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Premier cours
Texte
Conduire les entretiens d’investigation avec un enfant et sa famille est assurément très difficile,
exige une longue expérience, ne peut s’apprendre que partiellement dans les livres. La
multiplicité des situations, le grand nombre d’intervenants autour de l’enfant, le surgissement
inéluctable et nécessaire de l’imprévu, toutes ces données rendent compte des difficultés à
codifier les entretiens initiaux.
Repérer les conduites de souffrance, analyser leur siège exact (chez l’enfant, chez ses parents,
dans la fratrie, à l’école, etc.), évaluer leur rôle dans l’organisation psychopathologique de
l’individu et dans le système d’interactions du groupe familial, préciser leur niveau par rapport
au développement, reconnaître leur sens dans l’histoire de l’enfant et de ses parents: c’est
brièvement résumer le travail multiaxial du consultant.
Au cours des entretiens d’investigation le but est non seulement d’évaluer le normal ou le
pathologique d’une conduite, mais aussi d’aménager les possibilités thérapeutiques immédiates
(consultations thérapeutiques) ou ultérieures.
À l’évidence une connaissance approfondie du développement normal de l’enfant est
nécessaire. Deux points sont particulièrement délicats et représentent la dimension la plus
spécifique de l’entretien en pédopsychiatrie :
- les relations parents-enfant-clinicien ;
- les modes de communication entre le clinicien et l’enfant.
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Un entretien………………………………………………………………………………………………
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l’organisation psychopathologique..................................................................................................
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Consultations thérapeutiques …………………………………………………………………………..
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Pédopsychiatrie…………………………………………………………………………………………..
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Module de langue Française
Troisième cours
Texte
L’expérience clinique montre combien il est artificiel de séparer ce qu’on appelle l’état affectif
et les fonctions cognitives, car des perturbations dans un de ces domaines finissent
habituellement par retentir sur l’autre: ainsi de graves perturbations affectives s’accompagnent
toujours, à la longue, de troubles cognitifs. De même, il est exceptionnel que la déficience
intellectuelle ne se complique pas de quelques difficultés affectives, d’autant plus graves que
la déficience est profonde.
Néanmoins la clarté didactique rend nécessaire cette séparation que la réalité clinique justifie
en partie : s’il est évident, comme nous venons de le dire, qu’un retentissement réciproque
existe entre la lignée cognitive et la lignée affective, il est aussi évident que certains enfants
présentent une déficience intellectuelle élective.
Au préalable, il conviendrait de définir ces fonctions cognitives, termes que nous préférons à
celui «d’intelligence». Binet, promoteur du premier test d’intelligence, avait coutume lorsqu’on
lui demandait «Qu’est-ce que l’intelligence?» de répondre: — comme on le prétend — «c’est
ce que mesure mon test»! Il montrait par là son humour, mais surtout la difficulté à définir
l’intelligence. À la suite de Dailly, nous dirons que l’intelligence est «cette activité qui permet
à l’être humain d’apprendre, de connaître, d’utiliser son savoir, de créer, de s’adapter au
monde et de le maîtriser». De son côté, Piaget a bien montré qu’on ne pouvait se limiter à une
simple étude quantitative de l’intelligence (le niveau des performances évalué par le QI),
mais qu’une étude qualitative prenant en compte les modalités du raisonnement, le type de
structure logique sous-jacent, était indispensable. Enfin, des auteurs comme Zazzo ou Misès
ont souhaité voir intégrer à la notion d’intelligence, non seulement l’efficience scolaire, mais
aussi des valeurs telles que la capacité d’intégration sociale ou de compréhension des relations
interindividuelles.
Ces différentes approches des fonctions cognitives rendent compte de la multiplicité et de la
variété des «tests» propres à en donner une évaluation.
Depuis les travaux de Binet, de nombreux auteurs ont ainsi proposé des techniques d’évaluation
qu’on peut très schématiquement répartir en deux types :
– la méthode psychométrique issue des travaux de Binet;
– la méthode clinique issue des travaux de Piaget.
Source : Texte extrait du livre de Daniel MARCELLI et David COHEN. Enfance et
psychopathologie. Elsevier Masson. 2009. pp 183-184
Questions
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- L’expérience clinique :
- Approches :
4-Dans ce présent texte, l’auteur nous propose une série de définition de l’intelligence. Selon vous,
quelle est la définition la plus rigoureuse et la plus globalisante.
Module de langue Française
Troisième cours
Texte
La graphothérapie est le traitement des dysgraphies. Est dysgraphique, selon la définition
d’Ajuriaguerra, « tout enfant chez qui la qualité de l’écriture est déficiente alors qu’aucun
déficit neurologique ou intellectuel n’explique cette déficience ».
En règle générale, nous considérons donc comme dysgraphique toute écriture qui, en absence
de trouble neurologique avéré, empêche le scripteur de structurer sa pensée, de libérer ses
émotions, de mettre en forme ses sentiments, en un mot de communiquer sur les plans
intellectuel et affectif. Ceci parce que son écriture n’est pas assez rapide pour suivre le rythme
de la pensée, pas assez lisible pour qu’il puisse communiquer une idée à autrui ou même se
relire lui-même, parce qu’elle est une entrave à un développement scolaire normal, ou parce
qu’elle ne correspond pas à l’idée que le scripteur se fait de lui-même ou de l’image qu’il
voudrait en donner.
On parle de dysgraphie quand l’écriture est trop lente, illisible, fatigante, en dehors
de tout trouble neurologique avéré.
Question
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-Graphothérapie
-Intellectuel
-Le scripteur
- Dysgraphies