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LISTE DE CONTRÔLE
Table des matières
Droits d’auteur...............................................................................................................................................................3
Introduction ...................................................................................................................................................................4
Collaborateurs
Merci à Me Jonathan Garneau, CRHA, avocat en droit du travail et de l’emploi chez Langlois avocats, pour sa
collaboration à la rédaction de contenu et à la révision légale de cet outil.
Merci à Pierre-Alain Rey, CRHA, responsable de l’inspection professionnelle et de l’encadrement de la pratique à
l’Ordre des conseillers en ressources humaines agréés, pour sa collaboration à la relecture de cet outil.
Droits d’auteur
La reproduction, la publication et communication de ce document dans son intégralité sous quelque
forme ou par quelque moyen (électronique, mécanique ou autre, y compris la photocopie,
l’enregistrement ou l’introduction dans tout système informatique de recherche documentaire) est
interdite sans le consentement écrit de l’Ordre des conseillers en ressources humaines agréés.
Par contre, pour les CRHA ǀ CRIA ainsi que les abonnés au Carrefour RH, il est permis d’utiliser les
exemples contenus dans ce document avec les adaptations nécessaires sans autorisation de l’Ordre.
Avis d’utilisation
Dans le cadre de sa mission de protection du public, l’Ordre des conseillers en ressources humaines
agréés vous propose cet outil. Ce dernier doit toujours être adapté selon le contexte, les besoins de
votre organisation ainsi qu’en tenant compte de l’ensemble des parties prenantes. Il ne constitue en
aucun cas un avis juridique.
Si vous êtes un professionnel agréé, vous devez toujours vous référer à votre code de déontologie, aux
normes professionnelles, ainsi qu’aux lois et règlements en vigueur et consulter un conseiller juridique
au besoin.
Par ailleurs, les propos qui y sont exprimés n’engagent que leur auteur et l’Ordre des conseillers en
ressources humaines et en relations industrielles agréés décline toute responsabilité à leurs égards.
CONSEIL
Avant même d’entamer les étapes présentées dans cet outil, il y a lieu de se rappeler qu’un poste
vacant est l’occasion pour un conseiller en ressources humaines d’accompagner la réflexion des
gestionnaires vis-à-vis de ce poste – est-il toujours pertinent, certaines tâches pourraient-elles être
partagées, deux postes pourraient-ils être fusionnés?
1 Pour en savoir plus sur le contenu à intégrer au dossier de sélection, consultez l’outil « Les documents qui devraient se trouver
dans un dossier de sélection ».
Afficher le poste à l’interne afin de permettre aux employés de postuler. Il se peut également qu’ils
connaissent un bon candidat à vous référer.
S’assurer d’ouvrir les postes aux hommes comme aux femmes (se méfier des stéréotypes), et
privilégier la rédaction épicène 2.
Choisir les médias professionnels adéquats pour partager l’offre d’emploi.
Porter une attention particulière à la formulation du titre et à la description de l’offre (ex. : choisir
des mots clés). Assurez-vous de respecter les normes d’affichage et les choix de mots permettant
d’être plus visible sur le Web.
Définir la durée de l’affichage.
Publier le poste sur les plateformes sélectionnées.
Renouveler l’offre d’emploi au besoin.
Effectuer une communication sur les réseaux sociaux professionnels pour accroître la visibilité du
poste à pourvoir, et inviter les employés à la partager.
Traiter les candidatures reçues (confirmer la réception des candidatures, assurer un suivi auprès des
candidats, etc.).
Effectuer de la chasse de tête au besoin (en contactant par exemple des candidats potentiels via un
message personnalisé) ou recourir à un recruteur externe si le poste est spécialisé ou requiert des
exigences particulières.
Sélectionner les candidatures pertinentes en fonction du profil défini à l’étape d’analyse du besoin.
À garder en tête
Si vous avez l’intention d’utiliser ultérieurement le CV et les informations personnelles des
candidats pour enrichir votre banque de candidats en vue de combler d’éventuels emplois,
vous devez d’abord obtenir leur consentement en les informant de votre intention de
conserver ces renseignements pour une période de temps spécifique. En effet, lorsqu’un
emploi est comblé, l’employeur ne doit plus utiliser les renseignements personnels se
retrouvant au dossier d’un(e) candidat(e), sauf s’il obtient son consentement écrit. Bien que la
loi ne prévoit pas de période de conservation obligatoire pour les dossiers de candidatures, il
est prudent de conserver ces dossiers au moins trois ans 3.
2 Pour plus de détails, consultez le document Rédiger épicène de l’Office québécois de la langue française.
3 La période de conservation de trois ans correspond au délai de prescription prévu par l’article 2925 du Code civil du Québec qui
fait valoir la majorité des droits personnels, dont les recours en vertu de la Charte des droits et libertés de la personne.
Effectuer une première entrevue téléphonique 4 selon un canevas préétabli (l’objectif est de valider
les éléments essentiels au poste).
Effectuer une seconde entrevue en mode virtuel ou en personne, selon un canevas préétabli
comportant des questions plus ciblées. Cette entrevue devrait être réalisée conjointement avec le
gestionnaire attitré 5.
Effectuer les tests de sélection préétablis.
Effectuer une deuxième entrevue de validation au besoin. À cette étape, il pourrait être pertinent
d’impliquer des personnes qui seront éventuellement appelées à collaborer avec l’employé, ceci afin
de créer un contact initial.
Tout au long du processus, assurer un suivi régulier avec tous les candidats, qu’ils soient retenus ou
non 6.
À garder en tête
On ne doit présenter au candidat une demande d’autorisation de vérification des références
qu’une fois les premières étapes de sélection complétées, et seulement si l’on désire
poursuivre le processus de sélection avec lui. N’oubliez pas de remettre au candidat un
document qu’il devra signer pour confirmer son consentement.
Les questions que l’on pose au candidat doivent uniquement porter sur ses compétences
professionnelles. Évitez de lui poser des questions personnelles concernant son état de santé,
ses origines, sa situation familiale, etc. Si vous êtes un professionnel agréé, vous avez
l’obligation de protéger les outils et techniques auxquels vous avez recours lors du processus
de sélection afin d’éviter que d’autres personnes y aient accès 8.
À garder en tête
Tel que mentionné précédemment, la demande d’autorisation de vérification préemploi ne
doit être présentée au candidat qu’une fois les premières étapes de sélection complétées, et
uniquement si vous désirez poursuivre le processus de sélection avec lui. Ce consentement
peut être obtenu en même temps que le consentement relatif à la vérification des références
professionnelles.
À noter que durant le processus de préembauche, l’employeur n’est pas autorisé à poser des
questions liées à la condition physique ou à un quelconque handicap du candidat, sauf si un
lien peut être établi entre ces facteurs et les aptitudes ou qualités requises par l’emploi. Afin
de déterminer s’il est pertinent et nécessaire de faire des tests ou d’autres vérifications de
préemploi, il est important de procéder, au cas par cas, à une analyse des exigences du poste
et des tâches à accomplir. L’employeur ne peut imposer sans autre justification de telles
vérifications pour tous les postes de son organisation. Certains postes ne nécessitent pas par
exemple de test médical préembauche 9 – les postes associés au personnel de bureau, entre
autres.
Il importe également de souligner que la Charte des droits et libertés de la personne interdit à
un employeur de rejeter une candidature simplement parce que le candidat a été déclaré
coupable d’une infraction. Un employeur peut effectuer en toute légalité une vérification
d’antécédents judiciaires s’il en a l’autorisation explicite, mais il ne peut refuser d’embaucher
des candidats en raison de leurs antécédents judiciaires, sauf s’il est en mesure de démontrer
de façon prépondérante l’existence d’un lien entre l’infraction et le poste à combler.
9 Pour en savoir davantage à ce sujet, consulter l’outil « Modèle de politique d’évaluation médicale préembauche ».
S’assurer que le candidat a obtenu réponse à toutes ses questions concernant les conditions de
travail.
Lui remettre la proposition d’embauche.
S’entendre sur les divers éléments de la proposition d’embauche (rémunération, date d’entrée en
fonction, etc.).
Entamer le processus d’embauche (signature du contrat, préparation à l’accueil et à l’intégration du
nouvel employé, etc.).
Annoncer l’arrivée de l’employé à l’équipe. Le nouvel employé appréciera que ses collègues et son
gestionnaire lui fassent parvenir un mot de bienvenue par courriel ou via les réseaux sociaux
professionnels.
Conclusion
Il est essentiel de s’assurer que le processus de dotation respecte les encadrements légaux qui régissent
la pratique professionnelle. Les CRHA|CRIA ont les compétences nécessaires pour exercer un jugement
professionnel avec vigilance afin d’éviter l’application d’une pratique douteuse ou illégale. Ils se doivent
de respecter le droit à la confidentialité des candidats et ont la responsabilité de maintenir la
confidentialité de leurs informations personnelles pendant et à la suite du processus.
10 En référence à l’article 2.04 du Règlement sur la tenue des dossiers et des cabinets de consultation des conseillers en
ressources humaines et relations industrielles agréés du Québec. Nous vous invitons également à consulter l’outil « Guide
pratique sur la tenue des dossiers professionnels ».
Une initiative de
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(514) 879-1636 1 800 214-1609