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STROBOSCOPE ELECTRONIQUE
I.0. INTROCUTION
I.1. HISTORIQUE
Les images obtenues par Harold Edgerton (1903 – 1990), photographie réalisée
avec un stroboscope, sont connues de tous.
Il faut régler la fréquence des flashs sur celle du phénomène qui apparaît alors
comme fixe, on ralenti (en avant ou en arrière) et devient observable. C’est
l’effet stroboscopique, lui-même un cas particulier d’observation d’un
mouvement à partir d’images fixe comme dans le cinéma. Ses degrés de liberté
(ou paramètre) sont l’intensité de chaque flash, la durée du flash et la période
entre deux flashs.
L’utilisation de ce système dans cet exemple est cependant très critiqué, en effet
pour beaucoup il n’est pas justifié d’avoir les flashs bancs à cet endroit précis de
l’attraction.
Note : le yéti est censé bouger de sorte à vouloir essayer d’attraper les visiteurs
à bord du train.
Initialement composé d’une lampe flash xénon (ou tube à éclair), celle-ci est
maintenant de plus en plus remplacée par des diodes électroluminescentes
(DEL).
I.3.1. Définition
Si la période des éclats (Te) est égale à celle du phénomène (Tp), alors
nous avons l’impression que le mouvement est arrêté ;
Si Te est légèrement inférieure à Tp ou si supérieur à la fréquence du
phénomène (fp), nous observons alors une évolution lente du phénomène
dans le sens inverse du mouvement réel de celui-ci ;
Si Te est légèrement supérieure Tp, nous observons alors une évolution
lente du phénomène dans le sens du mouvement de celui-ci.
Wa
Np= + Ne
2π
I.3.4. Applications
I.3.5. Remarque
Nous avons testé pour vous un kit « OK 157 » de stroboscope 300 joules
utilisés pour le spectacle. Il se compose d’un circuit imprimé, des éléments
électroniques nécessaires et d’une notice.
En effet, il ne faut pas le toucher avec les mains mais toujours le manœuvrer
avec une feuille de papier ou de plastique.
Lors du montage, vous pouvez placer votre tube très près du circuit, vous aurez
ainsi moins de pertes électriques dans les connexions. Nous avons monté notre
réalisation dans un boîtier plastique du commerce. Nous vous recommandons
de coller une feuille d’aluminium de mettre un miroir afin de réfléchir au
maximum la lumière.
Comme sur tous les montages fortement capacitifs, il faut savoir qu’il peut
rester, longtemps après extinction, des tensions importantes à leurs bornes. Il
est donc nécessaire d’attendre plusieurs minutes avant de pouvoir toucher à
leur platine.
Fig.6. Schéma développé du kit OK 157
I.4. DIAC
I.4.1. La description
Nous allons donc ici exploiter l’avalanche de la jonction bloquée. Je peux donc dire
que si la tension atteint le seuil V BR, la jonction se mettra en avalanche et nous aurons
conduction du diac tant que le potentiel ne descendra pas en dessous du potentiel Ve
qui est le potentiel minimum pour maintenir la conduction de la jonction. Nous
pouvons avancer que le diac fonctionne aussi bien sur l’alternance positive que
négative d’un signal alternatif avec la différence que se sera l’une ou l’autre jonction
qui sera mise en avalanche.
Soit l’essai suivant, nous allons mesurer le courant circulant dans la résistance et le
potentiel aux bornes du diac. Nous avons choisis une alimentation continue réglable
ce qui me permet de faire varier à souhait le potentiel U. Dans un premier temps, U
étant plus petit que VBR, rien ne se passe, le potentiel aux bornes du diac augmente
proportionnellement à la tension U. Le courant lui est pour ainsi dire nul, le faible
courant qui circule est le courant de fuite de la jonction polarisée en inverse.
L’exemple tracé ci-dessus nous montre que notre diac fonctionne entre deux seuils
de tension, 22 et 32V. Il me faudra donc un générateur capable de fournie une
tension supérieure à 32V pour permettre l’amorçage du diac et maintenir un potentiel
supérieur à 22V durant le temps souhaité pour obtenir une impulsion de courant d’une
durée souhaitée. Noter que si après l’avalanche la tension du générateur continue à
croître, la tension V12 elle restera sensiblement constante. Seul le courant de charge
va augmenter.
I.4.4. Application
Afin de bien comprendre le rôle que peut tenir un tel composant, analysons deux
types de fonctionnement.
Vous comprendrez que ce schéma est peut utiliser, les réglages sont limités si le
signal source est fixe.
3,000
2,000
1,000
tension
0,000
-2,000
-3,000
temps
Uc I I
Xc .C
U I. R²( 1 )²
.C
Uc .C 1
U
I. R²( 1 )² 1R².².C²
.C
Nous voyons que la tension aux bornes du condensateur augmente, illustrant bien la
charge du condensateur. Lorsque le potentiel Uc à atteint le seuil V BR, le diac se met en
conduction ce qui permet le passage du courant de charge en son sein et par
conséquent une chute de la tension à ces bornes. Noter que lorsque le diac conduit,
c’est le potentiel du condensateur qui est appliqué sur le diac et que ce dernier se
décharge puisque c’est lui qui fournit le courant de charge. Une fois le seuil de blocage
atteint Ve, le diac se bloque. Le condensateur ne devant plus fournir de courant à la
charge, il reprend une charge en fonction de la tension de la source jusqu’au prochain
pallier de conduction du diac. Nous pouvons donc visualiser sur le graphe ci-dessous
l’allure de la tension aux bornes du diac.
temps
0,6
0,4
0,2
courant
0
0 100 200 300 400 500
-0,2
-0,4
-0,6
temps
1. Page technique
VBO : tension de retournement
(VBR) V : tension de blocage (Ve)
Type VBO Ve
(V) (V)
DB3 32 28-36
BT100 32 28-36
CONCLUSION
Si vous désirez monter ce kit, vous pourrez vous le procurer chez votre
fournisseur habituel de composants électroniques sous la références : OK office
du kit, application de l’électronique ; OK 157, stroboscope 300 joules.
BIBIOGRAPHIE