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Crise politique de 2021-2023 en Tunisie

La crise politique de 2021-2023 en Tunisie ou dérive autoritaire


de Kaïs Saïed est une crise politique en cours en Tunisie entre le
président Kaïs Saïed et son opposition politique autour de son
invocation de l'article 80 de la Constitution pour obtenir les pleins
pouvoirs par l'état d'exception et de la dissolution de la IIe
législature de l'Assemblée des représentants du peuple, dominée par
Ennahdha, puis de son remplacement du régime parlementaire par
un régime présidentiel dans le cadre d'une prise de pouvoir puis de
l'adoption d'une nouvelle Constitution suivie d'élections législatives
En haut : une manifestation anti
largement boycottées par la population.
coup d'État à Tunis, le
10 octobre 2021.
Prélude En bas : une manifestation pro-Kaïs
Saïed à Tunis, le 3 octobre 2021.
Le régime étant semi-présidentiel, Kaïs Saïed a une semaine après
son investiture pour charger le parti arrivé en tête des législatives de
former un gouvernement. Celui-ci a alors un mois pour obtenir la confiance de l'Assemblée des
1
représentants du peuple . Le 15 novembre 2019, il désigne Habib Jemli, candidat d'Ennahdha, au poste de
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chef du gouvernement et le charge de former un cabinet . Le 10 janvier 2020, l'assemblée rejette la
composition du gouvernement, qui a par ailleurs fait l'objet de retards lors de son annonce. Saïed dispose
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dès lors de dix jours pour désigner un nouveau chef du gouvernement . Le 20 janvier 2020, il désigne
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Elyes Fakhfakh .

Son gouvernement est annoncé le 15 février, mais Ennahdha, dont des ministres annoncés y figurent,
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annonce ne pas voter la confiance du fait de la non participation d'Au cœur de la Tunisie . Une version
légèrement modifiée du gouvernement, mais sans la participation d'Au cœur de la Tunisie, est annoncée le
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19 février  ; Ennahdha, craignant une dissolution, accepte alors de voter la confiance . Le 27 février,
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l'Assemblée des représentants du peuple accorde la confiance au gouvernement .

Le 15 juillet 2020, Fakhfakh démissionne à la demande du président de la République (ce qui permet à ce
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dernier de choisir son successeur) , après le dépôt d'une motion de censure par 105 députés, initiée par les
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membres d'Ennahdha — qui lui a retiré sa confiance la veille  — et d'Au cœur de la Tunisie . Lors des
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jours précédents, Fakhfakh avait tenté de remplacer les ministres membres d'Ennahdha . Par ailleurs, alors
que la Constitution permet au chef du gouvernement de remanier son gouvernement, le règlement intérieur
de l'Assemblée des représentants du peuple exige un vote de confiance pour les nouveaux membres du
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gouvernement . Pour remplacer Fakhfakh, en l'absence de Cour constitutionnelle, alors que la
Constitution est floue, il y a désaccord pour savoir si le prochain chef du gouvernement doit être désigné
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par le parti majoritaire ou par le président de la République . La présidence annonce cependant que le
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président de la République nommera un nouveau chef du gouvernement dans les dix jours . Le soir
même, Fakhfakh limoge les ministres membres d'Ennahdha et confie leurs portefeuilles à des
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intérimaires . Le 25 juillet 2020, Kaïs Saïed désigne le ministre de l'Intérieur Hichem Mechichi, en charge
16, 17
de former un gouvernement . Le 11 août, il propose de former un gouvernement composé uniquement
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d'indépendants . Le 24 août, il en dévoile la composition qui suscite les réserves d'Ennahdha et d'Au
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cœur de la Tunisie et compte huit femmes ainsi qu'un malvoyant . Le 2 septembre suivant, son
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gouvernement est investi par 134 voix contre 67 par l'Assemblée des représentants du peuple .
En janvier 2021, Hichem Mechichi annonce un remaniement ministériel portant sur onze portefeuilles et
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une modification de plusieurs fonctions gouvernementales . Les nouveaux ministres obtiennent la
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confiance de l'Assemblée des représentants du peuple mais le président Kaïs Saïed refuse de les recevoir
pour la prestation de serment, invoquant des suspicions de corruption concernant des ministres et un non-
respect de la Constitution en ce qui concerne la délibération du Conseil des ministres à propos du
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remaniement .

En avril 2021, Saïed refuse de promulguer une loi organique relative à la mise en place d'une Cour
constitutionnelle, arguant que les délais ont été dépassés. Il rejette également tout amendement
constitutionnel relatif à ce sujet, arguant que la loi fondamentale ne peut être amendée sans l'aval de la Cour
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constitutionnelle. Il prône l'adoption d'un nouveau texte instituant un régime présidentiel et une
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démocratie directe pour le Parlement, ou un retour à la Constitution tunisienne de 1959 .

En mai 2021, une publication de Middle East Eye annonce que le président compte invoquer l'article 80 de
28, 29
la Constitution pour obtenir les pleins pouvoirs par l'état d'exception .

Déroulement
Le jour de la Fête de la République, le 25 juillet 2021, des milliers
de manifestants réclament la dissolution de l'Assemblée des
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représentants du peuple et un changement de régime . Ces
rassemblements interviennent alors que s'aggrave la crise sanitaire
liée à la pandémie de Covid-19. Le soir même, invoquant
l'article 80 de la Constitution, Kaïs Saïed limoge le gouvernement
Mechichi avec effet immédiat, en particulier Hichem Mechichi de
ses attributions de chef du gouvernement et de ministre de l'Intérieur
par intérim, annonce la suspension de l'assemblée —  dont il lève
l'immunité des membres  —, la formation d'un nouveau
gouvernement — qui sera responsable devant lui — et sa décision
de gouverner par décrets  ; il indique également qu'il présidera le
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parquet . Ennahdha dénonce aussitôt un « coup d'État » . Cette
qualification de coup d'État est partagée par des analystes politiques
et juristes, notamment en ce qui concerne la suspension des travaux
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parlementaires . Le lendemain, Kaïs Saïed démet de leurs
fonctions le ministre de la Défense nationale, Brahim Bartagi, et la Kaïs Saïed en 2021.
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ministre de la Justice par intérim, Hasna Ben Slimane . Le
1er août, deux députés de la Coalition de la dignité ayant protesté
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contre les mesures du président Saïed sont arrêtés dans le cadre d'une « enquête de la justice militaire » .

Dans la nuit du 23 au 24 août, la présidence annonce la prolongation sine die de la suspension du


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Parlement . Le président doit suspendre la Constitution courant septembre 2021 puis soumettre au
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référendum une nouvelle mouture de la loi fondementale .

Le 22 septembre, il confirme par décret le prolongement des décisions ainsi que la dissolution de l'Instance
provisoire chargée du contrôle de la constitutionnalité des projets de loi, et décide de suspendre les salaires
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et les bénéfices accordés au président de l'Assemblée des représentants du peuple et ses membres , et
39, 40
s'octroie le droit de gouverner par décret, récupérant de facto le pouvoir législatif . Sa décision est
critiquée par la plupart des partis, dont le Courant démocrate et Ennahdha, mais il conserve le soutien du
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Mouvement du peuple . Le 26 septembre, 2 000 personnes, majoritairement des partisans d'Ennahdha et
42, 43
de la Coalition de la dignité, manifestent contre ses décisions .
Le 29 septembre, le président charge Najla Bouden de former un nouveau gouvernement. Elle devient de
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ce fait pionnière dans le pays ainsi que dans le monde arabe .
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Le 3 octobre, des manifestations pro-Saïed rassemblent plus de 5 000 personnes .

Le 13 décembre 2021, le président Saïed annonce la tenue d'un référendum constitutionnel, prévu à l'été
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2022 .

Le 13 février 2022, le président Saïed publie le décret présidentiel n°11 pour dissoudre le Conseil supérieur
47, 48
de la magistrature et le remplacer par un nouveau organe provisoire .
49
Le 30 mars, 120 députés, sous la présidence du deuxième vice-président de l'assemblée Tarek Fetiti , se
réunissent lors d'une session virtuelle pour voter la fin des mesures d'exception en vigueur depuis le
25 juillet. Le jour même, Kaïs Saïed dissout le Parlement, ce qu'interdit pourtant la Constitution durant la
50, 51
période où l'état d'exception est appliqué, et menace les députés de poursuites judiciaires .

Le 9 juin 2023, Zied Ghanney, dirigeant du Courant démocrate et député de l'Assemblée des représentants
du peuple élue en 2019, est empêché de voyager en raison de sa participation à la session virtuelle de mars
52
2022 par le tribunal de première instance de Tunis .

La date du référendum constitutionnel est fixée au 25 juillet 2022, malgré les critiques de l'opposition. Le
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texte doit être publié d'ici le 30 juin après une consultation électronique du 15 janvier au 20 mars .

En avril 2023, Kaïs Saïed dément toute vacance du pouvoir après que le Front de salut national (principale
coalition d'opposition) ait appelé le gouvernement à dévoiler les raisons de son absence dès le 22 mars,
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assurant avoir été informé qu'il avait eu des problèmes de santé .

Pressions sur les magistrats


Le 6 février 2022, le président Kaïs Saïed décide de dissoudre le Conseil supérieur de la magistrature,
organisme indépendant chargé de nommer les juges, l'accusant d'être partial et au service de certains
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intérêts .

Le 1er juin 2022, il limoge 57 juges qu'il accuse d'actes répréhensibles, notamment d'obstruction à des
enquêtes, de corruption et d'adultère. Bien que le Tribunal administratif ait annulé 49 de ces révocations, le
56
ministère de la Justice refuse de rétablir les juges dans leurs fonctions .
57
Dans la nouvelle Constitution, on ne parle plus de pouvoir mais de fonction judiciaire .

Le 4 mars 2023, l'Association des magistrats tunisiens considère dans un communiqué que la magistrature
tunisienne a subi d'énormes pressions par le pouvoir exécutif après les arrestations des activistes politiques,
58, 59
magistrats, avocats, syndicalistes et journalistes .

Restrictions des libertés


Le 17 mai, l'Observatoire euro-méditerranéen des droits de l'homme et Journalistes pour les droits de
l'homme documentent l'imposition par les autorités de restrictions et de violations des droits des journalistes
à la suite des mesures prises le 25 juillet 2021 par le président Kaïs Saïed. En effet, à la suite de ces
mesures, des journalistes et des médias locaux et arabes en Tunisie sont victimes de multiples violations,
notamment de répression, de détentions arbitraires et de poursuites sécuritaires et judiciaires. En outre, le
rapport ajoute que l'autorité exécutive en Tunisie a émis des ordres pour imposer une censure illégale sur les
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médias et restreindre le travail des journalistes .
Le 13 septembre 2022, le décret-loi no 54-2022 qui porte sur la cybercriminalité et la lutte contre les fausses
61, 62
informations est promulgué par le président Saïed. Jugé liberticide , il prévoit de lourdes peines
d'emprisonnement, en utilisant des termes ambigus tels que « fausses nouvelles », et octroie aux autorités de
larges pouvoirs pour contrôler l'utilisation d'Internet et récupérer des données personnelles au motif vague
que ces données peuvent « aider à révéler la vérité » ou que « la nécessité de l'enquête l'exige » concernant
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une infraction présumée .

Le 3 mai 2023, suite à la publication du classement mondial de la liberté de la presse par Reporters sans
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frontières, la Tunisie dégringole au 121e rang sur 180  ; le pays a perdu 48 places en deux ans . Le
lendemain, le Syndicat national des journalistes tunisiens  (en) déclare que 17 procès ont été intentés à
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l'encontre des journalistes pour avoir exprimé une opinion ou une position politique .

Le 11 juillet 2023, l'Organisation mondiale contre la torture porte plainte contre la Tunisie pour traitement
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inhumain imposé aux migrants .

Arrestations
Quelques jours après le second tour des élections législatives de 2022-2023, Anis Kaabi, secrétaire général
du syndicat des autoroutes, est arrêté par la police. Dans une vidéo, le chef de l'État dénonce « ceux qui
bloquent les routes et menacent de bloquer des autoroutes », estimant qu'ils « ne doivent plus bénéficier de
l'impunité [...] Le droit syndical est garanti par la Constitution mais ne peut devenir une couverture à des
67
fins politiques » .

À partir de février 2023, on recense l'arrestation de 28 personnalités politiques, dont des dirigeants de partis.
Tous sont poursuivis dans trois affaires distinctes, selon leur appartenance politique, pour de graves motifs,
qui vont de l'« atteinte la sécurité de l'État » à l'« accointance avec des puissances étrangères », en passant
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par l'«  intention de modifier la nature du régime  » . Le 13 février, une série d'arrestations ont lieu dont
celles de Noureddine Bhiri (ancien ministre appartenant au parti Ennahdha), ainsi que Kamel Eltaïef
(ancien proche du président Ben Ali), Noureddine Boutar (patron de la radio Mosaïque FM) et divers autres
opposants politiques, tous étant accusés de « complot contre l'État ». Le lendemain, le haut-commissaire des
Nations unies aux droits de l'homme, Volker Türk (en), fait part de son inquiétude face à « l'aggravation de
69
la répression en Tunisie » . Le 22 février, une autre vague d'arrestations a lieu incluant plusieurs membres
70, 71
du Front de salut national dont Chaïma Issa et Issam Chebbi, accusés de « complot contre l'État » .

Le 17 avril, les autorités arrêtent le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, qui dirigeait le Parlement
72
dissous en juillet 2021 par Kaïs Saïed .

Analyse
Des analystes comparent l'exercice du pouvoir de Saïed à la doctrine de Carl Schmitt au sujet de son
73, 74
antiparlementarisme, de la promotion des plébiscites et du rapport du dirigeant au peuple .

Réactions

Nationales
L'ancien président Moncef Marzouki qualifie les actions du président de « coup d'État »
clair et indique que « l'idée principale que nous avons en écrivant la Constitution est de
dire que le président n'est plus le gars qui a tout le pouvoir [...] La Tunisie était censé être
une success story dans le monde arabe. Mais ce n'est plus une success story. Mais
permettez-moi de vous rappeler que nous vivons cette crise politique au milieu de la pire
crise sanitaire que nous ayons jamais connue en Tunisie ».
Plusieurs partis d'opposition auraient lancé des appels à un gouvernement d'union
nationale comme seule solution.
Un Front de salut national composé de partis et mouvements tels que Ennahdha, Au cœur
de la Tunisie, la Coalition de la dignité, Hizb el-Harak, Al Amal ainsi que des groupes de
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« citoyens contre le coup d'État » est formé .

Internationales
France : Le ministère des Affaires étrangères émet une déclaration le 26 juillet 2021
indiquant que la France souhaite le respect de l'État de droit et le retour, dans les
meilleurs délais, au fonctionnement normal des institutions. La France appelle toutes les
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forces politiques à préserver les avancées démocratiques acquises .
Allemagne : Maria Adebahr, porte-parole du ministère des Affaires étrangères, publie
un communiqué indiquant que « la démocratie a pris racine en Tunisie depuis 2011 »,
mais que l'Allemagne était « très inquiète », ajoutant : « Nous ne voulons pas parler de
coup d'État. Il est important de revenir à l'ordre constitutionnel le plus rapidement possible.
Nous allons certainement essayer de discuter [de la situation] avec l'ambassadeur de
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Tunisie à Berlin, et notre ambassadeur à Tunis est prêt à engager des discussions » .
Koweït : Le ministre des Affaires étrangères (en) Ahmad Nasser Al-Mohammad Al-
Sabah déclare qu'il s'était entretenu avec le ministre tunisien des Affaires étrangères au
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sujet des récents développements .
Qatar : La Qatar News Agency cite une déclaration du ministère des Affaires
étrangères : « Le Qatar espère que les parties tunisiennes adopteront la voie du dialogue
pour surmonter la crise ».
Russie : Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, déclare que la Russie surveille les
développements et que « nous espérons que rien ne menacera la stabilité et la sécurité
de la population de ce pays ».
Arabie saoudite : Le ministre des Affaires étrangères (en) Faisal bin Farhan Al
Saud (en) déclare qu'il s'était entretenu avec le ministre tunisien des Affaires étrangères
Othman Jerandi, et qu'il « a souligné le souci du royaume pour la sécurité et la stabilité de
la Tunisie, et soutient tout ce qui permettrait d'y parvenir ».
Espagne : Le ministère des Affaires étrangères publie un communiqué déclarant qu'il
suit avec « préoccupation » les derniers développements en Tunisie tout en appelant au
« calme et à la stabilité » et au « fonctionnement régulier des institutions, avec les respect
79, 80
de l'État de droit et des libertés et droits politiques » .
Turquie : Le ministère turc des Affaires étrangères se déclare profondément
préoccupé, ajoutant que « la préservation des acquis démocratiques de la Tunisie, qui est
une réussite en termes de processus démocratique mené conformément aux attentes des
populations de la région, est d'une grande importance pour la région ainsi que pour la
Tunisie ». Le porte-parole du président Recep Tayyip Erdoğan, Ibrahim Kalin, publie un
message sur Twitter : « Nous rejetons la suspension du processus démocratique et le
mépris de la volonté démocratique du peuple dans la Tunisie amie et fraternelle. Nous
condamnons les initiatives qui manquent de légitimité constitutionnelle et de soutien
public. Nous pensons que la démocratie tunisienne sortira plus forte de ce processus ».
États-Unis : La porte-parole de la Maison-Blanche, Jen Psaki, déclare que les États-
Unis sont « préoccupés » par les développements, déclarant en outre : « Nous sommes
en contact à un niveau supérieur de la Maison-Blanche et du département d'État avec les
dirigeants tunisiens pour en savoir plus sur la situation. Nous appelons au calme et
soutenons les efforts tunisiens pour aller de l'avant dans le respect des principes
démocratiques [...] Il y a eu beaucoup de développements même au cours des dernières
24 heures, nous nous tournerons vers le département d'État pour effectuer une analyse
juridique avant de prendre une décision [de savoir s'il s'agit d'un coup d'État] ». William
Lawrence de l'American University déclare qu'il n'y a aucun moyen de contrôler la
constitutionnalité des actions du président, en tant que la Cour constitutionnelle requise
par la Constitution de 2014 n'a pas été établie en raison d'un manque de consensus entre
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les différents niveaux de gouvernement .

Médias
Al Jazeera déclare que son bureau tunisien avait été perquisitionné par les forces de
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sécurité le 26 juillet et que des journalistes avaient été expulsés du pays .
Amnesty International appelle le gouvernement à « s'engager publiquement à respecter et
à protéger les droits humains, y compris les droits à la liberté d'expression, d'association
et de réunion pacifique ». Avec Reporters sans frontières, l'organisation condamne le raid
83
sur Al Jazeera .

Supranationales
Ligue arabe : La Ligue arabe publie une déclaration, déclarant entre autres que « la
[...] Ligue exhorte la Tunisie à traverser rapidement la phase de turbulence actuelle, à
rétablir la stabilité et le calme et la capacité de l'État à travailler efficacement pour
répondre aux aspirations et aux exigences du peuple ».
 Union européenne : Une porte-parole de la Commission européenne déclare : « Nous
suivons de près les derniers développements en Tunisie, appelons tous les acteurs
tunisiens à respecter la Constitution, ses institutions et l'État de droit. Nous les appelons
également à rester calme et d'éviter tout recours à la violence afin de préserver la stabilité
du pays ». Le 16 mars 2023, le Parlement européen adopte une résolution où il déclare
être profondément préoccupé par la dérive autoritaire de Kaïs Saïed et par son
instrumentalisation de la situation socio-économique désastreuse de la Tunisie pour
renverser la transition démocratique historique du pays. La résolution condamne aussi
fermement son discours qualifié de raciste contre les migrants subsahariens et les
84
attaques qui ont suivi .
Le Fonds monétaire international propose de continuer à aider le pays à faire face aux
retombées de la pandémie de Covid-19 : « La Tunisie continue de faire face à des
pressions socio-économiques extraordinaires, notamment en raison de la pandémie de
Covid-19, qui cause des pertes tragiques de vies humaines, et des aspirations non
satisfaites des Tunisiens à une croissance plus élevée, riche en emplois et inclusive ». La
Tunisie avait demandé un prêt de quatre milliards de dollars sur trois ans « pour aider à
stabiliser la position de sa balance des paiements après que le déficit de son compte
courant s'est creusé à 7,1 % du PIB l'année dernière ».
Nations unies : Un porte-parole du secrétaire général António Guterres, Farhan Haq,
appelle les deux parties à « faire preuve de retenue, à s'abstenir de toute violence et à
veiller à ce que la situation reste calme. Tous les différends et désaccords doivent être
résolus par le dialogue ».

Notes et références
(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « 2021 Tunisian
political crisis (https://en.wikipedia.org/wiki/2021_Tunisian_political_crisis?oldid=1046343427) » (voir la liste des
auteurs (https://en.wikipedia.org/wiki/2021_Tunisian_political_crisis?action=history)).

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20 octobre 2019 (ISSN 1950-1285 (https://portal.issn.org/resource/issn/1950-1285), lire en
ligne (https://www.jeuneafrique.com/845409/politique/tunisie-ennahdha-veut-un-premier-mini
stre-issu-de-son-parti/), consulté le 20 octobre 2019).
2. « Tunisie : Habib Jemli devient le nouveau chef du gouvernement », Jeune Afrique,‎
15 novembre 2019 (ISSN 1950-1285 (https://portal.issn.org/resource/issn/1950-1285), lire en
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3. « La Tunisie dans l'incertitude après le rejet du gouvernement par le Parlement », Le Monde,‎
11 janvier 2020 (ISSN 0395-2037 (https://portal.issn.org/resource/issn/0395-2037), lire en
ligne (https://www.lemonde.fr/afrique/article/2020/01/11/sans-gouvernement-la-tunisie-plong
e-dans-l-incertitude_6025532_3212.html), consulté le 12 janvier 2020).
4. « Officiel : Elyes Fakhfakh, nouveau chef du gouvernement désigné » (https://www.mosaique
fm.net/fr/actualite-politique-tunisie/674137/officiel-elyes-fakhfakh-nouveau-chef-du-gouverne
ment-designe), sur mosaiquefm.net, 20 janvier 2020 (consulté le 20 janvier 2020).
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15 février 2020 (ISSN 0395-2037 (https://portal.issn.org/resource/issn/0395-2037), lire en
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9. « Le parti Ennahdha veut retirer sa confiance au gouvernement », L'Orient-Le Jour,‎
15 juillet 2020 (ISSN 1564-0280 (https://portal.issn.org/resource/issn/1564-0280), lire en
ligne (https://www.lorientlejour.com/article/1226000/le-parti-ennahdha-veut-retirer-sa-confian
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10. « Tunisie : Elyes Fakhfakh abandonne la partie » (http://kapitalis.com/tunisie/2020/07/15/tuni
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12. « Fakhfakh a-t-il besoin du vote de l'ARP pour effectuer un remaniement ? » (https://www.bus
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100274,3), sur businessnews.com.tn, 13 juillet 2020 (consulté le 15 juillet 2020).
13. « Tunisie [audio] : la crise est désormais constitutionnelle, selon Ahmed Nejib Chebbi » (http
s://www.tunisienumerique.com/tunisie-audio-la-crise-est-desormais-constitutionnelle-selon-a
hmed-nejib-chebbi/), sur tunisienumerique.com, 15 juillet 2020 (consulté le 15 juillet 2020).
14. « Tunisie : démission du premier ministre, Elyes Fakhfakh, après un bras de fer avec le parti
islamo-conservateur Ennahda », Le Monde,‎15 juillet 2020 (ISSN 0395-2037 (https://portal.is
sn.org/resource/issn/0395-2037), lire en ligne (https://www.lemonde.fr/afrique/article/2020/07/
15/demission-du-premier-ministre-tunisien-elyes-fakhfakh_6046290_3212.html), consulté le
15 juillet 2020).
15. « Tunisie : le chef du gouvernement décide de limoger les ministres du parti islamiste
Ennahdha » (http://french.china.org.cn/foreign/txt/2020-07/16/content_76276713.htm), sur
french.china.org.cn, 16 juillet 2020 (consulté le 15 juillet 2020).
16. « Tunisie : le ministre de l'Intérieur Hichem Mechichi désigné chef du gouvernement » (http
s://www.france24.com/fr/20200725-tunisie-le-ministre-de-l-intérieur-hichem-mechichi-désign
é-chef-du-gouvernement), sur france24.com, 25 juillet 2020 (consulté le 26 juillet 2020).
17. « Kais Saïed charge Hichem Mechichi de former le futur gouvernement » (https://www.mosai
quefm.net/fr/actualite-national-tunisie/773905/kais-saied-charge-hichem-mechichi-de-former-
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Voir aussi
Sur les autres projets Wikimedia :
Crise politique de 2021-2023 en Tunisie
(https://commons.wikimedia.org/wiki/Cate
gory:2021_Tunisian_political_crisis?usel
ang=fr), sur Wikimedia Commons

Pandémie de Covid-19 en Tunisie


Transition démocratique en Tunisie

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