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Guide Clinique Et - Therapeutique - Tome 7 - Dentisterie
Guide Clinique Et - Therapeutique - Tome 7 - Dentisterie
SECRETARIAT GENERAL
GUIDE CLINIQUE ET
THERAPEUTIQUE A L’USAGE
DES PRESTATAIRES DES
HOPITAUX GENERAUX DE
REFERENCE EN RDC
TOME 7
DENTISTERIE
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PREVENTION ET PRISE EN CHARGE
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PREVENTION ET PRISE EN CHARGE
PREAMBULE
La République Démocratique du Congo(RDC), a adhéré à la stratégie des Soins de Santé Primaires en
1978. Cette stratégie a pour but l’amélioration de la santé de la population et de la qualité des soins et
services offerts à celle-ci pour répondre aux objectifs d’un système de santé. C’est dans cette optique que
le système de santé congolais a été restructuré à tous les niveaux et spécifiquement au niveau
opérationnel de manière à faciliter la continuité des soins par la mise en place des hôpitaux généraux de
référence (HGR), autour desquels gravitent les centres de santé pour assurer la référence et contre-
référence afin que les soins offerts soient globaux, continus, intégrés et de qualité.
Ce système d’orientation recours permet une bonne prise en charge des patients dans une aire de
responsabilité du personnel soignant qui doit le faire en suivant les stratégies des soins édictées par le
niveau central/national qui est normatif et régulateur du système de santé, cela dans le souci d’assurer
ces soins de la même manière pour toute la population de la RDC. De ce point de vue, il était impérieux
de standardiser ces stratégies de prise en charge des patients non seulement pour garantir l’équité dans
l’offre des soins et services de qualité, mais aussi pour permettre la comparabilité sur le plan aussi bien
national qu’international.
La stratégie des soins de santé primaires recommande la rationalisation et l’amélioration de la qualité des
soins et services par l’implantation d’un paquet complémentaire d’activités (PCA) dans les HGR des zones
de santé, pour assurer la prise en charge équitable des cas référés pour les mêmes causes par les
structures de premier contact appelés Centres de Santé en RDC.
A l’instar des ordinogrammes des soins élaborés et actuellement utilisés dans les centres de santé, et qui
servent d’aide-mémoire au personnel soignant et de ‘’garde-fous’’ pour garantir la qualité des soins et des
services par une prise en charge correcte des problèmes de santé. Il y avait au niveau du pays une
impérieuse nécessité que les stratégies des soins soient également standardisées pour les HGR et rendues
disponibles sous forme de guides thérapeutiques ou protocoles de soins et de prise en charge adéquate
selon les normes admises en RDC et dans d’autres pays.
Ces guides thérapeutiques ou protocoles de prise en charge servent d’aide-mémoire aux prestataires
dessoinsdans les 4 services classiques d’un HGR (Médecine Interne, Gynéco-Obstétrique, Pédiatrie,
Chirurgie et leurs Urgences), ainsi que dans les spécialités à connaître par le généraliste avant de référer
comme la Dermatologie, l’Oto-Rhino-Laryngologie, la Dentisterie, l’Ophtalmologie et la Neuro-psychiatrie.
Ces spécialités nécessitent un renforcement des capacités des prestataires des soins dans la prise en
charge des cas au niveau de l’Hôpital Général de Référence, en vue de les permettre d’y recourir pendant
leur exercice de l’art de guérir pour garantir la standardisation des soins selon les principes et les normes
scientifiques éprouvés.
Je recommande vivement l’utilisation de cet outil à tous les prestataires de soins au niveau des Hôpitaux
Généraux de Référence qui font les soins de référence primaire dans notre système de santé.
Pour besoin d’efficacité dans nos actions à tous les niveaux, ces documents normatifs sont opposables à
tous les acteurs et intervenants dans le système de santé en République Démocratique du Congo.
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PREVENTION ET PRISE EN CHARGE
REMERCIEMENTS
Le Ministère de la Santé Publique s’acquitte de son devoir de reconnaissance envers ses partenaires et
experts dont les noms, institutions, numéros de contact et adresses mail sont repris sur les listes en
annexe, pour tous les efforts consentis dans le processus inclusif d’élaboration depuis 2012 de cet
outil harmonisé et standardisé qui vient de combler un vide énorme dans le système de prise en charge
des malades, surtout ceux référés par les Centres de Santé pour les soins appropriés au niveau des
Hôpitaux Généraux de Référence. Tous ces experts du Secrétariat Général, des Directions Centrales et
Programmes Spécialisés ayant contribué efficacement à la production de ces documents, qu’ils trouvent
ici l’expression de la gratitude du Ministère de la Santé Publique.
Une mention spéciale va aux sommités scientifiques du pays notamment tous les spécialistes des grands
hôpitaux des provinces, les experts venus des institutions de formation supérieures et universitaires, ceux
de l’Institut Supérieur des Techniques Médicales et des facultés de Médecine de nos différentes
universités, les spécialistes des hôpitaux des confessions religieuses et ceux travaillant auprès de nos
partenaires techniques et financiers.
Nous remercions sincèrement tous les membres de l’équipe technique de rédaction pour leur sens
d’abnégation, du devoir et du sérieux pour un travail bien fait depuis la production de l’ossature des
guides cliniques et thérapeutiques, des différents drafts jusqu’à la validation technique et la finalisation
de ces documents malgré leurs multiples occupations en dehors de ce travail.
Nos remerciements vont spécialement à l’OMS, l’UNICEF, la JICA, la Coopération Allemande au travers de
la GIZ pour les 2 Projets Health Focus et celui de Renforcement des Services de Santé au Kwango et Sud
Kivu (PRSS), au projet Accès aux Soins de Santé Primaires (ASSP) de IMA, MSH-PROSANI+, SANRU,
respectivement financés par DFID, l’USAID et le Fonds Mondial. Nous reconnaissons l’expertise technique
des hôpitaux, des institutions de l’enseignement supérieur et universitaire, de l’Union Européenne, du
BDOM, de l’ECC, de l’église Kimbanguiste et de la Caritas Congo. Ces différents partenaires ont contribué
financièrement et/ou techniquement à l’élaboration de ces documents.
Nous remercions aussi les autorités de la province du Sud Kivu qui se sont impliquées et ont accepté que
ces outils soient consolidés avec l’appui des spécialistes œuvrant dans les formations sanitaires et les
services de leurs ressorts.
Enfin, le Ministère de la Santé Publique remercie sincèrement tous ceux qui, de près ou de loin, ont
contribué efficacement à ce chef d’œuvre qui aura dans le futur des versions de poche et celles adaptées
aux téléphones androïdes dans le seul but de faciliter leur utilisation par les prestataires des soins.
Dr MUKENGESHAYI KUPA
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PREVENTION ET PRISE EN CHARGE
I. Introduction
Seuls les aspects curatifs sont abordés dans ce guide, pour les principales pathologies
rencontrées sur le terrain. La liste des pathologies n’est pas exhaustive, mais couvre
l’essentiel des besoins en soins. Ce guide a été élaboré dans un processus inclusif et
participatif impliquant des professionnels de santé pluridisciplinaires et d’origines multi-
institutionnelles possédant tous une longue expérience du terrain, sans oublier
l’implication des professeurs d’universités et des instituts supérieurs des techniques
médicales.
Malgré les efforts d’attention portée sur l’élaboration du présent document, des erreurs
peuvent s’être glissées dans le texte. Les auteurs remercient d’avance les utilisateurs, si
tel est le cas, de bien vouloir les signaler afin qu’ils puissent en tenir compte dans les
prochaines éditions. Ils rappellent qu’en cas de doute, il appartient au prescripteur de
s’assurer que les posologies indiquées dans ce guide sont conformes aux spécifications des
fabricants.
II. Définition
V. Stratégie
Il convient pour tout prescripteur de s’informer de l’épidémiologie environnant la structure
médicale où il exerce (maladies épidémiques ou endémiques, fréquence de traumatismes,
etc.) ainsi que de la démographie de la population desservie (proportion d’enfants de moins
de cinq ans, femmes enceintes, à cause de leur plus grande vulnérabilité).
Pour répondre à ces particularités épidémiologiques, il faut adapter les protocoles de
traitements et les médicaments utilisés.
VI. Moyens
La qualité de la prescription repose sur la bonne formation du personnel prescripteur
(infirmier, sage-femme, médecin). Celle-ci est variable selon les régions et le niveau de cette
formation, ainsi que de la structure médicale du lieu où il travaille. L’évaluation de ce niveau
est souvent nécessaire pour adapter une formation adéquate, dont ce guide et la liste
nationale des médicaments essentiels doivent servir de base.
La standardisation des protocoles thérapeutiques est la plus importante des règles de base
d’un programme de prescription. Elle est essentielle à l’efficacité globale des traitements
proposés, à la formation du personnel soignant et à la continuité des soins malgré les
mouvements de personnel.
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PREVENTION ET PRISE EN CHARGE
3. Sélection pour faciliter l’observance : traitements les plus courts possibles et les moins
fractionnés dans la journée, traitement à dose unique systématiquement privilégié,
nombre de médicaments d’une prescription le plus limité possible. A efficacité
comparable, la voie orale est privilégiée pour limiter les risques de contamination par les
injections et éviter d’autres conséquences telles que le traumatisme du nerf grand
sciatique chez les tout-petits.
Il vaut mieux avoir un nombre suffisant de prescripteurs par rapport au nombre de patients
attendus pour préserver une durée de consultation minimum (20 à 30 minutes) pour chaque
malade.
Il est souvent nécessaire d’avoir recours à un interprète que l’on doit former à
l’interrogatoire systématique du malade sur ses plaintes et son histoire. L’interprète, comme
professionnel de santé entourant la consultation doivent savoir qu’ils sont soumis, comme le
prescripteur, au secret professionnel.
Le diagnostic repose d’abord et parfois uniquement sur l’examen clinique, d’où l’importance
du soin qu’on lui apporte : histoire de la plainte et des symptômes, examen systématique et
complet. Afin de suivre l’évolution du malade, les données sont à reporter sur un carnet de
santé, une fiche d’hospitalisation ou un registre. La bonne tenue de ces outils est fortement
recommandée pour le suivi de la qualité des soins offerts.
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PREVENTION ET PRISE EN CHARGE
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PREVENTION ET PRISE EN CHARGE
AI : anti-inflammatoire
AL : anesthésie locale
AVK : anti vitamine K
CI : contre-indication
CMV : cytomégalovirus
Co : comprimé
DO : dentisterie opératoire
s/f : sous forme
THC : Tétrahydrocannabinol
TTT : traitement
NET : névralgie essentielle du trijumeau
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PREVENTION ET PRISE EN CHARGE
Introduction
Pour réduire la morbidité et la mortalité élevées que connait notre pays, il faut offrir à la
population les services de qualité définis entre autres dans le PCA. Parmi ces services, il y a la
prévention et les prestations qui permettent de prendre en charge les pathologies bucco-
dentaires. Le présent document constitue un guide de prise en charge des phénomènes
morbides bucco-dentaires selon certaines approches (syndromiques, organiques,
morphologiques, fonctionnelles, etc…). Notons que selon l’OMS, la carie dentaire constitue
la 3è cause de morbidité dans le monde.
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PREVENTION ET PRISE EN CHARGE
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PREVENTION ET PRISE EN CHARGE
1.2.1 Définition
C’est la cavitéinitiale formant le segment initial du tube digestif et assurant des fonctions
digestive, respiratoire, phonatoire et d’interaction sociale.
1.2.2 Fonctions de la cavité buccale
La bouche participe aux fonctions de :
phonation, en servant de caisse de résonnance et de modulation aux sons produits
dans le larynx
digestion, en assurant la fragmentation des aliments avant la déglutition, grâce aux
enzymes
respiration
La bouche permet aussi les expressions faciales et les interactions sociales, comme
embrasser.
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PREVENTION ET PRISE EN CHARGE
ORGANE DENTAIRE
Gingivite Parodontite
Dentinite superficielle
Profonde
Pulpite
GRANULOME
Parodontite apicale
APICAL
d’origine endodontique
COMPLICATIONS
INFECTIEUSES
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PREVENTION ET PRISE EN CHARGE DES PATHOLOGIES BUCCO-DENTAIRES
Signes
La Dentinite superficielle: La Dentinite profonde:
Sans douleur spontanée, Lorsque la carie dentinaire se rapproche de la pulpe,
Mais avec douleur on parle de carie profonde. La lésion carieuse avec la
provoquée par le froid, le dentine ramollie touche alors de grandes parties de
chaud, le sucre, les acides la dent
et l’exploration à la sonde. Sans douleur spontanée,
Cette douleur est brève La douleur provoquée par le froid, le chaud, le
sucre, les acides, est plus persistante.
L’exploration de la cavité à la sonde est d’autant
plus douloureuse que la carie est plus proche de
la pulpe. Cet examen doit être très prudent.
Pulpite = Inflammation de la pulpe dentaire. Elle résulte, dans la grande majorité des cas,
d’une carie pénétrante, mais peut survenir à la suite de fractures dentaires, d’abrasions, de
chocs, de l’action de certains ciments dentaires, ou bien se développer par voie rétrograde à
partir de la région apicale.
Formes évolutives de la pulpite
Pulpite subaigüe ou hyperhémie pulpaire
Pulpite aigue
Pulpite chronique
Signes cliniques
a) Pulpite subaigüe
b) Pulpite aigue c) Pulpite chronique d) Nécrose pulpaire
(ou hyperhémie pulpaire)
- Douleurs provoquées - Douleurs spontanées Pulpite chronique - Pas de douleurs
Les douleurs Début sans raison, ulcéreuse - Les tests de vitalités sont
disparaissent avec le Douleurs intenses, - Pas de douleurs négatifs
stimulus mais plus Intermittentes et - Sauf inoculation (Les dents
lentement reprovoquées, massive et bouchon pluriradiculaires peuvent
Parfois stimuli passant pulsatiles par débris présenter une réponse
inaperçus (décubitus, Le décubitus devient alimentaires mixte par suite de la
effort, chaleur, …) intolérable nécrose limitée à un seul
- Douleurs plus - Douleurs irradiées Pulpite chronique canal)
prolongées La douleur n’est pas hyperplasique - Changement de la teinte
localisée à la dent - Douleurs par suite de la perte de la
malade, le patient généralement translucidité et/ou d’une
accuse plusieurs dents absentes mais des dyschromie due à
à la fois épisodes de légères l’hémolyse des globules
- Douleurs provoquées douleurs à la rouges et à la
Au début, le froid mastication peuvent décomposition des tissus
provoque ou se présenter pulpaires
augmente les douleurs - A la palpation, la
au même titre que le tumeur est très peu
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PREVENTION ET PRISE EN CHARGE DES PATHOLOGIES BUCCO-DENTAIRES
Etiologie
consommation importante de boisson
acidulée ou d'aliments acides.
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PREVENTION ET PRISE EN CHARGE DES PATHOLOGIES BUCCO-DENTAIRES
Vomissement chronique
Extrinsèque usure chimique
Idiopathique (inconnue)
b. Les parodontopathies
b.1. Définition
On appelle parodontopathies, les maladies du parodonte ou tissus de soutien de la dent.
L’infection entraîne une destruction des tissus parodontaux qui soutiennent les dents
(gencive, cément et os de la mâchoire). Lorsque la maladie progresse, une poche
parodontale se forme entre la gencive et la dent. Elle devient rapidement le réceptacle d’une
grande quantité de bactéries et de tartre ce qui aggrave l’irritation de la gencive, et empêche
la guérison. À son stade le plus avancé, la parodontite provoque la chute des dents.
Ces atteintes peuvent
Etre limitées aux tissus superficielles, et il s’agit de gingivites ;
Affecter les tissus de soutien, et on parle alors de parodontites
b.2. Etiologie
L’étiologie principale des maladies parodontales : gingivites et parodontites, est avant tout la
plaque bactérienne (ou biofilm bactérien).
Facteurs favorisants :
Mauvaise hygiène
Tartres : minéralisation de la plaque dentaire
Anatomiques : malocclusions.
Maladies systémiques : Diabète, la leucémie, l’infection à VIH/SIDA…
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PREVENTION ET PRISE EN CHARGE DES PATHOLOGIES BUCCO-DENTAIRES
jacent.
Signes de la parodontite :
Le « déchaussement » des dents, c'est-à-dire que l'os de soutien de la dent
perd de la hauteur, la dent apparaît plus longue.
Les mobilités dentaires anormales. C'est souvent le signe le plus inquiétant.
parfois d'hypersensibilité dentinaire aux collets des dents, suite à l'exposition
de la racine.
b.4. Classification des parodontopathies
Gingivites induites par la présence de la plaque bactérienne
Elles restent la forme la plus répandue des atteintes parodontales. Cliniquement, on note
une gencive rouge, œdémateuse, lâche, brillante et sensible, un saignement spontané ou
provoqué peut être observé.
Aucune perte d’attache n’est relevée (radiologiquement, il n’y pas de lyse osseuse).
Gingivites non induites par la présence de la plaque bactérienne
Elles regroupent :
a) Les gingivites modifiées par les troubles hormonaux, l’inflammation gingivale est
exacerbée au cours de la puberté, de la grossesse, du cycle menstruel et lors de la
prise des contraceptifs oraux….
b) Les gingivites modifiées par la prise des médicaments
La prise des médicaments comme le Diphenylhidantoine, la cyclosporine et les
antagonistes calciques modifient l’expression clinique de l’inflammation gingivale en
l’exacerbant ou en provoquant des hyperplasies gingivales.
Parodontite agressive
Les parodontites agressives regroupent l’ensemble des parodontites connues sous le nom
de : « parodontites à début précoce » dans la classification du AAP (1989)
L’étiologie est multifactorielle : elle associe une étiologie microbienne et
immunogénétique.
L'alvéolyse peut être localisée ou généralisée. L'alvéolyse est verticale.
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PREVENTION ET PRISE EN CHARGE DES PATHOLOGIES BUCCO-DENTAIRES
Les mêmes signes cliniques de la gingivite ulcéro-nécrotique (GUN) avec une perte
d’attache des dents
Abcès parodontal
Signes cliniques : La gencive est rouge, œdémateuse, lisse et brillante, douloureuse avec
une sensibilité à la palpation et à la percussion.
Lésion endoparodontale
On note une présence de perte d’attache et un défaut osseux allant jusqu’à l’apex de la
dent, la dent concernée est nécrosée ou traitée endodontiquement.
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PREVENTION ET PRISE EN CHARGE DES PATHOLOGIES BUCCO-DENTAIRES
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PREVENTION ET PRISE EN CHARGE DES PATHOLOGIES BUCCO-DENTAIRES
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PREVENTION ET PRISE EN CHARGE DES PATHOLOGIES BUCCO-DENTAIRES
Etiologies
Les stomatites peuvent être dues à de multiples causes :
Atteinte infectieuse, d’origine :
Virale (herpes, varicelle, zona….)
Bactérienne
Allergie (à un appareil dentaire à résine, par exemple) ou processus toxique
Ulcération mécanique (frottement des dents sur la gencive, appareil dentaire
mal adapté)
Fongique
Kératosique
Cancer buccal….
Mauvaise hygiène bucco-dentaire, denture défectueuse ou des troubles
salivaires
Trouble hormonal, carence vitaminique
Elles sont favorisées par un mauvais état général (immunodépression,
tuberculose, malnutrition, alcoolisme, hémopathie…)
a) Stomatites infectieuses :
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PREVENTION ET PRISE EN CHARGE DES PATHOLOGIES BUCCO-DENTAIRES
o Aigues
o Chronique
Stomatites mycosiques
o Candidose aigue
o Candidose chronique
Il existe des formes localisées :
Perlèche (lésions fissuraires douloureuses des commissures labiales)
Chéilite (œdème, érythème et desquamation des lèvres)
o Candidose granulomateuse du SIDA
Plaques blanchâtres sur la muqueuse oro-pharyngée avec dysphagie
Conduite à tenir
Suppression des facteurs favorisants : équilibration d’un diabète, arrêt d’une
antibiothérapie intempestive, …
Alimentation riche et équilibrée
Traitement causal ou adjuvant selon le bilan (vermifuge, ATB…)
Traitement local : Bain de bouche au bicarbonate de sodium
Nystatine tablette muco-adhésive 2 x 1/J/15 à 21 jours
Vitamine C
Traitement systémique
Premier choix:
Kétoconazole: 400mg/jour, soit 1 comprimé 2 fois/jour/14jours
Précaution: Kétoconazole interagit avec les ARV diminution de 63% de son efficacité
en cas d'association avec Névirapine.
Alternatif:
Fluconazole 200mg: 1 à 2 gélules 2 fois/jour/14jours
En cas d'échec de ce traitement oral, il est recommandé de proposer:
Amphotéricine B: 0,5 - 0,7mg/kg/jour par voie IV pendant 15jours
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PREVENTION ET PRISE EN CHARGE DES PATHOLOGIES BUCCO-DENTAIRES
b) Aphtes et Aphtoses
Symptômes
Les aphtes buccaux sont des ulcérations arrondies ou de forme ovale,
au fond jaunâtre entourés d’un halo rouge inflammatoire
Traitement
Mesures de prévention classiques
*Hygiène buccodentaire
*Mise en état de la denture (prothèse)
*suppression des aliments aphtogènes : gruyère, fruits secs ou acides (noix, noisettes, …)
et épices
*Utilisation de moyens non spécifiques : gel de xylocaïne, lysozyme, …
Prescription médicale
Le traitement repose sur l’application d’antiseptiques, d’anesthésiques locaux et d’ATB
(Tétracyclines), les bains de bouche antiseptiques, l’apport de vitamines du groupe B.
c) Stomatites gangreneuses
Le Noma
Le Noma est une stomatite gangréneuse, d’origine bactérienne, entrainant l’ulcération puis
la destruction des parties molles et dures de la sphère oro-faciale.
Il atteints surtout les enfants souffrants de dénutrition en milieu tropical
Symptômes
Signes précurseurs et évolution
Diagnostic différentiel
Traitement :
Le traitement du Noma repose sur l’administration
d’antibiotiques à large spectre et sur une renutrition
intensive. Il doit être entrepris précocement pour éviter
une évolution mortelle de la maladie.
Une réhydratation et une réalimentation restent impératives. La voie orale est
préférée mais peut être rendue difficile par les douleurs causées par la maladie.
L’ulcère doit être nettoyé régulièrement avec des antiseptiques.
Prescrire des antibiotiques à très large spectre.
Référer vers le service de chirurgie plastique.
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PREVENTION ET PRISE EN CHARGE DES PATHOLOGIES BUCCO-DENTAIRES
Une rééducation est nécessaire lors de la cicatrisation afin d’éviter des problèmes
d’ouverture de la bouche.
La réparation chirurgicale des lésions de la face est difficile, avec des résultats
imparfaits.
3.2.2. Chéilite
= Inflammations aigues ou chroniques des lèvres
(Chéilite médicamenteuse)
Causes :
- Causes externes :
- Causes internes
Symptômes
Une chéilite se traduit par une rougeur, un gonflement ou
une sensation de brulure
Dans les formes chroniques, les fissures et les croutes
prédominent. Les lésions s’étendent parfois à la peau avoisinante
Traitement : étiologique.
3.2.3. Glossite
= Inflammation de la langue
Se traduit par :
Modification de l’aspect et de la couleur de la langue qui devient rouge et
douloureuseet par atrophie des papilles
Une glossite peut être : aigue ou chronique
Traitement
- Etiologique (si connue)
- Bonne hygiène dentaire et bains de bouche.
3.3.1. Pathologies :
Troubles de la sécrétion
Hyposialie, Asialies = Xérostomie
Sialorrhées : Ptyalisme
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PREVENTION ET PRISE EN CHARGE DES PATHOLOGIES BUCCO-DENTAIRES
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PREVENTION ET PRISE EN CHARGE DES PATHOLOGIES BUCCO-DENTAIRES
gastrites, hernies
hiatale
- œsophagiennes :
spasmes, cancers
- intestinales :
helminthiase
- hépatiques : lithiase
- Intoxication
- neurologiques :
névralgies faciales,
crises épileptiques
- gyneco-obtétricales :
on parle du reflexe
génito-salivaire
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PREVENTION ET PRISE EN CHARGE DES PATHOLOGIES BUCCO-DENTAIRES
Image de parotidite
Sialadénites bactériennes
Signes cliniques Traitement
Etiologies
Examen para cliniques Evolution / Complications
Etiopathogenie Signes cliniques Traitement préventif
Migration canalaires Suppression des foyers septiques
ascendante des germes Début brutal par une vive buccaux (détartrage, obturation ou
buccaux douleur extraction dentaire)
Processus hématogène Signes généraux infectieux Réhydratation
bactérienne ou Fièvre, douleur exacerbée Sialagogues
septicémique par la mastication Traitement curatif
Infections des structures Trismus R/ Antibiothérapie par voie générale,
Parotidites voisines (ATM, cellulites, Paralysie faciale adaptée en fonction des données de
aigues ostéites mandibulaire, … exceptionnelle l’antibiogramme + Analg. (ex : amoxy +
bactériennes Facteurs favorisants Tuméfaction évidente aspirine aux doses usuelles ; ou
Hyposialie ou asialie des L’ostium du canal de Sténon rovamycineco 500 mg 3x1 co / j / 7j
opérés, des déshydratés, rouge laisse sourdre du pus. associée au métronidazole co 250 mg 2
des malades soumis aux Echographie parotidienne x 2 co / j / 5j)
neuroleptiques ; R/ sialagogue ( sulfarlem co 25 mg 3 x
immunodépression ; 1co / j / 7j )
dysfonctionnement des Anti-enzymes : Zymofren(dosage)
antienzymes Traitement local
Vessie de glace ; si suppuration :
drainage
L’examen Signes cliniques Traitement
bactériologique met en Le début de chaque Antibiothérapie (sur antibiogramme si
évidence une flore épisode aigu, précédé ou possible, sinon préférer un antibiotique
polymicrobienne : non d’une asthénie, est à forte imprégnation salivaire, exemple :
pneumocoque, marqué par spiramycine). Prolongée en raison de la
staphylocoque, l’apparition rapide, souvent chronicité : 3 à 4 semaines
streptocoque. au cours d’un repas, d’une
tuméfaction Des cures d’antibiotiques répétées
Le premier épisode parotidienne unilatérale systématiquement et des lavages de la
Parotidites
survient souvent vers partielle et douloureuse glande par voie canalaires avec la
chroniques
l’âge de 4 ou 5 ans, pouvant s’accompagner Framycétine évitent les récidives
bactériennes de
parfois plus tôt d’une adénite satellite. pendant de longues périodes. Sinon
l’enfant
Examen para cliniques l’évolution se prolonge chez l’adulte. Un
La sialographie montre une espacement des crises de 9 à 12 mois
image en « plombs de peut être considéré comme une bonne
chasse » ou « pommier en évolution. Cette infection chronique de
fleur » dans l’air la glande s’accompagnent d’une
parenchymateuse. Les Sialomégalie résiduelle pour laquelle il
canaux sont normaux faut tranquilliser les parents afin de ne
L’échographie montre un pas la considérer comme une tumeur
parenchyme peu homogène
avec images hypoéchogènes
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PREVENTION ET PRISE EN CHARGE DES PATHOLOGIES BUCCO-DENTAIRES
Rare Traitement
La sialographie montre
Lithiase parotidienne Le traitement est essentiellement médical :
des images de dilatation
cfr lithiase sous-maxillaire
canalaires
Chirurgical dans certains cas
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PREVENTION ET PRISE EN CHARGE DES PATHOLOGIES BUCCO-DENTAIRES
Lésions traumatiques
Lésions inflammatoires et dégénératives
Lésions tumorales
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PREVENTION ET PRISE EN CHARGE DES PATHOLOGIES BUCCO-DENTAIRES
Examen clinique
On constate un blocage de la mandibule, bouche ouverte. L’augmentation de l’ouverture
buccale est impossible. Il existe soit des craquements, soit des déviations à la fermeture
buccale.
Traitement
La réduction manuelle est à effectuer le plus rapidement possible selon la manœuvre
deNélaton :
1) Le patient est assis sur un siège bas, la tête appuyée ou solidement maintenue;
2) L’opérateur se place en face de lui, debout.
3) Les pouces, préalablement protégés par de la gaze ou un linge sont introduits dans la
cavité buccale et s’appuient sur l’arcade dentaire inférieure, dans la région rétro
molaire ;
4) Les autres doigts saisissent à l’extérieur le bord inférieur de la mandibule. Une prise
correcte est capitale avant d’entamer la manœuvre de Nélaton :
La mandibule est abaissée en exerçant une pression vers le bas et vers l’arrière.
Le retour s’effectue parfois brutalement d’où l’intérêt de se protéger les pouces pour
éviter une morsure.
En cas de luxation bilatérale, on peut réduire l’un après l’autre chaque condyle
mandibulaire luxé.
5) Immobiliser la mandibule en plaçant une fronde mentonnière pour quelques heures.
6) Prescrire un anti-inflammatoire.
Clinique :
La branche montante est attirée en haut est en arrière = diminution douloureuse de
l’ouverture buccale avec latéro-deviation du côté fracturé
Traitement
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PREVENTION ET PRISE EN CHARGE DES PATHOLOGIES BUCCO-DENTAIRES
Soit orthodontique : réduction par cale malaire et immobilisation suivi d’une mobilisation
active ;
Soit chirurgical : Référer pour condylectomie + prothèse condylienne
c. Conduite à tenir :
-Bilan radiologique (incidence de Schuler,profil maxillaire défilé, scanner)
-Rééquilibrage stomatognatique
-R/ AINS (ex. AINS aux doses usuelles)
e. Traitement :
- R/Ains (aux doses usuelles : Ibuprofène). En cas d’échec :
R/Glucosamine (biorhum, biorhumale)
1-2co/j/6-12mois.
- Si forte douleur (inflammation locale) :
R/Infiltration corticoïde
(Kenakort, Celestene, jusqu’à la disparition de la douleur).
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PREVENTION ET PRISE EN CHARGE DES PATHOLOGIES BUCCO-DENTAIRES
3.5.1. Ostéites
= infection d’un os due le plus souvent au staphylocoque doré.
L’aspect clinique des ostéites des maxillaires varie selon la localisation, la présence ou non
de suppuration, la durée et la cause
De ces facteurs découle la classification des ostéites au niveau des maxillaires :
-Localisation :
* corticale : ostéite,
* médullaire : ostéomyélites (lorsque la moelle osseuse est atteinte),
* périostée : périostite,
* tissus mous.
-Présence ou non de suppuration :
* ostéites suppurées
* ostéites non suppurées, dites primitives, sèches.
-Durée :
* Aigue: installation rapide et sévère.
* Chronique: longue durée (plus de 4 semaines).
-Cause : microbienne ou non.
3.5.2. OSTEOMYELITE/OSTEITE
a. Symptomatologie :
- Tuméfaction irrégulière, plus ou moins indurée, autour d’une fistule au bord basilaire
ou d’une fistule muqueuse endobuccale laissant sourdre des secrétions plus ou
moins purulentes ;
- Possible insensibilité tégumentaire à la lèvre du côté atteint (signe de Vincent) ;
- Possible séquestre exubérant ou non à travers la fistule ;
- Possible déviation de la mandibule à l’ouverture de la bouche vers le côté atteint.
c. Traitement :
- Séquestrectomie si séquestre ;
- Curetage osseux si ostéite ;
- Assainissement buccal (détartrage, extraction dentaire, obturations dentaires)
R/ATB prolongée, en associations alternées de type ci-après :
R/ Amoxicilline gél. 1gr x 2/j/7jrs et Flagyl 500mg x 2co /j/5jrs ;
R/ Ciprofloxacine 1co x 2/j/7jrs et Flagyl 500mg x 2/j/5jrs;
R/Clindamycine gél 2 ou 3 x 600mg/j/7jrs et Gentamycine 2x1amp./j/5jrs ;
R/Lincomycineco 500mg 2x1gr/j/7jrs et Gentamycine 2x1amp./j/5jrs ;
R/Augmentin 625mg 3x1gél./j/7jrs et Flagyl 500mg x 2co/j/5jrs.
- -Suivi du cas.
a. Etiologie
b. Indication de l’imagerie
Etude clinique :
A) Traumatisme des tissus durs
Il est extrêmement fréquent qu’il soit isolée ou associe à un traumatisme facial.On distingue
les lésions traumatiques dentaires survenant chez l’enfant c.-à-d. en denture lactéale et
celles observées chez l’adulte en denture permanente ou définitive
a.1. Traumatisme dentaire de l’enfant :
Luxation complète : c’est celle qui traduit une perte complète de la dent avec une
alvéole déshabitée
Luxation avec impaction : on observe fréquemment un enfoncement de la dent de
lait dans la gencive cette enfoncement est variable à sa direction mais on vérifie le
degré de sa mobilité
Traitement
- observation : souvent tout s’arrange de façon favorable spontanément la dent
remonte progressivement
- si la dent est trop mobile il convient de l’enlever pour éviter tout risque de corps
étrange dans les voies aérodigestives supérieures
a.2. Traumatisme dentaire de l’adulte
Contusion dentaire
Une simple contusion dentaire peut entrainer une mortification pulpaire à bas bruit,
cette perte de vitalité de la dent se traduira par un aspect gris et terne de la dent avec le
risque de complications infectieuses. Traitement : endodontique de la dent.
Fracture dentaire
Le pronostique dépend de la localisation de la fracture : Bilan RX
Clinique et traitements : - si fracture au tiers apical : Traitement : immobilisation,
endodontique (après suivi de la vitalité dentaire)
39
PREVENTION ET PRISE EN CHARGE DES PATHOLOGIES BUCCO-DENTAIRES
1 : Axe de la caninemandibulaire ;
2 : axe oblique mésial de la dent de sagesse mandibulaire ;
3 : col du condyle.
Clinique :
En exobuccal :
En endobuccale :
1 : Condyle ;
2 : branche montante ;
3 : angle mandibulaire ;
4 : coroné ;
5 : portionalvéolodentaire ;
6 : branche horizontale ;
7 : symphyse et parasymphyse.
Examenspara cliniques :
Formes cliniques :
Type de déplacement de fragments :
40
PREVENTION ET PRISE EN CHARGE DES PATHOLOGIES BUCCO-DENTAIRES
Traitement :
a. Traitement :
. Traitement médical :
Carbamazépine (TEGRETOL)
3 à 4 cés à 200 mg/jour soit 600 à 800 mg/jour en moyenne.
41
PREVENTION ET PRISE EN CHARGE DES PATHOLOGIES BUCCO-DENTAIRES
Occlusion normale
Appareil à plaqueActivateur
1. Introduction
2. Manifestations buccales de certaines maladies systémiques
Maladies hématologiques (anémie, …)
Immunodépression (Patients VIH, patients sous immunodépresseurs, patients
greffés, patients cancéreux, …)
Endocrinopathies (Diabète, Hyperthyroïdie, Hypothyroïdie…)
Tuberculose
Syphilis
Hépatites virales
Pathologies surrénaliennes
Fièvre hémorragique Ebola
43
PREVENTION ET PRISE EN CHARGE DES PATHOLOGIES BUCCO-DENTAIRES
Au stade clinique 1 :
Adénopath
ie cervicale
Au stade clinique 2 :
Au stade clinique 3 :
Gingivite
érythémateuse liée au Parodontite ulcéro Gingivite nécrosante
VIH nécrotique
Au stade clinique 4 :
44
PREVENTION ET PRISE EN CHARGE DES PATHOLOGIES BUCCO-DENTAIRES
Lésion à
papillomavirus Sarcome de Kaposi
45
PREVENTION ET PRISE EN CHARGE DES PATHOLOGIES BUCCO-DENTAIRES
3.12.1. Définition
- Edentation : Ensemble de processus dynamique, une succession d’événements qui
débouche à une perte de la dent.
- Edentement : Reste d’une perte dentaire (une ou plusieurs dents soient-elles définitives
ou lactéales).
Un édenté est une personne souffrant d’édentement.
L’absence des dents de sagesse (troisièmes molaires), ne constitue pas un édentement.
La denture complète d’un humain adulte comporte 32 dents.
3.12.2. Traitement
Remplacement des dents perdues par des prothèses dentaires :
- Prothèses conjointes ou fixes (bridges, couronnes, implant ou racine artificielle….)
Douleurs bucco-dentaires
Mauvaise haleine (Bouche malodorante)
Sécheresse buccale (Bouche sèche)
Bouche hémorragique (saignement buccal)
Mobilité dentaire, …
Bouche mycosique
Plaie buccale
Hypersensibilité
Malposition dentaire, béance antérieure
Bruxisme
Remplacement des dents manquantes (prothèses dentaires)
Difficulté à l’ouverture buccale ou fermeture de la bouche,
Gene lors de mastication ou du brossage
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PREVENTION ET PRISE EN CHARGE DES PATHOLOGIES BUCCO-DENTAIRES
Obturation défectueuse,
Descellement de prothèses
Demandes esthétiques
Demande des conseils
Etc.
a. Définition de la douleur
o Douleurs pulpaires
o Hypersensibilité dentaire :
Conduite à tenir :
o Utilisation d’une brosse à dents souple ou très souple (15/100e) ;
o Utilisation d’un dentifrice désensibilisant (nitrate de potassium) pendant 2 à 6
semaines (ex. Sensodyne pâte) ;
o Application d’oxalate de calcium ou de gels fluorés ;
o Mise en place d’un ciment verre ionomere ou d’une résine.
o Traumatismes dentaires :
-Luxations dentaires
* Luxation partielle
Conduite à tenir :
-Abstention thérapeutique
-ou contention souple
48
PREVENTION ET PRISE EN CHARGE DES PATHOLOGIES BUCCO-DENTAIRES
-Alimentation molle +
-Prescription
R) ATB + Anti-inflammatoire
Ex : Paracétamol ou Ibuprofène.
* Intrusion
Conduite à tenir :
-Bilan RX pour visualiser l’ampleur de l’intrusion ainsi que l’éventuelle fracture
radiculaire
-Si pas fracture
Chez l’enfant :
Attente (remontée progressive de la dent)
Chez l’adulte :
Remise en place + Immobilisation + TTT
endodontique
Suture des tissus mous.
* Extrusion.
Conduite à tenir
-Remise en place de la dent sous anesthésie locale,
après parage de l’alvéole +
- contention semi-rigide afin de maintenir la dent dans
sa position+
- Suture gingivale si nécessaire
- dévitalisation ou avulsion à projeter suivant l’évolution
- Prescription
R) ATB + Anti-inflammatoire
Ex : Amoxicilline + Paracétamol ou Ibuprofène. Extrusion
49
PREVENTION ET PRISE EN CHARGE DES PATHOLOGIES BUCCO-DENTAIRES
Une telle remise en place doit être complétée par une solidarisation de la dent
réimplantée aux dents adjacentes (arcs métalliques ligaturés ou collés).
Si la dent expulsée est retrouvée intacte, même quelques jours après elle peut
toujours être réimplantée ; après l’avoir immergée dans les 24 heures dans du sérum
physiologique contenant d’antibiotique : les suites immédiates sont bonnes, mais le
pronostic à long terme est incertain (la racine se résorbe en quelques années)
Prescription
R) ATB + Analgésique ou Anti-inflammatoire
Ex : Amoxicilline + Paracétamol ou Ibuprofène.
- Fractures dentaires
a) Fêlures :
Elles apparaissent comme des craquelures de l’émail, sans traverser la jonction amélo-
dentinaire.
Le patient peut se plaindre d’une légère sensibilité au
froid.
b) Fractures de l’émail :
Elles se caractérisent d’une perte de substance (souvent
à l’angle mésial ou distal de la dent traumatisée).
Des tests au froid positifs et des douleurs à la percussion
si dentine exposée.
Conduite à tenir :
La fracture ne demande qu’une simple surveillance (les matériaux de reconstitution
risqueraient d’être toxiques pour une pulpe dentaire désormais proche de la surface
fracturée).
(Protection du tissu pulpaire et reconstitution esthétique)
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PREVENTION ET PRISE EN CHARGE DES PATHOLOGIES BUCCO-DENTAIRES
* Fractures radiculaires
Diagnostic clinique :
→ mobilité de la dent
→ sensibilité ±
Radiographie
→ trait de fracture
Elles imposent :
→ Extraction de dents temporaires.
→ Les dents permanentes doivent être conservées et longuement immobilisées par
une ligature métallique ou arc métallique collé (pour tenter d’obtenir un « cal »
dentinaire ou cementaire).
* Fractures corono-radiculaires
a)Fractures verticales, ou comminutives :
→ L’extraction est en règle nécessaire.
b) Fractures cervicales (à la jonction couronne et racine de la dent) :
→ La conservation de la racine permet une reconstitution prothétique ultérieure.
o Alvéolite :
C’est une inflammation aigue de l’os alvéolaire post-traumatique ou post extractionnelle
51
PREVENTION ET PRISE EN CHARGE DES PATHOLOGIES BUCCO-DENTAIRES
Traitement
Traitement
Nettoyage + curetage de l’alvéole pour éliminer
Nettoyer l’alvéole (à la Chlorhexidine) le caillot infecté, mais également tout tissu de
et à raviver l’os pour obtenir un caillot granulation intra- et périalvéolaire.
efficace. Prescription
Pose mèche d’eugénol ou ZOE armée R) Antibiotique (ex : Amoxicilline) +
Prescription Analgésique (ex : paracétamol)
R) Antibiotique + Analgésique Eventuelle association avec Métronidazole
R) Bain de bouche R) Bain de bouche
Contrôle radiographique
2. Douleurs salivaires
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PREVENTION ET PRISE EN CHARGE DES PATHOLOGIES BUCCO-DENTAIRES
R) Sialagogues
SulfarlemCo 25 mg, 3 x 1 Co/J au repas pendant 7 jours
Citron, eau citronnée
R) Rinçage de la bouche avec antiseptiques
R) Poly vitamines
R) antibiotique (ex : amoxicilline) à titre de couverture
R) vaccin préventif dans certains pays.
Arthrose temporo-mandibulaire
Conduite à tenir :
- Rassurer le patient
Prescription médicale
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PREVENTION ET PRISE EN CHARGE DES PATHOLOGIES BUCCO-DENTAIRES
R) AINS
Ex : Ibuprofène, Meftal (aux doses usuelles)
Piroxicam en IM 2 ampoules de 20mg/ml en 1x/J/3 jours de suite.
Si forte douleur (inflammation locale) :
R) Infiltration corticoïde (Kenakort, Celestene jusqu’à disparation de la douleur)
4. Douleurs neurologiques
5. Douleurs osseuses
o Les fractures
o Les ostéites
o L’ostéoradionécrose ou ostéite post-radique
o Les tumeurs osseuses bénignes
o Les tumeurs osseuses malignes
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PREVENTION ET PRISE EN CHARGE DES PATHOLOGIES BUCCO-DENTAIRES
Conduite à tenir :
- Bilan RX (profil défilé de la mandibule, bilatérale)
- Réduction + blocage bi-maxillaire pendant 4 à 6 semaines
- Ou ostéosynthèse
Prescription médicale
R) ATB + Anti-inflammatoire
Ex : Amoxicilline + Feldène
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PREVENTION ET PRISE EN CHARGE DES PATHOLOGIES BUCCO-DENTAIRES
o Stomatodynies
Traitement de l’Halitose :
Le traitement est essentiellement étiologique : il faut supprimer la cause
- Infection : (Ce sont surtout les bactéries anaérobies qui dégagent de mauvaises odeurs)
→ bains de bouche à l’eau oxygénée pendant quelques temps
→ bains de bouche antiseptique
→ En cas de mycoses, les Bains de bouche au Bicarbonate de sodium sont préférables à
l’eau oxygénée + traitement antimycosique
- Sécheresse buccale
Boire beaucoup d’eau et en cas de nécessité avec des médications qui activent la
salivation.
prescrire un sialagogue: teinture de Jaborandi ou SULFARLEM®S25 (L’avantage du
SULFARLEM® est d’activer aussi le transit intestinal, donc de lutter en même temps contre
la constipation)
En désespoir de cause, on peut prescrire une antibiothérapie avec du BI-RODOGYL®
(Spiramycine + Métronidazole).
- Certaines pratiques :
Arrêt du tabagisme, diminution de la consommation de boissons alcoolisées,
établissement d’un régime alimentaire sain, avec moins de viandes et plus de fruits et
légumes.
- Autres causes
→ Référer pour prise en charge
Prescription médicale :
Traitement local :
- Bain de bouche au bicarbonate de soude ou à base de
Chlorhexidine
- Antifongiques : Nystatine et Amphotéricine comprimes
à sucer
- Badigeonnage au violet de gentiane
- Application locale de Nitro-5-hydroxy-quinoleine (Nibiol)
Traitement général :
- Prescrire les antifongiques pendant deux à trois semaines avec
contrôle en fin de cure.
Premier choix:
Kétoconazole: 400mg/jour, soit 1 comprimé 2 fois/jour/14jours
Précaution: Kétoconazole interagit avec les ARV diminution de 63% de son efficacité en
cas d'association avec Névirapine.
Alternatif:
Fluconazole 200mg: 1 à 2 gélules 2 fois/jour/14jours
56
PREVENTION ET PRISE EN CHARGE DES PATHOLOGIES BUCCO-DENTAIRES
57
PREVENTION ET PRISE EN CHARGE DES PATHOLOGIES BUCCO-DENTAIRES
Prévention des complications hémorragiques (Chez les personnes vivant avec le VIH)
Moyens locaux d’hémostase
Dyschromies Généralisées :
58
PREVENTION ET PRISE EN CHARGE DES PATHOLOGIES BUCCO-DENTAIRES
4ème degré de coloration par les tétracyclines Dents de lait colorées par la
tétracycline
Cette coloration n’est pas sensible au
Blanchiment
Dyschromies Localisées :
- Dyschromie traumatiques
- Nécrose pulpaire
Teinte de la couronne plus foncée
Traitement:
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PREVENTION ET PRISE EN CHARGE DES PATHOLOGIES BUCCO-DENTAIRES
Aphte géant
Aphte creusant
Ulcération post irritative
Carcinome épidermoïde
Syphilis buccale
Tuberculose buccale
Gingivite Ulcéro-Nécrotique Aigue (GUNA)
Noma
Herpès labial
Conduite à tenir
- Assainissement buccal
- Sérologie VIH
Prescription médicale
R) Analgésique (ex ; paracétamol)
R) Vitamine C Co 500mg (aux doses usuelles)
R) Acyclovir 3 x 200mg/J/5 jours
R) Bain de bouche au Chlorhexidine 2 x par jour
60
PREVENTION ET PRISE EN CHARGE DES PATHOLOGIES BUCCO-DENTAIRES
61
PREVENTION ET PRISE EN CHARGE DES PATHOLOGIES BUCCO-DENTAIRES
Tétanos
Traitement
- Abord veineux
- Diazépam 0,5mg/Kg et/ou
- + phénobarbital 2mg/Kg
Référer en urgence
Trismus d’origine infectieuse bucco-dentaire
Intoxication à la Strychnine
Luxation d’Articulation Temporo-Mandibulaire
Hyposialie
Sialorrhée avec ptyalisme
62
PREVENTION ET PRISE EN CHARGE DES PATHOLOGIES BUCCO-DENTAIRES
Lésion de la lèvre
Lésion de la langue
Lacération de la langue avec lambeau sur le flanc ou sur le dos ;
Suture du lambeau en le remettant dans sa loge avec du fil de soie 4/0 ou 3/0 ;
Prescrivez au malade un bain de bouche.
63
PREVENTION ET PRISE EN CHARGE DES PATHOLOGIES BUCCO-DENTAIRES
La plaie avec un lambeau (A) ; Le nœud est enfoui au moment du serrage au fils
de suture (C) ;
Rinçage de la bouche avec de l’eau salée ou avec un antiseptique buccal tel que les produits
à base de Chlorhexidine, de façon régulière jusqu’à cicatrisation complète.
64
PREVENTION ET PRISE EN CHARGE DES PATHOLOGIES BUCCO-DENTAIRES
Autres douleurs
muqueuses : Les toxidermies
PREVENTION ET PRISE EN CHARGE DES PATHOLOGIES BUCCO-DENTAIRES
Dentinite aigüe
(Pulpalgiehyper-réactive)
- Carie
- Abrasion, Attrition
- Causes Iatrogènes
Etiologie
Taille (cavité, couronne,…)
Matériaux
Surfaçage
Symptômes
- Douleurs provoquées par le
chaud, froid, …
- Durée = Stimulus
Subjectifs
- Inspection : Carie,
Obturation, Couronne
Erosion, Attrition, Récession
- Vitalité : Tests douloureux
TV++
Agents physiques (chaud, froid, …)
réponses plus rapide
Objectifs - Percussion : négative
- RX : carie (profondeur et proximité de la
pulpe)
Possibilités thérapeutiques
66
PREVENTION ET PRISE EN CHARGE DES PATHOLOGIES BUCCO-DENTAIRES
Pulpite chronique
Pulpite chronique
Résorption interne
Carie
NECROSE
PERIODONTITE
Chronique Aigüe
67
PREVENTION ET PRISE EN CHARGE DES PATHOLOGIES BUCCO-DENTAIRES
Pulpite subaigüe
(Hyperhémie pulpaire)
- Carie
Etiologie - Autres facteurs
Abrasion, Erosion, Attrition…
Taille, matériaux
Symptômes
- Douleurs provoquées par le chaud ou froid, sucrés …
- Douleurs plus prolongées
Durée un peu plus longue
Subjectifs - Douleurs pseudo-spontanées en réalités provoquées par
des situations entrainant une augmentation de la pression
intracrânienne : le décubitus, la chaleur, l’effort
Possibilités thérapeutiques
Si douleurs Si douleurs se
uniquement rapprochent de celles de
provoquées pulpite aigüe
ère
A. Simple suppression
3 séances seront nécessaires
B. suppression de 1 séance
de l’agresseur l’agresseur et TTT anti- - Pose de pâte anti-inflammatoire sur
- Pose d’un Ca(OH)2 inflammatoire un boulette de coton dans le fond
et ZOE mod -Elimination des tissus de cavité
carieux - Obturation au ZOE mod
(Période d’attente : ± 1 -Pose de fond de cavité :
semaine permettant de pate à base de
contrôler la disparition corticostéroïdes Suppression
des douleurs et vitalité (septomixine®, terra- 2-3 joursdes douleurs
après
pulpaire) cortryl®, …) sur une
boulette de coton
-Obturation au ZOE mod
- Carie profonde
- Traitement antérieur
- Fracture d’une partie de la couronne dentaire
- Aérodontalgie : par modification des pressions
Etiologie
- Douleurs spontanées
Débutent apparemment sans raison
Symptômes Intermittentes, réveillées par augmentation de la pression céphalique
Décubitus intolérable
Irradiée, lancinante
De plus en plus violente
Subjectifs - Douleurs provoquées
Au début, le froid provoque ou augmente les douleurs au même titre que le
chaud, le sucre et les acides
Au stade avancé, le froid diminue ou supprime la douleur.
Le chaud et décubitus augmentent très vivement la douleur
- Inspection : nous révélé la dent causale soit profondément cariée, soit obturée
- Vitalité : TV+
Objectifs - Exploration tactile :
* Pulpite coronaire : P° et percussion : négative
* Pulpite au stade radiculaire :
- RX : Début : néant
Radiculaire : parfois élargisementpériapex
Possibilités thérapeutiques
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PREVENTION ET PRISE EN CHARGE DES PATHOLOGIES BUCCO-DENTAIRES
70
PREVENTION ET PRISE EN CHARGE DES PATHOLOGIES BUCCO-DENTAIRES
Périodontite apicale
Douleur postopératoire
Douleurs postopératoires
Prescription antalgiques et
Prescription analgésique antibiotiques,
adaptée et immédiate (sous anesthésie locale)
Réviser soigneusement
Nettoyage de l’alvéole, sous l’alvéole pour éliminer le caillot
anesthésie locale et raviver l’os infecté, mais également tout
pour obtenir un caillot efficace tissu de granulation intra- et
périalvéolaire.
contrôle
radiographique
72
PREVENTION ET PRISE EN CHARGE DES PATHOLOGIES BUCCO-DENTAIRES
Péricoronarite
Péricoronarite
Décapuchonnage Décapuchonnage,
(operculectomie), désinfection locale
R/Antalgiques, R/Antalgiques, antibiotiques
Antiseptiques (bains de (Pénicilline + métronidazole)
bouche)
Antibiotiques (pénicilline)
73
PREVENTION ET PRISE EN CHARGE DES PATHOLOGIES BUCCO-DENTAIRES
Douleurs desmodontales
Douleurs desmodontales
Parodontite
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PREVENTION ET PRISE EN CHARGE DES PATHOLOGIES BUCCO-DENTAIRES
75
PREVENTION ET PRISE EN CHARGE DES PATHOLOGIES BUCCO-DENTAIRES
76
PREVENTION ET PRISE EN CHARGE DES PATHOLOGIES BUCCO-DENTAIRES
Traumatismes dentaires
Traumatismes dentaires
- Liseré gingival Dent plus Déplacement - Alvéole vide - Petite perte de - Sensible ++ - Mobilité ±
Sanguinolent courte de la dent hors - Dent substance - Point rouge - Sensible ±
± voire disparition de son alvéole conservée dentaire marquant - Radiographie
Mobilité complète de la - impossibilité ou non - ± sensible l’exposition
normale couronne, de fermer la - ± irritant pulpaire
ou subnormale impactée dans bouche - Contrôle
l’osalvéolaire normalement radiographique
77
PREVENTION ET PRISE EN CHARGE DES PATHOLOGIES BUCCO-DENTAIRES
78
PREVENTION ET PRISE EN CHARGE DES PATHOLOGIES BUCCO-DENTAIRES
Bouche ulcérée
Bouche ulcérée
Ulcération post-
Lésions très Vésicules prédominant Plaies et taches Gangrène détruisant Ulcération irrégulière à irritative
douloureuses arrondies, sur une lèvre en général blanchâtres nécrotiques rapidement une portion bords surélevés et
rouges, disséminés çà et et sur une commissure sur les papilles de la de la lèvre, de la joue ? indurés, à fond
là sur les muqueuses en particulier, évoluant gencive dans une zone Terrain de malnutrition
nécrotique, avec une Syphilis buccal
des lèvres, joues, vers l’éclatement pour où l’entièreté des Poly-parasitose
langues, plancher laisser place à une ou muqueuses de la base indurée, siégeant
buccal ? plusieurs petites bouche avec mauvaise au niveau de la
ulcérations ; parfois haleine ? muqueuse linguale ou
adénopathie satellite Souvent état général labiale ou jugale ou Tuberculose buccale
altéré gingivale
Bains de bouche avec
Bicarbonate de soude ou
- Sérologie VIH
eau propre Nettoyage de la bouche
- Assainissement buccal
R) Analgésique (ex ; avec de l’eau oxygénée ou
Cautériser les points avec tout autre antiseptique
paracétamol)
du crayon de nitrate buccal
R) Vitamine C Co 500mg
d’argent Eviter de denrées salées ou
(aux doses usuelles)
Oranges ou toutes autres autres mets irritants
R) Acyclovir 3 x 200mg/J/5
sources de vit C non irritant (piments)
jours
Paracétamol ou AAS Peni V co 50mg/Kg x 3/J/7J
R) Bain de bouche au
ATB : Tétracycline ou Peni (broyer les comprimés)
Chlorhexidine 2 x par jour
V. Examen général pour
Si échec rechercher les causes
Prednisoloneco 5mg, cure d’altération de l’état général
usuelle pour les traiter
Si récidives à répétition
Suivi en spécialité
79
PREVENTION ET PRISE EN CHARGE DES PATHOLOGIES BUCCO-DENTAIRES
LES DOSES USUELLES DES MEDICAMENTS PRESCRITS DANS LE CADRE DES ALGORITHMES
PRECEDENTS.
1. Antibiotiques
Ciprofloxacine Co 500mg:
2 x 1 co/j/5 à 10j
Lincocin Co 500mg:
3 ou 4 CO/j en 2 prises /7 à 10j
80
PREVENTION ET PRISE EN CHARGE DES PATHOLOGIES BUCCO-DENTAIRES
Gentamycineinj :
Benzanthine benzylpénicilline IM
Grands enfants : caps de 1,5 MUI 2 ou 3 x 1co /j/5 à 10 j, soit 1,5 à 3 MUI/10kg de poids /j, en 2 ou
3 prises
81
PREVENTION ET PRISE EN CHARGE DES PATHOLOGIES BUCCO-DENTAIRES
2. Antiviraux
4x1 Co /j/10j
Adulte : 2 x 1 gel/j/3j
Adulte : 2 ou 3 x 1 co /j/ 3 à 5j
4. Analgésique pur
Paracétamol:
82
PREVENTION ET PRISE EN CHARGE DES PATHOLOGIES BUCCO-DENTAIRES
REFERENCE
Bibliographie
Webiographie
83
PREVENTION ET PRISE EN CHARGE DES PATHOLOGIES BUCCO-DENTAIRES
Liste générale des experts et personnel d’appoint ayant participé à l’élaboration et/ou la validation technique et la finalisation des Guides
cliniques thérapeutiques des prestataires des Hôpitaux Généraux de Référence en RDC
0998054872
Dr José KUMUMANGI MALEKEA
1. DDSSP 0823281865 kumumang_ssbf@yahoo.fr
(Santé Publique)
0896437657
Dr Matthieu KANDAL A KARUMB 0994595758
2. DDSSP matthieukandal@yahoo.com
(Santé Publique) 0825989792
Dr Stéphane KWATA EWANDO 0815290798
3. DDSSP ewandokwata@gmail.com
(Santé Publique) 0998399817
Dr Robert DJAMBA LAMA 0998841322
4. DDSSP djambalama@yahoo.fr
(Santé Publique) 0811603892
Dr Daniel MUTEBA KOLONGO
5. PNLO 0812424732 danielmuteba2002@yahoo.fr
(Santé Publique)
Dr Christian SIBOKO BOLAMBA
6. DDSSP 0821518696 siboko400@yahoo.com
(Santé Publique)
CD Salomon NYOBI NTAMBU 0898956475
7. DDSSP nyontasa@yahoo.fr
(Chirurgien Dentiste) 0813550557
Dr Josette ILUNGA MULEYA
8. PNSOV 0853057557 joskikaya@yahoo.com
(Ophtalmologue + Santé Publique)
Dr Tutu MUKUNA KATAMBAYI
9. DDSSP 0972253438 tutumukuna@yahoo.fr
(Santé Publique)
Dr Pantaléon LEWO DI MPUTU HGR SAINT LUC
10. 0815253616 pantallewo@yahoo.fr
(Généraliste) (Kisantu)
Dr Isabelle KOBANGANDA Kasaï Occidental 0994558943
11. jeanrenemukendi@gmail.com
(Généraliste) (Kananga) 0815669371
Dr Alex IBANDA MATONDO HGR LUBUNGA matondoalex@yahoo.fr
12. 0993438081
(Généraliste) (Kisangani) alexibanda2010@gmail.com
84
PREVENTION ET PRISE EN CHARGE DES PATHOLOGIES BUCCO-DENTAIRES
Dr Guy MUSSAMBA
13. DDSSP 0998181789 gmussamba@gmail.com
(Généraliste)
Mme Alphonsine MATABA TSHANGU
14. PNSM 0810991337 matabaalpho@yahoo.fr
(Infirmière)
Dr Déo NSINGI KONDA
15. HGR MAKALA 0990748517 deonsingi@gmail.com
(Gynécologue-Obstétricien)
Dr Jean NDUNDU LUWAWU HGR SAINT LUC
16. 0997414826 Jean.ndundu@yahoo.fr
(Santé Publique) (Kisantu)
Dr Hubert KAKALO LISASI HGR MAKISO
17. 0814983779 Thekakalo51@gmail.com
(Chirurgien) (Kisangani)
Dr Thomas KABANGA KABUYA
18. HASC NDJILI 0999942324 thomaskabanga@gmail.com
(Chirurgien)
Dr Osée LIEKE LIKUNDA HGR MAKISO 0824855041
19. oselieke@yahoo.fr
(Généraliste) (Kisangani) 0999882469
Dr Léonie MANYA KITOTO 0998527897 manyaleonie@gmail.com
20. DLM
(Santé Publique) 0823035935 manyaleonie@yahoo.fr
Mme Germaine KIMBAMBU NSIANGANI 0812903812
21. DDSSP gkimbambu@yahoo.fr
(Pharmacienne + Santé Publique) 0998370817
Mme Emilia NTUMBA NTUMBA emientumba@gmail.com
22. DDSSP 0813107725
(Infirmière) cellulecaps@yahoo.fr
Dr Jolie BISHALA MUTOMBO
23. DDSSP 0998723307 jbishala@yahoo.fr
(Généraliste)
Dr Cathy AKELE ETANGO HGR PEDIATRIQUE
24. 0815252161 akelekat@yahoo.fr
(Pédiatre) KALEMBELEMBE
Dr Josephine NKOY BELILA
25. HGR NDJILI/ISTM 0998402890 docteurnkoy@gmail.com
(Interniste)
Dr Gérard KABAMBA MBWEBWE
26. HGRPK 0999921499 gerkabam@yahoo.fr
(Chirurgien)
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PREVENTION ET PRISE EN CHARGE DES PATHOLOGIES BUCCO-DENTAIRES
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PREVENTION ET PRISE EN CHARGE DES PATHOLOGIES BUCCO-DENTAIRES
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PREVENTION ET PRISE EN CHARGE DES PATHOLOGIES BUCCO-DENTAIRES
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PREVENTION ET PRISE EN CHARGE DES PATHOLOGIES BUCCO-DENTAIRES
(Interniste)
23. Dr DEBONDT GARYN HGR PEDIATRIQUE 0999937030
garyndb@gmail.com
(Anesthésiste et Réanimateur) KALEMBELEMBE 0859937030
24. Dr Jean Fidèle ILUNGA MUBAYI PNIRA jfilunga@hotmail.com
0999927053
(Pédiatre)
25. Dr Henry BONGO LYAMBA HGRPK
0998526632 bongohenri@yahoo.fr
(Pédiatre)
26. Dr Jean José WOLOMBY MOLONDO CUK 0818133970
jjwolomby@gmail.com
(Gynécologue-Obstétricien) 0998137662
27. Dr Jérôme SOKOLO GEDIKONDELE CUK
0998134021 sokologedi@yahoo.fr
(ORListe)
28. Prof Dr Jean Pierre ELONGI MOYENE HGRPK
0818104366 elongi2002@yahoo.fr
(Gynécologue-Obstétricien)
29. Mr Patrice KABANGU MUNDIDIMBI PNLTHA
0810318449 patricekab2007@yahoo.fr
(Superviseur THA)
30. Dr Adelard NZANZU KALIMA Nord Kivu (Butembo) 0997729057
nzanzukalima@gmail.com
(Interniste) 0816767134
31. Dr Généviève WASSASYA STAMILI HGR PANZI 0993480363
stamili@yahoo.fr
(Dermatologue) Sud Kivu (Bukavu) 0854733890
32. Dr Marcellin BUGEME BAGUMA Katanga (Lubumbashi) 0997014732
marcellinbugeme@yahoo.fr
(Neuro-psychiatre)
33. Dr Evariste LIKINDA BOFONDA Equateur (Mbandaka)
0858164183 evalik2@hotmail.com
(Neuro-Chirurgien)
34. Dr Joseph LUKUSA KAPUTU KANDE Kasaï Oriental (Mbuji Mayi) 0856119796
joselukusakap@gmail.com
(Interniste) 0993708410
35. Dr Chiara CASTELLANI Bandundu (Kenge)
0810300128 bdomkenge@gmail.com
(Gynécologue-Obstétricienne)
36. Prof Dr Philippe MALU KANKU UNIVERSITE DU KASAI
0812362091 malukanku2014@yahoo.fr
(Interniste) (Kananga)
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PREVENTION ET PRISE EN CHARGE DES PATHOLOGIES BUCCO-DENTAIRES
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PREVENTION ET PRISE EN CHARGE DES PATHOLOGIES BUCCO-DENTAIRES
(Interniste) 0816513864
52. Dr Théodore ASSANI SALUBEZIA PNLS
0997757616 drtheodoreassani@yahoo.fr
(Santé Publique)
53. Dr Donat MBALE IKONDE Secrétariat Général 0998265047
donatmbale@yahoo.fr
(Santé Publique) 0816251403
54. Dr Justin KABONJO LUBALA DDSSP 0994223604 justinlubalakabonjo@gmail.com
(Santé Publique) 0853720709 kajulu2000@yahoo.fr
55. Mr Symphonie KALALA MUJANAY DPM
0995874957 ksmsuccess@gmail.com
(Pharmacien)
56. Dr Ignace MULAMBA TSHIBANGU PNSSU ignacemulamba68@gmail.com
0811432851
(Généraliste) ignacemulamba@yahoo.fr
57. Dr Fernand NTUMBA KAYEMBE DDSSP
0997524445 ntumbafernand@ymail.com
(Santé Publique)
58. Mme Emilia NTUMBA NTUMBA DDSSP emientumba@gmail.com
0813107725
(Infirmière) cellulecaps@yahoo.fr
59. Mlle Alphonsine KISUMBULE OYOMBA DDSSP
0816830139 alphkisumbule@gmail.com
(Infirmière)
60. Dr Dickson VEYI TADULU CUK
0818106788 taduluveyi@gmail.com
(Chirurgien)
61. Dr Trésor MVUNZI SWAMBULU CUK
0814450069 tresormvunzi@gmail.com
(Généraliste)
62. Dr Christian MOTUTA AMISI HGRPK 0895877431
motuta2003@yahoo.fr
(Parasitologue-Herpétologiste) 0858618250
63. Dr Xavier MUTSWA KAGU BDOM
0998232013 xaviermutswa@gmail.com
(Santé Publique)
64. Mme Ghislaine MBELU KANYUNYU DPM
0998700303 ghislainemap@yahoo.fr
(Pharmacienne)
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PREVENTION ET PRISE EN CHARGE DES PATHOLOGIES BUCCO-DENTAIRES
4. PHASE DE FINALISATION EN DEUX ETAPES (AU CENTRE THERESIANUM ET AU JARDIN BOTANIQUE DE KISANTU)
N° Prénom, nom et post-nom Institution N° téléphone Email
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PREVENTION ET PRISE EN CHARGE DES PATHOLOGIES BUCCO-DENTAIRES
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PREVENTION ET PRISE EN CHARGE DES PATHOLOGIES BUCCO-DENTAIRES
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PREVENTION ET PRISE EN CHARGE DES PATHOLOGIES BUCCO-DENTAIRES
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