Mon Rapport Definitif

MASSOUO Zrankeupeu Dieu-Donné Enoc ; Elève Technicien Supérieur Géomètre 3ème
i
année
Thème : Apport de la topographie dans les travaux de suivi et
contrôle : Cas des travaux du bitumage de la voirie Lycée
Municipal-Bénégosso dans la commune de Port-Bouët.
DEDICACE
A ma Très Chère Mère pour son

amour incommensurable.

ii
année
REMERCIEMENT
Nous ne saurions commencer la rédaction de ce rapport sans exprimer notre

sincère gratitude à certaines personnes qui nous ont apportées leur soutien de près ou de
loin pendant ces deux mois de stage. Nous remercions particulièrement :
TERRABO-Ingénieur Conseil :
 M. KOUAME Konan Séraphin, Directeur Général de TERRABO-Ingénieur

Conseil pour avoir permis que ses services ouvrent leurs portes afin d’accueillir
les étudiants désireux d’effectuer un stage ;
 M. GOORE BI Eustache, Directeur Technique de TERRABO ;
 M. N’CHO Aristide, notre Maître de stage pour ses conseils et ses
encouragements au travail ;
 M. KOUAME Georges, notre Encadreur pour sa disponibilité permanente ;
 M. KOUYATE Alexandre, Contrôleur des travaux.
L’Ecole Supérieur des Travaux Publics :
 Le Professeur Konan Denis, Directeur de l’Ecole Supérieure des Travaux

Publics ;
 M. KOKO Akanza, Directeur des Etudes du Cycle Technicien Supérieur,
 Nos enseignants ;
 Tous les membres de l’administration de l’ESTP,
pour la formation de qualité qu’ils nous dispensent et la recherche continuelle de stages

pour les étudiants.

iii
année
SOMMAIRE
DEDICACE .................................................................................................................... ii
REMERCIEMENT ........................................................................................................ iii
SOMMAIRE .................................................................................................................. iv
AVANT-PROPOS .......................................................................................................... v
LISTE DES FIGURES ................................................................................................. vii
LISTES DES IMAGES................................................................................................ viii
LISTE DES TABLEAUX.............................................................................................. ix
SIGLES, ACCRONYMES ET ABREVIATIONS ......................................................... x
INTRODUCTION .......................................................................................................... 1
Première partie : GENERALITES .................................................................................. 3
CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL .................. 4
CHAPITRE II : DEFINITIONS GENERALES ....................................................... 13
CHAPITRE III : DESCRIPTION GENERALE DU PROJET ................................. 20
CHAPITRE 4 : INTERET DU SUIVI ET CONTROLE TOPOGRAPHIQUE DANS

LES TRAVAUX DE VOIRIE .................................................................................. 33
Deuxième partie : TRAVAUX EFFECTUES .............................................................. 36
CHAPITRE I : ETUDES PRELIMINAIRES ........................................................... 37
CHAPITRE II : TACHES EXECUTEES ................................................................. 41
Troisième partie : BILANS ........................................................................................... 60
CHAPITRE I : BILANS DES TACHES EXECUTEES .......................................... 61
CHAPITRE II : ANALYSES, CRITIQUES ET SUGGESTIONS .......................... 63
CONCLUSION ............................................................................................................. 66
BIBLIOGRAPHIE ........................................................................................................... I
WEBOGRAPHIE ...........................................................................................................II
LES ANNEXES ............................................................................................................ III
TABLE DES MATIERES ......................................................................................... XIV

iv
année
AVANT-PROPOS
L’Institut National Polytechnique Félix Houphouët Boigny en abrégé (INP-HB),

est un établissement public d’enseignement supérieur et de recherche scientifique qui a
été créé par décret 96-678, pris au cours du conseil des Ministres du 04 Septembre 1996.
Il est né de la restructuration et de la fusion de l’École Nationale Supérieure des Travaux
Publics (ENSTP), de l’École Nationale Supérieure d’Agronomie (ENSA) et de l’Institut
National Supérieur de l’Enseignement Technique (INSET).
À l’instar des grandes écoles polytechniques, l’INP-HB s’est assigné comme

vocation première, la formation des Ingénieurs et Techniciens Supérieurs compétents
dans divers secteurs d’activités.
L’INP-HB comprend huit (08) écoles qui sont :
 Classes Préparatoires aux Grandes Ecoles (CPGE) ;

 l’Ecole Doctorale Polytechnique (EDP) ;
 l’Ecole de Formation Continue et de Perfectionnement des Cadres (EFCPC) ;
 l’Ecole Supérieure d’Agronomie (ESA) ;
 l’Ecole Supérieure de Commerce et d’Administration des Entreprises (ESCAE);
 l’Ecole Supérieure d’Industrie (ESI) ;
 l’Ecole Supérieure des Mines et Géologies (ESMG) ;
 l’Ecole Supérieure des Travaux Publics (ESTP).
L’ESTP, notre école se charge de la formation des Ingénieurs de Conception et

des Techniciens Supérieurs dans le domaine du Génie Civil. Son cycle technicien
Supérieur comprend quatre (4) filières, à savoir :
 la filière Bâtiment et Urbanisme ;

 la filière Route et Transport ;
 la filière Hydraulique et Environnement ;
 la filière Géomètre.
A la fin de leur deuxième année, les étudiants bénéficient de stages dits stages
de production qui leurs permettent de prendre contact avec le monde professionnel, de

v
année
montrer leur capacité à résoudre d’éventuels problèmes posés par l’entreprise. C’est
ainsi que nous étudiant en deuxième année de la filière Géomètre avons effectué notre
stage de production au sein du Bureau d’Etude TERRABO-Ingénieur Conseil. Ce stage
s’est tenu du 19 Juillet au 18 Septembre 2018. Le présent document tient lieu de rapport
contenant ce qui a fait l’objet de ce stage.

vi
année
LISTE DES FIGURES
FIGURE 1 : PRINCIPE DU NIVELLEMENT DIRECT ............................................. 14

FIGURE 2: ILLUSTRATION DE L’IMPLANTATION PLANIMETRIQUE ........... 41
FIGURE 3: ILLUSTRATION DE L’IMPLANTATION ALTIMETRIQUE .............. 42
FIGURE 4: ALIGNEMENT DROIT ........................................................................... 43
FIGURE 5: COURBE ................................................................................................... 45
FIGURE 6: COUPE TRANSVERSALE DES CANIVEAUX .................................... 47
FIGURE 7: COUPE TRANSVERSALE DE BORDURE T2CS2 ............................... 49
FIGURE 8: COUPE DE BORDURES ......................................................................... 51
FIGURE 9: ILLUSTRATION DE LEVE ALTIMETRIQUE...................................... 54

vii
année
LISTES DES IMAGES
IMAGE 1 : PLAN DE SITUATION GEOGRAPHIQUE DE TERRABO-INGENIEUR

CONSEIL SOURCE : GOOGLE MAPS ................................................................ 5
IMAGE 2 : ORGANIGRAMME DE TERRABO-INGENIEUR CONSEIL............... 11
IMAGE 3 : EMPRISE AFFECTEE A LA ROUTE ..................................................... 18
IMAGE 4 : STRUCTURE DE LA CHAUSSEE.......................................................... 19
IMAGE 4 : STRUCTURE DE LA CHAUSSEE.......................................................... 19
IMAGE 5 : SITUATION GEOGRAPHIQUE DE LA COMMUNE DE PORT-BOUËT
............................................................................................................................... 20
IMAGE 6 : ITINERAIRE DU PROJET ....................................................................... 21
IMAGE 7 : EXTRAIT DU TRACE EN PLAN DU PROJET ..................................... 23
IMAGE 8 : EXTRAIT DU PROFIL EN LONG DU PROJET .................................... 25
IMAGE 9 : EXTRAIT DU PROFIL EN TRAVERS TYPE DU PROJET ................. 27
IMAGE 10 : STRUCTURE DE LA CHAUSSEE DE LA VOIE ................................ 28
IMAGE 11: BORDURE T2CS2 POSEE...................................................................... 49
IMAGE 12: MISE EN PLACE DE LA COUCHE DE FONDATION ........................ 57

viii
année
LISTE DES TABLEAUX
TABLEAU 1 : FICHE SIGNALETIQUE DE TERRABO-INGENIEUR ................... 10

TABLEAU 2 : EXTRAIT DE LA TABULATION DE L’AXE DU PROJET ............ 24
TABLEAU 3 : PRESENTATION DU MARCHE DES TRAVAUX .......................... 31
TABLEAU 4: TOLERANCES REQUISES POUR LES TRAVAUX ........................ 38
TABLEAU 5 : OBSERVATIONS PLANIMETRIQUES DES CANIVEAUX .......... 46
TABLEAU 6:OBSERVATION DES CANIVEAUX DU P42 AU P160 .................... 48
TABLEAU 7:OBSERVATIONS PLANIMETRIQUES BORDURES ....................... 51
TABLEAU 8 : OBSERVATIONS DES BORDURES DU P11 AU P19 .................... 52
TABLEAU 9 : ALTITUDES OBSERVEES A L’ARASE DU P120 AU P130 .......... 54
TABLEAU 10 : EPAISSEURS OBSERVEES DU P120 AU P130 ............................ 55
TABLEAU 11 : LES ECARTS DU P120 AU P130 .................................................... 55
TABLEAU 12 : OBSERVATION DE LA COUCHE DE FONDATION DU P02 AU
P20 ......................................................................................................................... 58
TABLEAU 13 : LINEAIRES DE TRAVAUX EXECUTES....................................... 62
TABLEAU 14: DEVIS ESTIMATIF DE LA POSE DES CANIVEAUX .................. 63
TABLEAU 15: LES ANNEXES .................................................................................. III

ix
année
SIGLES, ACCRONYMES ET ABREVIATIONS
AGEROUTE : Agence de Gestion des Routes

BAU : Bande d’Arrêt d’Urgence
BM : Banque Mondiale
CCTP : Cahier des Clauses Techniques Particulières
cm : Centimètre
CPGE : Classes Préparatoires aux Grandes Ecoles
EDP : L’Ecole Doctorale Polytechnique
EFCPC : Ecole de Formation Continue et de Perfectionnement des Cadres
ENSA : École Nationale Supérieure d’Agronomie
ENSTP : École Nationale Supérieure des Travaux Publics
ESA : Ecole Supérieure d’Agronomie
ESCAE : L’Ecole Supérieure de Commerce et d’Administration des Entreprises
ESI : Ecole Supérieure d’Industrie
ESMG : L’Ecole Supérieure des Mines et Géologies
ESTP : Ecole Supérieure des Travaux Publics
h : Heure
ICL BTP : Ingénieur Conseil Laboratoire Bâtiment et Travaux publics
INP-HB : Institut National Polytechnique Félix Houphouët Boigny
INSET : Institut National Supérieur de l’Enseignement Technique.
km : Kilomètre
m : Mètre
MEER : Ministère de l’Equipement et de l’Entretien Routier
MIE : Ministère des Infrastructures Economiques
P : Profil
PRICI : Projet de Renaissance des Infrastructure de Côte d’Ivoire
TC : Transport en Commun
TN : Terrain Naturel
UVP : Unité de Véhicules Particuliers
Z : Altitude

x
année
INTRODUCTION
Dans le souci d’améliorer l’accès aux infrastructures de base dans les zones
urbaines et rurales, l’Etat de Côte d’Ivoire avec l’appui de la Banque Mondiale (BM) a
initié le Projet de Renaissance des Infrastructures de Côte d’Ivoire (PRICI).
Le PRICI regroupe quatre (04) grands projets dont le premier est la

réhabilitation des infrastructures urbaines. Le projet de réhabilitation des
infrastructures urbaines est constitué de quatre (04) composantes, et la première
composante est la réhabilitation des routes dans laquelle figure les travaux
d’aménagement de la voirie Lycée Municipal-Bénégosso dans la commune de Port-
Bouët distante de 4.4km.
A la réception des travaux, l’Etat ivoirien s’attend à une voie de qualités dont les
prescriptions définies dans le cahier de charges ont été respectées lors de l’exécution.
Ainsi le suivi et contrôle confié au bureau d’étude TERRABO-Ingénieur Conseil a pour
but de s’assurer :
 d’une bonne mise en œuvre de l’ouvrage par rapport aux cahiers de charges;
 du respect des quantités définies dans le projet ;
 qu’il n’ait pas surcoût après la réalisation ;
 que cette voie respect sa durée de vie.
La problématique qui ressort à la vue de toutes ses exigences est : Comment se

rassurer de la qualité des travaux lors de leurs exécutions ? Répondre à cette
question revient à suivre et à contrôler les travaux sur plusieurs volets tels que :
 le volet géotechnique ;
 le volet environnemental ;
 le volet routier (profils en long et en travers, les terrassements…)
 le volet topographique.
Dans le cadre de notre stage de production, nous nous sommes intéressé au volet
topographique car nous sommes Elève Technicien Supérieur Géomètre ; ce qui justifie
notre thème : APPORT DE LA TOPOGRAPHIE DANS LES TRAVAUX DE

1
année
SUIVI ET CONTROLE : Cas des travaux du bitumage de la voirie Lycée

Les questions qui peuvent ressortir d’un tel thème sont :
 quelle est la contribution de la topographie dans le suivi et contrôle des travaux

de voirie?
 quels sont les différents contrôles topographiques à y mener ?
 comment rendre ces différents contrôles effectifs ?
 quelles sont les différentes interprétations à donner aux résultats obtenus pendant
et après ces contrôles ?
Pour une compréhension plus aisée de notre thème, nous structurerons notre
travail en trois (03) grandes parties qui sont :
 Première partie : GENERALITES ;

 Deuxième partie : LES TRAVAUX EFFECTUES ;
 Troisième partie : BILAN

2
année
Première partie :
GENERALITES

3
année
CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL
I. HISTORIQUE, ET SITUATION GEOGRAPHIQUE DE

L’ENTREPRISE
1. Historique de l’entreprise
Crée en 1996 TERRABO-Ingénieur Conseil est une Société à Responsabilité
Limité (SARL) au capital social de 20.000.000 FCFA. Fondé par M. KOUAME Konan
Séraphin, Ingénieur en Génie Civil et Docteur en Mécanique des fluides, TERRABO-
Ingénieur Conseil est inscrit sous le registre de commerce n° CI-ABJ-2004B-4722 du
22 juin 2004.
La Direction Générale de TERRABO-Ingénieur Conseil s’est engagée dans la

politique qualité depuis 2015. En effet TERRABO a le souci de satisfaire les exigences
de ces clients qui sont de plus en plus croissantes. Tous ces efforts élaborés dans ce sens
ont mené TERRABO-Ingénieur Conseil à la certification ISO 9001 version 2015 depuis
le 07 Décembre 2016.
TERRABO Ingénieur conseil a été honoré en 2015, par le Président de la

République du Benin, comme l’une des meilleures Entreprises intervenant au Benin.
Son souci permanent du respect des cahiers de charges et son exigence d’utiliser les
meilleurs outils de conception et de suivi des projets lui ont permis, au fil des ans de
réaliser des performances notables.
Convaincu que l’approche participative est le véritable gage de la réussite d’un

projet et se voulant le creuset des avancées technologiques, TERRABO-Ingénieur
Conseil a développé des méthodes et des processus adaptés aux spécificités de
l’environnement du sujet traité.
La qualité de ses ressources humaines, son dynamisme, son savoir-faire et sa

culture du partage de la connaissance, font de TERRABO-Ingénieur Conseil le
partenaire idéal et le bâtisseur des générations futures.

4
année
2. Situation géographique de l’entreprise

Le siège de TERRABO-Ingénieur Conseil est situé à Abidjan II Plateaux Vallon
Rue Des Jardins Villa 52H Résidence Silence-Cocody non loin de l’ONAD et l’ONEP.
L’image ci-dessous illustre sa situation géographique.
Image 1 : Plan de situation géographique de TERRABO-Ingénieur Conseil

source : Google Maps
Source : Google Maps

II. POLITIQUE QUALITE ET ENGAGEMENT DE TERRABO-
Ingénieur
Source : Google Mapp Conseil
Acteur reconnu de l’ingénierie, TERRABO-Ingénieur Conseil a décidé de
conforter son positionnement et sa réputation sur le marché national et international. Sa
Vision : être leader de l’intégration africaine en matière d’ingénierie.

5
année
Pour atteindre cet objectif, TERRABO-Ingénieur Conseil s’engage à mettre en

œuvre l’ensemble des moyens nécessaires pour :
 Assurer à ses clients le meilleur niveau de satisfaction en :

- affirmant que leur satisfaction est sa priorité ;
- restant à l’écoute pour une réaction adaptée à leurs besoins actuels et
futurs ;
- garantissant des prestations qui répondent à leurs attentes et au respect des

cahiers des charges ;
- travaillant sans cesse à accroître leur niveau de satisfaction.
 Perfectionner l’ensemble des processus et l’organisation de TERRABO-
Ingénieur Conseil à travers :
- l’optimisation des performances par un management efficace et une
utilisation efficiente des ressources ;
- la veille technologique et l’effort d’innovation ;
- la maîtrise des risques susceptibles d’influencer notre performance ;
 Respecter les exigences légales et réglementaires garantissant la qualité de leurs
prestations à travers :
- une veille réglementaire mise en œuvre par tous les services métiers ;
- une démarche structurée pour assurer une expertise de haut niveau en
conformité avec les exigences et les standards applicables à chacun des
domaines d’activités.
III. LES METIERS DE TERRABO-Ingénieur Conseil
1. Domaines d’activités
TERRABO-Ingénieur Conseil intervient dans les domaines d’activités suivant :
 Infrastructures de Transport ;
 Eau et Energie ;
 Environnement et Société ;

6
année
 Télécommunication ;
 Industrie.
2. L’ingénierie
Dans le domaine de l’ingénierie, TERRABO-Ingénieur Conseil effectue :
 les études d’identification, les études de faisabilité ;

 les études techniques et économiques ;
 les études d’impact environnemental et social ;
 les études règlementaires ;
 le suivi et contrôle de travaux ;
 la maitrise d’œuvre de conception et d’exécution ;
 les schémas directeurs.
3. Assistance, Conseil
En sa qualité de bureau d’étude, TERRABO-Ingénieur Conseil intervient en tant
qu’assistant et conseiller. A ce niveau il intervient dans :
 les études institutionnelles, les études réglementaires ;

 l’assistance à la maitrise d’ouvrage ;
 l’assistance aux collectivités territoriales ;
 l’appui à la passation de marchés ;
 les missions d’accompagnement ou d’évaluation des PPP ;
 les études de marché.
4. Recherche, développement
La recherche et le développement faisant partie des activités de TERRABO-
Ingénieur Conseil, il intervient dans :
 l’appui à la recherche scientifique ;

 le développement de procédés industriels ;
 la modélisation ;
 le transfert de savoir-faire technique dans le cadre des missions d’ingénierie ;
 l’encadrement de stagiaires issus de grandes écoles et universités.

7
année
IV. ORGANISATION DE TERRABO-Ingénieur Conseil
Pour atteindre son ambition qui est d’être le leader de l’intégration africaine en
matière ingénierie, TERRABO-Ingénieur Conseil est composé des entités suivantes :
 Une Direction Générale ;

 Une Direction Administrative et Financière ;
 Une Direction Technique.
1. La Direction Générale
La direction générale est l’organe de commandement et de gestion de la
structure. Elle supervise toutes les activités de ladite entreprise. Elle est dirigée par un
Directeur Général en
la personne de M. KOUAME Konan Séraphin, Ingénieur en Génie Civil et Docteur en
Mécanique des fluides depuis la création de l’entreprise.
2. La Direction Administrative et Financière

La direction administrative et financière comprend un seul département qui est
le département support. Ce département est composé de trois (03) services qui sont :
 Service Moyens Généraux ;

 Service Ressources Humaines ;
 Service Comptabilité.
3. La Direction Technique
Cette direction est composée d’un secrétariat technique et d’un département
technique. Le département technique comprend les services suivants :
 Service Bâtiment et Immobilier ;

 Service Eau et Energie ;
 Service Environnement et Société ;
 Service Marchés et Contrats ;
 Service Logistique ;
 Service Géomatique et Cartographie (service en voie de création) ;
 Service Transport.

8
année
Notons que chaque service est constitué de :
 un Chef de Service ;
 de Chefs de Projets ;
 Chefs de Missions ;
 Chargés d’Etudes ;
 Contrôleurs des Travaux.
 Surveillants des Travaux.
4. Le Service Transport
C’est au sein de ce service que nous avons eu à effectuer notre stage. Son champ
de compétences couvre l’ensemble du domaine des routes, des autoroutes, des ouvrages
d’art, des ouvrages aéroportuaires, des ouvrages ferroviaires, de la mobilité, de l’étude
de trafic.
5. Fiche signalétique de TERRABO-Ingénieur Conseil

Dans ce tableau, nous avons le récapitulatif des informations de notre structure
d’accueil.

9
année
Tableau 1 : Fiche signalétique de TERRABO-Ingénieur

RUBRIQUES RENSEIGNEMENTS
TERRABO-Ingénieur Conseil. Société A
Dénomination de l’entreprise
Responsabilité Limité(SARL).
Capital social 20 000 000 FCFA
Année de création 1996
Directeur Général M. KOUME Konan Séraphin
N° du registre de commerce N° CI-ABJ-2004B-4722 du 22 juin 2004.
N° de compte contribuable 053 17 73 K
Cocody II Plateaux, Rue des jardins, Villa
Situation géographique
52H)
Adresse postale 06 BP 791 Abidjan 06
Téléphone +225 22 42 40 40
Fax +225 22 42 05 89
Site internet et E-mail : www.terrabo.com/ terrabo@aviso.ci

10
année
6. Organigramme de TERRABO-Ingénieur Conseil
Image 2 : Organigramme de TERRABO-Ingénieur Conseil

11
année
V. LES PARTENAIRES DE TERRABO-Ingénieur Conseil
Grace aux nombreux résultats satisfaisants que TERRABO-Ingénieur Conseil

a offert et continue d’offrir à ses clients, il a pu gagner la confiance de certains
partenaires comme :
 les administrations publiques ;

 les sociétés d’Etats ;
 les collectivités territoriales ;
 le secteur privé.

12
année
CHAPITRE II : DEFINITIONS GENERALES
I. CONCEPTS DES TERMES

1. Le thème
Pour une bonne compréhension de notre thème qui est : « Apport de la
topographie dans les travaux de suivi et contrôle : Cas des travaux du bitumage de la
voirie lycée municipal-Bénégosso dans la commune de Port-Bouët », il est
indispensable de définir contextuellement les termes qu’il comporte.
 Le suivi est l’ensemble des opérations qui consiste en la mise en observation du

progrès, de l’évolution des différents travaux lors de l’exécution du projet pour
parvenir au résultat recherché dans les conditions favorables.
 Le contrôle est la vérification de la conformité des travaux réalisés par rapport
aux études menées.
 La Topographie : association de Topos et de Graphein, qui signifie en grec
description du lieu, la topographie est la science qui donne les moyens de
représentation graphique ou numérique d’une portion de la surface terrestre. Elle
a pour objectifs principaux de permettre l’établissement de plans et cartes
graphiques ou numériques sur lesquels sont représentés sous forme symbolique,
toutes les informations ayant trait à la forme du terrain et à ses détails naturels et
artificiels. Elle est à la base de tout projet d’aménagement.
 Suivi et contrôle topographique : de ce qui suit, le suivi et contrôle
topographique est à la fois la coordination des travaux et la vérification des tâches
exécutes en utilisant les méthodes topographiques.
 Bitumage de voirie : la voirie désigne l’ensemble des voies de circulation en
zone urbaine. La bitumer revient à l’aménager en la couvrant de bitume pour une
circulation plus aisée des biens et personnes.
2. Vocabulaire topographique
Cette partie a pour but d’expliquer quelques termes ou expressions
topographiques que nous utiliserons dans la suite.

13
année
 Planimétrie : La planimétrie représente sur un plan horizontal les détails naturels

et artificiels de la surface terrestre (bois, rivière, constructions, routes, etc.).
 Géoïde : Le géoïde est une surface physique équipotentielle des forces de la
pesanteur représentée par la surface en équilibre des mers. Elle est l’origine zéro
des altitudes.
 Altitude d’un point : c’est la distance verticale entre ce point et le géoïde.
 Altimétrie : elle consiste principalement à déterminer les altitudes des points à
partir des opérations de nivellement. Cette technique permet de représenter sur
plan horizontal le relief du terrain.
 Nivellement direct : Le nivellement direct consiste à déterminer la dénivelée
entre deux points A et B à l’aide d’un appareil qui est le niveau et d’une règle
posée à la verticale appelée mire.
On parle de nivellement direct par rayonnement lorsqu’à partir d’une seule

station on détermine les altitudes des différents points par rapport à un repère connu.
Figure 1 : Principe du nivellement direct
LA :lecture sur mire au point A ; LB : lecture sur mire au point B
ZA : altitude du point A ; ZB : altitude du point B
Notons que les lectures sur mire obtenues sont celles lues au fil niveleur
(𝐿𝑛𝑖𝑣𝑒𝑙𝑒𝑢𝑟 ). Cette lecture est la moyenne des lectures stadimétriques supérieure (𝐿𝑓𝑖𝑙 𝑠𝑢𝑝 )

14
année
et inferieure (𝐿𝑓𝑖𝑙 𝑖𝑛𝑓 ). Toutes les lectures sur mire utilisées dans ce présent rapport sont
des lectures au fil niveleur. 𝑳𝒇𝒊𝒍 𝒊𝒏𝒇 + 𝑳𝒇𝒊𝒍 𝒔𝒖𝒑
𝑳𝒏𝒊𝒗𝒆𝒍𝒆𝒖𝒓 =
𝟐
 Tolérance : c’est l’erreur maximale admissible lors d’une mesure.

 La cote bleue (𝐶𝑏) : elle désigne l’altitude du plan horizontal de visée. Elle
s’obtient en effectuant la lecture sur mire (𝐿repère) sur un point de référence et à
l’altitude (𝑍repère) de ce point l’on ajoute la lecture lue sur la mire :
𝐶𝑏 = 𝑍repère+ 𝐿repère
 Implantation : elle consiste à matérialiser sur le terrain la position et le niveau
des éléments de l’ouvrage à construire.
 Levé : c’est la collette des données altimétriques et planimétriques existant sur
le terrain pour l’établissement de cartes ou de plans.
 Echelle : c’est le rapport entre le terrain à représenter et le plan ; c’est aussi le rapport
entre la distance mesurée sur le plan et la distance mesurée sur le terrain.
II. GENERALITES SUR LA VOIRIES
1. Les différents types de voiries

Les voiries se classent en trois (03) grands types qui sont : les voiries primaires,
les voiries secondaires et les voiries tertiaires.
a. Les voiries primaires

Elles supportent le trafic lourd et servent de grands axes de développement, elles
servent de liaisons urbaines, interurbaines. Elles ne permettent pas l’accès direct aux
riverains, pas d’arrêt sauf sur les BAU (Bandes d’Arrêt d’Urgence), pas de
stationnement.
b. Les voiries secondaires :

Elles servent d'axe de distribution des quartiers, elles jouent aussi un rôle de
liaison inter-quartiers. Les arrêts et la circulation de transports en commun sont
possibles, les stationnements sont limités ou interdits.

15
année
c. Les voiries tertiaires :

Elles permettent d’accéder aux parcelles et aux immeubles des riverains, et
permettent l’accessibilité des riverains avec vitesse de circulation limitée.
2. Les caractéristiques des différents types de voiries

Les types de voiries cités ci-dessus sont caractérisés par : leur profil en travers
(nombre de voies, type de voies, routes ou autoroutes, voie express) ; leur vitesse de
référence, leur capacité, leur type de trafic (trafic, nature du trafic, etc.), la nature du
revêtement et la structure de leur chaussée.
Pour notre projet, nous avons une voie secondaire dont les caractéristiques seront
définies plus bas dans le chapitre III de cette première partie de notre rapport.
3. La géométrie routière
La voie comprend une ou plusieurs chaussées subdivisées en voies de circulation
et en trottoirs. Pour réaliser une étude routière, le projeteur utilise un ensemble de
techniques et outils mathématiques permettant de définir les caractéristiques de la route
et de
la représenter sans ambiguïté de façon à assurer aux usagers confort et sécurité : c’est la
géométrie routière.
Elle permet de représenter la route dans l’espace par :
 le tracé en plan ;
 le profil en long ;
 et les profils en travers.
Ces éléments sont ceux sur lesquels le géomètre se base pour les implantations et
les contrôles des travaux.
a. Le tracé en plan
Le tracé en plan est une projection orthogonale de l’axe de la route sur un plan
horizontal. Cet axe est constitué d’une succession d’alignements droits reliés entre eux
par des arcs de courbes circulaires.

16
année
b. Le profil en long
Pour représenter la route dans l’espace, le tracé en plan seul n’est pas suffisant,
il faut lui associer le profil en long qui est une projection longitudinale de l’axe de la
route suivant le tracé en plan. Il est constitué des altitudes du terrain naturel (TN) et des
altitudes de l’axe de la route terminée (ligne rouge), associées à leur abscisse curviligne.
c. Profils en travers
Pour achever la définition de la route, il est impératif d’établir les profils en
travers qui sont en fait des coupes verticales effectuées perpendiculairement à l’axe du
tracé en plan. Ces profils sont indispensables pour l’établissement des cubatures de
terrassement général.
4. Terminologie routière
 L’emprise : C’est la partie du terrain affecté à la route et à ses accessoires qui
coïncident avec le domaine public. Elle est généralement visible sur le tracer en
plan qui est implanté par le géomètre de sorte à matérialiser la zone d’impact du
projet.
 L’assiette : C’est la surface du terrain occupée par la chaussée. Elle comprend
également les accotements, les talus, les fossés et les ouvrages. Elle est
matérialisée à partir de l’axe de la route.
 La plate-forme : Surface de la route qui comprend la chaussée, les accotements,
sans les fossés et talus (déblais ou remblais).
 La chaussée : C’est la surface de la route aménagée pour la circulation des
véhicules. Elle représente l’ensemble des couches matériaux qui supporte le
passage des véhicules.
 Les accotements : Ce sont des bandes de terrains qui longent la chaussée de part
et d’autre. Le principe de l’accotement est l’épaulement de la chaussée. On dit
qu’ils sont dérasés lorsqu’ils sont au même niveau que la chaussée et surélevés
dans le cas contraire.
 Caniveau ou fossé : C’est une bordure extérieure de la chaussée aménagée pour
l’écoulement de l’eau et pour son assainissement.

17
année
 Bordure : c’est un élément vertical ou incliné bordant les zones de circulation

piétonnes ou véhicules, pouvant constituer une partie du dispositif d’écoulement
des eaux pluviales.
 L’axe : C’est la génératrice verticale se trouvant au milieu de la chaussée.
 Amorce : c’est un territoire ponctuel aménagé qui sert de transition entre la voie
aménagée et celle non aménagée.
5. Structure de la chaussée
La chaussée est aménagée pour la circulation, c’est elle qui supporte toutes les
charges transmissent par les véhicules grâce à sa structure. Elle est constituée de
différentes couches qui ont des fonctions bien définies.
 Couche de forme : cette couche constitue la couche inférieure des remblais. Elle
est réalisée avec des matériaux sélectionnées, elle est mise en place pour
améliorer les corps de remblais, d’empêcher la remontée des eaux et d’éviter la
contamination des couches supérieures.
 Couche de fondation : elle répartit les pressions sur le terrain naturel.
 Couche d’imprégnation : elle permet une bonne adhésion entre la couche de
base et la couche de roulement.
 Couche de base : cette couche supporte exactement l’action des véhicules à
l’intérieur de laquelle les pressions élevées s’atténuent avant d’être transmise à
la couche de fondation.
Image 3 : Emprise affectée à la route

18
année
 La couche de roulement ou couche de surface constitue la couche protectrice

et imperméable devant assurer en même temps la rugosité, qualité essentielle
pour la sécurité des usagers.
 Le sol support ou l’arase : Tout cet ensemble formant la chaussée repose sur le
sol support qui est l’ensemble constitué par le terrain naturel et les remblais, ou
si la portance du terrain est faible, il est ajouté une couche de forme dont
l’épaisseur peut être très importante.
Image 4 : Structure de la chaussée

19
année
CHAPITRE III : DESCRIPTION GENERALE DU PROJET
I. LOCALISATION DU SITE
Port-Bouët est une commune située dans le Sud du district d’Abidjan. Elle est
limitée au Nord-Ouest par les communes de Koumassi et Treichville, au Nord par la
lagune Ebrié qui la sépare de la commune de Bingerville, au Sud par l’océan atlantique.
La commune concentre les activités économiques d’Abidjan, voire de la Côte d’Ivoire.
Elle abrite le port autonome d’Abidjan, l’aéroport international Félix Houphouët-
Boigny, la gare de départ du chemin de fer « Abidjan-Niger », mais aussi l’abattoir
municipal et une importante zone industrielle à Vridi. Elle s’étant sur une superficie de
110km2 et sa population est estimée à 137 502 habitants. Ses coordonnées
géographiques sont 5°20′ 56 Nord et 4°00'42''𝑂𝑢𝑒𝑠𝑡.
Image 6 : Situation géographique de la commune de Port-Bouët
C’est dans cette commune que sont effectués les travaux du bitumage de la voirie
Source : Google Maps
Lycée-Municipal-Bénégosso sur un itinéraire de 4.4km. La voie débute sur l’autoroute
de Grand-Bassam et prend fin dans le village de Bénégosso en passant devant le Lycée
Municipal de Port-Bouët. L’itinéraire du projet est la ligne rouge matérialisée sur
l’image ci-contre.

20
année
Image 7 : Itinéraire du projet
II. CONTEXTE ET OBJECTIFS DU PROJET
1. Contexte du projet
Le Projet de Renaissance des Infrastructures de Côte d’Ivoire (PRICI) a été initié
en juin 2012, avec un financement conjoint de la Banque Mondiale et de l’Etat de Côte
d’Ivoire à hauteur de 100 milliards.
La première phase du projet a intervenu dans les villes d’Abidjan, Abengourou,

Bouaké, Korhogo, San-Pedro, Sérébou-Bassawa, Soubré, Yamoussoukro.
Au regard des résultats satisfaisants de la phase initiale du PRICI, le

gouvernement ivoirien a bénéficié d’un financement additionnel de 74 milliards de
francs de CFA (également sur la base d’un financement paritaire), et un point d’honneur
est mis sur le développement des communes à travers le Programme d’Investissement
Communal (PIC) et le Programme d’appui à la gestion Communale. C’est ainsi que le
projet Aménagement de la voie d’accès du Lycée Municipal – Bénégosso a été initié
dans la commune de Port-Bouët.

21
année
2. Objectifs du projet
Le projet de bitumage de la voie Lycée Municipale-Bénégosso vise à :
 doter la commune de Port-Bouët d’une voie moderne ;

 faciliter la circulation des biens et personnes entre les quartiers Gonzagueville et
Bénégosso ;
 améliorer le cadre de vie des populations.
I. OBJET ET CONSISTANCE DES TRAVAUX
1. Objet des travaux

Le projet a pour objet le bitumage de la voirie comprenant la construction des
structures de chaussée de 40cm d’épaisseur, l’assainissement et le système de drainage
de la voie du lycée Municipal-Carrefour Bénégosso sur un linéaire total de 4,4 km à
Port-Bouët.
2. Consistance des travaux

Les travaux à réaliser selon le CCTP comportent essentiellement :
 les ouvrages d'assainissement longitudinaux et transversaux ;

 la construction d'une chaussée bitumée ;
 L’aménagement du carrefour à Bénégosso ;
 la réalisation des amorces d’accès aux voies adjacentes ;
 la réalisation de la signalisation horizontale et verticale ;
 le nettoyage complet du chantier avant la réception provisoire des travaux.
II. LES CARACTERISTIQUES DE LA VOIE Lycée Municipal-

Bénégosso
Comme tout projet de voirie, la voie Lycée Municipal-Bénégosso a ses
caractéristiques propres à elle. Nous décrirons ses caractéristiques par :
 son tracé en plan ;

 son profil en long ;
 ses profils en travers ;

22
année
 la structure de chaussée ;
 son type.
1. Le tracé en plan
Le tracé en plan du projet qui a été mis à notre disposition comprend :
 quarante (40) amorces ;

 sept (07) alignements droits tels que :
- le premier part du P1 au P258 ;
- le deuxième est compris entre le P265 et le P280 ;
- le troisième est compris entre le P294 et le P304 ;
- le quatrième est compris entre le P316 et le P344 ;
- le cinquième est compris entre le P376 et le P390 ;
- le sixième est compris entre le P399 et le P415 ;
- le septième est compris entre le P430 et le P447.
 Six courbes qui sont situées entre les alignements droits ;
 D’un rondpoint dénommé Carrefour Bénégosso.
Il est représenté avec une échelle 1/500ème sur les plans généraux. L’image ci-
dessous est un extrait du tracé en Plan du projet.
Image 8 : Extrait du tracé en plan du projet
Le tableau présenté en dessous est une partie de la tabulation de l’axe du tracé en plan
de la voie.

23
année
Tableau 2 : Extrait de la tabulation de l’axe du projet
2. Le profil en long
Le profil en long au 1/500ème pour les longueurs et 1/50ème pour les hauteurs
a été dessiné dans l'axe de la route à réaliser. Ci-dessous nous avons une partie du profil
en long du projet.

24
année
Thème : Apport de la topographie dans les travaux de suivi et contrôle : Cas des travaux du bitumage
de la voirie Lycée Municipal-Bénégosso dans la commune de Port-Bouët.
Image 9 : Extrait du profil en long du projet

25
année
3. Les profils en travers type

Le profil en travers type se présente ainsi selon le CCTP : la plate-forme est
composée d’une chaussée de 7 m de largeur et de deux accotements de 2 m de largeur
chacun. La chaussée et les accotements présentent des pentes transversales (devers) de
3%. La pente des talus des terrassements est de 3 (horizontale) pour 2 (verticale). Nous
avons aussi des bordures et des caniveaux.

26
année
Thème : Apport de la topographie dans les travaux de suivi et contrôle : Cas des travaux du
bitumage de la voirie Lycée Municipal-Bénégosso dans la commune de Port-Bouët.
Image 10 : Extrait du profil en travers type du projet

année 27
contrôle : Cas des travaux du bitumage de la voirie Lycée Municipal-
Bénégosso dans la commune de Port-Bouët.
4. Structure de la chaussée
Le corps de chaussée est constitué de :
 une couche de fondation en sable argileux stabilisé au ciment d’une épaisseur de

20 cm;
 une couche de base en grave concassée 0/31.5 d’une épaisseur de 15 cm ;
 une couche de roulement en béton bitumineux d’une épaisseur de 5 cm ;
 les accotements revêtus en béton bitumineux de 4 cm d’épaisseur.
Image 11 : Structure de la chaussée de la voie
5. Le type de la voirie
La voie Lycée Municipal-Bénégosso permettra de relier les quartiers de
Gonzagueville et de Bénégosso, la vitesse de référence est de 60km/h donc c’est une
voie de troisième catégorie. Elle a une chaussée de 7m (1x2voies), la chaussée sera
revêtue, c’est un domaine privilégié du TC (Transport en Commun) ; on a des arrêts des
TC et aussi un passage piéton aménagé (trottoir) et la voie débouche sur l’Autoroute de
Grand-Bassam.
Vue toutes ses caractéristiques, nous retenons que cette voie est une voie secondaire.

année 28
III. LES INTERVENANTS DANS LE PROJET
Les intervenants dans un projet sont les personnes morales ou physiques qui
apportent leurs différentes compétences à la réalisation du projet. Nous présentons ci-
dessous les différents intervenants dans ce projet.
1. Maître d’Ouvrage
Le projet étant un marché public, le maitre d’ouvrage c’est l’administration et
précisément le service administratif pour lequel l’ouvrage est réalisé.
Pour ce projet, le Maître d’Ouvrage initial était le Ministère des infrastructures

économiques. Mais avec le nouveau gouvernement ivoirien en place depuis le 10 juillet
2018, le Maître d’Ouvrage actuel est le Ministère de l’Equipement et de l’Entretien
Routier.
2. Financement
Le projet de bitumage de la voie Lycée municipale-Bénégosso a été financé par
l’Etat ivoirien avec l’appui de la Banque Mondiale.
3. Cellule de coordination
La cellule de coordination de ce projet est le PRICI avec à sa tête un
Coordonnateur qui est le chef du projet.
4. L'agence d'exécution
Elle est une entité administrative autonome, investie d'une mission de service
public. Elle est une personne morale de droit public dotée d'un patrimoine et de moyens
de gestion propres. C’est l’AGEROUE qui est l’agence d’exécution de ce projet.
5. Maître d’Œuvre
C’est la personne physique ou morale, technicienne de la construction engagée
par le maître d’ouvrage pour concevoir l’ouvrage, pour proposer la réception des travaux
et leur règlement.
Le Bureau d’Etude qui a réalisé l’étude de ce projet est le cabinet IETF, mais
c’est TERRABO-Ingénieur Conseil qui est le Maître d’Œuvre des travaux, c’est-à-dire
qu’il assure la mission du suivi et contrôle des travaux.

29
année
6. L’Entreprise titulaire
L’Entreprise est l’entité liée contractuellement au Maître d’Ouvrage par le
marché que tous deux ont signé. Elle est chargée de réaliser les travaux prévus à ce
marché ou de définir les prestations de services ou de fournitures.
L’Entreprise Réalisatrice de ces travaux de bitumage est Groupement Fadoul

travaux / Fadoul Technibois Côte d’Ivoire aussi appelée Societe Fadoul Travaux
(SFT).
IV. FORME ET MODE DE PASSATION DU MARCHE
1. Forme du marché
La forme d’un marché est le mode de rémunération que le Maître d’Ouvrage
applique à l’entreprise. Les différentes formes de marchés sont :
 marché à prix forfaitaire ;

 marché à prix unitaire ;
 marché pour une partie à prix forfaitaire et pour l’autre à prix unitaire.
Dans ce projet, le marché est à prix unitaire pour TERRABO-Ingénieur Conseil et

SFT.
2. Mode de passation du marché

Le mode de passation d’un marché est la procédure par laquelle le Maître
d’Ouvrage choisit les entreprises pour la mission de contrôle et la réalisation des
travaux. Les procédures par lesquelles il peut passer sont :
 adjudication : on choisit le moins disant ;

 appel d’offre : il y a des critères règlementaires avant de soumissionner ;
 marché négocié : aussi connu sous le nom de Marché Gré à Gré, le Maître
d’Ouvrage engage librement des discussions avec les entreprises sans qu’une
consultation formelle n’ait lieu.

30
année
La différence entre l’adjudication et l’appel d’offre est que dans un appel d’offre,
il y a des critères à remplir avant de soumissionner, ce qui n’est pas le cas dans
l’adjudication.
L’Entreprise SFT et TERRABO-Ingénieur Conseil ont été retenus après un appel

d’offre.
3. Le marché des travaux

Tableau 3 : Présentation du marché des travaux
DESIGNATION BITUMAGE DE LA VOIRIE

Maitre d’Ouvrage Ministère de l’Equipement et de l’Entretien
Routier
Le chef de projet Coordonnateur du PRICI
L'agence d'exécution AGEROUTE
Maître d’Œuvre TERRABO-Ingénieur Conseil
Titulaire du marché Groupement FADOUL TRAVAUX / FADOUL
TECHNIBOIS Côte d’Ivoire
Coût du projet (FCFA) 2 333 054 000
Mode de passation Appel d’Offre
Durée des travaux 08 mois
Début des travaux 29 Mars 2018
Fin théorique des travaux 29 Novembre 2018
Financement Etat de Côte d’Ivoire et la Banque Mondiale
V. LA MISSION DU SUIVI ET CONTROLE
La Mission du suivi et contrôle étant confiée à TERRABO-Ingénieur Conseil et

connaissant sa mission qui est de diriger, suivre et contrôler les travaux, nous allons
procéder à sa présentation. Pour les travaux géotechniques, TERRABO-Ingénieur
Conseil travaillait avec l’entreprise ICL BTP (Ingénieur Conseil Laboratoire Bâtiment
et Travaux publics) car il ne dispose pas de laboratoire géotechnique.

31
année
1. Le personnel
La Mission du Suivi et Contrôle est constituée d’un chef de mission, d’un
routier, d’un géomètre, d’une environnementaliste, d’un surveillant des travaux, d’un
agent d’ICL BTP et de trois (03) stagiaires.
 Le Chef de Mission : il a pour rôle de coordonner les travaux dans toute leur
intégralité avec le souci permanent de la qualité du travail.
 Le Routier : il contrôle tous les travaux de terrassement et d’assainissement.
 Le Géomètre : il assure le suivi et contrôle géométrique (topographique) du
projet.
 L’Environnementaliste : elle a pour rôle de s’assurer que les normes
environnementales définies dans le cahier de charge sont respectées.
 Agent d’ICL BTP : cet agent effectue les contrôles géotechniques sur les
différents matériaux mis en œuvre.
 Les Stagiaires : nous étions au nombre de trois (03) dont un stagiaire des travaux
publics, un stagiaire environnementaliste et un stagiaire géomètre.
2. Le matériel
Pour bien mener sa mission de suivi et contrôle, TERRABO Ingénieur Conseil
dispose du matériel suivant :
 un véhicule 4x4 ;
 des matériels de géotechnique
 un lot de matériels topographiques.

32
année
CHAPITRE 4 : INTERET DU SUIVI ET CONTROLE

TOPOGRAPHIQUE DANS LES TRAVAUX DE VOIRIE
I. INTERET
Les paramètres géométriques (courbes, alignements droits, rampes, pentes…)

dans la conception d’une voie (route) sont d’une importance primordiale. En effet le
respect de ceux-ci assure une bonne mise en œuvre dans les travaux, le respect des
quantités (cubatures, linéaire de caniveaux et bordures…) définies dans le projet. Ce qui
permet d’éviter un surcoût après les travaux.
Dans le but de décaisser moins de fond et faire plus de profits, les entreprises
auxquels sont confiés les travaux ne respectent pas correctement les prescriptions
définies dans le cahier de charges. Or celles-ci sont rémunérées sur la base des quantités
exécutées et la validation de ces quantités est basée sur plusieurs contrôles dont le
contrôle topographique.
Ainsi le contrôle topographique est d’une importance capitale dans la réception

des travaux exécutés par l’entreprise en ce sens qu’il permet de vérifier les paramètres
géométriques de la route car ceux-ci aident à la confirmation les quantités exécutées et
la bonne mise en œuvre.
II. MISSION DE L’EQUIPE TOPOGRAPHIQUE
La vérification de la bonne mise en œuvre, des quantités des travaux exécutés

est basée sur des contrôles planimétriques et altimétriques.
 Le contrôle planimétrique des ouvrages :

- contrôle de l’implantation de l’axe de la route ;
- contrôle de l’implantation de l’axe des ouvrages d’assainissement ;
- contrôle des largeurs de l’emprise, l’assiette, de la plate-forme, de la
chaussée… ;

33
année
 Le contrôle altimétrique des ouvrages :

- contrôle de l’arase des terrassements ;
- contrôle des fils d’eau des ouvrages d’assainissement (buses, regards,
caniveaux, etc.)… ;
- contrôle des épaisseurs des différentes couches de la chaussée.
Nous avons eu à effectuer quelques-uns de ces contrôles pendant ces deux (02) mois de
stage.
1. Vérification de la polygonale de base

On appelle polygonale, un ensemble de points fixes plus ou moins durables bien
repartis sur la zone de travail et servant d’appuis aux différents travaux topographiques
en planimétrie et en altimétrie. Elle est obtenue à partir d’un cheminement qui peut être
encadré ou bouclé.
Sa mise en place est soumise aux conditions suivantes :
 existence de l’inter-visibilité entre les sommets ;

 moins de sommets dans la polygonale afin de minimiser les erreurs ;
 stabilité des sommets ;
 permettre la prise d’un maximum de détails ;
 circonscrire toute la zone si possible.
Cette tâche a été déjà effectuée avant notre arrivé sur les lieux.
2. Implantation planimétrique des points d’axe

L’autorité administrative décide de la construction d’une voie en zone urbaine
pour relier des quartiers, desservir une zone et cette voie passe par des points obligés.
Ainsi lors de la réalisation des travaux, il est important de bien implanter l’axe de la
voie, pour que la voie respecte les normes en matière de rayons de raccordement,
alignements droits etc. car une mauvaise implantation de celle-ci aura des impacts qui
n’ont pas été pris en compte dans les études.

34
année
3. Le respect des cotes à appliquer aux points d’axe et des fils d’eau des
différents ouvrages
Les cotes projets des points d’axe permettent le calcul de paramètres importants
déterminés par les projeteurs (pente de la route, estimation des cubatures…). Par
conséquent lors de la réalisation des travaux, il est important de s’assurer que le
positionnement altimétrique de la voie est conforme au projet.
4. Le respect des dévers de la chaussée

Lorsque l’eau est stagnée sur une plate-forme, elle se trouvera un chemin en
s’infiltrant dans celle-ci ; ainsi les dévers ont pour rôle l’évacuation des eaux de pluie
de part et d’autre de la chaussée donnant ainsi une bonne plate-forme pour la circulation
des véhicules et permet de minimiser les risques d’accidents et de dégradation de la
route. Par conséquent un contrôle topographique de cet élément s’avère important.

35
année
Deuxième partie :
TRAVAUX
EFFECTUES

36
année
CHAPITRE I : ETUDES PRELIMINAIRES
I. RECHERCHE DOCUMENTAIRE
La recherche documentaire a constitué une étape importante lors de notre stage.

En effet la recherche documentaire sert à trouver des informations dont l’exploitation
pourra nous être utile dans l’exécution du projet.
Ainsi notre recherche a consisté à prendre connaissance de tout document

intervenant dans ce projet de voirie. Après renseignement près de nos encadreurs, nous
avons pu obtenir les documents suivants :
 le profil en long et le tracé en plan du projet ;

 les profils en travers type ;
 la tabulation de l’axe de la voie ;
 les coordonnées de certains points de la polygonale de base.
II. CHOIX DU MATERIEL TOPOGRAPHIQUE

En tant que Bureau d’Etude affecté à la mission du suivi et contrôle des travaux,
TERRABO-Ingénieur Conseil se doit d’avoir des appareils topographiques de bonne
précision et pouvant assurer un bon rendement pour mieux mener sa mission. Ainsi les
appareils topographiques que l’équipe topographique avait à sa disposition sont :
 Un niveau électronique Geomax ZDL700 de précision par dénivelée ±0.4mm ;
 Une station totale Leica TS06 de précision angulaire ±6dmgr et de précision
±3mm+2ppm sur les distances ;
 Un triple décamètre (30m) de précision ±6mm ;
 Les accessoires (deux trépieds, un réflecteur, une mire métallique à code barre de
4m).

37
année
Tableau 4: Tolérances requises pour les travaux
Planimétrie Altimétrie
Travaux Tolérance
Arase ±𝟐𝒄𝒎
Tolérance ±𝟐𝒄𝒎 Couche de fondation ±𝟏𝒄𝒎
Caniveaux ±𝟏𝒄𝒎
Bordures ±𝟏𝒄𝒎
Ces tolérances sont celles des tâches que nous avons effectuées.

38
année
Station totale Leica TS 06 Niveaux électronique Geomax ZDL

700
Trépied métallique Mire métallique à code barre de 4m
Ruban de 30m Cane et réflecteur
Image 11 : Le matériel topographique

39
année
II. COMPOSITION DE LA BRIGADE TOPOGRAPHIQUE
La brigade topographique est une équipe constituée de plusieurs personnes à qui

des tâches précises sont affectées. Ainsi pour plus d’efficacité dans notre mission de
suivi et contrôle, la brigade topographique était constituée :
 d’un Géomètre (chef de brigade);
 d’un Stagiaire Géomètre ;
 deux aides ;

40
année
CHAPITRE II : TACHES EXECUTEES
I. SUIVI ET CONTROLE DE LA POSE DES CANIVEAUX
1. Suivi de l’implantation planimétrique et altimétrique

a. Suivi planimétrique
C’est la méthode d’implantation par coordonnées rectangulaires qui a été utilisée
pour l’implantation des caniveaux du projet. Au moyen la station totale, l’équipe
topographique de SFT procédait comme suit :
 station sur un point de la polygonale de base et prise de référence sur un autre

point de la polygonale de base ;
 entrer les coordonnées X et Y des points à implanter dans l’appareil. Ces
coordonnées sont celles des bords des caniveaux qui coïncident avec la fin des
accotements. Elles ont été préalablement calculées au bureau ;
 guider le porte-canne jusqu’au point par tâtonnement ;
 implanter un piquet au sol à l’endroit où les erreurs sur les coordonnées sont dans
la marge de tolérance qui est de ±𝟐𝒄𝒎 .
Notons que la distance entre les profils étant de 10m, les piquets ont été
implantés à chaque 10m.
Figure 2: Illustration de l’implantation planimétrique
b. Suivi altimétrique
L’implantation altimétrique peut se faire avec une station totale, mais pour les
caniveaux, c’est un niveau de chantier ordinaire qui a été utilisé. Pour l’implantation,

41
année
les Géomètres de l’entreprise SFT effectuaient un nivellement direct par rayonnement

et ils procédaient comme suit :
 Prendre référence sur un repère (point connu en altimétrie) et calculer la cote

bleue par la formule : 𝐶𝑏 = 𝑍repère+ 𝐿repère
 Connaissant les altitudes projets des fils d’eau des caniveaux, on calcule la lecture
sur mire (𝑳𝒊 ) à effectuer sur chaque piquet par la relation :
𝐿𝑒𝑐𝑡𝑢𝑟𝑒𝑠 𝑎𝑣𝑎𝑛𝑡𝑠 𝑠𝑢𝑟 𝑚𝑖𝑟𝑒 (𝑳𝒊 ) : 𝑍fil eau = 𝐶𝑏 – 𝑳𝒊 ⇒𝑳𝒊 = 𝐶𝑏- 𝑍fil eau
eau
 C’est à partir de ces différentes lectures qu’ils demandent aux aides d’enfoncer
ou de remonter les piquets marqués aux différents profils. Le tableau ci-dessous
contient des éléments d’implantation altimétrique du P159 au P165.
Figure 3: Illustration de l’implantation altimétrique

42
année
Tableau 5 : Eléments d’implantation altimétrique du P159 au P165

Lecture Lectures
repère Cote théoriques lectures
Altitudes Ecarts
Profils bleue (mm) observées
(m) (mm)
(m) (mm)
C29 98.182 1266

P159 97.29 2158 2159 -1
P160 97.27 2178 2176 2
P161 97.26 2188 2188 0
P162 97.25 99.448 2198 2199 -1
P163 97.23 2218 2219 -1
P164 97.22 2228 2228 0
P165 97.2 2248 2249 -1
2. Contrôle planimétrique et altimétrique
a. Contrôle planimétrique
 Alignement doit
Pour le contrôle planimétrique se faisant sur un alignement droit, nous procédons

comme suit :
- implanter deux (02) points de l’axe séparés de 50m par exemple ;

- faire une station sur l’un deux et prendre le deuxième comme référence ;
- caller l’angle à 0.000gr et ouvrir un angle de 100gr ou 300gr ;
- demander à l’aide de se mettre sur le caniveau de gauche et de droite du
profil où nous avons stationné ;
- vérifier la position des caniveaux par rapport au profil en travers type de
la zone ;
- effectuer la même opération en prenant comme point de station celui qui
servait de référence et comme référence celui qui servait de point de
station.

43
année
Figure 4 : Alignement droit
 Courbe
Pour le contrôle des courbes, nous implantons des points de l’axe à chaque 10m.
Ensuite nous utilisons le ruban pour vérifier la largeur de la plateforme en se basant sur
le profil en travers type de la zone.
Lorsque l’implantation planimétrique des caniveaux à été bien effectué, c’est-à-

dire les écarts observés sont inférieurs à ±2cm qui est la tolérance planimétrique, nous
passons au contrôle altimétrique. Dans le cas contraire, nous demandons à l’entreprise
de reprendre les travaux d’implantation planimétrique.

44
année
Figure 5: Courbe
b. Contrôle altimétrique
Après la validation du contrôle planimétrique, nous procédons au contrôle
altimétrique. La vérification se faisait en trois (03) étapes qui sont :
 détermination des cotes observées : cette étape consiste à effectuer un

nivellement direct par rayonnement pour calculer les altitudes terrains des
caniveaux. Ces altitudes peuvent être celles du fil d’eau ou celles des becs
intérieurs ;
 calcul des écarts entre altitudes projet et altitudes observées :
𝑬𝒄𝒂𝒓𝒕 = 𝒁𝒑𝒓𝒐𝒋𝒆𝒕
− 𝒁𝒐𝒃𝒔𝒆𝒓𝒗é𝒆
 interprétation : l’interprétation consiste pour la mission de contrôle de dire si
les travaux exécutés sont en conformité avec le projet. Dans le cas des caniveaux,
on vérifie :
- l’écoulement correct des eaux : cela se vérifie par une décroissance des altitudes
du point haut vers l’exutoire ;

45
année
- si les écarts sont inférieurs à la tolérance définie par le projet. La tolérance admise
par le projet est ±1𝑐𝑚.
3. Illustration d’un cas de contrôle
Nous avons vérifié les caniveaux en planimétrie du P56 au P60 du côté droit et
du P42 au P54 du côté gauche. Nous étions en alignement droit et nous avons procédé
comme suit :
 Implanter quatre (04) points de l’axe (P42, P48 et P54, P60) ;

 Appliquer le procédé de contrôle planimétrique expliqué plus haut.
𝐸𝑐𝑎𝑟𝑡 = 5.50 − 𝑙𝑜𝑏𝑠𝑒𝑟𝑣é

Avec :
5.50: 𝑙𝑎𝑟𝑔𝑒𝑢𝑟 𝑡ℎ𝑒𝑜𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑑𝑒𝑚𝑖 − 𝑝𝑙𝑎𝑡𝑒 𝑓𝑜𝑟𝑚𝑒
𝑙𝑜𝑏𝑠𝑒𝑟𝑣é : 𝑙𝑎𝑟𝑔𝑒𝑢𝑟 𝑜𝑏𝑠𝑒𝑟𝑣é𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑑𝑒𝑚𝑖 − 𝑝𝑙𝑎𝑡𝑒 − 𝑓𝑜𝑟𝑚𝑒

Tableau 5 : Observations planimétriques des caniveaux
Largeur demi- Ecarts (m)
Largeur demi-plate-
Axe plate-forme à
forme à gauche gauche droite
droite
5.503 P42 -0.003
5.501 P48 -0.001
5.500 P54 0.000
P56 5.500 0.000
P60 5.502 -0.002
Les valeurs obtenues sont inférieures à la tolérance qui est de ±2cm donc l’implantation
planimétrique est validée.

46
année
Contrôle altimétrique
Puisque le contrôle planimétrique a été validée, nous passons à la vérification
altimétrique de ces caniveaux. Pour la vérification, nous avons déterminé les altitudes
observées à chaque profil et nous les avons comparées aux altitudes projet.
Nous rappelons que les altitudes des becs ne sont pas connues ; pour les déterminer, on
utilise la relation : 𝒁𝒃𝒆𝒄 = 𝒁𝒂𝒙𝒆 − (𝒑 ∗ 𝒍𝟏 )
Avec :
𝒁𝒂𝒙𝒆: 𝒂𝒍𝒕𝒊𝒕𝒖𝒅𝒆 𝒅𝒖 𝒃𝒊𝒕𝒖𝒎𝒆 𝒇𝒊𝒏𝒊 à 𝒍′ 𝒂𝒙𝒆

𝒑: 𝒍𝒂 𝒑𝒆𝒏𝒕𝒆, 𝒍𝒂 𝒑𝒆𝒏𝒕𝒆 𝒊𝒄𝒊 𝒆𝒔𝒕 𝒅𝒆 𝟑%
𝒍𝟏 : 𝒍𝒂 𝒍𝒂𝒓𝒈𝒆𝒖𝒓 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒅𝒆𝒎𝒊 − 𝒑𝒍𝒂𝒕𝒆 − 𝒇𝒐𝒓𝒎𝒆 𝒒𝒖𝒊 𝒆𝒔𝒕 𝒅𝒆 𝟓. 𝟓𝟎𝒎
𝒁𝒃𝒆𝒄 = 𝒁𝒂𝒙𝒆 − 𝟎. 𝟏𝟔𝟓
Figure 6: Coupe transversale des caniveaux
 Exemple de calcul
Au profil 60 on a : 𝑍𝑏𝑒𝑐 = 99.880 − 0.165 ⇒ 𝑍𝑏𝑒𝑐 = 99.175𝑚

47
année
Thème : Apport de la topographie dans les travaux de suivi et contrôle : Cas des
travaux du bitumage de la voirie Lycée Municipal-Bénégosso dans la commune de
Port-Bouët.
Tableau 6:Observation des caniveaux du P42 au P160
Lectures Altitudes
Cote Lectures avant (mm) Altitudes observées (m) Altitudes projet (m) Ecarts (m)
Points arrières repères
bleue
(mm) (m) Gauche Axe Droit Gauche Axe Droit Gauche Axe Droit Gauche Axe Droit
D1 1582 99.59
P60 1469 99.703 99.715 99.72 0.012
P59 1449 99.723 99.735 99.74 0.012
P58 1427 99.745 99.755 99.76 0.010
P57 1404 99.768 99.775 99.78 0.007
P56 1388 99.784 99.795 99.8 0.011
P55 101.172 99.815 99.82
P54 1338 99.834 99.835 99.84 0.001
P53 1322 99.850 99.855 99.86 0.005
P52 1291 99.881 99.875 99.88 -0.006
P51 1800 1275 99.897 99.895 99.65 -0.002
P50 1248 99.924 99.925 99.6 0.001
P49 1220 99.952 99.945 99.54 -0.007
R48 1276 99.958
P48 1276 99.958 99.965 99.48 0.007
P47 1263 99.971 99.985 99.41 0.014
P46 1236 99.998 100.01 100 0.007
101.234
P45 1200 100.034 100.03 100 -0.009
P44 1180 100.054 100.05 100 -0.009
P43 1170 100.064 100.07 100.1 0.001
P42 1149 100.085 100.09 100.1 0.000

année 48
 Interprétation des résultats

Au niveau des cotes observées, nous remarquons une décroissance des altitudes
du P42 au P60 ; cela explique un écoulement correct des eaux dans le sens normal. De
plus les écarts sont inférieurs à ±1𝑐𝑚 qui est la tolérance admissible, donc les caniveaux
ont été bien implantés.
II. SUIVI ET CONTROLE DE LA POSE DES BORDURES T2CS2
La bordure T2CS2 est l’association des bordures T2 et CS2. Sur l’image et la

figure ci-dessous, nous avons les bordures T2CS2 posées pendant les travaux et leurs
dimensions qui sont en cm.
Figure 7: Coupe transversale de

Image 12: Bordure T2CS2 posée
bordure T2CS2
1. Suivi de l’implantation planimétrique et altimétrique

Le mode d’implantation planimétrique et altimétrique des bordures est le même
que celui des caniveaux. Malgré que le procédé fût le même, nous étions présents lors
de l’implantation des bordures.
MASSOUO Zrankeupeu Dieu-donné Enoc ; Elève Technicien Supérieur Géomètre 3ème année
49
2. Contrôle
Le mode de contrôle planimétrique des bordures T2CS2 est le même que celui
des caniveaux.
La méthode de contrôle de bordures est identique à celle des caniveaux, c’est-à-
dire qu’on se passe par les trois étapes qui sont :
 détermination des cotes observées : cette étape consiste à effectuer un

nivellement direct par rayonnement pour calculer les altitudes terrains des
caniveaux. Ces altitudes peuvent être celles du fil d’eau ou celles des becs
intérieurs ;
 calcul des écarts entre altitudes projet et altitudes observées :
𝑬𝒄𝒂𝒓𝒕 = 𝒁𝒑𝒓𝒐𝒋𝒆𝒕 − 𝒁𝒐𝒃𝒔𝒆𝒓𝒗é𝒆
 interprétation : l’interprétation consiste pour la mission de contrôle de dire si

les travaux exécutés sont en conformité avec le projet. On vérifie :
- l’écoulement correct des eaux : cela se vérifie par une décroissance
des altitudes du point haut vers l’exutoire ;
- si les écarts sont inférieurs à la tolérance définie par le projet dans
le car des bordures, la tolérance admise par le projet est ±1𝑐𝑚.
Nous utilisons toujours la même méthode que le contrôle des caniveaux. Le
contrôle s’est effectué du P11 au P19.
𝐸𝑐𝑎𝑟𝑡 = 3.50 − 𝑙𝑜𝑏𝑠𝑒𝑟𝑣é

50
année
Avec :
3.50: 𝑙𝑎𝑟𝑔𝑒𝑢𝑟 𝑡ℎ𝑒𝑜𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑑𝑒𝑚𝑖 − 𝑐ℎ𝑎𝑢𝑠𝑠é𝑒

𝑙𝑜𝑏𝑠𝑒𝑟𝑣é : 𝑙𝑎𝑟𝑔𝑒𝑢𝑟 𝑜𝑏𝑠𝑒𝑟𝑣é𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑑𝑒𝑚𝑖 − 𝑐ℎ𝑎𝑢𝑠𝑠é𝑒
Tableau 7:Observations planimétriques bordures
Largeur demi- Axe Largeur demi- Ecarts

chaussée à gauche chaussée à gauche droite
droite
3.501 P11 3.502 -0.001 -0.002
3.501 P15 3.501 -0.001 -0.001
5.500 P19 3.498 0.000 0.002
Les différents écarts sont dans la marge de tolérance ; nous pouvons passer au contrôle
altimétrique.
Dans cet exemple, le contrôle s’est effectué du P11 au P19. Comme pour les
caniveaux, nous calculons les altitudes des becs intérieurs des bordures par la formule :
𝒁𝒃𝒆𝒄 = 𝒁𝒂𝒙𝒆 − (𝒑 ∗ 𝒍𝟐 )
Avec :
𝒁𝒂𝒙𝒆: 𝒂𝒍𝒕𝒊𝒕𝒖𝒅𝒆 𝒅𝒖 𝒃𝒊𝒕𝒖𝒎𝒆 𝒇𝒊𝒏𝒊 à 𝒍′ 𝒂𝒙𝒆

𝒑: 𝒍𝒆 𝒅𝒆𝒗𝒆𝒓𝒔 𝒒𝒖𝒊 𝒆𝒔𝒕 𝒅𝒆 𝟑%
𝒍𝟐 : 𝒍𝒂 𝒍𝒂𝒓𝒈𝒆𝒖𝒓 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒅𝒆𝒎𝒊 − 𝒄𝒉𝒂𝒖𝒔𝒔é𝒆 𝒆𝒏 𝒎è𝒕𝒓𝒆
Figure 8: Coupe de bordures

51
année
bitumage de la voirie Lycée Municipal-Bénégosso dans la commune de Port-Bouët.
Tableau 8 : Observations des bordures du P11 au P19
Lecture Altitude P19

Lectures avant (mm) Altitudes observées (m) Altitudes projet (m) Ecarts (m)
s s Cote
Points
arrière repères bleue
Gauche Axe Droit Gauche Axe Droit Gauche Axe Droit Gauche Axe Droit
s (mm) (m)
A1 1769 100.425 102.194 102.194
P11 1069 1062 101.125 101.132 101.135 101.135 0.010 0.003
P12 1168 1167 101.026 101.027 101.035 101.035 0.009 0.008
P13 1259 1258 100.935 100.936 100.945 100.945 0.010 0.009
P14 1341 1338 100.853 100.856 100.865 100.865 0.012 0.009
102.194
P15 1415 1409 100.779 100.785 100.795 100.795 0.016 0.010
P16 1469 1471 100.725 100.723 100.735 100.735 0.010 0.012
P17 1509 1512 100.685 100.682 100.695 100.695 0.010 0.013
P18 1552 1548 100.642 100.646 100.655 100.655 0.013 0.009
P19 1579 1580 100.615 100.614 100.625 100.625 0.010 0.011
52
 Interprétation
Nous constatons une décroissance des altitudes du P11 au P19, ce qui implique
un écoulement correct de l’eau vers l’exutoire, et de plus les écarts tels que vus dans le
tableau 11 sont inférieurs à la tolérance donc les bordures ont été implantées selon le
projet.
III. LEVE ALTIMETRIQUE DU FOND DE DECAISSEMENT
Ce levé nous permet de nous assurer que le niveau de l’arase défini par le projet
est atteint. En effet la couche de fondation repose sur l’arase, pour que son épaisseur
définie dans le projet puisse être respectée, le niveau de l’arase doit être callé.
1. Méthode
Ce levé étant en altimétrie, nous avons effectué un nivellement direct par
rayonnement. Le procédé est le suivant :
 prendre référence sur un repère (Zrepère) (point de la polygonale de base) pour

déterminer la cote bleue (Cb) ;
 effectuer des lectures sur mire en s’assurant que l’aide se met à l’axe et aux bords
gauche et droite de l’assiette au niveau de chaque profil ;
 déterminer les altitudes des points levés ;
 vérifier si l’épaisseur projet (ep) de la chaussée qui est de 40cm sera atteinte en
utilisant la formule : 𝒆𝒑 𝒐𝒃𝒔 = 𝒁𝒃𝒊𝒕𝒖𝒎𝒆 − 𝒁𝒂𝒓𝒂𝒔𝒆
Avec :
- 𝒁𝒃𝒊𝒕𝒖𝒎𝒆 : altitude au niveau du bitume fini ;

- 𝒆𝒑 𝒐𝒃𝒔 : épaisseur observée ;
- 𝒁𝒂𝒓𝒂𝒔𝒆 : altitude au niveau de l’arase.
 comparer les différentes épaisseurs obtenues avec l’épaisseur projet en calculant
les écarts : 𝒆𝒄𝒂𝒓𝒕 = 𝒆𝒑 − 𝒆𝒑; 𝒐𝒃𝒔
= 𝟒𝟎 − 𝒆𝒑 𝒐𝒃𝒔
 interpréter les écarts en se basant sur la tolérance qui est de ±2𝑐𝑚 selon le CCTP.

53
année
Figure 9: Illustration de levé altimétrique

Après que l’équipe de terrassement ait décaissé, la mission de contrôle a procédé
à la vérification du niveau de l’arase. C’est sur le côté gauche que nous avons fait les
observations car il y avait la circulation sur le côté droit. Dans le tableau ci-dessous se
trouve les différentes observations que nous avons effectuées.
 Observation
Tableau 9 : Altitudes observées à l’arase du P120 au P130
Lectures (mm)
Altitudes m)
repère Lavant
Altitude Cote
Profils
référence bleue(Cb)
gauche axe droite gauche Axe droite
G5 1558
P120 1742 1627 98.102 98.217
P121 1819 1802 98.025 98.042
P122 1859 1879 97.985 97.965
P123 1873 1846 97.971 97.998
P124 1812 1893 98.032 97.951
98.286 99.844
P125 1849 1856 97.995 97.988
P126 1859 1865 97.985 97.979
P127 1959 2011 97.885 97.833
P128 2124 2010 97.720 97.834
P129 2202 2225 97.642 97.619
P130 2069 2168 97.775 97.676

54
année
 Calcul des épaisseurs observées
Tableau 10 : Epaisseurs observées du P120 au P130
Altitudes arase (m) Altitudes bitume (m) 𝒆𝒑 𝒐𝒃𝒔 (𝒎)

Profils
bord bord bord bord bord bord
Axe Axe Axe
gauche droite gauche droite gauche droite
P120 98.102 98.217 98.435 98.600 98.435 0.333 0.383
P121 98.025 98.042 98.425 98.590 98.425 0.400 0.548
P122 97.985 97.965 98.405 98.570 98.405 0.420 0.605
P123 97.971 97.998 98.395 98.560 98.395 0.424 0.562
P124 98.032 97.951 98.385 98.550 98.385 0.353 0.599
P125 97.995 97.988 98.365 98.530 98.365 0.370 0.542
P126 97.985 97.979 98.355 98.520 98.355 0.370 0.541
P127 97.885 97.833 98.335 98.500 98.335 0.450 0.667
P128 97.720 97.834 98.325 98.490 98.325 0.605 0.656
P129 97.642 97.619 98.305 98.470 99.645 0.663 0.851
P130 97.775 97.676 98.295 98.460 99.595 0.520 0.784
 Les écarts
Tableau 11 : Les écarts du P120 au P130
Ecart (m)
Profils
bord bord
Axe
gauche droite
P120 0.067 0.017
P121 0 -0.148
P122 -0.02 -0.205
P123 -0.024 -0.162
P124 0.047 -0.199
P125 0.03 -0.142
P126 0.03 -0.141
P127 -0.05 -0.267
P128 -0.205 -0.256
P129 -0.263 -0.451
P130 -0.12 -0.384

55
année
 Interprétation
Nous remarquons que la majorité des écarts sont hors tolérance (ceux en rouge),
ce qui explique une mauvaise mise à niveau de l’arase (couche support). Nous avons
ainsi demandé à l’entreprise de régler le niveau du sol support.
IV. CONTROLE ALTIMETRIQUE DE LA COUCHE DE

FONDATION
Après que nous nous sommes rassurés que l’arase définie par le projet soit
atteinte, la couche de fondation a été mise en place. Ainsi nous avons effectué le contrôle
altimétrique de cette couche. Ci-dessous nous expliquerons la méthode de procéder et
nous l’illustrerons par un cas pratique que nous avons effectué.
1. Méthode de procéder
La méthode consiste à déterminer les altitudes terrain à chaque profil de l’axe
et les altitudes des bords de la chaussée au niveau de la couche de fondation. Après
obtention de ces altitudes, nous les comparons avec les altitudes projet de la couche de
fondation. Nous procédons comme suit :
 prendre référence sur un repère (Zrepère) (point de la polygonale de base) pour

déterminer la cote bleue (Cb);
 avec l’aide du porte-mire, effectuer des lectures sur mire en s’assurant que celui-
ci est sur les profils indiqués. Sur chaque profil, nous effectuons trois (03)
lectures, une à l’axe et les deux autres à chaque bord. Nous rappelons que la
distance entre deux profil est de 10m ;
 obtention des lectures : nous calculons les altitudes terrain par la formule :
𝒁𝒕𝒆𝒓𝒓𝒂𝒊𝒏 = 𝑪𝒃 − 𝑳𝒂𝒗𝒂𝒏𝒕 ⇔ 𝒁𝒕𝒆𝒓𝒓𝒂𝒊𝒏 = 𝒁𝒓𝒆𝒑è𝒓𝒆 + (𝑳𝒓𝒆𝒑è𝒓𝒆 − 𝑳𝒂𝒗𝒂𝒏𝒕 )
)))calculer les altitudes à l’axe et des bords de la chaussée au niveau de la couche

de fondation car celles-ci ne sont pas connues :
- altitudes projet à l’axe : pour obtenir ces valeurs, nous retranchons 20cm
(épaisseur de la couche de roulement et la couche de base) aux altitudes
projet du bitume fini : 𝒁𝒂𝒙𝒆 𝒇𝒐𝒏𝒅𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 = 𝒁𝒂𝒙𝒆 𝒇𝒊𝒏𝒊 − 𝟐𝟎

56
année
- altitudes des bords : on l’obtient par :

𝑍𝑏𝑜𝑟𝑑 = 𝒁𝒂𝒙𝒆 𝒇𝒐𝒏𝒅𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 − (𝒑 ∗ 𝟓. 𝟓)
Avec :
𝒑 = 𝟑%: 𝒍𝒆 𝒅𝒆𝒗𝒆𝒓𝒔;
𝟓. 𝟓: 𝒍𝒂 𝒅𝒆𝒎𝒊 𝒍𝒂𝒓𝒈𝒆𝒖𝒓 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒄𝒉𝒂𝒖𝒔𝒔é𝒆
 Calculer les écarts entre les altitudes projet et les altitudes observées (terrain) et
procéder à une interprétation des résultats en se basant sur la tolérance admise
par le projet. Cette tolérance est de ±1𝑐𝑚
Image 13: Mise en place de la couche de fondation
2. Illustration d’un cas de contrôle : contrôle altimétrique de la couche de

fondation du P03 au P20
L’équipe topographique de la mission de contrôle a procédé au contrôle du
niveau de la couche de fondation du P03 au P20. Pour ce fait, nous avons observé les
altitudes au niveau de l’axe, des bords gauches et droits de la chaussée. Après cette
opération de nivellement direct par rayonnement, nous avons comparé les altitudes
observées et les altitudes projet, puis fait des interprétations.

57
année
bitumage de la voirie Lycée Municipal-Bénégosso dans la commune de Port-Bouet.
Tableau 12 : Observation de la couche de fondation du P02 au P20

Lectures Altitudes
Cotes Lectures avant (mm) Altitudes observées (m) Altitudes projet (m) Ecarts (m)
Points arrières repères
bleues
(mm) (m) Gauche Axe Droit Gauche Axe Droit Gauche Axe Droit Gauche Axe Droit
R 1565.6 100.425
P20 1623 1486.2 1559 100.368 100.504 100.432 100.405 100.51 100.405 0.037 0.006 -0.027
P19 1603.1 1492 1616 100.388 100.499 100.375 100.425 100.53 100.425 0.037 0.031 0.050
101.991
P18 1511 1432 1525 100.480 100.559 100.466 100.455 100.56 100.455 -0.025 0.001 -0.011
P17 1452 1375 1458 100.539 100.616 100.533 100.495 100.6 100.495 -0.044 -0.016 -0.038
P16 1438 1343 1382 100.553 100.648 100.609 100.535 100.64 100.535 -0.018 -0.008 -0.074
C1 1412.7 100.739
P15 1563 1422 1456 100.589 100.730 100.696 100.595 100.7 100.595 0.006 -0.030 -0.101
P14 1476 1308 1373.6 100.676 100.844 100.778 100.665 100.77 100.665 -0.011 -0.074 -0.113
P13 1362 1247 1320.6 100.790 100.905 100.831 100.745 100.85 100.745 -0.045 -0.055 -0.086
102.152
P12 1277 1196 1254 100.875 100.956 100.898 100.835 100.94 100.835 -0.040 -0.016 -0.063
P11 1255 1104 1184.6 100.897 101.048 100.967 100.935 101.04 100.935 0.038 -0.008 -0.032
P10 1118 1033 1117 101.034 101.119 101.035 101.035 101.14 101.035 0.001 0.021 0.000
P09 971.7 900.3 982.8 101.180 101.251 101.169 101.145 101.25 101.145 -0.035 -0.001 -0.024
C3 1322 101.569
P08 1617.2 1498.9 1582.9 101.274 101.392 101.308 101.245 101.35 101.245 -0.029 -0.042 -0.063
P07 1509.9 1410 1454.6 101.381 101.481 101.436 101.355 101.46 101.355 -0.026 -0.021 -0.081
P06 102.891 1386.6 1319 1410.6 101.504 101.572 101.480 101.465 101.57 101.465 -0.039 -0.002 -0.015
P05 1338 1247 1361 101.553 101.644 101.530 101.565 101.67 101.565 0.012 0.026 0.035
P04 1252.6 1162.3 1264.7 101.638 101.729 101.626 101.675 101.78 101.675 0.037 0.051 0.049
P03 1105.7 1035 1172 101.785 101.856 101.719 101.785 101.89 101.785 0.000 0.034 0.066
58
 Interprétation du tableau des écarts

Sachant que la tolérance admise est ±1𝑐𝑚, tout profil dont l’écart est hors de
cette valeur doit être corrigé. Ainsi nous avons demandé à l’entreprise exécutante de
corriger ces parties.
NB : ce sont les profils dont les écarts sont en rouge qui doivent être corrigés.
MASSOUO Zrankeupeu Dieu-Donné Enoc ; Elève Technicien Supérieur Géomètre 3ème année
59
Troisième partie :
BILAN

60
année
CHAPITRE I : BILAN DES TACHES EXECUTEES
I. BILAN ACADEMIQUE ET PROFESSIONNEL
1. Bilan académique
Ces deux mois de stage passé au sein du Bureau d’Etude TERRABO-Ingénieur
Conseil ont été une chance pour nous d’associer nos connaissances théoriques aux
réalités en entreprise et aux difficultés du terrain. Ainsi nous retenons qu’une bonne
maitrise des cours donnée à l’école est importante car allier théorie et pratique est
indispensable dans le monde professionnel.
Par ailleurs nous sommes aussi satisfait de ce que les différents cours donnés en
classe ne sont plus pour nous des choses abstraites, ils sont dorénavant des choses
concrètes pour nous futur géomètre.
2. Bilan professionnel
Au niveau professionnel, le stage a été une occasion de comprendre le rôle
incontournable du géomètre dans les travaux de route et en particulier les voiries parce
que pendant ces deux mois, les géomètres étaient au cœur de chaque étape des travaux.
En effet nous avons pu constater que le respect de la mise en œuvre du projet repose en
parti sur les résultats des données topographiques tant pour le contrôle que pour
l’entreprise. Ainsi nous mesurons l’ampleur de notre responsabilité dans les travaux
publics précisément dans les routes en tant que futur géomètre.
Aussi ce stage nous a donné l’occasion de comprendre la responsabilité du

géomètre dans un bureau d’étude car une bonne maitrise des calculs topométriques et la
pratique topographique est utile en bureau d’étude.
III. BILAN DES TACHES

Cette partie consiste pour nous à faire un récapitulatif des travaux que nous
avons effectués.

61
année
Tableau 13 : Linéaires de travaux exécutés
Quantités
Profils
Désignation Contrôlées (m) Totaux (km)
Gauche Droite Gauche Droite
P36-
Caniveaux P34-P169 1 430 1 350 2,780
P179
Bordures
P1-P19 P1-P19 180 180 0.360
T2CS2
Arase P93-P165 712 0.712
Couche de
P1-P156 1 550 1.550
fondation
Vue que notre présence sur le projet était fonction de la durée du stage, nous n’avons
pas pu terminer le projet, cependant les valeurs présentées dans le tableau ci-dessus
restent significatives pour nous du fait que nous avons participé à leur obtention.

62
année
CHAPITRE II : ANALYSE, CRITIQUES ET SUGGESTIONS
I. ANALYSE
Lors de ce stage, il y a eu des travaux que l’équipe topographique de la mission

du suivi contrôle n’a pas réceptionnés. Cela est dû à une mauvaise mise en œuvre de ces
taches par l’entreprise titulaire des travaux. Par conséquent celle-ci est dans l’obligation
de reprendre ces travaux à la demande de la mission du suivi et contrôle. Reprendre ces
travaux induit une perte de temps (retard dans le respect du planning), décaisser un fond
pour la main d’œuvre et pour les différents engins.
Ainsi notre analyse vise à effectuer une brève étude économique. Cette étude nous
permettra de montrer via le contrôle topographique une estimation de :
 La perte que le maitre d’ouvrage évite, car celui-ci règlerait des travaux qui n’ont
pas été réalisés selon les règles de l’art ;
 La perte que l’entreprise réalise lorsque les travaux que celle-ci réalise ne sont
pas conformes au cahier de charges.
Pour parvenir à cette estimation, nous présentons ci-dessous l’exemple des caniveaux
qui n’ont pas été bien posés du P112 au P121.
Tableau 14: Devis estimatif de la pose des caniveaux
Prix Unitaire (PU) Total (F

Désignations Quantités
(F CFA) CFA)
Camions à grue 80 000/jr 1 80 000
Chargeuse 250 000/jr 1 250 000
Manœuvre 3 000/manœuvre 15 45 000
Tâcheron poseur 1 200/m 10 12 000
Technicien
15 000 2 30 000
Supérieur Géomètre
Total
417 000
(FCFA)

63
année
La somme de quatre-cent dix-sept mille (417 000) FCFA est le fond que
l’entreprise décaisse chaque jour pour 10m linéaires de caniveaux posés. Quand l’on
tient compte du bénéfice et des autres charges annexes de l’entreprise, le maitre
d’ouvrage paierait plus que 417.000 FCFA.
Ainsi l’analyse que nous pouvons faire à la vue de cette estimation par ce stage est la
lourde charge qui nous attend en tant que futur gestionnaire des travaux de l’Etat et aussi
des particuliers.
III. CRITIQUES
Nos critiques vont à l’endroit de notre structure d’accueil mais aussi à l’endroit
de l’entreprise titulaire des travaux.
 A l’endroit de la structure d’accueil :

- Insuffisance de véhicules car il y avait un seul véhicule à la disposition de
la mission de contrôle, or celle-ci comprenait neuf (09) membres.
 A l’endroit de l’entreprise SFT :
- le manque de contrôle lors des travaux topographiques. En effet pour les
implantations planimétriques par exemple, les géomètres de celle-ci crée
parfois des points qui leurs servent de station ou référence sans s’assurer
de la stabilité de ceux-ci ;
- le non-respect des normes environnementales : nous étions en zone
urbaine et il y avait assez de poussière, malheureusement les arrosages se
faisait rarement ; ce qui est dangereux pour la population et le personnel
présent sur le chantier ;
- le manque de concertation avec la mission de contrôle, ce qui engendrait
quelques fois la non réception de certains travaux exécutés ;
- le mauvais état des engins de terrassement, ce qui ralentissait les travaux ;
- le manque d’organisation et de communication entre le personnel de
l’entreprise car la plus part des bornes qui nous servaient de repères étaient
détruisent par les engins.

64
année
IV. NOS SUGGESTIONS
 A TERRABO Ingénieur Conseil, nous suggérons :

- qu’il ait en permanence un véhicule à la disposition de la mission de
contrôle.
- qu’il met les moyens à la disposition des stagiaires pour qu’ils puissent
se rendre facilement au lieu de travail.
 A SFT, nous suggérons :
- qu’elle respecte les normes environnementales en arrosant régulièrement
la voie, en donnant des cache-nez à toute personne du chantier ;
- que son équipe topographique se contrôle régulièrement car la réussite
des travaux repose en parti sur leur travail ;
- un remplacement des engins qui tombent en panne régulièrement car leur
immobilité retarde les travaux.

65
année
CONCLUSION
Comment se rassurer de la qualité des travaux lors de leurs exécutions ? Telle

était notre problématique. Pendant ce stage, le suivi et contrôle au plan topographique a
été une opportunité pour nous de comprendre l’utilité du contrôle topographique dans la
qualité des travaux. En effet nous avons eu à suivre et contrôler l’implantation des
ouvrages d’assainissement (caniveaux et bordures), à vérifier la concordance de l’arase
et de la couche de fondation avec le projet. Ainsi le suivi nous a permis de coordonner
l’exécution des différents travaux au niveau topographique, et les différents contrôles
effectués ont servi à la vérification de la conformité des travaux avec le projet conçu par
le projecteur ; c’est-à-dire qu’ils nous ont permis de nous assurer que les paramètres
géométriques définis dans le projet ont été respectés sur le terrain.
De même par ce stage, nous avons pu voir l’aspect pratique du métier de

géomètre topographe dans les travaux de suivi et contrôle, avoir une image du monde
professionnel. Néanmoins nous suggérons aux entreprises titulaires des marchés
d’adopter une meilleure organisation pour faciliter la tâche aux structures chargées de
les suivre et de les contrôler.
Au terme de notre travail qui a porté sur le thème : « APPORT DE LA

TOPOGRAPHIE DANS LES TRAVAUX DE SUIVI ET CONTROLE : Cas des
travaux du bitumage de la voirie Lycée Municipal-Bénégosso dans la commune de
Port-Bouët. » nous encourageons l’Etat de Côte d’Ivoire de continuer à investir dans la
formation de sa jeunesse dans le domaine du génie civil par l’intermédiaire de ses écoles
comme l’Ecole Supérieure des Travaux Publics. Puisque cette jeunesse est amenée à
gérer et à faire grandir ce précieux patrimoine qui est le réseau routier de la Cote
d’Ivoire.

66
année
BIBLIOGRAPHIE
Spécification technique des travaux du bitumage de la voie Lycée Municipale-

Bénégosso.
Dispositif du projet des travaux du bitumage de la voie Lycée Municipale-
Bénégosso.
Rapport de projet de fin d’étude « Suivi et contrôle géométrique des travaux de
renforcement de l’axe pk109-Divo-Gagnoa », KOMENAN Aka Alexis, juillet
2018.
Rapport de fin d’étude « Contrôle topographique des travaux de bitumage de la
route Odienné-Gbéléban », KONE Yaya, juillet 2018.
Rapport de fin d’étude « ETUDE VRD D’UNE OPERATION IMMOBILIERE »,
Ouattara Joseph-M et Zilé Dello Mathurin, 2009- 2010.
KOUASSI Jean, Cours de topométrie appliquée au génie civil (non publié).
KOKO Akanza, Cours de Topométrie Générale (non publié).
N’Goran Jeannot, Cours de Législation (non publié).
I
THEME : APPORT DE LA TOPOGRAPHIE DANS LES TRAVAUX DE SUIVI ET
CONTROLE : Cas des travaux du bitumage de la voirie Lycée Municipal-Bénégosso
WEBOGRAPHIE
http://www.fao.org/fishery/static/FAO_Training/FAO_Training/General/x6707f/x6707
f07.htm, consulté le 12 Septembre 2018
http://www.prici.ci/, consulté le 9 Septembre 2018
https://terrabo.com/, consulté le 20 Juillet 2018
https://fr.wikipedia.org/wiki/Chef_de_projet, consulte le 11 Septembre 2018
https://www.fig.net/resources/proceedings/fig_proceedings/fig2011/papers/ts05a/ts05a
_akaaboune_5384.pdf« Rôle de l’ingénieur topographe dans la construction d’une
route, consulté le 15 Juillet 2018 ».
II
LES ANNEXES
Tableau 15: Les annexes
Annexe 1 Signalisation vertical du chantier
Annexe 2 Fiche de réception des caniveaux
Annexe 3 Fiche de réception des bordures T2CS2
Annexe 4 Fiche de réception de l’arase
Fiche de réception de la couche de
Annexe 5
fondation
Coordonnées de certains points de la
Annexe 6
polygonale de base
Extrait du profil en long et du tracé en
Annexe 7
plan du P1 au P34
Annexe 8 Profils en travers type du projet
III
Annexe 1 : Signalisation verticale du chantier
IV
V
Annexe 2 : Fiche de réception des caniveaux
VI
Annexe 3 : Fiche de réception des bordures

T2CS2
VII
Annexe 4 : Fiche de réception de la couche de

fondation
VIII
Annexe 5 : Fiche de réception de l’arase
IX
Annexe 6 : Coordonnées de certains points de

la polygonale de base
X
XI
Annexe 7 : Extrait du profil en long et du tracé

en plan du P1 au P34
XII
Annexe 8 : Profils en travers type du projet
XIII
TABLE DES MATIERES

DEDICACE .................................................................................................................... ii
REMERCIEMENT ........................................................................................................ iii
SOMMAIRE .................................................................................................................. iv
AVANT-PROPOS .......................................................................................................... v
LISTE DES FIGURES ................................................................................................. vii
LISTES DES IMAGES................................................................................................ viii
LISTE DES TABLEAUX.............................................................................................. ix
SIGLES, ACCRONYMES ET ABREVIATIONS ......................................................... x
INTRODUCTION .......................................................................................................... 1
Première partie : GENERALITES .................................................................................. 3
CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL .................. 4
I. HISTORIQUE, ET SITUATION GEOGRAPHIQUE DE L’ENTREPRISE ..... 4
1. Historique de l’entreprise ............................................... 4
2. Situation géographique de l’entreprise ............................... 5
II. POLITIQUE QUALITE ET ENGAGEMENT DE TERRABO-Ingénieur Conseil

5
III. LES METIERS DE TERRABO-Ingénieur Conseil .......................................... 6
1. Domaines d’activités ..................................................... 6
2. L’ingénierie................................................................ 7
3. Assistance, Conseil ....................................................... 7
4. Recherche, développement ............................................. 7
IV. ORGANISATION DE TERRABO-Ingénieur Conseil ..................................... 8
1. La Direction Générale ................................................... 8
2. La Direction Administrative et Financière ............................ 8
3. La Direction Technique .................................................. 8
4. Le Service Transport ..................................................... 9
XIV
5. Fiche signalétique de TERRABO-Ingénieur Conseil .................. 9
6. Organigramme de TERRABO-Ingénieur Conseil ...................... 11
V. LES PARTENAIRES DE TERRABO-Ingénieur Conseil ................................ 12
CHAPITRE II : DEFINITIONS GENERALES ....................................................... 13
I. CONCEPTS DES TERMES .............................................................................. 13
1. Le thème .................................................................. 13
2. Vocabulaire topographique ............................................ 13
II. GENERALITES SUR LA VOIRIES ................................................................ 15
1. Les différents types de voiries ........................................ 15
a. Les voiries primaires .................................................... 15
b. Les voiries secondaires :................................................ 15
c. Les voiries tertiaires : .................................................. 16
2. Les caractéristiques des différents types de voiries ............... 16
3. La géométrie routière .................................................. 16
a. Le tracé en plan ......................................................... 16
b. Le profil en long ......................................................... 17
c. Profils en travers ........................................................ 17
4. Terminologie routière .................................................. 17
5. Structure de la chaussée .................................................. 18
CHAPITRE III : DESCRIPTION GENERALE DU PROJET ................................. 20
I. LOCALISATION DU SITE .............................................................................. 20
II. CONTEXTE ET OBJECTIFS DU PROJET ..................................................... 21
1. Contexte du projet ...................................................... 21
2. Objectifs du projet ...................................................... 22
I. OBJET ET CONSISTANCE DES TRAVAUX ................................................ 22
XV
1. Objet des travaux ....................................................... 22
2. Consistance des travaux ................................................ 22
II. LES CARACTERISTIQUES DE LA VOIE Lycée Municipal-Bénégosso ...... 22
1. Le tracé en plan ......................................................... 23
2. Le profil en long ......................................................... 24
3. Les profils en travers type ............................................. 26
4. Structure de la chaussée ............................................... 28
5. Le type de la voirie ..................................................... 28
III. LES INTERVENANTS DANS LE PROJET ................................................. 29
1. Maître d’Ouvrage ........................................................ 29
2. Financement ............................................................. 29
3. Cellule de coordination ................................................. 29
4. L'agence d'exécution .................................................... 29
5. Maître d’Œuvre .......................................................... 29
6. L’Entreprise titulaire ................................................... 30
IV. FORME ET MODE DE PASSATION DU MARCHE .................................. 30
1. Forme du marché ........................................................ 30
2. Mode de passation du marché ......................................... 30
3. Le marché des travaux ................................................. 31
V. LA MISSION DU SUIVI ET CONTROLE ...................................................... 31
1. Le personnel.............................................................. 32
2. Le matériel ............................................................... 32
CHAPITRE 4 : INTERET DU SUIVI ET CONTROLE TOPOGRAPHIQUE DANS

LES TRAVAUX DE VOIRIE .................................................................................. 33
I. INTERET ........................................................................................................... 33
II. MISSION DE L’EQUIPE TOPOGRAPHIQUE ............................................... 33

XVI
1. Vérification de la polygonale de base ................................ 34
2. Implantation planimétrique des points d’axe ....................... 34
3. Le respect des cotes à appliquer aux points d’axe et des fils d’eau
des différents ouvrages ....................................................... 35
4. Le respect des dévers de la chaussée ................................ 35
Deuxième partie : TRAVAUX EFFECTUES .............................................................. 36
CHAPITRE I : ETUDES PRELIMINAIRES ........................................................... 37
I. RECHERCHE DOCUMENTAIRE ................................................................... 37
II. CHOIX DU MATERIEL TOPOGRAPHIQUE ................................................ 37
II. COMPOSITION DE LA BRIGADE TOPOGRAPHIQUE .............................. 40
CHAPITRE II : TACHES EXECUTEES ................................................................. 41
I. SUIVI ET CONTROLE DE LA POSE DES CANIVEAUX ............................ 41
1. Suivi de l’implantation planimétrique et altimétrique ............ 41
a. Suivi planimétrique ..................................................... 41
b. Suivi altimétrique ....................................................... 41
2. Contrôle planimétrique et altimétrique ............................. 43
a. Contrôle planimétrique ................................................. 43
b. Contrôle altimétrique ................................................... 45
3. Illustration d’un cas de contrôle ...................................... 46
II. SUIVI ET CONTROLE DE LA POSE DES BORDURES T2CS2 .................. 49
1. Suivi de l’implantation planimétrique et altimétrique ............ 49
2. Contrôle ................................................................... 50

XVII
III. LEVE ALTIMETRIQUE DU FOND DE DECAISSEMENT ....................... 53
1. Méthode ................................................................... 53
IV. CONTROLE ALTIMETRIQUE DE LA COUCHE DE FONDATION ........ 56
1. Méthode de procéder ................................................... 56
2. Illustration d’un cas de contrôle : contrôle altimétrique de la

couche de fondation du P03 au P20 ......................................... 57
Troisième partie : BILANS ........................................................................................... 60
CHAPITRE I : BILANS DES TACHES EXECUTEES .......................................... 61
I. BILANS ACADEMIQUE ET PROFESSIONNEL .......................................... 61
1. Bilan académique........................................................ 61
2. Bilan professionnel ...................................................... 61
III. BILAN DES TACHES .................................................................................... 61
CHAPITRE II : ANALYSES, CRITIQUES ET SUGGESTIONS .......................... 63
I. ANALYSES....................................................................................................... 63
III. CRITIQUES .................................................................................................... 64
IV. NOS SUGGESTIONS ..................................................................................... 65
CONCLUSION ............................................................................................................. 66
BIBLIOGRAPHIE ........................................................................................................... I
WEBOGRAPHIE ...........................................................................................................II
LES ANNEXES ............................................................................................................ III
TABLE DES MATIERES ......................................................................................... XIV
XVIII

Mon Rapport Definitif

Transféré par

Informations du document

Titre original

Copyright

Formats disponibles

Partager ce document

Partager ou intégrer le document

Options de partage

Avez-vous trouvé ce document utile ?

Ce contenu est-il inapproprié ?

Droits d'auteur :

Formats disponibles

Mon Rapport Definitif

Transféré par

Droits d'auteur :

Formats disponibles

MASSOUO Zrankeupeu Dieu-Donné Enoc ; Elève Technicien Supérieur Géomètre 3ème

A ma Très Chère Mère pour son

MASSOUO Zrankeupeu Dieu-Donné Enoc ; Elève Technicien Supérieur Géomètre 3ème

Nous ne saurions commencer la rédaction de ce rapport sans exprimer notre

 M. KOUAME Konan Séraphin, Directeur Général de TERRABO-Ingénieur

L’Ecole Supérieur des Travaux Publics :

 Le Professeur Konan Denis, Directeur de l’Ecole Supérieure des Travaux

pour la formation de qualité qu’ils nous dispensent et la recherche continuelle de stages

MASSOUO Zrankeupeu Dieu-Donné Enoc ; Elève Technicien Supérieur Géomètre 3ème

CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL .................. 4

CHAPITRE II : DEFINITIONS GENERALES ....................................................... 13

CHAPITRE III : DESCRIPTION GENERALE DU PROJET ................................. 20

CHAPITRE 4 : INTERET DU SUIVI ET CONTROLE TOPOGRAPHIQUE DANS

Deuxième partie : TRAVAUX EFFECTUES .............................................................. 36

CHAPITRE I : ETUDES PRELIMINAIRES ........................................................... 37

CHAPITRE II : TACHES EXECUTEES ................................................................. 41

Troisième partie : BILANS ........................................................................................... 60

CHAPITRE I : BILANS DES TACHES EXECUTEES .......................................... 61

CHAPITRE II : ANALYSES, CRITIQUES ET SUGGESTIONS .......................... 63

MASSOUO Zrankeupeu Dieu-Donné Enoc ; Elève Technicien Supérieur Géomètre 3ème

L’Institut National Polytechnique Félix Houphouët Boigny en abrégé (INP-HB),

À l’instar des grandes écoles polytechniques, l’INP-HB s’est assigné comme

L’INP-HB comprend huit (08) écoles qui sont :

 Classes Préparatoires aux Grandes Ecoles (CPGE) ;

L’ESTP, notre école se charge de la formation des Ingénieurs de Conception et

 la filière Bâtiment et Urbanisme ;

MASSOUO Zrankeupeu Dieu-Donné Enoc ; Elève Technicien Supérieur Géomètre 3ème

MASSOUO Zrankeupeu Dieu-Donné Enoc ; Elève Technicien Supérieur Géomètre 3ème

LISTE DES FIGURES

FIGURE 1 : PRINCIPE DU NIVELLEMENT DIRECT ............................................. 14

MASSOUO Zrankeupeu Dieu-Donné Enoc ; Elève Technicien Supérieur Géomètre 3ème

LISTES DES IMAGES

IMAGE 1 : PLAN DE SITUATION GEOGRAPHIQUE DE TERRABO-INGENIEUR

MASSOUO Zrankeupeu Dieu-Donné Enoc ; Elève Technicien Supérieur Géomètre 3ème

LISTE DES TABLEAUX

TABLEAU 1 : FICHE SIGNALETIQUE DE TERRABO-INGENIEUR ................... 10

MASSOUO Zrankeupeu Dieu-Donné Enoc ; Elève Technicien Supérieur Géomètre 3ème

SIGLES, ACCRONYMES ET ABREVIATIONS

AGEROUTE : Agence de Gestion des Routes

MASSOUO Zrankeupeu Dieu-Donné Enoc ; Elève Technicien Supérieur Géomètre 3ème

Le PRICI regroupe quatre (04) grands projets dont le premier est la

La problématique qui ressort à la vue de toutes ses exigences est : Comment se

MASSOUO Zrankeupeu Dieu-Donné Enoc ; Elève Technicien Supérieur Géomètre 3ème

SUIVI ET CONTROLE : Cas des travaux du bitumage de la voirie Lycée

Les questions qui peuvent ressortir d’un tel thème sont :

 quelle est la contribution de la topographie dans le suivi et contrôle des travaux

 Première partie : GENERALITES ;

MASSOUO Zrankeupeu Dieu-Donné Enoc ; Elève Technicien Supérieur Géomètre 3ème

MASSOUO Zrankeupeu Dieu-Donné Enoc ; Elève Technicien Supérieur Géomètre 3ème

CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL

I. HISTORIQUE, ET SITUATION GEOGRAPHIQUE DE

La Direction Générale de TERRABO-Ingénieur Conseil s’est engagée dans la

TERRABO Ingénieur conseil a été honoré en 2015, par le Président de la

Convaincu que l’approche participative est le véritable gage de la réussite d’un

La qualité de ses ressources humaines, son dynamisme, son savoir-faire et sa

MASSOUO Zrankeupeu Dieu-Donné Enoc ; Elève Technicien Supérieur Géomètre 3ème

2. Situation géographique de l’entreprise

Image 1 : Plan de situation géographique de TERRABO-Ingénieur Conseil

Source : Google Maps

MASSOUO Zrankeupeu Dieu-Donné Enoc ; Elève Technicien Supérieur Géomètre 3ème

Pour atteindre cet objectif, TERRABO-Ingénieur Conseil s’engage à mettre en

 Assurer à ses clients le meilleur niveau de satisfaction en :

- garantissant des prestations qui répondent à leurs attentes et au respect des