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Module de langue Française

Premier cours
Texte
Conduire les entretiens d’investigation avec un enfant et sa famille est assurément très difficile,
exige une longue expérience, ne peut s’apprendre que partiellement dans les livres. La
multiplicité des situations, le grand nombre d’intervenants autour de l’enfant, le surgissement
inéluctable et nécessaire de l’imprévu, toutes ces données rendent compte des difficultés à
codifier les entretiens initiaux.
Repérer les conduites de souffrance, analyser leur siège exact (chez l’enfant, chez ses parents,
dans la fratrie, à l’école, etc.), évaluer leur rôle dans l’organisation psychopathologique de
l’individu et dans le système d’interactions du groupe familial, préciser leur niveau par rapport
au développement, reconnaître leur sens dans l’histoire de l’enfant et de ses parents: c’est
brièvement résumer le travail multiaxial du consultant.
Au cours des entretiens d’investigation le but est non seulement d’évaluer le normal ou le
pathologique d’une conduite, mais aussi d’aménager les possibilités thérapeutiques immédiates
(consultations thérapeutiques) ou ultérieures.
À l’évidence une connaissance approfondie du développement normal de l’enfant est
nécessaire. Deux points sont particulièrement délicats et représentent la dimension la plus
spécifique de l’entretien en pédopsychiatrie :
- les relations parents-enfant-clinicien ;
- les modes de communication entre le clinicien et l’enfant.

Source : Texte extrait du livre de Daniel MARCELLI et David COHEN. Enfance et


psychopathologie. Elsevier Masson. 2009. p 89.
Questions :

1-De quoi parle le texte ? (l’idée générale du texte)

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2-Définissez les notions suivantes (en Français) :

Un entretien………………………………………………………………………………………………

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l’organisation psychopathologique..................................................................................................

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Consultations thérapeutiques …………………………………………………………………………..

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les modes de communication ………………………………………………………………………….

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Pédopsychiatrie…………………………………………………………………………………………..

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3-Traduisez le paragraphe suivant en arabe : « Repérer les conduites …. ou ultérieures.»

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Module de langue Française
Troisième cours
Texte
L’expérience clinique montre combien il est artificiel de séparer ce qu’on appelle l’état affectif
et les fonctions cognitives, car des perturbations dans un de ces domaines finissent
habituellement par retentir sur l’autre: ainsi de graves perturbations affectives s’accompagnent
toujours, à la longue, de troubles cognitifs. De même, il est exceptionnel que la déficience
intellectuelle ne se complique pas de quelques difficultés affectives, d’autant plus graves que
la déficience est profonde.
Néanmoins la clarté didactique rend nécessaire cette séparation que la réalité clinique justifie
en partie : s’il est évident, comme nous venons de le dire, qu’un retentissement réciproque
existe entre la lignée cognitive et la lignée affective, il est aussi évident que certains enfants
présentent une déficience intellectuelle élective.
Au préalable, il conviendrait de définir ces fonctions cognitives, termes que nous préférons à
celui «d’intelligence». Binet, promoteur du premier test d’intelligence, avait coutume lorsqu’on
lui demandait «Qu’est-ce que l’intelligence?» de répondre: — comme on le prétend — «c’est
ce que mesure mon test»! Il montrait par là son humour, mais surtout la difficulté à définir
l’intelligence. À la suite de Dailly, nous dirons que l’intelligence est «cette activité qui permet
à l’être humain d’apprendre, de connaître, d’utiliser son savoir, de créer, de s’adapter au
monde et de le maîtriser». De son côté, Piaget a bien montré qu’on ne pouvait se limiter à une
simple étude quantitative de l’intelligence (le niveau des performances évalué par le QI),
mais qu’une étude qualitative prenant en compte les modalités du raisonnement, le type de
structure logique sous-jacent, était indispensable. Enfin, des auteurs comme Zazzo ou Misès
ont souhaité voir intégrer à la notion d’intelligence, non seulement l’efficience scolaire, mais
aussi des valeurs telles que la capacité d’intégration sociale ou de compréhension des relations
interindividuelles.
Ces différentes approches des fonctions cognitives rendent compte de la multiplicité et de la
variété des «tests» propres à en donner une évaluation.
Depuis les travaux de Binet, de nombreux auteurs ont ainsi proposé des techniques d’évaluation
qu’on peut très schématiquement répartir en deux types :
– la méthode psychométrique issue des travaux de Binet;
– la méthode clinique issue des travaux de Piaget.
Source : Texte extrait du livre de Daniel MARCELLI et David COHEN. Enfance et
psychopathologie. Elsevier Masson. 2009. pp 183-184

Questions

1-Quelle est l’idée générale du texte ?

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. 2-Traduisez les notions suivantes (en Arabe) :

-Les fonctions cognitives :

- L’expérience clinique :

- Approches :

- Une déficience intellectuelle élective :

3- Faites un résumé du texte (4 à 5 lignes)

4-Dans ce présent texte, l’auteur nous propose une série de définition de l’intelligence. Selon vous,
quelle est la définition la plus rigoureuse et la plus globalisante.
Module de langue Française
Troisième cours
Texte
La graphothérapie est le traitement des dysgraphies. Est dysgraphique, selon la définition
d’Ajuriaguerra, « tout enfant chez qui la qualité de l’écriture est déficiente alors qu’aucun
déficit neurologique ou intellectuel n’explique cette déficience ».
En règle générale, nous considérons donc comme dysgraphique toute écriture qui, en absence
de trouble neurologique avéré, empêche le scripteur de structurer sa pensée, de libérer ses
émotions, de mettre en forme ses sentiments, en un mot de communiquer sur les plans
intellectuel et affectif. Ceci parce que son écriture n’est pas assez rapide pour suivre le rythme
de la pensée, pas assez lisible pour qu’il puisse communiquer une idée à autrui ou même se
relire lui-même, parce qu’elle est une entrave à un développement scolaire normal, ou parce
qu’elle ne correspond pas à l’idée que le scripteur se fait de lui-même ou de l’image qu’il
voudrait en donner.
On parle de dysgraphie quand l’écriture est trop lente, illisible, fatigante, en dehors
de tout trouble neurologique avéré.

Source : texte extrait du livre : Chantal THOULON-PAGE. La rééducation de l’écriture de


l’enfant : Pratique de la graphothérapie. Elsevier Masson. 2ème édition. 2009. p10

Question

1-Donnez un titre au texte

2-Faites un petit résumé de trois lignes au texte

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3-Trouvez le synonyme en arabe des mots suivants :

-Graphothérapie

-Intellectuel

-Le scripteur
- Dysgraphies

4-Traduisez en Arabe le paragraphe suivant : « En règle générale…. qu’il voudrait en


donner.»
Module de langue Française
Quatrième cours
Texte
La phobie scolaire est un refus de l’école qui s’accompagne d’un arrêt de la fréquentation des
cours. Elle est différenciée des fugues et de l’école buissonnière en 1941 par Johnson. L’auteur
décrit ainsi une catégorie d’enfants non dépourvus d’ambitions intellectuelles, et même du désir
d’aller en classe, mais qui refusent d’aller au collège ou au lycée.
La phobie scolaire frapperait plutôt des filles que des garçons, plutôt des enfants uniques
(Ajuriaguerra) ; enfin, des enfants dont les familles expriment un besoin d’ascension sociale.
Il s’agit donc d’un refus de l’école, rationalisé secondairement. Les rationalisations portent le
plus souvent sur l’incompétence des enseignants, la crainte des examens, la mauvaise qualité
des autres élèves. La teneur projective de ces rationalisations est évidente. L’adolescent a le
sentiment d’être rejeté, d’être le bouc émissaire de sa classe, de ne pas être compris. Ce refus,
qui peut aussi simplement se justifier d’un désintérêt pour l’école, peut s’accompagner d’une
crise d’anxiété, voire de panique au moment de quitter la maison ou d’entrer à l’école. Il arrive
que cette anxiété se somatise, s’exprime par des céphalées, des douleurs abdominales. Avec
l’âge, il se peut aussi qu’elle se déguise derrière un absentéisme qui se chronicise, voire
qu’elle se repère à partir de comportements d’errance.
Les manifestations de « phobie scolaire » sont le plus souvent associées à d’autres conduites
d’évitement ou à des conduites obsessionnelles ou hypocondriaques. L’inhibition intellectuelle
et affective des patients apparaît souvent au cours de l’entretien clinique. Ce sont des
adolescents timides, réservés, voire fermés à la relation. La curiosité intellectuelle fait défaut.
L’effort de concentration semble difficile. L’anxiété et l’angoisse sont au-devant du tableau,
combinées avec des éléments souvent importants de la série dépressive qui peuvent nécessiter
une hospitalisation dans le but d’éviter une désorganisation manifeste.
La psychopathologie de la phobie scolaire en appelle, pour certains, à la reviviscence de
l’angoisse de séparation, convoquée lors de la nécessité de quitter les parents et de s’individuer.
L’ambivalence résultant de cette situation, qui allie le désir régressif de dépendance et celui
d’autonomie, engendre des comportements qui sont souvent extrêmement agressifs et qui
confortent l’adolescent dans l’idée qu’il n’est pas passif et qu’il n’est pas soumis aux désirs
parentaux. Dès 1957, Johnson, poursuivant ses premières études de 1941, met l’accent sur la
problématique de dépendance à l’égard des images parentales des enfants atteints de phobie
scolaire. C’est une conception qui fera le lit de nombreux travaux anglo-saxons ultérieurs.
Sperling, quant à elle, insiste sur la nécessité de traiter la phobie scolaire comme une
psychonévrose. L’angoisse du phobique scolaire est une angoisse œdipienne projetée sur
l’école. Elle distingue néanmoins les phobies scolaires aiguës des phobies chroniques et, à
l’intérieur de celles-ci, les phobies induites (dans lesquelles l’adolescent prend en charge
l’angoisse parentale) des phobies traumatiques. Dans tous les cas, elle insiste sur la
problématique de la séparation et la gestion sadique-anale de ces conflits. Elle met aussi l’accent
sur les fantasmes d’omnipotence, sur la persistance de l’ambivalence qui caractérisent ces
sujets.
À notre sens, et bien que ces éléments concernant les angoisses de séparation, les fixations
sadique-anale, le besoin de maîtrise de ces sujets soient pertinents, la phobie scolaire est souvent
une phobie du penser. C’est la pensée qui est l’objet persécuteur, pensée sexualisée par fait
pubertaire et qui se projette sur l’espace dans lequel elle devrait autrement se déployer. La
phobie scolaire à l’adolescence n’a pas cliniquement la même valence que dans l’enfance, en
raison de la moins grande labilité des mécanismes de défense, mais elle est, comme dans
l’enfance, une défense contre l’expression d’un éprouvé de mort imminente que porte en elle la
représentation de la séparation de la mère. Elle témoigne, chez l’adolescent, d’une fragilité des
assises narcissiques et du sentiment de continuité et d’existence qui en fait une pathologie
sérieuse, laquelle doit être prise en charge intensivement et rapidement.
Les cliniciens, qui se sont attachés à qualifier la structure familiale des phobiques scolaires,
décrivent « des images parentales contrastées » : pères absents, inacessibles ou déchus de leur
fonction ; mères elles-mêmes phobiques ou dépressives (Marcelli et Braconnier).
À notre sens aussi, ce qu’il faut noter c’est que la structure familiale des phobiques scolaires
n’offre pas à l’adolescent les conditions d’identification solides. Cependant, si cette structure
familiale peut surdéterminer le symptôme, elle n’en est pas uniquement la cause.
Le diagnostic différentiel du désintérêt pour l’école ou du refus scolaire raisonnable tiendra
compte de l’angoisse associée aux symptômes (qui n’existe pas dans ces deux autres tableaux).
Il faut retenir que l’adolescent qui développe une phobie scolaire manifeste un désir de suivre
une scolarité, mais ne peut absolument pas surmonter l’entrave anxieuse qu’il ressent aux portes
de l’école.
Source : texte extrait d’un article de Birraux A. Refus scolaire et difficultés d’apprentissage à
l’adolescence. Encycl Méd Chir (Elsevier, Paris), Psychiatrie, 37-216-D-
10, 1999, 4 pp3-4.
Questions :
1-Donnez un titre au texte
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2-quelles les idées principales du texte ?
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3-Faites un résumé du texte (ne pas dépassez 6 lignes)
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4-définissez les notions suivantes :
-Les fugues
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-le bouc émissaire
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- Les fantasmes d’omnipotence
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- Le diagnostic différentiel
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