voix, n’endurcis pas ton cœur. »
Viens à Jésus car sans Lui, ta vie n’a plus aucun sens. C’est comme si
tu étais « un sans-papier », comme si tu ne disposais d’aucune identité
en occupant illégitimement l’endroit où tu résides. Tu vis sur un
territoire qu’Il a créé et tu refuses d’accomplir la mission qu’Il t’a
confiée ? Souviens-toi que tu n’es qu’un pèlerin sur la terre et que ta
vie ne t’appartient pas. Seul Dieu possède le pouvoir, à tout moment
de te retirer le souffle de vie. N’est-il pas écrit dans le livre des
Psaumes 18, ce terrible avertissement : « (…) Tu leur retires le souffle
et ils expirent, ils retournent à la poussière » ? Sache que seul Christ
est le maître incontesté de ta vie. Ton souffle Lui appartient. Oui, Il en
est le maître et Il possède le pouvoir de faire de ta vie ce qu’Il veut,
quand Il le veut. Tout genou fléchira et toute langue confessera qu’Il

est Dieu 19. Rends-toi à l’évidence et cherche ton Seigneur, il est encore
temps car Il a payé un prix inestimable pour que tu puisses résider sur
la surface de la terre.
Il ne faut pas prendre les recommandations de Dieu à la légère

car il existe un autre terrible avertissement 20 : « (…) Oui, tu es
poussière et tu retourneras à la poussière. » Depuis le jardin d’Eden,
Il a prévu pour toi une solution de salut et aujourd’hui tu ne comprends
toujours pas qu’Il est le seul maître, le seul navigateur aux commandes
du tableau de bord de ta barque divine.
lors que je dormais profondément, installée confortablement
A dans ma chambre, j’eus une vision et fus ravie en esprit. Je

vis deux anges, une fille et un garçon, venir à ma rencontre.
La fille, mince et grande était d’une beauté éblouissante, sa
longue chevelure étincelait de mille feux. Le garçon était
musclé et de grande taille, c’était un bel ange qui respirait la force.
Tous deux étaient vêtus d’habits qui brillaient comme de l’or et d’où
jaillissaient des éclats de lumière.
De leurs yeux, émanait la profondeur d’un amour inexprimable

et incomparable. On y lisait la joie, la paix, la gloire et la sainteté.
Ils me dirent avoir être envoyés par le Seigneur Jésus-Christ

pour m’emmener visiter le ciel. Je les accueillis et les suivis sans
crainte car je savais qu’ils disaient la vérité mais aussi parce que je les
reconnaissais. En effet, j’étais habituée à recevoir des visites
angéliques (qui depuis quelque temps avaient eu tendance à se
rapprocher) et leur apparence ne différait en rien de celle de mes autres
« visiteurs ». De plus, je communiquais souvent avec le Christ, et nos
échanges m’avaient toujours donné l’envie de visiter les Cieux. Je
pensais donc légitimement que celui qui m’avait sauvée et avec qui
j’entretenais une relation aussi particulière, ne me reprendrait pas la
vie à ce moment-là. Je partis donc pleinement confiante. Malgré tout,

l’ange masculin voulu me rassurer en m’affirmant qu’avec Lui, rien ne
pouvait m'arriver.
Enhardie par sa proximité bienveillante, je Lui demandai s’ils

ne m’avaient pas déjà rendu visite plus tôt, car il me semblait les
reconnaitre et j’ajoutai même : « Car vous vous ressemblez tous ! »
Alors ils me demandèrent si nous pouvions partir et si j’étais

prête à les suivre pour voyager dans les Cieux. Je répondis par un grand
"Oui" sincère et naïf. Immédiatement, je fus envahie par un sentiment
de joie immense et par une profonde paix intérieure.
L’ange masculin me saisit donc par la main et m’avertit que

nous allions partir en nous en volant : "Tu vas y aller en premier et
nous te suivrons!" me dit-il fermement. En une fraction de seconde, je
fus projetée dans les airs, escortée par les deux anges.
Le voyage fut paisible et quasi-instantané. Nous nous arrêtâmes

près d’une rivière aux reflets éblouissants, puis, les anges me
conduisirent à quelques mètres de là, près d’un arbre au feuillage
abondant. Je compris alors, que nous étions arrivés à destination et
qu’il ne me restait plus qu’à patienter jusqu’à l'arrivée de Jésus. Mais
nous étions à peine installés que soudain, un bruit assourdissant
m’extirpa de mes pensées. Une lueur aveuglante déchira le ciel et je
vis le Christ descendre vers moi.
Il se présenta, semblable à une lueur, éclatant de lumière, à

l’image de ce lieu. Il était silencieux et magnifique, d’une grande
élégance et de haute stature. Ses cheveux étaient longs et dorés. Il était
vêtu d’une longue robe blanche et il émanait de Lui une forte lumière.
Ses yeux étaient comme des flammes, Ses pieds comme de l’airain
embrasé dans une fournaise, et Sa voix tintait comme le ruissellement
de grandes eaux. Son visage reflétait le soleil brillant d’un matin d’été,
comme si Son éclat, était, lui aussi, voué à éclairer le monde. Aucun
mot ne peut décrire cette vision car cette lumière était aussi aveuglante
qu’inexprimable. Je voyais d’ailleurs, davantage l’éclat de Sa lumière
que Jésus-Christ, Lui-même.
Il s'était ceint la poitrine d'une large bande sur laquelle était

écrit en gros caractères : « Le Roi des Rois. » Il portait des sandales
éclatantes, de couleur or. Elles scintillaient tant qu'il était difficile de
distinguer Ses pieds de Ses chaussures. Comment exprimer Sa beauté ?
Son apparence représentait à elle seule toute la splendeur de la terre et
du ciel.
Plus je le contemplais, en scrutant la lueur qui émanait de Lui,

plus Il soulevait Ses paupières pour poser sur moi Son regard. L'éclat
puissant émanant de Son visage m’éblouissait. Je n'osais pas encore le
regarder en face et baissais la tête. Il me fit alors soulever du sol, posa
sa main sur ma tête et me prit le bras. Ainsi, maintenue dans les airs,
je vis que les anges l'adoraient vraiment en Esprit et en vérité. Il
s’approcha progressivement et une fois devant moi, Il déclara :
«Bienvenue dans les Cieux Mon enfant !» Puis Il me serra la main.
Cette poignée de mains reflétait à la fois, la douceur, le pouvoir et la
paix. Elle respirait aussi la joie, la perfection, et la plénitude des Cieux.
Ne pouvant plus supporter Sa splendeur ni Sa sainteté divine, je tombai
à Ses pieds. Il posa sur moi Sa main droite, me dit de ne rien craindre
et me releva. Je n’osais pas Le regarder en face. La pécheresse que
j’étais ne se sentait pas digne de cette sainte et aveuglante lumière. Je
ne pus m’empêcher de m’exclamer : « Ô, j’ai vu Dieu ! » Mais Lui me
répondit : « Non Je viens à ta rencontre en tant que Jésus-Christ, fils
de Dieu et non en tant que Dieu. Par contre, n’est-il pas écrit dans Ma
Parole : Celui qui m’a vu a vu le Père. Et encore : Je suis dans le Père
et le Père est en Moi ? » Je m’exprimai ainsi : « Oui, il est vrai que sur
la terre, il nous est enseigné que nul ne peut voir Dieu et rester en vie.
»
Jésus me dit : « Je suis le premier et le dernier ainsi que le

vivant : Je suis mort pour vous et ressuscité le troisième jour, Je suis
monté à la droite du Père et Je viendrai juger les vivants et les morts !
Je vis aux siècles des siècles et Je tiens les clés du séjour de la mort et
celles des vivants. »
Se tournant à nouveau vers moi, Il m’interrogea : « Sais-tu

pourquoi tu es là ? Les anges se sont-ils bien occupés de toi ? Se sont-
ils bien comportés ? » Je répondis que tel était bien le cas.
Alors Jésus se présenta à moi en ces mots : « Je suis Jésus de

Nazareth qui est venu sur terre pour vous sauver, Je suis mort et Je suis
ressuscité le 3ème jour. Puis Je suis monté au ciel et désormais Je suis
assis à la droite du Père où tout pouvoir m’a été donné, non seulement
dans le ciel mais aussi sur la terre. A la fin des temps Je jugerai le
monde. Quiconque croit en Moi aura la vie éternelle et habitera le
royaume de Mon Père. Il vivra éternellement avec Moi tel que cela est
consigné dans le livre de l’Apocalypse 21. »
Ensuite, Il me montra Ses mains percées en disant : « Voilà la

marque de Ma souffrance sur la terre, la preuve du prix que J’ai payé
pour votre vie. Désormais, quiconque Me suit entrera dans le royaume
de Mon père avec Moi et ne brûlera pas en Enfer car cet Enfer est bien
réel. Je sais que beaucoup d’hommes n’y croient pas ou en doutent
encore. »
Puis, Il pointa la terre du doigt et me demanda de la regarder.

Notre terre de vanité semblait toute petite, de là, où nous étions, elle
ressemblait à un village. J’avais du mal à distinguer les toits des
maisons et des bâtiments. Il me dit qu’Il ne comprenait pas pourquoi
Ses enfants enduraient autant de souffrances sur la terre malgré toutes
les armes qu’Il leur avait données et Il ajouta : « Ils n’utilisent pas ces
armes à bon escient ! Ce sont pourtant des armes redoutables et craintes
par le diable lui-même. Car le diable a peur de vous Mes enfants,
justement parce que vous possédez ces armes-là ! » Intriguée, je

demandais alors au Seigneur de m’expliquer qu'elles étaient ces
armes :
- « Ces armes sont : la Parole de Dieu, le parler en langue, le

jeûne et l’Esprit-Saint de Dieu.
- Pourtant, Seigneur, sur la terre certaines églises n’acceptent

pas que l’on parle en langue !
- Mais ces personnes qui l'interdisent n’ont rien compris ! Cela

concerne l’édification tant pour soi même que pour Mon peuple et cela
n'est pas mauvais, loin s’en faut. Au contraire il faut que vous parliez
tous en langue, en tout temps et en tout lieu. Va leur dire cela de Ma
part Ma fille ! N’est-il pas écrit dans la première lettre aux
Corinthiens 22, que celui qui parle en langue prie pour pouvoir
intercéder ? Car si je prie en langue, mon esprit est en prière mais mon
intelligence est stérile 23.»
Je remarquais que le Seigneur avait une facilité à citer les

versets. Je Lui demandai donc s'Il connaissait la Bible par cœur,
chapitres et versets inclus et Il me répondit que la Parole avait été
inspirée par Lui et que la Bible était vraie.
Jésus est le meilleur des enseignants, celui qui a tenu le ciel et

la terre entre Ses mains ainsi que toutes les créatures. Il maîtrise tout
dans l'institution céleste comme dans l’institution terrestre. L’Apôtre
Paul rend grâce dans la parole de Dieu de ce qu'il parle en langue plus
que nous tous. Jésus recommande à tous Ses enfants de parler dans les
langues pleines de mystères. Elles sont des armes contre le diable car
il ne les comprend pas. Seuls l’esprit et le ciel les entendent. Il faut
parler en langue, en tout temps et en tout lieu, tout comme il faut
proclamer La Parole 24.
Je demandai également au Seigneur ce qu’Il pensait du jeûne :

« Qu'en est-il pour Toi qui a jeûné pendant 40 jours, le jeûne t’a-t-il
aidé à résister aux tentations du diable ? » Il me répondit : « Le jeûne
sert à se fortifier, à se rapprocher de Dieu, à s'édifier et à grandir dans
la foi. Il intervient en troisième position dans l’échelle des armes. Ma
fille, Je vous ai envoyé l'Esprit-Saint pour vous consoler, vous guider
et pour vous éclairer. C'est lui qui rend témoignage de Moi et il est
avec vous, tous les jours pour vous aider jusqu’à la fin des temps.
Je répète que le Paradis est aussi réel que l’Enfer et celui qui ne
fait pas Ma volonté n’héritera pas du royaume de Mon Père. Le livre
de l’Apocalypse 25 déclare : « Quant aux lâches, aux incrédules, aux
abominables, aux meurtriers, à ceux qui vivent dans l’immoralité
sexuelle, aux sorciers, aux idolâtres, et à tous les menteurs, leur part
sera dans l’étang ardent de feu et de soufre, c’est la seconde mort. ».
Car les gens ne croient pas en Ma parole dans la Bible, or cette parole
est vraie et il faut la vivre et la lire chaque jour, et à chaque instant,
même si le monde n’y croit pas. »
Jésus me montra toute la terre en me disant : « Vois comment

certaines personnes possèdent une Bible sans la connaître, regarde les
habitations de ces gens qui vont à l’église et qui possèdent une Bible
mais ne la lisent jamais. Or que dit Ma parole dans l’Evangile de
Mathieu 26 : « Ceux qui me disent, Seigneur, n’entreront pas tous dans
le royaume des Cieux, mais seulement celui qui fait la volonté de Mon
Père Céleste. » ? Voilà une des raisons pour laquelle Mon Eglise est
parfois devenue un lieu d’abominations. Les lieux de culte, qui sont
censés être des lieux saints pour l’édification de Mon peuple, sont
parfois utilisés par le diable pour attaquer et détruire Mes brebis. C’est
pour cela que Je veux te faire visiter l’Enfer. Tu devras informer
l'humanité de Son existence et lui dire de changer de comportement
car s’il est encore possible de se repentir sur terre et de revenir à Moi,
après la mort, il sera trop tard. Sache que le monde ne m’a pas aimé.
Donc, ceux qui ne m’ont pas aimé ne seront pas aimés en retour par
Mon Père.
Que dit la Parole dans l’Evangile de Jean 27: « Cette lumière

était la vraie lumière qui, en venant dans le monde éclaire tout être
humain. » ? Il déclare également 28: « Elle était là dans le monde et le
monde a été fait par elle, pourtant le monde ne l’a pas reconnue. » Et
de poursuivre : « Elle était venue chez les siens et les siens ne l’ont
point accueillie 29. »
Je demandai alors au Seigneur pourquoi Satan séduisait autant

l'humanité. N’y avait-t-il rien que l’on puisse faire contre lui ? Jésus
me répondit en ces termes : « Il a été précipité sur la terre lors de sa
chute et en attendant d’être lié définitivement, il va encore séduire ceux
qui ne comprennent pas Ma parole et qui ne respectent pas Mes
envoyés sur terre. Dis-leur que Je suis courroucé, qu’ils doivent revenir
au plus vite à Moi et annoncer Ma Parole. Je veux qu’ils aillent prêcher
la vérité dans les rues et ce quelles que soient les circonstances 30. » Je
rétorquai : « Seigneur je t’entends dire tellement d’abominations
concernant l’Enfer que cela me fait peur. Je préférerais visiter le
Paradis. »
Jésus me dit : « Ma fille, sache que Je serai avec toi, Je ne

t'abandonnerai pas. Oui, je veux te montrer l'Enfer car il y a des gens
qui n’ont aucune idée de Son existence. De plus, Il y a plus de
personnes qui rejoignent ces lieux de tourments que d’âmes qui entrent
au Paradis. » Tout en prononçant ces mots, je vis que Jésus pleurait et
Ses larmes étaient si abondantes qu'elles mouillaient Ses vêtements. Je
Lui demandai alors pourquoi Il pleurait et Il me répéta : « Mon enfant,
il y a plus de personnes qui périssent que de gens qui entrent dans Ma
gloire 31. Mais pour l’instant, viens et vois ce que J’ai à te montrer ! »
Cette fois, Il pointa le doigt vers un parc entouré d’une clôture tapissée
de rosiers grimpants. Celui-là était parsemé de fleurs plus
éblouissantes les unes que les autres qui exhalaient un merveilleux

parfum d'aromate. C'était un spectacle magnifique.
Nous nous approchâmes tous deux de ce jardin, Jésus en ouvrit

la clôture et me demanda de pénétrer dans les lieux. Puis Il referma la
porte. Il m’enjoignit, ensuite de suivre le chemin tapissé de rouge qui
débouchait en son centre. Il me dit : « Regarde ces peuples qui coulent
dans ce fleuve ! »Je regardai et vis un fleuve limpide, brillant et
étincelant. Des perles d’eau brillaient à sa surface et lui donnaient un
éclat d’une blancheur diaphane. Soudain, les eaux abondantes se
rétrécirent et se changèrent en une multitude de sources humaines se
jetant dans le fleuve. Leurs corps étaient de couleurs différentes et
portaient des vêtements variés tout comme sur la terre des vivants. Il y
avait des femmes en robe de soirée, d'autres avec des foulards, des
hommes d’affaires en costume avec leur mallette, des ouvriers, des
ménagères, des jardiniers avec leur tablier, des tailleurs, des cuisiniers,
des plombiers, des chefs d’entreprise, des commerçants, des
cultivateurs, des élèves en uniforme, des infirmières, des ingénieurs,
des informaticiens et beaucoup d’autres représentant d’activités
diverses. Jésus m’expliqua : « Ma fille, ce peuple qui coule comme un
fleuve dans ce jardin, représente toutes les confessions. En ce jour, Je
visite partout les cœurs qui sont affamés de Moi et assoiffés de Ma
personne. Partout où il y a des cœurs disponibles qui Me sont ouverts,
en quelque église ou confession que ce soit, Je les visite, dans l'heure.
Je les amènerai au plein salut et au baptême dans le Saint-

Esprit. Ce fleuve représente toutes celles et ceux qui seront appelés
dans les derniers jours. Cette multitude s’écoulera comme un seul
fleuve et elle deviendra un seul peuple. Quant au merveilleux parfum
de ces fleurs, il symbolise la louange de ce peuple qui monte vers le
ciel tout comme l’encens que m’offraient les anciens. Ton rôle, ta
mission Ma fille, est de travailler auprès de toute entité spirituelle
qu'elle soit chrétienne ou non car Je viens et Je suis près de leur porte.
Qu’ils se préparent tous à Ma venue. Sois sans crainte. Je te guiderai

et te montrerai ce que tu dois faire et la manière de le faire.
- Quand me préciseras-tu tout cela ? » Lui demandai-je.
-Le temps pour poser ces actions arrivera. Au moment voulu,
Je te le ferai savoir. Répondit-Il
-Seigneur Jésus tu me montres ce fleuve d’eaux humaines qui
nous représente toutes et tous sans discrimination. Il vient à Toi, uni
en Ton Nom, parmi les chants de louanges. Tu vis dans des cœurs prêts
à Te servir et nous sommes tous placés sur le même plan face à Toi.
Seigneur, Tu ne résides pas parmi les multitudes de religions mais c’est
dans les cœurs que Tu agis et que Tu te manifestes. »
Le Seigneur me confirma que mon analyse était exacte. Il est
un Dieu qui regarde le cœur et non pas l’appartenance religieuse. Il ne
s’attarde pas non plus sur la couleur de notre peau, ni sur nos origines
ou notre provenance, encore moins sur notre famille. Tout cela ne
compte pas pour Lui.
Pour toutes et tous, un jour viendra où nous devrons rendre

compte personnellement de notre comportement par rapport à notre
mission sur la terre, de notre foi en Dieu ainsi que des actes que nous
avons posés.
Ensuite, Le Seigneur me demanda de regarder au-dessus de

moi. A ce moment, je vis un magnifique arc-en-ciel multicolore
enjamber l’espace céleste. Il était identique en tous points à ceux que
j’avais l’habitude de voir sur la terre. Comme je faisais part à Jésus de
cette comparaison, Il me fit comprendre qu’Il était le créateur de toute
chose et que ce que je voyais sur terre n’était que le reflet des choses
célestes. Et il ajouta : « Il te faut savoir que c’est l’institution céleste
qui gère l’institution terrestre et qu’il existe une corrélation entre le
visible et l’invisible. »
Je ne pus m’empêcher de dire au Seigneur ce que j’avais

compris des saintes écritures et Lui confirmai que la Parole et l’Esprit-
Saint étaient ce qu’il y avait de meilleur pour nous. Dans des
circonstances données, la puissante parole de Dieu pouvait également
s’avérer aussi redoutable qu’un missile. Il me rappela également que
nous recevrions une forme de puissance lorsque le Saint-Esprit
viendrait sur nous.
Oui, Jésus est Celui qui nous guide et nous enseigne les vérités
du Royaume. Il nous donne des clés afin que nous comprenions Sa
stratégie et que nous saisissions bien Son fonctionnement. Il est donc
indispensable d’obéir à Ses commandements.
Lorsqu’Il eut fini de m’instruire, nous quittâmes le jardin et

Jésus m’annonça qu’Il allait me montrer la réalité de l’Enfer.
our débuter la visite de l’Enfer, Jésus me donna de quoi
P prendre des notes et me fit changer d’apparence. Sans plus

attendre, Il fit un signe aux deux anges et d’un seul coup, avant
que je ne puisse le réaliser, mon corps mortel fut transformé
en un corps divin. Son apparence ressemblait à du verre brisé
noir et blanc, dans lequel se reflétait du marbre. Quant à mon ancienne
enveloppe charnelle, je l’aperçus, posée un peu plus loin.
Accompagnée du Christ et des deux anges, je partis donc vers ce lieu
tant redouté. Nous marchions tous les quatre sur un chemin,
probablement de terre battue, quand tout à coup, la terre se mit à
trembler puis à s'ouvrir, sous nos pieds. Le Christ avait prononcé, dans
un langage incompréhensible : « Chouyema ! » et tout avait alors
commencé à vaciller.
Un gouffre énorme et lugubre s’était ouvert sous nos pieds et

nous nous sommes retrouvés comme perchés au-dessus d’une sorte de
rocher, entouré d’anges. J’avais très peur mais le Seigneur me rassura
tout en m'invitant à me préparer à ce qui allait suivre. En un clin d’œil,
nous descendîmes dans ce grand trou noir. La profonde obscurité ne
me permit pas de distinguer grand-chose à l’exception d’un immense
espace circulaire. Je commençais toutefois à entendre un brouhaha qui
semblait provenir de millions de voix. La chaleur devenait étouffante
et j'avais l'impression que ma peau allait se consumer.
Le Seigneur m’avertit
que nous venions d’entrer dans
le tunnel qui menait en Enfer.
Une odeur indescriptible et
nauséabonde se dégageait des
lieux. Je demandai alors si ma
présence en cet endroit était
réellement indispensable et s’il n’était pas possible, tout simplement
qu’on me fît une description détaillée des lieux ? Mais Jésus resta
inflexible et me répondit que cette visite était essentielle à ma mission
de témoignage auprès d’une humanité en danger. La situation
l’attristait terriblement et Il ne put s’empêcher de pleurer sur le sort de
ces âmes perdues. J’étais moi-même gagnée par l’émotion à mesure
que nous descendions dans ce lieu de souffrances et de peine.
Quand nous arrivâmes au bout du tunnel, je plongeai mon

regard dans un abîme envahi de flammes. Je vis, terrifiée, des
silhouettes de damnés tourmentées par le feu. Le Seigneur attendit que
je reprenne mes esprits et me dit qu’Il comptait sur moi pour bien noter
tout ce que je verrais, entendrais et vivrais en ces lieux. Toutefois, bien
que je me sentisse honorée de cette mission capitale, j’étais angoissée
à l’idée d’oublier certains détails de ce dont j’allais, plus tard, devoir
témoigner. Je demandai donc au Seigneur de m’aider au cas où cette
difficulté se présenterait. Si cela produisait, je n’aurai qu’à suivre Ses
directives, me rassura-t-Il.
Moi qui avais toujours rêvé d’être un ange, je profitai de cette

occasion pour Lui poser la question de la réalité de la condition des
anges. « Chacun d’eux a un rôle bien précis, les anges ne fonctionnent
pas de la même façon que nous » commença Jésus. Puis, au fur et à
mesure qu’Il m’expliquait la situation de ces créatures célestes,
j’appris que les atouts et les privilèges dont je disposais étaient plus
nombreux que les leurs. Je découvris que j’avais surtout eu accès à une
connaissance supérieure à la leur et ce, sur bien des sujets. Mais cela
ne me surprenait pas outre mesure car un ange de condition féminine,
lors d’une de Ses visites m’avait déjà informé de cela. Une autre
question me taraudait encore l’esprit. Pourquoi le Seigneur m’avait-Il
choisie ? Qu’avais-je donc de si particulier pour bénéficier du privilège
de me trouver avec Lui dans les Cieux ? Qu’avait-Il bien pu déceler
dans mon cœur et dans mon être pour qu’Il me distingue pour cette
visite ? Je ne le saurai jamais. Jésus en gardait le secret.
Par la suite le Seigneur m’enjoint de beaucoup prier pour tous

les captifs, les possédés et tous ceux qui, d’une manière ou d’une autre
demeuraient retenus par les liens du diable. Je devais prier, également
pour les orphelins, les veuves et les veufs, pour la paix sur terre, l’unité
dans le corps du Christ, l’amour du prochain, pour que les cœurs
s’ouvrent à l’Evangile et que nous sortions tous dans la rue annoncer
qui est le Christ que nous servons. Le Seigneur me demanda également
de prier pour les drogués et les malades comme les sidéens et les
cancéreux. Mais je le suppliai de nouveau de me sortir de cet endroit
infâme. Je Lui affirmai qu’Il pouvait être certain que je témoignerais
de l’existence réelle de l'Enfer, pourvu qu’Il me fît sortir au plus vite
de ces lieux. Il me dit alors : « Ma fille, nous ne sommes même pas
encore en Enfer, Je ne t'ai encore rien montré et tu veux déjà que je te
retire de là ? » Le Seigneur me rappela qu'Il m'avait demandé de me
préparer avant d'arriver en Enfer. Je devais être forte pour éviter de
flancher avant la fin de la visite. Nous commençâmes donc la descente
vers l'abîme mais je me débattais encore, je pleurais et criais :
« Seigneur, je ne veux pas voir tout cela!
- Tu dois voir et ce, quoi qu’il t’en coûte car tu as une mission
à accomplir, Ma fille ! » Me répondit-Il fermement.
Puis, Il attendit que je reprenne mes esprits pour me faire voir
la première cellule. Une femme hurlait en suppliant Jésus de la sauver
et de la sortir de cet endroit. Hélas, Il ne pouvait plus rien faire pour
elle, il était trop tard. Elle avait refusé de donner Son pardon et cela
avait entraîné sa condamnation.
« Vois-tu cette femme qui crie ? Je Lui ai donné plusieurs

occasions de se repentir, mais elle a choisi de ne pas le faire » dit Jésus.
Et je voyais cette femme consumée par le feu, occupée à blasphémer
et à maudire le nom du Seigneur. Car toute personne, en Enfer,
blasphème le nom du Seigneur.
De nombreuses personnes étendaient leurs mains et suppliaient

qu'on les sorte de là, en vain. Jésus souffrait de cette situation et de Son
impuissance mais Il déclara que : « c'est sur la terre qu'ils doivent
comprendre tout cela. Tout ce que je peux dire c'est qu’il y a encore
une opportunité pour ceux qui s’y trouvent encore de changer
d’attitude et de se repentir. »
Jésus me dit aussi qu'il y avait, dans cet endroit des célébrités
qui l’avaient connu, qui s’étaient converties et qui malgré tout, se
retrouvaient en Enfer, aujourd'hui.
Il m'emmena ensuite, voir l'autre côté de la fournaise et me dit

de porter mon regard sur un jeune homme qui avait commis un meurtre
mais avait refusé de se repentir. Je demandai alors au Seigneur s’Il ne
pouvait rien faire pour lui par la grâce de Sa miséricorde. Mais pour
lui comme pour les autres, il était trop tard, me répéta-t-Il.
La surprise de voir le Pape en Enfer
Le Seigneur me montra ensuite, où était retenu le célèbre Pape

Jean-Paul II. Surprise, je Lui demandai de m’expliquer la présence en
ces lieux, de ce grand homme de Dieu. Moi-même, je l’avais bien
aimé. Et le Seigneur me fit comprendre que cet homme ne s’était pas
repenti de ses fautes graves. « Mais Seigneur, ce pape ne prêchait-il

pourtant pas à la foule ? » répliquai-je. Il me répondit que malgré cela,
il ne disait pas la vérité et que, bien qu’il la connût parfaitement, il
n’hésitait pas à la travestir. Car il n’avertissait pas ses fidèles de la
réalité de l’Enfer, pourtant consignée dans les Saintes Ecritures
auxquelles il avait parfaitement accès. Il leur mentait en leur disant que
tout le monde chrétien, baptisé par aspersion hériterait du Paradis. Il
préférait tout simplement l’argent au salut des âmes.
Une branche d’arbre épineuse entourait le cou du Pape et

l’enserrait comme un serpent. Il luttait pour s’en débarrasser, en vain.
Il criait : « Jésus, aide-moi, aie pitié de moi, sors moi de là ! » Il
exprimait son ardent désir de retourner sur la terre afin d’avoir une
seconde chance de se repentir. Mais Christ lui répondit qu’il était trop
tard, qu’il lui fallait prendre conscience que, sur la terre, il était
parfaitement informé de la réalité de cet endroit et que maintenant, il
n’y avait pour lui, aucun recours.
Le Seigneur en profita pour me rappeler la teneur de la lettre

aux Ephésiens 32: « aucun fornicateur, impur ou toujours désireux de
posséder plus, c'est-à-dire idolâtre, n’aura d’héritage dans le Royaume
de Christ et de Dieu. »
Puis Jésus me montra le film de la vie du pape. On y voyait de

quelle manière il se tenait assis sur Son « trône » terrestre. Je voyais
distinctement comment il célébrait la messe, la foule agglutinée autour
de lui. Toute une population en admiration se tenait devant lui. Jésus
me dit d’observer combien cet endroit était rempli d'idolâtrie et me
déclara : « Mais l'idolâtrie ne sauvera pas. C’est Moi qui suis le seul
chemin, la vérité et la vie. Il n’y a pas d’autre chemin pour être sauvé
que celui qui mène à Moi. »
Le Seigneur me dit encore : « Ma fille, J’aime le pêcheur mais

pas le péché. Va le faire savoir aux humains et dis leur que Je les aime
et qu’ils doivent tous venir à Moi. » Pendant que le Seigneur parlait, je

continuais à regarder le film de la vie du Pape et constatais à quel point
cet homme avait été riche. Je le voyais recevoir beaucoup d’argent
mais ne pas en faire profiter son entourage. Je le voyais également
coucher avec des religieuses et de nombreuses autres femmes. Je dis
au Seigneur que pour ma part et malgré ma nature humaine, je
parvenais à m’abstenir et je ne comprenais pas que lorsqu’on aimait
Dieu réellement, on ne puisse pas changer ses habitudes et faire des
efforts pour se maitriser. Le Seigneur me répondit alors que
l'abstinence était un problème de maturité spirituelle.
J’exprimai au Seigneur mon désaccord à l’égard des prières du

pape mais je Lui dis que sur terre, néanmoins, il avait été un homme
de Dieu, bon et avec une foi solide. Je l’aimais fraternellement, tout
comme d’ailleurs j’éprouvais de l’amour pour tous les humains qui
servent Dieu sur la terre. Nous sommes tous frères et sœurs lorsque
nous vivons en communion dans le corps du Christ. D’ailleurs, Jean-
Paul II n’avait-il pas été béatifié ? Cela était une preuve que tous le
considéraient comme une personne exceptionnelle. Le Seigneur me
répondit que parfois, l’apparence s’avère être trompeuse et que c’est le
cœur qu’Il regarde, sans tenir compte ni du rang social ni de la
notoriété. « Ainsi, est-ce à Moi et à Moi seul qu’il appartient de décider
ou non de qui doit être sanctifié » ajouta-t-Il. Je compris donc qu’il
n’appartenait pas aux humains de préjuger des choses saintes et que
seul Dieu possédait le pouvoir de sonder les cœurs et les reins.
Enfin, le Seigneur me montra le reste de la vie du Pape et

m’exhorta de la sorte : « Tu iras dorénavant, sur la terre, vers les gens,
les prêtres et le nouveau pape pour leur dire qu’il est temps de venir à
Moi, qu’ils soient fortunés ou pas. »
Mais avant d’en terminer avec le Pape, je voulus en savoir plus

sur la raison pour laquelle les médias d’obédiences chrétiennes ne nous
disaient pas la vérité lorsqu’ils nous déclaraient que Jean-Paul II était

au Paradis ? Jésus me répondit que derrière ces médias se cachait
l’esprit de l’antéchrist. Ce ne sont pas les valeurs de Dieu qui sont ainsi
mises en lumière mais plutôt ce qui met en exergue le côté pernicieux
de l’homme. Alors, je dis au Seigneur que je ne comprenais pas la
raison pour laquelle ces mêmes médias ne parlaient jamais de Lui en
tant que Sauveur. Il me répondit que c'était parce qu'ils n'étaient pas de
Lui et Il me demanda de nouveau de porter mes regards sur la terre. Il
était facile alors de voir que malgré toutes ses œuvres, la Vérité qu’il
avait révélée n’était pas enseignée aux fidèles. Au contraire, ceux-ci
étaient plongés dans l’ignorance.
Puis Jésus m’invita à regarder dans une autre cellule et

déclara. : « Les prisonniers qui se trouvent ici, ont refusé délibérément
de croire en la parole de Dieu. Ils ont ainsi choisi leur maître, le diable.
Voilà pourquoi, ils se retrouvent dans l’étang de feu. »
Le spectacle de cette cellule était saisissant. On pouvait voir

des personnes au visage déformé et recouvert de vermine, d’autres qui
tiraient désespérément sur leur peau dégoûtantes, d’autres encore,
consumés par le feu, hurlaient et couraient dans tous les sens pour
essayer de l’éteindre.
En voyant Jésus, ils crièrent : « Jésus, sauve-nous, aie pitié de

nous ! » mais Jésus leur répondait qu’il était trop tard, qu’Il ne pouvait
plus rien faire pour eux car ils avaient refusé d’écouter Ses envoyés sur
la terre lorsqu’Il les avait visités.
Un artiste célèbre
Le Seigneur m’informa que beaucoup de célébrités, de gens

connus et importants comme Michael Jackson suivaient les voies de
l'Enfer. Sur terre, ce chanteur, mondialement connu, s’était adonné au
satanisme et qu’au lieu de se servir du don qu’il avait reçu pour
glorifier son Créateur, il l’avait utilisé pour s’accaparer la gloire du
monde. Bien sûr, les gens ne pouvaient pas tous connaître cette réalité,
ils ne pouvaient pas savoir qu’il avait signé un pacte avec le diable en
échange d’une grande renommée. Ma surprise fût donc grande de voir
ce chanteur en ces lieux. Il était persécuté par des démons qui, tout en
imitant ses mouvements, l’obligeaient à danser le célèbre
« moonwalk » tout en en leur criant des louanges. Je vis même un
démon qui s’amusait à marcher sur des gens à la manière de l’artiste.
Il se réjouissait devant l’angoisse de ses victimes. Comme tous les
autres, Michael Jackson poussait des cris déchirants d’angoisse et de
détresse et suppliait le Seigneur de le sortir de ce lieu. Effarée, je criai
au Seigneur que moi-même, j’aimais sa musique et Lui demandai donc
s’Il ne pouvait rien faire pour lui. Mais le Seigneur, comme à Son
habitude, répondit dit qu’il était trop tard et que c’était sur la terre qu’il
lui fallait se repentir au lieu de choisir d’adorer le diable. Il conseilla
donc de renoncer à sa musique car elle constituait un véritable piège
pour tous.
La cellule des Enfants
Dans une autre cellule, je vis avec effroi, des enfants

tourmentés par le feu dont un petit garçon de huit ou neuf ans qui
criait : « Seigneur aie pitié de moi, retire-moi de là ! ». Je demandai
donc au Seigneur la raison pour laquelle ils se retrouvaient dans un
endroit pareil malgré leur jeune âge.
Le Seigneur me fit alors visionner le film de la courte vie de ce

petit garçon. Sur l’écran géant, on pouvait voir distinctement l’enfant
prendre plaisir à visionner des dessins animés, des feuilletons et des
films qui n’étaient autres que des instruments sataniques destinés à
souiller le monde et pervertir les enfants.
Jésus me dit : « Regarde comment cela rendait ce petit garçon

rebelle et désobéissant envers ses parents. Malheureusement, une
voiture l’a écrasé. Son choix délibéré de se repaître de ce genre de
distraction l’a conduit en Enfer. La lettre aux Éphésiens 33 demande
instamment aux enfants d’obéir à leurs parents et de les honorer. Or,
l’enfant les déshonorait en s’identifiant à ce qu’il voyait dans les
scénarios des films et des dessins animés. Voilà pourquoi les parents
doivent instruire leurs enfants dès leur plus jeune âge tel que cela est
consigné dans le livre des Proverbes 34. Il y est demandé aux parents :
« d’éduquer l’enfant d’après la voie qu’il doit suivre, afin qu’une fois
devenu vieux, il ne s’en détourne pas. »
Je profitai de l’exemple de la triste histoire de ce petit garçon

pour demander de nouveau à Dieu si réellement mon fils qui avait été
tué à l’âge de cinq ans et huit mois, lors d’un accident de voiture, se
trouvait bien au Paradis. Il me l’avait confirmé lors d’une vision
quelques jours avant sa mort. A l’époque, je venais de donner ma vie
au Seigneur et j’avais encore des doutes dans certains domaines car je
ne savais pas encore très bien ce que toutes ces visions signifiaient pour
moi. Il me rassura en me confirmant que mon fils était bien dans le lieu
du repos. Par contre, Il me recommanda de dire à ma mère de cesser
d’en vouloir à Dieu. Elle devait également impérativement pardonner
l’auteur de l'accident ainsi que la personne surnommée
affectueusement papa Noël qui avait envoyé Trésor, feu mon fils,
acheter du Fanta. En effet, c’était bien involontairement que ce pauvre
homme avait été à l’origine de la mort de mon fils. Il est primordial de
savoir que l’Enfer est aussi destiné à accueillir ceux qui ne pardonnent
pas. Il est écrit dans l’Evangile de Matthieu 35 : « Mais si vous ne

pardonnez pas aux hommes, votre Père ne vous pardonnera pas non
plus vos fautes. »
Après cette discussion, j’implorai le Seigneur de me révéler si

quelqu’un de ma famille se trouvait dans ces lieux. En effet, j’avais
très peur de voir des parents ou même certaines de mes connaissances
brûler dans ce feu ardent. Sa seule réponse fut de me m’inviter à le
suivre.
Ma surprise fut grande lorsqu’Il m’amena à proximité d’une

petite cellule, sombre et éloignée des autres et qu’Il me dit : « voilà,
regarde maintenant cette personne-là. Est-elle bien de ta famille? La
reconnais-tu ? »
Mon frère
J’étais angoissée et la peur me tenaillait. Soudain, en

m’approchant de l’entrée de cette cellule, je reconnus mon frère
consanguin, Jean-Pierre qui criait et pleurait. Il était tout maigre et ses
lèvres étaient sèches comme au moment de son hospitalisation. A cette
époque, il souffrait du ventre et me disait que les médecins ne
parvenaient pas à établir un diagnostic. Il avait très peur de mourir.
J’avais donc prié et lui avais fait prendre conscience que sa conduite
était mauvaise et en total désaccord avec les principes bibliques.
Paniqué, il m’avait supplié de prier mon Dieu de lui éviter l’Enfer.
J’avais alors prié avec foi et mon demi-frère avait écouté ma prière.
Après cela, je lui demandai d’implorer le pardon de Dieu et lui imposai
les mains. Hélas, cela ne changea pas grand-chose sur l’évolution du
mal qui le rongeait. Quelque temps après, il mourut sans que l’on
connaisse l’origine de sa maladie. Et voici que je le découvre là, en
Enfer, me suppliant de l’aider. Il m’implorait en me disant : « Aide-
moi, ma sœur, ma mie, et dis au Seigneur de m'enlever d’ici. Ne me

laisse pas dans cet endroit brûlant. Intercède pour moi car je sais que
tu vis pour Lui. Je demande pardon ma sœur. »
Je demandai donc au Seigneur si je pouvais faire quelque chose

pour mon frère car je savais qu’Il était un Dieu juste, et qu’Il me
conseillerait avec équité, contrairement aux humains. Sa réponse fut
très claire : « Ma fille ! Tu sais ce que faisait ton frère ? Oui, toi-même
le sais. Il est là par ce qu’il volait de l’argent dans le porte-monnaie des
gens. Parmi eux, pour ne citer que ce cas-là, une grand-mère qui
n’avait plus rien à manger. Cette pauvre femme s’est mise à crier de
désespoir et il s’est trouvé que c’était ma fille. Malgré maints et maints
avertissements, ton frère n’a manifesté aucune pitié ni aucun repentir
en cherchant à revenir à Moi. Maintenant, il est trop tard, Je ne peux
plus rien faire pour lui. »
Pendant ce temps, mon frère, le visage couvert de suie, criait et

gisait au cœur de la fournaise. Il me suppliait de nouveau de plaider sa
cause auprès de Christ. Il hurlait dans sa langue maternelle : « Sors-
moi de là car tu Lui appartiens et il t’écoutera. Aide-moi, parle-Lui. »
Je lui répondis que je n’étais qu'une invitée de Jésus-Christ en ce lieu
et que je ne pouvais disposer d’aucun sauf-conduit. Je ne pus que lui
dire que seul Christ détenait tout pouvoir et que Sa justice n’avait
d’égale que la justesse de Son jugement. Je rappelai à mon frère toutes
les fois où je l’implorais de croire en Dieu et d’arrêter de voler dans
les porte-monnaie. Je lui demandai également d’intervenir auprès de
son ami avec lequel il perpétrait ses forfaits. Hélas, je n’obtenais aucun
résultat, ni pour l’un ni pour l’autre. J’évoquai avec lui l’amour que je
lui portai, lui rappelai nos complicités fraternelles malgré l’aversion
que j’éprouvais envers sa conduite, mais ne pus rien faire d’autre.
Le Diable attire avec l’argent
Voilà donc le salaire du mal ! L’argent est une des grandes

tromperies que le diable utilise pour nous perdre. Mais à quoi sert-il de
gagner autant de richesses si c’est pour en perdre son âme ?
Le Seigneur me rappela ce qui était consigné dans la première

lettre aux Corinthiens 36 : « Ne savez-vous pas que les injustes
n’hériteront pas du Royaume de Dieu ? Ne vous y trompez pas, ni ceux
qui vivent dans l’immoralité sexuelle, ni les idolâtres, ni les adultères,
ni les travestis, ni les homosexuels, ni les voleurs, ni les hommes
toujours désireux de posséder plus, ni les ivrognes, ni les
calomniateurs, ni les exploiteurs n’hériteront du Royaume de Dieu. »
Mais déjà, il était temps de partir vers une autre partie de la

fournaise. Jésus me conseilla de me préparer car Il avait encore
beaucoup de choses à me montrer. Inquiète, je Lui demandai : « Mais
que peut-il y avoir de pire que ce que tu m’as déjà montré, Seigneur ? »
Alors, Il me désigna une cellule sur laquelle, on pouvait lire, avec
difficulté, quelques lettres et le numéro 666. Un jeune homme
tourmenté par le feu, gisait là, la peau incrustée d’une grande plaque
métallique et envahie de vermine. La plaque qu’il portait était d’une
épaisseur telle que ni les vers, ni les flammes n’avaient le pouvoir de
l’endommager. Et le jeune homme criait, hurlait, implorait le Seigneur
d’être miséricordieux, de le sortir de là et de lui pardonner. Mais celui-
ci fut catégorique. Encore une fois, il était trop tard, il Lui avait déjà
donné beaucoup d’occasions de se repentir, sans que pour autant il ne
les saisisse. Il refusait systématiquement tout ce qui venait de Lui. Le
Seigneur m’informa que bien que ce jeune homme prétendait croire en
Lui, il rejetait Sa Parole. Le Seigneur rappela que quiconque rejette Sa
Parole tombe sous le coup d’un jugement, non seulement au jour de sa
mort mais aussi au Dernier Jour. L’Evangile de Jean 37 déclare : « C’est
pourquoi Je vous ai dit que vous mourrez dans vos péchés. En effet, si
vous ne croyez pas ce que Moi, Je suis, vous mourrez dans vos
péchés. » Il déclare aussi que : « Celui qui Me rejette et qui n’accepte
pas Mes paroles a son juge : la parole que J’ai annoncée, c’est elle
qui le jugera, le dernier jour 38. »
Jésus éprouvait une grande tristesse à l’égard de toutes ces

âmes qui s’agitaient en Enfer et blasphémaient Son nom. Gagnée moi-
aussi par l’émotion du Seigneur, je ne pus m’empêcher de penser à
quel point Il s’était donné sans compter et combien Il avait souffert sur
la croix, pour nous sauver. Le constat de toutes ces âmes damnées
devait Lui être d’autant plus amer. Mais soudain une pensée me fit
tressaillir. Si je menais à bien cette mission de témoignage que me
confiait le Seigneur, je pourrais ainsi contribuer à contrecarrer les plans
du diable, hâter la venue du Seigneur et ainsi grossir les rangs du
Paradis. Cette idée me remplit d’espoir.
Je sortis de mes réflexions et me tournai à nouveau vers mon

compagnon divin. Celui-ci restait inconsolable. Tout en l’observant, je
me rendis compte à quel point le Christ avait une façon de pleurer
différente de la nôtre. Ses pleurs étaient très profonds et exprimaient
une angoisse insondable qui transparaissait sur tout Son être. Il
respirait la sainteté, l’amour inconditionnel et la compassion. Et cela
me consola.
L’Enfer créé pour le Diable
« Seigneur pourquoi il y-a-t-il autant d’humains en Enfer ? »

demandai-je, une fois que Jésus s’était arrêté de pleurer : « Ma fille, va
dire sur terre que Je n’ai pas institué l’Enfer pour les humains mais
pour Satan et ses anges, les démons. C’est à cause du péché originel et
de leur refus de se repentir que les humains finissent ici 39 » me
répondit-Il. Et le Christ se remit à pleurer. Alors, Il me rappela de

nouveau ma mission et l’obligation faite aux hommes de se repentir
pour qu’un jour, ils puissent entrer dans le Royaume des Cieux.
Je ne puis m’empêcher de méditer sur la grâce d’avoir côtoyé

Jésus. Près du Seigneur, je me sentais forte et pleine de gloire. Rien ne
me manquait, je ressentais de la plénitude et l’angoisse qui m’avait
assaillie au début de notre visite, semblait évanouie à jamais. Malgré
tout je me rendais bien compte que tout cela serait limité dans le temps
.Vivre une telle plénitude dans la présence du Seigneur était impossible
sur terre. Comme nous le chantons parfois, nous atteignons vraiment
un autre bord. Dans la félicité de cette présence, plus rien ne compte,
pas plus nos grandes maisons, nos belles voitures que nos vies avec
nos maris ou nos épouses. Rien n’est comparable, et près de Lui, plus
rien n’a d’importance. Oui, je proclamerai à haute voix qu’une fois là-
haut, toutes nos richesses ne représenteront plus rien. Lorsque nous
aurons achevé notre course terrestre, nous vivrons pleinement.
Il appartient, à chacun et à chacune, en poursuivant cette lecture

de décider de consulter le Saint-Esprit. Lui et Lui seul vous fera
acquérir l’absolue certitude que ce récit rend totalement compte de la
réalité des moments de plénitude passés aux côtés de Jésus-Christ.
Quel privilège fut cette extraordinaire expérience. Si seulement tous
les humains pouvaient expérimenter cela, ne fusse qu’une seule fois !
Rien n’est plus exaltant, Seigneur, Ô mon roi ! Je ne trouve pas les
mots pour exprimer ma gratitude. La parole déclare dans le livre
d’Esaïe 40 : « Vous tous qui avez soif, venez vers l’eau, même celui qui
n’a pas d’argent. Venez, achetez et mangez, achetez du vin et du lait,
sans argent, sans rien payer. Pourquoi dépensez-vous de l’argent pour
ce qui ne nourrit pas? Pourquoi travaillez-vous pour ce qui ne rassasie
pas ? Écoutez-Moi vraiment et vous mangerez ce qui est bon, vous
savourerez des plats succulents. Tendez l’oreille et venez à Moi,
écoutez donc et vous vivrez. Je conclurai avec vous une alliance
éternelle pour vous assurer des grâces promises à David. » Ce même

chapitre d’Esaïe, verset 6, cette fois déclare : « Recherchez l’Eternel
pendant qu’il se laisse trouver. Faites appel à Lui tant qu’Il est
proche. »
Comment pourrais-je me retenir d’exprimer ma reconnaissance

vis-à-vis de Jésus-Christ, mon roi ? Les mots me manquent, lorsque
me reviennent en mémoire ces moments où dès l’âge de six ou sept
ans, au travers le Saint-Esprit, le Seigneur Jésus-Christ me visitait.
Moi, pécheresse qui lutte chaque jour afin de combattre ma vanité et
accomplir le plan parfait de Dieu dans ma vie, que pourrais-je
demander de mieux ? Moi qui n’avais rien compris auparavant, comme
chacun d’entre nous, Il n’a pas craint de me choisir dès mon plus jeune
âge afin que je sois Sa messagère. Avec fermeté et amour, Il a su mettre
un frein à ma vie dissolue pour me faire comprendre que le temps passé
à faire les œuvres du diable était révolu et que l’heure avait sonné de
faire alliance avec le seul vrai Dieu. Voilà pourquoi je me suis soumise
totalement à mon Seigneur rempli d’amour. Oui, je l’ai imploré afin
qu’Il me dispense Son aide. Sans Lui, je n’aurai jamais pu obéir à Ses
commandements, chaque jour de ma vie de vanité. De Lui, je demeure
une amoureuse inconditionnelle et Il le sait bien. Je suis consciente
qu’Il n’a pas fini de me surprendre, alors je me soumets sans regimber
et m’en remets complètement aux directives de mon Papa Yahweh,
l’Eternel, notre Dieu. N’hésitons pas à venir à Jésus afin de vivre
pleinement dans le divin. Il comble tout à merveille et Ses richesses
invisibles sont éternelles.
Maintenant que j’ai expérimenté l’autre bord, je prends

conscience que plus rien ne revêt d’importance sur terre. Voilà
pourquoi je travaille sérieusement afin de rester fidèle au poste que le
Christ m’a confié jusqu’au jour béni où Il reviendra nous chercher. »
Car comme nous l’enseigne la parole de Dieu 41: « Travaillez,

non pour la nourriture périssable, mais pour celle qui subsiste pour la
vie éternelle, celle que le fils de l’homme vous donnera, car c’est Lui
que le Père, Dieu Lui-même, a marqué de Son empreinte. »
Alors, prenant exemple sur la fourmi, j’amasse, je travaille,

même quelques fois d’une façon maladroite comme l’aveugle
Bartimée 42, et j'apprends chaque jour à compter mes jours 43.
Ainsi puis-je garder à l’esprit que sans Jésus, nous ne sommes

rien. Heureusement, Il n’agit pas comme le ferait un homme, qui
parfois, est plus prompt à juger qu’à nous aider. Jésus, comme le dit le
livre du prophète Jérémie 44, a pour nous des projets de paix et non de
malheur.
La cellule du deuxième jeune Homme
Abandonnant ma méditation, je suivis le Seigneur vers la

cellule d’un autre jeune homme. Celui-ci se tordait dans tous les sens
pour échapper à la brûlure des flammes. Sa peau, entièrement
consumée se détachait de son corps à mesure qu’il tirait dessus. Ses
yeux et sa bouche déformés par la souffrance se convulsaient en une
expression grotesque d’animale. Son stress et son tourment étaient tels
qu’il ne pouvait parler, toutefois, cela ne le privait pas de toiser Jésus
avec mépris. Sa cellule était si petite qu’il avait du mal à changer de
position et chaque mouvement semblait le faire atrocement souffrir. Je
demandai au Seigneur de m’expliquer la présence de ce deuxième
jeune homme. Il me répondit : « Sur la terre Je lui ai donné plusieurs
occasions d’entendre Ma parole, de se convertir et donc de venir à Moi.
Mais il méprisait mes envoyés. Puis, il est tombé malade, le mal qui
l’a terrassé s’est tellement aggravé que la mort est survenue
prématurément sans qu’il se soit repenti.»
Jésus me rappela de nouveau l’exemple de l’aveugle Bartimée

qui avait interpelé Jésus alors qu’Il passait sur le chemin. Ce jeune
homme aurait pu agir de même et crier après Jésus sur son lit de
souffrance. Ainsi aurait-il pu chercher à Me connaître avant que son
mal ne s’empire et qu’il ne décède. L’Evangile de Jean 45 ne déclare-t-
il pas que « Celui qui ne croit pas est déjà jugé parce qu’il n’a pas cru
au fils de l’homme. Et voici quel est ce jugement : la lumière est venue
dans le monde et les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière
parce que leur manière d’agir était mauvaise. » ? Et la lettre aux
Hébreux 46, ne rappelle-t-elle pas que : « Si vous entendez Sa voix,
n’endurcissez pas votre cœur. » ?
En quittant la cellule de ce deuxième jeune homme, je

remarquai qu’il y avait plus de chiffres et de lettres inscrites sur sa
plaque que sur celle du premier. L’inscription était pratiquement
indéchiffrable mais je réussis néanmoins à en décoder une partie.
Ainsi, malgré les mouvements incessants du damné et la rapidité avec
laquelle les chiffres et les lettres défilaient, pus-je lire les mots suivants
: bœuf, chameau, aiguillon, corne de bélier et tête. Le chiffre 7
symbolisant la perfection du mal suprême au-delà des millénaires.
Mais je ne pus aller plus loin, malgré l’aide précieuse d’un ange
qui était apparu pour maintenir le jeune supplicié avec fermeté. Aurais-
je eu également quelques problèmes de vision ? Me demandai-je,
déçue d’avoir manqué le but. Le Seigneur me rassura lorsque la visite
fut terminée car cela, après tout, n’était pas si important. Il avait de
toute façon anticipé cet obstacle. Il me félicita néanmoins pour la
persévérance et la curiosité dont je venais de faire preuve.
L’autre côté de la Fournaise
Cette rencontre achevée, le Seigneur m’invita à poursuivre la

visite de l’autre côté de la fournaise. Il attira mon regard sur une femme
un peu âgée qui était, comme les autres damnés de l’Enfer, tourmentée
par le feu. Son visage était dévoré par les vers et des démons lui
enfonçaient une épée dans le corps. En apercevant Jésus, elle lui cria :
« Seigneur, aie pitié de moi, pardonne-moi, s’il te plait, retire-moi de
là même pour une seule seconde ! » Sa souffrance la faisait paraître
plus âgée et cela accentuait sa douleur. Les démons redoublaient de
cruauté envers cette pauvre femme. En Enfer, les gens se souviennent
parfaitement de tout ce qu’ils ont fait sur la terre et cela leur cause de
douloureux regrets. Et les démons qui le savent s’en délectent, en se
moquant d’eux. Ils leur rappellent qu’ils se trouvent dans leur
Royaume et ils les contraignent à les glorifier et à les adorer. Quant à
ceux qui possédaient la connaissance des Saintes Ecritures, leur
souffrance est multipliée par deux et parfois même par trois au prorata
de leurs acquis.
Une question me préoccupait et je m’en ouvris au Seigneur :

« Il y a-t-il en ce lieu, tout type de pécheur?
- Hélas, oui. Dans le cas de cette vieille femme, son péché fut
de ne pas vouloir pardonner. C’est pour cette raison que, pour elle
comme pour tant d’autres aussi, le pardon ne lui a pas été octroyé. Car
Ma parole demande de vous pardonner les uns, les autres. Si tu ne
pardonnes pas, tu ne seras jamais pardonnée. »
Puis, Jésus me dit qu’Il allait me montrer encore une autre

partie de la fournaise. Nous nous dirigeâmes vers une femme d’âge
mûr, agonisante dont le corps disparaissait sous les flammes. Elle criait
et implorait Jésus de lui accorder Sa miséricorde. Mais le Seigneur ne
pouvait que lui répondre ce qu’Il disait en de pareilles circonstances, à
savoir qu’il était trop tard et que là où elle se trouvait, son repentir ne
pouvait plus être pris en compte. Pendant qu’elle le suppliait les
démons lui lançaient des épées ce qui redoublait ses pleurs. Le visage
de cette femme, en l’examinant de plus près, me rappela quelqu’un que
j’avais connu autrefois. Sa renommée était très grande et n’avait d’égal
que son orgueil et sa fierté. De plus, elle possédait de grandes richesses
et se montrait très égoïste, n’accordant aucun égard à ceux qui la
côtoyaient. Elle toisait Jésus avec haine et son courroux prononcé
accentuait la dureté de ses traits. Jésus s’exprima ainsi : « Ma parole
ne dit-elle pas dans l’Evangile de Jean 47 que : « Moi, la lumière,Je suis
venu dans le monde, afin que quiconque croit en Moi ne reste pas dans
les ténèbres » ?
A ce moment-là, la mémoire me revint et me rappela les détails

de cette femme. Elle était décédée depuis quelques années mais de son
vivant, elle fréquentait une église où je me rendais également avant
que le Seigneur ne me conseille d’en trouver une autre. Bien qu’elle
eût l’habitude de prier, cette femme n’hésitait pas à faire du mal autour
d’elle. Hélas, elle n’était pas la seule. Mon fils avait bien remarqué le
mauvais comportement des gens de cette église. Il s’était même écrié :
« Maman, regarde, il y a beaucoup de méchants dans cette église ! »
A l’époque, j’avais expliqué à mon fils que, lorsque l’on fréquente une
église, on le fait pour Dieu et non pas pour être vu des hommes sachant
bien qu’aucun de nous n’est parfait devant Dieu. Ma fille, Ange avait
elle aussi remarqué que bien des fidèles de son église se comportaient
de manière honteuse en pratiquant le mal. Même des petits enfants
disaient avoir entendu cette femme blasphémer en disant : « Maudit
soit Dieu !»
Se tournant de nouveau à moi, le Seigneur me dit : «Comme tu

peux le voir, Jézabel est aussi assis dans les églises et il séduit ses
victimes par tous les moyens et stratégies possibles. Il est donc bien
que tu te souviennes d’avoir connu cette personne-là car ainsi tu
pourras relier les conséquences de sa conduite au sort qu’elle subit en
Enfer. » Cette personne qui se comportait comme si elle était « le
maître du monde » avait récolté ce qu’elle avait semé. Dieu ne juge pas
comme nous mais il tient compte de la méchanceté que l’homme peut
afficher à l’égard de son prochain. Car celui qui n'aime pas son frère
ou sa sœur qu’il voit, n'aime pas Dieu qu’il ne voit pas.
Jésus me dit : « Cette femme, de son vivant connaissait

suffisamment les Saintes Ecritures pour les mettre en pratique. Mais
voilà qu’elle se trouve en Enfer au lieu de se retrouver au Paradis avec
Moi. » Car nos actions déterminent nos choix et la destination finale
de nos âmes et seuls ceux qui persévèreront jusqu'à la fin, obtiendront
la couronne de vie ! Il conclut en me disant : « La leçon à tirer de cela
est que celui ou celle qui ne se repent pas et ne respecte pas Mes
commandements jusqu’à la fin de son existence n’héritera pas du
Royaume des Cieux. »
Après cela, le Seigneur me conduisit vers une autre femme et

me dit : « Approche-toi d’ici et regarde cette femme, je te présente la
musicienne Serena. » Lorsque nous nous approchâmes d’elle, Serena
se mit à crier : « Seigneur, aie pitié, pardonne-moi et libère-moi. »
Mais le Seigneur la regarda et dit : « C’est trop tard ! Tu n’as plus ici
la possibilité de te repentir. » Désespérée, elle se tourna vers moi et me
supplia : « Va parler aux gens de l’Enfer afin qu’ils ne viennent pas
échouer ici. » Elle me demanda aussi de dire à tous ceux qui jouent,
chantent ou même écoutent sa musique satanique, de s’en abstenir.
Interloquée, je Lui en demandai la raison. Elle me répondit que chaque
fois que, sur terre, quelqu’un jouait, chantait ou écoutait un de ses
morceaux musicaux, cela augmentait ses douleurs et accentuait ses
tourments et qu’en plus, elle savait maintenant que lorsqu’ils agissaient

ainsi, ils préparaient à coup sûr le chemin de l’Enfer. Elle me répéta
qu’il fallait que je leur rende compte de son horrible situation en ce
lieu et de la terrible réalité de cet endroit. Pendant qu’elle me parlait,
je voyais des démons lui transpercer le corps avec des épées. Malgré
sa douleur immense, elle trouvait la force de crier à Jésus de l’aider et
d’avoir pitié d’elle. Hélas, il était trop tard.
Les Pleurs de Jésus
Jésus pleurait d’entendre toutes ces personnes qui, en Enfer, ne

pouvaient se retenir de blasphémer Son nom. D’autant qu’Il ne pouvait
plus rien faire pour elles. Il me dit alors : « Sur terre, ne te retiens pas
de les avertir sans relâche, elles ont encore l’opportunité de se repentir
tant qu’elles sont en vie. » Le Seigneur me rappela que Sa parole48
annonçait : « Le moment est arrivé et le Royaume de Dieu est proche.
Changez d’attitude et croyez à la bonne nouvelle. »
Puis Il ajouta : « Ma fille, rappelle à Mon peuple, encore et

encore que Je ne pourrai pas pardonner à celui ou celle qui ne voudra
pas pardonner. » Jésus insistait sur les conséquences funestes du non
pardon. Ici, en Enfer, se retrouve une très grande quantité de personnes
faute d’avoir pardonné. Préviens-le afin qu’il se débarrasse des
rancunes, des ressentiments et de cette haine qui envahit son cœur. »
Le nombre de cellules était si important que nous passions rapidement
devant certaines d’entre elles, sans nous arrêter. Je crois bien que si
nous n’avions pas procédé ainsi, ma visite de l’Enfer avec Jésus aurait
duré deux nuits. De plus, je savais que le Royaume des Cieux
m’attendait après la visite de l’Enfer. Il n’y avait donc pas de temps à
perdre. Enfin, il y avait tellement de mauvaises choses à observer dans
ces lieux, telles que des flammes léchant la peau des humains en
décomposition ou des chanteurs forcés de chanter sans arrêt, que je

n’avais pas envie de m’attarder.
La cruauté des démons
Je remarquai que de nombreux démons aspergeaient leurs

victimes avec un liquide qui faisait penser à de l’eau de pluie. Hilares,
les anges de Satan attisaient le feu qui tourmentait les suppliciés et les
forçaient à leur crier des louanges. Ils prenaient également un plaisir
sadique à leur faire croire qu’ils se trouvaient dans leur Royaume
éternel. Des milliers de vers grouillaient et se déversaient par vagues
sur le visage des humains. Je finis par savoir que le liquide dont se
servaient les démons pour jouer avec le feu n’était pas de l’eau mais
du souffre. J’exprimai alors au Seigneur, ma douleur à la vue de telles
atrocités. Il me répondit que c’était là le salaire de quiconque ne voulait
pas faire Sa volonté et ne voulait pas se repentir. Le livre des
Psaumes 49, ne nous dit-il pas que : « Il fait pleuvoir sur les méchants
des charbons, du feu et du soufre. Un vent brûlant, tel est le lot qu’ils
ont en partage. »
Après cela, le Seigneur me montra un mot écrit sur une feuille

de papier et me demanda de le garder pour moi. Sur le papier était
écrit le mot : « Arvierd 50.» Intriguée, je demandai au Seigneur de m’en
donner la signification. Il me répondit qu’il était nécessaire de la
rechercher moi-même. Car il faut montrer à un enfant comment pêcher
du poisson, plutôt que de toujours lui donner à manger. Ce sera, par la
suite, une joie de le voir grandir et atteindre la maturité. Certains
parents, en revanche, pensant aimer leurs enfants, s’emploient
systématiquement à vouloir tout leur donner en leur évitant tout effort.
Alors qu’en faisant cela, ils ne font que les gâter. J’effectuai donc mes
propres recherches et découvris que ce mot mystérieux, « Arvierd » se

référait à la religiosité et à l’Enfer. Puis, le Seigneur me dit de le suivre
car Il avait encore d’autres choses à me montrer. Il me désigna un
grand garçon qui essayait de passer ses mains, consumées par le feu, à
travers les barreaux de sa cellule. Il criait : « Jésus, mon Sauveur,
pardonne-moi.
-Seigneur qu’est-ce que cela signifie ? Lui demandai-je »
Il me répondit alors que son cœur avait été totalement fermé à

la parole de Dieu et à la repentance et qu’il était, comme je l’avais
compris, trop tard pour le sauver. Cette énième visite me fit, à nouveau,
prendre la mesure du temps qu’il nous aurait fallu pour voir
l’intégralité de ce domaine à l’immensité terrifiante. Ce n’était pas en
nombre de nuits qu’il fallait compter mais en mois. Ainsi, malgré mes
tentatives pour ralentir le pas, passions-nous désormais plus
rapidement devant les cellules.
Je voyais des personnes sans tête ou sans visage, comme si le

feu avait consumé le haut de leur corps. J’en voyais d’autres aux
visages déformés, couverts de vermine et en état de décomposition
avancée. D’autres encore, n’avaient qu’une moitié de visage, parfois
celui-ci était remplacé par une tête d’animal. Quelques fois, les corps
disparaissaient derrière les flammes. Quel que fût l’endroit vers lequel
je dirigeai mes yeux, ce n’était qu’un foisonnement de flammes et de
corps qui se consumaient indéfiniment. Partout, la douleur était
palpable, partout, des bras se tendaient et des cris perçants vrillaient
les oreilles. Comment allais-je pouvoir rendre compte d’une telle
réalité ? Même le pire des films d’épouvante serait une bien pâle copie
de l’horreur qui règne ici. Quant à la chaleur dégagée par ce feu
dévorant, elle ne m’était supportable que grâce à la protection divine.
L’odeur, elle aussi était pestilentielle et difficilement supportable.

Partout, retentissaient des plaintes et des cris assourdissants. Ici et là
régnait un noir intense qui contrastait avec d’autres zones éclairées par
l’intensité des flammes. C’était effrayant. Il serait impossible à
quiconque qui serait amené à évoluer dans un tel degré d’abomination,
de souhaiter de telles choses, même à son pire ennemi.
Les déviations sexuelles
« Ma fille, les déviations sexuelles condamneront celles et ceux

qui s’y adonnent » me déclara Jésus, avec tristesse.
Le Seigneur me conduisit vers une cellule dans laquelle se

trouvait un prêtre de confession catholique et me montra certains
épisodes du film de sa vie. Puis, Il me dit de regarder à l’intérieur
même de la cellule. Je ne voyais rien. J’avais beau écarquiller les yeux,
l’obscurité était telle qu’il m’était impossible de discerner quoi que ce
fût. Le Christ me conseilla de me rapprocher encore et me dit : «
regarde ce que fait cet homme en privé alors qu’aux yeux de tous, il
incarne un modèle de conduite chrétienne. » Je m’approchai donc de
l’intérieur de la cellule et vis, sans pour autant distinguer la totalité de
son anatomie, que ce prêtre était en train de se masturber. Je me suis
alors exclamée : « Seigneur ! Que fait-il ?
-Oui, tu as bien vu ce qu’il est en train de faire. Cet homme a
choisi de se consacrer 51 et ce n’est pas une chose à prendre à la légère
-Jésus, ce qu’il fait là, est-ce si grave ? »
Le Seigneur me répondit que c’était un péché car toute

utilisation des membres de son corps pour toute autre chose que celle
que Dieu avait prévue initialement pour Lui, constituait un péché 52. Ce
qu’il faisait là, s’apparentait à de la perversité. Cet homme avait fait
devant ses pairs un vœu de chasteté. Ainsi, spirituellement parlant, on
pouvait considérer qu’il s’était fait eunuque 53. La première lettre aux
Corinthiens 54 nous dit que : « Ne le savez-vous pas ? Votre corps est
le temple du Saint-Esprit qui est en vous et que vous avez reçu de Dieu.
Vous ne vous appartenez pas à vous-même. » Elle nous dit aussi 55 :
« Mais s’ils ne peuvent pas se maîtriser, qu’ils se marient, car il vaut
mieux se marier que de brûler de désir. »
Nous quittâmes cette cellule pour en visiter une autre et le

Seigneur me demanda de regarder vers le fond. J’aperçus alors des
squelettes sans crâne qui parlaient entre eux et qui étaient reliés par
une sorte de chaîne de feu continue. Certains, qui étaient du même
sexe, s’agitaient entre eux en s’étreignant frénétiquement. Et Jésus me
dit : « Ma fille, vois-tu comme ils ont perverti leur nature originelle ?
» On les entendait hurler de douleur pendant que leurs os se brisaient
en de multiples endroits. Ils reconnaissaient s’être mal comportés en
choisissant les voies du diable. Ils regrettaient également avec
amertume de n’avoir fait aucun cas des commandements divins malgré
les multiples avertissements. Oui, les Chrétiens évangéliques ou
d’autres confessions chrétiennes les avaient mis en garde de
nombreuses fois, en vain.
« Il ne sera accordé aucune excuse à toutes celles et ceux qui

auront bafoué les principes divins relatifs à la création. » conclut le
Seigneur 56.
Le message ultime
En Enfer, je fus amenée à rencontrer de nombreuses catégories

de personnes et des croyants de confessions chrétiennes diverses telles
que les Evangéliques ou les Catholiques. Je pensais qu’ils auraient
représenté une partie non négligeable des malheureux résidents de cet
endroit maléfique. Mais mon analyse était loin de refléter la réalité car
je fus amenée à rencontrer les membres de toutes les religions ainsi
que leurs chefs spirituels. Ces derniers confessaient, pour bon nombre,
ne pas avoir communiqué la vérité à leurs coreligionnaires, quand bien
même ils la soupçonnaient. D’autres déclaraient avoir rejeté Jésus-
Christ délibérément en tant que seul et unique Sauveur ou avouaient
l’attendre encore. D’autres encore disaient avoir été trompés,
beaucoup, enfin, déclaraient découvrir seulement dans cet endroit que
Dieu avait un fils unique, mort pour leurs péchés, quand ils étaient
encore sur terre et qu’Il était ressuscité. Ainsi, me fut-il donné de
rencontrer les chefs spirituels des Hindous, des Bouddhistes, des
Indiens, des Musulmans mais aussi des membres de la communauté
Juive dont un certain Rapin. Tous étaient accompagnés de leurs
disciples et de manière unanime, me suppliaient d’aller annoncer à
leurs coreligionnaires encore vivants, que seul, Jésus-Christ pouvait
les sauver. Ils tenaient également à ce qu’ils sussent que Lui seul était
mort, ressuscité et assis à la droite de Dieu et qu’il serait revenu
rechercher celles et ceux, qui par la foi avaient cru en Lui. Je leur
promis de faire de mon mieux.
L’unité entre croyants était effectivement au cœur des

préoccupations du Seigneur. C’est ainsi qu’Il me parla de nouveau de
l’importance de ma mission : « Ma fille, va dire à tous ceux qui
m’appartiennent, quelles que soient leur religion, que c’est dans l’unité
que toutes et tous s’en sortiront. Les guerres de religion ne pourront
conduire qu’au chaos. Ainsi, tous les membres de Mon peuple devront-
ils s’unir, se mobiliser et prier pour les croyants de toutes les religions.
En effet, le jugement ne dépend pas des religions mais des actes
perpétués dans le respect des commandements divins, de l’amour
témoigné à son prochain et de la relation entretenue avec Dieu. Ta
principale mission sur la terre, comme celle de tous ceux qui ont mis
leur foi en Moi, sera de témoigner que Je suis la seule porte et le seul
chemin pour accéder au Royaume des Cieux. » Jésus me sortit de ma
réflexion et me dit : « Ma fille, prépare-toi afin de voir ce que Je vais
encore te montrer. »
La zone abyssale ou les racines de l’Enfer.
Jésus s’arrêta et me dit alors de bien fixer mon attention sur une
zone très sombre. Il me révéla qu’il n’était pas dans Son intention
première de me montrer cette partie de l’Enfer mais qu’Il s’était ravisé
afin que je puisse témoigner le plus complètement possible de la réalité
de ce lieu sordide. Je me mis à scruter cette zone sombre, polluée par
le mal mais ne pus voir que du noir.
Puis, peu à peu, grâce à la lueur des flammes qui flambaient

dans mon dos, je commençais à distinguer des silhouettes nues
d’hommes et de femmes qui se tordaient à même le sol. Elles gisaient
par millier. Leur corps, consumé par le feu n’était plus recouvert que
par des lambeaux de peau, le reste étant dévoré par les vers. Elles
hurlaient de douleur, grinçaient des dents et essayaient de repousser
tant bien que mal cette armée d’asticots, en vain.
Bien que parfaitement conscients du lieu où ils se trouvaient,

ces hommes et ces femmes ou du moins, ce qu’il en restait, croyaient
pouvoir, encore maîtriser la situation. Et quand bien même eussent-ils

eu la possibilité de demander pardon à Jésus, l’intensité de leur douleur
était telle qu’ils ne pouvaient plus articuler un seul mot. Très émue, je
ne pus m’empêcher de demander à Jésus si quelque chose était encore
possible pour eux. Hélas, comme à chaque fois, Il me répondit que le
temps de la repentance était passé. « Ma parole leur a été prodiguée
tant et tant de fois par une multitude d’envoyés, guidés par l’Esprit-
Saint » me répondit-Il.
Je demandai aussi quels péchés avaient bien pu les conduire à

vivre ce supplice infernal. Le Seigneur me répondit en citant Jézabel,
l’épouse de l’abominable roi Achab qui ayant séduit les serviteurs et
les servantes de Dieu, avait provoqué leur chute.
La séduction à des fins illicites est un des moyens favoris de

Satan pour attirer les âmes en Enfer. Or, la parole de Dieu, à ce sujet,
est claire. Ainsi, aujourd’hui, ne font-ils que récolter le fruit de leurs
péchés. L’Evangile de Mathieu 57 précise que : « Personne ne peut
servir deux maîtres, car ou il détestera le premier et aimera le second,
ou il s’attachera au premier et méprisera le second. »
Dans ce même Evangile 58, l’avertissement de Jésus est

clairement relaté : « Mais Moi Je vous dis : tout homme qui regarde
une femme pour la convoiter a déjà commis un adultère avec elle dans
son cœur. Si ton œil droit te pousse à mal agir, arrache-le et jette-le
loin de toi, car il vaut mieux pour toi subir la perte d’un seul de tes
membres que de voir ton corps entier jeté en Enfer. Et si ta main droite
te pousse à mal agir, coupe-la et jette-la loin de toi, car il vaut mieux
pour toi subir la perte d’un seul de tes membres que de voir ton corps
entier jeté en Enfer. »
Si vous êtes un séducteur, ou une séductrice, sachez donc ce

qui vous attend. Vous irez irrévocablement du côté de l’Enfer !
Repentez-vous vite et tout de suite, avant qu’il ne se soit trop tard. Car
Jésus écoute tant que vous êtes sur terre ! Là-haut, Hélas, il n'y a plus
de repentance possible. On ne se repent jamais assez ! Chaque prière
doit être une occasion de le faire car chacun d’entre nous, pèche, en
action, en option et par omission. N’offensez donc plus Dieu et
n’attristez pas le Saint Esprit. Car Il viendra à la porte de votre cœur,
sans rendez-vous, et Il frappera. N’endurcissez pas votre cœur, ouvrez-
le et donnez-Lui la place pour qu’Il en fasse Sa demeure.
« Ma fille, une fois de plus, voilà comment l’humanité périt et

court à sa perte. Cela Me cause tellement de peine ! » Déplora Jésus
après m’avoir tiré de mes réflexions et attirée vers une autre cellule.
Là, une religieuse vêtue de sa robe de bure, priait à l’aide de

son chapelet. Ses mains étaient fendues par de profondes blessures et
le feu la consumait. Quand elle vit le Christ se rapprocher, elle Lui cria
: « Seigneur, es-tu vraiment miséricordieux ? Sors-moi d’ici ! » Et elle
Lui demandait pardon. Je voulus savoir alors : « Jésus, que fait en
Enfer, cette sœur venue tout droit d’un couvent ? » Il m’expliqua
qu’elle avait passé sa vie à croire qu’elle le servait. Or, comme
beaucoup d’autres religieuses, elle avait subi l’influence de fausses
doctrines qui, même si elles étaient partagées par de nombreuses
personnes, ne contribuaient en rien au respect de la parole de Dieu. De
plus, la motivation qui l’avait conduite au couvent n’était pas pure, elle
y était rentrée pour son propre intérêt et non pour celui de Jésus. Pire
encore, elle avait renié ses vœux en prenant du plaisir avec des prêtres
et priait devant des statuettes représentant Marie et Jésus, enfant.
Or, le livre de l’Exode 59 nous donne cet avertissement sans

appel : « Tu ne te feras point d’image taillée, ni de représentation
quelconque des choses qui sont en haut dans les Cieux, qui sont en bas
sur la terre, et qui sont dans les eaux plus bas que la terre. Tu ne te
prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point ; car Moi,
l’Eternel, Ton Dieu, Je suis un Dieu jaloux, qui punit la faute des pères
sur les enfants de ceux qui Me haïssent jusqu’à la troisième et la
quatrième génération. »
Quant au livre de l’Apocalypse 60, il y est écrit qu’ : « Il

n’entrera chez elle (la ville qui n’a besoin ni du soleil ni de la lune pour
l’éclairer) rien de souillé, ni personne qui se livre à des pratiques
abominables et au mensonge. Il n’entrera que ceux qui sont inscrits
dans le livre de vie de l’Agneau. »
Les démons se préparent à l’attaque.
Jésus attira de nouveau mon attention en me disant : « Viens

voir de l’autre côté de la fournaise, Je vais te montrer une dernière
cellule. »
Là, je vis plusieurs démons assemblés autour d’une petite table

en bois. Il y en avait de toutes les tailles, le plus grand chuchotait à
l’oreille des autres pendant que certains se déplaçaient à vive allure. Je
demandai alors au Seigneur de m’expliquer la scène à laquelle
j’assistais. « Ce que tu vois là, est une assemblée de démons en train
de mettre en place des stratégies pour détruire Mes enfants sur la terre.
Ils courent car ils savent que leur temps est compté avant qu’eux-
mêmes ne soient détruits. Comme ils haïssent l’humanité, ils se
préparent à l’exterminer. Mon peuple est leur cible principale et les
haches qu’ils tiennent dans leurs mains, sont les armes avec lesquelles,
ils comptent le frapper. Tu dois savoir également qu’à chaque démon
a été attribué le nom de la personne qu’il est chargé de détruire », me

répondit Jésus, en pleurs.
Gagnée par Son chagrin, je ne pus retenir mes larmes et

assistais impuissante au spectacle désolant de la chute de mes frères et
sœurs humains. Je voyais les démons apparaître sur la terre, séduire les
hommes et les femmes, avant de les ramener, satisfaits, en Enfer.
Le Seigneur ajouta : « Voilà l’infâme stratégie du diable et le

plan qu’il prépare contre Mes serviteurs. Parmi tous les enfants de Dieu
ayant consacré leur vie pour Me servir, les pasteurs et les évangélistes
constituent leur cible principale. Sachant que le temps presse toujours
plus pour eux, tous ces démons s’activent pour emmener le plus grand
nombre possible de personnes avec eux. Tu devras donc
impérativement avertir Mes serviteurs de la réalité de ce plan
destructeur pour l’Eglise et les exhorter à se tenir constamment sur
leurs gardes. Surtout, qu’ils n’oublient pas que Satan se concentre
exclusivement sur les faiblesses du peuple de Dieu, telles que l’argent,
le sexe et bien d’autres encore. »
Mais pourquoi le diable cherchait-il particulièrement à détruire

les familles des pasteurs ? La recommandation que venait de me
transmettre le Christ soulevait en moi une grande inquiétude. Jésus
m’expliqua alors qu’en attaquant ainsi la famille, le diable réduisait-il
au silence les pasteurs à qui le Seigneur avait confiés Ses brebis.
« Satan désire ardemment que les brebis du Seigneur régressent et se
découragent. C’est pour lui, un moyen supplémentaire pour qu’elles
finissent en Enfer.
-Va dire cela aux pasteurs ! Enjoins-les de ne pas édulcorer la

vérité et de la prêcher dans son intégralité. »
En entendant ces paroles, je fus de nouveau saisie par

l’angoisse de rencontrer en ces lieux d’autres membres de ma famille.
Je ne pus donc m’empêcher de m’en ouvrir au Seigneur. Mais celui-ci

me rassura et ajouta néanmoins qu’ils étaient bénis de m’avoir afin que
je puisse les avertir de ce qu’il se passe ici. Je ne devais pas non plus
manquer de leur recommander d’être vigilants quant à leur conduite
car certains d’entre eux se dirigeaient tout droit vers l’Enfer.
Alors que nous quittions l’Enfer, le Seigneur me fit passer

devant un tunnel dont l’immense entrée me fit penser à l’arche de la
Défense, à Paris. Jésus m’expliqua que ce qui s’étendait sous mes
yeux, n’était autre que l’accès principal de l’Enfer. Je voyais une foule
de personnes portant de lourds fardeaux et cheminant inexorablement
vers le lieu de son supplice éternel. Parmi elle, je reconnus un voisin
handicapé. : « Seigneur, regarde, c’est mon voisin, je le connais bien !
Souvent, il tombe et lorsque je me trouve près de lui, c’est moi qui le
relève. » M’exclamai-je. Mais pourquoi avait-il ce handicap, quelle
était réellement l’origine de sa maladie ? Je voulais en savoir plus sur
le sort de cet homme et demandai à Jésus qu’il m’éclairât de Ses
lumières. Il m’expliqua alors que cela venait d’un esprit.
Puis, sans attendre, Il me pria d’aller dire aux gens d’échanger

leur lourd fardeau avec celui, plus léger, qu’Il leur réservait. Il me
rappela également de prévenir celles et ceux qui, volontairement se
retiendraient de parler de Lui car Lui aussi pourrait alors se retenir
d’intercéder pour eux. Puis, le Seigneur m’invita à venir regarder de
plus près ce qu’il se passait devant la « porte des enfers ».
Je vis avec surprise des pasteurs qui marchaient avec des Bibles
à la main en pensant se rendre à l’église alors qu’ils empruntaient le
tunnel de l’Enfer. La foule qui partageait leur sort tombait dans le trou
noir avec une rapidité déconcertante, comme des grains de sables que
l’on ferait glisser de la main. Je fis alors la réflexion au Seigneur que
ces âmes en perdition me semblaient aussi nombreuses que la
multitude des croyants qui, chaque fin de semaine se dirigeait vers son
lieu de culte. Ainsi, se pouvait-il que certains, parmi Ses enfants,

pussent penser sincèrement faire la volonté de Dieu en assistant
régulièrement à ses offices alors même que le Seigneur n’était pas avec
eux et ne cautionnait pas leurs actions ? Ainsi, croyant faire la volonté
de Dieu en rejoignant leurs assemblées cultuelles, pouvaient-ils au
contraire, se diriger droit vers l’Enfer ? Cette question me terrifiait.
Jésus y répondit en me disant que pour éviter cela, il fallait suivre Sa
volonté et le chercher en esprit et en vérité.
« Ma fille, voilà de quelle manière l’humanité périt et comment

elle se perd et cela Me cause tellement de chagrin. Regarde également
comment Mon peuple s’est éloigné de Moi. Alors, va les prévenir que,
lorsque Je reviendrai, ce n’est pas ce genre de personnes que Je pourrai
emmener avec Moi. Au contraire, Je viens pour un peuple saint, prêt,
sans tache, sans ride et sans souillure 61. Dis-leur également de se
repentir et de se retourner pour réemprunter le vrai chemin, celui qui
mène à la vie» me dit Jésus, les larmes aux yeux. Je compris alors ce
qu’Il voulait me dire lorsque je vis sur le chemin de l’abîme, des
personnes qui portaient une robe blanche mais déchirée, tachée ou
encore froissée.
Mais à peine le Seigneur eut-Il terminé Ses recommandations

que déjà nous empruntions à nouveau le tunnel de sortie. La visite de
l’Enfer touchait à sa fin. « Ma fille, maintenant Je vais te montrer Ma
gloire et ce que J’ai préparé pour Mes saints » me dit-Il avec un sourire
qui me rassura.
Nous arrivâmes dans un endroit éclairé par une forte lumière et

empruntâmes une espèce d’ascenseur qui nous propulsa tout droit vers
le Royaume des Cieux.
ésus ouvrit la porte 62 de Son Royaume et m’invita à y pénétrer.
J Une longue et jolie moquette de couleur rouge sang foncé

s’étalait sous mes yeux. Je posai les pieds dessus, et
instantanément, une sensation d’une grande douceur m’envahit.
Je vis alors des anges occupés à glorifier, honorer et adorer le
Père céleste 63. Au loin, se dressait une très grande table recouverte
d’un tissu blanc aux bordures dorées. Elle était d’un aspect fort
étrange.
En effet, si l’on pouvait facilement en distinguer une des

extrémités, l’autre était totalement cachée. Un trône immense dominait
les lieux pendant que d’autres plus petits, entourés de milliers de
chaises, occupaient le reste de l’espace. Des vêtements sur lesquels
étaient posées des couronnes s’étalaient çà et là. Jésus me dit : « Ma
fille, la couronne que tu vois là est celle de la vie! 64 » Et Il ajouta :
« vois ce que J’ai préparé pour Mon peuple. »
Je vis alors une table étincelante. Toute la vaisselle était en or,

les assiettes, les gobelets, les couverts, même les fruits étaient moulés
dans ce métal divin. Il y avait aussi des serviettes et du vin. Jésus me
déclara que tout était bien et que tout était prêt pour accueillir Son
Eglise. Je crus donc que nous allions manger, comme sur la terre, tant
le spectacle qui s’offrait à mes yeux, laissait à penser qu’un repas
appétissant allait être servi. Toutefois, m’attabler autour d’un festin
« terrestre » me préoccupait quelque peu car dans nos pays

industrialisés, je considérais que nous mangions trop et de façon
irrégulière.
Je posais alors la question de savoir si nous allions manger.

« Pourquoi Me demandes-tu ça, Ma fille ? Est-ce parce que tu as
faim ? » Me répondit-Il. Rassurée, je Lui dis que j’étais juste curieuse
de comprendre pourquoi, durant toutes ces heures où nous avions
cheminé, je n’avais absolument pas ressenti la faim, comme si la gloire
céleste, à elle seule m’avait rassasié. Jésus m’expliqua alors que, dans
ces lieux, les choses étaient différentes de la réalité terrestre et que l’on
pouvait vivre pleinement, sans superflu. J’étais émerveillée. Comme il
est vrai que nous nous abusons nous-mêmes, trompés par les artifices
des choses de la terre ! Enfin, le Seigneur me demanda si je désirais
voir ma couronne. Un peu surprise et toute joyeuse, je répondis par
l’affirmative. Sans plus attendre, Jésus appela les deux anges, Michael
et Gabriel, et leur demanda de me montrer la parure qui m’était
destinée. L'ange Gabriel m'apporta alors sur un plateau, une
magnifique couronne incrustée de perles brillantes.
En m’approchant d’elle, je constatais toutefois qu’elle était

incomplète et que beaucoup de perles manquaient. Inquiète et déçue,
je demandai au Seigneur qu’Il m’explique ce que cela signifiait et
surtout si cette couronne était réellement celle qui m’était destinée. Il
me répondit que cela était juste ainsi et poursuivit en ces termes :
« sache qu’un très long chemin t’attend avant de compléter ta
couronne, et tu n’as même pas encore commencé ton travail ! Vois-tu
cet ange ? C’est Gabriel. Il connaît le nombre total de personnes qui se
sont converties et qui, engagées dans Mes voies vont venir à Moi.»
Pendant que je m’efforçais d’évaluer le nombre de personnes

qui se trouvaient en ce lieu, le Seigneur me déclara : « Mon enfant, il
n'y a ici que 3500 âmes, tu dois donc aller prêcher Ma parole et faire
ce qui est écrit dans l’Evangile de Matthieu 65 : « Allez donc, faites de

toutes les nations des disciples, baptisez-les au nom du Père, du Fils
et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à mettre en pratique tout ce que
Je vous ai prescrit. Et Moi, Je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la
fin du monde. »
Il allait donc falloir travailler dur et tout mettre en œuvre pour

accomplir ma mission et mériter cette couronne et la totalité de ses
perles. Je savais également que cela serait difficile car beaucoup ne
croiraient pas en l’existence du Royaume de Dieu même si Dieu
m’avait assuré de Sa présence à mes côtés. Celui-ci me déclara
encore une fois: « Je tiens tout particulièrement à ce que tu ailles
apporter ce message à Mon peuple. Tu devras lui dire qu’il lui faut
impérativement Me chercher, en esprit et en vérité comme le déclare
l’Evangile de Jean 66: « Mais l’heure vient, et elle est déjà là, où les
vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité. En effet, ce
sont là les adorateurs que recherche le Père. » Va lui dire qu’il est
impératif qu’il vive dans la sainteté, et qu’il est plus que temps de
méditer sur la Parole sainte. Je veux non seulement qu’il la lise, mais
également qu’il l’étudie et l’examine 67.
L’ange Michael avait attendu patiemment avant de me donner

ma robe et sitôt que le Seigneur eut finit de me parler, il me tendit ce
vêtement céleste pour que je puisse, enfin, le toucher et l’essayer.
J’étais béate d’admiration. Il ressemblait aux robes de louanges de
Gospel et sa texture incomparable était d’une douceur toute spirituelle.
Cette robe, faite sur mesure, était parfaite et contrairement à la
couronne de perles, rien ne lui manquait. Le Seigneur, à qui je venais
de faire part de cette réflexion, ne manqua pas de me rappeler la raison
pour laquelle ma couronne était incomplète et tout le travail qui
m’attendait. Il me confirma également Son soutien indéfectible sans
lequel je me serais sentie beaucoup moins forte.
Aussi demandai-je des précisions sur nos enseignements.

« -Seigneur, les pasteurs nous parlent souvent du livre de Vie
et nous disent que si le nom d’une personne ne figure pas dedans, cela
représente un danger. Est-ce vrai ?
-Oui, c’est exact
-Pourrais-je moi aussi consulter ce livre ?
-Non, Ma fille,
-Mais pourquoi ? J’ai déjà vu tant de choses, pourquoi me
refuses-tu de le voir?
-Il n’est pas encore temps, Je te laisserai le lire lors d’une
prochaine visite des Cieux.
-Je viendrai donc te voir aussi souvent que je le pourrais.
-Accomplis d’abord ta mission. Je t’appellerai autant de fois
que J’en aurai besoin. »
A ces mots, je rendis la robe à l’ange et suivis le Christ pour
une autre découverte.
Les serviteurs du Christ
« Viens, Je vais te montrer un autre endroit » me dit le

Seigneur. Nous rejoignîmes donc une autre partie du Royaume des
Cieux et arrivâmes près d’un jardin où une foule de jeunes personnes
était rassemblée. Le Seigneur me dit : « Ma fille, Je te présente Mes
serviteurs et Mes disciples. » Les gens que je voyais étaient bien
connus de la Bible et je fus surprise de constater qu’ils avaient tous
conservé leur jeunesse. Parmi eux, un homme, agitait un mouchoir et
dansait en tourbillonnant. Jésus m’expliqua alors que ce jeune homme
était David, Son serviteur et qu’il était en train de glorifier le Père. Il
me désigna également Josué, Moïse, Abraham et Paul. Un peu plus

loin, je vis également deux femmes que le Christ me présenta comme
étant Ses servantes, Marie de Magdala, et Sara. Il les appelait tous par
leur nom et tous arboraient une même expression de quiétude.
Enfin, Jésus me présenta une femme qui avait pour Lui, une
place particulière : « Ma fille, voici Marie, celle qui m’a donné
naissance. Je t’informe qu’elle n’est absolument pas au courant de
l’idolâtrie dont elle est l’objet sur terre. Va dénoncer tous ces
mensonges et toutes ces abominations, c’est vital. Je tombai à Ses
pieds en pleurant et découvris pour la première fois, depuis le début de
la visite, les cicatrices causées par les clous de Son martyr. J’étais
surprise que le Christ conservât en ces lieux les stigmates de Son
supplice et Lui demandai s’ils disparaîtraient un jour. Il me répondit,
en me montrant également Ses mains, que ces traces restaient visibles
afin de témoigner de Son sacrifice pour le salut de l’humanité et
qu’elles ne disparaîtraient que lorsque tous les saints seraient réunis
ici, dans le Paradis. »
Le pasteur Selvaraj Rajiah
A peine avais-je eu le temps de voir tous ces personnages

célèbres de la Bible et d’apercevoir les stigmates du Christ que, déjà,
Jésus me présentait à deux anges, chargés de me montrer un autre lieu
céleste. Les anges me souhaitèrent la bienvenue et m’amenèrent près
d’un magnifique traineau doré, attelé à deux chevaux à la robe brune.
Ils m’aidèrent à m’installer, s’assirent à leur tour, à côté de moi et firent
signe de partir aux deux cavaliers célestes qui nous escortaient. Les
anges m’apprirent que nous étions en chemin vers un lieu où les
habitations, au lieu d’être les somptueuses demeures auxquelles on
aurait pu s’attendre dans un tel endroit, n’étaient en réalité que de

simples garages.
Pendant le court trajet, les anges me parlèrent de l’importance

de l’évangélisation sur terre. Ils évoquèrent également les sept
conditions primordiales relatives à sept matériaux de construction de
notre maison céleste. Enfin, ils m’expliquèrent ce que nous étions
venus faire dans cette partie du Royaume céleste. Ici, vivaient des
personnes qui, bien que sauvées par le sang de Jésus, ne pouvaient, une
fois arrivées au ciel, prétendre à bénéficier des mêmes conditions de
vie que celles et ceux qui, par leur obéissance aux préceptes divins,
avaient été fidèles jusqu’au bout.
Devançant ma question, les anges me dirent qu’il s’agissait de

personnes qui avaient été sauvées, in extremis, « comme au travers du
feu. » Il n’était d’ailleurs pas très glorieux d’en arriver à bénéficier de
cette façon de la miséricorde divine.
Puis, après une demi-heure de trajet, l’attelage s’arrêta devant

un petit village. Les anges, après m’avoir aidée à descendre du
traineau, me conduisirent devant une sorte de garage. L’intérieur était
d’une saleté répugnante, des pigeons qui voletaient d’un coin à l’autre
de la bâtisse, projetaient, çà et là, leur fientes dégoûtantes, tapissant
ainsi le sol de taches puantes. Les hommes qui se trouvaient là,
n’avaient pas l’air de s’en soucier, outre mesure. J’essayais de
comprendre qui étaient ces personnes quand tout à coup, je fus
stupéfaite de reconnaître un grand nombre de pasteurs et d’hommes de
Dieu. Parmi eux, Selvaraj Rajiah, qui sur terre, fut un pasteur connu
dans de nombreux pays.
Il me reconnut à son tour et me demanda courtoisement si

j’allais bien. Je ne pus m’empêcher de m’exclamer : « Mais qu’est-ce
que vous faites là, dans un endroit pareil ? » Il me confessa alors avoir
commis de graves malversations durant son exercice pastoral. Je lui
rappelai ma visite durant le courant de l’année 2000, ce dont il se
souvenait parfaitement. Il me chargea alors de prévenir sa femme du
lieu et des conditions de vie auxquelles il était confronté et voulut que
je la misse en garde contre des agissements répréhensibles éventuels.
Je lui dis à quel point j’étais désolée de le découvrir dans cet endroit
d’autant plus que je connaissais la gravité de sa situation de son vivant.
Jésus m’avait déjà montré la manière dont il (comme tant d’autres
pasteurs) se conduisait en m’exhortant de le mettre en garde pour qu’il
se repentît. Mais je m’étonnais que Selvaraj Rajiah ne me parlât pas de
sa première épouse, la mère de ses enfants.
Il m’avoua alors que c’était elle qui l’avait poussé à commettre

les péchés qui l’avaient précipité dans ce lieu mais qu’à cette heure, il
n’y avait plus de place pour la rancœur. Il me demanda également
d’informer ses enfants de sa situation peu glorieuse. Ils devaient ainsi
changer leur point de vue par rapport aux choses célestes et lutter
fidèlement pour refléter la gloire de Dieu dans leur vie. Il voulut aussi
que je puisse leur témoigner de la grâce que m’avait faite Jésus d’être
Sa prophétesse. Il fallait qu’ils pussent croire ce que je leur dirais de
cet endroit dit « des pasteurs dans les garages sauvés comme au travers
du feu », dédié aux serviteurs de Dieu.
Je me préparais à prendre congé de lui lorsque, s’adressant de

nouveau à moi, il tint à me parler de sa veuve, Dorothée Rajiah. Elle
était intimement persuadée qu’il se trouvait dans le lieu de délices, au
Paradis avec tous les êtres valeureux qui l’avaient précédé. Depuis sa
mort, elle s’employait à diriger l’église dont il avait été le pasteur. Il
me recommanda de la détromper quant à l’endroit où il était
actuellement. Elle devait savoir qu’il avait honte d’habiter dans un
vulgaire garage, lui qui, auparavant avait été un grand enseignant de la

Parole et qui avait joui de toutes les grandes bénédictions dont Dieu
l’avait gratifiées.
A part lui, il me demandait d’informer son épouse que dans ces

lieux, se trouvaient également beaucoup d’autres pasteurs de la terre et
que certains d’entre eux se trouvaient même en Enfer. D’autre part, il
tenait particulièrement à ce que je l’implore de demander
vigoureusement pardon à Dieu, pour lui, et de changer sa façon
d’enseigner. Il lui demandait aussi de réfléchir à tout ce qu’ils avaient
pu faire ensemble, tant par rapport à leur manière de prêcher qu’à la
façon qu’ils avaient eu de gérer les finances de l’église. Il insista sur le
fait qu’elle devait aussi veiller à ne pas imiter les erreurs qui l’avaient
conduites dans ce lieu.
Enfin, elle ne devait pas non plus oublier de considérer les

autres domaines connus d’eux seuls et pour lesquels elle devait se
garder de ne pas commettre les mêmes bévues que lui. Cela lui tenait
tellement à cœur qu’il répéta vigoureusement qu’il fallait
impérativement que sa veuve changeât sa manière d’enseigner et
qu’elle devait plus que jamais mettre l’accent sur la manière d’hériter
du Royaume ainsi que sur l’imminente venue du Christ. Parmi les
autres thèmes qu’il désirait que sa veuve se mît en devoir de prêcher
dès cet instant, il mit l’accent sur le pardon, la fuite par rapport au
péché, la repentance, l’amour inconditionnel de Jésus qui devait se
refléter dans la vie de chaque Chrétien, la merveilleuse réalité du
Paradis et celle infiniment triste de l’Enfer. De plus, du fait qu’elle
serait alors avertie de l’endroit peu glorieux dans lequel il était
contraint de vivre, elle se devait de prêcher la manière d’être sauvé

normalement et non pas « comme au travers du feu. »
L’enlèvement des Chrétiens et la période

de tribulation
Je quittai les garages et rejoignis le Seigneur qui m’attendait

pour me montrer un film projeté sur un grand écran. On pouvait y voir
toutes les parties du monde simultanément. Tout un coup, un
phénomène extraordinaire se produisit. Je n’en croyais pas mes yeux,
des multitudes de personnes disparaissaient littéralement de la surface
de la terre, des enfants, des femmes enceintes qui poussaient des cris
de détresse devant la disparition soudaine de leur bébé, tout un monde
était en train de s’évanouir sans que j’en comprisse la raison. La
panique avait envahi les rues et des milliers de gens couraient d'un
endroit à l’autre, en hurlant : « Mais ce n’est pas possible, ce n’est pas
vrai, que se passe-t-il donc ?» Je vis et reconnus certaines personnes
qui, bien que connaissant les voies du Seigneur, se rendaient compte
qu’elles étaient laissées sur place.
Elles hurlaient et voulaient se tuer mais ne pouvaient pas. Le

Seigneur me dit : « Ma fille, en ce jour, la mort fuira loin des
humains. » Car comme le livre de l’Apocalypse 68 nous le dit : « Durant
ces jours-là, les hommes rechercheront la mort et ne la trouveront pas.
Ils désireront mourir mais la mort fuira loin d’eux. »
Des accidents se produisaient partout sur la planète, et bien que

certaines personnes fussent blessées, aucune ne mourrait. Je voyais les
gens désemparés, courir d’un endroit à l’autre et ne sachant que faire.
Les magazines et les journaux télévisés rendaient tous compte de la
venue de Jésus. Le Seigneur me dit alors : « Ma fille, regarde de quelle

manière ces événements vont se passer. » Et je voyais des gens
désemparés qui appelaient Jésus afin qu’Il revienne les chercher.
D’autres restaient figés en se demandant s’Il allait revenir. D’autres
encore, demandaient pardon et bien que le Seigneur ne les eut pas pris,
ils continuaient de le supplier en criant : « Eh ! Et moi, amène-moi
avec Toi s’il te plaît !» Mais le Seigneur me dit d’une voix laissant
transparaître une intense émotion : « Maintenant, ma fille, va donc dire
au monde de Me chercher pendant qu’il en est encore temps 69. Va lui
dire aussi que Je reviendrai dans le monde, au signal donné, à la voix
d’un archange et au son de la trompette de Dieu, Je descendrai du ciel
et ceux qui sont morts en Christ ressusciteront d’abord. Ensuite, ceux
qui seront restés en vie, seront tous ensembles enlevés avec eux, sur
des nuées à ma rencontre dans les airs, et ainsi ils seront toujours
ensemble 70. »
Hélas, tout le monde ne partira pas avec le Seigneur Jésus, mais

seulement ceux qui font Sa volonté. Lorsque ces événements
surviendront, il n’y aura plus aucune opportunité pour quiconque et il
sera alors trop tard pour toutes celles et ceux qui auront raté
l’enlèvement. Jésus m’ordonna de nouveau : « Va leur dire, ma fille,
prévient les pour que cela se sache dans le monde entier. Rends leur
compte des choses terribles qui se préparent. Proclame sans relâche la
réalité de l’Enfer. Malheureusement, beaucoup n’y croient pas. Ne te
lasse pas de dire non plus que les idolâtres n’hériteront jamais du
Royaume des Cieux, que c’est un péché grave que de se prosterner
devant une statue. De cela, il faut impérativement qu’ils s’en repentent
au plus vite. Redis-leur que Marie n’est absolument pas au courant de
l’idolâtrie dont elle est l’objet, pas plus que des abominations qui se
perpétuent sur la terre. Qu’ils sachent bien que seul Dieu, peut être
adoré et glorifié. Pas plus Marie que « Saint » Grégoire ou d’autres
encore ne peuvent l’être. Par trois fois, le Seigneur a rappelé qu’Il était
le seul Sauveur.
Car le monde des croyants est victime de tromperie. Peu de

gens savent ce qui se cache sous l’apparence de tel ou tel « saint »
qu’ils se mettent en devoir de prier. Un démon se substitue à lui. Avec
habilité, il se travestit en idole 71 égarant ainsi celles et ceux qui mettent
leur confiance en elle. Laisse-moi te dire Ma fille, que pour toi comme
pour le reste de l’humanité, le Seigneur Dieu veut te donner le meilleur
afin que tu hérites du Royaume des Cieux. Ne te lasse pas de répéter
sans cesse que chacun et chacune doit se repentir et quitter l’idolâtrie
car celle-ci ne peut nullement les sauver. A l’inverse, elle emmènera
assurément celles et ceux qui s’y adonnent en Enfer. Oui, Jésus-Christ
de Nazareth est le seul Sauveur, Il est le seul à avoir donné Sa vie pour
vous, pour moi et pour toute l’humanité afin que nous puissions vivre
en abondance.
Le prophète Esaïe 72 nous dit ceci: « Venez et discutons dit

l’Eternel. Même si vos péchés sont couleur cramoisi, ils deviendront
blancs comme la neige, même s’ils sont rouges comme le pourpre, ils
deviendront clairs comme la laine. » Voilà pourquoi, alors que nous
sommes encore sur terre, nous devons nous repentir avant que la mort
nous fauche et qu’il ne soit alors trop tard.
De plus, outre notre rôle de sacrificateur ou de prêtre, nous

devons faire œuvre d’évangéliste. Comme nous le savons déjà, le jour
de l’enlèvement peut être retardé par notre inaction face au sort des
âmes qui se perdent. Or, si ce jour peut être retardé, il peut également
être hâté. L’Evangile de Marc 73 ne nous dit-elle pas qu’ : « Il faut
d’abord que la bonne nouvelle soit proclamée à toutes les nations » ?
N’oublions jamais que nous sommes de passage sur terre et ce que
nous aurons fait de notre vie déterminera le lieu où nous devrons aller
après notre mort. Les larmes envahissaient les yeux de Jésus lorsqu’il
se mettait à évoquer le sort des âmes perdues et je ne pouvais
m’empêcher de pleurer avec Lui. Heureusement, Il sait faire
abstraction de Son chagrin pour nous consoler, et c’est ce qu’Il fit pour
moi.
A regarder la vérité en face, je me mis à redouter de ne pas être

à la hauteur de la mission que le Seigneur me confiait. L’ennemi de
nos âmes nous guette sur terre et ne manquera jamais de nous faire
trébucher par ses tromperies et ses convoitises. Je me posais alors
sincèrement la question de savoir si j’allais pouvoir réellement changer
la situation sur terre, sachant combien l’environnement était contrôlé
par le diable. Mais le Seigneur sut me rassurer, Il me dit : « S’il te plaît
Ma fille, ne garde pas le silence, va dire la vérité. Va dire sur terre ce
que Je t'ai montré dans les Cieux. »
Puis tout d’un coup, l’écran se brouilla et s’effaça, la visite des

Cieux venait de toucher à sa fin.
Ainsi, après m’avoir fait vivre tout cela, Jésus se prépara-t-Il à

me ramener sur la terre des vivants. Alors que nous empruntions pour
descendre un magnifique escalier blanc bordé de fleurs, des anges
arrivèrent pour nous escorter jusqu’à la descente sur terre. J’avais les
larmes aux yeux. Tout au long du chemin, je ne pouvais m’empêcher
de dire à Jésus combien j’aurais aimé rester avec Lui pour le servir tout
comme les anges le faisaient. Avec bonté, le Seigneur me rappela que
chacune de ses créatures a une tâche bien définie à accomplir et que
celles auxquelles les anges étaient assujettis étaient différentes de
celles qui m’étaient imparties. Avec douceur, il ajouta qu’il fallait que
je réintègre mon corps malgré les imperfections causées par le
cheminement de ma vie. Il me dit encore : « Ne te retiens pas de porter
témoignage de tout ce que tu as vu et entendu. Je sais que si certains te
croiront, beaucoup ne te croiront pas. Mais sache que Je serai toujours
avec toi. »
Et c’est ainsi qu’au lever du jour, après avoir vécu pendant

toute une nuit les réalités de l’Enfer et du paradis, je réintégrai ma
petite chambre terrestre.
Comme tout malfaiteur, le diable et ses démons n’aiment pas

évoluer pendant qu’il fait jour. Malgré tout, il convient de rester sur
nos gardes. Rappelons-nous qu’il n’a pas eu peur de tenter Jésus après
Ses quarante jours de jeûne. Il est très persévérant et revient toujours
aux endroits d'où il a été chassé. Ainsi, étais-je à peine rentrée des
Cieux qu’il ne se priva pas d’intervenir. Dès que les anges qui
m’avaient raccompagnée furent partis, il s’empressa de m’envoyer
deux démons chargés de me menacer de ne rien révéler de tout ce que
j’avais vu et entendu.
Il est très bien informé. Il sait ainsi parfaitement quand et où

les anges nous visitent même si parfois ils le font à notre insu. Faisons
donc très attention au diable, l'ennemi de notre âme. Il n'aime pas Jésus
et ne nous aimera jamais. Opposons-nous à lui et barrons la route qu’il
emprunte pour nous attaquer durant le cheminement de nos vies. Ainsi,
ne pourra-t-il plus nous détourner du chemin à suivre et s’en ira tout
seul, brûler à la fin des temps en Enfer.
ésus déclare : « Le port du voile est très important pour une
J femme quand elle prie! » Au Paradis, je vis comment Marie et

d’autres très belles femmes aux cheveux longs glorifiaient le
Seigneur.
Jésus me déclara : « Ma fille, va dire aux femmes de prendre

soin du voile que Je leur ai donné. » Car les femmes doivent prier
voilées. Cela permet tout d’abord d’honorer Jésus-Christ en tant que
chef de toute l’Eglise et de Lui rendre gloire. L’Apôtre Paul 74,
déclare : « Jugez en vous-même : est-il convenable pour une femme de
prier Dieu sans avoir la tête couverte ? La nature elle-même ne vous
enseigne- t-elle pas que c’est une honte pour l’homme de porter des
cheveux longs alors que c’est une gloire pour la femme d’en porter
parce que la chevelure lui a été donnée pour servir de voile ? Si
quelqu’un se plaît à contester, nous n’avons pas une telle habitude, et
les Eglises de Dieu non plus.»
Sachant que ces propos provoqueraient de la réticence et de

l’opposition de la part de certaines femmes, le Seigneur m’encouragea
en me disant : « Je suis ton témoin fidèle, Je suis avec toi, Je ne

t'abandonnerai jamais. » Puis, Il me parla des couples mariés en ces
termes : « Les femmes et les hommes du monde entier doivent se
respecter mutuellement, car comme le dit l’Apôtre Paul dans sa lettre
aux Ephésiens 75, l’homme quittera son père et sa mère, s’attachera à
sa femme et les deux deviendront une seule chaire. Il nous dit aussi
que l’homme doit aimer 76 sa femme comme lui-même et que la femme
respecte son mari. »
Il continua de plus belle en prononçant cet ordre : « Femme,

sois soumise77 à ton mari comme au seigneur, car ton mari est ton chef,
comme le Christ est le chef de l’église qui est son corps et dont Il est
le Sauveur. Mari 78, aime ta femme comme le Christ a aimé l’église et
s’est livré lui-même pour elle, après l’avoir purifié par l’eau et la
parole 79 ».Le Seigneur fut également très dur au sujet des couples
séparés ou divorcés. Il me dit ainsi : « Ma fille, c’est Moi qui ai institué
le mariage. C’est une alliance de grande valeur dans l’histoire de la
création de l’humanité et nul ne doit la saboter. Au contraire, tous se
doivent de la respecter car ce qui est lié sur la terre, est lié dans les
cieux, de même que ce qui est enseigné depuis les cieux, doit être
respecté sur terre 80.
Il faut donc respecter jusqu’au bout cette union et ce quelles

que soient les raisons du désaccord : la différence de rang social, la
santé, la façon de prêcher. Le couple doit toujours rechercher la
réconciliation auprès de Dieu afin de ne pas recourir au divorce qui est
l’œuvre de l’ennemi. Car avant tout engagement, il convient de le
consulter en prenant le temps d’attendre qu’il nous réponde 81. Enfin,
Jésus conclut en me rappelant qu’Il était venu pour unir et non pour
détruire. Il avait créé la femme de la côte de l’homme et cela Lui avait
semblé bon.
Puis, après m’avoir de nouveau exhorté à rendre compte de tout

ce que j’avais vu au ciel, le Christ me conduisit vers un autre lieu. « Ma
fille, j’ai quelque chose d’important à te montrer » me dit-Il en pointant
du doigt, au loin, une cité rayonnante, entièrement parée d’or. Et Il
continua : « Je te présente une partie du domaine céleste destiné à Mon
peuple. Le pont que tu vois là, donne accès aux différents palais de la
cité. »
La cité céleste
Nous nous dirigeâmes vers ce pont, lui aussi entièrement revêtu

de ce métal précieux et après l’avoir traversé, nous arrivâmes devant
cette cité fabuleuse. Le livre de l’Apocalypse 82 nous en donne une
magnifique description. Il y est écrit : « Les douze portes étaient douze
perles. Chaque porte était faite d’une seule perle. La place de la ville
était en or pur, comme du verre transparent. » Tout était beau, brillant
et rayonnant mais aussi surnaturel et inexplicable. Au loin, on
apercevait différents palais célestes en construction, bâtis par des
milliers d’anges. Quelques constructions progressaient rapidement,
d’autres plus lentement, quant à certaines, elles semblaient
interrompues, voire encore au stade de l’ébauche.
Ce spectacle fascinant attisait ma curiosité. Si ces palais en

devenir étaient destinés au peuple de Dieu, moi qui en étais la
messagère, une maison devait bien m’être destinée, à moi aussi. Mais
à quoi pouvait-elle bien ressembler ? Je demandai alors au Seigneur
s’il était possible qu’on me la fît découvrir. Il accéda à ma requête et
fit venir deux anges pour qu’ils me la montrent. Les anges
s'avancèrent, lorsque l’un d’eux, de nature féminine, désigna un autre
bâtiment en criant : « Attendez, car de nouveaux matériaux viennent
d’arriver. » J’interrogeai l’ange masculin afin qu’il m’éclairât sur ce
processus de construction mais l’autre qui était resté en retrait me
montra une de ses compagnes chargée de réceptionner le nouvel
arrivage.
L’ange de nature féminine s’exprimait d’une voix forte en

disant : « Livraison spéciale ! » On m’expliqua que la fille de la
diaconesse avait donné le peu d’argent qui lui restait à sa mère. Or cette
dernière, se privant à son tour, s’était mise en quête d’acheter cinq œufs
et deux paires de chaussettes pour le pasteur de son église, alors dans
le besoin. Cette offrande, bien que d’apparence dérisoire, était
considérée comme très importante car, non seulement elle représentait
la totalité de ce dont cette femme disposait pour sa journée, mais elle
avait de plus, permis de couvrir les besoins d’un pasteur en difficulté.
Ainsi, cela avait-il pour conséquence de faire venir de nouveaux
matériaux beaucoup plus élaborés pour cette maison.
Puis, j’entendis encore un des deux anges déclarer : « De

nouveaux arrivages parviennent à la réception ! » Devançant ma
question, un des deux m’informa qu’un pasteur, mu par un sentiment
de compassion pour une de ses brebis dans le besoin, s’était mis en
quête de lui trouver un lieu d’hébergement. Il évoqua ensuite, le cas
d’un prophète qui avait procuré de la nourriture à une personne qui
mourait de faim.
Différents arrivages se succédaient de la sorte dans la zone de

réception, quand, au milieu des différentes piles de matériaux, mon
attention fut attirée par deux grandes colonnes métalliques qui
brillaient particulièrement. Je commençais alors à comprendre qu’il y
avait une relation de cause à effet entre les différentes actions posées
sur terre et la qualité des matériaux qui arrivaient au ciel. Ce que l’on
me confirma.
Les gens n’ont pas toujours conscience que leurs actions

touchent profondément le cœur de Jésus alors que ces gestes de
compassion revêtent une grande importance 83, à Ses yeux.
La réception des différents matériaux s’était arrêtée et soudain,

inquiète, je me rendis compte que je faisais attendre le Seigneur. Au
moment où je me retournais pour le chercher du regard, je le vis tout
près de moi et Il me dit ne pas m’inquiéter.
Rassurée, je demandai alors aux deux anges de m’emmener

voir ma maison. Mais quand nous arrivâmes devant elle, ce fut une
énorme surprise. En effet, Seuls les supports avaient été construits, les
murs, quant à eux, étaient inexistants. Déçue, je demandai aux anges
de m’expliquer pourquoi aussi peu de choses avait été fait et l’un d’eux
me rappela alors ce que Jésus m’avait déjà dit à propos de ma couronne
et le chemin qu’il me restait encore à parcourir.
« -Mais ma maison n’est pas encore montée ! Criais-je

-Rassure-toi, tu es encore jeune et tu es sur la bonne voie. Tu
as donc le temps de rentrer sur terre, d’accomplir ta mission et de tout
faire pour construire ta maison dans les cieux. »
Je leur demandai alors conseil pour vite construire une maison

aussi belle que celles que je venais de voir et ils me répondirent
ainsi….
ept conditions sont à remplir pour construire ta maison.
«S Tu devras tout d’abord, accumuler un certain nombre

d’actes d’adoration et de louanges à Dieu, puis, passer
du temps à la lecture de la Bible, te consacrer à la prière,
donner de ton temps pour évangéliser les humains, faire
des offrandes au Seigneur, verser ta dîme d’obéissance à Dieu et enfin,
passer du temps au service de l’église et ce de n’importe quelle façon.
Et sache que ceci, vaut également pour tous les humains de la terre ! »
M’expliquèrent les deux anges.
Je leur demandai alors ce qu’il se passerait si l’une de ces

conditions n’était pas respectée. Ils me répondirent que la maison
céleste ne recevrait pas de matériaux et par conséquent, ne pourrait pas
être construite. C’est ainsi d’ailleurs, que de nombreuses personnes se
retrouvaient sans foyer à leur arrivée au Royaume des Cieux, parmi
elles, se trouvaient beaucoup de pasteurs, de diaconesses, des anciens,
des diacres, etc.
Les anges m’expliquèrent les raisons pour lesquelles certains

édifices se construisaient très rapidement pendant que d’autres
s’élevaient péniblement, stagnaient, voire n’existaient pas encore. Ils
me rappelèrent les sept principes indispensables et me firent
comprendre à l’aide d’un schéma rapide que cela fonctionnait un peu
comme dans une banque :
Cotisation moyenne = Construction lente
Cotisation pourvue = Construction rapide
Cotisation indisponible = Construction stoppée
Aucune cotisation = Construction jamais commencée
Puis, après m'avoir montré ma maison en construction, les
anges me demandèrent de rejoindre Jésus qui m’attendait pour
continuer la visite. Le Seigneur me questionna afin de savoir si tout
s'était bien passé. Il Lui tenait à cœur de savoir également si toutes les
explications qui m’avaient été données m’avaient satisfaites. Je Lui
répondis par l’affirmative mais Lui avouais malgré tout ma déception
par rapport au stade d’avancement des travaux. Jésus me rappela alors,
le travail qu’il me restait à faire.
Nous marchions avec le Seigneur, quand mon attention fut

attirée par une maison. A l’intérieur, on pouvait apercevoir une femme
de haute taille se tenant constamment debout. Intriguée, j’en demandai
la raison et il me fut répondu que sur terre, cette femme ne recevait
jamais personne chez elle. Certes, elle possédait bien une habitation
dans le ciel, mais celle-ci ne contenait ni chaise, ni table, ni matériel
qui lui aurait permis de recevoir des visiteurs. Et le Seigneur me dit :
« ma fille, on te mesurera avec la même mesure que tu as mesuré les
autres 84. »
Je demandai ensuite au Seigneur pourquoi les bâtiments

s’élevaient à des rythmes différents. Jésus m’expliqua alors que ce que
je pouvais constater-là était une représentation parfaite de la manière
dont Son peuple travaillait pour Lui, sur la terre. Avec tristesse, Il me
fit également remarquer que Son peuple ne jeûnait plus et s’était arrêté
d’évangéliser. « Car il a honte de parler de Moi ! Va lui dire de
retourner sur le chemin l’évangile et de la parole ! ». M’exhorta-t-Il,
puis Il ajouta, en pleurs : « Parmi les anges qui ne travaillent plus,
certains m’ont abandonné. Va leur dire de retourner sur le bon
chemin 85. »
Il me dit encore : « Ma fille, il te faudra dire à Mon peuple tout

ce que tu vois ici sans rien oublier. Il te faut tout noter afin de pouvoir
rendre compte de tout ce que tu as vu dans les Cieux. N’oublie jamais
que tu es Mon témoin fidèle et que Je serai toujours avec toi. Qu’ils te
croient ou pas, ta mission sera d’informer mes enfants de tout ce qui
t’est montré ici. »
Soudain, des chants parvinrent à mon oreille. Ils provenaient

d’un jardin qui se trouvait non loin de là et qui me tentait d’aller voir.
Je ne pus donc m’empêcher de demander au Seigneur de m’y conduire.
Mais Jésus qui m’observait à mon insu, s’était de nouveau mis à
pleurer sans que j’en comprisse la raison.
Quelques instants plus tard, nous arrivâmes dans un magnifique

jardin. Quelle ne fut pas ma surprise de voir pour la première fois de
ma vie, des fleurs qui bougeaient en l’absence de tout souffle d’air. Le
seigneur les pointa du doigt en me disant : « Ma fille, écoute et observe
ces fleurs, elles me glorifient et m’adorent ! Hélas, ce n’est plus le cas

pour une grande partie de Mon peuple. C’est encore une raison pour
laquelle Je te redemande d’aller lui rappeler de me chercher en esprit
et en vérité. Car Je reviendrai, seulement pour un peuple qui se tiendra
prêt, pour un peuple saint. » Je compris alors la raison de son chagrin.
Jésus pleurait car Son retour était programmé et que ce retour ne
concernerait que celles et ceux qui l’avaient adoré en esprit et en vérité.
Après cela, le Seigneur me rappela qu’il me fallait retourner sur terre.
Alors je me mis à le supplier : « Seigneur, je ne veux pas rentrer

! Qu’est-ce que cela veut dire, retourner sur la terre ? Je veux rester
avec Toi ! Tu m’as amené ici et tu m’as dit que tu resterais avec moi.
Que suis-je pour Toi ? » Avec douceur, Jésus me consola en me
rappelant que la construction de ma maison céleste n’était pas encore
achevée. « De plus, ta famille et tes proches ont encore besoin de toi et
n’oublie pas que ta mission sur terre n’est pas terminée. Tu dois
annoncer l’Evangile, afin que le maximum d’âmes soit sauvé » ajouta-
t-Il. Puis, dans un élan de compassion, Il me dit : « Ma fille, rappelle-
leur que selon L’évangile de Mathieu 86 : « Ceux qui me disent :
Seigneur, Seigneur, n’entreront pas tous dans Mon royaume des cieux,
mais celui seulement qui fait la volonté de Mon père céleste » ! Et ne
te lasse pas non plus de leur dire qu’ils doivent vivre dans la
sanctification tel que cela est consigné dans la lettre aux
Hébreux 87 : « Recherchez la paix avec tous et la progression dans la
sainteté. Sans elle, personne ne verra le Seigneur. » Qui connaît le jour
et l’heure de Ma venue ? Personne, pas même les anges 88 et quand les
trompettes sonneront, seuls ceux qui auront respecté les principes
bibliques seront enlevés de la terre. Les autres, malheureusement,
resteront. Oui, tu es envoyée en mission! Tu es Ma messagère! »
J’entendais bien ce que le Seigneur attendait de moi mais, en

tant que femme, je savais que cette mission allait être difficile car dans
bien des églises, plusieurs hommes de Dieu prétendaient que la femme
ne devait pas enseigner la Parole. Ils s’appuyaient même sur des

versets bibliques. « Comment ferais-je et comment pourrais-je les
convaincre du contraire ? » Demandai-je au Christ.
Le Seigneur me répondit : "Ma fille, tu veux entendre ce que Je

te dis, Moi ou bien préfères-tu écouter ce que te disent les humains qui,
comme toi, devront rendre des comptes, le jour du Jugement ? Tu n’as
qu’à choisir entre les deux. Car tu sais fort bien que beaucoup lisent
Ma Parole mais ne la comprennent pas. Ils ne savent pas comment
interpréter les Écritures. Or, il est fondamental de les lire et de savoir
les interpréter. Certaines paraboles, par exemple, ne sont pas faciles à
décrypter, mais pour cela, je vous ai laissé le Saint-Esprit pour qu’il
vous éclaire 89. »
Toujours aussi inquiète, je répondis au Seigneur que du temps

de Ses disciples, alors qu’il était encore sur la terre, ils ne comprenaient
pas toujours ce qu’Il voulait leur enseigner, que ce soit à travers des
paraboles ou en citant les Saintes Ecritures.
Alors, sans se départir de sa douceur et de sa fermeté, le

Seigneur me répliqua : « Aujourd’hui, il en va exactement de même.
Est-ce que Je parle à une servante et une messagère sourde et aveugle
ou à un être éclairé par l’amour de Dieu ? Dans le livre du prophète
Esaïe 90, n’est-il pas écrit : « Qui est aveugle ? N’est-ce pas Mon
serviteur ? Y a-t-il plus sourd que Mon messager, celui que J’envoie ?
Y a-t-il plus aveugle que le bénéficiaire de Mon alliance de paix, plus
aveugle que le serviteur de l’Eternel ? Tu as vu beaucoup de choses,
mais tu n’y as pas prêté attention. Il a ouvert les oreilles, mais il n’a
rien entendu. »
Et Il continua : « Va leur dire que la femme comme l’homme

rendra des comptes de la même manière et que chacun sera jugé
équitablement, car chacun a été créé par Moi. L’homme en premier et
la femme, tirée de sa côte, en second, tout en sachant que l’homme est
le chef de la femme. Mais tous deux sont pareils 91 pour Moi et chacun
doit remplir sa mission de la même manière. »
Le Seigneur me dit encore : « Ma fille, rappelle-leur que le

monde n’a pas été fait sans la femme. De la même manière que sans
elle, aucun homme ne pourrait voir le jour, rien ne pourra jamais se
faire sans elle. Dès le début, bien des femmes m’ont entouré alors que
j’étais sur terre. Et aujourd’hui, il en va de même. Ne crains pas de dire
aux hommes que la femme a un grand rôle à jouer et que sa voix doit
retentir dans le monde entier ! Le temps de la femme est arrivé ! Ma
fille, c’est Ton créateur qui te parle, pas l’homme qui rendra des
comptes comme toi 92. »
Je Lui répondis alors : « Seigneur, je sais que dans Ta Parole,

il est écrit : « Allez de partout, faites de toutes les nations, des disciples
et prêchez la bonne nouvelle 93 ! Et puis, le jour de la Pentecôte, n’y
avait-il pas autant de femmes que d'hommes, même si cela ne se sait
pas 94 ? »
Puis, après un instant de pause, Jésus reprit la parole pour

m’exhorter à proclamer au monde entier que Son Royaume était au
milieu de lui et qu’il n’avait plus à le chercher. Il me rappela également
que déjà, à l’époque où Il était sur terre, les Pharisiens Lui avaient
demandé quand Son règne serait venu. Sa réponse, alors, avait été
claire lorsqu’Il leur avait déclaré ce qui est consigné dans l’Evangile
de Luc 95: « On ne dira pas : il est ici ou il est là. En effet, le Royaume
de Dieu est au milieu de vous. »
Je le priai alors vivement d’instaurer Son règne dans les cœurs

de tous les humains et Lui exprimai combien je désirai moi-même être
un reflet de Son règne, au milieu de mes semblables ! Mais pour cela,
j’avais besoin qu’Il me donnât, non seulement du courage et de la force
mais également de l'amabilité et de la douceur pour transmettre avec
efficacité Son message. Je Lui disais aussi, à quel point j’étais
consciente que rien ne pourrait se faire sans sa Parole. Elle nous

transforme et fait progresser dans la sainteté afin que nous puissions
développer en nous ce fruit de l’Esprit 96, faire grandir Son œuvre sur
terre et en abreuver 97 les autres ! Car cela se passe dans nos cœurs !
Lorsque j’eus terminé de Lui exprimer tout ceci, le Seigneur

intervint de nouveau pour me rappeler que Son peuple devait se
concentrer sur la préparation de Son retour et sur la repentance.
Il me dit : « Qu’il prépare les robes 98 pour Mon retour car Mon
règne appartient à la parole de Dieu et au Saint Esprit! Et n’aie surtout
pas peur de lui dire que j’ai déjà franchi le seuil de la porte. Car Mon
peuple m'a abandonné, il est retourné à la vie mondaine 99. L‘église doit
donc, aujourd’hui, retourner sur l'ancien chemin, le seul qui mène au
royaume des cieux. » Le Seigneur me dit encore : « Mon peuple Me
vole en gardant pour lui ce qu’il doit mettre de côté pour payer sa
dîme 100 et ses offrandes volontaires. Cette attitude s’apparente à un vol
car il détourne ainsi ce qui revient de droit à Mes serviteurs. Va donc
lui dire, Ma fille que tous ceux qui Me volent, devront rendre des
comptes de leur mission sur la terre et de ce qu’ils ont fait des trésors
de Ma maison. »
l est écrit, dans la deuxième lettre de l’Apôtre Paul aux
I Thessaloniciens 101 qu’ : « En effet, le mystère de l’impiété agit

déjà. Il faut seulement que celui qui le retient ait disparu.» Ce
verset nous apprend que le jour de l’enlèvement, le Saint-Esprit
sera également ôté de la terre. Jésus aura terminé Sa mission
première ainsi que moi-même. Et il ne sera plus possible de se repentir,
une fois arrivé en Enfer. C’est pourquoi, il est primordial de le faire
avant que nous ne mourrions et quittions notre corps de chair, sur cette
terre de vanité. Ainsi, nous sera-t-il possible de rejoindre Jésus-Christ
au Paradis. Le Seigneur nous demande également de nous libérer de
nos rancunes et de toute autre mauvaise chose que nous avons dans le
cœur. Car nul ne connait le jour de sa venue, même pas les anges.
Soyons donc vigilants et préparons-nous pour l'enlèvement. Parce
qu’Il est plus qu’à la porte, le Christ est déjà à l'intérieur de nous ! »
Prière pour la terre
Le Seigneur me dit : « Ma fille, il faut impérativement prier

contre toutes formes d’esprit d'idolâtrie. Sache que celui qui opère dans
l’église catholique, les détourne vraiment de Moi en les amenant à
adorer, non seulement des idoles, mais aussi une femme qui n’a payé
aucun prix sur la croix. Car Moi seul ai payé de Mon sang le prix du
rachat !
« Va leur dire que tu as vu Marie dans le Paradis et qu’elle n’est

pas informée de ce qui se passe sur la terre. Moi seul détiens les clés
de toutes choses, de la vie comme de la mort, et tout cela M’a été confié
par le Père qui règne dans les Cieux. Ma fille, préviens-les que Moi
seul mérite d’être célébré par la louange et cela pour les siècles des
siècles. Ma parole est claire. Dans le livre de l’Apocalypse 102, il est
fermement stipulé : « Mais pour les lâches, les incrédules, les
abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les
idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang ardent de
feu et de souffre. C’est la seconde mort.»
Message au monde musulman
Le Seigneur me dit : « Ma fille, regarde et observe les adeptes

de la religion Musulmane. » Le Seigneur montra combien ils étaient
nombreux et de quelle manière ils priaient. Je répondis alors : « Ce que
tu dis là, je le sais déjà. La majorité d’entre eux prie beaucoup. Il en va
de même pour les chrétiens, ne sommes-nous pas tous pareils ?
Maintenant, ne sont-ils pas également Tes enfants ? » Jésus me
répondit : « Il est exact que J'ai payé le prix pour tous les humains, où
qu’ils soient sur la surface de la terre. J’ai même payé, au prix de Mon
sang, pour ceux qui Me rejettent actuellement. Ils doivent seulement
savoir que quelle que soit leur confession, le seul préalable à toute
forme de prière ne peut être que celui passant par Mon Nom (Au nom
de Jésus-Christ). De plus, ils doivent M’accepter comme leur unique
sauveur et seul rédempteur de leur vie. »
Le Seigneur me demanda instamment de prier sans cesse pour

eux afin que le voile de ténèbres qui les aveugle tombe et qu’enfin ils
puissent voir la lumière rédemptrice qui vient de Lui. « Ne crains pas
de les informer qu’un esprit puissant qualifié d’Antéchrist les empêche
de venir à Moi et de M’accepter comme unique Sauveur et Seigneur.
Cet esprit d’aveuglement les détourne du chemin à suivre dans le seul
but qu’ils ne Me voient pas et ainsi ne M’acceptent pas non plus
comme leur unique rédempteur. Voilà pourquoi Je te demande de ne
pas te relâcher dans tes prières. La porte est déjà franchie et l’urgence
est au repentir afin de pouvoir se tourner au plus vite vers Moi. Que
déclare Ma parole dans le livre du prophète Esaïe 103 : « Ainsi parle
l’Eternel : Respecter le droit et pratiquer la justice, car Mon salut est
sur le point d’arriver, et Ma justice est prête à se révéler » ? Car qui
veut voir le père doit passer par Moi, le père m’ayant donné tout
pouvoir sur la terre comme au ciel 104 ! Et qui Me rejette, rejette aussi
le père car nous ne sommes qu’un 105. Et tout genou fléchira 106 parce
que Je suis Dieu et toute langue confessera que Je suis Dieu ! »
Je demandai également au Seigneur si un être humain avait le

droit de tuer au nom de Dieu. Le Seigneur me répondit très clairement
que personne ne pouvait s’arroger le droit d’enlever la vie à quiconque.
Celui qui osait le prétendre, obéissait sans le savoir au diable car Dieu
est amour et nul ne peut servir deux maîtres 107. De plus, le Seigneur
est parfaitement à même de se défendre seul.
Message au monde asiatique
« Ma fille, regarde le monde asiatique. » Le Seigneur me

montrait un peuple nombreux. Certains se tenaient le menton avec les
mains, d’autres étaient en train de réfléchir pendant que d’autres
encore, lisaient la Bible avec motivation. Le Seigneur me dit alors :
« Regarde comme ils Me cherchent. Ils se posent tous la question :
« Où se situe le bon chemin ? Qui est le vrai Dieu ? Ma fille, prie pour
eux afin de combattre l’esprit qui les aveugle en leur masquant la
connaissance.
Le livre d’Osée 108 déclare : « Car Mon peuple est détruit parce
qu’il lui manque la connaissance.» Prie également sans cesse pour eux
afin que tombe le masque qui obscurcit leurs yeux. L’Evangile de
Jean 109, nous dit : « C’est Moi qui suis le vrai cep, et Mon Père est le
vigneron.» Dis-leur aussi que Je suis ce vrai chemin qu’ils recherchent
désespérément. Moi, Jésus de Nazareth, le seul et unique chemin de
vie et de vérité. Ô, qu’ils viennent tous à Moi en se repentant et Je leur
donnerai alors le repos et la paix. Comme il est écrit dans l’Evangile
de Jean 110 : « Je vous laisse la paix, Je vous donne Ma paix. Je ne vous
la donne pas comme le monde. Que votre cœur ne se trouble pas et ne
se laisse pas effrayer.»
Instruis-les sur ce qu’est la nouvelle naissance comme cela est

décrit dans l’Evangile de Jean 111 : « En vérité, en vérité Je te le dis, à
moins de naître de nouveau, personne ne peut voir le Royaume de
Dieu.» Or : « la vie éternelle, c’est qu’ils Te connaissent, Toi, le seul
vrai Dieu, et celui que Tu as envoyé, Jésus-Christ. 112»
Message au monde hindou
Le seigneur me dit : « Viens Ma fille et regarde avec quelle

assiduité ces hindous Me cherchent en ce moment. »
Je regardai et jugeai de la densité énorme de leur population.

Certains priaient Bouddha dans de petites maisons, d'autres, fort peu
nombreux, hélas, priaient le Christ, et d’autres encore s’obstinaient à
rejeter toute forme de croyance. Le Seigneur me les montra en me
disant qu’eux aussi devaient impérativement laisser tomber leur Dieu
Bouddha. Ils devaient venir au seul et unique vrai Dieu (le Christ Jésus
de Nazareth). Car, eux aussi devaient naître de nouveau, comme le dit
la Parole dans l’Evangile de Jean 113 : « Ne t’étonnes pas que Je t’ai
dit : Il faut que vous naissiez de nouveau.»
« Dis-leur que ceux qui sont morts fidèles au Christ, se

réveilleront à sa venue. Préviens-les également de la réalité de l’Enfer
où les gens supplient sans relâche qu’on les laisse retourner sur terre
pour qu’ils se repentent. Hélas pour eux, il est trop tard, ils ont perdu
leur dernière chance. Ils doivent se tenir prêts pour le Dernier Jour et
ne pas se préparer à la dernière minute pour, fatalement arriver en
retard comme les cinq vierges folles de la parabole. Mais quelle idée,
d’aller à la recherche d’huile à la dernière minute et de surcroît, d’en
demander à ses sœurs ? Ainsi, le Seigneur prit-Il plaisir à me raconter
l’histoire de ces dix vierges 114 (cinq sages et cinq folles) issue des
Saintes Ecritures et que j’aimais particulièrement. Car ces histoires
nous délectent notre cœur et nous font du bien à tous.
Message au monde indien.
Le Seigneur me dit : « Regarde ce monde indien qui n’a pas

encore entendu parler de Moi et qui ne croit pas en Mon existence.
- Seigneur, regarde dans quelles conditions, ils sont obligés de
vivre !
- Sache, Ma fille que quel que soit le lieu où nous vivons et
quelles que soient les circonstances auxquelles nous sommes
confrontés, rien ne doit empêcher de venir à Moi pour me servir. Car
tout n’est qu’une question de cœur. »
Jésus me demanda donc de prier pour que les Indiens
abandonnent leurs traditions, leurs dieux et leurs déesses et qu’ils
viennent à Lui, seul chemin de la vie et de la vérité. Il m’expliqua à

nouveau que nul ne pouvait aller au père sans passer par le fils car Lui
seul avait payé le prix pour tous les humaines de la terre.
« Qu’ils sachent que leurs dieux crées par leurs traditions et

leurs sacrifices de sang de bouc ne pourront jamais les sauver. En
revanche, celui qui viendra à Moi et se repentira, recevra la vie
éternelle et en abondance. » Ajouta-t-Il.
Je demandai alors au Seigneur de m’éclairer sur le nombre de

prières qu’il fallait respecter quotidiennement afin de se conformer à
l’enseignement de l’Ecriture. « L’homme doit seulement veiller et
prier d’avantage lorsqu’il est soumis à de fortes tentations » me
répondit-Il. Il ajouta que ce qui était important, à Ses yeux, était que
nous ne venions pas devant Lui avec des mains sales ou tachées de
sang 115 et qu’Il ne voulait surtout pas de nos encens. Non, ce qu’Il
demandait à Ses enfants était qu’ils viennent avec un cœur repenti,
brisé, contrit, saint et humble. Car Il ne regarderait rien d’autre.
Je demandai alors ce qu’il fallait faire pour Lui être agréable.

Et il m’expliqua que durant nos prières, nous devions fusionner avec
le Saint-Esprit, car ce qui comptait réellement à ce moment-là était
l’état de notre cœur 116, la façon d’être en Sa présence et notre
connexion à Dieu 117. Car même si prier, au minimum, trois fois par
jour pouvait Lui être plaisant, si les conditions évoquées
précédemment n’étaient pas réunies, cela ne servait à rien. Je
comprenais bien ce que me disait le Seigneur et Lui fis également
remarquer que les prières assidues n’empêchaient pas certains de faire
du mal tout en se réclamant de Lui. « Rappelle-toi que ce n’est pas la
longueur du temps qui compte, lors de la prière mais la profondeur,
l’état de ton âme et la disposition de ton cœur. Sache aussi que nul ne
peut dire qu’il fait du mal au nom de Dieu car Dieu est amour, bonté,
grâce, miséricorde et compassion et qu’il est lent à la colère de
l’homme. De plus, qui fait le mal en Son nom, sert un autre maître que
Lui 118 » ajouta-t-Il.
Les dix vierges
La parabole des dix vierges

(ou jeunes filles) évoquée plus haut
est ainsi rendue dans les Saintes
Ecritures dans l’Evangile de
Matthieu, au chapitre 25, versets 1 à
13 : « Alors le Royaume des Cieux
ressemblera à dix jeunes filles qui ont pris leur lampe pour aller à la
rencontre du marié. Cinq d’entre elles étaient folles et cinq étaient
sages. Celles qui étaient folles ne prirent pas d’huile avec elles en
emportant leur lampe, tandis que les sages prirent, avec leur lampe,
de l’huile dans des vases. Comme le marié tardait, toutes s’assoupirent
et s’endormirent. Au milieu de la nuit, on cria : Voici le marié, allez à
sa rencontre. Alors toutes ces jeunes filles se réveillèrent et
préparèrent leur lampe. Les folles dirent aux sages : Donnez-nous de
votre huile, car nos lampes s’éteignent. Les sages répondirent : Non,
il n’y en aurait pas assez pour nous et pour vous. Allez plutôt chez ceux
qui en vendent et achetez-en pour vous. Pendant qu’elles allaient en
acheter, le marié arriva. Celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui
dans la salle de noces et la porte fut fermée. Plus tard, les autres jeunes
filles vinrent et dirent : Seigneur, Seigneur, ouvre-nous ! Mais il
répondit. Je vous le dis en vérité, Je ne vous connais pas. Restez donc
vigilants, puisque vous ne savez ni le jour ni l’heure ou le fils de
l’homme viendra.»
Dans l’Evangile de Matthieu, chapitre, 24 verset 25, il est écrit :

« Voilà, Je vous l’ai annoncé d’avance 119.»
Les dix vierges ont fait beaucoup de choses pour le Christ mais
quand elles se mirent à crier vers Lui, elles s’entendirent répondre qu’Il
ne les connaissait pas. N'agissons pas ainsi avec tous ces témoignages
qui nous nourrissent de grâce et qui édifient le peuple de Dieu. Soyons
au contraire avertis, aguerris, préparés et repentis au moment de Sa
venue. Celle-ci est devant nous et le Seigneur peut revenir dès à
présent, chaque jour et à n’importe quelle heure.
Jésus me rappela que je devais proclamer haut et fort ce qu’Il

me disait et ne rien cacher de tout ce que j’avais vu et entendu. Il me
demanda de ne pas omettre de dire combien Son amour inconditionnel
pour nous l’avait conduit à donner Sa vie et que Son désir était que
toute l’humanité fût sauvée. Quel sacrifice de bonne odeur que celui
qui vient de l’agneau !
Il déclara encore : « Il nous faut absolument limiter les dégâts

et enrayer le processus qui conduit ce flot d’âmes en Enfer! Il nous
faut, Moi et toi, ne pas nous relâcher pour parvenir à ce résultat. Hélas,
souviens-toi qu’il y a peu de personnes ici au Paradis. Il serait
tellement triste que la multitude de chantiers prévue, soit ainsi arrêtée,
faute d’âmes pour occuper les maisons. Voilà pourquoi nous devons
redoubler d’efforts et nous mobiliser pour que tous ces chantiers
arrivent à leur terme, qu’ils soient commencés ou non 120. Et prions
encore plus pour intensifier notre mission de pèlerin, de missionnaire,
d’évangéliste, de pasteur, d’apôtre, de prophètes, de prêtre, de
messager, de musiciens et d’adorateurs de l’éternel des armés, etc. Car
le Seigneur cherche à ce que tous se mettent au travail pour ensuite
faire travailler les anges ! Il cherche les adorateurs en Esprit et en
Vérité 121. »
Le Seigneur me dit encore que nous devions utiliser les

armes 122 et les dons spirituels qu’Il nous avait donnés pour combattre
le diable, l’ennemi de nos âmes et ainsi ne pas périr par manque de
connaissance. Car Il est consterné de voir à quel point Ses enfants

souffrent alors qu’Il leur a envoyé Son Esprit consolateur, cet Esprit
Saint qui les guide et les assiste. Les Psaumes 123 ne nous disent-ils pas :
« Ta parole est une lampe à mes pieds, et une lumière sur mon
sentier.» ?
Parmi ces dons, qui sont, répétons-le autant d’armes

redoutables, le parler en langue possède une efficacité formidable
contre le diable. Comme le dit la Parole dans la première lettre aux
Corinthiens 124 : « Recherchez la charité, aspirez aussi aux dons
spirituels, mais surtout à celui des prophéties. » Elle dit aussi 125 : « En
effet, celui qui parle en langue ne parle pas aux hommes mais à Dieu,
car personne ne le comprend, et c’est en esprit qu’il dit des paroles
mystérieuses.» Il faut parler en langue 126 à tout moment et à chaque
instant car cette langue, merveilleux don de Dieu n’est entendue que
par l’Esprit et le ciel. Ni les anges ni le diable ne la comprennent.
J’expliquai alors au Seigneur que, malheureusement, certains

envoyés de Dieu ne voulaient pas que Ses brebis parlent en langue à
l’intérieur de l’église mais préféraient plutôt qu’elles la pratiquent chez
elles, à moins que ce fût pour la traduire. Mais Jésus n’était pas
d’accord. Il me répondit que ces hommes d’église n’avaient rien
compris et que l'on pouvait prier en langue, par l’esprit, chanter par
l’esprit et rendre grâce par l’esprit. Parler en langue était donc tout à
fait possible, il suffisait de demander au Seigneur, le don
d’interprétation. .Toujours dans cette première lettre aux
Corinthiens 127, l’Apôtre Paul nous dit : « Je remercie Dieu que je parle
en langue plus que vous tous.» Et que dire du jour de la Pentecôte,
quand les disciples rassemblés dans la chambre haute se mirent tous à
parler dans des langues différentes les unes des autres ? Si le parler en
langue doit être « rangé sous les boisseaux », et cantonné au domicile
personnel de chacun, cela voudra dire qu’il y a un problème au sein de
l’église. Dans le cas contraire, grâce soit rendue à Dieu que cela puisse
servir à l’édification et à l’avancement de l’œuvre de Dieu pour Son

Royaume sur la terre
Après cela, je demandai au Seigneur, en évoquant Ses quarante

jours de jeûne dans le désert et Sa tentation par le diable, qu’Il
m’instruise à ce sujet. Il me répondit alors que la pratique du jeûne
biblique était d’une importance capitale pour tout Chrétien et que cela
constituait aussi un moyen efficace de lutte contre toutes les stratégies
du diable et de ses démons. De plus, me dit-Il encore, le jeûne était un
excellent moyen non seulement, pour se rapprocher de Dieu, mais
également pour s’édifier, devenir plus fort et grandir dans sa foi.
En résumé, souvenons-nous que, parmi toutes les armes qui

sont mises à notre disposition, trois sont particulièrement importantes :
la Parole, c’est-à-dire la Bible que nous devons lire et méditer, le parler
en langue et le jeûne.
Sachons qu’à l’avènement du Christ, certains

malheureusement ne pourront pas prendre part à l’enlèvement car
Jésus sera venu pour rechercher exclusivement un peuple sanctifié.
Comme cela a déjà été mentionné, ceux qui seront laissés, vivront des
épreuves difficilement surmontables car ils ne pourront même pas se
réfugier dans la mort. Celle-ci fuira loin d’eux. Ne serait-il pas
préférable d’utiliser toutes les armes spirituelles mises à notre
disposition afin de lutter contre cet être redoutable qu’est le diable ?
Ne perdons jamais de vue que lorsque dans l’Evangile de

Matthieu 128, Jésus déclare : « Alors Je leur dirai ouvertement : Je ne
vous ai jamais connu, éloignez-vous de Moi, vous qui commettez le mal
», Il s’adresse avant tout à des disciples et non à des gens n’ayant
jamais entendu parler de la parole de Dieu. La lettre aux Hébreux 129
nous dit également que : « Or sans la foi, il est impossible d’être
agréable à Dieu, car il faut que celui qui s’approche de Lui, croie que
Dieu existe et qu’il récompense ceux qui le cherchent.»
Nous pouvons donc nous poser la question de savoir si nous

possédons une foi comparable à celle du malfaiteur, crucifié aux côtés
de Jésus, qui n’a pas craint de s’humilier et de se repentir à la dernière
minute. Prenons bien garde également de jouer avec le feu en comptant
sur notre seule façade de Chrétien et attelons-nous au plus vite avec
courage à ce qui nous est demandé d’accomplir. Ne perdons pas notre
temps. Car comme il est écrit dans l’Evangile de Marc 130: « Et que
servira-t-il à un homme de gagner le monde entier, s’il perd son âme ?
Que donnera un homme en échange de son âme ? »
Après avoir évoqué tout cela, mon attention fut attirée par des
chants magnifiques. Intriguée, je demandai au Seigneur d’où ils
pouvaient bien venir et pourquoi il ne me conduisait pas vers ce lieu
enchanteur. Mais Il ne me répondit pas. Il m’observait en pleurant sans
que j’en comprenne la raison.
Nous reprîmes ensuite notre visite du Royaume céleste et

quelques instants plus tard, arrivés au milieu de palais célestes, le
Seigneur me montra un magnifique jardin parsemé de fleurs rouges qui
ondulaient au rythme des chants. Le Seigneur me les désigna du doigt
et me dit qu’elles étaient occupées à le glorifier et à l’adorer.
Il en profita donc pour me rappeler que seuls, celles et ceux qui,

comme ces fleurs, aspiraient à vivre vraiment dans la sanctification et
qui avaient à cœur de vivre une véritable vie d’esprit dans Sa présence,
entreraient dans le Royaume des Cieux. Car comme le dit le livre de
l’Apocalypse 131, dans la ville sainte : « Il n’entrera rien de souillé, ni
personne qui se livre à des pratiques abominables ou au mensonge,
n’entreront que ceux qui sont inscrits dans le livre de vie de l’Agneau.»
Il me dit aussi qu’il fallait donc que nous nous tenions prêts car
« Quant au jour et à l’heure, personne ne les connaît, pas même les
anges dans le ciel, ni le fils. Le Père seul les connaît 132.»
Après avoir prononcé ces paroles, Jésus me désigna un grand

écran sur lequel je vis des hommes et des femmes tourner
désespérément en rond alors que les médias évoquaient en boucle la
venue du Christ. Celui-ci me répéta alors : « Je ne reviendrai que pour
un peuple saint.»
’écran s’éteignit et Jésus vint m’informer que la visite des
L Cieux était achevée. Avec regret, je dus donc me préparer à

entamer la descente destinée à me ramener chez moi. Jésus
me dit alors : « Ma fille, je dois te ramener car, non seulement
ta propre famille, tes enfants et tes amis t’attendent mais aussi
beaucoup de gens à travers le monde. De plus, ta mission sur terre n’est
pas encore accomplie, ni même commencée, quant à ta maison en
construction dans les lieux célestes, elle est encore loin d’être achevée.
Maintenant, Je dois t’expliquer une dernière chose. Es-tu prête pour
cela ? » Je répondis alors : « Oui, Seigneur !
- Je dois te mettre en garde contre le plan que le diable a prévu

pour toi. »
Ainsi, me montra-t-Il comment Satan et ses démons se

préparaient à me corrompre, une fois arrivée sur la terre des vivants.
Puis, Il me rassura en me disant de ne rien craindre car j’étais Sa
messagère et que Son amour inconditionnel m’accompagnerait où que
j’aille.
Puis, Il fit signe aux anges de me raccompagner. Avant

d’entamer la descente, Je me permis de Lui demander de me montrer
ma maison natale, dans le village de Bafoue. La terre, vue de l’endroit
où je me trouvais, me semblait toute petite. Elle aurait pu tenir toute

entière dans Sa main. Je compris alors, qu’indépendamment de
l’appartenance à ma famille de sang à laquelle, bien sûr, je restais très
attachée, je me devais de m’investir en priorité, au service de celles et
ceux pour qui le Seigneur avait donné Sa vie 133.
Après cela, je dus me résoudre à prendre le chemin de retour

vers la terre. Les anges et moi descendîmes alors un magnifique
escalier bordé de fleurs qui nous conduisit près d’une source d’eau.
Celle-ci était en quelque sorte, le passage reliant le ciel et la terre,
comme un point de repère de départ et d’arrivée.
L’échelle du retour de ma visite des cieux a ma petite chambre,

miraculeusement inondée de lumière, cette lumière qui renferme tous
les mystères de notre dieu tout puissant et trois fois saint, le dieu qui
vit à jamais, d’éternité en éternité.
es anges me montrèrent la source du fleuve de vie par lequel
L j’étais parvenue au Royaume des Cieux et dans lequel je

devais à nouveau m’immerger pour retourner sur terre. Ils me
prièrent alors d’attendre le Seigneur, près d’un arbre fleuri,
au feuillage abondant. Il devait venir à moi avant que je ne
pénètre dans cette eau vivifiante. Arrivé près de moi, le Seigneur me
dit ceci : « Ma fille, tu dois vraiment retourner sur la terre. Ce corps
que tu vois-là, il te faut le réintégrer afin d’aller rendre témoignage de
tout ce que tu as vu et entendu.»
Mon corps était étendu sur un sol brillant d’une propreté toute
céleste et bien que je n’oubliais pas mes engagements envers le Christ,
je ne pouvais m’empêcher de ressentir de la tristesse à l’idée de le
reprendre. De plus, en y regardant de plus près, deux détails
désagréables vinrent me remettre en mémoire un événement
douloureux de mon enfance. En effet, je constatais sur ma cuisse et
mon pied, deux cicatrices affreuses qui avaient été causées par les
coups de mon père, un jour où il m’avait maintenue attachée sur une
balançoire. Cette ancienne peau, de toute évidence ne me convenait
plus, son apparence et les souvenirs qu’elle me rappelait ne
m’encourageaient pas à la réintégrer d’autant que je comprenais bien
qu’il me fallait attendre encore longtemps avant de la quitter
définitivement et m’en aller vers ma patrie céleste. Néanmoins, je pris

mon courage à deux mains et commençais à enfiler ce corps qui était
encore tout froid et tout mouillé. Puis, petit à petit, la température de
mon corps s’éleva et je me sentis de plus en plus à mon aise.
Enfin, après m’être entièrement revêtue de cette ancienne peau

de pécheresse, j’entendis les anges me déclarer avec douceur : « Le
moment est arrivé où tu dois y aller. » Le fleuve n’était pas profond
mais l’ange de condition masculine me demanda néanmoins d’y
pénétrer doucement. Je fis alors glisser mes pieds en premier et
m’aperçus instantanément que la température de l’eau s’était adaptée
à celle de mon corps. La longue robe africaine que je portais la nuit de
mon ravissement, allait-elle être mouillée ? « Non, bien sûr » me
répondit l’ange. A ce moment, mes doutes, mes craintes et tout ce qui
était négatif en moi, à l’idée de devoir retourner sur terre,
s’estompèrent. Une joie ineffable et indescriptible m’envahit au fur et
à mesure que je m’immergeais dans ce fleuve de vie.
Jésus Christ me demande d’accomplir mon

devoir de messagère.
« Va sur terre témoigner que Ma gloire est réelle, annonce que

tout ce que tu as vu est réel, afin que le monde vienne à Moi, se repente
et ne périsse pas ! »
Retour dans ma petite chambre lumineuse

et resplendissante.
Après s’être acquittés de leur mission, les anges prirent congé

de moi et alors qu’ils me laissaient et rejoignaient leur ciel de gloire,
j’eus la vision d’une échelle 134. Elle partait du sol de ma chambre pour
atteindre les lieux célestes.
La menace de deux démons.
Après leur départ, deux démons vinrent me soumettre une

ignoble alliance. Ils me proposèrent de refuser d’annoncer tout ce que
j’avais vu et entendu. En contrepartie, ils s’engageaient à me donner
tout ce que je pourrais désirer mais dans le cas contraire, ils me
déclarèrent qu’ils me tueraient immédiatement.
Aussitôt, je leur répliquai en ces termes : « Arrière de moi

Satan, je n’ai plus peur de vous maintenant. J’ai grandi et changé de
camp. Désormais je fais alliance avec Jésus, mon père, mon Sauveur
et je sers l’Eternel des armées. Aujourd’hui, je n’ai plus rien à traiter
avec vous. » Enfin je leur dis que tout avait été accompli et qu’ils
avaient déjà été vaincus, 2000 ans plus tôt quand Jésus était mort sur
la croix.
Je ressentis alors la présence bienfaisante du Seigneur et

j’entendis Sa douce voix me dire : « N’aie pas peur Mon enfant, ils ne
te feront rien. Sur toi est apposée la marque, le sceau à l’encre de Mon
sang. Tu es ointe et ton nom est inscrit dans le Livre. » Je m’enhardis
à Lui demander s’il s’agissait du livre de vie et mon cœur bondit dans
ma poitrine lorsque je L’entendis me dire clairement : Oui !
e temps presse plus que jamais et Jésus a déjà franchi le seuil
L de la porte. Le seigneur envoie Ses messages car il est un vent

qui souffle là où il veut et chez qui il veut. Pour l’heure, nous
vivons encore une période de grâce pendant laquelle tout un
chacun peut encore se repentir, donner Sa vie à Jésus-Christ
et ainsi revêtir son « habit de noces 135.» Pour cela, il nous faut accepter
de recevoir le Roi des Rois, en Lui ouvrant la porte de notre cœur. Le
Seigneur règne au milieu de Son peuple. Il ne veut pas condamner
celles et ceux qui n’en font pas encore partie, au contraire, Son souhait
est de les sauver.
Pour tout un chacun, Il a des projets de bonheur et non de

malheur. Lorsque nous Lui appartenons, nous recevons de Lui une paix
de l’esprit qui surpasse de très loin celle que le monde peut offrir.
Invitons donc notre roi à régner dans nos cœurs et ainsi nous jubilerons
avec Lui. On ne répétera jamais assez que pour tous les humains
disséminés sur la surface de la planète, Il a payé, par Son sang versé,
le prix de notre rachat au diable. De fait, nos cœurs sont destinés à
recevoir le Saint-Esprit et devenir ainsi Son temple. La seule condition
est de le recevoir par la foi. Donc faisons Lui de la place afin que puisse
s’installer le roi de gloire.
Le choix nous est offert. A nous de décider dans quel Royaume

nous voulons passer notre éternité : celui offert par Jésus-Christ qui
mène au Paradis ou celui de Satan qui conduit tout droit à l’Enfer.
Le Seigneur a vu les œuvres du diable en Enfer mais Il est plus

rusé que lui. Satan sait donc qu’il ne peut plus rien contre Lui. En
revanche, si nous sommes encore dans les griffes du diable, nous
devons faire très attention car il rode et cherche fortune. Soyons donc
vigilants et ne le tentons pas ! Car par amour, Jésus a tout payé pour
nous sur la croix, et ce prix est inestimable car il s’agit du prix du rachat
pour que quiconque croit en Lui, ait la vie éternelle 136. Croyons
seulement et acceptons-le comme notre unique sauveur et rédempteur.
Venons à celui qui nous a envoyé le Saint-Esprit pour que nous ne
soyons pas des orphelins! Approchons-nous du Christ et visitons aussi
les cieux! Car nous avons plus de chance d'être choisis si nous Lui
donnons vraiment toute notre vie et lui faisons entièrement confiance.
ésus me dit : « Mon enfant, tu dois M’écouter, Moi qui suis Ton
J créateur, au lieu de prêter attention à ce que te disent les êtres

humains qui devront rendre compte comme toi-même. Je te
confirme que le Saint-Esprit est là pour t'éclairer et te révéler ce
qui n'a pas encore été dit ni expliqué. Tu es Ma messagère et tu
dois impérativement annoncer et dénoncer toutes les choses qui sont
contraires à la Parole. Sur terre, malheureusement, trop peu de Mes
enfants lisent la Bible. Or, quand ils le font, ils ne la comprennent pas
toujours car ils sont privés de la révélation du Saint-Esprit et manquent
d’une vraie vie d’Esprit avec Dieu. Pire encore, certains interprètent la
Bible à leur manière. »
Il est écrit dans l’Evangile de Matthieu 137: « Allez, faites de

toutes les nations des disciples, baptisez-les au nom du Père, du fils, et
du Saint-Esprit. Et enseignez-leur à mettre en pratique tout ce que Je
vous ai prescrit. Et Moi, Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin
du monde.» Ces versets concernent aussi bien l’homme que la femme
car tous, sans distinction, devront rendre des comptes à Dieu, le jour
du Jugement dernier s’ils refusent d’apporter la bonne nouvelle.
J’en revins alors à la question de la femme. Je voulais que le

Seigneur m’éclaire sur Sa présence au cœur des événements majeurs
de l’histoire biblique.
Il me répondit : « Au jour de la Pentecôte, il y avait des femmes

dans la chambre haute. Rien n'a été fait sans les femmes, depuis la
création au jardin d’Eden jusqu’à aujourd'hui. Car les femmes m’ont
toujours accompagné sur la terre et elles continuent à le faire,
aujourd'hui encore. Il est temps que les femmes se lèvent et fassent
retentir, pour la gloire du Royaume de Dieu, leurs voix en tous lieux !
-Pourtant même nos pasteurs, comme cet homme de ma tribu

du Cameroun proclament, en se référant aux versets bibliques que la
femme doit se taire en assemblée ! »
Mais l’ange homme me reprit en me rappelant, qu’au ciel il n'y

avait pas de « tribu » et que nous étions tous pareils devant Dieu. Ce
langage que je lui rapportai-là était celui de la terre.
a fille, va dire au monde
«M -
entier de respecter les “10
commandements de la
Loi 138 »
« Tu n’auras pas d’autres Dieux devant Moi.

- Tu ne te feras pas de sculpture sacrée, ni de
représentation de ce qui est dans les Cieux là-haut, ou sur la terre
ici-bas, ou dans les eaux, au-dessous de la terre.
- Tu ne te prosterneras pas devant elles et tu ne les
serviras pas, car Moi, l’Eternel ton Dieu, Je suis un Dieu jaloux.
Je punis la faute des pères sur les enfants jusqu'à la troisième et la
quatrième génération de ceux qui me détestent.
- Et J’agis avec bonté jusqu’à mille générations envers
ceux qui m’aiment et qui respectent Mes commandements.
- Tu n’utiliseras pas le nom de L’Eternel, ton Dieu, à la
légère, car l’Eternel ne laissera pas impuni celui qui utilisera Son
nom à la légère.
- Tu te souviendras du jour du repos pour le sanctifier.7
- Pendant six jours tu travailleras et tu feras tout ton
ouvrage
- Mais le septième jour est le jour de repos de l’Eternel

ton Dieu. Tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille,
ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l’étranger qui
habite chez toi.
- En effet, en six jours, l’Eternel a fait le ciel, la terre, la
mer et tout ce qui s’y trouve, et il s’est reposé le septième jour.
Voilà pourquoi l’Eternel a béni le jour du repos et en a fait un jour
saint.
- Honore ton père et ta mère, afin que se prolongent tes
jours que l’Eternel ton Dieu te donne.
- Tu ne tueras pas.
- Tu ne commettras pas d’adultère.
- Tu ne voleras pas.
- Tu ne porteras pas de témoignage mensonger contre
ton prochain.
- Tu ne convoiteras pas la maison de ton prochain. Tu ne
convoiteras pas la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni Sa
servante, ni son bœuf, ni son âne, ni quoi que ce soit qui lui
appartienne.»
ans le livre du prophète Esaïe 139, il est écrit « Réjouis-toi,
D stérile, toi qui n’as pas eu d’enfants ! Eclate de joie et

pousse des cris de triomphe, toi qui n’as pas connu les
douleurs de l’accouchement ! En effet, les enfants de la
femme délaissée seront plus nombreux que ceux de la femme
mariée, dit l’Eternel.
Agrandis l’espace de ta tente ! Qu’on déplie les toiles qui te

servent d’habitation. N’en retiens rien ! Allonge tes cordages et
renforce tes piquets ! En effet, tu déborderas à droite et à gauche, ta
descendance envahira les nations et peuplera des villes désertes.
N’aie pas peur car tu ne seras pas couverte de honte. Ne rougis

pas, car tu ne seras pas déshonorée. Au contraire, tu oublieras la honte
de ton adolescence et tu ne te souviendras plus du déshonneur de ta
période de veuvage. En effet, ton époux, c’est celui qui t’a faite, et Son
nom est l’Eternel, le maître de l’univers. Celui qui te rachète, c’est le
Saint d’Israël, et on l’appelle Dieu de toute la terre.
Oui, l’Eternel t’a rappelée comme une femme abandonnée, à

l’esprit abattu, comme une femme des jeunes années qu’on a rejetée,
dit ton Dieu. Pendant un court moment, Je t’avais abandonnée, mais
c’est avec une grande compassion que Je t’accueillerai. Dans un
débordement de colère, Je m’étais un instant caché à toi, mais avec un
amour éternel, J’aurai compassion de toi, dit l’Eternel, celui qui te
rachète.
En effet, la situation est pour Moi, pareille à celle de Noé.

J’avais juré que le déluge qui a frappé Noé ne frapperait plus la terre.
De même Je jure de ne plus m’irriter contre toi et de ne plus te
menacer. Même si les montagnes s’éloignaient, même si les collines
étaient ébranlées, Mon amour ne s’éloignerait pas de toi et Mon
alliance de paix ne sera pas ébranlée, dit celui qui a compassion de
toi, l’Eternel.
Malheureuse, toi qui est battue par la tempête et que personne

ne console, Je pose tes pierres avec du mortier et Je te donnerai des
fondations en saphir. Je ferai tes ouvertures en rubis, tes portes en
escarboucles et toute ton enceinte en pierre précieuses. Tous tes fils
seront disciples de l’Eternel et leur prospérité sera grande. Tu seras
affermie par la justice. Oublie l’oppression, car tu n’as rien à
craindre ! Oublie la terreur, car elle ne s’approchera plus de toi ! Si
l’on forme des complots, cela ne viendra pas de Moi. Celui qui se
liguera contre toi tombera contre toi. Vois, J’ai créé le forgeron qui
souffle sur les braises et qui fabrique une arme, mais J’ai aussi créé le
destructeur chargé de l’anéantir. Toute arme forgée contre toi sera
sans effet et toute personne qui s’attaquera à toi au tribunal, c’est toi
qui la condamneras. Tel est l’héritage des serviteurs de l’Eternel, telle
est la justice qui leur viendra de Moi, déclare l’Eternel.»
Sache que la parole de Dieu est claire. Tel que cela a déjà été
cité maintes et maintes fois dans ce témoignage, les idolâtres
n’hériteront pas du Royaume de Cieux.
La prière de foi.
La prière de foi est une prière spécifique. Elle est différente de

par sa forme des autres oraisons 140.Elle ne doit pas être prononcée
comme on le ferait pour une récitation. Au contraire, cette prière de foi
ne peut se faire que sous l’inspiration du Saint-Esprit. Lorsque je

m’approche ainsi devant le Seigneur, moi qui suis une femme, je me
recouvre la tête avec un foulard et je fléchis les genoux devant Son
trône de grâce. En second lieu, je me repens et confesse tous mes
pêchés au nom de Jésus-Christ. J’invite ensuite le très cher Saint-Esprit
à venir prendre le contrôle et à purifier mon environnement de tout
esprit mauvais. Enfin, je Lui demande de prendre « les commandes »
et d’imprégner l’espace dans lequel je me trouve de Son onction et de
Son feu afin qu’Il en soit le maître incontesté.
Célébration accompagnée des chants, des

hymnes et des louanges au milieu desquels siège
Dieu141.
« Seigneur Jésus-Christ ! J’entre aujourd’hui dans Tes parvis
avec tous mes sacrifices d’actions de grâce, de louanges et de
célébrations ! Et te remercie ! Seigneur, Toi seul as payé de Ton sang
pour mes péchés. Par la puissance de Dieu, tu ressuscitas le troisième
jour et je te suis tellement reconnaissante. Je te prie de me pardonner
tous mes manquements car j’ai pêché en pensées, en actions et aussi
par omission.
Pardonne-moi toutes mes iniquités et délivre-moi de toute

forme de mal afin que je puisse pardonner à ceux auxquels je n’ai pas
encore pu pardonner. Je dépose à Tes pieds, mon joug trop lourd pour
moi et l’échange contre le tien qui est léger car Toi, Jésus, tu es mon
unique sauveur et le rédempteur de mon âme et de mon esprit. Je te
laisse, Seigneur, oui je te laisse diriger et occuper la première place
dans ma vie. Ta parole est mon GPS et l’Esprit-Saint celui qui dirige
toutes choses. Toi mon premier amour, mon époux, je t'aime mon
Seigneur, le grand amour de ma vie. Je te remercie, Père éternel,
d’avoir donné Ton fils unique, immolé pour mes péchés à la croix du
calvaire, comme un sacrifice à l’odeur agréable. Et je t’invite, très cher
Saint Esprit à me visiter, me remplir et à me revêtir de Ta puissance.

Tu es mon médiateur et mon compagnon et je t’aime d’un amour infini.
Embrase-moi toute entière de Ton feu tout puissant. Tu veilles sur ma
vie plus ardemment, plus que le veilleur qui veille sur le jour. Toi, mon
ami fidèle et unique guide de mon existence et de mon âme.
Toi seul, cher Seigneur a payé pour moi, le prix

de Ton sang et de la vie.
« Pour toujours, je te serai reconnaissante pour Ton sacrifice
expiatoire, unique et pour Ton amour pour moi. Tu me combles de Ta
grâce et de Ta paix chaque jour de ma vie de vanité. Aide-moi à
accomplir Tes promesses sur cette terre, avant que je ne retourne au
lieu de repos. Béni sois-tu ! Je te loue, je te magnifie, je te glorifie, je
te sanctifie, je te célèbre, et t’élève au-dessus de toute chose. Je reviens
à Toi, et à Toi seul. Que Ton Saint-Esprit se relie à mon propre esprit
afin qu’Il m’inspire, me donne une révélation claire de lui et qu’Il
m’inonde toujours de Son pouvoir. Dans le nom incomparable de
Jésus, Père, accepte tous mes sacrifices d’actions de grâce et de
supplication. Amen.»
Prions toujours avec nos propres mots inspirés par le Saint

Esprit.
’interrogeai le Seigneur sur l’âge à partir duquel, les péchés d'un
J enfant pouvaient lui être imputés ? Il me répondit que dès qu’il

était capable de distinguer le bien du mal, ses péchés
commençaient à être pris en compte. C'est pour cette raison qu’Il
demande à ce que nous éduquions les enfants dès leur bas âge.
Nous devons leur montrer le bon chemin afin qu’une fois devenus des
adultes, ils ne s'en détournent pas. Dans la Bible, l’âge minimum de
l’enfant pour prendre en compte ses péchés n'est consigné nulle part.
Le Seigneur préconise donc de lire la Bible régulièrement en
demandant à l’Esprit-Saint de nous éclairer, notamment sur le sens des
paraboles. Le Saint Esprit est venu, entre autre, pour nous apporter une
meilleure compréhension des Saintes-Ecritures. En tant qu’Esprit de
vérité, il affine notre compréhension et évite ainsi que nous lisions
notre Bible sans la comprendre ou pire encore, en cherchant à
l’interpréter à notre manière.
Le Seigneur m’indiqua quelques thèmes de prières présentant

un caractère d’urgence :
1- Le monde musulman : nous devons prier pour chasser

l’esprit d’antéchrist qui aveugle les musulmans. Celui-ci les empêche
d’accepter le Christ pour seul et unique Sauveur de leurs âmes. Or,
comme cela a déjà été cité : Tout genou fléchira et toute langue
confessera qu’Il est Dieu. Et : Nul ne peut aller au Père sans passer par
Lui, le fils. Il faut qu’ils sachent et qu’ils comprennent qu’Il est plus
qu’un prophète et que toutes les clés ont été données. (Celle de la mort,
de la vie et du Royaume des morts).
2- Les membres de confession catholique : nous devons prier,

tout particulièrement, pour que toute forme d’idolâtrie soit bannie de
leurs pratiques religieuses. Cette idolâtrie est initiée chez eux par un
esprit qui les aveugle jusqu’à leur faire croire que l’on peut adorer
Marie. Dans le Paradis, telle que j’ai pu l’apercevoir, cette femme n’est
absolument pas informée de l’idolâtrie dont elle l’objet, sur terre.
Marie n’a pas été sacrifiée pour la rémission de nos péchés. Seul le
Christ, de par Ses souffrances sur la croix et par le Père, détient tout
pouvoir et toute autorité. Lui et Lui seul, détient le privilège d’être
adoré, loué, exalté, magnifié, et élevé au-dessus de toutes choses, sur
la terre comme dans le ciel.
3- Le monde asiatique : ses ressortissants sont actuellement

en recherche et se posent beaucoup de questions au sujet de l’existence
d’un Dieu vivant. Il est donc essentiel qu’ils connaissent le Christ et
qu’ils sachent que Jésus est également mort pour eux. Ainsi, pourront-
ils se tourner vers Lui.
4- Les hindous : nous devons prier pour qu’ils abandonnent

leurs croyances qui les détournent du Dieu vivant, Jésus Christ,
l'unique vrai Dieu et Sauveur.
Le Christ nous demande de rester unis 142 pour l’adorer. Sans

cela, nous n’y arriverons pas, car l’appartenance à différentes religions
n’est qu’une source de conflits. Sans unité, le diable se délectera de
nos divisions et fera tout pour s’immiscer et détruire les relations
que nous entretenons entre nous et avec Dieu 143. Il nous exhorte
également, avec insistance, à nous aimer sincèrement les uns les autres,
comme Il nous a aimés. Car « Si Je parle les langues des hommes, et
même celles des anges, mais que Je n’ai pas l’amour, Je suis un cuivre
qui résonne ou une cymbale qui retentit.»144
Son amour est illimité et inconditionnel, alors, en retour,

accordons-Lui notre confiance totale !
Chant d'amour pour le Christ.
ttire-moi à Toi, encore mon Jésus bien-aimé et ne me
«A laisse pas ! Je veux tout abandonner entre Tes mains

d'amour, mon Seigneur, et restaurer notre amitié, à
toujours. Car tu es l’objet de mon désir. Je t’attends
depuis ma plus tendre enfance. Mon Jésus, je ne veux
que Toi et personne d'autre. J’ai réalisé que rien ni personne ne pourrait
jamais Te remplacer. Tu es si grand, Seigneur. Tu es mon rédempteur
et ce n’est que dans Tes bras d’amour que je me sens protégée, en
sécurité et rassurée. Ô mon Jésus, montre-moi la voie à suivre, la vraie
qui me ramène à Toi car tu es tout pour moi. Sans Toi, comment me
serait-il possible de poursuivre mon existence ? Oui, tu es, Seigneur
Jésus, tout pour moi et Ta présence est comme un feu de bois, une
source de chaleur et de lumière qui réchauffe mon âme. Amen. »
Recommandation personnelle pour vous et

moi.
Dans les Cieux et en Enfer, avec le Seigneur, j’ai effectué un

voyage aller-retour. Soyez donc toutes et tous attentifs à ce qu’il nous
est demandé de faire pour honorer Dieu.
Ainsi, il est très important que nous nous attachions à réanimer

la flamme de notre foi en nous appuyant sur les instructions bibliques.
Nous devons également veiller tout particulièrement à la condition de
notre âme 145. Car le Christ regarde au cœur, avec le concours de
l’Esprit de vérité. Un exemple illustre bien cela : Prenons le cas d’une
femme qui, lorsqu’elle prie, se couvre sa tête afin de respecter les
principes divins. Maintenant, si dans son cœur elle conserve de
l’orgueil et de la rébellion, pourrait-elle être agréable à Dieu ? Il en est
de même pour un homme. S’il enlève sa casquette afin de saluer
quelqu’un, et qu’à l’intérieur de lui son cœur demeure hautain et
hypocrite ? Dans ce cas comme dans l’autre, aucun des deux ne pourra
être agréable au Seigneur, car c’est au cœur que notre Dieu regarde 146.
Il est donc très important, lorsque d’une manière ou d’une autre, nous
avons péché 147, que nous nous repentions avec humilité. Si la robe dont
nous devons être revêtus 148 est souillée, qu’adviendra-t-il de nous si la
mort nous surprend violemment ? Souvenons-nous qu’il est écrit que
nul ne connaît ni le jour ni l’heure, de notre mort et de la venue du
Seigneur. C’est pour cela qu’il est important de veiller sur l’état de
notre « habit intérieur » à savoir notre cœur, car nous devons être
informés que c’est l’invisible qui conditionne le visible. Cherchons
donc en priorité le Royaume de Dieu afin que tout nous soit donné 149.
« Chers frères et chères sœurs ! Rappelons ce qui y est

écrit dans l’Evangile de Matthieu 150: « De même, quand vous verrez
toutes ces choses, sachez que le fils de l’homme est proche et qu’il est
à la porte.» Or, depuis que nous avons entendons tous les événements
dont j’ai été témoin durant cette visite en Enfer, qu’avons-nous fait
pour changer notre état d’esprit ? Attendons-nous tout simplement
d’aller nous aussi en Enfer, comme tous ceux que j’y ai vus et qui
brûlent dans les flammes du diable, sans pouvoir avancer, ni reculer,
ni même revenir sur terre ? Ce n’est pas par futilité que Jésus a donné
Sa vie pour nous. Afin de bien prendre toute la mesure du prix qu’Il a
dû payer en versant Son sang, il est important de lire le livre d’Esaïe 151.
Peut-être comprendrons nous mieux ainsi la valeur du prix qu’Il dut
payer pour nous (qui fut bien supérieur aux souffrances endurées par
les pécheurs en Enfer), et pourquoi je n’ai de cesse d’en parler. Pour
nous qui sommes pécheurs, il est primordial de conformer nos vies aux
préceptes de la Parole de Dieu. Par contre, Dieu, Lui, n’avait pas
d’autre choix que de sacrifier Son propre fils afin que nous puissions
hériter de la vie éternelle. Quant à Jésus, Lui non plus ne s’est pas
dérobé à Sa mission. Il est allé jusqu’au bout de Son engagement
malgré la terrible angoisse qu’Il ressentit au jardin de Gethsémani et
qui transforma Sa sueur en grumeau de sang, quand Il comprit ce qu’Il
allait subir. Mais grâce à Lui, aujourd'hui, nous avons le choix nous
repentir et de repartir à zéro.
Hélas, au jour d’aujourd’hui, et malgré la visite dont je viens

de témoigner, je prends toute la mesure de ce que me disait Jésus
lorsque nous étions ensemble. Il me rappelait souvent que beaucoup ne
croiraient pas ce que je leur dirais. C’est aussi la raison pour laquelle,
je répète que le Christ a plus souffert que les suppliciés de l’Enfer, car
contrairement à Lui, ces derniers ont fait un choix délibéré. Mais ce
choix les a conduits à payer le prix de la bêtise humaine. Et pourtant,
ils sont continuellement avertis par le travail d’évangélisation des
serviteurs de Dieu, par le témoignage de leurs proches, par les
prophéties, par les multiples sites internet et par moi-même. En effet,
je n’hésite pas à aller dans les métros et les trains pour annoncer,
dénoncer et prêcher la repentance. Je marche revêtue d’un gilet jaune

sur lequel, il est écrit : « Repent You » ainsi que des versets bibliques
de toute première importance. Avec tous les moyens qui existent
aujourd'hui pour toucher les cœurs, je m'étonne donc que l'Enfer existe
encore.
La lettre aux Hébreux 152, nous donne le conseil suivant :

« Aujourd’hui, si vous entendez Sa voix, n’endurcissez pas votre
cœur.» Il est également écrit dans le livre de l’Apocalypse 153: « Voici,
Je me tiens à la porte (de notre cœur) et Je frappe. Si quelqu’un entend
Ma voix et ouvre la porte, J’entrerai chez lui, Je souperai avec lui et
lui avec moi.» Jésus nous a tout donné, Sa vie par Son sang versé pour
nous, Sa Parole, Son Esprit-Saint, Ses dons et Son amour infini. Mais
malgré l’Evangile, les merveilleux outils technologiques que nous
possédons, toutes ces richesses imméritées qui sont mises à notre
disposition et tous ces biens offerts gratuitement, nous demeurons
aveuglés, encore et toujours en négligeant de rendre propre nos
vêtements spirituels. Comme nous le savons déjà, la repentance est
capitale si nous voulons échapper aux flammes de l’Enfer. Et puis,
notre manque d’empressement à vouloir prêcher l’Evangile risque fort
de retarder Sa venue. Parmi les conseils avisés de Jésus, celui consigné
dans l’Evangile de Matthieu 154, devrait être pour nous un impératif
relevant d’une urgence absolue : « Nettoie d’abord l’intérieur de la
coupe et du plat (notre cœur) afin que l’extérieur (notre enveloppe
charnelle) aussi devienne pur.»
L'obéissance, une disposition de cœur !
Quelle est mon attitude réelle, quelle est la disposition profonde

de mon cœur devant la Parole de Dieu ? Est-ce qu’en m’ouvrant à cette
Parole, je suis entièrement décidée à me soumettre à elle et à obéir à
Dieu le père, sans condition ou bien, ai-je tout au fond de mon cœur,
déjà décidé de ce que j’accepterais ou refuserais ? Telles sont les

questions que je me pose. Car pour obéir à la Parole de Dieu, je risque
l’incompréhension de mon prochain ou de mes frères dans la foi. Alors
qui l’emportera de ma convenance personnelle ou de mon amour pour
Dieu ? Je me pose également la question de savoir si, quand je lis les
Ecritures, l’interprétation que j’en tire est suffisante et s’il est donc
inutile de chercher plus avant. Mais si je me persuade du contraire en
considérant que cette parole vivante a constamment quelque chose à
m’apprendre, alors je dois sans cesse l’étudier pour mieux la
comprendre et pour m’y n'enraciner plus profondément.
La clef est de chercher la longueur, la largeur et la

profondeur 155 de notre identité en Jésus-Christ.
Enfin, j’adresse, par l’intermédiaire de Jésus-Christ, cette

prière à Dieu : « S’il te plait, selon Ta sainte volonté, Seigneur, et Ton
plan parfait pour moi qui suis un de Tes enfants qui vit sur cette terre
de vanité, aide moi, à accomplir ce que tu as prévu pour moi avant que
tu reviennes me chercher. Que Ton Saint-Esprit m’oblige à savoir,
comprendre et réaliser que seul Jésus-Christ a payé le prix afin que je
puisse bénéficier de la vie éternelle dans le Paradis. Oui je t’adore en
esprit et en vérité. Aide moi, non seulement à conserver un cœur pur,
mais aussi à être conscient de ma pauvreté spirituelle car, comme cela
est écrit, le Royaume des Cieux m’appartiendra avec tous celles et
ceux, qui partageront une authentique foi en Ta Parole » Amen.
Conseils concernant le temps à passer

avec le Roi des rois dans sa présence
bénie
Passe un moment d’intimité et d’adoration avec ton rédempteur

et Sauveur ! Car Il aime les gens qui l’adorent en esprit et en vérité 156.
Comme la manne 157 qui tombait dans le désert, tous les matins,
approchons nous de Dieu, notre Sauveur, car Sa parole représente le
pain céleste. En effet, l’homme ne vivra pas que de pain mais aussi de
la parole 158, car c’est elle qui délecte le cœur bien aimé en Jésus-Christ
! Aimons la nourriture divine de notre Dieu ! Ton âme a besoin de
manger et de se délecter du miel du ciel, car cette nourriture-là est bien
du miel ! Les Psaumes 159 expliquent que le pain représente la
nourriture spirituelle qu’est l’adoration.
Passe quelque minute devant Dieu que tu prétends connaître et

aimer et surtout, ne tarde plus. Car je me suis vue en Enfer et je ne te
le souhaite pas du tout, mon bien-aimé en Jésus-Christ. Sache qu’Il
t’aime ! Va déposer tes fardeaux 160 à Ses pieds, laisse-Lui ton bagage
de préoccupations et ton joug deviendra bien plus léger. Car le
Seigneur n’attend que toi et tes charges. Lui seul, en mourant sur croix,
a montré aux yeux de tous, de quoi était capable Sa grande miséricorde.
Viens à Lui s’il te plaît, fuis le monde car c’est auprès de Lui que l’on
trouve refuge ! Vis l’intimité grandiose avec Dieu, comme le prophète
Daniel, administrateur en chef de Nabuchodonosor et ses compagnons
Abed-Nego, Shadrak, Méshak, qui n’ont pas craint de choisir d’obéir
à Dieu plutôt qu’à leur souverain. Ils furent donc punis et jetés dans la
fournaise mais ils surent rester fermes et fidèles à leur croyance alors
que nous, au contraire, nous avons tendance à nous affoler à la moindre
secousse du diable.
Comme Daniel, développe donc une foi forte 161, ainsi pourras-
tu accomplir des exploits, déplacer des montagnes et déraciner tous les
géants de ta vie. Mais sache que Jésus est le seul chemin de la vie et
de la vérité. Les Psaumes nous encouragent ainsi : « Tu dresses une
table devant moi en face de mes adversaires, tu verses de l’huile sur
ma tête et tu fais déborder ma coupe.»
Laisse toutes tes préoccupation de côté, celles que l’ennemi

met sur ta route pour te détourner de la face de Dieu afin qu’il soit
vraiment trop tard pour toi. Fais honte au Diable, car autrement, c’est
lui qui t’aura en t'emmenant en Enfer pour l’éternité. Et là, il n’y aura
plus de répit pour toi. Rappelle-toi que je t’aurais averti de ton devoir
de repentance comme Jésus m'a chargée de le faire. C’est donc à toi de
voir, car de mon côté, je ne pourrai plus rendre compte de rien, j’aurai
fait ma part.
Seigneur, je vous écris, le cœur brisé et les larmes aux yeux

quand je pense à la réalité de l’Enfer. Mon Dieu, si les cœurs pouvaient
m’écouter de la même manière avec laquelle j’ai écouté Jésus et s'ils
voyaient l’état des êtres humains dans ces flammes infernales, peut-
être pourraient-ils arriver à y croire ?
Demande à l’esprit de Dieu de confirmer que la visite que j’ai

faite était bien le fruit du travail de Jésus. Comme cela tu pourras le
constater par toi-même, mais je t’invite en attendant, à suivre mes
conseils car à n’importe quel moment, la mort peut te surprendre sans
que tu ne saches où tu iras de l’Enfer ou du Paradis.
Aujourd’hui, mon combat, comme celui de Jésus est d’arrêter

ce flux migratoire vers l’Enfer et d’aider à sauver les enfants issus du
même père, Abraham 162. S’il te plaît, bien-aimé, aide-moi à t'aider !
Donne la première place à Jésus et tu verras, dis-Lui tout,

donne-Lui tout, tombe amoureux (se) de Lui, comme moi ! Je ne
voudrais pas que, sachant la vérité, tu ailles encore grossir les rangs de
ceux qui souffrent en Enfer. Rappelle-toi des nantis de ce monde, tels
que Michael Jackson et le Pape Jean-Paul 2 qui deviennent, dans ces
lieux maudits, une quantité négligeable.
Je le répète encore une fois, je te prie de placer Jésus

Christ au premier plan de ta vie. Car il faut que tu saches que ta religion
ne pourra jamais te sauver. Seuls, ta foi, tes actes et ta relation vis-à-
vis de Dieu, le sauveur, Jésus Christ, pourront t’aider. Et surtout,
n’oublie pas de consulter le consolateur et le médiateur que représente
le Saint Esprit.
Laissons-le piloter notre navire virtuel et spirituel !
Pour moi, vivre sans le Christ serait comme me nourrir deux

fois moins. Sans Lui, ma vie n’aurait aucun sens d’autant que je
m’applique tous les jours à pratiquer l’évangélisation afin d’accélérer
sa venue. Qu’Il vienne enfin et que je quitte cette terre de vanité pour
enfin rejoindre cette cité céleste, côtoyée lors de ma visite. Je suis
comme une femme qui vient de tomber amoureuse pour la première
fois et qui ne pense qu’à aller dormir devant la fenêtre ou la porte de
son fiancé et à se préparer pour les noces.
C’est maintenant qu’il faut venir à Lui, si tu as faim ou soif car,

comme tu le sais, demain, il sera déjà trop tard. Demande pardon à
Jésus pour tous tes pêchés, prie pour qu’Il t’aide à passer du temps avec
Lui, demande au Saint Esprit de te guider vers les pâturages
verdoyants, invite-le, dis-Lui que tu l’aimes, et chante. Demande-Lui
qu’Il vienne te revêtir de la puissance de Dieu, sois profondément avec
Dieu et le Saint-Esprit; invoque le Seigneur, dis au père et au fils et au
Saint Esprit qu’ils ne sont qu’un en Dieu et que tu aimes cette
merveilleux trinité divine ! Qu’Il te précède dans tout chose et en tout
! Demande la puissance d’en haut ! Demande le pardon de ceux que tu
as offensés, et de ceux qui t’ont offensé ? Repens-toi de peur de devenir

une statue de sel, comme la femme de Lot 163 !
Le diable nous attire par toute sorte de mal, mais sache que
Jésus est amour et ne te fera jamais de mal. Au contraire, Il ne te
donnera que de l'amour, car Il est amour.
Élève la voix vers le père qui siège sur le trône de la grâce ! Dis
au Seigneur que tu pardonnes à tous ceux qui t’ont fait du mal et à ceux
à qui toi-même, tu as fait du mal. Car nul n’est parfait, ici-bas. Père, je
veux être libre et ne pas être esclave du péché. Au jour de ma mort,
c’est vers Toi que je veux aller et non pas du côté de l’ennemi de nos
âmes. Non, je n’irai pas grossir les rangs de celles et ceux qui
rejoindront, pour l’éternité, le feu de l’Enfer. Sans le Seigneur, je ne
peux rien faire, mais avec Son aide, je pourrai résister aux tromperies
du diable et ainsi déjouer ses ruses. Je suis réaliste et je sais qu’il
cherche à nous attirer dans ses filets, entre autre par le travail, l’argent,
le sexe, la haine, la jalousie, l’hypocrisie, les idoles, le refus de
pardonner, l’orgueil, l’incrédulité, l’adultère, la sorcellerie, la
divination, les mensonges, le vol et tellement d’autres abominations.
Si je me suis égarée, et bien, je demande pardon et je décide de

retourner à Lui, mon premier amour.
Satan n’attend qu’une chose, que tu le suives dans l’étang de

feu et de souffre. Mais ne l’écoute pas ! Jésus a mieux à nous offrir que
ce que nous propose le diable, car Lui seul a payé le prix de ta vie pour
que tu puisses vivre éternellement à Ses côtés dans un magnifique
Paradis 164. Viens à Jésus-Christ, ton chef bien-aimé. Il a tout payé pour
toi, sur la croix. Prie et célèbre Sa victoire, et Sa puissance pour des
siècles et des siècles. AMEN !
Regarde ce que d’un côté, le diable te propose pour que tu

brûles pour l’éternité. Ce ne sont que des choses nuisibles à ton âme.
De l’autre côté, considère ce que Jésus a à t’offrir. Ce ne sont que des

commandements qui t’aideront à vivre heureux et heureuse avec Lui
pour l’éternité. Vois les bienfaits dont Il te comble. Si tu l’acceptes
avec foi, Son Esprit viendra en toi alors que tu es encore sur terre et
produira de multiples fruits qui deviendront une bénédiction, pour toi
au-delà de la mort. N’est-ce pas merveilleux ? En contrepartie, Il te
demande juste de prier, de te repentir et de Lui rester fidèle toute la
vie. Quand Il était encore sur terre, Il avait demandé à Ses disciples de
ne pas quitter la ville sainte, Jérusalem 165. Ils devaient attendre que le
Seigneur leur envoie le consolateur 166 (le Saint-Esprit). Mais ce qui
était valable, alors qu’Il était encore sur terre, est encore valable
aujourd’hui et le sera encore demain et ce, jusqu’à ce qu’Il revienne.
Il avait donc tout prévu, depuis la chute de nos premiers parents

dans le Jardin d’Eden, car Il savait bien que nous n’étions faits que de
chaire. Dans Son amour infini, Il avait déjà prévu de nous faire grâce
en versant Son propre sang sur la croix. N’est-ce pas là le plus beau
témoignage d’amour pour Ses enfants privilégiés ? Comment se retenir
alors de pousser des cris de reconnaissance devant un être si bon, si
compatissant et si miséricordieux ?
C'est bien d'être jeune, mais c'est encore mieux d'être

sauvé.
Tiens-toi dans Sa gloire et que Sa victoire soit proclamée dans

nos vies, chaque jour ! Adore-le car Il cherche les vrais adorateurs, en
esprit et en vérité !
Cette Prière Nous Aidera Tous : « Mon Dieu, par le beau nom
glorieux de Jésus de Nazareth je chasse, par l’autorité que tu m’as
donnée, aujourd’hui même le diable de ma vie.»
Lorsque l’on prie ainsi, la puissance de Dieu descend sur nous.

Ainsi, nous recevons la délivrance qui vient d’en haut 167. Sache que
nul ne tient plus à la vie de Ses biens aimés que notre Seigneur Jésus-
Christ.
Reçois en toi la paix en Jésus, car Il te la donne, non pas comme

le monde la donne, mais accompagnée d’une plénitude qui n’a pas
d’équivalent en ce bas monde. .Mets ta foi dans la puissance de Dieu,
dans Sa Parole et dans l’Evangile. Que la gloire et la puissance du
Seigneur vienne sur toi. Prends exemple sur les Apôtres Jean et Paul.
Demande au Seigneur que Son onction repose sur toi, car à Dieu seul
appartient la puissance, la gloire et l’autorité suprême. Reçois
également par la foi, la guérison divine 168. S’il te plait, crois en ton
rétablissement, pas seulement par rapport à ton âme mais aussi en ce
qui concerne ton corps. Mets ta foi à l’épreuve en posant ta main sur
l’endroit qui te fait souffrir et crois seulement afin de pouvoir recevoir
ta guérison. Elle interviendra par la puissance du Saint-Esprit. Notre
vie n’a de sens qu’avec Jésus qui, dans Son amour, prend soin de nos
âmes. Crois sans retenue et cultive ta soumission envers ton Seigneur
Jésus-Christ. Oui, soumets-toi à ton Sauveur, à Lui seul, adore-le,
honore-le, loue-le, célèbre-le, magnifie-le, élève Son saint et
redoutable nom, le seul qui soit en mesure de pouvoir faire fuir le
diable.
Conserve en toi, avec persévérance 169, le trésor de cette

espérance vivante. Et puis, ne perds jamais de vue que le sang de Jésus
te confère, par la foi, la paix et une puissante autorité sur toute chose.
Par cela, nous dominons, nous assujettissons, nous brisons, nous
proclamons, nous prophétisons, nous déclarons et nous décrétons.
Refuse les situations qui te minent ! Mets ta foi, sans retenue

dans ton créateur car, par le sang glorieux de Jésus, toutes et tous, qui
avons cru, nous bénéficions de l’héritage du Père. Ainsi, sommes-nous
Ses héritiers et cohéritiers ! Qui peut nous enlever cela ?
Connecte-toi au réseau divin et sois sur la bonne fréquence.

Sois un agent secret de Jésus-Christ, pour la seule gloire de Son nom
et tu seras récompensé ! Il est le Shiloh, le Lion de Juda, le
commencement et la fin, l’alpha et l’oméga, l’Elohim, Emmanuel,
Yahweh, Yeshoua, Jéhovah rafa et bien d’autres encore.
Ainsi toi comme moi, devons annoncer à tous et à toutes qu’ils

doivent se repentir et se convertir 170. C’est un message universel à
transmettre aussi bien à notre prochain, qu’a tous les habitants de la
terre.
Si la famille de Michael Jackson est touchée par ce message,

qu’elle se repente. Si la famille de Serena est également touchée par ce
message, qu’elle se repente aussi. Cela vaut aussi pour la famille de
Jean-Paul II. Ce message de supplication m’a été transmis par la
plupart de celles et ceux qui souffrent atrocement en Enfer afin que
leur famille se repente alors qu’il en est encore temps. Sur terre, c’est
encore possible mais dans le ciel, il est trop tard.
Shalom ! Soyez tous bénis en Jésus-Christ. J'attends vos

requêtes de prières, vos remarques et vos questions. Car c’est dans
l’union et l’unité d'esprit que nous pourrons toutes et tous nous en sortir
et célébrer notre victoire.
"Ma fille, c'est dans l'unité que vous allez vous en sortir,
sans cela vous n'y arriverez pas!"
e peux vous dire que même le Christ réclame l’unité dans le
J monde. Il est donc temps que les femmes se lèvent pour faire
retentir leur voix, partout où elles se trouvent. Bien sûr, ce n’est
pas dans le domaine des affaires ou dans quel qu’autre contexte
qu’elles doivent intervenir, leur mission unique est d’annoncer la
bonne nouvelle de Dieu.
Depuis ma rencontre avec Jésus, la source même de

l’enseignement, j’ai compris beaucoup de choses. Dorénavant, je ne
me laisserai donc plus abuser par qui que ce soit. Les pasteurs, les
apôtres, les prophètes, les évangélistes, les anciens et même les
diaconesses peuvent bien me dire ce qu’ils veulent, tous les diplômes
de théologie ne remplaceront jamais une connexion directe avec le
Saint-Esprit. « L’esprit Saint nous éclaire sur ce qui n'a pas été
éclairé » a dit Jésus. En quoi consiste donc le rôle de ce grand
médiateur sur la terre ? Dans le ciel, Jésus-Christ qui juge
équitablement m’a fait comprendre que l’homme comme la femme,
indistinctement, doit accomplir Sa mission selon les dons qui Lui ont
été donnés.
Le cœur humain étant bien tortueux, le Christ, par qui tout a été
créé est de loin le mieux placé pour savoir, comprendre, tout ce qui se
passe dans nos cœurs et dans nos églises.
Bien qu’il nous soit demandé par Jésus de ne pas juger 171, les
jugements sont monnaie-courante dans nos églises. Alors, quand Il
nous fait grâce, comme le roi l’a fait avec Ruth 172, mieux vaut ne plus
tarder à prendre notre envol. J'invite donc toutes les femmes à se lancer
et si nous doutons encore, consultons l’Esprit-Saint qui sonde le cœur
de Dieu. Qu'il plaide pour nous auprès de Jésus qui sait toute chose et
qui a tout pouvoir pour nous consoler, nous enseigner et nous guider.
Shalom, Shalom, Dieu nous aime tous incontestablement et
inconditionnellement. Il est le seul époux qui ne juge pas, ne divorce
pas, ne vieillit pas, ne critique pas et qui ne se lasse jamais d'aimer. Il
est tout simplement parfait rempli d’un éternel amour.
Au moment où j’écris ces lignes, mon réveil affiche quatre

heures du matin et cela fait déjà deux jours que je m’applique à
transcrire mes notes.
Un chant d’adoration me vient soudain à l’esprit. Il s’intitule :

Mon cœur t’adore. Les paroles sont les suivantes : « Mon cœur t’adore,
Ô Dieu d’amour, qui est comme Toi, mon cœur t’adore Ô Dieu de paix,
qui est comme Toi. Mon cœur t’adore Ô Dieu de grâce qui est comme
Toi !
Mais c’est Toi que mon cœur désire, sois glorifié, qui est
comme Toi. C’est Toi que mon âme désire, sois glorifié ! Qui est
comme Toi ! »
Pour tous ceux et toutes celles à qui je parlerai de l’Evangile,

le Seigneur m’a fortement recommandé de leur lire le Psaume 23. Ce
psaume a été inspiré au roi David et il contient tout à la fois l’adoration,
la prière, l’encouragement et le réconfort. Il est écrit : « l’Eternel est
mon berger et je ne manquerai de rien. Il me fait prendre du repos
dans des pâturages bien verts et Il me dirige vers une eau paisible. Il
me redonne des forces, Il me conduit dans les sentiers de la justice à
cause de Son nom. Même quand je marche dans la sombre vallée de la
mort, je ne redoute aucun mal car tu es avec moi. Ta conduite et ton
appui, voilà ce qui me réconforte. Tu dresses une table devant moi, en
face de mes adversaires, tu verses de l’huile sur ma tête et tu fais
déborder ma coupe. Oui, le bonheur et la grâce m’accompagneront
tous les jours de ma vie et je reviendrai dans la maison de l’Eternel
jusqu’à la fin de mes jours.» Que gloire et honneur te soit rendu, Père
éternel, d’éternité en éternité.
Merci à Toi, mon Père céleste. Je te glorifie, Toi qui es le Saint

des saints. Je t’adore de toute mon âme et de tout mon esprit.
Lui seul, dans Sa gloire détient tous les pouvoirs ainsi que
l’autorité sur toute chose. Il règne en maître dans les Cieux et même
dans les Ténèbres. Tout Lui appartient. Béni soit aussi le Roi des rois,
objet de mes louanges et de mon adoration.
Moi-même, qui vis sur cette terre de vanité, j'aimerais pouvoir

partager avec tous les humains du monde tout ce que j’ai vécu lors de
ces visites afin qu’ils puissent acquérir la même expérience que moi.
Après cela, j’aimerais pouvoir crier haut et fort, pour que les gens
comprennent, mon désir de compter mes jours tellement j’éprouve
l’irrésistible envie d’aller vivre là-haut, avec tous les humains de la
terre. Repentons nous toutes et tous avant que le Christ revienne nous
chercher.
De nouveau, je ferme mon ordinateur sur ce que j’écris car, à

l’instant où je le fais, il est plus de trois heures du matin. En fait, depuis
trois à quatre jours, je ne dors, ni le jour ni la nuit. Bien qu’écrasée de
fatigue, je rends grâce à l’initiateur du projet de ce livre. Je rends
également grâce au Père qui a envoyé Son fils unique mourir sur la
croix pour moi, au Saint-Esprit qui me guide chaque jour dans ce projet
divin ainsi qu’à toute la trinité divine. Ma reconnaissance va aussi à
toute l’armée d’anges qui servent fidèlement leur Créateur. Je remercie
le Seigneur qui m’a donné la force et le courage de continuer.
Comment en effet pourrais-je tenir alors que je cumule le jeûne que
j’ai entrepris depuis plusieurs jours et qui ne finira que le lendemain et
mes nuits sans sommeil occupées à la rédaction de mon manuscrit ?
Merci, Père, pour cette grâce en abondance et pour toute chose. Je te
suis reconnaissante à jamais.
C’est avec Amour que je vous écris depuis un long moment et

ce livre, véritable message divin est bien inspiré de Dieu Lui-même
qui m’a choisie en tant que messagère.
En effet, Il se sert de moi comme Il le veut car Il nous aime tous

très fort. Je L’aime de toute mon âme également et je Lui en suis
d’autant plus reconnaissante qu’Il m’a aimée en premier.
Soyez tous en paix ! Je vous conseille de prier d’avantage à

l’aube 173 et durant la nuit, car c’est à ces moments-là, durant notre
sommeil, que le malin opère. Une minute de prière serait donc bien
pour vous et pour le Seigneur qui aspire à ce que nous soyons matures
en tant que vaillants soldats, enfants du Roi des rois. Si vous ne pouvez
pas veiller 174 ne serait-ce qu’une demi-heure, voire une heure,
attention car la tentation est forte ! Et n’oublions pas que la moisson
est grande d’autant qu’il y a peu d'ouvriers 175.
Nous sommes tous des sacrificateurs de Dieu et pour cela, il

nous faut des mentors 176. Nous sommes également tous des
évangélistes, même si chacun a un ministère bien précis. Mais nous

devrions tous travailler pour que la moisson s’agrandisse et mûrisse.
Tout cela pour la seule gloire de notre père qui est aux cieux et qui
nous aime. Car Jésus a payé de Son sang pour nous, pour le prix du
rachat. Donc nul ne peut plus racheter ce qui a été racheté. Nous nous
sommes affranchis à grand prix mais chacun doit faire sa part et
contribuer à aplanir le chemin du retour de notre roi, en travaillant avec
sincérité. Car si l’on ne proclame pas l’évangile dans le monde entier,
le Christ ne reviendra pas. Il faut que tous les cœurs se repentent,
acceptent le Seigneur et le reconnaissent. Et si dans ton église, tu n’es
pas accepté, et bien, sors et lance ton filet à l'extérieur. Car la moisson
doit être grande. Mais ne sois pas pressé de prendre le micro, fais juste
ta part. Le Christ te mettra sur le devant de la scène selon le degré de
tes efforts et ta persévérance.
Aplanissons le chemin de Son retour qui approche ! Car si tu

t’en vas avant, sache que les morts en Jésus-Christ se réveilleront.
Contribue en faisant ta part autour de toi, parle de ce qu’Il est pour
nous et de ce que nous sommes pour Lui ! Jésus a dit de parler du
repentir et de l’imminence de Son retour de gloire, fais-le comme si tu
voulais faire partie de la noce. Car c’est Son souhait que nulle âme ne
se perde. Change ton caractère, ton comportement, ta direction, ta
mentalité et ta façon de penser ! Parle en langue le plus souvent
possible, lis la parole quotidiennement, médite-la, loue, prie sans cesse,
édifie-toi par des cantiques, par la louange, la célébration, les chants,
remercie, n’abandonne pas tes réunions de prière, choisis tes relations,
veille sur tes fréquentations, ton environnement, fréquente les gens qui
peuvent t’édifier, garde ton regard fixé sur les choses spirituelles,
prends goût aux choses célestes, invisibles et essentielles, apprends à
aiguiser ton regard spirituel à l’école de l’Eprit, laisse-toi guider par
Lui et Il t’enseignera et t’instruira. Car le grand travail spirituel de la
foi ne se fait que chez soi et peu à l’église. Cherche les choses cachées
plus que les choses visibles, car toutes les choses visibles passeront
mais l’invisible, jamais. Garde ton cœur plus que toute autre chose 177.
Conseils à mes frères et sœurs pour parler

en langue
Le Christ me demande avec insistance que nous parlions tous

en langue. Et si l’Apôtre Paul 178 nous dit qu’il parle en langue plus que
vous tous, cela veut dire, tout simplement qu’à Son époque, tous les
chrétiens parlaient en langue.
Invite le Saint-Esprit pendant que tu pries et demande-Lui de

venir dans ta présence. Dis-Lui que tu L’aimes, prie-Le de te conduire
dans les verts pâturages, auprès des eaux paisibles, Lui qui vit en toi,
et toi en Lui. Qu’il entre en toi, et toi en Lui, pour que vous ne fassiez
plus qu’un ! Demande-Lui de t’enseigner à parler en langue, qu’Il te
guide dans les choses surnaturelles, et surtout qu’Il te donne le don de
traduction de l’esprit. Abandonne-toi à Lui seul et fais le vide dans ta
tête ! Si malgré cela, toujours rien ne se passe, continue à Lui demander
de t’aider et commence à t’entraîner à prononcer les mots suivants :
"Coriba ba coriba baché !" Chérabaché !Chirikarabako ! Chérosodoba
ché !Youribaché coribéché ! Youbaracha barichaba ! Glorie glorie
chébasoba ! Chikillabasodérabascha !Loumayasoya ! Chikiribaroché
ba ! Cori-corichobasayabasa ! Ramaca doché !
Chikarabachikarabachi!Robachayabachayaboricha !Robochocoroboc
ho!Rikarababa!Ribacikaribachi!Yabachicariboyachi !Riborosobakari
boso ! Hayabariyabaricho ! Sodosodocho ! Yébérisariché bénacho !
Chikiribababa ! Chécoribarababa ! Coribariababa! Chicarichibariba !
corocharabichikia !bababab.
LA LUMIERE DU SAINT ESPRIT VIENT SUR VOUS

ET VOUS ECLAIRE ET LA VERITE VOUS AFFRANCHIRA
ET VOUS GUIDERA
Pour ce qui est du parler en langue, surtout ne cherchez pas à

comprendre ce que vous prononcez. Que cela soit harmonieux à nos
oreilles ou pas, cela ne doit pas rentrer, pour vous, en ligne de compte.
Vous devez vous abandonner totalement et laisser l'Esprit de Dieu
vous guider. Si au début vous bafouillez quelque peu, cela n‘a pas
d’importance. Laissez-vous aller et l’Esprit fera le reste. Votre
motivation est également très importante. Appuyez-vous sur lui ; que
ce soit pour le parler en langue ou pour tout autre motif concernant
votre vie. Souvenons-nous que l’Esprit seul est tout à la fois le
consolateur, l’instructeur, celui qui veille en maitre, le médiateur,
l’intercesseur et celui qui a tout pouvoir. Quoi qu’il arrive, même si le
combat est rude, Il nous donnera toujours la victoire grâce au sang de
Jésus-Christ, le Seigneur de notre âme. Donc, n’hésitons pas à
demander. L’Evangile de Matthieu 179, nous donne cet encouragement :
« Demandez et l’on vous donnera, cherchez et vous trouverez, frappez
et l’on vous ouvrira.»
Si tant il est vrai que ce verset est un encouragement, Il nous

montre néanmoins que nous ne devons pas rester passifs. Nous devons
de notre côté faire notre part. Car celui qui sonde tout à l’intérieur de
nous, nous guidera vers la liberté qui découle de la vérité qu’est Jésus.
Nous devons aussi gagner en maturité spirituelle 180. Ainsi, en
progressant, aurons-nous accès à une nourriture plus consistante et plus
de choses nous seront révélées 181.
Sais-tu que lorsque tu parles en langue, l’ennemi tremble. La

raison en est simple : Il ne peut pas esquiver les coups car il ne
comprend pas ce que tu dis. Pas plus lui que les anges. Sache que tu
peux secourir et même guérir une personne lorsque tu parles en langue.
De même que tu peux lui apporter ce qui lui manque et même amener
des gens à se convertir. Dans certains cas particuliers, cela peut être
d’une efficacité redoutable pour te défendre. Il existe d’ailleurs
beaucoup de témoignages de situations où cette technique a été utilisée
comme un outil puissant et agressif. Pour ma part, alors qu’il me fallait
remettre un dossier à une personne peu coopérative à mon égard, cette
dernière se vit contrainte d’obtempérer après m’avoir demandé de
partir au plus vite tellement elle se sentait mal à l’aise. Alors, il n’y a
pas de temps à perdre. Parlons toutes et tous en langue ne serait-ce que
pour qu’une personne, quelque part puisse se convertir sans attendre
que nous soyons touchés par le Saint-Esprit.
Ne perds pas de vue que l’Esprit-Saint n’habite plus à

Jérusalem, mais en nous, et nous en Lui. Alors connecte-toi,
abandonne-toi et laisse-le prendre tout le contrôle de ton être.
EN PLUS SACHE QUE L’ESPRIT SAINT NE VIT PLUS

A JERUSALEM MAIS EN NOUS ET NOUS EN LUI ET SACHE
QUE TU AS UN GUIDE ET UN AMI FIDELE.
Comment prier et qui prier?
Prions uniquement le Dieu vivant. Chaque prière que nous

adressons à Dieu, notre Père céleste doit exclusivement Lui être
adressée par l’intermédiaire de Jésus-Christ 182. Nous savons aussi que
le fils de Dieu est venu et qu’Il nous a donné l’intelligence pour
connaître le véritable 183. Et nous sommes dans le Véritable, en Son fils
Jésus-Christ par qui nous avons la vie éternelle 184.
Gardons-nous également des idoles. Comme le rapporte la

première Epître de Jean 185 : « Petits enfants, gardez-vous des idoles.»
Car en nous convertissant à Dieu, nous avons obéi aux

commandements divins et abandonné les idoles pour servir le vrai Dieu
vivant 186. Esaïe 187 nous dit aussi de prier au nom de Jésus car si nous
demandons quelque chose en Son nom, Il le fera 188. Car il n’y a de
salut en aucun autre nom. Toutefois, il ne faut pas utiliser le nom de
Jésus comme une formule 189 ni prier en multipliant de vaines paroles,
comme le font les païens 190 qui croient ainsi être plus facilement
exaucés Ne leur ressemblons pas car notre père sait de quoi nous avons
besoin et ce bien avant que nous ne le Lui demandions. La clé est de
demander avec la foi 191 et ainsi obtiendrons-nous 192 ce que nous
désirons. Mais cela ne nous empêche pas de faire attention à l’objet de
nos requêtes. Ne demandons pas n’importe quoi 193 et cherchons plutôt
la volonté de Dieu. Car il reste souverain de toutes choses. Aussi,
suivons-nous l’exemple de Jésus qui, juste avant Sa mort priait ainsi :
« Il disait : Abba, (papa) Père, tout est possible. Eloigne de moi cette
coupe. Toutefois, fais non pas ce que Je veux, mais ce que tu veux.»
En conclusion, quand nous prierons en faisant la volonté de

Dieu, gardons en tête ce conseil prodigué dans la lettre aux
Philippiens 194: « Ne vous inquiétez de rien, mais en toutes choses
faites connaître à Dieu vos besoins par des prières et des
supplications, dans une attitude de reconnaissance. Et la paix de Dieu,
qui dépasse tout ce que l’on peut comprendre, gardera votre cœur et
vos pensées en Jésus-Christ.»
Ce qu’il ne faut surtout pas faire.
Jamais, au grand jamais nous devons nous tourner vers les

devins et tous ceux qui invoquent les esprits. Le livre du Lévitique195
nous donne cet avertissement solennel : « Si quelqu’un s’adresse à
ceux qui invoquent les esprits et aux spirites pour se prostituer à eux
(en les consultant)Je me tournerai contre lui et Je l’exclurai du milieu

de Son peuple.» Quiconque fait ces choses, est en abomination à
l’Eternel 196.
Il est écrit, dans le livre du prophète Esaïe 197, « Si l’on vous

dit : Consultez ceux qui invoquent les esprits et les spirites, ceux qui
chuchotent et murmurent ! Un peuple ne consultera-t-il pas ses dieux ?
Ne consultera-t-il pas les morts en faveur des vivants ? Répondez, il
faut revenir à la loi et au témoignage.»
Ces choses ont été écrites afin que vous croyiez que Jésus est
le fils de Dieu, et qu'en croyant vous ayez la vie en Son nom 198.
Quelques promesses de la Bible quand

vous avez besoin de réconfort
Ces promesses de réconfort s’appuient toutes sur les versets

bibliques correspondants cités en référence. Pour celles et ceux qui ne
sont pas habitués à jongler avec les Ecritures, je rappelle que le premier
chiffre correspond au numéro du chapitre et les suivants à ceux des
versets.
Si vous avez besoin d’une paix véritable : Jésus vous la donne

mais pas comme le monde la donne (Jean 14 :27).
Si vous vous trouvez dans la crainte : J’ai cherché l’Eternel

et Il m’a répondu (Psaume 34 : 5-8).
Si vous vous sentez seul ou seule : Je suis avec vous jusqu’à

la fin du monde (Matthieu 28 :20).
Si vous êtes anxieux et inquiet : Déchargez-vous sur Lui de

tous vos soucis car Lui-même prend soin de vous (1 Pierre 5 :7 et
Philippiens 4 :6).
Si vous vous sentez découragé : Voilà ce que je veux méditer

pour garder espoir, les bontés de l’Eternel ne sont pas épuisées.
(Lamentations 3 : 21 à 26) et espère en Dieu (Psaume 42 :6).
Si vous êtes las, fatigué ou affaibli : Venez à Moi vous tous

qui êtes fatigués et chargés et Je vous donnerai du repos. Prenez Mon
joug sur vous et recevez mes instructions. Car Je suis doux et humble
de cœur, et vous trouverez du repos pour vos âmes (Matthieu 11 :28-
30).
Si vous êtes malade ou dans la souffrance : Il a porté nos

souffrances, Il s’est chargé de nos douleurs. Le châtiment qui nous
donne la paix est tombé sur Lui et c’est par Ses meurtrissures que nous
sommes guéris (Esaïe 53 :4-5 et Psaumes 103 :1-5).
Si vous êtes dans le deuil : Heureux ceux qui pleurent car ils
seront consolés (Matthieu 5 :4, le Psaume 23 en entier).
Si vous avez des doutes : Je crois Seigneur, viens au secours

de mon incrédulité (Marc 9 :24, Mattieu 11 :1-6 et la totalité du
Psaume 73).
Si vous vous sentez loin de Dieu : Approchez-vous de Dieu et

Il s’approchera de vous (Jacques 4 :8, Apocalypse 3 :20 et le Psaume
139 :1-18).
Si vous êtes tenté : Car nous avons un souverain sacrificateur

qui ne peut pas ne pas compatir à nos faiblesses ; au contraire, il a été
tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché.
Approchons nous donc avec assurance du trône de la grâce, afin
d'obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans nos

besoins (Hébreux 4 :14-16, Psaumes 1 : 1-3), Proverbe, 10-19, 5,7.
Si vous faites quelque chose de faux et que vous avez

péché : Nous avons un avocat auprès du père, Jésus-Christ le juste, il
est Lui-même une victime propitiatoire (de substitution) pour nos
péchés (2 Jean 2 :1 et Luc 11 :24) également : (Proverbes 10 :19 et
5 :7).
Si vous êtes en colère : Heureux ceux qui procurent la paix car

ils seront appelés fils de Dieu (Matthieu 5 :9, Ephésiens 4 :26-27,
Proverbe 14 :29 , 15 :1 :18 et 19 :11).
Si vous devez prendre une décision : Confie toi en l’éternel

de tout ton cœur et ne t’appuie pas sur ta sagesse ; reconnais-le dans
toutes tes voies, et Il aplanira tes sentiers. Ne sois point sage à tes
propres yeux, crains l’éternel et détourne toi du mal. Ce sera la santé
pour tes muscles et un rafraîchissement pour tes os (Proverbes 3 :5,
Psaumes 32 :8-11 et 48 :15, Matthieu 6 :33).
Si vous avez tendance à médire et que vous souhaitez vous en

corriger, lisez l’enseignement en forme d’avertissement contenu dans
la lettre de Jacques 199:
Voici même les navires, qui sont si grands et que poussent des
vents impétueux, ils sont dirigés par un très petit gouvernail, au gré du
pilote. De même la langue est un petit membre et elle se vante de
grandes choses. Voici comme un petit feu peut embraser une grande
forêt. La langue aussi est un feu ; c’est le monde de l’iniquité. La
langue est placée parmi nos membres, souillant tout le corps, et
enflammant le cours de la vie, étant elle-même enflammée par
l’Enfer 200.
Faisons tous très attention car lors de mes visites, je suis allée
de surprises en surprises et ai constaté que tout péché compte,
lorsqu’on refuse de s’en repentir. Il n’y a pas de petits péchés jugés
moins sévèrement que des gros. Ainsi, vous comme moi, devons-nous
rester très vigilants, car Lucifer voudrait bien nous entraîner dans sa
chute pour ne pas y aller tout seul. Donc, à nous de méditer tout cela
et de prendre les décisions qui s’imposent.
Mais, je ne suis pas moi-même sans péché 201. En effet, je dois

confesser que sitôt mes visites du Paradis et de l’Enfer achevées, j’ai
renoué avec « le train-train » quotidien. J’avais fait au Seigneur la
promesse solennelle de témoigner, tant verbalement que par écrit, et
d’avertir mes contemporains, en rendant compte, le plus fidèlement
possible, de tout ce que j’avais vu et entendu. Et cela fut vraiment
honteux qu’à peine revenue sur terre, envahie par mes péchés et sous
l’emprise du diable, je ne respecte pas ma parole. Ainsi, Jésus fut-Il
obligé d’intervenir afin de me rappeler mes obligations. Ah bien sûr,
je me suis trouvée des tas d’excuses comme : « Je ne sais pas par où
commencer » ou bien encore : « Mais personne ne croira à tout ce que
je vais raconter.» Ainsi, m’a-t-il fallu me repentir car, de tout mon être,
je ne voulais pas faire le jeu du diable. Je me suis donc humiliée et j’ai
demandé pardon à Jésus. Réalisant que sans Lui, je ne pourrais rien
faire ni rien entreprendre, je Lui ai demandé Son aide en le remerciant
que Son Saint-Esprit soit venu ainsi me reprendre et me remotiver.
Toutefois, malgré Son aide bienveillante, il ne me fut pas facile

de poser les actions destinées à rassembler tout ce qui, dans ma tête,
devait servir de support au témoignage. Beaucoup de choses, parmi
celles que j’avais pu voir et entendre dans ce lieu de perdition, se
bousculaient dans mon esprit. Les bruits horribles entendus lors de ma
visite de l’Enfer retentissaient encore dans mes oreilles. De plus,
partout où je me tournais, je ne rencontrais, la plupart du temps, que
de l’incrédulité quand ce n’était pas des jugements de condamnation.
Il me revenait parfois aux oreilles des conversations telles que : « Mais

pour qui elle se prend, celle-là ? La voilà en communication
permanente avec Dieu maintenant ! Comment se fait-il qu’elle puisse
avoir ce genre de vision et pas nous, est-elle donc meilleure ? » Et bien
d’autres choses encore.
Par-dessus le marché, en plus de devoir subir la pression de

notre environnement, entre autre celle des membres de notre assemblée
et de nos responsables d’église qui ne croient pas en vous, il vous faut
combattre celle du diable. Il est bien triste de devoir constater que
beaucoup de nos responsables religieux manquent cruellement de
sagesse et de discernement en ne se privant pas de fustiger ouvertement
celles et ceux à qui il est donné de vivre de telles expériences. Sans
parler, parfois, du peu de place laissé à l’Esprit-Saint que l’on attriste
en ne le laissant peu, voire pas du tout s’exprimer. Comme si cela
n’était pas suffisant que Satan nous maltraite chaque jour. Et pourtant,
ne devrions-nous pas tous marcher avec persévérance dans l’unité de
l’esprit ? Donc, je le répète ce ne fut pas facile pour moi de mettre tout
ce programme en route, même en jeûnant et en priant avec ferveur. Le
respect de la volonté du Seigneur fut pour moi une épreuve difficile à
surmonter. Cette expérience m’apprit toutefois à faire preuve de
sagesse en imitant David qui, ne racontait pas toujours, à tort et à
travers, ses songes et ses visions.
Prenons donc bien garde à ne pas être des facteurs de division,

de jalousie, d’incrédulité, d’hypocrisie, etc. Le manque d’amour qui
est parfois la conséquence de nos jugements hâtifs peut creuser un
fossé qui risque de nous séparer de Dieu. C’est exactement ce qui est
écrit dans le premier verset de la première lettre aux Corinthiens qui
nous apprend, qu’en agissant ainsi, nous ne sommes plus que des
cymbales qui retentissent. Sans unité, nous n’aboutirons à rien dans
nos vies chrétiennes, si ce n’est que de risquer de perdre nos âmes.
Sans le soutien réciproque que nous nous devons les uns les autres,
nous n’avons aucune chance de contribuer à faire progresser le

Royaume de Dieu sur terre. Et pourtant, ne sommes-nous pas le temple
du Saint-Esprit ? Si nous agissons ainsi en nous « mordant » les uns
les autres, assurément, nous bloquerons l’action du Saint-Esprit en
nous et nous ferons, malheureusement, le jeu du diable.
Le Seigneur me recommande de prier pour

Angelica, Son envoyée.
J’avoue qu’il m’a fallu un certain temps pour trouver le courage

de commencer ce travail de témoignage. Je suis restée longtemps, trop
longtemps, je le confesse, paralysée face aux critiques et dénigrements
de toutes sortes. D’autre part, auparavant, Jésus m’avait confié que je
faisais partie d’un groupe de personnes destinées comme moi à être
ravies. Il m’avait indiqué qu’Il me solliciterait en premier mais qu’Il
avait déjà contacté une femme, plus jeune que moi, une certaine
Angélica Zambrano, originaire d’Empalme en Equateur.
Je devais recevoir néanmoins plus de responsabilités qu’elle du

fait de mon âge et de mon expérience. Malgré tout, elle m’avait
devancée dans Son œuvre de témoignage et Jésus me demandait donc
de suivre Son exemple, de la soutenir et de prier pour elle. Car ce
n’était pas facile pour elle non plus, même si elle était mieux entourée
que moi, en France. Il me rappela aussi le privilège qu’il m’avait été
donné de voir toutes ces choses par rapport à ceux qui ne l’avaient pas
encore reçu. Ainsi, malgré l’opposition, voire la persécution encourue,
il ne sera accordé que fort peu de crédit aux excuses que je pourrais
être tentée de vouloir mettre en avant. Forte de cet avertissement, je
dus alors me rappeler mes bonnes résolutions. Comme l’écrivait si bien
l’Apôtre Paul, « l’esprit est bien disposé, mais la chair est faible »
N’étant pas plus grande que Paul, force me fut de constater, que
je demeurais plus encline à remettre les choses au lendemain qu’à me
mettre à l’ouvrage, en honorant l’alliance conclue avec Lui.
Heureusement, l’Esprit me souffla ce que l’Apôtre Paul avait écrit
naguère, dans sa deuxième lettre à Timothée 202, son jeune disciple : «
En effet, ce n’est pas un esprit de timidité que Dieu nous a donné, mais
un esprit de force, d’amour et de sagesse.» Réalisant que je me
trouvais désormais au pied du mur, je tombai à genoux pour implorer
le pardon du Seigneur et le remercier des multiples encouragements
qu’il avait su me prodiguer dans Son amour bienveillant. Je Lui fis
également la promesse de ne plus faillir à ma mission et de m’y mettre
sans plus tarder. Ainsi, en 2011, je me suis levée, j’ai rassemblé toutes
mes notes et je me décidai enfin d’accoucher de ce bébé spirituel.
e m’adresse à celles et ceux qui sauront m’écouter et ainsi croire
J à tout ce que j’ai vécu dans les cieux. Je reste lucide et

parfaitement consciente, devant le Seigneur, de la difficulté de
ma mission. Quand on est là-haut, dans les Cieux, les choses
magnifiques et précieuses que l’on contemple font que l’on
n’aspire qu’à une chose, c’est de pouvoir y rester. En revanche, quand
on retourne sur terre, tout nous semble soudain bien pâle et il nous faut
faire de vigoureux efforts afin de ne pas céder au découragement. Mais
le Seigneur sut comment m’encourager et me faire comprendre que la
découverte de la pâleur de mon quotidien ne devait pas me détourner
de l’objectif de ma mission. Ainsi, l’engagement que j’avais pris par
rapport à elle devait être mis à la première place dans ma vie. Le
Seigneur m’a aussi remis en mémoire les termes de mon engagement.
Il m’a rappelé les principes fondamentaux du libre arbitre laissé à la
disposition de tout à chacun. Ainsi, m’a-t-Il dit : « lors de tes visites
au ciel et en Enfer, il te fut montré aussi bien le bon que le mauvais.
Dès lors, tu as pu constater que je laisse à chacun la liberté de Son
choix. Malgré tout, je tiens à ce que celles et ceux qui ont contacté une
alliance avec Moi, se mettent en demeure de la respecter « car sans
Moi, vous ne pouvez rien faire 203.». Aussi, tout en redemandant au
Seigneur le concours de Son Esprit-Saint afin de pouvoir gravir sans
faiblir toutes les montagnes de l’adversité, je renouvelai le ferme
engagement de respecter tout ce qu’Il m’avait demandé de faire. Il me
répondit alors : « Oui, ne crains rien, tu vas être aidée et soutenue, mais
sache qu’il te faudra d’abord poser les actions destinées à accomplir ta

mission. »
Ce dernier échange avec le Seigneur me fit beaucoup de bien.

Encouragée par Son Esprit-Saint, je fus envoyée à Lausanne, en
Suisse, pour aller transmettre des messages de prophétie. Il me fut
révélé que de nombreuses déclarations du Seigneur me seraient
communiquées dans ma chambre d’hôtel en restant à l’écoute du Saint-
Esprit. Voilà comment tout a commencé. A partir de là, ma vie a pris
une autre dimension. Lorsque le Seigneur constata le zèle que je
déployais pour honorer mes engagements envers Lui, Il m’informa
qu’il me serait donné à la fin de l’année 2012 ce qu’il m’avait été
promis pour le courant de l’année 2013. Maintenant, je ne suis plus la
même. Sans retenue aucune, je me laisse conduire par le Saint-Esprit.
Ainsi, faisant fi de mes craintes passées, je ne redoute plus d’aller
annoncer la bonne nouvelle en témoignant de tout ce que j’ai vu, dans
les métros, les trains, les RER, sur les places et les marchés, sur les
routes, dans les rues et partout où le Seigneur veut bien m’envoyer.
Sans cesse, avec la joie au cœur, je parle de Lui, ainsi vêtue de mon
gilet spécial. Peut-on dire non à Jésus quand Il nous dit oui ? Qui peut
oser nous juger et nous condamner si nous vivons au bénéfice de la
grâce ? Merci Seigneur, d’être si bon et merveilleux. Malgré mes
limites, je te servirai, ici-bas, jusqu’à la fin de ma vanité. Et même si
parfois, je me rends compte, après coup qu’il m’arrive d’agir de
manière bien incongrue, un peu comme le fit à Son époque, l’aveugle
Bartimée, le fils de Timez.
Oui Seigneur, pardonne-moi tous mes manquements. Je me

repens pour tout ce j’ai pu faire qui n’a pas été à Ta gloire, comme mon
manque de courage ou de zèle. Mais maintenant, je vais marcher avec
Toi, que ce soit avec un compagnon de travail ou seule. Je ne me
laisserai plus détourner par quoi que ce soit. J’irai droit au but en
suivant l’exemple de l’Apôtre Paul, car si les hommes m’abandonnent,
Toi l’Eternel tu ne m’abandonneras jamais. N’est-il pas écrit, dans le

livre du Prophète Esaïe 204 : « Une femme oublie-t-elle l’enfant qu’elle
allaite ? N’a-t-elle pas de la compassion pour le fils qui est sorti de
son ventre ? Même si elle l’oubliait, moi Je ne t’oublierai jamais.»
Merci Seigneur pour toutes Tes bontés. Je te rends grâce pour toutes
choses. Aide-moi, ainsi que chacun d’entre nous à panser nos
blessures, à survivre à nos combats, à tenir ferme, à être zélée,
courageuse et persévérante jusqu’à ce que tu viennes. Jésus, Sois
toujours dans la barque avec nous pour repousser la tempête. Tout
comme l’Apôtre Paul, mon souhait pour toute l’humanité, est qu’enfin
se tarisse le flot d’êtres humains qui rejoint l’Enfer car je sais que tu as
déjà franchi le seuil de la porte. Merci de nous avoir montré l’exemple
de ton humilité malgré Ta magnificence et l’étendue de Tes pouvoirs.
Sauver des vies sur les routes : ma

première mission divine
Après la perte de mon fils, Trésor, j’avais demandé à Jésus

qu’Il me rassure sur sa présence dans les cieux, à Ses côtés. Il eut la
bonté de me répondre de manière
positive mais Il me demanda de créer
une association internationale entre la
France et l’Afrique afin de faire baisser
le nombre des morts sur les routes. Je
m’empressai de le faire et fondai
l’association : « Secours et Solidarité »
(www.secoursecourtsetsolidarite.com)
Mail : adra.france78@gmail.com
Tél (Allo-Prière) : 06 81 78 34 31 (pour toute suggestion de prière)

Adresse : 10 rue Charles Gounod 78000 Versailles.
Au Cameroun : Adra Cameroun : b/p : 2023 Yaoundé-Cameroun.
Téléphone : 00237 96174442 /00237 094104442
Mail : adracameroun@gmail.com
Nous sommes sur tous les réseaux sociaux : Facebook et Twitter,
YouTube : Sylvie Adra ou Prophétesse Adra.
Contact correction de manuscrits : M. GARMENDIA Jean-François :
adra.france78@gmail.com.
Nous sommes à la recherche de bénévoles ainsi que de toutes

les bonnes volontés qui voudront bien donner de leur temps, nous faire
partager leurs idées, apporter une autre forme de soutien, ou nous
rejoindre pour mener avec nous ce louable combat aux côtés d’une
mère dont l’enfant fut victime d’un accident de la route.
J’agis en tant que présidente de l’association A.D.R.A et notre

but est d’écouter, de soutenir et de partager les expériences des
mamans, qui comme moi pleurent un enfant, victime de la route. Nous
faisons aussi de la prévention. Nous entreprenons des actions en vue
de la sensibilisation routière, et nous organisons des commémorations
sur les lieux des accidents.
La Mission Evangélique Internationale la

Couronne de Gloire
Nous avons également mis

sur pied un ministère, la Mission
Evangélique Internationale la
Couronne de Gloire, dont le nom a
été directement inspiré par Jésus,
Lui-même.
Ce ministère est entièrement

dévolu à la mission d’emmener,
grâce à la propagation de l’Evangile
et par tous les moyens possibles, le
maximum d’âmes, rejoindre le royaume de Dieu. Cela se fait bien sûr,
sous la direction de l’Esprit-Saint initié par le grand capitaine de notre
barque divine. Lui, le grand enseignant, le grand architecte et le
véritable maître d’œuvre de la création sans lequel, que ce soit pour
moi ou pour d’autres, rien ne serait possible 205.
Vous pouvez nous rejoindre si vous voulez nous soutenir ou

nous aider dans l’évangélisation. Nous intervenons dans les transports
publics, sur les marchés, dans les rues, au sein des hôpitaux etc.
N’hésitez pas non plus à chercher auprès de nous l’éclairage

nécessaire afin de pouvoir répondre à toutes les questions que vous
vous posez, en ce qui concerne l’au-delà. Suivant le vœu de Jésus-
Christ Lui-même, nous vous répondrons et nous nous attacherons à ce
que vous soyez pleinement motivés à aller évangéliser, en développant
avec vous une formation si cela s’avère nécessaire. Mais quoi que vous
fassiez, et avant d’entreprendre quoi que ce soit, n’oubliez jamais de
soumettre toute chose à l’Esprit-Saint. Que cela soit pour ce qui
concerne le contenu de ce livre ou afin de savoir si oui ou non j’ai bien
été ointe, élue et appelée par Dieu. Interrogez-le afin qu’Il vous aide à
discerner les transformations que produiront en vous la lecture de ces
écrits.
Sachez également que, tel que nous l’enseignent les Ecritures-

Saintes, nous jeûnons régulièrement. Ainsi, toutes les semaines, le
mercredi et le jeudi sont pour nous des jours de privation de nourriture
terrestre. N’hésitez pas non plus à nous appeler afin que nous puissions
nous entretenir de ces sujets avec vous. Il est bon de vous entraîner à
pratiquer régulièrement le jeûne pour apprendre à humilier votre âme
d’une manière biblique, sous la direction de l’Esprit-Saint. Nous
serons heureux de vous guider afin que vous puissiez jeuner trois, sept,
douze ou vingt et un jours. Ainsi, en atteignant la maturité spirituelle,
votre âme deviendra-t-elle forte et inébranlable. Répétons-le encore.
Sans Jésus, nous ne pouvons rien faire. Ainsi, quoi que nous
entreprenions, comme pratiquer l’évangélisation par exemple,
mettons-nous à l’écoute de l’Eprit-Saint. Lui seul sait où nous diriger
lorsque nous nous adonnons cette activité salvatrice. Comment
saurions-nous quel chemin emprunter pour rencontrer telle ou telle
personne en recherche de Jésus et de spiritualité ? Par exemple, pour
ceux qui habitent la région Parisienne, comment saurions-nous quel
métro, quel train ou quel RER emprunter sans Son concours ? Le livre
du Prophète Jérémie 206 nous prévient que : « Le cœur est traître plus
que tout et il est incurable. Qui peut le connaître » ? Gardons-nous
bien alors de ne pas marcher selon la chair mais au contraire, guidé par
l’Esprit-Saint.
Nous vous demandons également de nous soutenir

financièrement. En effet, le besoin de Bibles et de dépliants traitant de
l’évangélisation va sans cesse croissant. Ainsi, le coût correspondant à
l’achat permanent de fournitures bibliques destinées à être distribuées
gratuitement augmente en proportion non négligeable. Ce livre fait état
des sept matériaux indispensables à l’élaboration d’une riche vie
spirituelle, or une activité régulière d’évangélisation des humains en
fait partie. De fait, la moisson des âmes conduit tout naturellement à
devoir renflouer de plus en plus fréquemment la provision financière
destinée à mener à bien cette mission. Tout cela bien sûr constitue un
ensemble destiné à honorer la vision de notre ministère.
Nous mettons également l’accent sur la prière. Le temps

consacré à notre activité de prière occupe une place très importante
dans nos journées. Le matin est souvent consacré à l’intercession alors
que nous nous engageons à partir de minuit dans le combat spirituel.
Pour chaque pays, nous recevons régulièrement du Seigneur des sujets
de prière. Durant le déroulement du journal télévisé de 20h00, nous
prions également pour tous les sujets d’actualités nécessitant une
intercession particulière. Nous ne manquons pas non plus de relire
chaque année la Bible dans son entier, l’Ancien comme le Nouveau
Testament, tout en méditant sous la direction du Saint-Esprit.
Après ce premier livre, ce bébé spirituel, un second ouvrage

suivra et sera édité prochainement. Nous disposons également de DVD
ainsi que des CD destinés à être envoyés à ceux qui en feront la
demande. Dieu agit puissamment dans ce ministère. Sa bénédiction se
manifeste par de nombreux miracles qu’Il ajoute ainsi à notre compte.
De fait, cela permet de limiter le nombre d’âmes destinées à augmenter
les effectifs de l’enfer et par la même de pouvoir les orienter vers le
repos éternel et le paradis. Honneur et gloire soit éternellement pour
notre Sauveur et notre Seigneur Jésus-Christ.
Nous ne conclurons pas ces propos sans préciser que notre

vision demeure profondément ancrée dans la Sainte doctrine initiée par
l’Esprit-Saint. Bien que la doctrine de la trinité ne soit pas mentionnée
comme telle dans les Ecritures, elle apparaît néanmoins dans un très
grand nombre de versets bibliques. Pour notre part, nous y adhérons et
nous y croyons fermement. Dans le livre des Actes de Apôtres 207, Paul
et Barnabas déclarent : « Retournons visiter nos frères et sœurs dans
toutes les villes où nous avons annoncé la parole du Seigneur, pour
savoir comment ils vont.» Pour notre part, nous ne négligeons pas de
suivre leur exemple tout au long des semaines qui s’écoulent afin de
prendre régulièrement des nouvelles de celles et ceux que le Seigneur
nous a confiés. Certes, ce n’est pas toujours facile car le quotidien est
parfois bien âpre. Toutefois, cela constitue un travail de fond.
Engranger des âmes c’est bien mais cela ne suffit pas si elles restent
livrées sans direction, à elles mêmes 208.
Certains pasteurs font état avec fierté du nombre important de

fidèles qui remplissent leurs églises. Toutefois, il ne suffit pas d’avoir
des églises bondées si les brebis sont peu ou mal instruites. Souvenons-
nous, comme cela a été malheureusement écrit dans cet ouvrage, que
certains pasteurs se dirigent tout droit en Enfer, la Bible à la main.
Nous devons travailler dans l’unité. La théologie, c’est très bien mais
à elle seule, elle ne suffit pas. Si nous ne vivons pas une vie d’esprit et
si de surcroît, nous faisons l’impasse sur les révélations qui nous sont
données, spirituellement, nous serons nus et vides. Rendons grâce à
Jésus pour Sa bienveillante direction. En nous appuyant sur Lui, ne
perdons pas courage malgré tous les écueils et toutes les embûches
semées par l’ennemi de nos âmes car : « Vous aurez à souffrir dans le
monde, mais prenez courage : Moi, j’ai vaincu le monde 209 ». Alors
appuyons nous sur Jésus, car avec Lui à nos côtés, nous sommes plus
que vainqueurs.
Nous comptons sur vous. Surtout ne prenez pas le risque que

votre âme se perde à tout jamais car, malheureusement, je suis bien
placée pour savoir qu’un accident est si vite arrivé. Voilà pourquoi, il
faut se repentir au plus tôt avant qu’il ne soit trop tard. Car le Christ
peut venir à tout moment frapper à la porte de votre cœur. De plus,
lors de Son retour imminent, il est écrit qu’Il viendra de la même
manière qu’un voleur, qui, bien entendu ne prévient pas. Ainsi, nous
devons nous tenir prêt en permanence et nous repentir de nos péchés.
Cela me concerne également, car nul ne connaît ni le jour ni l’heure
de Son retour sur terre.
Shalom ! Shalom ! Shalom ! Puisse l’Esprit-Saint, qui a

conduit, tout au long de ces pages, la rédaction de cet ouvrage, être
votre guide, comme Il a été le mien. Puisse-t-Il aussi le rester tout au
long de votre vie. Que ferions-nous sans Lui, le Consolateur ? Rien de
bon, assurément. Jésus avant de retourner vers le Père, avait demandé
à Ses disciples de rester à Jérusalem, la ville sainte afin d’attendre la
venue du consolateur, l’Esprit de vérité. L’Evangile de Jean 210 nous dit
que : « Cependant Je vous dis la vérité. Il vous est avantageux que Je
m’en aille, car si Je ne m’en vais pas, le consolateur ne viendra pas
vers vous, mais si Je m’en vais, Je vous l’enverrai.» Il leur a donné
également donné cet encouragement : « Il y a beaucoup de demeures
dans la maison de Mon Père. Si ce n’était pas le cas, je vous l’aurais
dit. Je vais vous préparer une place 211.» Merci à notre créateur que le
Saint-Esprit soit en nous aujourd’hui et nous en Lui. Amen, amen et
amen !
Au moment où j’écris ces lignes, il est déjà presque une heure

du matin. Je ne peux m’empêcher de rendre grâce au Seigneur pour le
privilège qu’Il m’a donné de pouvoir rendre compte de tout ce que
j’écris ici. Je Lui exprime aussi ma reconnaissance pour la force
toujours renouvelée qu’Il me communique afin que je puisse accomplir
ma mission.
Voilà pourquoi je reste à Son écoute. Ainsi, aujourd’hui, je ne

suis pas allée sur le marché pour évangéliser et pratiquer l’activité
commerciale qui me permet de subvenir à mes besoins. Il m’a rassuré
en m’assurant que les âmes que j’aurai du rencontrer resteraient sous
Sa protection. Ainsi, si elles restent en attente sous Son aile
bienveillante, Sa servante attendra aussi. Il m’a demandé de laisser,
pour un temps mon activité commerciale en sommeil pour que la
rédaction de ce livre soit achevée le plus rapidement possible et ainsi
sauver le maximum d’âmes. Je me suis soumise en me rappelant que
l’or et l’argent sont à Lui. Oui père, j’ai respecté Tes recommandations.
C’est ainsi que je passe de nombreuses nuits blanches à écrire sans

relâche. Mais qu’importe, j’avance et avance encore, puisant en Toi
l’énergie nécessaire pour continuer de progresser dans ce rude combat.
Merci mon Sauveur bien aimé à qui je donne gloire. Je te dédie ce livre
Seigneur, Toi qui m’as tout donné, toi, mon essentiel.
i comme moi, tu crois à ces deux choses : les songes et les
S visions, alors ne reste pas passif et active ce qui te propulsera

vers ta destinée. Le code d’accès est très simple à initialiser. Il
suffit de faire appel au Saint-Esprit et cela changera tout dans
ta vie. Car un songe peut tout transformer, tout bouleverser
comme peut le faire également une bonne nouvelle, une parole de la
Bible ou une prophétie inattendue. Ensuite, il nous faut prier le Christ,
l’ordonnateur, celui qui te transmet ce que tu reçois. Sois sans crainte,
Il te dira comment utiliser cette grâce qu’Il t’a offerte. Il saura
également te conseiller, te guider et te soutenir car dans nos églises,
beaucoup d’énergie inutile est malheureusement gaspillée par un grand
nombre de gens. Ils pensent servir Dieu alors qu’ils s’emploient à
freiner, voire empêcher ce que pourtant, l’Esprit nous demande de
faire. Ainsi, si tu reçois ta feuille de route, ne la range pas sous le
boisseau.
« Que votre lumière brille devant les hommes » est-il écrit.

Ainsi, ne nous privons pas de consulter toujours le Saint Esprit, en
demeurant de façon permanente dans la présence de Dieu. Restons
aussi dans la prière, pratiquons le jeûne et la lecture de la Parole.
Cultivons aussi le fruit de l’esprit. Munissons-nous de toutes les armes
utiles au combat spirituel et mettons à profit tout ce que nous avons
reçu du Christ. Le livre de l’Apocalypse 212 nous dit ceci : « Parce que
tu as gardé Mon ordre de persévérer, Je te garderai aussi à l’heure de

la tentation qui va venir sur le monde entier pour mettre à l’épreuve
les habitants de la terre. Je viens bientôt. Tiens ferme ce que tu as afin
que personne ne prenne ta couronne.» Rappelons qu’aujourd’hui, dans
nos églises, le Saint-Esprit rencontre de plus en plus de difficultés à
œuvrer librement à travers nous. Alors : « Que celui qui a des oreilles
écoute ce que l’Esprit dit aux Eglises 213.»
Car si l’Esprit est ainsi bloqué lorsqu’Il désire transmettre une

prophétie, comment ferons-nous alors pour suivre ce qu’Il nous
demande de faire ? Cela vaut aussi pour nous à titre personnel surtout
si nous ne croyons ni aux songes ni aux visions. La triste réalité sera
que ce que l’Esprit aura prévu pour te propulser là où Il veut t’emmener
ne pourra pas se réaliser. Ainsi, ta lumière s’éteindra-t-elle aussi
sûrement que si tu la dissimulais sous le boisseau de ton quotidien214.
De même, combien de Bibles ne servent qu’à ramasser la poussière de
nos maisons ? Combien de glorieuses destinées sont ainsi réduites à
néant par le peu de zèle que nous avons à vouloir nous mettre à l’écoute
du Saint-Esprit ? Si toi qui me lis, tu agis ainsi, sache que tu te prêtes
au jeu insidieux de Satan qui ne cherche qu’à te détourner de Dieu.
Restes-tu dans une attente pleine d’espoir de ce que l’Esprit a prévu
pour toi tout comme les disciples, au temps de Jésus ?
Si nous ne nous motivons pas pour poser les actions qui nous
ferons nous lever la nuit pour prier, en nous mettant à Son écoute,
comment pourra-t-Il nous transmettre Ses révélations ? La tentation est
grande de s’abstenir de quitter notre lit la nuit pour prier. L’Evangile
de Matthieu 215 nous dit : « Restez vigilant, et priez pour ne pas céder
à la tentation. L’esprit est bien disposé, mais par nature l’homme est
faible.» Jésus a besoin de toi, de nous et de tous ceux qui Lui ont donné
leur vie. Agissons conformément à Ses directives afin que la lumière
luise sur le monde et éteigne les ténèbres qui continuent d’aveugler
l’esprit de celles et ceux qui se dirigent tout droit en Enfer. Hélas, si
nous Lui fermons l’accès à nos cœurs, comment va-t-Il procéder pour
nous diriger là où Il veut nous emmener ? Connectons-nous donc à
Dieu et mettons-le en première position dans nos vies car si la
théologie a son importance, elle ne doit pas prendre le pas sur cette
relation étroite que nous devons entretenir avec le Saint-Esprit.
Ne tardons pas non plus à nous mettre au diapason de Dieu pour

nous préparer aux noces de l’agneau et savoir ainsi nous positionner
face à l’ennemi de nos âmes. Tout comme sur nos routes où il existe
des feux tricolores, gardons notre esprit éveillé afin de pouvoir
discerner les feux spirituels qui nous avertissent du danger. Notre
Seigneur est celui qui a mis en place ces feux de signalisation. Le feu
vert représente donc Jésus-Christ, le feu orange, l’Esprit-Saint quant
au feu rouge, il personnifie le diable.
Un peu plus haut, dans ce livre, l’exemple d’un récepteur de

radio nous était donné pour faciliter la compréhension de la manière
dont Dieu communique avec nous. Fort de cet exemple, on pourrait
ainsi se mettre à l’écoute du Saint-Esprit en tournant le bouton du poste
afin de capter la bonne fréquence avant de s’abandonner à Ses délices.
Il suffit juste de se trouver au bon endroit et au bon moment lorsque
l’émission est diffusée. Maintenant, si on néglige de se servir du poste,
il ne s’allumera pas tout seul. De plus, si l’on reprend l’exemple des
feux tricolores, l’analogie pourrait être la suivante : Feu vert, tout va
bien et pas d’amende à payer. Feu orange, l’Esprit-Saint nous avertit
de l’imminence du danger et il peut encore plaider pour nous. Feu
rouge, là c’est irrévocable et la seule issue qui nous reste est de se
repentir au plus vite. Tournons ou appuyons sur le bouton d’activation
de nos postes spirituels de radio. Prions au moins une fois dans la
journée pour remercier le Saint des Saints, c’est le minimum (trois fois
par jour, même si cela est encore insuffisant, serait mieux). Exprimons-
Lui notre amour de tout notre cœur, de toute notre âme et de tout notre
esprit et n’oublions pas de faire appel à Sa miséricorde tout en nous

repentant sans tarder.
Message aux jeunes de ce monde.
Sachez que vos péchés seront comptabilisés dès l’instant où

vous serez à même de savoir distinguer le bien du mal. Ainsi, dès que
vous commencerez à poser des actions en vue de faire le bien, le
chantier de construction de votre habitation dans le ciel de gloire
démarrera.
Un peu comme pour un paquet cadeau, le Seigneur a rassemblé

tout un ensemble de choses destinées à éduquer et à faire grandir Ses
enfants. Maintenant, si notre paquet reste fermé et déposé
négligemment dans un coin, ou pire encore, renvoyé à son expéditeur,
le contenu des bénédictions qui s’y rattachent sera perdu.
Alors, ne le rangez pas par simple insouciance. Sachez que

d’autres personnes attendent de pouvoir compléter le contenu de leur
paquet avec ce que vous avez reçu pour ainsi être en mesure
d’accomplir, eux-aussi, leur destinée. Ouvrez donc ce paquet,
consultez l’Esprit-Saint, posez ce GPS sur le tableau de bord de votre
vie et activez-le. Et surtout, ne l’éteignez pas. Enfin, prenez votre envol
et réalisez pleinement ce qu’il vous est donné d’accomplir pour la
gloire de Dieu.
A l’inverse, si vous commencez à faire le mal, c’est le signe

que vous êtes corrompus et entraînés par le diable. Si tel est le cas faites
très attention car vous devez savoir que le salut est lié uniquement à
notre personne et que l’Enfer vous guette à tout moment. D’autres
jeunes avant vous, sont déjà en train de payer le prix de leurs mauvaises
actions en se consumant, en ce moment-même dans le lieu de
perdition. Jeunes adolescents, sachez bien que tous les jeux de Dora,
Drambolz, et autre Marcelino, auxquels vous vous adonnez jour et
nuit, sont de véritables pièges tendus par le diable. Ils détournent toute
votre attention et vous empêchent d’écouter vos parents. Or, l’Ecriture
est très claire à ce sujet. Dans la lettre aux Ephésiens 216, il est écrit :
« Enfants, obéissez à vos parents, selon le Seigneur car cela est juste.
Honore ton Père et ta mère, c’est le premier commandement
accompagné d’une promesse, afin que tu sois heureux et que tu vives
longtemps sur la terre.» Réjouir le cœur de vos parents sur la terre,
c’est bien mais réjouir le cœur de Dieu, c’est salutaire d’autant plus
que cela réduira à néant les projets funestes du diable pour vous.
Prière pour déclaration et confession
Seigneur, je m’approche de Ton Saint trône de grâce avec un

cœur brisé et contrit. Je confesse, non seulement tous mes péchés, mais
aussi ceux commis par mes enfants, mes proches et ceux du monde
entier 217. Animée de la puissance qui m’est donnée par la foi en Jésus-
Christ, je monte jusqu’aux portes de l’ennemi afin de lui reprendre ce
qu’il m’a volé dans ma vie. Ainsi, je le désavoue, lui et toute son armée
d’accusateurs. Que toutes les armes fabriquées pour me faire du mal
deviennent inopérantes au nom de Jésus-Christ. Je le confonds ainsi
que tous mes accusateurs car comme le dit le prophète Esaïe 218 :
« Toute arme préparée contre toi sera sans effet et toutes personne qui
s’attaquera à toi au tribunal, c’est toi qui la condamnera. Tel est
l’héritage des serviteurs de l’Eternel, tel est la justice qui leur viendra
de Moi, déclare l’Eternel.»
Je confesse Seigneur que rien n'est fini jusqu’à ce que Toi, le

Seigneur des seigneurs tu le décrètes. Ainsi, je ne crains pas de déclarer
que les « 700 morts de ma vie 219 », ressuscitent aujourd'hui même au
nom de Jésus-Christ ! Car Tes desseins, Ô Jésus, en ce qui concerne
mon existence sont loin d’être terminés. Rends-moi libre, de toute

emprise de l'ennemi ! Je te demande Seigneur, une intervention divine
et surnaturelle dans ma vie.
Je déclare la résurgence dans ma vie de tout membre atrophié
au nom de Jésus.
Que les moqueries de ma vie se transforment en bénédictions
au nom de Jésus !
Mon ministère est béni au nom de Jésus
Ma santé est bénie au nom de Jésus.
Mon travail est béni au nom de Jésus.
Ma maison est bénie au nom de Jésus.
Mon mariage est béni au nom de Jésus.
Ma famille et mes proches sont bénis au nom de Jésus.
Mes finances sont bénies au nom de Jésus.
Mes décisions sont bénies au nom de Jésus.
Les mariages en devenir sont bénis au nom de Jésus.
Les femmes en route vers leur destinée sont bénies au nom de
Jésus.
Les futurs maris et les futures épouses sont bénis au nom de
Jésus
Les projets sont bénis au nom de Jésus.
Les contrats en cours sont bénis au nom de Jésus.
Les décisions prisent en accord avec Dieu sont bénies au nom
de Jésus.
Le désir du cœur en accord avec Dieu est béni au nom de Jésus
La sagesse venant de Dieu pour les autorités de ce monde est

bénie au nom de Jésus.
La plénitude qui vient d’en haut pour tous les humains est bénie
au nom de Jésus.
L'aveuglement, l’idolâtrie, l’antéchrist, le manque de
connaissance et les principautés démoniaques sont irrémédiablement
détruits au nom de Jésus.
Ainsi soit fait, Seigneur, selon Ta sainte volonté, Ton plan
parfait et Ton amour pour nos vies, dans le nom supérieur à tous les
autres noms, l’incomparable nom de Jésus le Christ.
Poème dédié à mon époux, Jésus-Christ
Un jour dans Tes parvis vaut mieux que mille ailleurs, Toi mon
cœur à cœur et ma raison de vivre. De la boue du péché, un beau jour
tu t’en vins m’arracher. D’un beau manteau nouveau tu as su
m’habiller, et tu m’as rendue pure quand toutes taches furent ôtées.
Tout comme Bartimée, tout surpris de pouvoir voir enfin, mon regard
s’est éclairé.
Et tu m’as donné comme un immense cadeau, un présent sans

pareil, qui fut un nom nouveau. Quelle joie mon Jésus. Je vis sans cesse
pour te louer et t’adorer. Je ne veux plus jamais être de Toi séparée. Tu
es le feu qui réchauffe, mon oui et mon amen, ma victoire mon soutien,
mon ancre dans la tempête. Que deviendrais-je sans Toi, mon Seigneur
et mon Dieu. A jamais je te serai soumise car sans Ta présence qui me
rassure ma vie perdrait toute saveur. Tout ce qui est Toi me transcende,
Toi mon essentiel. C’est pour Toi que je vis, mon époux, Tu es l’épaule
sur laquelle je m’appuie, mon bien aimé pour l’éternité. Ta gloire
illumine mon chemin. Laisse-moi cheminer à Ton côté, enveloppe-moi
du manteau de Ta gloire, oui Seigneur, Ô mon Jésus, s’il-te-plait.

Berce-moi dans la douceur des bras de Ton amour, murmure à mes
oreilles de douces paroles pour qu’en frémissant, mon cœur, à
l’unisson du Tien, se fonde dans l’Esprit-Saint. Ton sang qui m’a
sauvée, guérit mon cœur blessé et l’huile de Ton onction coule comme
un ruisseau qui régénère mon être, comme sur la barbe d’Aaron. Ta
douce voix m’appelle comme on appelle un enfant. Moi je languis de
t’écouter en marchant près de Toi sur cette voie royale qui m’emmène
vers l’aurore de la vie, celle qui, sans fin me gardera près de Toi, à
jamais. Comme un coussin très doux tu m’accueilles sur Ton sein, je
me sens emportée dans un sommeil divin. Tu es l’ami fidèle qui jamais
ne se lasse et qui remplit le creux de mon âme assoiffée. Tu m’envahis
de grâce, de bonté éternelle et Ton divin trésor enrichit tout mon être.
Du tréfonds des ténèbres, quand tu vins me chercher, pour m’attirer à
Toi, comme dans un ciel glorieux, j’entends le chant des anges qui
célèbrent dans les Cieux ta majesté divine comme un soleil radieux.
De la montagne, s’écoule comme en joyeuses cascades, une eau libre
sans entrave qui vient du haut des Cieux pour s’épandre loin du monde
dans un murmure joyeux. En Tes mains, j’abandonne tout ce qui fut
mien. Ô prends de moi Seigneur tout ce qui te convient. Mon amour
envers Toi magnifié par Tes œuvres, ces merveilles sans pareil comme
des perles à mon cou sont tout autant d’étoiles qui scintillent dans les
Cieux que de fidèles témoins de Ton grand nom glorieux.
Je t'aime si fort, mon très cher Jésus, mon cœur t'adore. Ô Jésus,
tu es magnifique dans toutes Tes œuvres, et tout ce que tu fais est
merveilleux. Quant à Toi, très cher Saint-Esprit, merci de toujours
m’indiquer la bonne direction. Tout comme un fidèle «GPS » placé sur
le tableau de bord de mon véhicule divin, tu m’indiques le bon chemin
à suivre. Ton bouton orange clignote pour œuvrer chaque jour, quand
ce n’est pas à chaque heure, chaque minute, chaque seconde pour me
prévenir et m’éviter tous dommages. Comme un fidèle standardiste, tu
m’appelles aussi de ton téléphone divin afin que je décroche pour
écouter Ta voix qui me rappelle de me soumettre à Toi. La première

lettre de Jean 220, nous prévient ainsi : « Bien-aimés, ne vous fiez pas à
tout esprit mais mettez les esprits à l’épreuve pour savoir s’ils sont de
Dieu.» Ainsi, forte de ce conseil, je te réponds Seigneur : « Allo, parle,
Ta servante écoute. Suis-je sur la bonne fréquence divine. Pourrais-je
bientôt décoller à bord de la fusée céleste ? Attention ! Bien reçu !
Moteur allumés ! Décollage, et me voilà partie. Après avoir pris mon
envol, tout comme l’aigle je plane au gré de l’Esprit qui m’entraîne
vers les pâturages verdoyants. Puis je m’apprête à revenir sur le sol de
mon quotidien. Entraînement réussi ! Mission accomplie !
Je me suis entraînée assidument à pratiquer la louange et la

lecture biblique, que je médite avec soin. Je perfectionne ma
pondération en restant bien concentrée à ce que me révèle le Saint-
Esprit. De manière régulière, je me présente devant sa face afin d’être
à l’écoute des subtiles paroles que je reçois dans le silence de mon
cœur et aussi dans la joie et la paix. Pour mon bien-être intérieur, ces
messages divins transportés par « la fusée divine », agissent comme un
véritable baume. Tout comme l’épée de l’Esprit, la Parole transperce
et pénètre profondément, jusqu'à séparer âme et esprit, jointures et
moelles. Merci Seigneur, car après avoir vu tout ce que j'ai pu voir dans
Ton Royaume de gloire, je ne voudrais surtout pas rater les noces de
l’Agneau de Dieu et risquer de ne pas retrouver tout ce que j'ai pu
découvrir dans les Cieux.
04 décembre2013 : message de prophétie

du Seigneur Jésus-Christ
Le Seigneur me demande de vous annoncer qu’Il m’a désignée

comme Sa prophétesse. Il m’a déclaré : « ce sera toi, le prophète et tu
délivreras au monde entier le message suivant : Le monde ne sera plus
jamais comme avant. Le système et son cycle sont en train de changer

et il va donc falloir que le monde s’y prépare et adopte un autre mode
de vie. Le Saint-Esprit va agir puissamment dans les cœurs comme il
ne l’a encore jamais fait, depuis la création de la terre et de l’homme.
Préviens-les du coup puissant qui va provoquer un changement radical
du climat. La fréquence des catastrophes, telles que celles qui se sont
déjà produites au Sri-Lanka, en Inde, au Mali, au Nigéria et dans
d’autres pays du tiers-monde subira une amplification drastique. Ce
système nouveau influera d’une manière draconienne sur le climat en
provoquant des catastrophes planétaires comme jamais et causera la
mort de nombreuses personnes qui par faute d’avoir écouté l’Evangile,
la parole de vie, ne pourront être sauvées. De plus, il surviendra ce qui
est consigné dans l’Evangile de Luc 221 : « Des hommes rendront l’âme
de terreur dans l’attente de tout ce qui surviendra sur la terre, car les
puissances des Cieux seront ébranlées.»
Je vous demande donc à vous, les habitants du tiers-monde, de

vous préparer en vue d’affronter cette période catastrophique que
l'homme a lui-même provoquée par son mode de vie et ses choix de
société contraires au bon sens. J’aimerais ne pas avoir à annoncer ce
genre de choses mais je m’y vois contrainte. En effet, il me faut
dénoncer ce système démoniaque où règnent les ténèbres qui
engendrent toujours plus de chaos pour le plus grand malheur des
habitants de la terre
Je vous avertis donc contre ces plans diaboliques conçus pour

éprouver le système mondial de cette terre. Sachez qu’une très forte et
effroyable secousse ébranlera l’humanité toute entière. Elle sera si
puissante que la grande majorité des habitants de notre planète se
trouvera totalement démunie face à elle. Il est donc urgent de
commencer à s’y préparer dès maintenant.
A l’image de David qui dut affronter le géant Goliath,

l’humanité va devoir parer aux attaques d’un géant autrement plus
redoutable car il n’est autre que « le dieu de ce siècle 222.» Le diable est
le chef de ce monde de ténèbres qui s’est érigé afin de déstabiliser le
système de ce monde. Il faut donc impérativement que toutes et tous,
quelles que soient leurs conditions ou leurs origines, se gardent bien
de prendre à la légère la teneur de cette révélation catastrophique. Je
vous demande instamment de veiller et de prier pour contrecarrer ces
plans diaboliques tout en gardant les yeux fixés sur la croix. Implorez
Dieu afin qu’Il vous aide et vous soutienne durant la période terrible
où la terre sera ébranlée. Marchez avec Lui, priez-le avec ferveur,
demandez-Lui pardon pour tous vos péchés connus ou non et repentez-
vous, suppliez-Le sans relâche, invoquez Sa grâce afin que vous
puissiez échapper au destructeur de ce monde impie. Unissez-vous
avec tous les saints 223 dans la prière pour agir efficacement contre les
puissances sataniques de Lucifer, l’ennemi de nos âmes. Nous entrons
dès à présent dans une guerre pour laquelle il nous faudra combattre
contre un ennemi, d’autant plus redoutable qu’il est invisible. Or,
pendant trop longtemps, vous lui avez laissez les clés de votre vie.
Maintenant vous ne faites que subir l'alliance que vous avez nouée
avec lui 224.
Voilà pourquoi je vous supplie de vous tenir tous prêt à

combattre. Faites-le sans relâche dans cet affrontement déclaré par
Lucifer, cet ange déchu qui vous hait, lui et son armée de démons. Dans
ce combat, qui s’annonce très rude, les protagonistes des ténèbres ne
vous laisseront aucun répit. Sortez tous pour vous tenir à la brèche,
sans relâcher vos efforts, jusqu’au bout. Remettez-vous en question,
examinez-vous afin de savoir si Dieu est aujourd’hui à la première
place dans votre vie. Votre façon de vivre ne s’apparente-t-elle pas à
une alliance contractée avec le diable ? Si tel est le cas, réagissez au
plus vite. Demandez pardon à Dieu, repentez-vous et convertissez-
vous avant qu’il ne soit trop tard. Maintenant, pour celles et ceux qui
marchent avec Dieu, surtout restez ferme dans la prière. Dénoncez ce

système corrompu, annoncez le Royaume de Dieu et allez parler de
l’Evangile du salut. Satan joue sa dernière carte et il le sait bien. Ne le
laissez donc pas mettre ses funestes projets à exécution. Si rien n’est
fait pour inverser les choses, plus rien ne pourra arrêter le feu
destructeur destiné à embraser la planète
Prières ordonnées par le Seigneur pour

empêcher la destruction de la planète terre
par Lucifer.
Le Seigneur déclare qu’il faut prier sans relâche contre les

attaques de Lucifer sur notre monde. Commencez à intercéder dès
maintenant car il faut commencer le combat immédiatement, sans
attendre. Ce qu'Il nous prépare sera effroyable pour la planète. Le
Seigneur vous informe également qu’Il vous soutiendra, à condition de
veiller et de prier sans cesse pour dévier toutes les flèches
empoisonnées lancées sur la terre.
Ainsi, implorez la miséricorde du Dieu vivant, encore et

encore. Confessez vos fautes. Refusez cette destruction du système
planétaire, imposez-vous une discipline régulière et intensive de prière
et de supplications. Opposez-vous à toutes formes de domination
fomentée par l’ennemi. Appuyez-vous sur la promesse du Seigneur de
vous soutenir contre l'attaque du système planétaire. Invoquez, prenez
autorité par le sang de Jésus. Informez que Dieu, dans Son amour, a
envoyé Son fils Jésus-Christ mourir sur la croix pour nos péchés.
Prophétisez le salut de Dieu, seul recours pour l’humanité, et confessez
que Dieu est le seul rédempteur et qu'Il peut tout pour nous grâce au
sang versé à la croix par Jésus. Prenez autorité ainsi : Au nom

incomparable de Jésus-Christ, je déclare que tout système ou personne
ne dépendant pas du Christ soit englouti d’office et irrémédiablement
détruit.
n ma qualité de Prophétesse, de Princesse et de Servante de
E L'éternel Dieu, très haut et très Saint, je tiens à dire que les
mots me manquent pour témoigner de ma reconnaissance
envers celui qui, dans Sa grâce et Sa miséricorde, m’a permis
de visiter les Cieux et l’Enfer, en Sa compagnie. Je tiens
également à ce que vous sachiez que la raison qui a conduit à ce que
ce privilège me soit accordé reste, encore un mystère. En effet, lorsque
j’étais encore à Ses côtés, je m’étais armée de courage pour Lui
demander pourquoi Il m’avait choisie pour cette mission. Mais Sa
réponse me laissa dans l’expectative lorsqu’Il me déclara que cela
relevait d’un choix personnel et qu’il ne m’était pas permis d’en savoir
plus. Car avait-Il ajouté, Lui seul qui, éprouvait les cœurs et sondait les
reins, pouvait prendre ce genre de décision.
Je sais qu'Il peut, à vous aussi, vous octroyer cette grâce, car
Ses bontés se renouvellent chaque matin à l’image de Son amour infini.
Et cet amour incomparable dont je me fait l’écho, à l’instar de l’Apôtre
Paul qui dans sa lettre aux Romains 225 ne craignait pas de déclarer :
« En effet, j’ai l’assurance que ni la mort, ni la vie, ni les anges ni les
dominations, ni le présent ni l’avenir, ni les puissances, ni la hauteur,
ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de
l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur.» Donc,
frères et sœurs en Christ, à nous de nous abandonner à cet amour et de
nous y plonger sans retenue. Car Dieu a tant aimé le monde qu’Il lui a
donné Son fils unique et ce afin que quiconque croie en Lui, ait la vie
éternelle 226.
Je tiens également à vous certifier que la rédaction de ces écrits,

réalisée sous la direction bienveillante du Saint-Esprit, me fut
explicitement demandée par Jésus-Christ, en personne. Tout ce qu’Il a
tenu à ce que je note, au ciel comme en Enfer, pour cette première
partie est rigoureusement exact. Aussi, n’hésitez surtout pas à
demander à L'esprit Saint qu’Il vous le confirme en vous conduisant et
vous éclairant pour cette lecture. Soyez assurés que cela peut changer
votre vie en déclenchant, par exemple une prise de conscience
salutaire. Si votre foi en Dieu demande à être renouvelée, demandez
également à l’Esprit-Saint qu’Il intervienne en vous. Dieu ne refuse
jamais Son aide à qui le lui demande avec sincérité. Cela est confirmé
dans l’Evangile de Matthieu 227, où il est écrit : « Demandez et l’on vous
donnera, cherchez et vous trouverez, frapper et l’on vous ouvrira. En
effet toute personne qui demande reçoit, celui qui cherche trouve et
l’on ouvre à celui qui frappe.»
Je reconnais, qu’à la lecture de ce livre, vous puissiez douter de

la véracité de son contenu. Pour ma part, je confesse qu’avant que
toutes ces choses horribles me soient montrées, je doutais également.
Et pourtant, encore une fois je le répète, tout ce que j’ai écrit est
rigoureusement exact. Mais surtout, sachez qu’avec ce livre, vous avez
entre les mains, tous les éléments pour enfin fermer les portes au
diable, vous repentir et vivre une vie pieuse, digne d'un enfant de Dieu.
Je vous souhaite donc une bonne lecture accompagnée du Saint Esprit.
Peut-être me rencontrerez-vous dans le RER, le métro, les

trains, les rues, sur les marchés et les autres lieux publics. Si tel est le
cas, ne craignez pas de venir à ma rencontre. Armez-vous de courage
afin de vous joindre au combat contre les forces de l’ennemi. Ainsi,
vous sera-t-il possible de contribuer à ce que le plus de personnes
possible puissent achever, en leur temps leur course vers l’éternité.

Elles rejoindront ainsi le lieu de délices où, comme cela est écrit, les
pleurs et les grincements de dents n’auront plus droit de cité. Et pour
cause, il est écrit dans le livre de l’Apocalypse 228, cette magnifique
consolation : « Il (Jésus) essuiera toute larme de leurs yeux, la mort ne
sera plus et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleurs, car ce qui
existait avant aura disparu.» Pensez à la joie que nous partagerons en
fêtant tous ensemble les noces de l’agneau de Dieu. Alors, vous pensez
que cela vaut toujours la peine de courir après les richesses du monde ?
Je vous conseille, lorsque vous compulserez mes écrits, de

garder toujours votre Bible ouverte à côté de vous. Ainsi, pourrez-vous
vous entrainer à vérifier tous les versets cités en les comparant si
besoin est. La majeure partie d’entre eux est tirée de la version « Louis
Segond ».
Ne vous privez pas non plus de parler en langues : « Chic araba

ba, yodén yéchico samaracha, louméyéché kiya ghouya, louméyékiya
ché kichaya, loudéméyounésédekoua, koumaya choukiya,
loutéméyouraché kiyéma.» Demandez, pour tous ceux qui ne l’ont pas
encore, le don du parler en langue ainsi que celui qui permet
d’interpréter les langues. Chantons, méditons et prions en langue 229.
Le Christ, lors de ma visite dans les Cieux, a bien souligné que nous
devions tous parler en langue car c’est une arme d’une efficacité
remarquable. En effet, pas plus que les anges, le diable et ses démons
ne peuvent la comprendre. Seul l’Esprit-Saint est à même d’interpréter
ce que nous disons. Ne pouvant la comprendre, le diable ne peut donc
pas se protéger contre les traits enflammés qui lui sont destinés. Quelle
grâce frères et sœurs ! Demandez à l’Esprit, si vous ne l’avez pas déjà,
qu’Il vous communique ce don. Lorsque vous l’aurez reçu, entrainez-
vous à combattre et vous verrez vos ennemis reculer. Il convient aussi
de se rappeler que les choses de l’Esprit sont propres à chacun de nous
et ne peuvent pas se prêter pour être rendues par la suite Ainsi l’Esprit
se transmet. Il convient de demander pour nous-mêmes sachant que

lorsque l’on demande, selon la volonté de Dieu, il nous est répondu
favorablement. N’oublions pas non plus de fixer nos regards sur les
choses d’en haut afin de pouvoir les mettre en pratique dans notre vie.
Comme le Christ qui nous demande de bien suivre Ses traces,

je vous aime toutes et tous d’un authentique amour fraternel. Aimez-
vous les uns et les autres et n’oubliez pas de soutenir les faibles.
Shalom !
a grande reconnaissance va à toute la trinité divine et au
M collège céleste, aux anges, aux archanges, sans oublier les

saints, les chérubins, les séraphins et les vingt-quatre
vieillards.
J’exprime également toute ma gratitude à ma gracieuse mère

bien-aimée, Mme JANGO née ZANGUIME Régine, issue de l’ethnie
Bamiléké, du quartier de Bazem dans le village de Bafou, à l’ouest du
Cameroun. C’est par elle que je suis arrivée dans ce monde de vanité
afin d’accomplir mon devoir de missionnaire. Elle a toujours cru en
moi et su reconnaître ma différence. Je lui renouvelle ici mes
remerciements, non seulement pour m’avoir mise au monde mais
également pour son soutien indéfectible. Oui, je profite de cette
opportunité pour dire et redire à ma chère mère combien je l’aime et
cela à jamais.
Je n’oublie pas non plus mon défunt père, Paris JANGO, qui
repose en paix aujourd’hui. J’aurais aimé qu’il puisse voir la manière
magistrale avec laquelle se sont accomplies les promesses qui me
furent prédites. Il disait que je serais un garçon manqué et que si je
naissais dans la peau d’un garçon, le monde ne serait plus le monde.
Merci pour la proximité affectueuse que j’ai pu partager avec

lui. Je me souviens qu’il se confiait aussi beaucoup à moi, et bien
qu’hélas, il ne soit plus de ce monde, je reste très fière de l’avoir eu
comme père. Il a su m’inculquer d’excellentes valeurs qui m’ont aidée

à traverser les aléas de la vie.
Comment pourrais-je oublier mes deux enfants chéris ? Ma

fille Sonia JANGO, ma jolie poupée, qui m’a accompagnée dans ma
relation avec Dieu, aussi bien dans les prières que dans les situations
difficiles. Elle a toujours été présente, au moment opportun. Ma
reconnaissance va également à feu, mon fils, Christ-Aimé
GARMENDIA qui a eu la présence d’esprit, un jour où je défaillais,
de me « gronder » en me disant : « maman, tu travailles vingt-quatre
heures sur vingt-quatre, ce n’est pas raisonnable ! » Bien qu’encore
mineur, il m’encourageait à sa façon, avec tendresse et ce malgré sa
frustration car il pensait que je donnais plus d’amour aux autres et aux
camerounais qu’à lui-même. Il me suppliait de m’impliquer moins
auprès de gens qui ne pourraient pas l’aider si par malheur je venais à
disparaître. Dans une vision, mon fils bien-aimé m’avait demandé de
le compter parmi mes enfants vivants.
Oui mon fils tu as été mon premier enfant, mais tu restes vivant
quoi que mort car tu vis et tu vivras à jamais dans mon cœur. Grand
garçon qui avait vraiment l’esprit d’un garçon mur et plus âgé, d’un
vieux comme les gens et ta grand-mère le disait toujours : Viel homme
et toujours calme, avec des paroles qui parfois me faisaient très peur !
Oui grand et vieux garçon, tu vis au nom de Jésus, car Jésus me l’avait
confirmé au ciel et après ta mort physique. Tu vis éternellement et Ton
esprit sera toujours là !
Je n’oublie pas non plus mes oncles, les frères de ma mère :

Maurice, Jean-Claude, Alexis, Honoré, Armand et ma tante Sylvia.
Comme je le précise dans cet ouvrage, je suis issue d’une famille
camerounaise et polygame comprenant trente-sept enfants. Ainsi je
n’oublie pas non plus mes trente-six frères et sœurs. Eux aussi ont
toujours été là pour moi, de près comme de loin. Que le Dieu tout
puissant leur prête longue vie. Ma prière et mon souhait sont que toutes
et tous donnent un jour leur vie à Jésus car il n’existe pas de plus grande
richesse.
Honte soit sur Satan et que s’arrête le flot d’êtres humains qui
aboutit en Enfer mais qu’au contraire la victoire revienne à Jésus-
Christ.
Je garde aussi tout au fond de moi le souvenir vivant de ma

chère Anne-Marie aujourd’hui malheureusement décédée. Elle fut une
femme au grand cœur qui sut apporter énormément d’aide et de
réconfort, tant à ses enfants qu’à celles et ceux qui l’ont côtoyée. Le
lien d’amour qui m’unissait à elle reste toujours aussi vivace malgré le
fait qu’elle puisse se trouver dans le lieu de repos. Je continuerai aussi
de prier et de soutenir ses quatre enfants que j’aime et pour lesquels,
comme promis, je serai toujours là.
Je n’oublierai pas non plus feu Maman Martine et feu Maman

Elise, qui m’ont beaucoup appris sur l’amour et tant d’autres valeurs,
tout en sachant rester neutres. Elles resteront toujours dans mon cœur
tout comme Tonton Étienne, Peper Victoire, Maman Madeleine, Yana,
Maman Marie Claire, Blanche, Maman Eveline, Jean-Marc, Char,
Majaca.
Merci encore à mes proches : Blanche, Rosette, Amélie,

Georgette, Cendra, Odile, Charlotte et le serviteur de Dieu, Pasteur
Williams et l’apôtre Sturm. Hélas pour Jean-Pierre, qui est à l’endroit
que j’avais tant redouté pour certains de mes proches. Je l’aime
toujours malgré cela.
Je m’approche également avec reconnaissance de la famille

spirituelle que Jésus m’a donnée depuis l'an 2000. Elle a su me guider
et me conseiller et me former sous la protection de l’Esprit-Saint. Que
toutes et tous soient richement bénis par le Très Haut et que la grâce
se déverse sur eux tout au long de leur vie.
Je n’oublierai pas Jean Michel MOLLET qui a, toujours su me

soutenir par sa présence. J’ai pleinement conscience qu’il me fut
envoyé par l’Eternel des Armées pour soutenir le ministère « Mission
Evangélique Internationale la Couronne de Gloire. » Merci Seigneur
de multiplier au centuple à son encontre les dons qui ont certainement
grevé son budget.
Merci aussi à Jean François GARMENDIA qui, à travers ses

conseils avisés, entre autre, m’a aidé dans ce projet de livre. Que Dieu
multiplie ses bénédictions à son égard en le comblant également au
centuple pour le temps qu’il n’a pas hésité à passer au détriment de ses
activités.
J’adresse également tous mes remerciements à Renard

Bonneke pour ses enseignements et son zèle. Je suis fière d’être sa fille
spirituelle et lui souhaite donc que sa maison céleste soit prête et qu’il
ne lui manque plus que les clés. Merci aussi au Pasteur anglophone
Ewoumé pour ses leçons et informations au sujet des grands hommes
de Dieu.
Je n’omettrai pas non plus la famille MABANZA qui m’a

soutenue par ses prières et ses conseils spirituels. Elle aussi, me fut
envoyée par le Seigneur, tout comme maman ISSA. Que Dieu les
comble de ses innombrables bienfaits !
Et que dire encore avant de clore ce chapitre ? Oublierai-je tous

ces compagnons de prière qui ont été présents dès l’origine de ce livre,
ceux qui m’ont soutenu de loin comme de près, qui ont cru à ma vision,
à mon ministère ainsi qu’à la messagère élue que je suis aujourd’hui ?
Merci à tous ceux qui ont manifesté une totale confiance en ce que je
leur disais, et même à tous ceux qui ne se sont pas privés de me
critiquer, ne comprenant absolument rien à tout ce que je faisais et

doutant même de mon mandat divin. Je rends également grâce à tous
ceux qui m’ont sous-estimée, voire, barré la route 230 car ainsi ont-ils
contribué à renforcer mon combat pour rester éveillée en mon
Créateur. L’évangéliste Luc 231 nous dit ceci : « Bénissez ceux qui vous
maudissent, priez pour ceux qui vous maltraitent.» Oui, ce Sauveur
merveilleux qui, me connaissait déjà et m’avait consacrée bien avant
que je sorte du sein de ma mère.
Que le saint des saints continue à nous fortifier et à nous

maintenir sur la bonne voie ! Que notre regard ne vise aucune autre
direction que celle qu’Il a prévue pour nous tous !
J’adresse toute ma profonde gratitude à mon Dieu très puissant,

très haut et très saint qui m’a donné la vie en abondance ainsi qu’une
paix que le monde ne peut donner.
Je rends grâce à celui qui m’a donné la force, le mandat, le

privilège, la grâce et l’autorité pour être Son instrument de
transformation en ces derniers temps apocalyptiques.
Je loue celui qui m’a choisie pour être une bénédiction pour son
peuple bien-aimé et pour cette nouvelle génération qui a tellement
besoin de Son secours pour renverser les montagnes et les forteresses
de ce monde de ténèbres.
Je glorifie celui qui, alors que je n’étais encore qu’une masse

informe dans le ventre de ma mère, m’avait élue et prédestinée, qu’Il
me permette de rester fidèle, intègre et obéissante au nom glorieux de
Jésus de Nazareth.
Je te loue, Seigneur, pour toutes celles et ceux qui m’ont

soutenue et ont cru à mon périple sur cette terre, simplement par le
discernement du Saint-Esprit. Je prie que toutes et tous soient
doublement bénis de notre Dieu. Le très Saint qui vit et vivra d’âge en
âge et d’éternité en éternité, que louanges et gloire Lui soient rendues
de siècle en siècle.
Oui, je te rends grâce, Jésus pour le sacrifice de Ta vie et de

Ton sang versé pour moi car je ne saurai jamais le prix payé sur la
croix pour mon rachat. Aussi je m’engage à faire ma part, Seigneur
Jésus-Christ mon roi, car tu es digne dans le combat et à jamais !
Merci à Toi, le Seigneur des Seigneurs, mon essentiel.

Matthieu 7: 21-23. Matthieu 7: 24-29. Proverbes 4: 9-10.

Proverbes 1:7. Proverbes 10:8. Proverbes11:14. Proverbes 12:16.
Proverbes 12:15. Proverbes 28:26. Proverbes 22:3.Proverbes 13:20.
Jean: 15:18. Galates 5: 22-26. Matthieu 3:8. Jacques: 3:17
2 Timothée 1:7. 1 Thessaloniciens 5:19. Romains 8:14-17.

Actes 5:29-32. Romains 8:9.
Un retard révélateur !
Luc 19:11. Luc 19:47- 48. Matthieu 24:45-51. Matthieu 13:18-
23. Luc 9:62.
*
Le premier chiffre correspond au chapitre du livre et les suivants
aux versets.
Le cri au milieu de la nuit !

Esaïe : 8-20. Marc 1:14-15. Galates 1:6-9 . Marc 13:1 à 37 .
Luc 21:1 à 38.
Math 24:5. 1Corinthiens 11:1 à16. Esaïe 58: 1 . Ézéchiel 2:3 à

5.
1 Thessaloniciens 5:1 à 6.
Représentation des lampes

Matthieu 5:19-21. Galates 5:19-21. 1 Corinthiens 1:10-16.
Sachez que vous ne pouvez pas

emprunter les choses divines.
1 Corinthiens 3:5-17. Matthieu 13:10-17. Jean 4:46. Matthieu
13:44-46.
1 Thessaloniciens 5:21. Matthieu 6:33. Esaïe 55:6-9. Matthieu

6:19-21.
Apocalypse 19:7-8. Matthieu 7:21-23. Exode 20:8. Luc 4:16.

Actes 17:2.
Message du seigneur au monde

entier
Apocalypse 20 :15 « Quiconque n’était pas trouvé inscrit dans

le livre de vie, fut jeté dans l’étang de feu.»
Apocalypse, 19:5 « Et une voix sortit du trône, disant : Louez

notre Dieu, vous tous, Ses serviteurs, vous qui le craignez, petits et
grands.»
Verset 6 : « Et j’entendis comme la voix d’une foule

nombreuse, comme un bruit de grosses eaux, et comme un bruit de
forts tonnerres, disant Alléluia ! Car le Seigneur, notre Dieu tout
puissant est entré dans Son règne.»
Verset 7 : « Réjouissons-nous et soyons dans l’allégresse, et

donnons-Lui gloire, car les noces de l’agneau sont venues, et son
épouse s’est préparée.»
Verset 8: « […] Il lui a été donné de se revêtir du fin lin,

éclatant, pur. En effet, le fin lin, ce sont les œuvres justes des saints.»
Verset 9 : « Et l’ange me dit alors : Heureux ceux qui sont

appelés au festin des noces de l’Agneau. Puis il ajouta : Ces paroles
sont les véritables paroles de Dieu.»
Verset 10 : « Je tombais à Ses pieds pour l’adorer, mais il me

dit : Garde-toi bien de le faire. Je suis ton compagnon et celui de tes
frères qui ont le témoignage de Jésus ; adore Dieu car le témoignage
de Jésus est l’esprit de la Prophétie.»
Apocalypse 21:1 : « Puis je vis un nouveau ciel et une nouvelle

terre car le premier ciel et la première terre avaient disparu et la mer
n’était plus.»
2 Pierre 3:13 : « Mais nous attendrons, selon Sa promesse, de

nouveaux Cieux et une nouvelle terre, où la justice habitera.»
Esaïe 65:17 : « Car Je vais créer de nouveaux Cieux et une

nouvelle terre ; on ne se rappellera plus des choses passées, elles ne
reviendront plus à l’esprit.»
Apocalypse 21:8 : « Mais pour les lâches, les incrédules, les

abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les
idolâtres et tous les menteurs, leurs parts seront dans l’étang ardent
de feu et de soufre. Telle est la seconde mort.»
Psaumes 69:29 : « Qu’ils soient effacés du livre de vie et qu’ils

ne soient points inscrits avec les justes.»
Exode 20:3:« Tu n’auras pas d’autre Dieu devant Ma face. »
Verset 4 : « Tu ne te feras pas de sculptures sacrées ni de

représentations de ce qui est en haut dans le ciel, en bas sur la terre et
dans l’eau plus bas que la terre.»
Verset 5 : « Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne

les serviras point ; car Moi, l’Eternel, ton Dieu, Je suis un Dieu jaloux.
Je punis l’iniquité des pères sur les enfants jusqu’à la troisième et à
La quatrième génération de ceux qui me haïssent.»
Verset 7 : « Tu ne prendras point le nom de l’Eternel, ton Dieu,

en vain, car l’Eternel ne laissera point impuni celui qui prendra Son
nom à la légère.»
Psaumes 97:7 : « Ils sont tous confus, tous ceux qui servent les
images, qui se font gloire des idoles. Que tous les Dieux se prosternent
devant Lui.»
Apocalypse 21:21 : « Les douze portes étaient douze perles ;

chaque porte était d’une seule perle. La place de la ville était d’or pur
comme du verre transparent.»
Verset 23 : « La ville n’a besoin ni du soleil ni de la lune pour

l’éclairer car la gloire de Dieu l’éclaire et l’Agneau est Son
flambeau.»
Verset 24 : « Les nations marcheront à Sa lumière et les rois

de la terre y apporteront leur gloire.»
Verset 25 : « Ses portes ne se fermeront point le jour car il n'y

aura point de nuit.»
Verset 26 : « On y apportera la gloire et l’honneur des

nations.»
Apocalypse 21:1 : « Puis je vis un nouveau ciel et une nouvelle

terre ; car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et la
mer n’était plus.»
Apocalypse 22:1 : « puis Il me montra le fleuve d’eau de la vie

qui sortait du trône de Dieu et de l’Agneau.»
Verset 2 : « Au milieu de la place de la ville et sur les deux

bords du fleuve, il y avait un arbre de vie, produisant douze récoltes.
Il donne son fruit chaque mois et les feuilles servent à la guérison des
nations.»
Verset 3 : « Il n’y aura plus de malédiction. Le trône de Dieu

et de l’Agneau sera dans la ville ; Ses serviteurs lui rendront un culte.»
Verset 4 : « Ils verront Son visage et Son nom sera sur leur
fronts.»
Verset 5 : « Il n’y aura plus de nuit et ils n’auront besoin ni de

la lumière d’une lampe ni de celle du soleil, parce que le Seigneur
Dieu les éclairera. Et ils régneront aux siècles des siècles.»
Verset 6 : « Et Il me dit : Ces paroles sont certaines et

véritables ; et le Seigneur, le Dieu de l’esprit des prophètes, a envoyé
Son ange pour montrer à Ses serviteurs les choses qui doivent arriver
bientôt.»
Verset 7 : « Et voici, je viens bientôt. Heureux celui qui garde

les paroles de la prophétie de ce livre.»
Verset 8 : «C’est moi Jean qui ai entendu et vu ces choses. Et

quand j’eus entendu et vu, je tombai aux pieds de l’ange qui me les
montrait, pour l’adorer.»
Verset 9 : « Mais il me dit : Garde-toi de la faire ! Je suis ton

compagnon de service, et celui de tes frères les prophètes, et de ceux
qui gardent les paroles de ce livre. Adore Dieu.»
Verset 10 : « Puis Il ajouta : Ne scelle point les paroles de la

prophétie de ce livre, car le temps est proche.»
Verset 11 : « Que celui qui est injuste soit encore injuste, que
celui qui est souillé se souille encore, mais que le juste pratique encore
la justice, et que celui qui est saint se sanctifie encore.»
Verset 12 : « Voici je viens bientôt, et J’apporte avec Moi ma

récompense pour traiter chacun conformément à Son œuvre.»
Verset 13 : « Je suis l’Alpha et l’Oméga, le premier et le

dernier, le commencement et la fin.»
Verset 14 : « Heureux ceux qui lavent leurs robes. Ils auront

droit à l’arbre de vie et pourront entrer par les portes de la ville.»
Verset 15 : « Dehors les chiens, les sorciers, ceux qui vivent

dans l’immoralité sexuelle, les meurtriers, les idolâtres, et quiconque
aime et pratique le mensonge ! »
Verset 16 : « Moi, Jésus, J’ai envoyé Mon ange pour vous

attester ces choses dans les Eglises. Je suis le rejeton et la postérité de
David, l’étoile brillante du matin.»
Verset 17 : « L'Esprit et l'épouse disent : «Viens ! » Que celui

qui entend, dise : «Viens ! » Que celui qui a soif vienne ! Que celui qui
veut de l'eau de la vie la prenne gratuitement ! »
Verset 18 : « Je le déclare à quiconque entend les paroles de

la prophétie de ce livre : Si quelqu’un y ajoute quelque chose, Dieu lui
ajoutera les fléaux décrits dans ce livre.»
Verset 19 : « Et si quelqu’un retranche quelque chose des

paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera Sa part de l’arbre
de la vie et de la ville sainte décrits dans ce livre.»
Verset 20 : « Celui qui atteste ces paroles dit : « Oui, je viens

bientôt. Amen ! Viens Seigneur Jésus.»
Verset 21 : « Que la grâce du Seigneur Jésus soit avec tous les

saints ! »
Proverbes 30:6 : « N'ajoute rien à Ses paroles de peur qu’Il ne

te reprenne et que tu ne sois trouvé menteur.»
Éphésiens, au chapitre quatre, versets trois à sept :
Verset 3 : « Efforcez-vous de conserver l’unité de l’Esprit par

le lien de la paix.»
Verset 4 : « Il y a un seul corps et un seul Esprit, de même que

vous avez été appelés à une seule espérance par votre vocation.»
Verset 5 : « Il y a un seul Seigneur, une seule foi, un seul

baptême.»
Verset 6 : « Un seul Dieu et père de tous. Il est au-dessus de

tous, agit à travers tous, habite en tous.»
Verset 7 : « Cependant, à chacun de nous la grâce a été donnée

selon la mesure du don de Christ.»
Habacuc, au chapitre deux, versets un à trois :
Verset 1 : « Je veux être à mon poste et je me tenais sur la tour.

Je veux veiller pour voir ce que l’Eternel me dirait et ce que je
répliquerais après ma plainte.»
Verset 2 : « L’éternel m’adressa la parole et Il dit : Mets la

vision par écrit, grave la sur des tables afin qu’on la lise couramment.»
Verset 3 : « En effet, c’est encore une vision qui concerne un

moment fixé. Elle parle de la fin et elle ne mentira pas. Si elle tarde,
attends-la car elle s’accomplira, elle s’accomplira certainement.»
Psaume 23, versets 1 à 6 :
Verset 1 : « L’éternel est mon berger et je ne manquerai de

rien. »
Verset 2 : « Il me fait reposer dans des verts pâturages, il me

dirige près des eaux paisibles.»
Verset 3 : « Il me redonne des forces, il me conduit dans les

sentiers de la justice à cause de Son nom.»
Verset 4 : « Même quand je marche dans la sombre vallée de

la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi : Ta houlette et Ton
bâton, voilà ce qui me réconforte.»
Verset 5 : « Tu dresses devant moi une table en face de mes

adversaires. Tu verses de l’huile sur ma tête, et ma coupe déborde.»
Verset 6 : « Oui, le bonheur et la grâce m’accompagneront

tous les jours de ma vie, et J’habiterai dans la maison de l’éternel
jusqu’à la fin de mes jours.»
Le Seigneur a particulièrement recommandé de lire tous les

psaumes, du chapitre 1 au chapitre 150 et surtout le psaume 23 qui,
comme bien d’autres, a été inspiré à David. Ce psaume contient toutes
choses : l’adoration, la célébration, les louanges et les prières. Cela est
très important pour tous. C’est une recommandation du Seigneur, Lui-
même. « A toutes les personnes que J'exhorterai, je dois en premier
lieu, leur recommander ce psaume 23. »
Il faut lire également le psaume 119, bien qu’il soit le plus long
de ce livre. Je leur recommanderai aussi tous les Psaumes d’Esaïe, du
chapitre 1 au chapitre 66, sans oublier les chapitres 1 à 22 du livre de
l’Apocalypse. Si leur lecture présente un grand intérêt, les chapitres 19
à 22 revêtent une importance toute particulière.
1 Chapitre 2, verset 8
2 Evangile de Luc, chapitre 16, verset 16 évoque le royaume de Dieu « Ceux qui cherchent
avec force à y entrer »
3 Evangile de Jean, chapitre 10, au verset 9 : « C’est moi qui suis la porte.»
4 Evangile de Matthieu, chapitre 7, verset 14 : « Mais étroite est la porte, resserré le
chemin menant à la vie, et il y en a peu qui le trouve. »
5 Actes des Apôtres, chapitre 1, verset 8
6 Evangile de Matthieu, chapitre 12, verset 32
7 Le dictionnaire définit le mot plagiat comme l’acte de quelqu’un qui, dans le domaine
artistique ou littéraire donne pour sien ce qu’il a pris à l’œuvre d’un autre.
8 Chapitre 1, versets 6 à 8 (entre 765 et 750 avant J-C)
9 Chapitre 47, versets 4 à 7 (627 et 586 avant J-C)
10 Chapitre 2, versets 4 à 7 (622 avant J-C)
11 Chapitre 25, versets 15 à 17 (593-571 avant J-C)
12 Chapitre 9, versets 5 à 8 (519-520 avant J-C)
13 Afin d’illustrer cela, il serait peut être intéressant de découvrir Jésus sous un aspect
totalement différent de celui sous lequel nous avons l’habitude de le considérer. En effet, Jésus
n’est pas seulement le Sauveur, le Messie, le Grand-Prêtre, le Roi des rois ou le Prophète.
Jésus était, à Son époque un révolutionnaire. Et oui ! Peu de personnes connaissent Jésus sous
Son aspect radical (directement dérivé du Latin radix qui signifie racine et révolutionnaire).
Il n’a pas hésité à s’opposer avec fermeté (bien qu’Il n’ait jamais agi avec dureté ni été
critique avec ceux qui avaient foi en Lui) au système religieux et aux traditions sclérosées qui
avaient cours à Son époque. Jésus, depuis le moment où Il est venu sur terre, s’est non
seulement appliqué tout particulièrement à ce que l’être humain change sa vision de Dieu mais
Il a également été à l’origine d’un changement radical dans les relations entre l’homme et la
femme (surtout dans l’attitude que l’homme se devait d’adopter vis-à-vis de la femme).
De plus, pour employer une expression provenant du langage familier, Son côté
révolutionnaire l’a conduit à donner « un grand coup de pied dans la fourmilière » des
traditions qui avaient cours à Son époque et qui annihilaient complètement l’essence même
du message divin. Souvenons-nous comment notre Seigneur bousculait délibérément les
conventions, notamment celles qui avaient trait au Sabbat. Ce jour-là, par exemple, en
compagnie de Ses disciples, Il n’hésitait pas, à arracher des épis de blé pour s’en nourrir, Il
attendait aussi qu’un maximum de scribes et de chefs religieux s’assemblent autour de Lui
pour guérir les malades, au lieu de le faire la veille ou le lendemain. Il n’hésitait pas non plus
à les provoquer ouvertement afin de susciter une réaction de leur part, les faire raisonner et les
instruire.
Deux exemples très significatifs illustrent Sa manière non-conformiste de se conduire.

Dans la Mishna (compilation des lois orales défendues par les Pharisiens et transcrites
exclusivement en Hébreux) ayant cours à Son époque, il était consigné ceci : « Pour guérir un
aveugle le jour du Shabbat, il est interdit de lui injecter du vin dans les yeux. Il est également
interdit de faire de la boue avec de la salive et de l’étaler sur Ses yeux. » Que croyez-vous que
Jésus fit quand Il se trouva en présence d’un aveugle-né ? Dans l’Evangile de Jean, les versets
6 et 7 du chapitre 9 nous apprennent ceci : « Après avoir dit cela, Il cracha par terre (on ne
peut pas vraiment dire qu’Il ait voulu faire preuve de discrétion) et fit de la boue avec Sa
salive, puis il appliqua cette boue sur les yeux de l’aveugle et lui dit : Va te laver au bassin
de Siloé (là où était rassemblé le maximum de monde), nom qui signifie envoyé. Il y alla donc,
se lava et revint en voyant clair. »
Toujours dans la Mishna, un autre article stipulait ceci : « Il valait mieux faire six ou
sept kilomètres à pied afin de trouver de l’eau pour se laver les mains plutôt que de manger
sans les avoir lavées. » Là aussi, Jésus « enfonce le clou » en allant jusqu’à demander à Ses
disciples de ne pas se laver les mains avant de prendre leur repas. Il veut provoquer une
réaction chez les Pharisiens. Celle-ci ne manqua pas d’arriver comme nous pouvons le
découvrir en lisant dans l’Evangile de Matthieu, versets 1 à 3 du chapitre 15 : « Alors des
Pharisiens et des spécialistes de la loi vinrent de Jérusalem pour trouver Jésus et dirent :
« pourquoi Tes disciples transgressent-ils la tradition des Anciens ? Ils ne se lavent pas les
mains quand ils prennent leur repas. » Il leur répondit : « Et vous, pourquoi transgressez-
vous le commandement de Dieu au profit de votre tradition ? »
Ces deux exemples, il y en a bien d’autres, mettent parfaitement en lumière le caractère

iconoclaste (le dictionnaire définit cet adjectif comme un comportement manifeste d’hostilité
envers toute forme de tabou ou de tradition) de Jésus. Or il faut savoir que la manière dont Il
s’est comporté à Son époque prévaut encore de nos jours. La lettre aux Hébreux, chapitre 13
verset 8, ne déclare-t-elle pas : « Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et pour
l’éternité » ? En ce début de XXIe siècle, bien des traditions sont venues scléroser nos
assemblées chrétiennes au point que malheureusement le message originel divin s’en trouve
bien souvent altéré. Pire encore, de plus en plus, nous assistons à la propagation de messages
lénifiants au travers de discours bien lisses distillés lors de nos cultes. Résultat, afin de rendre
la religion chrétienne acceptable par le maximum de personnes, on s’abstient délibérément de
prêcher sur des sujets vitaux comme la repentance ou le retour du Christ. Voilà pourquoi, entre
autre, notre Seigneur Jésus-Christ continuera à envoyer de nouveaux messagers porteurs de
ce qu’Il veut faire savoir au monde.
14 Invoquer les morts s’apparente au spiritisme ou à l’occultisme. La Parole de Dieu est

très claire à ce sujet. Vouloir passer outre ces commandements divins conduira tout droit en
Enfer celles et ceux qui décideront de les ignorer. Maintenant qu’en est-il de celles et ceux
qui, à l’instar de l’Apôtre Jean, (dont le récit est consigné dans le livre de l’Apocalypse)
dialoguent ou rapportent des témoignages de personnes décédées en compagnie de Jésus ou
sous Sa direction ? Avant d’aller consulter quelques versets bibliques traitant de ce sujet, il
serait bon de se rappeler ceci : Tout d’abord, tout ce que le Seigneur fait, Il le fait au-dessus
de toute chose et de tout entendement humain. De plus, s’Il possède le pouvoir de ressusciter
les morts et cela démontre qu’Il détient toutes les clés de toute chose, Il peut faire parler qui
Il veut, quand bien même les personnes interrogées seraient décédées depuis fort longtemps.
Dans les Saintes-Ecritures, Jésus, avant qu’Il ne vienne sur terre, est désigné comme
étant la Parole ou le Verbe (suivant les versions). Dans l’Evangile de Jean, le verset 1 du
chapitre 1 nous dit ceci : « Au commencement, la Parole existait déjà. La Parole était avec
Dieu et la Parole était Dieu. » Nous, les humains, si nous n’avons pas de fin du fait qu’à notre
mort notre âme s’en va rejoindre pour l’éternité, le Paradis ou l’Enfer (le purgatoire étant une
invention purement humaine), il n’en est pas de même pour Dieu. Il est désigné comme celui
qui est, autrement dit, Il n’est pas verrouillé dans le temps et ainsi peut-Il se mouvoir dans les
époques selon Son bon plaisir.
Dans le livre de l’Exode, le verset 14 du chapitre 3 nous apprend que : « Dieu dit à
Moïse : « Je suis celui qui suis.» » Dans l’Evangile de Jean, le verset 58 du chapitre 8 nous
apprend que : « Jésus leur dit : « En vérité, en vérité Je vous le dis, avant qu’Abraham soit
né, Je suis. »
Dans le livre de l’Apocalypse, le verset 8 du premier chapitre nous dit qu’en parlant de
Jésus-Christ : « Je suis l’Alpha et l’Oméga, dit le Seigneur Dieu, celui qui était et qui vient, le
Tout-Puissant. »
Dans la lettre aux Hébreux, le verset 8 du chapitre 13 nous apprend également que :
« Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et pour l’éternité. » Gardons ces cinq versets en
mémoire car ils sont importants pour une bonne compréhension de ce qui sera expliqué par la
suite.
Maintenant, revenons à l’Apôtre Jean qui, à la fin de sa vie, fut emprisonné sur l’île de
Patmos en Grèce. Il y fut ravi en esprit et emmené par l’Esprit de Dieu. Il nous rapporte lui-
même ce qui suit dans le verset 10 du chapitre premier du livre de l’Apocalypse. Il est écrit :
« Je fus saisi par l’Esprit le jour du Seigneur et j’entendis derrière moi une voix forte comme
le son d’une trompette. » La suite du récit nous montre que l’Apôtre se retrouve en compagnie
de Jésus, même s’il ne le voit pas directement. Le Christ va lui faire vivre diverses situations
en le mettant en contact, soit avec des personnes décédées depuis longtemps soit avec des
personnes qui ne sont pas encore mortes mais devant lesquelles, néanmoins il sera mis en
présence. Rappelons-nous les cinq versets cités plus haut où il est démontré que Dieu ou Jésus
possède tout pouvoir lui permettant de se mouvoir dans les époques selon Son bon plaisir.
Dans le livre de l’Apocalypse, environ une vingtaine de versets se réfère directement ou
indirectement à des personnes décédées. Il serait trop long de tous les considérer ici mais on
peut néanmoins lire ce qui est écrit dans certains d’entre eux.
Les versets 13 et 14 du chapitre 5 nous apprennent que : « Toutes les créatures qui sont
dans le ciel, sur la terre, sous la terre, sur la mer, tous les êtres qui s’y trouvent, Je les entendis
s’écrier : « A celui qui est assis sur le trône et à l’Agneau, soit la louange, l’honneur la gloire
et la domination aux siècles des siècles. » Les quatre êtres vivants répondirent « Amen. » Et
les Anciens se prosternèrent et adorèrent. »
Quelques « esprits chagrins » pourront peut-être objecter que les créatures décrites qui
se trouvent dans le ciel, sur la terre, sous la terre et sur la mer pourraient correspondre à des
animaux. Par contre, les êtres qui s’y trouvent et que l’Apôtre entend et dont il rapporte les
propos, se réfèrent bien à des personnes décédées.
Les versets 9 et 10 du chapitre 6 nous disent que : « Quand Il ouvrit le cinquième sceau,
je vis sous l’autel (c’est l’Apôtre Jean qui parle) l’âme de ceux qui avaient été mis à mort à
cause de la Parole de Dieu et à cause du témoignage qu’ils avaient rendu. Ils crièrent d’une
voix forte : « Jusqu’à quand, Maître saint et véritable, tarderas-tu à faire justice et à venger
notre sang sur les habitants de la terre ? » » Dans ces deux versets, l’Apôtre témoigne de ce
qu’il a entendu. Indubitablement « l’âme de ceux qui avaient été mis à mort » concerne bien
des personnes décédées. Les versets 9 et 10 du chapitre 7 nous disent également ceci : « Après
cela, je regardai et je vis une foule que personne ne pouvait compter. C’était des hommes de
toute nation, de toute tribu, de tout peuple et de toute langue. Ils se tenaient devant le trône et
devant l’Agneau, habillés de robes blanches, des feuilles de palmier à la main. Et ils criaient
d’une voix forte : « Le salut est à notre Dieu qui est assis sur le trône et à l’Agneau. » ». Même
si l’Esprit l’a propulsé dans l’avenir, il n’en demeure pas moins que celles et ceux dont
l’Apôtre fait état, sont des âmes qui se tiennent auprès du Seigneur.
Le verset 12 du chapitre 20 est sans équivoque. Il y est écrit : « Je vis les morts, les
grands et les petits, debout devant le trône. Des livres furent ouverts. Un autre livre fut aussi
ouvert : Le livre de vie. Les morts furent jugés conformément à leurs œuvres, d’après ce qui
était écrit dans ces livres. La mer rendit les morts qu’elle contenait, la mort et le séjour des
morts rendirent aussi leurs morts, et chacun fut jugé conformément à sa manière d’agir.» Le
moins que l’on puisse dire ici, c’est que l’Apôtre se retrouve en présence d’une multitude de
personnes décédées. Conformément à ce qui lui fut demandé, il consigna dans un livre, appelé
livre de l’Apocalypse (qui signifie également révélation) tout ce qu’il avait vu et entendu, y
compris tout ce qui avait trait aux morts.
16 (version Louis Ségond) chapitre 2, versets 26 à 28.
17 Apocalypse, Chapitre 3, verset 20, le mot Apocalypse signifie révélation.
18 chapitre 104, verset 29.
19 Lettre aux Philippiens, chapitre 2, versets 10 et 11.
20 Livre de la genèse, chapitre 3, verset 19.
21 Chapitre 21, versets 1 et 2 : « Puis je vis un Nouveau ciel et une nouvelle terre ; la
première terre avait disparu et la mer n’était plus. ». Verset 7: « Celui qui vaincra héritera
de ces choses. Je serai Son Dieu, et il sera Mon fils.» Selon l’Evangile de Jean, chapitre 11,
verset 25, Jésus dit : « C’est moi qui suis la résurrection et la vie. Celui qui croira en moi
vivra même s’il meurt. »
24 L’Ecriture nous le dit dans la première lettre aux Corinthiens, chapitre 14, verset 5 où il
est écrit : « Je désire que vous parliez tous en langue, mais encore plus que vous prophétisiez »
et dans les Psaumes, chapitre 119, verset 105 : « Ta parole est une lampe à mes pieds et une
lumière sur mon sentier. » Dans l’Evangile de Jean, chapitre 1, verset 1, il est écrit : « Au
commencement était la parole et la parole était avec Dieu, et la parole était Dieu. » Dans la
lettre aux Hébreux, chapitre 4, verset 12, il est également écrit: « La parole de Dieu est vivante
et efficace, plus tranchante que toute épée à deux tranchants, pénétrante jusqu’à partager
âme et esprit, jointures et moelles. Elle juge les sentiments et les pensées du cœur. »
30 Evangile, chapitre 1, versets 8 et 9
31 Ou Esaïe, selon l’origine des différentes versions, il est écrit au chapitre 57, verset 16,
dans la traduction œcuménique de la Bible, édition de 1995 : « Quand devant moi dépérit le
souffle des êtres animés que J’ai faits. »
33 Chapitre 6, versets 1 à 3
35 Chapitre six, verset 15 :
36 Chapitre 6, versets 9 et 10
39 Evangile de Matthieu, chapitre 25, verset 41: « Ensuite il dira à ceux qui seront à Sa
gauche : éloignez-vous de moi, maudits ; allez dans le feu éternel qui a été préparé pour le
diable et pour ses anges. »
41 Evangile de Jean, chapitre 6, verset 27
42 Evangile de Marc, chapitre 10, verset 47 « l’aveugle Bartimée, au lieu de demander à
ce qu’on prévienne Jésus pour qu’Il vienne vers lui, se mit au contraire à crier pour attirer
Son attention. »
43 Psaume 90, verset 12
45
Chapitre 3, versets 18 et 19

48 Evangile de Marc, au chapitre 1, verset 15
50 Parabole de Jésus Christ
51 Le livre de l’Ecclésiaste, chapitre 5, versets 3 et 4 nous avertit que : « Lorsque tu as fait
un vœu à Dieu, ne tarde pas à l’accomplir, car Il n’aime pas les hommes stupides. Accomplis
le vœu que tu as fait ! Mieux vaut pour toi ne pas faire de vœu plutôt que d’en faire un et de
ne pas l’accomplir. »
52 Lettre aux Romains, version de la Bible Darby, verset 28, du chapitre 1 : « Et comme
ils n’ont pas eu de sens moral pour garder la connaissance de Dieu, Dieu les a livrés à un
esprit réprouvé, pour pratiquer des choses qui ne conviennent pas. »
53 Evangile de Matthieu, verset 12 du chapitre 19 : « En effet, il y a des eunuques qui le
sont dès le ventre de leur mère, d’autres le sont devenus par les hommes, et il y en a qui se
sont faits eux-mêmes eunuques à cause du Royaume des Cieux. Que celui qui peut
comprendre, comprenne. »
56 Lettre aux Romains, chapitre 1, versets 26 et 27 : « C’est pour cette raison que Dieu les
a livrés à des passions déshonorantes : leurs femmes ont remplacé les rapports sexuels
naturels par des relations contre nature. De même, les hommes ont abandonné les rapports
naturels avec la femme et se sont enflammés dans leurs désirs les uns pour les autres. Ils ont
commis entre hommes des actes scandaleux et ont reçu en eux-mêmes le salaire que méritait
leur égarement. »
Ainsi, la pratique sexuelle de manière orale (du latin « oris » bouche), la sodomie (du
latin « sodomia » dépravation sexuelle. Coït anal) et toute forme d’homosexualité, que cela
concerne les hommes ou les femmes, constitue un péché d’autant plus grave qu’il peut avoir
des répercussions irréversibles sur la santé de ceux qui s’y adonnent. La prostitution est un
péché. L’avortement, qui est un meurtre, est un péché. Il en va de même pour l’inceste, la
pédophilie, la bestialité (livre du Lévitique chapitre 18, verset 23 où il est écrit : « Tu ne
coucheras pas avec une bête pour te rendre impur avec elle, la femme non plus ne
s’approchera pas d’une bête pour se prostituer à elle car c’est une pratique abominable. »
Le livre du Deutéronome, chapitre 32, versets 19 et 20 déclare : « L’Eternel l’a vu et Il

s’est irrité, indigné contre Ses fils et Ses filles. Il a dit : Je me cacherai à eux et Je verrai bien
quelle sera leur fin, car c’est une génération perverse, ce sont des enfants infidèles. » Pour
celles et ceux qui sont en Enfer, il est trop tard mais par contre, pour tous ceux qui vivent
encore sur la terre, il est primordial de s’appuyer sur la Parole et de se repentir au plus vite. Il
est écrit : « Rappelle-toi donc comment tu as accepté et entendu la Parole, garde-la et repens-
toi. Si tu ne restes pas vigilant, Je viendrai comme un voleur sans que tu saches à quelle heure
Je viendrai te surprendre. « Heureusement, ce n’est pas pour rien que, sur la croix du calvaire,
le sang de Jésus fut versé. Ainsi, par la foi en Son sacrifice, pouvons-nous nous approcher de
Dieu et faire appel à Sa miséricorde insondable. Le moment favorable est devant nous.
Les versets 1 et 2 du chapitre 6 de la deuxième lettre aux Corinthiens nous encouragent

ainsi : « Puisque nous travaillons avec Dieu, nous vous encourageons vivement à ne pas
accueillir la grâce de Dieu sans résultat. En effet, il dit : au moment favorable Je t’ai exaucé,
le jour du salut, Je t’ai secouru. Voici maintenant le moment favorable, voici maintenant le
jour du salut. » Faire œuvre de repentance demande parfois de vigoureux efforts. Mais, avec
l’aide du Saint-Esprit, sans laquelle rien n’est possible, la victoire nous attend au bout du
chemin.
Le livre de l’Apocalypse, au chapitre 3, versets 19 et 20, nous console et nous encourage

ainsi : « Moi, Jésus-Christ, Je reprends et Je corrige tous ceux que J’aime. Aie donc du zèle
et repens-toi. Voici, Je me tiens à la porte de ton cœur et Je frappe. Si quelqu’un entend Ma
voix et ouvre la porte, J’entrerai chez lui, Je souperai avec lui et lui avec Moi. » Le choix
nous appartient. Dieu ne force personne. Il nous a créés avec le libre arbitre. De par les options
que nous sélectionnerons, nous pourrons décider d’emprunter un chemin ou un autre. Ainsi,
est-il écrit dans le livre du Deutéronome, chapitre 30, verset 15 : « Regarde ! Je mets
aujourd’hui devant toi la vie et la mort, le bien et le mal. »
Ainsi, nos choix détermineront-ils dans quelle direction nous devons aller. Soit le verset
de l’Apocalypse cité précédemment revêtira pour nous une importance capitale, soit dans le
cas contraire, la sentence écrite dans les versets 9 et 10 du chapitre 6 de la première lettre aux
Corinthiens s’appliquera inexorablement : « Ne savez-vous pas que les injustes n’hériteront
pas du Royaume de Dieu ? Ne vous y trompez pas : ni ceux qui vivent dans l’immoralité
sexuelle, ni les idolâtres, ni les adultères, ni les travestis, ni les homosexuels, ni les voleurs,
ni les hommes toujours désireux de posséder plus, ni les ivrognes, ni les calomniateurs, ni les
exploiteurs n’hériteront du Royaume des Cieux. »
61 Lettre aux Ephésiens, au chapitre 5, versets 26 et 27 : « Afin de la conduire à la sainteté
après l’avoir purifiée et lavée par l’eau de la parole, pour faire paraître devant Lui cette
Eglise glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irréprochable. »
(Tout comme le merveilleux Royaume des Cieux.)
62
Evangile de Jean, au chapitre 10, verset 9, nous dit ceci : « C’est Moi qui suis la porte. Si quelqu’un entre
par Moi, il sera sauvé ; il entrera et sortira, et trouvera de quoi se nourrir.»
63 Apocalypse, chapitre 7, versets 11 et 12 : « Tous les anges qui se tenaient autour du

trône, des anciens et des quatre êtres vivants se prosternaient, le visage contre terre, devant
le trône et ils adorèrent Dieu en disant : Amen ! La louange, la gloire, la sagesse, la
reconnaissance, l’honneur, la puissance et la force sont à notre Dieu, aux siècles des siècles !
Amen. »
64 Apocalypse, chapitre 2, dernière partie du verset 10, il est écrit : « Et je te donnerai la

couronne de vie. »
67 Comment pouvait-il se faire qu’en ce début de XXIe siècle, il puisse y avoir si peu de
monde au Paradis ? Pendant que je réfléchissais à cela, des versets s’imposèrent à mon esprit.
Je me souvins de ce qui était écrit dans l’Evangile de Matthieu, chapitre 18, versets 2 à
4 : « Jésus appela un petit enfant, le plaça au milieu d’eux et dit : Je vous le dis en vérité, si
vous ne vous convertissez pas et si vous ne devenez pas comme les petits enfants, vous
n’entrerez pas dans le Royaume des Cieux. C’est pourquoi, celui qui se rendra humble comme
ce petit enfant sera le plus grand dans le Royaume des Cieux. » Toujours dans l’Evangile de
Matthieu, chapitre 19, verset 14, il est écrit : « Jésus dit : Laissez les petits enfants, ne les
empêchez pas de venir à Moi, car le Royaume des Cieux est pour ceux qui leur ressemblent. »
Tout en méditant sur ce sujet, je ne pus m’empêcher de m’en remémorer les mots clés.
Indépendamment de la condition première, pour accéder au Royaume des Cieux, qui est d’être
semblable à des petits enfants, le mot humilité ainsi que la condition d’être ou ne pas être le
plus grand, frappa mon esprit. Ainsi, le manque d’humilité pourrait-il conduire à ce que
certains deviennent les plus « petits » alors que les plus humbles, au contraire accèderaient
d’emblée au statut des plus « grands.» Se pourrait-il qu’il y ait alors deux catégories de
personnes sauvées ? Une première composée des humbles, accédant directement au Paradis
et une seconde ? Mais alors, si l’on s’appuie sur ce genre de réflexion, que peut-il bien advenir
de la seconde catégorie, c'est-à-dire les plus « petits » ?
Tout cela me troublait d’autant plus que, dans la lettre aux Ephésiens, chapitre 2, versets
8 et 9, il est écrit : « En effet, c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi.
Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est pas par les œuvres, afin que
personne ne puisse se vanter. » Quand on lit ce genre de verset, que l’on soit petit ou grand,
on se rend compte qu’on est quand même sauvé par la foi.
Je me souvins également de ce verset contenu dans le livre des Nombres, chapitre 12,
verset 3, concernant Moïse. Il est écrit : « Or, Moïse était un homme très humble, plus humble
que n’importe quel homme à la surface de la terre. » Et puis, Jésus n’avait-il pas promis le
Paradis à un certain malfaiteur crucifié à Ses côtés ? Dans l’Evangile de Luc, chapitre 23,
verset 43, il est écrit : « Jésus lui répondit : Je te le dis en vérité, aujourd’hui, tu seras avec
Moi dans le Paradis. » L’humilité des deux hommes leur aurait donc valu une entrée directe
au Paradis. Peut-être, mais pour tous les autres, sauvés par la grâce, qu’advient-il d’eux ? Se
pourrait-il que le Seigneur ait prévu à leur encontre une disposition spéciale, les gardant ainsi
dans Son amour, dans un état différent que ceux accédant directement au Paradis ? Un peu
comme « une voix de garage » en quelque sorte.
J’en étais là de mes réflexions quand je me souvins de ce qu’écrivit l’Apôtre Paul, dans
sa première lettre aux Corinthiens, chapitre 3 versets 9 à 15 : « En effet, nous sommes des
ouvriers avec Dieu. Vous êtes le champ de Dieu, la construction de Dieu. Conformément à la
grâce que Dieu m’a donnée, j’ai posé le fondement comme un sage architecte, et un autre
construit dessus. Cependant, que chacun fasse attention à la manière dont il construit dessus,
car personne ne peut poser un autre fondement que celui qui a été posé, à savoir Jésus-Christ.
Que l’on construise sur ce fondement avec de l’or, de l’argent, des pierres précieuses, du bois,
du foin, ou de la paille, l’œuvre de chacun sera dévoilée ; le jour du jugement la fera
connaître, car elle se révèlera dans le feu, et l’épreuve du feu indiquera ce que vaut l’œuvre
de chacun. Si l’œuvre que quelqu’un a construite sur le fondement subsiste, il recevra une
récompense. Si Son œuvre brûle, il perdra sa récompense ; lui-même sera sauvé, mais comme
au travers du feu. »
Ainsi, l’Apôtre Paul, comme il l’écrivit lui-même dans le verset 10, a-t-il reçu
directement la grâce de pouvoir poser le fondement initial voulu par Dieu Lui-même. Ensuite,
les modalités de ce fondement se devaient d’être respectées à la lettre par celles et ceux qui
viendraient après lui aux travers des siècles. Le fait d’être « sauvé comme à travers le feu »
s’imposa soudain à moi avec une assiduité toute particulière car depuis l’époque où l’Apôtre
Paul, investi de la grâce de Dieu, posa le fondement initial, les voix que nous aurions dû suivre
ont été complètement dévoyées au fil des différents courants philosophiques et religieux.
Ainsi, un grand nombre de liturgies, empruntées tant à la culture Grecque que Romaine
ou bien encore vaguement copiées sur les différents rites pratiqués du temps des patriarches
durant la première alliance, ont-elles vu le jour. Et malheureusement, par manque de
connaissance ou par une volonté délibérée d’infléchir le message Biblique, la plupart de ces
funestes et regrettables égarements ont été plébiscités au point d’être acceptés et adoptés
comme étant, hélas, la « norme » à suivre. Or, est-ce à nous de dicter à Dieu la manière dont
nous voulons le servir, le louer et l’adorer ? Que répond Jésus à la Samaritaine qui, bien que
s’appliquant à suivre les pratiques religieuses effectuées par les chefs religieux de sa région,
s’interrogeait par rapport à celles pratiquées notamment à Jérusalem ? Dans l’Evangile de
Jean, chapitre 4, versets 23 et 24, Jésus, s’adressant à elle, lui dit : « Mais l’heure vient, et elle
est déjà là, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité. En effet, ce sont là
les adorateurs que recherche le Père. Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l’adorent, le
fassent en esprit et en vérité. »
Dans ce même Evangile, au chapitre 14, verset 6, Jésus ne se définit-il pas comme étant
Lui-même la vérité ? Peut-être serait-il bon et pour ne pas dire vital, que nous retournions aux
sources de la Parole divine en prenant exemple sur les habitants de Bérée. Dans le livre des
Actes des Apôtres, chapitre 17, verset 11, nous y lisons : « Ils accueillirent la parole avec
beaucoup d’empressement et ils examinaient chaque jour les Ecritures pour voir si ce qu’on
leur disait était exact. » Il ne serait pas vain non plus de nous examiner afin de savoir où nous
en sommes par rapport à la vie d’esprit que nous devons avoir dans notre communion avec
l’Esprit de Dieu.
En fait, il nous est demandé dans un premier temps de nous sanctifier (autrement dit
d’affiner toujours notre comportement dans les voix de Dieu vis-à-vis de notre prochain et
surtout envers notre Créateur). La lettre aux Hébreux, chapitre 12, verset 14, nous
dit : « Recherchez la paix avec tous et la progression dans la sainteté ; sans elle personne ne
verra le Seigneur. » Notons bien qu’il est question ici de « progression.» Lorsque l’on cherche
à progresser, on tend à chercher à s’améliorer constamment avec l’aide de Dieu, dans la
mesure de nos possibilités. Si l’on ne s’applique pas à le faire, nous risquons fort alors de
« régresser.» Cette régression peut alors provenir soit d’une attitude laxiste par rapport aux
Saintes Ecritures ou, plus grave encore, être la conséquence directe d’un ou de plusieurs
péchés commis délibérément.
Une telle attitude pourrait s’apparenter à une forme de rejet de notre Seigneur Jésus-
Christ. Or, c’est exactement ce qu’il s’est passé avec l’Apôtre Pierre, lorsque par trois fois, il
a renié Jésus. On peut vérifier cela en lisant l’Evangile de Matthieu, chapitre 26, versets 69 à
75. Comme beaucoup de versets que beaucoup se complaisent à sortir de leur contexte, celui
contenu dans la lettre aux Romains, au chapitre 5, verset 20, fait partie de ceux dont on se sert
volontiers pour tordre le sens des Ecritures. Nous y lisons : « Mais là où le péché s’est
multiplié, la grâce a surabondé. » Ainsi, soit par manque de connaissance ou par une volonté
délibérée de s’affranchir des conseils divins, certains n’hésitent pas à mettre en avant ce verset
en prétextant que le bénéfice de la grâce nous affranchit de toutes conséquences néfastes.
Le problème que certains feignent d’ignorer, c’est que l’on ne peut vivre au bénéfice de
la grâce que dans la mesure où l’on respecte deux préceptes essentiels : premièrement, la
conversion et en second lieu, ce qui en découle naturellement, la repentance.
Rappelons-le, par trois fois, l’Apôtre Pierre a renié Jésus. Notre Seigneur, une fois
ressuscité, Lui a-t-il dit qu’après tout, ce n’était pas si grave car très bientôt il bénéficierait de
la grâce ? Pas vraiment. L’Evangile de Luc, chapitre 22, versets 31 à 34 nous rapporte plus
succinctement l’épisode du reniement de l’Apôtre Pierre consigné dans l’Evangile de
Matthieu. Or, le verset 32 de ce chapitre nous dit : « Mais J’ai (Jésus) prié pour toi afin que
ta foi ne défaille point (autrement dit afin que le souvenir de son reniement ne le pousse pas
au découragement). Et toi, quand tu seras converti, affermis tes frères. » Jésus, par trois fois,
impose à l’Apôtre Pierre de déclarer publiquement et donc de confesser son amour envers Lui.
En procédant ainsi, Jésus annule les conséquences funestes des trois reniements de l’Apôtre
Pierre.
On peut ouvrir ici une petite parenthèse pour mettre l’accent sur la nécessité de devoir,
au moins une fois par jour, faire l’effort de se remémorer notre journée afin de pouvoir
confesser à Dieu nos péchés et Lui demander pardon.
Jésus demande aussi à Pierre de se convertir. Cela voulait tout simplement dire qu’il
devait, pour retrouver sa communion avec Dieu, se repentir et retourner d’une manière
délibérée à Lui. Cet exemple malheureux de l’Apôtre Pierre nous démontre que sans la
conversion et la repentance, il nous est bien difficile de pouvoir nous appuyer sur le bénéfice
de la grâce. C’est pourquoi, lorsque nous avons péché (le mot péché découle d’un mot Grec
qui signifie « manquer le but »), il nous faut absolument, rappelons-le une fois encore,
confesser à Dieu nos fautes et Lui demander pardon afin de se convertir à nouveau, c'est-à-
dire revenir à Lui en rétablissant le lien de communion avec Lui. Le mot « convertir » (en
Grec, épistreoho) désigne l’action de se retourner, faire demi-tour ou se tourner vers.
En fait, la conversion est un changement complet d’orientation. Une volte-face de l’être

tout entier vers le Seigneur. On pourrait dire aussi, « retourner son cœur.» Il convient de savoir
également que cela demande au préalable de devoir faire le point et ainsi se remettre en
question afin de pouvoir changer son attitude en l’alignant sur la Parole de Dieu. C’est
exactement ce que nous déclare le livre des Actes des Apôtres où il est écrit dans le verset 19
du chapitre 3 : « Changez d’attitude et convertissez-vous pour que vos péchés soient effacés. »
Mais ne nous méprenons pas. Cela demande un réel acte de volonté qui, lorsque notre cœur
est bien disposé, est rendu possible par l’action de l’Esprit de Dieu. Cela est confirmé par le
verset 13 du chapitre 2 de la lettre aux Philippiens : « En effet, c’est Dieu qui produit en nous
le vouloir et le faire pour Son projet bienveillant. »
Une autre condition, et non des moindres, pour pouvoir s’appuyer sur la grâce de Dieu
est la repentance. Avec une grande insistance, la Bible exhorte l’homme à se repentir. Elle est
citée au moins soixante fois dans le Nouveau Testament. Elle constituait le tout premier
message de Jésus lorsqu’Il a commencé Son ministère. L’Evangile de Marc, chapitre 1, verset
15, nous déclare : « Il disait (Jésus) : le temps est accompli et le Royaume de Dieu est proche.
Repentez-vous et croyez à la bonne nouvelle. »
Néanmoins, il convient de bien savoir discerner la vraie repentance biblique de sa

contrefaçon qui est le remord. Judas eut des remords mais il alla se pendre. C’est ce que nous
apprend l’Evangile de Matthieu, chapitre 27, verset 3 à 5. Une confession de péchés peut être
faite sans véritable repentance. Ainsi, le livre des Proverbes, chapitre 28, verset 13, nous dit
que : « Celui qui cache ses transgressions ne réussira pas, mais on aura de la compassion
pour celui qui les reconnaît et les abandonne. »
Le constat alarmant de personnes qui, soi-disant acceptent Jésus comme leur Sauveur,
mais dont la vie ne change pas, est devenu un problème majeur dans nos assemblées
Chrétiennes. La faille provient du fait que ces Chrétiens ont bien la foi, mais qu’ils ne
pratiquent pas la repentance. Et une foi sans repentance ne change personne et galvaude même
l’essence de cette merveilleuse disposition qu’est la grâce. Cependant, il convient de faire bien
attention à ne pas confondre le renoncement au péché avec la fausse conviction de posséder
la puissance qui nous permettrait de nous en libérer par nous-même. Cette fausse conviction
porterait alors un nom : l’orgueil. Or qu’est-il écrit dans le livre des Proverbes, au chapitre 3,
verset 34 ? Nous y lisons : « Il se moque des moqueurs (l’Eternel), mais Il fait grâce aux
humbles. »
Par contre, si nous renonçons de tout notre cœur à nos péchés, c’est Jésus Lui-même qui
viendra nous en libérer. Comme cela a déjà été dit, la lettre aux Philippiens nous informe dans
le verset 13 du chapitre 2 que : « En effet, c’est Dieu qui produit en nous le vouloir et le faire
pour Son projet bienveillant. » Simplement, notre Seigneur veut que notre réponse soit : « oui,
je le veux.» Lorsqu’il en est ainsi, et que nous nous repentons suffisamment pour renoncer à
notre péché, à ce moment-là, notre repentance est sincère et nous pouvons saisir fermement la
main de Jésus. Négliger tout ceci débouche sur des conversions superficielles car la
conversion est intimement liée à la repentance.
Hélas, bien des gens viennent à Christ sans prendre toute la mesure de la nécessité d’une
véritable repentance. Et pourtant, elle nous libère et nous fait grandir en gloire. De plus, elle
génère un revirement complet et radical dans la vie de celui ou celle qui l’a bien comprise.
Comme il est temps de retourner à la source pure et vivifiante de la Bible. Il est urgent
d’examiner ce qu’elle enseigne sur ce sujet vital de la repentance afin d’aller, avec conviction,
à la racine de ce sujet. Faire abstraction de la repentance, avec les fruits qui doivent
l’accompagner, dénature ce don merveilleux qu’est la grâce, durement gagnée au prix du sang
versé sur l’infâme bois du calvaire.
Maintenant, un autre critère à prendre en compte est celui du cœur dont on fait preuve
pour développer une authentique et véritable vie d’esprit avec Dieu, par l’intermédiaire de
Jésus- Christ. Rappelons la réponse de Jésus à la Samaritaine consignée dans l’Evangile de
Jean, chapitre 4, verset 24 : « Dieu est Esprit et il faut que ceux qui l’adorent pratiquent cette
adoration en esprit et en vérité. » Sachant cela, il nous appartient de choisir entre le retour aux
fondements bibliques ou la poursuite d’enseignements erronés découlant de certaines
pratiques liturgiques dévoyées. L’épître de Jacques, chapitre 21, verset 2, nous donne le
conseil suivant : « Mettez en pratique la parole, et ne vous contentez pas de l’écouter en vous
trompant vous-même par de faux raisonnements. » Manifestement, vivre une vie d’esprit avec
le Seigneur ne peut que nous apporter des bénédictions.
Quand on aime vraiment Jésus, notre souhait le plus cher ne serait-il pas de pouvoir
vivre toujours dans Sa présence du matin au soir ? N’est-il pas écrit dans le Psaume 84, verset
11, que : « Mieux vaut un jour dans Tes parvis que mille ailleurs ? » Comment pourrait-on
définir l’attitude d’un être qui vit à tout moment par l’esprit ? Et bien, on pourrait dire qu’il
garde en permanence Son regard (spirituel) fixé sur Son Seigneur Jésus-Christ. Lorsqu’il en
est ainsi, il reçoit de Dieu une profonde conviction que sa vie est désormais unie avec celle de
Dieu par le Saint-Esprit. Il s’en suit alors une magnifique bénédiction.
Ainsi, quand le Saint-Esprit n’est pas affligé par une condition de péché, maintient-il
l’âme dans une communion ininterrompue avec Christ qui est la vie. Cet être, dans sa vie
d’esprit, contemple Jésus dans Son humilité, Sa douceur, Sa grâce et Sa sainteté et l’infinie
tendresse de Son cœur aimant. Autant de grâces qui alors, prennent toute la place dans l’âme
et le cœur qui alors, entrent en adoration et se prosternent. Ainsi, marchant en communion
avec cet Esprit merveilleux, l’âme évolue, délivrée d’elle-même. La vieille nature s’estompe
pour laisser toute la place à la nouvelle qui a été régénérée par l’Esprit. La lettre aux Romains,
chapitre 6, versets 6 à 9, nous apprend ceci : « Nous savons que notre vieil homme (notre
vieille nature) a été crucifié avec Lui afin que le corps du péché soit rendu à l’impuissance et
qu’ainsi, nous ne soyons plus esclave du péché. En effet, celui qui est mort est libéré du péché.
Or, si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivons aussi avec Lui, car nous
savons que Christ ressuscité ne meurt plus, la mort n’ayant plus de pouvoir sur Lui. »
Maintenant, ne nous imaginons pas que nous allons ainsi mettre notre chair au pli, d’un
simple claquement de doigts. Non, elle reste la même mais elle est jugulée dans le silence de
la mort. Comme le dit Jésus dont les propos sont rapportés dans l’Evangile de Matthieu,
chapitre 19, verset 26 : « Aux hommes cela est impossible, mais à Dieu tout est possible. » En
fait, cette œuvre sera produite par Dieu lorsque nous contemplerons notre Seigneur Jésus-
Christ qui est Lui, « notre vie.»
Les plus anciens d’entre nous s’en souviennent sûrement encore. Du temps de nos
anciens postes de radio, il nous fallait, pour écouter la station choisie, tourner un bouton relié
à ce qui était appelé un « condensateur variable.» Cela nous permettait alors de nous « caler »
sur la station choisie. Pour les puristes, cela voulait simplement dire que l’on entrait
en « résonnance » avec la fréquence choisie. Aussi sophistiqué qu’était le poste, si le
condensateur variable était défectueux, il était alors impossible de capter la fréquence que
nous avions sélectionnée. Et bien pour Dieu, c’est un peu pareil. Le poste de radio, l’enveloppe
charnelle, c’est nous. Le condensateur variable, c’est Jésus car Il est la porte (Evangile de
Jean, chapitre 10, verset 7). Quant à la fréquence choisie, bien entendu, c’est celle du Dieu
tout puissant. Or, avoir une vie d’esprit, c’est pouvoir entrer en « résonnance » avec Lui, ou
autrement dit « L’adorer en esprit et en vérité » (Evangile de Jean, chapitre 4, verset 24). Ne
vaudrait-il pas mieux vivre une vie d’esprit ? N’est-il pas préférable d’entrer en «
résonnance » par Jésus avec Dieu et rejoindre, à notre mort, notre Seigneur et Sauveur au
Paradis ?
Les Saintes Ecritures ne nous laissent pas dans l’expectative quant au sort qui attend
ceux qui se sont endormis dans la mort. La première lettre aux Thessaloniciens, chapitre 4
versets 13 à 18, nous informe ainsi : « Nous ne voulons pas, frères et sœurs, que vous soyez
dans l’ignorance au sujet de ceux qui sont morts, afin que vous ne soyez pas dans la tristesse
comme les autres, qui n’ont pas d’espérance. En effet, si nous croyons que Jésus est mort et
qu’Il est ressuscité, nous croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus et avec Lui ceux qui sont
morts. Voici ce que nous déclarons d’après la parole du Seigneur : nous les vivants restés
pour le retour du Seigneur, nous ne devancerons pas ceux qui sont morts. En effet, le Seigneur
Lui-même, à un signal donné, à la voix d’un archange et au son de la trompette de Dieu,
descendra du ciel et ceux qui sont morts en Christ ressusciteront d’abord. Ensuite, nous qui
serons encore en vie, nous serons tous ensemble enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre
du Seigneur dans les airs, et ainsi serons-nous toujours avec le Seigneur. Encouragez-vous
donc les uns les autres par ces paroles. »
Les écritures parlent souvent de celles et ceux qui se sont endormis dans la mort.
Généralement, lorsque l’on dort, à moins d’être somnambule, il est bien rare que nous
vaquions à diverses occupations. Ce n’est pas pour rien que le livre de l’Ecclésiaste, chapitre
9, verset 10, nous conseille ceci : « Tout ce que ta main trouve à faire, fais-le avec la force
que tu as, car il n’y a ni activité, ni réflexion, ni connaissance, ni sagesse dans le séjour des
morts, là où tu vas. » (Le mot traduit ici par « séjour des morts » est le mot hébraïque « shéol »
dont l’équivalent Grec est « Hadès »).
Ainsi, les morts en Christ (bénéficiant de la grâce d’être sauvés par la foi dans le
sacrifice de Jésus à la croix) qui ressusciteront avant d’être enlevés avec les vivants dans les
airs à la rencontre du Seigneur, au jour de l’enlèvement, dorment tranquillement dans le séjour
des morts. La question que l’on pourrait peut-être se poser serait de savoir quel a été leur degré
de consécration, d’humilité, de foi, de repentance, de conversion et de vie d’esprit durant leur
vie sur terre ? Cette question demeure épineuse car, en effet, ils ne peuvent tout à la fois, être
endormis dans la mort et se trouver au Paradis avec les trois mille cinq cent autres élus.
69 Ancien Testament, livre d’Esaïe, chapitre 55, versets 6 et 7 : « Recherchez l’Eternel
pendant qu’Il se laisse trouver ! Faites appel à Lui tant qu’Il est près ! Que le méchant
abandonne sa voie et l’homme injuste ses pensées ! Qu’il retourne à l’Eternel. Il aura
compassion de Lui. Qu’il retourne à notre Dieu, car Il pardonne abondamment. »
70 Première lettre aux Thessaloniciens, chapitre 4, versets 16 et 17 : « En effet, le Seigneur
Lui-même, à un signal donné, à la voix d’un archange et au son de la trompette de Dieu
descendra du ciel et ceux qui sont morts en Christ ressusciteront d’abord. Ensuite, nous, qui
serons restés en vie, nous serons tous ensembles enlevés avec eux sur des nuées à la rencontre
du Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. »
71 Apôtre Paul, deuxième lettre aux Corinthiens, chapitre 11, verset 14 : « Et ce n’est pas
étonnant, car Satan lui-même se déguise en ange de lumière. »
72 Livre pour les Israélites, chapitre 1, verset 18
74 Lettre aux Corinthiens, chapitre 11, versets 13 à 16
75 Lettre aux Ephésiens, chapitre 5, versets 21 à 33 : « Soumettez-vous les uns aux autres
dans la crainte de Dieu. Femmes, soumettez-vous à votre mari comme au Seigneur, car le
mari est le chef de la femme, comme Christ est le chef de l’église qui est son corps et dont il
est le Sauveur. Mais tout comme l’Eglise se soumet à Christ, que les femmes se soumettent en
tout à leur mari. Maris, aimez votre femme comme Christ a aimé l’Eglise. Il s’est donné pour
elle afin de la conduire à la sainteté après l’avoir purifiée et lavée par l’eau de la Parole,
pour faire paraître devant Lui cette Eglise glorieuse, sans taches ni ride, ni rien de semblable,
mais sainte et irréprochable. C’est ainsi que les maris doivent aimer leur femme comme leur
propre corps. Celui qui aime sa femme s’aime lui-même. En effet, jamais personne n’a détesté
son propre corps. Au contraire, il le nourrit et en prend soin, tout comme le Seigneur le fait
pour l’Eglise, parce que nous sommes les membres de son corps, formés de Sa chair et de Ses
os. C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, s’attachera à sa femme, et les deux
ne feront qu’un. Ce mystère est grand et Je dis cela par rapport à Christ et à l’Eglise. Du
reste, que chacun de vous aime sa femme comme lui-même et que la femme respecte son
mari. »
76 Avant d’aller plus loin, il convient de se rappeler que les vingt-sept livres composant le
Nouveau Testament ont d’abord été écrits en Araméen (langue parlée à l’époque des
contemporains de Jésus), pour être ensuite, traduits en Grec. Du Grec, ils ont été à nouveau
traduits en Latin pour être enfin retranscrits dans les différentes langues et dialectes parlés par
de le monde.
La langue française ne dispose malheureusement que d’un seul mot pour rendre compte
du verbe aimer. Ainsi, avec le même mot, on « aime » Dieu, on « aime » sa femme ou son
mari, on « aime » faire du cheval, on « aime » manger du bœuf etc. La traduction du verbe
aimer dans les bibles françaises peut être parfois source de confusion. La langue anglaise, pour
ne citer qu’elle, est plus riche en cela. La langue grecque, ayant servi de support à la traduction
du Nouveau Testament, dispose de cinq termes différents pour traduire le verbe aimer. Nous
trouvons : agape, phileo, agapao, philadelphia, eros.
Or, le mot aimer se trouvant dans le verset 5 du chapitre 25 de la lettre aux Ephésiens,
est directement traduit du verbe grec « agapao.» Il s’agit là de l’amour sacrificiel comme celui
de Christ pour les siens et non de l’amour dit romanesque avec tout ce que cela induit.
Le Saint-Esprit utilise ce mot pour exprimer que Dieu est amour et que Son amour
demeure indépendant de la nature de son objet. On retrouve le terme « agapao » dans
l’Evangile de l’Apôtre Jean, chapitre 13, verset 1, où il est écrit que : « Jésus, sachant que
Son heure était venue de passer de ce monde au Père, et ayant aimé « agapao » ceux qui Lui
appartenaient dans le monde, les aima « agapao » jusqu’à l’extrême. » D’autre part, dans la
première Epître de l’Apôtre Pierre, au chapitre 3, verset 7, il nous est donné un exemple de la
manière dont l’homme doit aimer sa femme. Il est écrit : « Maris, vivez de même en montrant
de la compréhension à votre femme, en tenant compte de sa nature plus délicate, montrez-lui
de l’estime, car elle doit hériter avec vous de la grâce de la vie. Agissez ainsi afin que rien ne
fasse obstacle à vos prières. »
77 Lettre aux Ephésiens, chapitre 5, verset 22 : « Femmes soumettez-vous à vos maris ».
Cela ne veut pas dire que la femme doit se transformer en « serpillère » en devant se soumettre
à tous les caprices de son mari. En revanche, ce verset sous-entend que, par amour pour
l’homme qu’elle a épousé, elle se doit de l’épauler de manière librement consentie et de lui
apporter ce dont elle est dotée et qui lui manque à lui. Par exemple, en règle générale les
femmes pressentent parfois des choses négatives. Lorsque ces pressentiments parviennent à
la connaissance de l’homme, ils peuvent lui éviter bien des déboires et ce surtout s’il possède
la sagesse de les entendre.
L’homme, quant à lui, toujours en règle générale, possède des facultés décisionnelles
lui permettant de trancher plus facilement diverses situations conflictuelles. En cela, l’homme
et la femme, s’ils savent s’écouter, vivront une complémentarité qui, non seulement les
épanouira mais les conduira tous deux au bonheur. Si dans le monde dans lequel nous vivons,
il peut paraître difficile du point de vue féminin de se « soumettre » à son mari, tant l’esprit
d’indépendance est ancré en certaines femmes, fussent-elles d’obédience Chrétienne, on peut
voir qu’à la lumière des versets précédemment cités, la barre est également placée très haut
en ce qui concerne l’amour « agapao » que l’homme se doit de témoigner à son épouse.
78 Tout d’abord, le mari doit faire preuve d’un amour sacrificiel (autrement dit s’oublier
lui-même), ensuite, il est tenu de témoigner à sa femme de l’estime sans oublier de la mettre
à l’honneur, enfin, il lui est demandé de l’aimer jusqu’ à l’extrême. Ne serait-ce qu’en
considérant ces trois points, on est alors bien loin de l’attitude scandaleuse, exacerbée et
exclusive qu’adoptent malheureusement certains hommes qui, voulant mettre en avant leur
virilité abaissent ainsi leur épouse.
79 Lettre aux Ephésiens, verset 22, chapitre 5
80 L’Evangile de Matthieu, chapitre 21, verset 21 : « Je vous le dis en vérité, tout ce que
vous lierez sur la terre aura été lié au ciel et tout ce que vous délierez sur la terre aura été
délié au ciel. »
81 Livre des Proverbes, chapitre 3, versets 5 et 6 : « Confie-toi en l’Eternel de tout ton cœur
et ne t’appuie pas sur ta propre intelligence ! Reconnais-le dans toutes tes voies et Il rendra
tes sentiers droits. »
83 Dans l’Epître de Jacques, au chapitre 2, verset 13, il est fait état de la compassion : « Car
le jugement est sans compassion pour qui ne fait pas preuve de compassion. La compassion
triomphe du jugement. » Les versets 14 à 17, nous éclairent un peu plus sur la manière
d’opérer : « Mes frères et sœurs, à quoi sert-il à quelqu’un de dire qu’il a la foi s’il n’a pas
les œuvres ? Cette foi peut-elle le sauver ? Si un frère ou une sœur est nu et manque de la
nourriture de chaque jour et que l’un de vous lui dise : « Partez en paix, mettez-vous au chaud
et rassasiez-vous » sans pourvoir à ses besoins physiques, à quoi cela sert-il ? Il en va de
même pour la foi. Si elle ne produit pas d’œuvres, elle est morte en elle-même. »
Bien entendu, c’est la foi en Jésus-Christ, mort sur la croix pour le rachat de nos péchés
qui nous arrache des griffes du diable et non pas simplement les œuvres. Si louables soit-elles
et bien qu’elles contribuent à l’embellissement de nos demeures célestes, les œuvres ne nous
feront jamais gagner à elles seules le Paradis. Ce n’est pas pour rien que dans la lettre aux
Ephésiens, au chapitre 2, versets 8 et 9, il est écrit que : « En effet, c’est par la grâce que vous
êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est
pas par les œuvres, afin que personne ne puisse se vanter.»
84 l’Evangile de Luc, chapitre 6, verset 38 : « On utilisera pour vous la même mesure que
celle dont vous vous serez servis. »
85 Le livre de Jérémie, chapitre 6, verset 16 : « Voici ce que dit l’Eternel. Placez-vous sur
les chemins, regardez et renseignez-vous sur les pistes qui ont toujours été suivies. Quelle est
la bonne voie ? Marchez-y et vous trouverez du repos pour votre âme. Mais ils répondent :
Nous n’y marcherons pas ! »
86 Chapitre7, verset 21
88 L’Evangile de Matthieu, chapitre 24, verset 36 : « Quant au jour et à l’heure, personne
ne les connaît, pas même les anges du ciel. Mon père seul les connaît. »
89 Lettre aux Corinthiens, chapitre 3, verset 6 : « Il nous a rendu capable d’être serviteur
d’une Nouvelle Alliance, non de la lettre mais de l’Esprit. Car la lettre tue, mais l’Esprit fait
vivre ? »
90 Chapitre 42, verset 19 et 20
91 Lettre aux Galates, chapitre 3, verset 2 : « (…) Il n’y a plus ni homme ni femme, car
vous êtes tous un en Jésus-Christ. »
92 Lettre aux Romains, chapitre 14, verset 12 : « Ainsi donc, chacun de nous rendra
compte à Dieu pour Lui-même.»
93 Evangile de Matthieu chapitre 28, verset 19 : « Allez donc, faites de toutes les nations
des disciples, baptisez les au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. »
94 La lettre aux Corinthiens, au chapitre 14, verset 31, ne fait pas non plus de distinction
entre les hommes et les femmes lorsqu’il est écrit : « En effet, vous pouvez tous prophétiser
l’un après l’autre, afin que tous soient instruits et que tous soient encouragés. » Dans la
version de Louis Segond, le verset consigné au chapitre 2, verset 12 de la première lettre que
l’Apôtre Paul envoya à Timothée nous dit ceci concernant la femme : « Je ne lui permets pas
d’enseigner et de dominer sur l’homme, mais Je lui demande de garder une attitude paisible. »
Ainsi rendue, la version Louis Segond, en parlant de « l’homme » sans donner plus de détails,
ouvre-t-elle la porte à diverses interprétations non conformes à la pensée de l’Apôtre Paul.
Dans la version de la Bible Martin, en revanche, ce même verset est rendu d’une manière
beaucoup plus proche de la traduction du texte original. Nous y lisons : « Car Je ne permets
pas à la femme d’enseigner, ni d’user d’autorité sur le mari, mais elle doit demeurer dans le
silence. » Sans pour autant vouloir citer de nombreuses références relatives à l’époque où
l’Apôtre Paul vivait, le fait est que, lorsque l’on s’en tient au texte Grec, ce verset traite
uniquement des relations d’un mari et de son épouse au sein du couple. La traduction du mot
« autorité », dans le dictionnaire biblique, Strong de langue Grecque, nous donne à la
référence 831, le mot « authenteo.»
Cela signifie : « Premièrement, « Qui tue de ses propres mains un autre que lui-même »,
en deuxième lieu, « Gouverner en exerçant une domination. » » Il est à noter que, dans le
Nouveau Testament, on ne retrouve nulle part le verbe authentheo. Le verset d’où est tiré ce
mot, est représentatif d’une exclusivité qui, ici ne concerne que les règles régissant les
relations au sein du couple.
Dans la deuxième lettre de Pierre, au chapitre 3, versets 15 et 16, il est écrit :

« Considérez bien que la patience de notre Seigneur est votre salut. Notre bien aimé frère
Paul vous l’a aussi écrit, conformément à la sagesse qui lui a été donnée. C’est ce qu’il fait
dans toutes ses lettres où il parle de ces choses. Il s’y trouve, certes, des points difficiles à
comprendre, et les personnes ignorantes et mal affermies en tordent le sens, comme elles le
font des autres Ecritures, pour leur propre ruine. » Qu’a fait Satan quand il a voulu tenter
Jésus ? Il a cité un passage de la Bible en le sortant de son contexte afin de lui faire dire tout
autre chose qu’il voulait dire. On peut vérifier cela en lisant les versets 1 à 10 du chapitre 4 de
l’Evangile de Matthieu. Prenant exemple sur lui, des hommes, membres éminents de certaines
dénominations associent le verset 34 du chapitre 14 de la première lettre aux Corinthiens qui
dit: « Que vos femmes se taisent dans les assemblées, car il ne leur est pas permis d’y parler,
mais elles doivent se soumettre, comme le dit la loi », au verset 12 du chapitre 2 de la première
lettre à Timothée (citons-le de nouveau pour mémoire) où nous lisons : « Je ne lui permets
pas d’enseigner et de dominer sur l’homme, mais Je lui demande de garder une attitude
paisible. »
Dans un premier temps, si l’on réfléchit un tant soit peu à ce qui est écrit : « que vos
femmes se taisent », il en est fini des prophéties données par les femmes dans l’église, à moins
qu’elles s’expriment en langage des signes. D’autre part, pour celles et ceux qui sont allés en
Israël et qui ont eu l’opportunité de visiter les ruines des anciennes synagogues, ils ont pu se
rendre compte de ce que voulait dire l’Apôtre Paul. En effet, certaines de ces synagogues,
avaient été construites pour que l’orateur enseignât au milieu des gradins. Or, lorsque les
femmes se répondaient les unes aux autres et commentaient ce qui était dit, le pauvre orateur
ne s’entendait plus parler. Il convenait alors de se conformer à ce qui est écrit dans le verset
précédent qui nous dit que : « Car Dieu n’est pas un Dieu de désordre, mais de paix. Comme
dans toutes les églises des saints. » Par hasard, ne serait-on pas un tantinet misogyne dans
certaines de nos assemblées Chrétiennes ?
Il ne nous appartient pas de juger. Notons simplement, qu’à vouloir ainsi tordre le sens
des Ecritures au profit de telle ou telle doctrine non conforme au respect de la Parole, on tend
à souscrire à des doctrines de démons. C’est exactement ce qui est écrit dans la première lettre
à Timothée, au chapitre 4, verset 1: « Mais l’Esprit dit expressément que, dans les derniers
temps, certains abandonneront la foi pour s’attacher à des esprits trompeurs et à des doctrines
de démons. »
Dans les Saintes Ecritures, des exemples de femmes qui se lèvent sous l’impulsion de
l’Esprit, sont légions. Dans le livre des Juges, quand nous lisons les chapitres 4 et 5, nous
voyons qu’il est fait état de Déborah qui fut en son temps le quatrième des juges qui gouverna
le peuple après la mort de Josué. Elle fut l’une des sept femmes prophétesses dont les
prophéties sont rapportées dans la Bible. Cette femme « a-t-elle dû garder le silence ? » Pas
vraiment, puisqu’elle n’a pas craint de donner des ordres à Barak, alors chef de l’armée.
Le rôle des femmes était loin d’être négligeable du temps de Jésus. Dans l’Evangile de
Marc, chapitre 15, versets 40 et 41, il est fait état de Marie de Magdala, qui le jour de Son
arrestation, Le suivit et Le servit lorsqu’Il était en Galilée. Dans ce même Evangile, cette fois-
ci au chapitre 16, versets 1 à 7, Marie de Magdala, accompagnée de Salomé, fut avertie par
un ange de la résurrection de Jésus. Elle put ainsi en rendre compte. Dans le livre des Actes
des Apôtres, chapitre 2 verset 17, l’Apôtre Paul, reprenant la citation du Prophète Joël, nous
dit : « Dans les derniers jours, Je déverserai Mon Esprit sur tout être humain. Vos fils et vos
filles prophétiseront, vos jeunes gens auront des visions et vos vieillards auront des rêves. »
Est-il besoin de préciser que les trois mots « tout être humain » englobaient aussi les femmes ?
Le verset 1 du chapitre 16 de la lettre aux Romains nous dit : « Je vous recommande

notre sœur Phoebe qui est diaconesse de l’Eglise de Cenchrées.» Le verset deux nous apprend
qu’elle a aidé beaucoup de personnes y compris l’Apôtre Paul. Le terme employé ici la
désignait comme étant à l’époque la personne qui supervisait l’église de la maison de
Cenchrées. Dans les Saintes Ecritures, beaucoup d’exemples nous sont donnés de femmes qui
prophétisent. La première lettre aux Corinthiens, chapitre 12, verset 28, nous instruit ainsi :
« Dieu a établi dans l’Eglise, premièrement des Apôtres, deuxièmement des prophètes,
troisièmement des enseignants, ensuite viennent les miracles, puis les dons de guérisons, les
aptitudes à secourir et à diriger et à parler diverses langues. » Dans l’Eglise, le don de
prophétie venait en seconde position avant celui de l’enseignement. Or, souvent la prophétie
comporte une part d’enseignement dictée par Dieu puisque par définition, un prophète est
celui ou celle, qui parle au nom de Dieu et qui transmet ce que Dieu lui demande.
Maintenant, revenons quelque peu en arrière. Souvenons-nous de l’exemple contenu

dans la première lettre aux Corinthiens, chapitre 11, verset 5. A part le détail du voile dont il
est fait état, l’Apôtre Paul ne reprend pas la femme qui prophétise. Dans la lettre aux Romains,
chapitre 16, verset 7, il est fait l’éloge d’une femme nommée Junia. La lettre de Paul aux
Philippiens, chapitre 3, versets 2 et 3, nous apprend que : « J’encourage Evodie et Syntyche à
vivre en plein accord avec le Seigneur. Toi aussi, mon fidèle collègue, Je te demande de les
aider, elles qui ont combattu pour l’Evangile avec Moi. » Quand on contribue à propager
l’Evangile, que fait-on ? Porte-t-on les bagages ou enseigne-t-on ? Dans le livre des Actes des
Apôtres chapitre 18, verset 26, il nous est parlé d’une femme du nom de Priscille qui
accompagnait Aquilas : « Après l’avoir écouté, Aquilas et Priscille le prirent avec eux et lui
exposèrent exactement la voie de Dieu. » Il n’est pas dit ici, que seul Aquilas enseignait mais
bien les deux ensemble. Or, l’Apôtre Paul n’a jamais repris Priscille qui participait avec zèle
à l’enseignement des voies de Dieu.
Un triste constat s’impose, le verset contenu dans la première lettre de l’Apôtre Paul à
Timothée a été utilisé de manière éhontée afin de pouvoir écarter les femmes des rôles qui
pourtant leur étaient dévolus par Dieu. En les excluant ainsi de certaines responsabilités clés
et en les cantonnant à des fonctions subalternes, non seulement on les humilie inutilement,
mais délibérément, « l’Establishment » religieux foule au pied leurs dons, parfois fabuleux.
Nous savons qu’elles excellent à chasser les démons, guérir les malades et même prêcher,
comme tant et tant savent le faire d’une manière magistrale, sous l’onction de l’Esprit de Dieu.
96 Lettre aux Galates, chapitre 5, verset 22 : « Mais le fruit de l’Esprit, c’est l’amour, la
joie, la paix, la patience, la bonté, la bienveillance, la foi, la douceur et la maîtrise de soi. »
97 Evangile de Jean, chapitre 4, verset 14 : « En revanche, celui qui boira de l’eau que Je
lui donnerai n’aura plus jamais soif et l’eau que Je lui donnerai deviendra en lui une source
qui jaillira jusque dans la vie éternelle. »
98 Apocalypse, chapitre 7, verset 14 : « laver leur robe et la blanchir dans le sang de
l’Agneau. »
99 Deuxième Epître de Pierre, chapitre 2, verset 22 : « Il leur est arrivé ce que disent avec
raison les proverbes : Le chien est retourné à ce qu’il avait vomi et la truie s’est vautrée dans
le bourbier. »
100 Du temps de l’Ancienne Alliance, il existait plusieurs types de dîmes qui, aujourd’hui,
à l’époque de la Nouvelle Alliance n’ont plus lieu d’être. Cela ne veut pas dire qu’il faille pour
autant s’affranchir de soutenir financièrement le peuple de Dieu. Il ne faut pas tout confondre.
Certes, il est écrit dans la lettre aux Romains, au chapitre 10, verset 4, que : « Christ est
la fin de la loi pour que tous ceux qui croient reçoivent la justice. » Il est aussi écrit dans la
lettre aux Galates, chapitre 3, verset 13, que : « Christ nous a racheté de la malédiction de la
loi en devenant malédiction pour nous puisqu’il est écrit : Tout homme pendu au bois est
maudit. » Maintenant, si effectivement nous ne sommes plus assujettis à la loi « dite
Mosaïque », car elle avait été transmise à Moïse par des anges, tel que cela est consigné dans
le livre des Actes des Apôtres, au chapitre 7, verset 53, il nous faut surtout, ne pas perdre de
vue que cette loi n’a jamais été abolie par la Nouvelle Alliance instituée par Jésus.
Il est écrit dans l’Evangile de Matthieu au chapitre 5, verset 17 : « Ne croyez pas que Je
suis venu pour abolir la loi ou les prophètes. Je suis venu non pour abolir, mais pour
accomplir.» Au temps de l’Ancienne Alliance, les Israélites n’avaient d’autres choix que d’en
respecter les six cent treize articles. « Tu dois, tu dois pas. Tu feras, tu ne feras pas, etc. »
Ainsi, cette loi devait-elle constituer un lien pédagogique. Cela est consigné dans la lettre aux
Galates, chapitre 3, verset 24 : « Ainsi la loi a été le guide chargé de nous conduire à Christ
afin que nous soyons déclarés justes sur la base de la foi. »
La finalité de ce guide est de concrétiser ce que le prophète Ezéchiel a consigné dans

son livre, au chapitre 36, verset 26 : « Je vous donnerai un cœur nouveau et Je mettrai en vous
un esprit nouveau. Je retirerai de votre cœur, le cœur de pierre et Je vous donnerai un cœur
de chair. » Ainsi, n’étant plus assujettis au code écrit qui ne laissait que très peu de marge à
l’initiative personnelle, les six cent treize articles de loi se retrouvèrent-ils, grâce à
l’instauration de notre nouveau cœur de chair, résumés une règle d’or consignée dans
l’Evangile de Mathieu, au chapitre 22, versets 36 à 40. Il y est écrit : « Maître, quel est le plus
grand commandement de la loi ? Jésus lui répondit : Tu aimeras le Seigneur ton Dieu, de tout
ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée. C’est le premier commandement et le plus
grand. Et voici le deuxième qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même.
De ces deux commandements, dépendent toutes les lois et les prophètes. » Ne nous trouvant
plus sous l’emprise des carcans de la loi où prévalait un respect absolu d’un code écrit, il nous
est donné maintenant, par grâce, de prendre part à la glorieuse liberté des enfants de Dieu.
Cela est consigné dans la lettre aux Romains, au chapitre 8, verset 21.
Maintenant, faisons très attention à ne pas utiliser à mauvais escient notre

affranchissement de la loi, qui nous a conduit à pouvoir vivre dans la liberté des enfants de
Dieu. Ne nous imaginons surtout pas que cela nous permettra de pécher de nouveau en
transgressant les principes d’amour, régis par l’observance des commandements divins dans
le cadre de la Nouvelle Alliance, instituée par notre Seigneur Jésus-Christ. Il est écrit dans la
lettre aux Romains, chapitre 6, verset 15 : « Quoi donc ! Allons-nous pécher parce que nous
ne sommes plus sous la loi mais sous la grâce ? Certainement pas ! » Ainsi, sommes-nous
libérés, par la foi dans le sacrifice de Jésus-Christ à la croix, des conséquences liées au péché.
De fait, ce que nous faisons alors est consenti librement par amour pour la justice. Voilà
pourquoi, il nous est demandé d’obéir de tout cœur au modèle d’enseignement qui nous a été
confié par l’Esprit tel que cela est consigné, également dans la lettre aux Romains et toujours
au chapitre 6 mais cette fois au verset 17.
Ainsi, pourrons-nous faire ce qui est écrit dans la dernière partie du livre des Actes des
Apôtres, chapitre 20, verset 35 : « Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir. »
Donc, répétons-le, en obéissant de tout cœur au modèle d’enseignement qui nous a été
confié par l’Esprit, nous paierons notre dîme avec la joie au cœur, non plus contraints par une
loi écrite pour des « cœurs de pierre » mais poussés par un amour librement consenti dans le
respect des commandements divins. Parmi eux, en pensant à celles et ceux qui travaillent dur
pour faire progresser les intérêts du Royaume de Dieu, nous pourrons aussi nous acquitter de
notre dette, en appliquant ce qui est écrit dans l’Evangile de Matthieu, chapitre 7, verset 12 :
« Tout ce que vous voudriez que les hommes fassent pour vous, vous aussi faites-le de même
pour eux. »
101 Deuxième lettre de l’Apôtre Paul aux Thessaloniciens, chapitre 2, verset 7 : « En effet,
le mystère de l’impiété agit déjà. Il faut seulement que celui qui le retient ait disparu.»
104 Evangile de Matthieu, chapitre 28, verset 18 : « Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel
et sur la terre. »
105 Evangile de Jean, chapitre 10, verset 30 : « Le père et Moi, nous sommes un. »
106 Lettre aux Philippiens, chapitre 2 verset 10 et 11 : « Afin qu’au nom de Jésus chacun
plie le genou dans le ciel, sur la terre et sous la terre, et que toute langue reconnaisse que
Jésus est le Seigneur, à la gloire de Dieu le Père. »
107 Evangile de Matthieu, chapitre 6, verset 24 : « Personne ne peut servir deux maîtres car
il détestera le premier et aimera le second ou il s’attachera au premier et méprisera le second.
»
108 Chapitre 4, verset 6.
114 Dans la Bible, cet exemple nous est donné dans l’Evangile de Matthieu, chapitre 25,
versets 1 à 13. Cette parabole fait état de dix vierges (ou dix jeunes filles suivant les
traductions). Cinq d’entre elles sont qualifiées de sages, car elles ont pris la précaution de
recharger leur lampe avec de l’huile (symbolisant l’attitude qu’elles ont adoptées par rapport
à la parole de Dieu), les cinq autres sont qualifiées de folles. Leur légèreté leur a fait croire
qu’elles auraient toujours le temps, au moment venu d’aller s’approvisionner. En pleine nuit,
l’époux arrive alors que les jeunes filles folles ne s’y attendent pas.
Malheureusement pour elles, il est trop tard pour aller se réapprovisionner en ville. De
fait, seules les jeunes filles sages peuvent rentrer avec l’époux alors que les jeunes filles qui
se sont comportées avec légèreté se voient refuser l’accès à l’enceinte où se trouve cet époux.
Cette parabole illustre bien l’attitude qu’il nous est demandé d’adopter. L’époux représente
bien sûr Jésus-Christ. Quant à Son arrivée soudaine, cela peut aussi bien correspondre à
l’enlèvement des Chrétiens que tout simplement, à l’heure de notre propre mort. Celle-ci
arrive alors que nous pensions qu’il nous restait suffisamment de temps avant de penser à nous
y préparer. Il est écrit dans la lettre aux Galates, chapitre 6, versets 7 et 8 : « Ne vous y trompez
pas, on ne se moque pas de Dieu. Ce qu’un homme aura semé, il le récoltera aussi. Celui qui
sème pour satisfaire sa nature propre récoltera d’elle la ruine, mais celui qui sème pour
l’Esprit récoltera de l’Esprit la vie éternelle.»
115 Voilà pourquoi, entre autre, il est écrit dans le premier livre du Prophète Samuel, au
chapitre 15, verset 22 :« Samuel dit : l’Eternel trouve-t-il autant de plaisir dans les
holocaustes et les sacrifices que dans l’obéissance à Sa voix ? Non, l’obéissance vaut mieux
que les sacrifices et l’écoute attentive vaut mieux que la graisse des béliers.» (L’holocauste
était un sacrifice fait par le feu et d’odeur agréable à l’Eternel. La victime devait être un mâle
sans défaut pour que l’homme s’identifiât à sa victime.) Le verset 19 nous dit : « Les sacrifices
agréables à Dieu, c’est un esprit brisé, Ô Dieu, tu ne dédaignes pas un cœur brisé et humilié.»
116 L’Evangile de Matthieu, chapitre 6, versets 6 à 8 : « Mais toi quand tu pries, entre dans
ta chambre, ferme ta porte et prie ton Père qui est là dans le lieu secret. Et ton Père, qui voit
dans le secret, te le rendra. En priant, ne multiplie pas les paroles comme les membres des
autres peuples. Ils s’imaginent en effet qu’à force de paroles ils seront exaucés. Ne les imite
pas, car ton Père sait de quoi tu as besoin avant même que tu Lui demandes.»
117 Lettre aux Hébreux, chapitre 13, verset 15 : « Par Christ, offrons sans cesse à Dieu un
sacrifice de louange, c'est-à-dire le fruit des lèvres qui reconnaissent publiquement Lui
appartenir. Le Psaume 22, au chapitre 4, nous apprend que: « Dieu siège au milieu des
louanges de Son peuple.»
118 Psaume 103, versets 8 à 14 : « L’Eternel fait grâce, Il est rempli de compassion, Il est
lent à la colère et riche en bonté, il ne conteste pas sans fin, Il ne garde pas éternellement Sa
colère. Il ne nous traite pas conformément à nos péchés, Il ne nous punit pas comme le
mériteraient nos fautes, mais autant le ciel est élevé au-dessus de la terre, autant Sa bonté est
grande pour ceux qui le craignent. Autant l’orient est éloigné de l’occident, autant Il éloigne
de nous nos transgressions. Comme un père a compassion de Ses enfants, l’Eternel a
compassion de ceux qui le craignent (autrement dit qui le respectent), car Il sait de quoi nous
sommes faits, il se souvient que nous sommes poussière.»
119 Jésus-Christ, alors qu’Il était sur terre, enseignait souvent aux foules en leur parlant en
parabole ce qui intriguait fortement Ses disciples. Jésus leur en donna la raison. Il est écrit
dans l’Evangile de Matthieu, chapitre 13, versets 10 et 11 : « Les disciples s’approchèrent et

lui dirent : Pourquoi leur parles-tu en parabole ? Jésus leur répondit : Parce qu’il vous a été
donné à vous, de connaître les mystères du Royaume des Cieux, mais qu’à eux, cela n’a pas
été donné.»
120 Evangile de Luc, chapitre 10, verset 2, déclare : « La moisson est grande mais les
ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers dans
sa moisson.»
121 Evangile de Jean, chapitre 4, verset 23 : « Mais l’heure vient et elle est déjà là, où les
vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité. En effet ce sont là les adorateurs que
recherchent le Père.»
122 Dans la première lettre aux Corinthiens, chapitre 14, verset 2, il est écrit : « En effet,
celui qui parle en langue ne parle pas aux hommes mais à Dieu, car personne ne le comprend,
et c’est en esprit qu’il dit des paroles mystérieuses.» Hélas, pour beaucoup de Chrétiens, le
parler en langue est relégué à un plan inférieur, quand il n’est pas purement et simplement
délaissé. Car malheureusement beaucoup trop d’enfants de Dieu croient, à tort, aux
mensonges de Satan qui veut nous persuader que ce langage n’était réservé qu’aux
contemporains des temps apostoliques.
Et pourtant, l’Apôtre Paul, toujours dans sa première lettre aux Corinthiens, chapitre 14,
verset 5, nous dit : « Je désire que vous parliez tous en langue.» Au chapitre 14, verset 23, il
est aussi écrit : « Si donc, alors que l’église entière est rassemblée, tous parlent en langue et
qu’il entre de simples auditeurs ou des non croyants, ne diront-ils pas que vous êtes fous ?»
La mise en application de ce verset relève tout simplement d’un minimum de bon sens.
Maintenant, il n’est pas dit pour autant que ce qui est ainsi écrit doit devenir une règle absolue.
Il existe une différence notoire entre le fait qu’en premier lieu, « tous » parlent en langue en
même temps, et celui, en deuxième lieu où seuls, quelques-uns s’expriment à tour de rôle,
dans le respect du recueillement de chacun.
Il est écrit au verset 27 de cette même lettre aux Corinthiens : « Y en a-t-il qui parlent
en langue, que deux ou trois au plus parlent, chacun son tour, et que quelqu’un interprète ?»
Si celui ou celle qui s’exprime ne possède pas encore le don d’interprétation, comment sera-
t-il possible de mettre en pratique le conseil de ce verset si tout le monde s’abstient de parler
en langue ? D’où le danger du dogmatisme au gré de l’interprétation de quelques-uns, fussent
t’ils responsables d’église.
De surcroit, le courant de pensée fallacieux qui laisse entendre que l’exercice des dons
spirituels, dont il est fait état dans la lettre de Paul aux Corinthiens, chapitre 12, versets 4 à
11, ne devrait plus être pratiqué au motif qu’il ne concernait que l’époque dite « apostolique »,
pourrait bien encore rentrer dans le cadre de ce qui est écrit dans la première lettre de Paul à
Timothée, chapitre 4, verset 1, où nous lisons : « Mais l’Esprit dit expressément que, dans les
derniers temps, certains abandonneront la foi pour s’attacher à des esprits trompeurs et à des
doctrines de démons.»
Une étude sérieuse de la Parole dans sa globalité permet de se rendre très vite compte
que la pratique de ces dons spirituels est toujours d’actualité. De plus, la quantité innombrable
de fruits qu’ils produisent à notre époque fait que cela constitue une preuve irréfutable et
facilement vérifiable auprès de nombreux Chrétiens engagés qui ne demandent qu’à partager
leur expérience.
Le diable est passé maître dans la mystification et le mensonge. Dans la deuxième Epître
de Pierre, chapitre 1, verset 16, il est écrit : « En effet, ce n’est pas en suivant des fables
habilement conçues que nous avons fait connaître la puissante venue de notre Seigneur Jésus-
Christ.»
123 Chapitre119, verset105
125 Première lettre aux Corinthiens, chapitre 14, verset 2
126 Lettre aux Corinthiens, chapitre 14, verset 5 : « Je désire que vous parliez tous en
langue. »
132 Evangile de Marc, chapitre 13, verset 32
133 Evangile de Matthieu, chapitre 10, verset 37 : « Celui qui aime son père ou sa mère plus
que Moi n’est pas digne de Moi, et celui qui aime son fils ou sa fille plus que Moi n’est pas
digne de Moi.»
134
Livre de la Genèse, chapitre 28, verset 12, le patriarche Jacob fuyant son frère : « Il fit un rêve. Une
échelle était appuyée sur la terre et son sommet touchait le ciel. Des anges de Dieu montaient et descendaient
par cette échelle.»
135 Dans l’Evangile de Matthieu, chapitre 2, versets 1 à 14, il nous est relaté une parabole
dans laquelle il est fait état « d’habits de noces.» Le fait d’être revêtu de cet habit est
primordial car dans le cas contraire, la personne se trouve exclue du festin nuptial. Le verset
11 de cette parabole nous dit que : « Le roi entra pour les voir, et il aperçut un homme qui
n’avait pas mis d’habit de noces.» Le verset 13 de ce même chapitre nous apprend combien
sont funestes les conséquences pour ceux qui ne sont pas revêtus de « cet habit de noces » (cet
habit symbolise l’Esprit de Dieu qui doit vivre en nous lorsqu’on a accepté l’Evangile du salut
et obéi aux commandements divins).Il est écrit : « Alors le roi dit au serviteurs : Attachez-lui
les pieds et les mains et jetez le dans les ténèbres extérieures, où il y aura des pleurs et des
grincements de dents.»
136 Evangile de Jean, chapitre 3, verset 16 : « En effet, Dieu a tant aimé le monde qu’Il a
donné Son fils unique afin que quiconque croit en Lui ne périsse pas mais ait la vie éternelle.»
137 Chapitre 28 versets 19 et 20
138 Consignés dans le livre de l’Exode, au chapitre 20, versets 3 à 17

139
Esaïe Chapitre 54, versets 1 à 17
140 Tel que cela est défini dans les Saintes-Ecritures

141 Psaume 22, verset 4
142 Le Psaume 103, versets 9 et 10, nous apprend que : « Il ne conteste pas sans fin, Il ne
garde pas éternellement Sa colère, Il ne nous punit pas comme le mériteraient nos fautes.»
143 L’Evangile de Jean, chapitre 10, verset 10 nous informe que : « Le voleur (le diable) ne
vient que pour voler, égorger et détruire. Moi, (Jésus-Christ) Je suis venu afin que les brebis
aient la vie et qu’elles l’aient en abondance.»
144 Lettre de l’Apôtre Paul aux Corinthiens, chapitre 13, 1er verset
145 Lettre de l’Apôtre Paul à Timothée, chapitre 1, versets 5 et 6
146 Le premier livre du prophète Samuel, chapitre seize, verset sept : « L’Eternel n’a pas le
même regard que l’homme. L’homme regarde ce qui frappe les yeux, mais l’Eternel regarde
le cœur.»
147 On peut ouvrir une petite parenthèse pour méditer sur le fait que Jésus était né parfait et
donc sans péché. S’Il n’avait pas choisi volontairement de se sacrifier pour nous, Il serait
toujours en vie aujourd’hui puisque que, comme cela est écrit dans la lettre aux Romains, au
chapitre 6, verset 23 : « Le salaire du péché, c’est la mort.» Ainsi, Il a bel et bien donné Sa
vie parfaite pour chacun d’entre nous. De par sa condition d’être parfait, Lui et Lui seul était
en mesure de présenter à Dieu la valeur de Son sacrifice. Aucun être humain né après la chute
d’Adam n’aurait pu le faire. Pas plus l’individu le plus valeureux que la terre ait pu porter que
Marie, Sa mère, qui comme tout le monde est née sous le poids du péché.
148 Livre de l’Apocalypse
149 Dans l’Evangile de Matthieu, au chapitre 6, verset 33 : « Recherchez d’abord le
Royaume et la justice de Dieu, et tout vous sera donné par-dessus.»
155 Lettre aux Ephésiens, chapitre 3,versets 17 à 19 :« De sorte que le Christ habite dans
votre cœur par la foi, je prie donc que vous soyez enracinés et fondés dans l’amour pour être
capable de comprendre avec tous les saints (rappelons que le mot saint signifie être mis à part
par la foi en Christ pour le Royaume de Dieu) quelle est la largeur, la longueur, la profondeur,
et la hauteur de l’amour du Christ, et de connaître cet amour qui surpasse toute connaissance
afin que vous soyez remplis de toute la plénitude de Dieu .»
156 Dans l’Evangile de Jean, au chapitre 4 ? verset 23, il nous est dit que : « Mais l’heure
vient et elle est déjà là, ou les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité. En
effet, ce sont là les adorateurs que recherche le Père.»
157 Le livre du Prophète Jérémie, chapitre 3, versets 21 à 23 : « Voici ce que je veux méditer
pour garder espoir. Les bontés de l’Eternel ne sont pas épuisées, Ses compassions ne prennent
pas fin, elles se renouvellent chaque matin. Que ta fidélité est grande.» Le livre de l’Exode,
au chapitre 16 nous parle de la manne. Lorsque, pour la première fois elle est tombée du ciel,
les Israélites, qui ne savaient pas ce que c’était, interrogèrent Moïse. On peut découvrir sa
réponse en lisant le verset 15 de ce chapitre où il est écrit : « Les Israélites regardèrent et se
dirent l’un à l’autre : Qu’est-ce que c’est ? En effet, ils ne savaient pas ce que c’était. Moïse
leur dit : C’est le pain que l’Eternel vous donne pour nourriture.» Le livre des Nombres, au
chapitre 11, verset 7 nous apprend que : « La manne avait la forme de la graine de coriandre.»
Les Israélites, lorsqu’ils erraient dans le désert étaient miraculeusement nourris par Dieu.
C’était une bénédiction qui se renouvelait tous les jours, chaque matin. Maintenant, dans un
autre registre, il est écrit dans l’Evangile de Jean, au chapitre 4, verset 34 : « Jésus leur dit :
Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé et d’accomplir Son œuvre.»
158 Evangile de Matthieu, chapitre 4, verset 4 : « L’homme ne vivra pas de pain seulement,
mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. »
159 Le roi David a écrit dans les versets 2 et 3 du Psaume 34 : « Je veux bénir l’Eternel en
tous temps, Sa louange sera toujours dans ma bouche. Que mon âme fasse toute sa fierté de
l’Eternel ! »
160 Evangile de Matthieu, chapitre 11, versets 28 à 30 : « Venez à Moi, vous qui êtes fatigués
et courbés sous un fardeau, et Je vous donnerai du repos. Acceptez mes exigences et laissez-
vous instruire par Moi, car Je suis doux et humble de cœur et vous trouverez le repos pour
votre âme. En effet, mes exigences sont bonnes et Mon fardeau est léger.»
161 Evangile de Matthieu, chapitre 17, verset 20 : « Si vous avez la foi comme un grain de
moutarde, (qui est le plus petit graine) vous diriez à cette montagne : Déplace-toi d’ici jusque-
là et elle se déplacerait. Rien ne vous serait impossible.»
162 Lettre de Paul aux Galates, chapitre 3, verset 29 : « Si vous appartenez à Christ, vous
êtes donc la descendance d’Abraham et vous êtes héritiers conformément à la promesse.»
163 Livre de la Genèse, chapitre 19, versets 15 à 26. Dans ce vingt-sixième verset, il est
écrit : « La femme de Lot regarda en arrière et se transforma en statue de sel.»
164 Evangile de Jean, chapitre 3, verset 16 : « En effet, Dieu a tant aimé le monde qu’Il a
donné son fils unique afin que quiconque croit en Lui ne périsse pas mais ait la vie éternelle.»
165 Evangile de Jean, chapitre 14, verset 2 : « Il y a beaucoup de demeures dans la maison
de Mon Père. Si ce n’était pas le cas Je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place.»
166 Evangile de Jean, chapitre 15, verset 26 : « Quand sera venu le consolateur, que Je vous
enverrais de la part du Père, l’Esprit de vérité qui vient du Père, il rendra témoignage de
Moi.»
167 Evangile de Jean, chapitre 10, versets 27 et 28 : « Mes brebis écoutent ma voix, Je les
connais et elles Me suivent. Je leur donne la vie éternelle. Elles ne périront jamais et personne
ne pourra les arracher de ma main.»
168 Evangile de Marc, chapitre 16, versets 17 et 18 : « Voici les signes qui accompagneront
ceux qui auront cru. En Mon nom, ils chasseront des démons, parleront de nouvelles langues,
saisiront des serpents, et s’ils boivent un breuvage mortel celui-ci ne leur fera aucun mal. Ils
poseront les mains sur les malades et les malades seront guéris.»
169 Lettre aux Romains, chapitre 8, versets 24 et 25 : « En effet, c’est en espérance que nous
sommes sauvés. Or l’espérance qu’on voit n’est plus de l’espérance. Ce que l’on voit, peut-
on l’espérer encore ? Mais si nous espérons ce que nous ne voyons pas, nous l’attendons avec
persévérance. »
170 Actes des Apôtres, chapitre 3, verset 19 : « Changez donc d’attitude et convertissez-
vous pour que vos péchés soient effacés.»
171 Evangile de Matthieu, chapitre 7, verset 1 : « Ne jugez pas afin de ne pas être jugé »
172 Livre de Ruth, chapitre 4, verset 17 : Ruth enfanta un fils du nom d’Obed. Ce dernier
enfanta Esaïe, père de David dont le Christ est issu. Et pourtant, Ruth était Moabite, autrement
dit une étrangère au peuple d’Israël. Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elle ne faisait pas
vraiment partie de la haute société de Son époque. Néanmoins, elle n’a pas hésité à aller de
l’avant, sous les conseils avisés de sa belle-mère Naomi. Le fait est que ses qualités, sa foi et
Son obéissance lui ont values une immense bénédiction.
173 le Psaume 119, verset 62 : « Au milieu de la nuit, Je me lève (et non pas je prie couché
au risque de me rendormir) pour Te louer à cause de Tes justes sentences.»
174 Evangile de Matthieu, chapitre 26, verset 40 : « Il revint vers les disciples, qu’Il trouva
endormis, et dit à Pierre : Vous n’avez donc pas pu rester éveillés une seule heure avec Moi »
et la lettre aux Hébreux, chapitre 13, versets 15et 16 : « Par Christ, offrons sans cesse à Dieu
un sacrifice de louange (…) car c’est à de tels sacrifices que Dieu prend plaisir.»
175 Evangile de Luc, chapitre 10, verset 2 : « Mais il y a peu d’ouvriers. »
176 Mentor (mot qui signifie, entre autre, guide, éducateur ou conseiller). Nous en avons
besoin pour pouvoir progresser dans la connaissance et la maturité spirituelle. Par exemple,
l’Apôtre Paul était le mentor de Timothée. Certes, le Saint-Esprit est le meilleur des mentors
mais Il se sert également « d’ouvriers » pour nous affermir. En tant qu’ouvrière de Dieu, je
vous propose que nous considérions la lettre aux Hébreux. Tout d’abord, lisons ce qui est écrit
au chapitre 4, verset 14. Nous y lisons : « Ainsi, puisque nous avons un souverain grand-
prêtre (ou sacrificateur) qui a traversé le ciel, Jésus, le fils de Dieu, restons fermement attaché
à la foi que nous professons.» Maintenant, au chapitre 5, verset 1 qui décrit les caractéristiques
du prêtre ou du sacrificateur ce qui veut dire la même chose, nous pouvons également lire :
« En effet, tout grand prêtre pris parmi les hommes est établi en faveur des hommes dans le
service de Dieu afin de présenter des offrandes et des sacrifices pour les péchés.» Ce verset 1
du chapitre 5 de la lettre aux Hébreux nous apprend que : (1) Le sacrificateur était pris au
milieu des hommes. (2) Il était établi pour les hommes dans le service de Dieu. (3) Il était
appelé de Dieu. (4) Il présentait des sacrifices. Il est ici parlé des « hommes » Néanmoins ce
qui est consigné ici concerne également les femmes car, n’en déplaise à certains, la Bible est
loin d’être misogyne puisqu’il est écrit, rappelons-le, dans la lettre aux Galates chapitre 3,
verset 28 que : « Il n’y a plus ni homme ni femme car vous êtes tous un en Jésus-Christ.»
Maintenant, pour achever de nous convaincre sur le fait que, toutes et tous, nous sommes
des sacrificateurs destinés entre autre à louer notre Créateur, je vous propose de lire ce qui est
écrit dans le livre de l’Apocalypse, au chapitre 1, versets 5 et 6 où nous pouvons lire : « De
la part de Jésus-Christ, le témoin fidèle, le premier né d’entre les morts est le chef des rois de
la terre ! A celui qui nous aime, qui nous a lavés de nos péchés par Son sang et qui a fait de
nous un Royaume, de sacrificateurs pour Dieu Son Père, à Lui soit la gloire et la puissance,
aux siècles des siècles ! Amen » !
177 Le livre des proverbes, chapitre 4, verset 22 : « Garde ton cœur plus que toute autre
chose, car de lui jaillissent les sources de la vie.»
178 l’Apôtre Paul déclare dans sa première lettre aux Corinthiens, chapitre 14, verset 18 :
« Je remercie Dieu que je parle en langue plus que vous tous. »
180 Lettre aux Hébreux, chapitre 5, verset 16 : « Mais la nourriture solide est pour les
adultes, pour ceux qui en raison de leur expérience, ont le jugement exercé à discerner ce qui
est bien de ce qui est mal.»
181 Livre du prophète Esaïe, chapitre 45, verset 3 : « Je te donnerai des trésors dissimulés
par les ténèbres, des richesses cachées.»
182 Evangile de Jean, chapitre 14, verset 6 : « On ne vient au Père que par moi.»
183 Livre de l’Apocalypse, chapitre 3, verset 7 : « Voici ce que dit le Saint, le véritable, celui
qui a la clé de David, celui qui ouvre et personne ne pourra fermer, celui qui ferme et personne
ne pourra ouvrir.»
184 Première lettre de Jean, chapitre 5, verset 20 : « Mais nous savons aussi que le fils de
Dieu est venu et nous a donné l’intelligence pour connaître le vrai Dieu. Et nous sommes unis
au vrai Dieu si nous sommes unis à Son fils Jésus-Christ. C’est Lui le vrai Dieu et la vie
éternelle.»
185 Chapitre 5, versets 20-21
186 La première lettre aux Thessaloniciens, chapitre 1, verset 9 nous apprend que les
habitants de Thessalonique firent preuve de zèle pour obéir aux principes divins. Ainsi, il est
écrit : « Vous vous êtes tournés vers Dieu en abandonnant les idoles pour servir le Dieu vivant
et vrai. » Tout comme pour les habitants de Thessalonique, nous nous sommes convertis à
Dieu, et notre créateur nous demande d’être attentifs à Ses commandements en abandonnant
nos idoles. Il en est une, à caractère sexuel, qui occupe une place non négligeable pour ce qui
est d’accaparer notre esprit afin de le détourner de celui de Dieu. Il s’agit de la masturbation.
Bien qu’on ne trouve pas le mot masturbation écrit comme tel dans la Parole, le fait est
qu’un examen attentif de cette dernière permet de pouvoir nous rendre compte à quel point
cette activité fait partie de celles condamnées par Dieu. Si tant il est vrai que notre Créateur
nous a conçus avec la faculté de pouvoir éprouver du plaisir, il n’en demeure pas moins qu’il
nous appartient de ne pas utiliser à mauvais escient notre libre-arbitre pour détourner ce que
Dieu, dans Son amour et Sa sagesse, a prévu pour notre bien. Ainsi, le plaisir à caractère
sexuel n’est béni par Dieu que dans le cadre du mariage au sein duquel les époux, dans le
respect des dispositions divines, deviennent une seule chair.
Les versets 5 et 6 du chapitre 19 de l’Evangile de Matthieu nous déclare que : « C’est

pourquoi l’homme quittera son père et sa mère et s’attachera à sa femme, et les deux ne feront
qu’une seule chair. Ainsi ils ne font plus deux mais ne font qu’un. Que l’homme ne sépare
donc pas ce que Dieu a uni.» De fait, la pratique de ce type de péché, qui amène l’homme ou
la femme à se procurer manuellement une satisfaction sexuelle, en l’agrémentant le plus
souvent par des pensées érotiques, constitue un dévoiement en ce sens qu’il sépare, ou
dissocie, le plaisir sexuel du cadre du mariage.
Ainsi, lorsque un homme et une femme sont mariés et que l’un des conjoint s’isole pour
s’adonner à la masturbation, il provoquera une séparation à la fois de son corps et son esprit
de la communion qu’il se doit de préserver dans le cadre de son union avec son époux ou son
épouse ce qui constituera, ni plus ni moins, qu’une forme d’adultère.
L’Evangile de Matthieu va même plus loin. Au chapitre 5 et aux versets 27 et 28 nous

sont rapportées ainsi les paroles de Jésus. Il est écrit : « Vous avez appris qu’il a été dit : Tu
ne commettras pas d’adultère. Mais moi Je vous dis : Tout homme qui regarde une femme
pour la convoiter a déjà commis un adultère dans son cœur avec elle.» Prenons bien garde
que cela ne conduise pas à contribuer à ce que certains, trouvant plus de plaisir dans cette
pratique néfaste que dans leur relation avec leur conjoint, éprouvent une baisse de désir avec
leur épouse et que cela les amènent, dans le pire des cas, à vouloir se diriger vers
l’homosexualité.
Maintenant, si en tant que célibataire l’on s’adonne à ce genre de pratique, cela

s’apparente à de la fornication car cela correspond à un acte sexuel séparé du cadre du mariage.
Souvenons-nous du verset contenu dans la lettre aux Hébreux, au chapitre 12 et au verset 14
où il est écrit : « Recherchez la paix avec tous et la progression dans la sainteté. Sans elle,
personne ne verra le Seigneur.» Dans la lettre aux Corinthiens, au chapitre 7 et au verset 9, il
est écrit : « Mais s’ils ne peuvent se maîtriser, qu’ils se marient, car il vaut mieux se marier
que de brûler de désir.» Si Dieu ne nous a pas donné le don de célibat et que cela nous pose
problème, il conviendrait alors que nous déposions au pied de la croix nos requêtes afin qu’Il
nous dirige vers la personne qu’Il a prévu pour nous afin que nous ne brulions pas de désir
comme cela est écrit.
Lorsque par amour pour Dieu nous nous efforçons de poursuivre la sanctification en
combattant nos désirs sexuels, spirituellement parlant, l’Ecriture nous assimile à ceux qui sont
« eunuques.» Ainsi il est écrit dans l’Evangile de Matthieu, au chapitre 19 et au verset 12 :
« En effet, il a des eunuques qui le sont dès le ventre de leur mère, d’autres qui le sont devenus
par les hommes, et il y en a qui se sont fait eux-mêmes eunuques à cause du Royaume des
Cieux. Que celui qui peut comprendre comprenne.» Voilà ce qu’il nous faut donc comprendre,
lorsque l’on décide d’une manière spirituelle de devenir eunuque : Si l’on continue de bruler
de désir alors que nous avons pris cette décision, cela ne viendra pas de Dieu mais de l’ennemi
de nos âmes. Il nous faudra alors nous en repentir et combattre notre impureté avec l’aide de
notre Créateur.
Dans le cas où nous refuserions de nous détourner de la pratique de la masturbation,

comme cela a été évoqué plus haut, cela nous avilira et troublera notre conscience. De surcroit,
ça nous détournera de Dieu au point de suspendre la relation que nous entretenons avec Lui
car ainsi, cela équivaudra à faire un acte d’allégeance au diable et à ses démons. Rappelons
que toutes formes de plaisir sexuel pratiqué en dehors du cadre du mariage sont contraires
sont fortement condamnées par Dieu. C’est pourquoi, toutes pratiques sexuelles dévoyées du
plan divin initial et qui accapareraient notre esprit au point de le détourner de celui de Dieu
pourraient s’apparenter à des idoles. Dans le cas oui nous aurions des difficultés à vaincre nos
mauvaises habitudes, il serait bon que nous fassions appel à Jésus
187 Chapitre 40, versets18-25
188 Evangile de Jean, chapitre 14, versets13-14
189 Actes des Apôtres, chapitre 4, verset10-12 et Lettre aux Ephésiens, chapitre 1,
versets17-21
190 Actes des Apôtres, chapitre 19, versets 13-20 et l’Evangile de Matthieu, chapitre 6,
versets 7 et 8 : « En priant, ne multipliez pas les paroles comme les membres des autres
peuples. Ils s’imaginent en effet qu’à force de paroles ils seront exaucés. Ne les imitez pas car
votre Père sait de quoi vous avez besoin avant que vous Lui demandiez.»
191 Evangile de Mathieu, chapitre 6, versets7-8.
192 Evangile de Mathieu, chapitre 7, versets 7-11, Evangile de Luc, chapitre 11, verstes 5-
13, Evangile de Marc, chapitre11, verset 24
193 Evangile de Jacques, chapitre 4, versets 3-10. Evangile de Jean, chapitre 15, verset 7
196 Le livre du Deutéronome, chapitre 18, versets 10 à 12 : « Qu’on ne trouve chez toi (…)
personne qui exerce le métier de devin, d’astrologue, d’augure, de sorcier, de magicien,
personne qui consulte les esprits ou les spirites, personne qui interroge les morts quiconque
fait ces choses est en abomination à l’éternel. En effet, celui qui fait cela fait horreur à
l’Eternel (…).»
A propos des devins : dans le livre d’Esaïe, chapitre 47, versets 12 à 15, le prophète,
sous l’impulsion de Dieu, écrit avec une forme de dérision narquoise : « Continue donc toutes
tes pratiques magiques et tous tes rites de sorcellerie, avec lesquels tu t’es fatigué depuis ta
jeunesse ! Peut-être pourras-tu en tirer profit, peut-être deviendras-tu redoutable ? Tu t’es
épuisé à force de consulter les devins. Qu’ils se présentent donc, les spécialistes du ciel, ceux
qui observent les astres et qui sont censés annoncer chaque début de mois ce qui doit t’arriver.
En réalité, ils sont pareils à de la paille : Le feu les brûle entièrement. Ils ne pourront pas
échapper aux flammes. Ce ne sera pas un simple feu de braise qui permet de se réchauffer,
ni un feu près duquel on s’assied. Voilà ce que peuvent t’apporter ceux que tu t’es fatigué à
consulter. Ceux qui ont fait des affaires avec toi depuis ta jeunesse se perdront chacun de leur
côté. Il n’y aura personne pour les sauver.»
A l’époque où vivait le prophète Esaïe, tout comme à celle de l’Apôtre Paul, un grand
nombre se plaisait à contredire et à fustiger les commandements divins prétextant qu’ils
n’avaient plus lieu d’être et qu’il dataient d’une époque révolue. Devant une telle attitude,
Paul réagit en refusant de continuer à perdre son temps à les enseigner en pure perte. Ainsi, il
est écrit dans le livre des Actes, chapitre 19, verset 9 : « Cependant quelques-uns restaient
endurcis et incrédules et disaient du mal de la voie du Seigneur devant la foule. Alors, Il les
quitta, prit les disciples à part et enseigna chaque jour dans l’école d’un dénommé Tyrannus.»
A l’époque où nous vivons, il en va malheureusement de même surtout pour tout ce qui

touche à l’occultisme et à la divination. Le problème vient du fait que beaucoup de devins ou
personnes qui pratiquent la voyance, comme on dit maintenant, font des prédictions qui
s’avèrent parfois exactes. Le drame, c’est qu’elles ne viennent pas de Dieu et si elles ne
proviennent pas de Lui, le seul canal par lesquelles elles peuvent provenir est celui de Satan,
le diable et de ses démons. Ce dernier ne donne rien gratuitement.
Il existe un dicton en France qui dit : « On n’attrape pas les mouches avec du vinaigre.»
Et bien, pour le diable, il en sera exactement de même. Souvenons-nous : Si le poisson avait
su que derrière le ver se cachait l’hameçon, il n’aurait pas cherché à l’attraper pour le manger.
L’hameçon qu’utilise le diable est l’occultisme et la divination. Pour tromper celles et ceux
qu’il veut attraper, il se travestit, lui et ses acolytes.
Dans la deuxième lettre aux Corinthiens, chapitre 11, versets 13 à 15, il est écrit : « Ces
hommes-là sont de prétendus Apôtres, ouvriers trompeurs déguisés en Apôtres de Christ. Et
ce n’est pas étonnant, puisque Satan lui-même se déguise en ange de lumière. Il n’est donc
pas étrange que ses serviteurs aussi se déguisent en serviteurs de justice. Leur fin sera
conforme à leurs actes.» Ce message doit être impérativement transmis et il est du devoir de
toutes et tous de dénoncer ces pratiques occultes afin de contrecarrer les plans du diable qui
veut attirer, par ces moyens, le plus de monde possible dans ces filets.
La seule attitude à adopter envers cela est de s’en détourner et si par malheur, certains
et certaines sans le savoir, ont malencontreusement suivi ces voies occultes, elles doivent les
abandonner au plus tôt en se séparant de tout livre, document ou autre qui ont trait à cela et se
repentir en demandant pardon à Dieu par la foi dans le sacrifice de Jésus. Et notre Dieu de
miséricorde, grâce au sacrifice de Son fils sur la croix leur pardonnera. Dans le livre des Actes
des Apôtres, chapitre 19, verset 19, il est écrit : « Un grand nombre de ceux qui avaient
pratiqué la magie apportèrent leurs livres et les brulèrent devant tout le monde. On en estima
la valeur à cinquante mille pièces d’argent.»
198 Dans l’Evangile de Jean, au chapitre vingt et au verset trente et un, tout comme pour les
miracles fait par jésus, il est écrit : « Mais ceux-ci ont été décrits afin que vous croyez que
Jésus est le Messie, le fils de Dieu, et qu’en croyant vous ayez la vie en son nom.»
200 Evangile de Jacques, chapitre 3, versets 3 à 6
201 Comme tout à chacun, je m’identifie au verset 7 du chapitre 5 du livre des Psaumes où
il est écrit : « Oui, depuis ma naissance, je suis coupable quand ma mère m’a conçu car j’étais
déjà marqué par le péché.»
202 Chapitre 1, verset 7 du premier livre
205 Evangile de Jean, chapitre 15, verset 5 : « sans Moi, vous ne pouvez rien faire »
208 Livre du Prophète Osée, chapitre 4, verset 6 : « Mon peuple est détruit parce qu’il lui
manque la connaissance. »
212 Chapitre 3, verset 10 et 11
213 Livre de l’Apocalypse, chapitre 3, verset 6
214 A l’époque de l’ancien Israël, un boisseau était un récipient cylindrique, d’une
contenance d’environ un décalitre, destinée à recevoir des matières sèches comme du grain
par exemple.
217 A l’instar de Job qui offrait à Dieu des sacrifices pour les péchés de ses enfants ou des
patriarches qui intercédaient pour les manquements du peuple d’Israël
219 Livre du prophète Ezéchiel, chapitre 37, versets 1 à 4 nous parle prophétiquement d’os
desséchés appelés à devoir rependre vie.
220
Chapitre 4, verset 1
222 Deuxième lettre aux Corinthiens, chapitre 4, verset 4. Ce « dieu de ce siècle » n’étant
autre que Satan (qui signifie opposant) le diable (qui lui signifie calomniateur). Il demeure
encore pour une courte période de temps (car Il a déjà été vaincu par Jésus à la croix).
223 Le mot « Saint » signifie : « Mis à part.» En d’autres termes celles et ceux qui ont donné
leur vie à Jésus en se conformant à Ses commandements.
224 Est-il si étonnant que l’humanité pécheresse récolte ainsi les fruits d’une colère légitime
induite par une désobéissance et un mépris affiché de la parole de Dieu ? Satan veut à tout
prix détruire la planète ce qui aurait pour conséquence inéluctable la disparition de l’humanité
toute entière. Dieu, bien sûr, dans Son infinie puissance peut s’y opposer. Seulement, notre
créateur n’est pas appelé en vain « Le Dieu de Justice »
Or, Satan, qui est un maître légaliste, le sait fort bien aussi. Dieu, qui est parfait, ne
pourrait pas se désavouer en passant outre sur les agissements délétères des habitants de la
planète. Ces hommes et ces femmes qu’Il a créés et qui foulent aux pieds des commandements
divins, pourtant édictés par amour, ont choisi honteusement de s’affranchir de Lui. Ne serait-
il pas juste qu’ils en récoltent les fruits ? Dieu, rappelons-le, respecte le libre arbitre de tout
un chacun. Autant que je sache, on n’a jamais vu quelqu’un rester en suspension dans les airs,
par quelque intervention divine que ce soit, au motif que l’amour de Dieu passerait outre la
désobéissance de quelqu’un ayant choisi délibérément de vouloir s’affranchir de la loi
gravitationnelle. Et bien, pour ce qui est des lois qui régissent la manière dont l’humanité doit
se conduire, il en va exactement de même. Ainsi, il serait non seulement très réducteur mais
aussi totalement inadmissible d’accuser Dieu d’injustice.
Pourtant, il serait peut-être encore possible d’inverser le cours des événements qui se
préparent. Le livre des proverbes, au chapitre 27, verset 11 déclare : « Mon fils, sois sage, et
réjouis Mon cœur, et Je pourrai répondre à celui qui m’outrage.» Ici, en l’occurrence, celui
qui est passé maître pour outrager Dieu est Satan. Maintenant, si l’humanité se repent et
retourne à Son créateur, il en sera fini de l’appui légal du diable et ce dernier le sait fort bien.
Tout comme ses démons, il est écrit : « et ils tremblent.»
225
226
Evangile de Jean, chapitre 3, verset 16
227
228
Chapitre 21, verset 4
229
Apôtre Paul, première lettre aux Corinthiens, chapitre 14, verset 5 : « Je désire que vous parliez tous en
langues.»
230
Ceux qui ont été comme un obstacle sur mon chemin
231
Evangile de Luc, chapitre 6, verset 28
Lettre de l’Apôtre Paul à Timothée, chapitre 5 : « le but du commandement, c’est une

charité venant d’un cœur pur, d’une bonne conscience et d’une foi sincère ! »
Livre de l’exode, chapitre 20, versets 3 à 17 qui nous parle des dix commandements.
L’Evangile de Matthieu et la parabole des dix vierges relatée au chapitre 25, versets 1
à13
Que ce livre soit la lampe au chevet de votre lit et votre réveil au petit matin ! Qu’il soit
la réponse à toutes vos questions !
J’ai tant porté ce livre en moi, comme une grossesse cachée qui serait restée inaperçue
jusqu’à la fin…Mais voici que le bébé naît aujourd’hui et que je le dépose à vos pieds. Je suis
en joie après cet accouchement, et je l’offre à Jésus et à vous…. Prenez soin de mon premier
bébé livresque. !

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info présente ce manuscrit gratuitement

Par Sylvie JANGO

Édité par l’Association ADRA

Visite de l’Enfer et du Paradis : Révélation divine n°1

Mes premiers pas avec l’invisible _____________________________________ 18

Chapitre 1 - Ma rencontre avec Jésus ___________________________________ 31

Chapitre 2 - La visite en Enfer __________________________________________ 41

Le message ultime ______________________________________________ 66

Chapitre 3 - Bienvenue au royaume des cieux ____________________________ 75

Chapitre 4 - Recommandations de Jésus pour les femmes. __________________ 89

Chapitre 5 - Recommandations pour construire sa maison céleste. ___________ 95

Chapitre 6 - Message urgent à transmettre !_____________________________ 103

Chapitre 7 - Le grand retour sur terre __________________________________ 115

Chapitre 8 - Retour dans mon corps de pécheresse _______________________ 117

Chapitre 9 - Message du seigneur au monde entier _______________________ 121

Chapitre 10 - Grande recommandation du Seigneur_______________________ 123

Chapitre 11 - Tables de la loi __________________________________________ 125

Chapitre 12 - Dieu te console _________________________________________ 127

Chapitre 13 - Commentaires sur le témoignage __________________________ 131

Chapitre 14 - Quand la trompette retentira, seras-tu prêt(e)?_______________ 135

Chapitre 16 - Encouragements du Seigneur ______________________________ 163

Chapitre 17 - Crois-tu aux songes et aux visions ? _________________________ 173

04 décembre2013 : message de prophétie du Seigneur Jésus-Christ ______ 182

Chapitre 18 - EPILOGUE ______________________________________________ 187

Remerciements ___________________________________________________ 191

Quelques versets à lire et à méditer dans sa Bible personnelle ____________ 197

NOTES ET ENSEIGNEMENTS _________________________________________ 207

e dédie ce livre à Notre Seigneur Jésus-Christ avec tout mon

J amour pour mon Sauveur et à toute la trinité divine. En effet, sans

Je le dédie également à vous tous, fidèles auditeurs (trices) qui

En acquérant ce livre vous contribuerez à la poursuite d’une

Votre acquisition permettra en outre de financer la construction

Soyez assurés de la bénédiction de l’Éternel, qui dans Sa

Pour commander ce livre, poser diverses questions, apporter

Les extraits de la Bible de ce livre sont essentiellement tirés des

a lettre aux Ephésiens 1 nous dit ceci : « En effet, c’est par la

L grâce que nous sommes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela

Qu’est-ce qu’un don sinon un cadeau ? Maintenant, si ce

Lorsque notre Sauveur décide de ravir quelqu’un en esprit, ce

blasphémer contre Lui car, « le pardon ne lui sera accordé ni dans le

Donc, avec vigueur et détermination, utilisons tous les « pare-

Ce dont je vous fais part ici, n’est pas simplement un conseil

Il faut savoir que le manuscrit de cet ouvrage a été déposé chez

D’autre part, il convient que vous sachiez que le don de

le combat spirituel, sous la direction du Saint-Esprit. Tout ceci, bien

vant d’entreprendre la lecture de ce livre, il serait peut-être

A utile d’apporter quelques éclaircissements sur certaines

Ce genre d’écrits risque de bousculer pas mal d’idées

Considérons tout d’abord le premier de ces domaines. Il

D’autre part, en compulsant aussi bien l’Ancien que le

A notre époque, il existe de nombreux témoignages du monde

Concernant le second domaine, il convient de savoir que le

Parole. Aussi, demande-t-Il instamment de s’instruire continuellement,

Le troisième et dernier domaine concerne la manière de se

Ainsi, convient-il de ne pas tout mélanger et de savoir faire la

Je tiens donc à préciser qu’à l’exception de certaines notes

e suis née le 25 juillet 1969 à Yaoundé, au Cameroun, dans une

J famille de sang royal. Mon père, Jango Paris, aujourd’hui décédé,

A l’âge de 5 ans, je reçus mes premières visions et connus mes

Une fois, je lui avouai même avoir vu Jésus, comme si j’étais

Ma mère possédait néanmoins une certaine ouverture d’esprit.

pouvais avoir confiance en cette cousine qui était également douée de