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Historique
• Dès la préhistoire, les hommes utilisaient des plantes comme remèdes. Les premiers
vestiges d'usage de plantes médicinales datent du Paléolithique. On a retrouvé des
traces de plantes médicinales dans les grottes d'hommes préhistoriques.
• Dans la Grèce et la Rome antique, la médecine à base de plantes était bien
développée. Des botanistes et médecins comme Hippocrate, Dioscoride ou Pline
l'Ancien ont décrit de nombreuses plantes médicinales et leurs propriétés.
• Au Moyen-âge, les monastères ont joué un rôle important dans la conservation et la
diffusion des connaissances sur les plantes médicinales. Des moines botanistes
cultivaient des jardins de plantes médicinales et préparaient des remèdes à base de
plantes.
• Au XVIe et XVIIe siècle, l'essor de la botanique a permis d'identifier et classer de
nombreuses plantes médicinales, décrivant leurs propriétés avec plus de précision.
• Au XIXe siècle, l'avènement de la chimie organique a permis d'isoler pour la
première fois des principes actifs (molécules bioactives) contenus dans les plantes
médicinales. C'est à cette époque que les premières entreprises pharmaceutiques se
sont créées.
• De nos jours, les plantes médicinales restent largement utilisées dans les médecines
traditionnelles comme en Chine, en Inde ou en Afrique. Elles font également l'objet
d'études scientifiques poussées pour identifier leurs molécules actives et leurs
mécanismes d'action.
Ainsi, on voit que les plantes médicinales jouent un rôle ininterrompu depuis la
préhistoire, s'appuyant à la fois sur l'expérience empirique et sur la recherche
scientifique moderne.
HISTOIRE DE LA PHYTOTHÉRAPIE
LES PREMIÈRES TRACES D’USAGES DES PLANTES
Compte tenu des données archéologiques à notre disposition, il est raisonnable de
penser que l’être humain se soit toujours intéressé aux plantes. D’une part, dans le
but de se nourrir (plantes comestibles et poisons de flèches pour la chasse) et
d’autre part pour se soigner (plantes médicinales) comme en témoignent les
vestiges laissés par les hommes à cette époque : peintures de grotte, poteries…
Le papyrus d’Ebers daté de 1500 av. JC est considéré comme le plus ancien traité
de prescription médicale et mentionne plusieurs centaines de recettes, à base de
plantes, de minéraux ou de parties d’animaux. A cette même période, des traces
d’usages de plantes médicinales sont retrouvés dans les védas de la tradition
indienne.
Cette notion implique que chaque partie ou organe d’un être vivant n’est pas
seulement qu’une partie ou qu’un organe mais que c’est un élément essentiel et
indispensable de l’organisme, d’un tout, dont nous reparlerons ultérieurement.
Enfin, l’herboriste grec Dioscoride (20-90) rédige la première matière médicale,
qui recense plus de 500 espèces de plantes médicinales dont les famille des
Lamiaceae (lamiers …), des Fabaceae (anciennement Papilionaceae), des
Apiaceae (berce , carotte sauvage …) et des Asteraceae
(marguerites , pissenlits …) (5).
C’est aussi pendant cette période que Celse (20-90), Pline l’Ancien (23-79) ou
encore Galien (129-201) considéré comme le père de la pharmacie s’intéressent
aux plantes.
A titre d’exemple, entre 1981 et 2014, si l’on regarde d’où proviennent les
molécules composant les médicaments commercialisés, on se rend compte que:
Mode de préparation
Depuis la haute Antiquité (Egypte…), l'homme utilise des colorants, des parfums, des
arômes, et les extraits de produits naturels grâce aux techniques suivantes :
• La filtration. Elle date de la préhistoire et permet, par exemple, au travers d’un lit de sable
ou de mousse de rendre une eau boueuse limpide.
• Le pressage. Par exemple, il s'agit d'exercer une pression sur une orange pour obtenir le
jus, ou d'écraser des fleurs pour extraire les arômes comme le faisaient les égyptiens.
• La décoction. On place la racine ou l'écorce d’une plante dans de l'eau froide ; le tout est
porté à ébullition et les constituants se dissolvent dans l’eau. Cette méthode est très
ancienne.
• L’enfleurage. Les fleurs fragiles (violette ou jasmin) sont posées sur des châssis enduits
de graisse animale très pure et inodore qui absorbe le parfum des fleurs au contact ; en fin
de séchage, les graisses sont imprégnées de substances odorantes que l’on extrait avec de
l’alcool.
• L'infusion. On verse de l'eau bouillante sur les feuilles ou les fleurs finement hachées puis
on les laisse tremper pour dissoudre les principes actifs. Le thé en est un exemple.
• La macération. Une substance séjourne à froid dans un solvant organique pour en extraire
les constituants solubles dans ce solvant. Ex : la présence de fruits dans l'alcool.
• Extraction par solvant. c'est un procédé plus récent (19ème siècle) qui permet d'extraire des
composés qui ne peuvent pas l'être avec de l'eau.
Toutes ces techniques connues depuis longtemps ont été perfectionnées et sont toujours
utilisées.
Une extraction est un procédé qui permet d’obtenir une espèce chimique à partir
d’une substance naturelle qui la contient.
b. Extraction solide-liquide
La macération de plantes broyées ou de graisses dans un solvant froid
ou chaud permet d’en extraire les espèces solubles dans le solvant
utilisé.
La figure suivante présente un exemple d'extraction solide-liquide
réalisée en laboratoire. Il s'agit de l'extraction de la chlorophylle.
c. Extraction liquide-liquide
L’extraction d’une substance chimique d’un solvant A vers un autre
solvant, dit extracteur, B est basée sur la plus grande solubilité de la
substance à extraire dans le solvant B, en utilisant une ampoule à
décanter.
Définition
Une plante est qualifiée de « médicinale » quand elle a des effets thérapeutiques sur
l’organisme. La définition la plus récente de la Pharmacopée définit les plantes
médicinales comme "des drogues végétales dont au moins une partie possède des
propriétés médicamenteuses".
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Les plantes médicinales sont des plantes dont une ou plusieurs parties (racines,
feuilles, fleurs, écorces, fruits, graines, etc.) contiennent des substances actives
pouvant être utilisées comme remèdes ou pour leurs propriétés thérapeutiques.
Application :
Lorsque l’on porte une boisson alcoolisée à ébullition on peut en extraire
l’éthanol qui bout à 78°C alors que l’eau et les autres composés bouent
à de plus hautes températures. Les vapeurs d’alcool passent dans le
système réfrigérant qui les condensent et les refait passer à l’état liquide.