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Matricule : 18A0317P.
Matricule : 18A0317P.
DEDICACES
DEDICACES
A MA MERE
REMERCIEMENTS
REMERCIEMENTS
A l’aboutissement de ce travail, c’est un réel plaisir qui m’est offert d’exprimer ma profonde
gratitude à tous ceux qui de près ou de loin ont contribué et m’ont accompagné dans la
réalisation de ce mémoire. Il s’agit principalement de :
✓ L’ ETERNEL DIEU TOUT PUISSANT, pour tous ces bienfaits dans ma vie ;
✓ Pr DANWE RAIDANDI, en sa qualité d’encadreur académique et Chef de
Département de Génie Civl ;
✓ A tous les enseignants du Département de Génie Civil et Architecture, merci pour vos
précieux conseils, votre disponibilité et votre appui inconditionnel ;
✓ Mr NEUNGOUE EMMERICK, en sa qualité de Directeur d’exploitation de la Société
BUNS SARL ;
✓ Ingénieur WOMBOU YEMELI Ornela, pour sa disponibilité et son appui dans mes
travaux de mémoire en tant qu’encadreur professionnel ;
✓ A toute l’équipe d’encadrement du chantier de l’Avenue des Banques, je ne peux que
vous dire merci ;
✓ A la famille KOUMTOMBO, merci pour l’hospitalité, pour l’encadrement et le cocon
familial ;
✓ Dr SALI BABANI, merci pour les prodigieux conseils ;
✓ A ma famille qui ne cesse de me pousser vers le haut, me motive et qui m’a donné la
force de produire ce travail, merci pour votre soutien infaillible ;
✓ A l’endroit de mes camarades de promotion, merci pour le soutien et les encouragements
qui n’ont cessé de m’apporter ;
✓ A mes frères de Palar, pour vous, je ne pense pas avoir assez de mots pour vous
remercier.
BA Béton Armé
Br Section réduite
C Cohésion
d Diamètre granulat
G charge permanente.
ht épaisseur du plancher
NF Norme Française
Q Charge d’exploitation.
α Angle en général
η η: Coefficient
λ Élancement
ABREVIATIONS
EC Eurocode
RESUME
L'objectif principal de ce travail est d’analyser l’apport de l’interaction sol structure dans le
contexte de l’évaluation de la réponse sismique d’un bâtiment de type 2SSS+R+8 à usage de
bureau. L’étude a été réalisée à l'aide de la Méthode des Eléments Finis avec le logiciel
SAP2000 version 24. Pour atteindre l’objectif fixé, une revue de la littérature a été effectuée
afin de mettre en évidence les principes de base relatifs à l’interaction sol structure, les
méthodes de prise en compte de cette dernière ainsi que les différents modèles de sol. Ensuite
un bâtiment régulier de type 2SS+ R+8 sur radier plat, à usage de bureau, servant de cas d’étude
a été dans un premier temps dimensionné manuellement suivant les règles du Béton Armés aux
Etats Limites de 1991 modifié en 1999. Le sol retrouvé in situ à savoir un sol argileux rougeâtre
à nodule latérite ayant un module d’élasticité a été sélectionné pour mener l’étude. Ce sol a été
modélisé par l’approche des ressorts de Winkler définissant la flexibilité de ce dernier. Les deux
modèles étudiés, dont l’un à base fixe et le second à base flexible, ont été soumis aux
accélérogrammes horizontaux enregistrés par l’Institut de Recherche Géologique et Minière
lors du séisme du 19 décembre 2019. Les résultats des analyses ont été présentés et comparés
en termes de période de vibration, de déplacement latérale, de déviation inter-étages, d’efforts
normaux dans le poteau, de moment fléchissant et d’effort tranchant dans la poutre et pour finir
par l’évaluation du tassement du sol sous radier. Les résultats d’analyse ont montré que la prise
en compte de la flexibilité du sol a augmenté les périodes de vibration du bâtiment de 15.71%,
7.65% et 2.42% respectivement pour les trois premiers modes de vibration par rapport au
modèle à base fixe, l’interaction sol structure a amplifié le déplacement latéral des planchers
d’une valeur maximale de 1010% et 315% suivant les directions x et y. La dérive inter étages
suit la même évolution que le déplacement latéral de la structure, une valeur maximale de 330.8
% a été observée suivant l’axe y et 2771.34% suivant l’axe x. Sous chargement sismique, dans
le poteau, l’ISS a considérablement augmenté les efforts normaux par rapport au modèle
encastré. Le modèle ISS se comporte de façon complétement opposé au modèle à base fixe tout
en amplifiant à chaque fois les valeurs du moment fléchissant dans la poutre. Même constat
dans le cas de l’effort tranchant dans la poutre. La prise en compte de l’ISS de par le fait qu’il
prend en compte la flexibilité du sol, a permis d’évaluer le tassement du sol sous radier. Aux
vues des résultats obtenus, nous préconisons d’encastrer les fondations dans le sol lors de la
mise en œuvre.
Mots clés : Interaction sol-structure, réponse sismique, Méthode des éléments finis
ABSTRACT
TABLE DE MATIERE
TABLE DE MATIERE
DEDICACES ............................................................................................................................. ii
REMERCIEMENTS ................................................................................................................. iv
LISTE DES ABREVIATIONS ET SYMBOLES ...................................................................... v
RESUME ................................................................................................................................... xi
ABSTRACT ............................................................................................................................ xiii
LISTE DES FIGURES ............................................................................................................. xv
LISTE DES TABLEAUX ....................................................................................................... xix
TABLE DE MATIERE .......................................................................................................... xxii
INTRODUCTION GENERALE................................................................................................ 1
REVUE DE LA LITTERATURE ........................................................................ 4
INTRODUCTION .................................................................................................................. 4
Le sol comme support de structure .............................................................................. 5
I.1.1 Origine et utilisation du sol comme support de fondations .................................. 5
I.1.2 Eléments constitutifs des sols ............................................................................... 6
Propriété d’un sol......................................................................................................... 7
I.2.1 Les propriétés caractéristiques des sols ................................................................ 7
I.2.2 Typologie des sols ................................................................................................ 9
Structure d’un bâtiment ............................................................................................. 11
I.3.1 Infrastructure ...................................................................................................... 11
I.3.2 Superstructure..................................................................................................... 17
I.3.3 Role des systemes structuraux ............................................................................ 20
Interaction sol structure ............................................................................................. 20
I.4.1 Généralités et définition de la notion d’interaction sol structure (ISS) .............. 21
I.4.2 Composantes de l’interaction sol-structure ........................................................ 22
I.4.3 Méthodes numériques pour l’analyse de l’interaction sol structure ................... 23
Les Séismes ............................................................................................................... 24
I.5.1 Définition et causes des séismes ........................................................................ 24
I.5.2 Paramètres caractéristiques des mouvements sismiques .................................... 25
I.5.3 Actions et dégâts des séismes sur les bâtiments ................................................. 27
Les séismes au Cameroun.......................................................................................... 27
Conclusion ............................................................................................................................ 30
METHODOLOGIE DE RECHERCHE ......................................................... 32
INTRODUCTION GENERALE
INTRODUCTION GENERALE
En géologie, on dit que : « chaque goutte d’eau qui touche le sol est considérée comme
un bombe sur ce dernier », de façon analogue, en génie civil nous pouvons affirmer sans risque
de nous tromper que : « chaque secousse du sol a des conséquences souvent très néfastes pour
nos édifices tels qu’ils soient ». Ces secousses du sol généralement issus de la libération brusque
d’énergie accumulée par des contraintes exercées sur les roches portent le nom de séisme ou
tremblement de terre. Cependant, ne jetons pas vite la pierre sur dame nature car ces
conséquences ou réponses sismiques peuvent être induites par le mépris du comportement réel
et dépendant du sol et de la structure qui s’y appui c’est ce que nous appelons l’interaction sol
structure. Par ailleurs, le séisme survenu en Turquie et en Syrie le 06 février 2023, a soulevé
des questionnements qui nous ont interpellé et ont attiré notre attention face à la conjecture
actuelle dans notre pays tout en rappelant que 2% est la probabilité selon laquelle le Cameroun
puisse être frappé par un séisme ce qui le classe donc dans la zone des pays à faible sismicité
malgré que son historique sismique ne soit pas vide.
Vous comprenez donc par-là que notre objectif est d’étudier l’apport de l'interaction sol-
structure sur la réponse sismique d'un bâtiment.
Pour atteindre l’objectif fixé, ce travail s’articulera autour de trois chapitres. Le premier
chapitre communément appelé revue de la littérature portera sur l'état de l'art qui permettra
d’assoir les notions de base liées à l’interaction sol structure tels que différents types de sols,
de fondations et de structures ainsi qu’exposer les différentes méthodes de prise en compte de
cette dernière. Le deuxième chapitre intitulé méthodologie présentera les méthodes
scientifiques et techniques adoptées pour atteindre l'objectif de ce travail ainsi que le matériels
utilisé. Enfin, le troisième chapitre nommé présentation et interprétation fera comme son nom
CHAPITRE I : REVUE DE LA
LITTERATURE
REVUE DE LA LITTERATURE
INTRODUCTION
Toutes les structures en génie civil sont constituées d’éléments structuraux qui
sont directement supportés par le sol. Les méthodes conventionnelles de
dimensionnement ne prennent pas en compte, ou alors négligent les effets de l’Interaction
Sol Structure (ISS). Néanmoins dans l’analyse des comportements dynamiques des
structures de bâtiments en béton armé, les conditions supports de base sont essentielles
pour le calcul des comportements dynamiques; de même ils sont nécessaires dans
l’évaluation de la réponse structurelle du bâtiment et de la distribution des effets
dynamiques sur les éléments structuraux.
Malheureusement, la littérature qui tourne autour de l’ISS n’est généralement pas simple
de compréhension, de plus, les codes qui régissent la prise en compte de l’ISS sont d’un
contenu guide limité, ces derniers rendant difficile la prise en compte de l’interaction sol
structure ISS dans l’évaluation de la réponse sismique des bâtiments. Ce chapitre est donc
fait dans l’intention de fournir une base pour l’implémentation de l’ISS en présentant les
principes de l’ISS et les différentes méthodes utilisées pour l’étudier. Ensuite les effets
de l’ISS sur les performances des bâtiments en béton armé sous chargement sismique
seront présentés.
Le sol est la couche superficielle et meuble de la croûte terrestre. Il peut aussi être défini
comme étant un assemblage de particules de dimensions variées issus des processus d’altération
climatiques et physico-chimiques des roches. De ces altérations, nous pouvons affirmer que le
sol est doté de certaines caractéristiques telles que sa capacité de charge, sa stabilité, sa
résistance à la compression et sa capacité à transférer les charges. Ce qui fait donc de lui un
excellent support pour de structure. Il est important de noter que les propriétés du sol peuvent
varier considérablement d'une région à une autre, ce qui nécessite des études géotechniques
approfondies et une conception adaptée des fondations pour assurer une interaction sol-
structure appropriée.
Le sol est formé par des processus géologiques qui impliquent la dégradation des roches
sous l'effet de différents facteurs tels que l'érosion, les intempéries, les activités biologiques,
Par ailleurs, le sol est utilisé comme support pour les structures depuis des siècles. Les
raisons principales sont les suivantes :
➢ La capacité de charge : Le sol possède une capacité de support qui lui permet de
résister aux charges appliquées par les structures. Cette capacité de charge
dépend des caractéristiques du sol, telles que sa densité, sa cohésion, son angle
de frottement, son comportement à l’ hydratation et à la déshydratation.
➢ Stabilité : Le sol peut fournir une base stable pour les structures en distribuant
les charges de manière équilibrée.
➢ Résistance à la compression : Le sol a la capacité de résister à la compression,
ce qui est crucial pour la stabilité des structures.
✓ Fraction minérale :
✓ Fraction organique :
✓ Fraction liquide :
Elle est principalement constituée d’eau et d’éléments dissout. Cette eau est retrouvée
sous 03 états dans le sol. Nous pouvons citer :
L’air du sol est constitué de gaz libres et dissous qui occupent les pores abandonnés par
l’eau lors de son retrait. Parmi, ces gaz on peut citer :
• L’azote ;
• L’oxygène ;
• Dioxyde de carbone ;
• Vapeur d’eau ;
• Gaz divers.
Précédemment, nous avons présenté les différents éléments constitutifs du sol. Cette
répartition conditionne l’ensemble des propriétés caractéristiques de ce dernier. Parmi elles,
nous pouvons citer les propriétés, physiques, mécaniques et chimiques.
Elles sont celles qui caractérisent le sol pour l’ingénieur de génie civil. Car, ces parmi
elles qu’il recherchera sa rigidité (coefficient d’élasticité), sa cohésion et angle de frottement,
Pour ce qui est des essais in situ, trois types d’essais sont classiquement
utilisés pour déterminer la résistance au cisaillement des sols :
✓ Résistance à la traction :
Elle peut être déterminée par des essais de traction direct ou indirect. D’une part, la
résistance à la traction directe est obtenue par traction jusqu’à la rupture d’une éprouvette
cylindrique dont les extrémités ont été collées sur des têtes métalliques. En moyenne, elle est
𝑃
𝑅𝑡𝑏 = 𝜋𝑅𝐻 (1.1)
Ils comprennent les sols dont les particules sont distinguables à l’œil nu. La valeur de
leur diamètre équivalent est normalement supérieure à 0.08mm, puisqu’en deçà de cette limite
Ils regroupent évidemment tous les sols dont les particules sont invisibles à l’œil nu. Le
diamètre équivalent de ces particules peut varier d’environ 1nm(10-9mm) à 0.08mm.
A la vue de ces différentes définitions, nous pouvons donc citer quelques types de sol
comme :
➢ Les sols texturaux : ils sont constitués soit de limon, lœss, argile, terreau, sable, gravier,
alluvion ;
➢ Les sols sédimentaires : ils sont constitués de calcaire, grés ou de silex ;
➢ Les sols métamorphiques : ici on en retrouve essentiellement de l’ardoise, du schiste ou
du gneiss ;
➢ Les sols <<igné>> : constitués de granite ou de cendres volcaniques ;
I.3.1 Infrastructure
Un ouvrage quel que soit sa forme et sa localisation, prend appui sur un sol d’assise et lui
transmet un ensemble de charges. Les éléments qui jouent le rôle d’interface entre la structure
porteuse et le terrain constituent les infrastructures ou fondations. Adaptées à la fois à l’ouvrage
et à la nature du sol, elles prennent des formes diverses de manière à assurer une bonne
répartition des contraintes. On distingue principalement 02 types de fondations qui sont
caractérisées par le rapport de leur largeur sur leur profondeur à savoir : les fondations
superficielles et les fondations profondes. La figure I.6 représente la caractérisation des
fondations en fonction du rapport largeur profondeur.
L’une de leurs principales caractéristiques est que leur épaisseur est à peu près égale à
la moitié de sa largeur et consiste, le plus souvent, en un simple élargissement des murs
porteurs. Elles s'emploient lorsque le bon sol, à faible épaisseur sous le niveau des sous-
sols, est suffisamment résistant. Elles sont plus utilisées dans le cas de maison individuelle
avec charges faibles et dans le cas de murets de clôture. On peut les retrouver sous 02
formes :
• Les rigoles superficielles : elles sont en amont des murs porteurs. La figure I.7
illustre ce type de fondation ;
• Les rigoles en fouilles : elles sont utilisées si le bon sol se trouve à 1 mètre de
profondeur. La figure I.8 illustre ce type de fondation.
Une semelle de répartition est une fondation très large par rapport à la base du mur ou d'un
pilier qu'il supporte. On adopte ce type de fondation quand la surface de semelle n'excède pas
la moitié de la surface de construction. Elle doit être suffisamment souple car elle subit une
certaine flexion sous charge. En conséquence, les armatures doivent résister à la flexion et à
l’effort tranchant. On distingue 04 types de semelles à savoir :
On emploie ce type de fondation sur des terrains très médiocres, mais homogènes, ou lors
de constructions importantes. Elle permet d'établir sous le bâtiment une surface d'appui continue
qui diminue et répartit la pression sur le sol. De plus, elle assure le chaînage de l'ensemble de
la construction et ne peut être établi que sur un terrain homogène qui garantit un tassement
régulier. La résultante des charges doit toujours s'appliquer au centre de gravité de la surface.
On en distingue plusieurs types, dont nous pouvons citer ente autres :
❖ Fondations profondes :
Lorsque le bon sol se trouve à plusieurs mètres de profondeur il serait trop coûteux de
descendre des fondations classiques à la profondeur voulue à cause du volume de terres à
enlever, des étayages à mettre en place, dû à la difficulté d’exécution de telles fouilles. De ce
faite, on utilise alors des fondations dites profondes qui sont toute fondation dont la largeur est
inférieure au sixième de la hauteur, elle-même supérieure à trois mètres
➢ Les puits : pour ce type de fondation, on creuse des puits d’1 m au moins de diamètre
jusqu’au bon sol et on les remplit d’un béton non armé qui sert de fondation.
➢ Les pieux : pour ce qui relève des pieux, on enfonce dans le sol des éléments en béton
armé d’un diamètre de [0.25 m ; 2.70 m] pour des valeurs extrêmes et [0.4 m ; 1.50 m]
pour des valeurs courantes et d’une longueur pouvant atteindre [5 m ; 50 m] pour des
valeurs extrêmes et [10m ; 20m] pour des valeurs courantes. Des longrines liant en tête
ces pieux ou ces puits assurent à la maçonnerie une assise stable et plane. L’étude des
I.3.2 Superstructure
Une superstructure ou une ossature est un système permettant le transfert des
différentes forces appliquées au bâtiment jusqu'au sol où elles s'équilibrent. Ces systèmes
structuraux font référence aux systèmes de contreventement de la structure. Les structures
en béton armé peuvent être classées en plusieurs typologies en fonction de leur
configuration et de leur usage.
Les systèmes structuraux doivent avoir pour objet non seulement d’assurer la
résistance aux forces horizontales prises en compte dans les calculs, telles celles résultant
de l’action du vent, du séisme mais aussi de permettre éventuellement aux bâtiments de
subir sans dommages excessifs, les effets de certaines sollicitations exceptionnelles, telles
que des explosions localisées. Nous pouvons citer ces quelques types de structures :
Figure I.13: système de portiques dans les deux directions orthogonales. (Source :
STAFFORT & ALEX, 2000)
Figure I.14: Système à noyau en béton armé (Source : STAFFORT & ALEX, 2000)
➢ Structure à voiles et planchers : Dans ce type de structure, des murs de béton armé
appelés "voiles" sont utilisés pour supporter les charges verticales. Ils sont combinés
avec des planchers en béton armé pour former une structure solide. La solution de
contreventement avec voiles en béton armé est actuellement très répandue, très souvent,
les voiles en cause, disposés transversalement aux bâtiments de forme rectangulaire
allongée, constituent également les éléments de transmission des charges verticales,
sans être impérativement renforcés par des poteaux.
➢ Structures mixtes : Parfois, une combinaison de différents matériaux tels que le béton
armé et l'acier est utilisée pour renforcer la résistance structurelle. Par exemple, des
poteaux en béton armé peuvent être combinées avec des poutres en acier pour obtenir
une structure plus légère et plus résistante ( construction mixte acier-béton).
➢ Structures en coque ou en coquille : Ce type de structure est couramment utilisé pour
les dômes ou les structures bombées. La forme en coque assure une résistance
structurelle tout en minimisant l'utilisation de matériaux.
Les systèmes structuraux jouent un rôle essentiel dans la construction des bâtiments et
infrastructures à savoir, la continuité, la rigidité, la durabilité, la flexibilité, l’isolation
acoustique et la résistance au feu.
➢ La continuité : elle fait référence à l’aptitude que doit avoir ce système à acheminer les
différentes charges aux fondations ;
➢ La rigidité : elle fait référence à l’aptitude que devra avoir ce système pour éviter
sa ruine ;
➢ La durabilité : elle fait référence à la capacité de la structure à résister à l’usure et à la
corrosion ainsi que sa capacité à résister aux contraintes environnementales ;
➢ La flexibilité : Les systèmes structuraux en béton armé offrent une grande flexibilité de
conception. Ils peuvent être utilisés pour réaliser une large gamme de formes et de
dimensions, permettant ainsi la création de bâtiments et de structures uniques.
➢ L’isolation acoustique : les structures en béton armé offrent une isolation acoustiques
efficace, réduisant la transmission du bruit à travers les parois du bâtiment ;
➢ La résistance au feu : le béton armé offre une résistance au feu élevée. Il protège la
structure du bâtiment, permettant aux occupants d’avoir plus de temps pour évacuer en
cas d’incendie.
Pour bien assimiler la notion d’Interaction Sol Structure (ISS), il sera question dans cette
partie de quitter des généralités et de la définition d’ISS, pour en ressortir les composantes,
ensuite de répertorier les différentes méthodes utilisées pour prendre en compte l’ISS et enfin
de présenter les effets de l’ISS sur les performances du bâtiment.
L'interaction sol-structure est un domaine clé de l'ingénierie qui étudie les forces et les
déformations qui se produisent entre le sol et une structure. Elle fait référence à la manière dont
les forces exercées par le sol sur une structure bâtie interagissent pour influencer la stabilité et
la performance de la structure. Cette interaction est un élément essentiel de la conception et de
la construction de tout ouvrage civil, qu'il s'agisse d'un bâtiment, d'un pont, d'un barrage ou
d'une infrastructure souterraine. Son objectif est donc d’assurer une conception et une mise en
œuvre appropriée de la structure en prenant en compte toutes caractéristiques du sol.
Parmi ses dernières, nous avons le module d’élasticité du sol. Ce qui fait nous fait penser
de façon logique au sol définit par le modèle de Winkler. Ce modèle repose sur l'idée que le sol
peut être représenté comme un ensemble de ressorts élastiques verticaux répartis sous une
plaque de fondation. Le module d’élasticité du sol est le paramètre caractéristique de chaque
ressort qui représente de façon générale la résistance du sol.
Lorsqu'une force sismique ou vibratoire est appliquée à une structure, le sol environnant
réagit en fonction de sa propre réponse dynamique. En fonction de cette dernière, nous avons
donc 02 types d’interaction entre le sol et la structure : l’interaction inertielle et l’interaction
cinématique.
Nous avons mentionné plus haut qu’en fonction de la réponse dynamique d’un sol sur
la structure nous avons deux types d’interaction entre le sol et la structure à savoir : l’interaction
inertielle et l’interaction cinématique.
➢ L’interaction inertielle : elle se rapporte à la capacité du sol à transmettre les
forces sismiques à la structure. De façon claire, lorsqu'une onde sismique se
propage dans le sol, il peut y avoir un transfert d'énergie vers la structure à travers
la base de la fondation. Le sol joue le rôle d'un support inerte pour la structure,
ce qui peut affecter sa réponse dynamique.
➢ L’interaction cinématique : elle se réfère à la déformation relative entre la
structure et le sol pendant les mouvements sismiques. De façon claire, lorsque
le sol se déforme en raison des ondes sismiques, la structure peut suivre le
mouvement du sol ou subir des déplacements relatifs par rapport à celui-ci. Ces
déplacements relatifs peuvent entraîner des effets nuisibles sur la structure, tels
que des contraintes supplémentaires ou une détérioration de la performance
globale.
Figure I.16: Analyse complète du problème de l'interaction sol structure par décomposition
en interactions cinématique et inertielle (Source : RJET,2015)
➢ Méthodes des éléments finis (MEF) : elle est utilisée pour modéliser des
structures complexes en représentant tout le domaine en un nombre finis
éléments. Les équations du mouvement sont résolues numériquement en
prenant en compte les interactions entre le sol et la structure. La MEF est très
flexible et peut traiter des matériaux non-linéaires, des contacts sol-structure et
d'autres comportements complexes ;
➢ Méthodes des éléments distincts (MED) : elle discrétise à la fois le sol et la
structure en utilisant des éléments distincts, tels que des particules ou des
plaquettes. Les interactions entre les éléments sont modélisées en utilisant des
lois de contact et de frottement. La MED est souvent utilisée pour étudier les
mouvements de sol, l'effet des vibrations sur les structures, ainsi que les
problèmes de stabilité des talus ;
➢ Méthodes des différences finies (MDF) : elle discrétise le domaine en grille et
approxime les dérivées spatiales et temporelles des équations du mouvement.
La MDF est couramment utilisée pour résoudre les problèmes géotechniques
linéaires et quasi-statiques, tels que les calculs de contraintes et de
déformations dans le sol ;
➢ Méthodes des éléments frontières (MEF) : elle discrétise uniquement la
frontière de la structure, tandis que le reste du domaine est représenté de
manière continue. Les équations du mouvement sont résolues le long de la
frontière de la structure, en prenant en compte les conditions aux limites sur
cette frontière. La MEF est souvent utilisée pour modéliser des problèmes
d'interaction sol-structure linéaires et quasi-statiques.
Les séismes tirent leur origine de trois principales activités à savoir les activités
tectonique, volcanique et humaine.
➢ Activité tectonique : la majorité des séismes sont causés par des mouvements
tectoniques, c'est-à-dire les forces qui agissent sur les plaques lithosphériques de
la Terre. Lorsque les roches de part et d'autre d'une faille glissent ou se frottent les
unes contre les autres, une grande quantité d'énergie est accumulée. Lorsque cette
énergie est libérée, elle provoque un séisme.
➢ Activité volcanique : les éruptions volcaniques peuvent également provoquer des
séismes. Les mouvements de magma et de gaz sous pression à l'intérieur d'un
volcan peuvent provoquer des secousses sismiques lorsque les roches se brisent.
La science qui étudie ces phénomènes est la sismologie (étudiée par des sismologues)
et l'instrument d'étude principal est le sismographe (qui produit des sismogrammes).
Il convient de noter que tous les séismes ne sont pas ressentis par les populations. De
nombreux séismes sont de faible amplitude et ne sont détectables qu'avec des instruments
spéciaux appelés sismographes. Cependant, les séismes de plus grande ampleur peuvent
causer des dommages importants aux structures et présenter un risque pour les
populations environnantes.
➢ L’intensité : elle est déterminée suivant les réactions humaines et les conséquences
dommageables ou non sur les constructions et sur l’environnement en un endroit donné.
Elle est évaluée en comparant les effets constatés avec ceux décrits dans les échelles
macrosismiques. Une échelle d’intensité allant de I à XII de Mercalli a été adaptée
internationalement sous le nom d’Echelle Macrosismique Internationale d’Intensité. Le
tableau 1.1 présente les différentes intensités sur les échelles de Mercalli, et la
magnitude à l’échelle de Richter.
➢ La magnitude : cette notion a été introduite en 1935 par le sismologue Américain
Richter. Elle caractérise l’énergie libérée par la rupture de la faille au point de
déclenchement du tremblement de terre ou foyer (dans la zone épicentrale).
Contrairement à l’intensité qui apparaît comme limitée supérieurement par définition au
degré XII, la magnitude peut atteindre théoriquement n’importe quelle valeur.
Augmenter la magnitude d’une unité signifie que l’énergie libérée lors du séisme sera
multipliée par 30 (par exemple, un séisme de magnitude 7,2 libère 30 fois plus d’énergie
qu’un séisme de magnitude 6,2). La magnitude locale d’un séisme est définie par
l’équation 1.4.
Les séismes peuvent causer des dommages significatifs aux bâtiments, en fonction de
leur intensité, de la distance par rapport à l'épicentre et de la construction des structures elles-
mêmes. Nous pouvons citer entre autres :
➢ Effondrement : Les séismes peuvent provoquer l'effondrement total ou partiel
des bâtiments si les forces sismiques dépassent la résistance de la structure.
➢ Fissuration des murs et des planchers : Les vibrations sismiques peuvent causer
des fissures dans les murs et les planchers des bâtiments. Ces fissures peuvent
être superficielles et faciles à réparer, ou elles peuvent indiquer des dommages
structurels plus graves.
➢ Désalignement : Les forces sismiques peuvent provoquer le désalignement des
éléments structuraux, tels que les colonnes, les poutres et les murs. Cela peut
affaiblir la stabilité globale du bâtiment et compromettre sa résistance sismique.
➢ Affaiblissement des matériaux de construction : Les séismes peuvent
endommager les matériaux de construction, tels que le béton, le bois et l'acier.
Par exemple, le béton peut se fissurer, le bois peut se déformer, et les structures
en acier peuvent se déformer ou se rompre.
➢ Dommages aux infrastructures et aux équipements : Les séismes peuvent
endommager les infrastructures souterraines, telles que les systèmes
d'approvisionnement en eau, les conduites de gaz et les réseaux électriques. De
plus, les équipements mécaniques, électriques et de plomberie à l'intérieur des
bâtiments peuvent également subir des dégâts.
Les séismes au Cameroun sont principalement causés par l'activité tectonique résultant
des mouvements des plaques tectoniques et par l’activité volcanique. Pour ce qui est de la
première cause susmentionnée, le Cameroun est situé dans une zone de subduction (zone
d’enfoncement d’une plaque tectonique sous une autre) au niveau de sa cote Sud et dans une
zone de faille située au Sud-Ouest. La deuxième cause est marquée par le faite que le Cameroun
a en son sein un volcan toujours en activité, le Mont Cameroun. Il est primordial de rappeler
que l’historique sismique du Cameroun n’est pas vide, en effet, le Cameroun a connu plusieurs
séismes ayant marqué son histoire. Nous pouvons citer entre autres :
Figure I.18 les séismes au Cameroun et ses alentours depuis les années 1900,
(Source: www.volcano discovery.com/earthquakes/Cameroon)
Dans ce premier chapitre, il était question pour nous de réaliser un panorama synthétique
et organisé sur l’interaction sol-structure. L’intérêt portait donc sur la compréhension des
concepts de bases relatifs à la notion d’Interaction Sol Structure (ISS). Pour atteindre cet
objectif, nous avons tour à tour évoqué des sujets tels que le sol comme support de structure,
les propriétés du sol, les séismes, les séismes au Cameroun, les fondations, les structures du
bâtiment et les rôles de ces derniers et enfin l’interaction sol structure. De tout ce qui précède,
il ressort de cette recherche que la réponse dynamique d’un bâtiment induira deux types
d’interaction entre le sol et la structure. La première dite inertielle consiste à donner un rôle de
support inerte au sol pour la structure, la seconde dite cinématique consiste donner un rôle de
support dynamique au sol pour la structure pendant le mouvement sismique. Nombreuses
méthodes numériques existent pour l’étude du comportement de la structure sous un sol
flexible. Toutefois, l’application des méthodes simples telles que la méthode de Winkler, est
préférable dans les problèmes pratiques de l’ISS, au détriment de l’approche directe. Bien que
très peu utilisé dans la pratique courante de l’ingénierie, des directives sont disponibles dans
les codes d’ingénierie sismique telles l’Eurocode 8, National Earthquake Hazards Reduction
Program (NEHRP) pour une évaluation simple des effets de l’ISS sur la réponse sismique des
bâtiments. De manière générale, les effets de l’ISS peuvent être résumés tel qu’il suit :
prolongement de la période du système, incrémentation de l’amortissement de la structure,
augmentation du déplacement latéral de la structure et, le changement de la réponse de la
structure (moments, efforts tranchants dans les éléments structuraux). Dans le cadre de ce
mémoire, l’étude sera basée sur un nouveau bâtiment et la méthodologie à utiliser pour mener
à bien cette étude sera présentée dans le chapitre suivant.
CHAPITRE II : METHODOLOGIE
METHODOLOGIE DE RECHERCHE
INTRODUCTION
Dans ce chapitre, la méthode utilisée pour atteindre les objectifs de recherche ainsi que
les différentes étapes suivies vous seront présentées. Il sera question de faire une reconnaissance
du site à travers une recherche documentaire suivie d’une collecte des données. Par la suite,
seront exposées tour à tour les procédures de dimensionnement des éléments structuraux de la
structure notamment le poteau le plus sollicité, une poutre, le plancher-dalle, les voiles
périphériques chargés du soutènement et du radier. La méthode de prise en compte de
l'interaction entre le sol et la structure, la sélection du mouvement du sol et la procédure de
simulation numérique seront également abordées. A la fin, les paramètres tels que la période et
mode de vibrations, le déplacement latéral, le ratio de dérive entre les étages, l’effort normal
dans le poteau, le moment fléchissant dans la poutre, l’effort tranchant dans cette dernière ainsi
que le tassement seront utilisés comme critères de comparaison des deux modèles de sol (fixe
et flexible), vont être présentés et expliqués tout ceci en levant le voile sur la modélisation de
la structure ainsi que le logiciel ayant permis l’analyse.
Reconnaissance du site
La reconnaissance du site sera réalisée à partir d'une recherche documentaire dont le but
essentiel est de connaître la localisation du site, le climat, l'hydrologie et les paramètres socio-
économiques de la région.
Visite du site
Deux types d'informations seront collectées à savoir celles liées au sol (données
géotechniques) et celles liées à la superstructure (données architecturales).
Les données géotechniques sont nécessaires afin de tenir compte du sol sur
lequel se trouve la structure. Toutes les données géotechniques seront assumées ;
notamment, la nature de sol, le module d’élasticité et la contrainte d’admissibilité du
sol, l’angle de frottement du sol pour ne citer que ceux-là.
Dans cette section, seront présentés tels que définis dans le Béton Armé aux Etats
Limites (BAEL) 91 mod 99, les types d’actions et les combinaisons d’actions à
considérer lors de la conception de la structure.
Le BAEL 91 mod 99 classe les actions (charges) pouvant s’appliquer sur une
structure en actions permanentes, actions variables et actions accidentelles. La présente
analyse concerne la structure d’un bâtiment. Les types d’actions considérées lors de la
conception de ce bâtiment sont principalement les actions permanentes et les actions
variables (d’exploitation, du vent et sismique).
Ces charges sont constituées de poids propre des éléments structuraux et non
structuraux. Elles sont obtenues à partir des dimensions géométriques des éléments et
des ouvrages, déduites des plans et du poids volumique des matériaux les constituants.
Une action variable est une action dont la variation d'amplitude dans le temps
n'est ni négligeable ni monotone. Ce sont les plus difficiles à quantifier car leurs
effets sont variables dans le temps et dans l’espace. Les actions variables considérées
dans ce travail sont celles de l’exploitation, du vent et du séisme.
Un état-limite est l’état pour lequel une condition requise d’une construction (ou
d’un de ses éléments) est strictement satisfaite et cesserait de l’être en cas de
modification défavorable de l’action. On en distingue deux types :
Pour chaque état-limite on vérifie que les combinaisons des différents cas de
charges satisfont aux conditions de l’état-limite.
Les combinaisons d’actions seront faites avec une action de base (chaque action
peut être une action de base) et des actions d’accompagnement (les autres actions) multipliées
par un coefficient ψ. On distingue donc :
➢ A l’ELS :
• Les combinaisons rares correspondant aux valeurs les plus élevées des
actions ;
• Les combinaisons fréquentes correspondant aux valeurs des plus
fréquentes des actions ;
➢ A l’ELU :
• Les combinaisons fondamentales ;
• Les combinaisons accidentelles (séisme, incendie, chocs…).
Ψ1 et Ψ2 = des coefficients.
Elle a pour objectif d’étudier le transfert des charges dans la structure en vue de
connaitre la répartition et les cheminements des charges sur l’ensemble des éléments
porteurs de la structure depuis le haut jusqu’aux fondations. Dans le cas de notre étude,
nous effectuerons la descente des charges sur un poteau, une poutre et sur le plancher.
➢ Cas du poteau :
Pour pré dimensionner les poteaux, il faut calculer tout d’abord les charges
permanentes G et d’exploitations Q qui s’appliquent sur ce dernier. Ces charges seront
calculées pour chaque niveau. La formule de la descente de charges sur un poteau est
donnée par l’équation 2.6 ; 2.7.
La charge au pied du poteau est la somme des charges provenant des étages supérieurs.
𝐿𝑥𝑖
Elle set définit par : G (KN) = GpiSi + ∑ 𝑃. 𝑃.poutres + P.P. poteau. (2.6)
2
Les règles B.A.E.L n’imposent aucune condition à ELS pour les pièces soumises en
compression centrée comme le cas des poteaux. Par conséquent, le dimensionnement et la
détermination des armatures doivent se justifier uniquement vis-à-vis de ELU. Dans les
bâtiments comportant des travées solidaires, il convient de majorer les charges :
- 15% si le poteau est plus d’une fois voisin d’un poteau de rive ;
- 10% si le poteau est une fois voisin d’un poteau de rive.
Une dégression (diminution graduelle) verticale est appliquée aux bâtiment à grand
nombre de niveaux où les occupations peuvent être considérées comme indépendantes.
- Sous la terrasse 𝑄0
- Sous le 1er étage à partir du sommet (i=1) 𝑄0 + 𝑄1
- Sous le 2éme étage (i=2) 𝑄0 + 0.95 ∑2𝑖=1 𝑄𝑖 + 0.1
- Sous le 3ème étage (i=3) 𝑄0 + 0.9 ∑3𝑖=1 𝑄𝑖 + 0.3
- Sous le 4ème étage (i=4) 𝑄0 + 0.85 ∑4𝑖=1 𝑄𝑖 + 0.6
3+𝑖
- Sous le 5ème étage (i=5) 𝑄0 + ∑𝑛𝑖=1 𝑄𝑖 + 0.2𝑖
2𝑖
Les poutres ont comme charges leurs poids propres, les charges de planchers,
des murs et éventuellement les charges ponctuelles créés par des poutres secondaires
lorsque celles-ci sont principales.
➢ Cas du plancher:
Le plancher est un élément horizontal qui repose sur des poutres ou sur des
poteaux. Il supporte les charges permanentes et d’exploitation telle que
présentées en annexe.
➢ Cas du voile :
Dans le cas de ce mur de soutènement en voile en béton armé, les charges
à prendre en compte sont celles liées à la poussée de terre et celles liées au trafic
qui sont appliquées trapézoidalement sur notre voile.
Soient 𝑃1 et 𝑃2 les charges en pieds et en tête du voile et L sa hauteur.
Pour ce qui est de celle liée à la poussée de terre, elle se détermine de la
façon suivante :
• Calcul du coefficient de poussées actives par la formule :
II.5.2 Prédimensionnement
Les dimensions à prendre en compte sont celles figurant sur le plan de coffrage pour les
éléments structuraux et sur les plans d’architecte pour les autres éléments. Cependant, lorsqu’on
veut pré dimensionner la structure, lors de l’avant-projet, on peut utiliser les formules
approchées suivantes.
➢ Cas du poteau :
4- Nous nous basons sur l’article B 8.4,1 du BAEL 91. En effet, l’effort normal
ultime est définit par la formule :
𝑩 𝒇
𝒓 𝒄𝟐𝟖 𝒇
𝑵𝒖𝒍𝒊𝒎 ≤ 𝜶( 𝟎.𝟗𝜸 + 𝑨 𝜸𝒆 ) (2.11)
𝒃 𝒔
𝑁𝑢 𝑓 𝑓
On tire alors la section réduite Br ; 𝐵𝑟 ≥ 𝑐28
(0.9𝛾 + 0.01 𝛾𝑒 )−1 (2.12)
𝛼 𝑏 𝑠
𝐵𝑟 𝑒𝑛 𝑚2
avec { 𝑁𝑢 𝑒𝑛 𝑀𝑁
𝑓𝑐28 𝑒𝑛 𝑀𝑃𝑎
Les sections transversales des poteaux doivent satisfaire aux conditions du R.P.A 99
V2003 :
➢ Règles parasismiques :
➢ Au flambement :
𝑎4
- Calcul des moments d’inerties 𝐼𝑥 = 𝐼𝑦 = (𝑒𝑛 𝑐𝑚2 ); ;
12
𝐼
- Rayon de giration 𝑖𝑥 = 𝑖𝑦 = √ 𝑆𝑥 (𝑒𝑛 𝑐𝑚) ;
𝑙
- Elancement 𝜆𝑥 = 𝜆𝑦 = 𝑖𝑓
𝑥
➢ Cas de la poutre :
➢ Cas du voile :
Le BAEL 91 mod 99 dans sa section B2 fixe le domaine d’application et de
validité des voiles en béton armé. Il donne donc une condition sur l’épaisseur ce
dernier avec épaisseur supérieure ou égale à 10 cm.
➢ Radié :
❖ Condition forfaitaire :
𝑳𝒎𝒂𝒙 𝑳𝒎𝒂𝒙
≤ 𝒉𝒓 ≤ ;
𝟖 𝟓
𝟑 𝟐 𝑲
De la condition précédente, nous tirons h = √(𝝅 𝑳𝒎𝒂𝒙 )𝟒 . 𝑬
Méthode de dimensionnement
𝟎.𝟖𝟓
✓ Si λ≤50 on a 𝜶 = 𝝀 ; (2.22)
𝟏+𝟎.𝟐×( )𝟐
𝟑𝟓
𝟓𝟎
✓ Si λ≥50 on a 𝜶 = 𝟎. 𝟔 × ( 𝝀 )𝟐 ; (2.23)
α : Coefficient de flambage ;
fc28 et fe : en Mpa ;
B : la section du poteau en cm 2 ;
ɸ𝒍
1- Diamètre des armatures transversales : ɸ𝒕 ≥ 𝟑
(cm) (2.28)
∅𝒎𝒂𝒙 𝒇𝒆
3- Longueur de scellement : Ls : 𝑳𝒔 = avec τsu = 0.6 φ2 ftj (2.30)
𝟒 𝝉𝒔𝒖
Nous opterons ici pour la méthode de Caquot. Cette méthode est applicable dans
le cas où les planchers sont à exploitation élevée (Q > 2G ou Q > 5 kN/m²) et si une des
conditions de la méthode forfaitaire n’est pas remplie dans notre cas, il s’agit :
La recherche des sections d’aciers en appuis et en travée suit le logigramme claire qui
vous est présenté comme suit (Voir page suivante
𝛼𝑢 > 0.259
Non Oui
𝜇𝑢 > 0.186
PIVOT A PIVOT B
𝜇𝑢
𝜇𝑢𝑙
>
0.6
𝐴𝑠𝑐(𝑢) = 0
𝑓𝑏𝑢
𝐴𝑠𝑡(𝑢) = [1 − √1 − 2𝜇]𝑏𝑑
𝜎𝑠𝑡 𝐴𝑠𝑐(𝑢) = 0
𝑓𝑏𝑢 Redimensionner
𝐴𝑠𝑡(𝑢) = [1 − √1 − 2𝜇]𝑏𝑑
𝜎𝑠𝑡 la section
Figure II.2: Logigramme de dimensionnement de la poutre. (Source: Support de cours Dr JUIMO, 2022)
Les espacements des aciers transversaux dans une poutre ne se font pas au hasard, leur
calcul est effectué en suivant plusieurs étapes donc la première résulte de la méthode de
Caquot :
𝟏
𝒃𝜸𝟐𝟏 + 𝒏𝑨𝒔𝒄 (𝜸𝟏 − 𝒅𝒑 ) − 𝒏 𝑨𝒔𝒕 (𝒅𝒓 − 𝜸𝟏 ) = 𝟎. (2.33)
𝟐
n : le coefficient d’équivalence = 15 ;
𝑑
dp= 9 ;
𝟏
𝑰= 𝒃𝜸𝟑𝟏 + 𝒏𝑨𝒔𝒄 (𝜸𝟏 − 𝒅𝒑 )𝟐 + 𝒏𝑨𝒔𝒕 (𝒅 − 𝜸𝟏 )𝟐 (2.34)
𝟑
𝑴𝒔𝒆𝒓
Pour le béton, nous avons : 𝝈𝒃𝒄 = 𝜸𝟏 (2.35)
𝑰
I : le moment quadratique.
𝑴𝒔𝒆𝒓
Pour l’acier, nous avons : 𝝈𝒔𝒕 = (𝒅 − 𝜸𝟏 ) (2.36)
𝑰
I : le moment quadratique.
Il consiste à calculer toutes les contraintes, charges et moments qui s’exercent sur notre
plancher.
𝒇𝒄𝟐𝟖
1- Contrainte de calcul du béton 𝒇𝒃𝒖 = 𝟎. 𝟖𝟓 × (Mpa) (2.37) ;
𝟏.𝟓
𝒇𝒆
2- Contrainte de calcul de l'acier 𝝈𝒔 = (Mpa) (2.38) ;
𝟏.𝟏𝟓
Notre dalle étant dite « champignon » c’est-à-dire, dalle pleine sans poutre, dont les
charges sont reportées sur l’évasement en chapiteau ou en goussets de poteaux de béton, elle
sera donc constituée de 02 nappes.
1- Dans le sens de Ly : nous avons opté pour la section d’acier minimale 𝑨𝒔𝒎𝒊𝒏 =
𝟖 × 𝒉𝟎 (𝑐𝑚2 /𝑚) (2.46)
(2.49)
𝟑−𝜶
➢ Calcul de la section d’acier minimale : 𝑨𝒔𝒙𝒎𝒊𝒏 = 𝑨𝒔𝒚𝒎𝒊𝒏 (𝑐𝑚2 /𝑚)
𝟐
(2.50)
❖ Section d’acier de la nappe supérieure :
𝑽𝒖𝒎𝒂𝒙
2- Calcul de la contrainte tangentielle de travail 𝝉𝒖 = (Mpa) (2.62) ;
𝒅
𝟎.𝟎𝟕×𝒇𝒄𝟐𝟖
3- Calcul de la contrainte tangentielle admissible : 𝝉𝒖𝒂𝒅𝒎 = (Mpa) (2.63) ;
𝟏.𝟓
𝑡 𝑀
2- Faire le rapport des moments : 20×𝑀 (2.65);
𝑥
𝒕 𝒉 𝑴
3- Vérifier que : 𝑳 ≥ 𝟐𝟎×𝑴 (2.66) ;
𝒙 𝒙
𝐴
4- Calculer le taux d’armatures 𝑏𝑑 (2.67) ;
2
5- Rapport d’élasticité 𝑓 (2.68) ;
𝑒
𝟐 𝑨
6- Vérifier que 𝒇 ≥ 𝒃𝒅 (2.69) ;
𝒆
Avec S : la surface du radier et Le poids P du radier quant à lui est donné par :
𝑃 = 𝑆 × ℎ × 𝑃𝑜𝑖𝑑𝑠 𝑣𝑜𝑙𝑢𝑚𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑑𝑢 𝑏é𝑡𝑜𝑛 𝑎𝑟𝑚é,
❖ Vérification au cisaillement :
𝑢 𝑉
Elle consiste à vérifier que : 𝜏𝑢 = 𝑏×𝑑 ≤ 𝜏̅ = min(0.1𝑓𝑐28 ; 3 𝑀𝑝𝑎) Nous considérons
❖ Ferraillage du radier :
Le radier fonctionne comme un plancher renversé dont les appuis sont constitués par les
paliers de l’ossature. Il est sollicité par la réaction du sol diminué du poids propre du radier. Ces
panneaux seront calculés comme des dalles appuyées sur 4 cotés et chargées par la contrainte
du sol en tenant compte des ventilations de moments selon les conditions composées par le
BAEL91. Les sollicitations de calcul sont donc les suivantes.
Nous avons 𝑮𝒐 = 𝝆 × 𝒆.
𝑵𝒖
Nous avons, 𝒒𝒖 = 𝑺 + 𝟏. 𝟑𝟓𝑮𝒐 : charge à l’ELU
𝒓𝒂𝒅
𝑵
De même, 𝒒𝒔𝒆𝒓 = 𝑺 𝒔𝒆𝒓 + 𝑮𝒐 . : Charge à l’ELS
𝒓𝒂𝒅
NB : Ce calcul s’effectue si les valeurs des coefficients ne sont pas données par le BAEL.
1) Calcul des moments donnés par la figure précédente dans le sens (x’-x) :
Après calcul des moments avec les formules ci-dessus nous avons :
- 𝑴𝒂𝟏 = 𝑴𝒂𝟒 ≥ 𝟎. 𝟑 × 𝑴𝒐𝒙 = 𝟎. 𝟑 × 𝟑𝟎𝟔. 𝟔𝟕 = 𝟗𝟐. 𝟎𝟎𝟏 𝑲𝑵. 𝒎/𝒎𝒍 ;
𝑀 𝑃
Nous avons : 𝛾 = 𝑀 𝑢 = 𝑃 𝑢
𝑠𝑒𝑟 𝑆𝑒𝑟
- Aciers en travée :
𝟎.𝟖𝟓𝒇𝒄𝟐𝟖
• Calcul de la contrainte dans le béton 𝒇𝒃𝒖 = ;
𝜽𝜸𝒃
𝑀
• Le moment réduit nous donne : 𝜇𝑏𝑢 = 𝑏𝑑2𝑡𝑥 ;;
𝑓 𝑏𝑢
• Le bras de Levier : 𝑍𝑏 = 𝑑(1 − 0.6𝜇𝑏𝑢 ) ;
𝑴𝒕𝒙
• La section d’acier 𝑨𝒔𝒕 = .
𝒛𝒃 .𝝈𝒔𝒕
𝑏
Espacement 𝑒 = 𝑛, avec n : le nombre de barres.
2) Calcul des moments donnés par la figure précédente dans le sens (y’-y) :
Après calcul des moments avec les formules ci-dessus nous avons :
- 𝑴𝒂𝟏 = 𝑴𝒂𝟒 ≥ 𝟎. 𝟑 × 𝑴𝒐𝒚 = 𝟎. 𝟑 × 𝟐𝟗𝟒. 𝟒𝟏 = 𝟖𝟖. 𝟑𝟐 𝑲𝑵. 𝒎/𝒎𝒍 ;
- 𝑴𝒂𝟐 = 𝑴𝒂𝟑 ≥ 𝟎. 𝟓 × 𝑴𝒐𝒚 = 𝟎. 𝟓 × 𝟐𝟗𝟒. 𝟒𝟏 = 𝟏𝟒𝟕. 𝟐𝟏 𝑲𝑵. 𝒎/𝒎𝒍 ;
- 𝑴𝒕𝟏 = 𝑴𝒕𝟑 ≥ 𝟎. 𝟖𝟓 × 𝑴𝒐𝒚 = 𝟎. 𝟖𝟓 × 𝟐𝟗𝟒. 𝟒𝟏 = 𝟐𝟓𝟎. 𝟐𝟓 𝑲𝑵. 𝒎. 𝒎𝒍;
- 𝑴𝒕𝟐 ≥ 𝟎. 𝟕𝟓 × 𝑴𝒐𝒚 = 𝟎. 𝟕𝟓 × 𝟐𝟗𝟒. 𝟒𝟏 = 𝟐𝟐𝟎. 𝟖𝟏 𝑲𝑵. 𝒎. 𝒎𝒍 ;
𝑀 𝑃 235532.17
Nous avons : 𝛾 = 𝑀 𝑢 = 𝑃 𝑢 = = 1.38 ; 𝜸 = 𝟏. 𝟑𝟖
𝑠𝑒𝑟 𝑆𝑒𝑟 170591
𝑴
• Le moment réduit nous donne : 𝝁𝒃𝒖 = 𝒃𝒅𝟐𝒕𝒙 ;;
𝒇 𝒃𝒖
• Le bras de Levier : 𝒁𝒃 = 𝒅(𝟏 − 𝟎. 𝟔𝝁𝒃𝒖 ; )
𝑴𝒕𝒚
• La section d’acier 𝑨𝒔𝒕 = .
𝒛𝒃 .𝝈𝒔𝒕
.
✓ Dans le (x’-x) :
𝑉𝑢
Nous avons 𝜏𝑢 = 𝑏×𝑑. Nous considérons une bande de largeur b =1 m.
𝒒𝒖 ×𝑳𝒙
Avec, 𝑽𝒖 = 𝟐
Ressort de sol
Figure II.4 : Modélisation du sol par un système linéaire de ressorts : (a) ressort concentré, (b)
ressorts distribués (Source :DJEUKOUA, 2019)
Plus clairement, dans le cadre de cette modélisation, le sol est considéré comme un
ressort. Il a une raideur qui détermine sa capacité à résister aux charges appliquées à la
SAP 2000 (Structural Analysis Program) est un logiciel de conception de structures par
la méthode des éléments finis spécialement dédié à l'analyse de la stabilité et de la résistance
des structures. Notre modélisation passera par un éventail d’étapes à savoir :
Cette étape est assez complexe car les sollicitations sismiques sont combinées aux autres
sollicitations afin d’établir la sollicitation sismique de calcul et d’analyse des éléments
structuraux, nous obtenons alors l’expression ∑ 𝑮𝒌𝒋 + ∑ 𝝋𝑬𝒊 𝑸𝒌𝒊 + 𝑬 selon l’Eurocode 8. Le
coefficient de combinaison 𝝋𝑬𝒊 prend en compte la probabilité que toutes les charges ne soient
pas présentent lors du séisme. Ainsi, on calcule 𝝋𝑬𝒊 comme 𝝋𝑬𝒊 = ∅𝝍𝟐𝒊 . Les valeurs de
∅ 𝒆𝒕 𝝍𝟐𝒊 sont données dans le tableau suivant.
Les poutres et les poteaux de la structure sont modélisés comme des éléments frame
(cadre), les planchers dalles, les voiles et le radier seront quant à eux modélisés comme des
éléments shell (coque). Leur connexion se fait par l'insertion de joints entre les deux éléments.
Un diaphragme de contraintes est affecté à chaque joint du même niveau pour s’assurer que les
planchers soient rigides à chaque niveau de la structure.
Le spectre de réponse élastique du séisme est inséré dans le logiciel comme une fonction
et son application à la structure se fait à travers la définition des cas de charges utilisant la
fonction spectre de réponse et la direction de l'action. Le logiciel permet de prendre en compte
l'excentricité de la force sismique puis l'effet de torsion accidentelle sont pris en compte, comme
préconisé dans l'Eurocode 8, en définissant deux cas de charges sismiques dans chaque
direction et la force sismique considérée est l'enveloppe de ces cas de charge
L’analyse de la réponse sismique du bâtiment sera faite suivant deux modèles ; d’une
part le modèle de structure sans prise en compte de l’ISS (c’est-à-dire encastrement supposé à
la base de la structure) et d’autre part le modèle prenant en compte l’ISS (la base de la structure
est formée d’un ensemble de ressorts modèle de Winkler). Les résultats de l'étude seront
analysés et comparés selon plusieurs critères à savoir :
Les valeurs des périodes de vibration du bâtiment peuvent être obtenues grâce à une
analyse dynamique de la structure et ce paramètre est associé à un mode de vibration et à un
ratio de participation des masses modales. Les modes de la structure décrivent les
configurations dans lesquelles une structure se déformera naturellement tandis que le ratio de
participation de masse indique la contribution de ces modes à la réponse structurelle. Le mode
de vibration indique donc les déformations de la structure. La période fondamentale d’une
structure est une propriété dépendante de celle de la structure. En zone sismique, l'accélération
Certaines formules empiriques permettent d'estimer cette période. C'est le cas de celui
défini dans l'Eurocode 8 pour les bâtiments jusqu’à 40m de hauteur et exprimée ici par
l’équation 2.45.
𝑻 = 𝑪𝒕 𝑯𝟑/𝟒 (2.45)
Où :
Figure II.5 Déplacement des étages de la structure (source : ZAHURA et al, 2016).
Les déplacements totaux doivent être contrôlés pour atténuer les effets secondaires et la
stabilité globale du bâtiment en conception face aux actions dynamiques. Ce déplacement peut
𝒅𝒓
≤ 𝟎. 𝟎𝟎𝟒𝒉 (2.46)
𝝑
𝒅𝒓 = 𝒅𝒊+𝟏 − 𝒅𝒊 (2.47)
La dérive des étages dans le modèle à base fixe sera comparée au modèle intégrant la
prise en compte de l’interaction sol-structure. Le tableau ci-dessous les catégories d’importance
des bâtiments.
La sollicitation du moment de flexion est un des paramètres les plus importants, utilisé
pour concevoir les différents éléments structuraux. Ce paramètre dépend de la rigidité de la
structure et des conditions d'appui, ainsi, changer la condition de la base de fondation peut
modifier les valeurs du moment de flexion dans les éléments structuraux. Une comparaison sera
faite au niveau d’une poutre selon que la structure soit considérée encastrée ou non.
INTRODUCTION
Le bâtiment conçu qui fait objet d’étude dans le cadre de ce travail est situé dans la ville
de Yaoundé plus précisément à l’Avenue Charles de Gaulle au lieu-dit
« 𝐴𝑣𝑒𝑛𝑢𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑏𝑎𝑛𝑞𝑢𝑒𝑠 ». Le site de construction est situé à 3°52’38.97° de latitude Nord et
11°30’59.97° de longitude Est et une élévation de 984 mètre au-dessus du niveau de la mer. La
figure ci-dessous, vous présente une vue aérienne de l’Avenue des banques.
Yaoundé présente un climat tropical humide et sec, avec des températures record de 36
°C, une moyenne de 23,8 ° C et une température basse record de 14 ° C. Principalement en
raison de l'altitude ; les températures ne sont pas aussi élevées qu'on aurait pu s'y attendre pour
une ville située près de l'équateur. La ville de Yaoundé présente une longue saison des pluies
couvrant une période de neuf mois entre mars et novembre. Cependant, il y a une diminution
notable des précipitations pendant la saison des pluies, observée pendant les mois de juillet et
août, donnant à la ville l'apparence d'avoir deux saisons des pluies et deux saisons sèches. Les
précipitations moyennes sont de 1650 mm de pluie par an et l'humidité moyenne est de 80%.
La ville de Yaoundé présente une géologie et un relief particuliers dont il faut tenir
compte lors de la conception du bâtiment.
Yaoundé a une population totale estimée à 4.3 millions d'habitants en 2022. Yaoundé
étant une ville cosmopolite, il y a une part considérable de la population venant de plusieurs
autres régions du pays (Ouest, Extrême Nord, etc.). La majeure partie de l'économie de Yaoundé
est centrée autour de la structure administrative des services publics et des services
diplomatiques. De ce fait, Yaoundé a un niveau de vie et une sécurité plus élevée que le reste
du Cameroun. Cependant, Yaoundé est une ville tertiaire et l’on y recense quelques industries
de brasseries, scieries, menuiseries, tabac, papeteries, machines et matériaux de construction.
Présentation du projet
Dans cette partie, il sera fait une brève description, une présentation du cas d’étude
conçu et, les caractéristiques générales des matériaux utilisés.
Il s’agit d’un bâtiment implanté sur une surface d’emprise de 2000 mètre carré à usage
de bureaux qui est conçu sur 11 étages ( 2 sous-sol+R+8), les étages ont une hauteur allant de
Le bâtiment est constitué d’une ossature composés de poteaux, poutres, voiles, plancher-
dalle, radié plat et radié nervuré. Sa structure présente une configuration régulière en plan et en
élévation. En se référant à la partie I.6.1 de notre document, nous sommes à mésure d’affirmer
qu’il s’agit d’une structure à noyau. Les différents plan de coffrage seront présentées en annexe.
Données géotechniques
Il a été assumé dans ce travail, toutes les données géotechniques. Le sol sous fondation
est supposé être de l’argile rougeâtre avec nodules latéritiques avec une contrainte admissible
de 2.5 bars. Le résultat du sondage carotté vous sera présenté en annexe.
1- Résistance mécanique :
• Résistance caractéristique à la compression :
Cette résistance est définie par la relation 𝑓𝑡𝑗 = 0.6 + 0.06 𝑓𝑐𝑗 (3.2)
Cette formule n’est pas valable que pour les bétons courants dont la valeur de 𝑓𝑐𝑗
ne dépasse pas 60 Mpa.
0.85×𝑓𝑐28
La contrainte ultime du béton en compression est donnée par : 𝜎𝑏𝑐 = (3.3)
𝜃𝛾𝑏
Avec : 𝛾𝑏 : Coefficient de sécurité tel que, 𝛾𝑏 = 1.5 cas des actions courantes.
Pour ce projet la fissuration est peu nuisible car le milieu est non agressif : pas trop
d’humidité, de condensation, et faible exposition aux intempéries donc la contrainte limite de
cisaillement prend la valeur suivante :
𝟎.𝟐 𝒇𝒄𝒋
𝝉𝒖 ≤ 𝐦𝐢𝐧 (
̅̅̅ 𝝉𝒖 ≤ 𝐦𝐢𝐧 (𝟑. 𝟑𝟑; 𝟓)𝑴𝒑𝒂 ≤ 𝟑. 𝟑𝟑 𝑴𝒑𝒂.
; 𝟓 𝑴𝒑𝒂) → ̅̅̅ (3.5)
𝜸𝒃
➢ Aciers :
Le matériau acier est un alliage Fer + Carbone en faible pourcentage. Les aciers pour béton
armé sont ceux de :
𝑓𝑒
𝜎= (3.6)
𝛾𝑠
𝑓𝑒 500
Donc : 𝜎𝑠 = = = 434.78 𝑀𝑝𝑎
𝛾𝑠 1.15
𝑓𝑒 /𝛾𝑠
Allongement
-10‰ 𝜖
Raccourcissement 10‰
−𝑓𝑒 /𝛾𝑠
❖ Le règlement utilisé :
Le règlement utilisé ici est le Béton Armé aux Etats Limites (BAEL) 91 modifié 99 pour le
calcul de la structure.
➢ Identification du Poteau:
Le poteau qui fera l’objet de notre étude a été identifié sur la base de sa surface
de reprise du plancher (24𝑚2 ) et des charges qui s’y appliquent.
PH-SOUS-SOL 2 218,24
PH-SOUS-SOL 1 311,55
PH-RDC 311,55
PH-ETAGE1 328,36
PH-ETAGE2 328,36
PH-ETAGE3 24 320,87
PH-ETAGE4 320,87
PH-ETAGE5 317,75
PH-ETAGE6 315,04
PH-ETAGE7 335,78
PH-ETAGE8 232,92 86,88
PH7 60 1 180
PH6 60 0,95 234.1
PH5 60 0,9 282.3
PH4 60 0,85 324.6
PH3 60 0,8 361
24
PH2 60 0,75 391.2
PH1 60 0,71 421.4
PH-RDC 60 0,69 451.6
PH SOUS-
60 0,66 481.8
SOL 1
PH SOUS-
60 0,65 511.8
SOL 2
En résumé, après une descente de charges effectuée sur le poteau identifié en amont,
nous obtenons le tableau suivant.
Gmax = 3341,30
Les charges permanentes
Gmin = 86,88 KN
NB : Un sous détail de notre descente des charges vous sera présenté en annexe.
Au regard de toutes ces données, il ne nous manque plus qu’à tirer la section
réduite du poteau.
4- La section réduite Br nous donne d’après l’équation (2.12)
𝑵𝒖 𝒇 𝒇
𝑩𝒓 ≥ 𝒄𝟐𝟖
(𝟎.𝟗𝜸 + 𝟎. 𝟎𝟏 𝜸𝒆 )−𝟏
𝜶 𝒃 𝒔
𝟓𝟑𝟔𝟓.𝟑𝟒×𝟏𝟎𝟑 𝟐𝟓 𝟓𝟎𝟎
AN: 𝑩𝒓 ≥ (𝟎.𝟗×𝟏.𝟓 + 𝟎. 𝟎𝟏 𝟏.𝟏𝟓)−𝟏 = 331411.25 𝒎𝒎𝟐
𝟎.𝟕𝟎𝟖
➢ Règles parasismiques :
1 𝑎 60
- ¼ < a/b < 4 → < = 60 < 4 OK !;
4 𝑏
➢ Au flambement :
1- Calcul des moments d’inerties : la section du poteau étant de 60x60 on a alors, 𝐼𝑥 =
𝑎4 𝟔𝟎𝟒
𝐼𝑦 = . 𝑰𝒙 = 𝑰𝒚 = = 𝟏𝟎𝟖𝟎𝟎𝟎𝟎 𝒄𝒎𝟒
12 𝟏𝟐
𝟏𝟎𝟖𝟎𝟎𝟎𝟎
2- Le rayon de giration : nous avons 𝒊𝒙 = 𝒊𝒚 = √ = 𝟏𝟕. 𝟑𝟐 𝒄𝒎.
𝟑𝟔𝟎𝟎
𝒍𝒇 𝟎.𝟕×𝟐𝟖𝟎
3- L’élancement : nous avons, 𝝀𝒙 = 𝝀𝒚 = = = 𝟏𝟏. 𝟑𝟐 < 𝟓𝟎 𝑶𝑲!
𝒊𝒙 𝟏𝟕.𝟑𝟐
Les poutres ont comme charges leurs poids propres, les charges de planchers,
des murs et éventuellement les charges ponctuelles créés par des poutres secondaires
lorsque celles-ci sont principales. L’ensemble des charges présente sur notre poutre vous
est exposé dans le tableau suivant :
Tableau III-0-6: Tableau des charges permanentes sur la poutre. (Source : AWALOU
OUSMANOU, 2023)
CHARGES PERMANENTES
PH-SOUS-SOL 2
Surface
Poids Poids G
Epaisseur Largeur Hauteur Portée de
Matériaux volumique surfacique (KN /
(m) (m) (m) (m) réprise
(KN/m^3) (KN/m^2) ml)
(m^2)
Dalle pleine 0,22 2,59 10,17 26,34 25 14,25
Chape (3cm) 0,03 2,59 10,17 26,34 0,2 0,01
Carrelage en
granite ép.=2cm
2,59 10,17 26,34 0,9 2,33
y compris
mortier de pose
CHARGES VARIABLES
PH-SOUS-SOL 2
Nature Poids surfacique Largeur de
Q' (KN / ml)
(KN/m^2) reprise
Vent 0,871 0 0
Total 6,48
En récapitulatif, nous avons alors les valeurs présentées par le tableau suivant :
Tableau III-0-8: Tableau récapitulatif des actions sur la poutre. (Source : AWALOU
OUSMANOU, 2023)
Q=
Les charges variables : 6,48 KN / ml
✓ Prédimensionnement du plancher :
Nous savons d’après les plans architecturaux que 𝐿𝑥 = 2.85 𝑚 et 𝐿𝑦 = 31.61 𝑚. Donc
𝐿𝑥 𝟐.𝟖𝟓
en faisant le rapport , nous avons 𝜶 = 𝟑𝟏.𝟔𝟏 = 𝟎. 𝟎𝟗 < 𝟎. 𝟒. D’où, nous avons un plancher-
𝐿𝑦
𝑳𝒙 𝑳 𝟐.𝟖𝟓 𝟐.𝟖𝟓
Le prédimensionnement nous donne < 𝒉 < 𝟑𝟎𝒙 ↔ <𝒉<
𝟑𝟓 𝟑𝟓 𝟑𝟎
D’où, 𝟖. 𝟏𝟓 < 𝒉 < 𝟗. 𝟓 (𝒄𝒎). Cependant, afin de respecter la réglementation acoustique pour
les ERP (Etablissement Recevant du Public) et d’éviter les risques de poinçonnement et de
fragilité vis-à-vis de l’effort tranchant, nous opterons pour une épaisseur de dalle h=16 cm.
✓ Descente de charges : les charges sur le plancher sont celles qui proviennent de
leur poids propres et des charges adjacentes telles que l’étanchéité, le faux-
plafond pour ne citer que ceux-ci. Le tableau suivant, nous dresse un états des
lieux de toutes charges qui s’appliquent sur notre plancher dalle. Le tableau ci-
dessous, vous expose notre descente de charges.
Tableau III-0-9: Descente de charges permanente sur le plancher-dalle.
(Source : AWALOU OUSMANOU, 2023)
PH-ETAGE 2
Matériaux Epaisseur Poids Poids
(m) Hauteur (m) volumiques surfaciques G (KN/m^2)
(KN/m^3) (KN/m^2)
Etanchéité multicouche 20 0,12 0,12
Dalle pleine 0,16 25 4 4,0
Protection lourde 0,04 25 1 1,0
Forme de pente 10 cm 0,1 20 2 2,0
Lit de sable 3 cm 0,03 16,5 0,5 0,5
Total 7,62
PH-ETAGE 2
Nature Poids surface
surfacique (m^2) Q' (KN/m^2)
(KN/m^2)
❖ Condition forfaitaire :
𝑳𝒎𝒂𝒙 𝑳𝒎𝒂𝒙
≤ 𝒉𝒓 ≤ ; 𝐿𝑚𝑎𝑥 = 554 𝑐𝑚 → 𝟔𝟗. 𝟐𝟓 𝒄𝒎 ≤ 𝒉𝒓 ≤ 𝟏𝟏𝟎. 𝟖 𝒄𝒎.
𝟖 𝟓
𝟑 𝟐 𝑲
De la condition précédente, nous tirons h = √(𝝅 𝑳𝒎𝒂𝒙 )𝟒 . 𝑬
𝟑 𝟐 𝟒𝟎
AN : h = √(𝝅 × 𝟓. 𝟓𝟒)𝟒 . 𝟏𝟎𝟖𝟏𝟖.𝟖𝟔 = 𝟎. 𝟖𝟑 𝒎
Choix final : L’épaisseur minimale normalisée qui correspond aux quatre conditions citées ci
haut est ℎ𝑟 = 90 cm ;
Le dimensionnement consiste à trouver les sections de ferraillages qui le constitue ainsi que les
dispositions constructives.
𝛼 = 0.83. Cependant, la moitié des charges ayant été appliquée avant 90 jours, nous
0.83 0.83
avons alors 𝛼 = avec K= 1.1. D’où 𝛼 = = 0.754.
𝐾 1.1
Donc, : ɸ𝒕 ≥ 𝟔. 𝟔𝟕 𝒎𝒎.
En se référant au tableau II-1 sur la méthode de Caquot, nous obtenons les résultats
suivants résumées sous forme de tableau à l’ELU et à l’ELS.
𝜸 = 𝟏. 𝟑𝟖𝟕
𝜸−𝟏 𝒇𝒄𝟐𝟖 1.387−1 25
4- Calcul de 𝛼𝑢𝑙 : 𝜶𝒖𝒍 = + . AN : 𝛼𝑢𝑙 = + 100 = 0.4435 𝑀𝑝𝑎
𝟐 𝟏𝟎𝟎 2
𝝁𝒖 = 𝟎. 𝟑𝟕.
√𝟏 − 𝟐 × 𝟎. 𝟑𝟔𝟗] = 𝟎. 𝟔𝟏 𝜶𝒖 = 𝟎. 𝟔𝟏
𝜶𝒖 = 𝟎. 𝟔𝟏 > 𝟎. 𝟐𝟓𝟗
8- { Condition vérifiée !
𝝁𝒖 = 𝟎. 𝟑𝟕 > 𝟎. 𝟏𝟖𝟔
PIVOT B
𝜶𝒖 = 𝟎. 𝟔𝟏
9- Nous avons { → 𝜶𝒖 > 𝜶𝒖𝒍 ;
𝜶𝒖𝒍 = 𝟎. 𝟒𝟒𝟑𝟓
𝝁𝒖 = 𝟎. 𝟑𝟕
10- Nous avons { → 𝝁𝒖 > 𝝁𝒖𝒍 ;
𝝁𝒖𝒍 = 𝟎. 𝟐𝟗𝟐
𝝁𝒖 = 𝟎. 𝟑𝟕 𝝁𝒖𝒍
11- Nous avons {𝝁𝒖𝒍 → 𝝁𝒖 < ;
= 𝟎. 𝟒𝟖𝟔 𝟔
𝟔
12- D’après les résultats précédents, nous avons des sections comprimée et tendue qui sont :
[𝝁𝒖 −𝝁𝒖𝒍 ]𝒃𝒅𝟐 𝒇𝒃𝒖 𝟎.𝟖 𝜶𝒖𝒍 𝒃𝒅𝒇𝒃𝒖 +𝑨𝒔𝒄 (𝒖)𝝈𝒔𝒄
𝑨𝒔𝒄(𝒖) = et 𝑨𝒔𝒕(𝒖) = (𝒅−𝒅𝒑 )𝝈𝒔𝒕
(𝒅−𝒅𝒑 )𝝈𝒔𝒄
𝑑
Avec 𝑑𝑝 = 9
[𝟎.𝟑𝟕−𝟎.𝟐𝟗𝟐]𝟐𝟓𝟎×𝟑𝟔𝟎𝟐 ×𝟏𝟒.𝟏𝟕
AN : 1) 𝑨𝒔𝒄(𝒖) = 𝟑𝟔𝟎 𝟓𝟎𝟎 = 𝟐𝟓𝟕. 𝟑𝟖 𝒎𝒎𝟐 = 𝟐. 𝟓𝟖 𝒄𝒎𝟐 .
(𝟑𝟔𝟎− )×
𝟗 𝟏.𝟏𝟓
𝜸 = 𝟏. 𝟑𝟖𝟕
𝜸−𝟏 𝒇𝒄𝟐𝟖 1.387−1 25
3- Calcul de 𝛼𝑢𝑙 : 𝜶𝒖𝒍 = + . AN : 𝛼𝑢𝑙 = + 100 = 0.4435 𝑀𝑝𝑎
𝟐 𝟏𝟎𝟎 2
𝜶𝒖𝒍 = 𝟎. 𝟒𝟒𝟑𝟓
𝝁𝒖 = 𝟎. 𝟑𝟕.
6- Calcul de 𝛼𝑢 : 𝜶𝒖 = 𝟏. 𝟐𝟓 [ 𝟏 − √𝟏 − 𝟐𝝁𝒖 ].
AN: 𝜶𝒖 = 𝟏. 𝟐𝟓 [ 𝟏 − √𝟏 − 𝟐 × 𝟎. 𝟐𝟎𝟓] = 𝟎. 𝟐𝟗
𝜶𝒖 = 𝟎. 𝟔𝟏
𝜶𝒖 = 𝟎. 𝟐𝟗 > 𝟎. 𝟐𝟓𝟗
7- { Condition vérifiée !
𝝁𝒖 = 𝟎. 𝟐𝟎𝟓 > 𝟎. 𝟏𝟖𝟔
PIVOT B
𝜶𝒖 = 𝟎. 𝟐𝟗
8- Nous avons { → 𝜶𝒖 < 𝜶𝒖𝒍 ;
𝜶𝒖𝒍 = 𝟎. 𝟒𝟒𝟑
𝝁𝒖 = 𝟎. 𝟐𝟎𝟓
9- Nous avons { → 𝝁𝒖 < 𝝁𝒖𝒍 ;
𝝁𝒖𝒍 = 𝟎. 𝟐𝟗𝟐
10- D’après les résultats précédents, nous avons des sections comprimée et tendue qui sont :
- 𝑨𝒔𝒄(𝒖) = 𝟎 et
𝒇
-𝑨𝒔𝒕(𝒖) = [𝟏 − √𝟏 − 𝟐𝝁]𝒃𝒅 𝝈𝒃𝒖 .
𝒔𝒕
D’où : 𝝉𝒖 = 𝟏. 𝟐𝟒 𝑴𝒑𝒂.
𝟏
× 𝟎. 𝟐𝒇𝒄𝟐𝟖
3- Vérification de la dite contrainte 𝝉𝒖 ≤ {𝜸𝒃 ;
𝟓 𝑴𝒑𝒂
1 1
× 0.2𝑓𝑐28 × 0.2 × 25 = 3.33 𝑀𝑝𝑎
Nous avons {𝛾𝑏 ↔ {1.5 . Cependant,
5 𝑀𝑝𝑎 5 𝑀𝑝𝑎
𝜏𝑢 = 1.24 𝑀𝑝𝑎.
𝟏
× 𝟎. 𝟐𝒇𝒄𝟐𝟖
D’où, 𝝉𝒖 ≤ {𝜸𝒃
𝟓 𝑴𝒑𝒂
𝒉 𝒃
4- Détermination de ∅𝒕 ≤ 𝐦𝐢𝐧 (𝟑𝟓 ; ∅𝒍 ; 𝟏𝟎) :
𝟒𝟎𝟎 𝟐𝟓𝟎
Nous avons : ∅𝒕 ≤ 𝐦𝐢 𝐧 ( 𝟑𝟓 ; 𝟏𝟒 ; ) ↔ ∅𝒕 ≤ 𝐦𝐢 𝐧(𝟏𝟏. 𝟒𝟐 ; 𝟏𝟒 ; 𝟐𝟓)
𝟏𝟎
D’où : ∅𝐭 = 𝟔 𝐦𝐦
𝑨𝒕 𝜸𝒔 𝐴𝑡 1.15
≥ (𝝉𝒖 − 𝟎. 𝟑𝒇𝒕𝒋 ) ≥ (1.24 − 0.3 × 2.1) = 1.56 × 10−3
𝒃𝒐𝑺𝒕 𝟎.𝟗𝒇𝒆 𝑏𝑜𝑆𝑡 0.9×500
AN: { 𝑨𝒕 𝟎.𝟒 ={ 𝐴𝑡 0.4
≥ ≥ = 0.8 × 10−4
𝒃𝒐𝑺𝒕 𝒇𝒆 𝑏𝑜𝑆𝑡 500
𝑨𝒕
≥ 𝟏. 𝟓𝟔 × 𝟏𝟎−𝟑
𝒃𝒐𝑺𝒕
D’où { 𝑨𝒕 .
≥ 𝟎. 𝟖 × 𝟏𝟎−𝟒
𝒃𝒐𝑺𝒕
𝟎.𝟓𝟔×𝟏𝟎−𝟒
𝑺𝒕 ≥ 𝟎.𝟐𝟓×𝟏.𝟓𝟔×𝟏𝟎−𝟑 = 𝟎. 𝟏𝟒 𝒎 𝑺 ≥ 𝟏𝟒 𝒄𝒎
Donc, { ↔{ 𝒕 ;
𝟎.𝟓𝟔×𝟏𝟎−𝟒 𝑺𝒕 ≤ 𝟐𝟖 𝒄𝒎
𝑺𝒕 ≤ 𝟎.𝟐𝟓×𝟎.𝟖×𝟏𝟎−𝟒 = 𝟎. 𝟐𝟖 𝒎
La portée est de 5.25 m, donc en effectuant deux espacements identiques nous avons
une mi- portée de 2.625 m.
39
Nous avons alors, = 19.5 𝑐𝑚
2
7-10-10-10-14-14-14-16-16-16-20-20-20-20-28-28-19.5-19.5-28-28-20-20-20-16-16-16-14-
14-14-10-10-10-7.
La portée est de 1.94 m, donc en effectuant deux espacements identiques nous avons
une mi- portée de 0.97 m.
20
Zone vide : 194 – 2(87) = 20 cm. Et = 10 𝑐𝑚.
2
La portée de cette travée est de 1.80 m, donc en effectuant deux espacements identiques
nous avons une mi- portée de 0.90 m.
Donnée : n=15.
𝟏
𝒃𝜸𝟐𝟏 + 𝒏𝑨𝒔𝒄 (𝜸𝟏 − 𝒅𝒑 ) − 𝒏 𝑨𝒔𝒕 (𝒅𝒓 − 𝜸𝟏 ) = 𝟎.
𝟐
𝑴𝒔𝒆𝒓 122.1×106
Nous savons que : 𝝈𝒃𝒄 = 𝜸𝟏 . AN : 𝜎𝑏𝑐 = 1434436275 163.6 = 13.92 𝑀𝑝𝑎.
𝑰
- Cas de l’acier :
𝑴𝒔𝒆𝒓
Nous savons que : 𝝈𝒔𝒕 = (𝒅 − 𝜸𝟏 ).
𝑰
̅̅̅̅
𝛿𝑠𝑡 = 𝑓𝑒 = 500 𝑀𝑝𝑎
Cependant, nous avons { en fissuration peu préjudiciable.
𝜎𝑏𝑐 = 0.6 × 𝑓𝑐28 = 15 𝑀𝑝𝑎
̅̅̅̅
𝝈 ≤ 𝜹 ̅̅̅̅
Donc, { 𝒔𝒕 𝒔𝒕 .
𝝈𝒃𝒄 ≤ 𝝈𝒃𝒄
Figure III.0.8: Diagramme des efforts tranchants et des moments fléchissant. (Source :
AWALOU OUSMANOU, 2023)
La méthode de dimensionnement ayant déjà été présentée au II.6, nous vous présenterons les
résultats de cette méthodologie. Afin de vous faciliter la tâche, nous avons opté faire cette
présentation sous forme de tableau.
Epaisseur de la
dalle
ep(m) 0,16
Contrainte de l'acier
utilisé
Fe(Mpa) 500,00
Terrasse
Ly(m
w inaccess e
) 31,61
ible
Contrainte du béton
à 28j
Fc28(Mpa) 25,00
Charges
d'exploitation Q
Q(KN/m²) 3,50
Coef w Coef
Mw e Me
Enrobage des aciers M0(
0,30 0,30 x)
Coef
Mt(x
C(cm) 4 ): 0,95 M0
Pour conclure, nous avons une dalle d’épaisseur h= 16 cm. Le ferraillage donne les HA
8 espacés de 20 cm. Dans les deux sens 𝐿𝑥 et 𝐿𝑦 et dans toutes les nappes.
Epaisseur du mur
ep(m) 0,25
Contrainte de
l'acier utilisé
500,0
Fe(Mpa) 0
w Voile e Ly(m
) 5,00
Contrainte du
béton à 28j
Fck(Mpa) 30,00
Charges
d'exploitation Q
Q(KN/m²
) 3,32
Coef w Coef
Mw e Me
Enrobage des M0(x
ciers 0,30 0,30 )
Coef
C(cm) 4,00 Mt(x): 0,95 M0
CALCUL DES SOLLICITATIONS
Contrainte de calcul du béton fed/1,5 fbu 20,00 Mpa
434,7
contrainte de calcul de l'acier fe/1,15 σs 8 MPa
hauteur utile 0,9ep d 0,23 m
Rapport des cotés (Lx/Ly) Lx/Ly α 0,06 <0,5
(epaisseur voile x 25 KN/
Charges permanentes G KN/m³)+ G' G 32,65 m²
Effort ultime repris par le KN/
voile (1,35G+1,5Q) Pu 49,06 m^2
Calcul des moments KN.
isostatiques Sens Lx=(Pu x Lx²/8) M0(x) 47,39 m^2
Mxw=Coef Mw x KN.
Calcul des moments sur M0(x) Mw 14,22 m
appuis KN.
Mxe=Coef Me x M0(x) Me 14,22 m
Calcul des moments en Mt(x)=Coef Mt x KN.
travées M0(x) Mt(x) 45,02 m
CALCUL DES SOLLICITATIONS
Nappe infèrieure
sens de Ly
Asymi H 20c
8
section d'acier minimal Asymin =0,8hₒ n 2,00 cm² A m
sens de Lx
Moment reduit ≤
μbu=Mtx(b*d²*fbu) μbu 0,04 0,37
Bras de levrier zb=0,5(1+(1-
2*μbu)˄0,5
zb 0,22 m
Ferraillage de la travée dans le cm²/
sens (Lx) Athx=Mtx(Zb*σs) Athx 4,71 m
section d'acier minimal Asxmin=((3+α)/2)*Ay Asxmi cm²/
smin n 2,94 m
du radier.
D’après la descente de charges effectuée en amont, nous avons Nser = 170591 KN. Le
poids du radier quant à lui est donné par : 𝑃 = 𝑆 × ℎ × 𝑃𝑜𝑖𝑑𝑠 𝑣𝑜𝑙𝑢𝑚𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑑𝑢 𝑏é𝑡𝑜𝑛 𝑎𝑟𝑚é,
donc 𝑃 = 982 × 0.9 × 25 = 22,095 𝐾𝑁. Nous avons N’= 192686 KN.
𝑵′ 𝟏𝟗𝟐𝟔𝟖𝟔
Ainsi nous avons : 𝝈 = = = 𝟏. 𝟗𝟔𝟐 𝒃𝒂𝒓. Cependant, d’après les études
𝑺 𝟗𝟖𝟐
D’où, 𝝈 ≤ 𝝈𝒂𝒅𝒎 .
❖ Vérification au cisaillement :
𝑢 𝑉
Elle consiste à vérifier que : 𝜏𝑢 = 𝑏×𝑑 ≤ 𝜏̅ = min(0.1𝑓𝑐28 ; 3 𝑀𝑝𝑎) = 3 𝑀𝑝𝑎.
𝑵𝒖 ×𝑳𝒎𝒂𝒙 ×𝒃 235532.17×5.54×1
Nous considérons une bande de largeur b =1 m. De plus, 𝑽𝒖 = =
𝟐𝑺 2×982
𝑽𝒖 = 597.2 𝐾𝑁
597.2
AN : 𝜏𝑢 = 1×0.9×0.9 = 0.82 𝑀𝑝𝑎.
D’où, 𝝉𝒖 ≤ 𝝉̅.
❖ Vérification à la poussée hydrostatique :
Elle est jugée nécessaire pour justifier le non soulèvement du bâtiment sous l’effet de la
pression hydrostatique même si l’étude du sol n’indique pas la présence d’une nappe phréatique
.Nous devons vérifier : 𝑵 ≥ 𝑭𝒔 × 𝑯 × 𝑺𝒓𝒂𝒅𝒊𝒆𝒓 × 𝜸𝒘 .
𝑆𝑟𝑎𝑑𝑖𝑒𝑟 = 982 𝑚2 ;
❖ Ferraillage du radier :
Le radier fonctionne comme un plancher renversé dont les appuis sont constitués par les
paliers de l’ossature. Il est sollicité par la réaction du sol diminué du poids propre du radier. Ces
panneaux seront calculés comme des dalles appuyées sur 4 cotés et chargées par la contrainte
du sol en tenant compte des ventilations de moments selon les conditions composées par le
BAEL91. Les sollicitations de calcul sont donc les suivantes.
𝑵𝒖 𝟐𝟑𝟓𝟓𝟑𝟐.𝟏𝟕
Nous avons, 𝒒𝒖 = 𝑺 + 𝟏. 𝟑𝟓𝑮𝒐 . AN: 𝒒𝒖 = + 𝟏. 𝟑𝟓 × 𝟐𝟐. 𝟓 =
𝒓𝒂𝒅 𝟗𝟖𝟐
𝑵 𝟏𝟕𝟎𝟓𝟗𝟏
De même, 𝒒𝒔𝒆𝒓 = 𝑺 𝒔𝒆𝒓 + 𝑮𝒐 . AN: 𝒒𝒔𝒆𝒓 = + 𝟐𝟐. 𝟓 = 𝟏𝟗𝟔. 𝟐𝟐𝟖 𝑲𝑵. 𝒎−𝟐;
𝒓𝒂𝒅 𝟗𝟖𝟐
2) A L’ELU
𝑳 𝟓.𝟒𝟒
• Nous avons 𝜶 = 𝑳𝒙 . AN: 𝜶 = 𝟓.𝟓𝟒 = 𝟎. 𝟗𝟖 .
𝒚
Nous constatons que 𝜶 = 𝟎. 𝟗𝟖 > 𝟎. 𝟒. D’où, le panneau porte suivant les deux
sens.
• Détermination des coefficients 𝜇𝑦 𝑒𝑡 𝜇𝑥 à l’ELU 𝜗 = 0 (béton fissuré)
Dans le (x’-x) :
𝑉𝑢
Nous avons 𝜏𝑢 = 𝑏×𝑑. Nous considérons une bande de largeur b =1 m.
𝒒𝒖 ×𝑳𝒙 239.85×5.44
De plus, 𝑽𝒖 = = = 652.4. 𝑽𝒖 = 𝟓𝟗𝟕. 𝟐 𝑲𝑵
𝟐 2
652.4 𝑓𝑐28 30
AN : 𝜏𝑢 = 1×0.9×0.9 = 𝟎. 𝟖𝟎𝟓 𝑴𝒑𝒂. De plus, 0.07 = 0.07 1.5 = 𝟏. 𝟒 𝑴𝑷𝒂.
𝛾𝑏
𝑽 𝒇𝒄𝟐𝟖
Donc 𝝉𝒖 = 𝒃𝒅𝒖 ≤ 𝟎. 𝟎𝟕 dans le sens (x’-x).
𝜸𝒃
664.4 𝑓𝑐28 30
AN : 𝜏𝑢 = 1×0.9×0.9 = 0.82 𝑀𝑝𝑎. De plus, 0.07 = 0.07 1.5 = 1.4 𝑀𝑃𝑎.
𝛾𝑏
𝑽 𝒇𝒄𝟐𝟖
Donc 𝝉𝒖 = 𝒃𝒅𝒖 ≤ 𝟎. 𝟎𝟕 dans le sens (y’-y).
𝜸𝒃
La modélisation dans SAP2000 passe premièrement par une définition de nos lignes de
construction comme l’atteste les figures suivantes
Figure III.0.14: Définition des sections des éléments ''frame''. (Source : SAP2000v24)
Figure III.0.17: Vue 3D de la structure après extrusion des éléments structuraux. (Source :
SAP2000v24)
La charge sismique a été introduite dans le logiciel SAP2000 par le biais d’un spectre
de réponse dépendant du site, de la classe du bâtiment, de l’accélération du sol, de la zone
de sismicité etc… Les figures ci-dessous, vous présentent l’entrée de ces valeurs dans
SAP2000.
COMB 1: ∑𝒌 𝑮𝒌 + 𝟎. 𝟔 ∑𝒌 𝑸𝒌 + 𝑬𝒙 + 𝟎. 𝟑 𝑬𝒚 (3.2)
COMB 2: ∑𝒌 𝑮𝒌 + 𝟎. 𝟔 ∑𝒌 𝑸𝒌 + 𝟎. 𝟑𝑬𝒙 + 𝑬𝒚 (3.3)
COMB 3: ∑𝒌 𝑮𝒌 + 𝟎. 𝟔 ∑𝒌 𝑸𝒌 + 𝑬𝒙 − 𝟎. 𝟑 𝑬𝒚 (3.4)
COMB 4: ∑𝒌 𝑮𝒌 + 𝟎. 𝟔 ∑𝒌 𝑸𝒌 − 𝑬𝒙 + 𝟎. 𝟑 𝑬𝒚 (3.5)
COMB 5: ∑𝒌 𝑮𝒌 + 𝟎. 𝟔 ∑𝒌 𝑸𝒌 − 𝟎. 𝟑𝑬𝒙 + 𝑬𝒚 (3.6)
COMB 6: ∑𝒌 𝑮𝒌 + 𝟎. 𝟔 ∑𝒌 𝑸𝒌 + 𝟎. 𝟑𝑬𝒙 − 𝑬𝒚 (3.7)
COMB 7: ∑𝒌 𝑮𝒌 + 𝟎. 𝟔 ∑𝒌 𝑸𝒌 − 𝟎. 𝟑𝑬𝒙 − 𝑬𝒚 (3.8)
COMB 8: ∑𝒌 𝑮𝒌 + 𝟎. 𝟔 ∑𝒌 𝑸𝒌 − 𝑬𝒙 − 𝟎. 𝟑 𝑬𝒚 (3.9)
La figure ci-dessous, vous présente les différentes combinaisons de charges suscitées intégrer
dans le logiciel SAP2000.
La raideur des ressorts de sol est obtenue à partir du module de réaction du sol de
fondation multiplié par l'aire du carré de maillage en utilisant la relation (3.10)
𝒌=𝑪×𝑨 (3.10)
Où :
Il est primordial de rappeler que plus notre maillage est fin, plus nous nous rapprochons
de la réalité.
𝒌𝒛
𝒌𝒙 = 𝒌𝒚 = = 𝟔𝟎𝟕𝟓 𝑲𝑵/𝒎
𝟐
La figure III.23 présente les périodes correspondant aux différents modes de vibration du
bâtiment.
2,5
1,5
0,5
0
Mode Mode Mode Mode Mode Mode Mode Mode Mode Mode Mode Mode
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
2,4
2,3
2,2
2,1
1,9
1,8
Mode 1 Mode 2 Mode 3
Figure III.0.25: Périodes des trois premiers modes de vibration (Source : AWALOU
OUSMANOU, 2023)
Les résultats de l’analyse modale indiquent que le modèle de structure à base flexible
présente des périodes de vibration supérieures aux périodes de vibration de la structure à base
fixe pour les trois premiers modes de vibration, avec une augmentation de 15.86%, 7.63% et
2.14% respectivement pour les modes 1, 2 et 3.
350
300
250
200
150
100
50
0
60
50
40
30
20
10
Cela signifie également que la flexibilité introduite par le système sol-fondation diminue
la rigidité du système.
Cependant, de ces données, nous observons une variation importante ce qui réaffirme
l’influence de l’ISS sur le déplacement latéral de la structure. D’où, Prendre en compte la
flexibilité du sol est donc nécessaire afin quantifier ces déplacements qui peuvent porter
préjudice aux systèmes de fonctionnement du bâtiment à l’instar des systèmes de plomberie ou
favoriser la collision des bâtiments pas suffisamment espacés.
Tableau III-0-19: Ratio de déplacement entre étage (%) en direction x. (Source : AWALOU
OUSMANOU, 2023)
Hauteur Base
Niveau de plancher Base fixe Limite Eurocode
(mm) flexible
Fondation 900 0,000000 0 1
Sous-sol 2 3020 0,021258 0,61039735 1
Sous-sol 1 2920 0,181301 0,92489726 1
RDC 2920 0,233390 0,9789726 1
Etage 1 2920 0,268116 1,00393836 1
Etage 2 3330 0,258949 0,89981982 1
Etage 3 3330 0,272132 0,90711712 1
Etage 4 3330 0,279309 0,90954955 1
Tableau III-0-20: Ratio de déplacement ente étage (%) en direction y. (Source : AWALOU
OUSMANOU, 2023)
Hauteur Base
Niveau de plancher Base fixe Limite Eurocode
(mm) flexible
Fondation 900 0 0 1
Sous-sol 2 3020 0,016986755 0,07317881 1
Sous-sol 1 2920 0,058630137 0,15075342 1
RDC 2920 0,11359589 0,19037671 1
Etage 1 2920 0,131643836 0,2005137 1
Etage 2 3330 0,123813814 0,1784985 1
Etage 3 3330 0,125765766 0,1693994 1
Etage 4 3330 0,124354354 0,18282282 1
Etage 5 3330 0,11978979 0,17105105 1
Etage 6 3330 0,113273273 0,16801802 1
Etage 7 3330 0,104594595 0,16582583 1
Etage 8 3930 0,088625954 0,14050891 1
A partir des tableaux III.27 et III.28, les diagrammes du ratio déplacement relatif inter-
étages sont représentés suivant les directions x et y, par les figures III.27 et III.28.
1,2
0,8
0,6
0,4
0,2
1,2
1
0,8
0,6
0,4
0,2
0
De manière générale, la non prise en compte de l’ISS sous-estime les effets des forces
latérales sismiques, sur les éléments verticaux dans l’analyse de la stabilité de la structure pour
ce type de sol argileux.
La variation des efforts axiaux dans le poteau sous chargement sismique est présentée à
la figure III.29.
Sous-sol 2
0
Etage 8 Sous-sol 1
-2000
-4000
Etage 7 -6000 RDC
-8000
-10000
Etage 6 Etage 1
Etage 5 Etage 2
Etage 4 Etage 3
Figure III.0.30: Enveloppe des efforts normaux dans le poteau. (Source : AWALOU
OUSMANOU, 2023)
Il en ressort qu’il y’a une amplification de la transmission des efforts axiaux dans le
poteau sous chargement sismique dans le modèle à base flexible (modèle ISS). La plus grande
variation étant observée au niveau du plancher haut du sous-sol 2.
Afin de mieux décrire le tableau, nous allons illustrer sous forme de figure.
600
500
400
300
200
100
0
-100Travée 1 Travée 2 Travée 3
-200
-300
-400
-500
Tableau III-0-23: Effort tranchant dans la poutre. (Source : AWALOU OUSMANOU, 2023)
Afin de mieux décrire le tableau, nous allons illustrer sous forme de figure.
166,19
152,502
147,006
141,509
136,012
130,516
125,019
119,522
114,026
108,529
103,032
97,536
89,593
84,616
79,639
74,663
69,686
65,971
64,709
60,995
56,018
51,041
46,064
41,088
TRAVÉE 1 TRAVÉE 2 TRAVÉE 3
-35,754
-40,731
-45,708
-50,684
-55,661
-60,638
-115,762
-121,171
-126,487
-126,668
-131,463
-132,165
-136,44
-146,394
-141,417
-176,138
-170,641
-165,145
-159,648
-154,151
-148,655
-143,158
-137,661
-151,37
Figure III.0.32: Effort tranchant dans la poutre. (Source : AWALOU OUSMANOU, 2023)
Tout comme dans le cas du moment de flexion dans la poutre, nous constatons que le
modèle ISS se comporte de façon antagoniste au modèle à base fixe tout en l’amplifiant. Cela
signifie également que la flexibilité introduite par le système sol-fondation diminue la rigidité
du système. Ce qui réaffirme le principe selon lequel l’ISS modifie de façon significative le
comportement d’une structure.
0
1 2 3 4 5 6
-10
-20
-30
-40
-50
-60
Ces figures renseignent donc ainsi sur les principales observations suivant un séisme à savoir :
✓ La désolidarisation des façades ;
✓ La destruction des étages supérieurs, intermédiaires, inférieurs, ou de tous les étages ;
✓ Le renversement de l’immeuble ;
✓ L’effondrement total de la structure.
Pour ne citer que ceux-là.
CONCLUSION
Le but de ce chapitre était de faire une présentation globale du site en exhibant certaines
données y afférentes telles que les données architecturales et géotechniques, suivi d’un
dimensionnement des éléments structuraux à l’instar du poteau le plus sollicité, d’une poutre,
du plancher-dalle, du voile et du radier. Il en ressort qu’une charge de 5362.64 KN s’exerce sur
ce poteau induisant une section de 60x60 associée à seize armatures longitudinales de type
HA20 et d’armature transversale de type HA8 espacée de 30 cm. Pour ce qui est de la poutre,
elle a une base de 20 cm et une hauteur de 40 cm, une charge linéaire d’une valeur de 35.8
KN/ml s’exerce sur elle, en travée, elle requiert d’avoir deux armatures de type HA12 plus une
armature de type HA8 dans sa zone comprimée et neuf armatures de type HA14 dans sa zone
tendue. En appuis, dans sa zone comprimée, aucune armature n’est nécessaire par contre, quatre
armatures de type HA14 plus une armature de type HA6 sont indispensables dans sa zone
tendue comme armature longitudinale, les armatures transversales sont celle assurée par des
HA6 donc l’espacement diffère selon la portée d’une travée. Pour le cas du plancher dalle plus
précisément de la terrasse inaccessible du plancher haut R+2, il est rassurant de préciser qu’il
porte dans une seule direction mais appuyé des 04 cotés. Il a une épaisseur de 16 cm et une
charge surfacique de 15.53 KN/m^2, il est armé par des armatures de type HA8 espacés de 20
cm sont requis. Il en est de même pour les voiles périphériques avec une épaisseur de 25 cm .
Le radier plat quant à lui a une épaisseur de 90 cm et demande d’être armé par des armatures
de types HA14 et HA16 dans la zone de poinçonnement (1.5m x 1.5m dans le sens x-x’ et y-
y’), il reçoit une charge équivalente à 170571 KN (hors poids propre du radier) pour une surface
de 982 m^2 délivrant donc une contrainte de 1.962 bar qui est inférieure au 2.5 bars donné dans
l’étude géotechnique. Le dimensionnement étant fait, les étapes de modélisation de la structure
en fonction des résultats obtenus ont été présentées afin d’effectuer une étude comparative de
son comportement sismique entre deux modèles. Le premier considéré comme encastré à la
base, tandis que le second prend en compte l’interaction entre le sol et la structure. Après
analyse, en comparaison au modèle à base flexible, il a été retenu que le modèle de base fixe
sous-estime les périodes de vibration du bâtiment, le déplacement latérale des planchers, le ratio
de déplacement inter-étages, l’effort normal dans le poteau, le moment de fléchissant dans la
poutre, l’effort tranchant dans la poutre. Contrairement au modèle d’encastrement, le modèle
CONCLUSION GENERALE
Cette étude s'est faite initialement au travers une revue de la littérature suivant une progression
logique allant du sol comme support de structure jusqu’à l’interaction sol-structure en passant
par les différents modèles de fondations et par les types d’ossature fréquemment rencontrés ce
qui a permis d’assoir les notions de base d’ISS. Tout cela sans manquer d’évoquer les
principales caractéristiques, les dégâts et actions des séismes sur les bâtiments.
Par la suite, une méthodologie composée d’une reconnaissance du site, d’une collecte
des données géotechniques et architecturales ainsi que des différentes procédures de descente
de charges, de pré dimensionnement et de dimensionnement des éléments structuraux a été
présentée. Suivant cette dernière, il a été dimensionné un bâtiment de type 2SS+R+8 à usage
de bureaux, ayant une structure à noyau sur radié plat. Par la méthode des éléments finis à
travers le logiciel SAP2000 (version 24), deux modèles différents par la condition de base de
la structure à savoir fixe et flexible, ont été soumis à une analyse dynamique afin d’en faire une
étude comparative sur la base de 7 caractéristiques à savoir : la période et mode de vibration
(1), déplacement latérale du plancher (2), ratio de déplacement inter-étage (3), l’effort normal
dans le poteau (4), le moment fléchissant dans la poutre (5), l’effort tranchant dans la poutre (6)
et le tassement de la fondation (7).
Les résultats obtenus après collecte des données géotechniques font état de ce que nous
sommes en présence d’un sol rougeâtre à nodule latérite défini par un coefficient d’élasticité de
50 𝑀𝑝𝑎 . 𝑚−1 ( 50000 𝐾𝑁. 𝑚−3 ). Dans le cadre de notre dimensionnement effectué dans le
strict respect du Béton Armé aux Etats Limites (BAEL) 1991 modifié 1999 , Il en ressort qu’une
section de 60x60 associée de seize armatures longitudinales de type HA20 et d’armatures
transversales de type HA8 espacée de 30 cm est requise pour le poteau étudié. Pour ce qui est
de la poutre, en travée, elle requiert d’avoir deux armatures de type HA12 en plus une armature
de type HA8 dans sa zone comprimée et neuf armatures de type HA14 dans sa zone tendue. En
appuis, dans sa zone comprimée, aucune armature n’est nécessaire par contre, quatre armatures
de type HA14 plus une armature de type HA6 sont indispensables dans sa zone tendue. Pour le
cas du plancher dalle plus précisément de la terrasse inaccessible du plancher haut R+2, des
armatures de type HA8 espacés de 20 cm sont requis. Il en est de même pour les voiles
REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE
REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE
LIVRES
[1] Henri Thonier (1999). Conception et calcul des structures de bâtiment (tome 1 à 5), cours
de l’Ecole Nationale des Ponts et Chaussées, 2 éme éditions, presse de l’Ecole Nationale des
Ponts et Chaussées, Paris (France),1997 pages (publié) ;.
[2] Dr JUIMO (2022). Béton armé, support de cours, Ecole Nationale Supérieure
Polytechnique de Maroua (non publié).
[3] M SOUINA BARNABAS (2021). Résistance des matériaux, support de cours, Ecole
Nationale Supérieure Polytechnique de Maroua (non publié).
[4] M SOUINA BARNABAS (2021). Résistance des matériaux, support de cours, Ecole
Nationale Supérieure Polytechnique de Maroua (non publié).
ARTICLES
[5] Alper Turan, Sean D. Hinchberger, and M. Hesham El Naggar. (2013). Seismic soil
structure interaction in buildings on stiff clay with embedded basement stories.NCR Research
press, 29/07/2013, n. 50 : p.858–873. dx.doi.org/10.1139/cgj-2011-0083
[6] Ghalimath A.G1, More Sheetal., Hatti Mantesh.A3, Jamadar Chaitrali. (2015).
Analytical Approaches for Soil Structure Interaction. International Research Journal of
Engineering and Technology (IRJET) e-ISSN: 2395 -0056 Volume: 02 Issue: 05 | Aug2015
www.irjet.net p-ISSN: 2395-0072.
[7] Mr.Nitish Kumar S , Mr.Praveen J V(2016). Study of Soil Structure Interaction Effect on
Multi-Storey RC Frame Structures Resting Over Raft Foundation under Earthquake Caused
Agitation. International Journal of Civil and Structural Engineering Research ISSN
2348-7607 (Online) Vol. 4, Issue 1, pp: (95-102), Month: April 2016 - September 2016,
Available at: www.researchpublish.com.
[8] NF EN 1998-1 Eurocode 8 : Calcul de structure pour leur résistance aux séismes. Partie
1 : règles générales, actions sismiques et règles pour les bâtiments ;
[9] Fascicule 62, titre 1er du CCTG-Travaux section 1. Béton Armé aux Etats Limites (BAEL
91 mod 99)
MEMOIRES.
SITE WEB
[13] ]https://researchgate.net/seismic-response-of-reinforces-concrete-buildings-considering-
Soil-Structure-Interaction page consulté le 01 juin 2023.
[14] Ces 5 bâtiments ont été conçus pour résister aux tremblements de terre. (dormakaba.com)
page consulté le 10 juin 2023
ANNEXES
Tableau A1: Catégories d’usages des bâtiments (EC 1 partie 1 page 16)
PH-ETAGE 8
Epaisseur Poids Poids
Surface
Matériaux /hauteur volumiques surfaciques G (KN)
(m^2)
(m) (KN/m^3) (KN/m^2)
Chape 3 cm 0,03 0,6 24 14,4
Forme de pente 2 24 48
Dalle pleine 0,22 25 5,5 24 132
Faux plafond et
24
cablage 0,1 2,40
Etanchéité
24
multi-couche 0,02 0,5 12
Gravillon de
24
protection 0,04 0,12 0,0048 0,12
Protection
24
lourde 1 24
Terrasse
technique en 24
toiture 3,62 86,88
Total 232,92
PH-ETAGE 7
Matériaux Epaisseur Poids Poids G (KN)
Surface
/hauteur volumiques surfaciques
(m^2)
(m) (KN/m^3) (KN/m^2)
Carrelage en
granite ep=2cm
0,9 24 21,6
y compris
mortier de pose
Chape 3 cm 0,03 20 0,6 24 14,4
Dalle pleine 0,22 25 5,5 24 132
PH-ETAGE 6
Matériaux Epaisseur Poids Poids G (KN)
Surface
/hauteur volumiques surfaciques
(m^2)
(m) (KN/m^3) (KN/m^2)
Carrelage en
granite ep=2cm
0,2 0,9 24 21,6
y compris
mortier de pose
Chape 3 cm 0,03 0,6 24 14,4
Dalle pleine 0,22 25 5,5 24 132
Faux plafond et
24 2,4
cablage 0,1
4Murs en agglo
15x20x40 de 12,44 13,5 167,94 0,75 126,0
3,11 m
8X Revètement
des murs
0,4 0 9 1,244 11,2
(enduit+platre
+peinture=5cm)
PH-ETAGE 5
Epaisseur Poids Poids
Surface
Matériaux /hauteur volumiques surfaciques G (KN)
(m^2)
(m) (KN/m^3) (KN/m^2)
Carrelage en
granite ep=2cm
0,2 0,9 24 21,6
y compris
mortier de pose
Chape 3 cm 0,03 0,6 24 14,4
Dalle pleine 0,22 25 5,5 24 132
Faux plafond et
24 2,4
cablage 0,1
4 Murs en agglo
15x20x40 de 12,44 13,5 167,94 0,75 126,0
3,11 m
8X Revètement
des murs
0,4 0 9 1,244 11,2
(enduit+platre
+peinture=5cm)
Poteau étage 6 83,25
3,33 25 0,1225 10,20
(35x35)
Total 317,75
PH-ETAGE 4
Epaisseur Poids Poids
Surface
Matériaux /hauteur volumiques surfaciques G (KN)
(m^2)
(m) (KN/m^3) (KN/m^2)
Carrelage en
granite ep=2cm
0,2 0,9 24 21,6
y compris
mortier de pose
PH-ETAGE 3
Epaisseur Poids Poids
Surface
Matériaux /hauteur volumiques surfaciques G (KN)
(m^2)
(m) (KN/m^3) (KN/m^2)
Carrelage en
granite ep=2cm
0,2 0,9 24 21,6
y compris
mortier de pose
Chape 3 cm 0,03 0,6 24 14,40
Dalle pleine 0,22 25 5,5 24 132
Faux plafond et
24 2,4
cablage 0,1
4 Murs en agglo
15x20x40 de 12,44 13,5 167,94 0,75 126,0
3,11 m
8X Revètement
des murs
0,4 0 9 1,244 11,2
(enduit+platre
+peinture=5cm)
PH-ETAGE 2
Epaisseur Poids Poids
Surface
Matériaux /hauteur volumiques surfaciques G (KN)
(m^2)
(m) (KN/m^3) (KN/m^2)
Carrelage en
granite ep=2cm
0,2 0,9 24 21,6
y compris
mortier de pose
Chape 3 cm 0,03 0,6 24 14,4
Dalle pleine 0,22 25 5,5 24 132
Faux plafond et
24 2,4
cablage 0,1
4 Murs en agglo
15x20x40 de 12,44 13,5 167,94 0,75 126,0
3,11 m
8X Revètement
des murs
0,4 0 9 1,244 11,2
(enduit+platre
+peinture=5cm)
Poteau étage 3 83,25
3,33 25 0,25 20,81
(50x50)
Total 328,36
PH-ETAGE 1
Epaisseur Poids Poids
Surface
Matériaux /hauteur volumiques surfaciques G (KN)
(m^2)
(m) (KN/m^3) (KN/m^2)
Carrelage en
0,2 0,9 24 21,6
granite ep=2cm
PH-RDC
Epaisseur Poids Poids
Surface
Matériaux /hauteur volumiques surfaciques G (KN)
(m^2)
(m) (KN/m^3) (KN/m^2)
Carrelage en
granite ep=2cm
0,2 0,9 24 21,6
y compris
mortier de pose
Chape 3 cm 0,03 0,6 24 14,4
Dalle pleine 0,22 25 5,5 24 132
Faux plafond et
24 2,4
cablage 0,1
4 Murs en agglo
15x20x40 de 10,8 13,5 145,8 0,75 109,4
2,70 m
8X Revètement
0,4 0 9 1,08 9,7
des murs
PH-SOUS-SOL 1
Epaisseur Poids Poids
Surface
Matériaux /hauteur volumiques surfaciques G (KN)
(m^2)
(m) (KN/m^3) (KN/m^2)
Carrelage en
granite ep=2cm
0,9 24 21,6
y compris
mortier de pose
Chape 3 cm 0,03 0,6 24 14,4
Dalle pleine 0,22 25 5,5 24 132
Faux plafond et
24 2,4
cablage 0,1
4 Murs en agglo
15x20x40 de 10,8 13,5 145,8 0,75 109,4
2,70 m
8X Revètement
des murs
0,4 0 9 1,08 9,7
(enduit+platre
+peinture=5cm)
Poteau étage 73
2,92 25 0,3025 22,08
RDC (55x55)
Total 311,55
PH-SOUS-SOL 2
Epaisseur Poids Poids
Surface
Matériaux /hauteur volumiques surfaciques G (KN)
(m^2)
(m) (KN/m^3) (KN/m^2)
Carrelage en
0,9 24 21,6
granite ep=2cm
PH-ETAGE 8
Poids
surface
Nature surfacique Q' (KN)
(m^2)
(KN/m^2)
Exploitation 5 24 120
PH-ETAGE 7
Poids
surface
Nature surfacique Q' (KN)
(m^2)
(KN/m^2)
Exploitation 2,5 24 60
PH-ETAGE 5
Poids
surface
Nature surfacique Q' (KN)
(m^2)
(KN/m^2)
Exploitation 2,5 24 60
PH-ETAGE 4
Poids
surface
Nature surfacique Q' (KN)
(m^2)
(KN/m^2)
Exploitation 2,5 24 60
PH-ETAGE 3
Poids
surface
Nature surfacique Q' (KN)
(m^2)
(KN/m^2)
Exploitation 2,5 24 60
PH-ETAGE 2
Poids
surface
Nature surfacique Q' (KN)
(m^2)
(KN/m^2)
Exploitation 2,5 24 60
PH-ETAGE 1
Poids
surface
Nature surfacique Q' (KN)
(m^2)
(KN/m^2)
Exploitation 2,5 24 60
PH-ETAGE RDC
Poids
surface
Nature surfacique Q' (KN)
(m^2)
(KN/m^2)
Exploitation 2,5 24 60
PH-ETAGE SOUS-SOL1
Poids
surface
Nature surfacique Q' (KN)
(m^2)
(KN/m^2)
Exploitation 2,5 24 60
PH-SOUS-SOL2
Poids
surface
Nature surfacique Q' (KN)
(m^2)
(KN/m^2)
Exploitation 2,5 24 60
Tableau B2: Méthode de CAQUOT pour la recherche des moments en appuis et en travée
ainsi que des efforts tranchants
Tableau C1: Typologie de sol retrouvé en fonction de la profondeur via un sondage carottés