Vous êtes sur la page 1sur 20

Faculté de médecine et des sciences de la santé

École des sciences infirmières

FII-247 – SOINS INFIRMIERS EN SOINS INTENSIFS


Guide de lecture – séance 2

Travaux préparatoires :

Beaumont (2017)

• p. 10-15
Brien (2019) :

• Chap. 11, p. 229-231


• Chap. 13
o p. 260-261
Fiche synthèse des médicaments : Survoler les différents médicaments vus dans le
cours

Beaumont (2017), p.10-15 et Brien (2019), chapitre 13, p.229-231, 260-261


1. Définissez les éléments suivants et identifiez leurs déterminants :
a. Débit cardiaque : quantité de sang éjecté par les ventricules en 1 minute
(au repos ; 4-8L/minute)
b. Volume d’éjection systolique : quantité de sang qu’éjecte le ventricule à
chaque contraction (en moyenne à 80ml)
c. Précharge : c’est la tension des fibres myocardiques qui se développe en
fin de diastole (télédiastole)
d. Postcharge : la tension ou l’ensemble des forces qui s’opposent à l’éjection
ventriculaire. La résistance contre laquelle le ventricule doit éjecter son
volume est causée par une friction entre l’écoulement du sang et les
vaisseaux sanguins, et elle est directement liée au diamètre d’un vaisseau.
e. Contractilité : correspond à la capacité intrinsèque des fibres
myocardiques à se contracter et à éjecter le contenu ventriculaire (force
de contraction du cœur).

2. Quels sont les facteurs qui influencent :


a. FC : simulation sympathique et agents pharmacologiques
b. Précharge : compliance ventriculaire (capacité d’étirement ; influencé par
l’hypovolémie et le cœur insuffisant cardiaque par exemple) et retour veineux
c. DC : volume d’éjection systolique et FC
d. Postcharge : impédance aortique (pression aortique diastolique élevé,
rétrécissement aortique) volume/viscosité du sang et résistance vasculaire
systémique
e. Contractilité

3. Définissez les éléments suivants et identifiez leurs valeurs normales :


a. PAM: pression de perfusion moyenne (70-100mmHg)
b. PVC: pression veineuse centrale. Pression crée par le côté D du cœur. Sur
le plan clinique, la PVC donne souvent une bonne idée de l’équilibre
hydrique global (2-6mmHg)
c. IC : index cardiaque. Plus précis que le DC, c’est adapté selon la taille
corporelle de chaque sujet. Tiens compte du poids. (2,404,0L/min/m2)
d. VES: volume d’éjection systolique. Quantité de sang éjectée par le
ventricule à chaque battement cardiaque en mL (6-100mL/batt)
e. RVS : résistance vasculaire systémique. Différence de pression moyenne
dans le lit vasculaire systémique divisée par le débit sanguin. Représente
la résistance contre laquelle le ventricule gauche doit pomper pour éjecter
son contenu
f. RVP : résistance vasculaire pulmonaire. Différence de pression dans le lit
vasculaire pulmonaire divisée par le débit sanguin. Représente la
résistance contre laquelle le ventricule droit doit pomper pour éjecter son
volume
Faculté de médecine et des sciences de la santé
École des sciences infirmières

FII-247 – SOINS INFIRMIERS EN SOINS INTENSIFS


Guide de lecture – séance 4

Travaux préparatoires :

Quiz moodle sur la réactivation des connaissances

Visionnement Osmosis

Beaumont (2017)

• Chap. 1 : p. 15-17 (artères coronaires), 20-22 (obstruction coronarienne)


• Chap. 3 : 44-50 (dérivations ECG)

Brien et al. (2019)

• Chap. 13, p. 308


• Chap. 14, p. 392-405, 492-494, 496,
• Chap 15, p. 499-503

Osmosis

1. Qu’est-ce que les électrodes captent? L’électricité qui passe dans le cœur. Voit la
dépolarisation du cœur (charge positive).
2. Où sont placées les électrodes?
3. Que voient les électrodes V1 à V6 ? voir le cœur de façon transversale (tout positif)
4. Pourquoi avoir 12 dérivations? Donne différentes vues du cœur, ce qui nous permet de
voir exactement comment l’électricité passe dans le cœur
5. Comment sont visualisés les QRS dans les dérivations V? le QRS est négatif dans V1-V2,
isoélectrique V3 et V4-V5 c’est souvent positif.
6. Quelles sont les dérivations
a. Inférieures? II, III et aVF (côté inférieur de la paroi du cœur (reçoit du sang de
l’artère coronaire)
b. Latérales? I, aVL, V5 et V6 car elles sont proches de la paroi latérale du cœur et
reçoivent le sang provenant de l’artère gauche
c. Antérieures ? V3 et V4 car c’est eux les plus proches de la paroi antérieure du
cœur

Beaumont chapitre 1

7. Quelles parties du cœur sont irriguées par :


a. La coronaire droite : oreillette et ventricule droit (postérieur et antérieur), apex,
le tier postéroinférieur du septum ventriculaire gauche, le NS NAV, portion initiale
du vaisseau de His
b. La coronaire gauche : oreillette et ventricule gauche la face antérieure, le bord
gauche et la portion latérale de la face diaphragmatique du ventricule gauche, les
2/3 antérosupérieurs du septum interventriculaire, la portion terminale du
système de conduction électrique soit une portion du faisceau de His, les
branches droite et gauche du faisceau de His et le réseau de Purkinje.

8. Quel type d’infarctus survient-il en présence d’une obstruction de l’artère:


a. Interventriculaire antérieure? Infarctus antérieur
b. Circonflexe? Circonflexe gauche : infarctus latéral et infarctus postérieur si
l’obstruction provient de l’artère circonflexe et la circulation coronarienne est de
dominance gauche : infarctus postérieur
c. Coronaire droite? Infarctus inférieur

9. Quelles arythmies sont susceptibles de survenir en présence d’une occlusion de l’artère


coronaire :
a. Droite? Anomalies sinusales et auriculaires, bloc AV premier degré, deuxième
degré type II I, troisième degré
b. Gauche? Anomalies auriculaires et ventriculaire, Bloc AV deuxième degré type II,
troisième degré et bloc de branche

Beaumont chapitre 3

10. Qu’est-ce que l’ECG? Projection graphique de l’activité électrique du cœur.


11. Quelles sont les dérivations périphériques et précordiales?
a. Périphériques : le plan frontal comprend les dérivations des membres, nommées
dérivations périphériques. Il y en a 6 : DI, DII, DIII, aVL et aVF. Elles s’obtiennent en
plaçant les électrodes sur les bras droit et gauche et sur la jambe gauche. Elles
sont de 2 types : dérivations bipolaires qui traduisent la différence de potentiel,
c’est-à-dire l’état électrique d’un conducteur par rapport à un autre, entre deux
membres et les dérivations unipolaires des membres, qui traduisent les variations
de potentiel de chaque membre séparément.
b. Précordiales : ce sont les électrodes fixées sur la paroi thoracique ; elles explorent
les régions spécifiques du myocarde antérieur (V1à V6).
12. Comment obtient-on les dérivations périphériques? Les dérivations périphériques, dans
la partie gauche, présentent un complexe QRS positif en DII, et négatif en DIII et en aVF.
Dans la dérivation aVR, le complexe QRS de même que les ondes P et T sont négatifs. Les
complexes QRS en DI en aVL sont positifs.

13. Où sont placées les électrodes précordiales?


14. Qu’est-ce que l’axe électrique du cœur ou axe moyen du QRS et vers où se dirige-t-il?

Les cellules cardiaques se déchargent spontanément selon une force et une direction. C’est
obtenu lorsqu’on schématise la direction générale ou l’orientation l’activité électrique, ou axe
moyen du complexe QRS. Il renseigne sur la « force électrique » produite par la résultante des
dépolarisations ventriculaires gauche et droite assimilée à un vecteur unique. Il est dirigé
physiologiquement vers la gauche, en bas et en arrière.

15. Dans quelles dérivations le QRS est-il positif? DII, DI, aVL

Brien et al. (2019), Chap. 13,14 : p. 308, 393-395, 400-401


16. Où doit-on placer les électrodes pour obtenir un ECg 12D? droit? Postérieur?
17. Où doit-on placer les électrodes pour un monitoring cardiaque optimal?
18. Quelles dérivations peuvent montrer un infarctus et quelle artère est alors atteinte :

19. Que sont les ondes Q de nécrose et comment les repère-t-on sur un ECG? (p.393) Lorsque
l’ischémie donne lieu à de la nécrose et éventuellement de la fibrose myocardique, les
ondes Q pathologiques seront souvent accompagnées d’une diminution de l’amplitude
ou même de l’amputation de l’onde R. Ces nouvelles ondes Q pathologiques sont plus
profondes et plus larges que les minuscules ondes Q visibles à l’ECG et signalent une
absence d’activité électrique dans les zones nécrosés/fibrosées, touchés par l’infarctus.

20. Associez les arythmies au type d’infarctus (territoire, artère) qui les cause le plus souvent.
• Bradycardie sinusale : fréquente chez les patients ayant subis un infarctus aigu du
myocarde
• Tachycardie sinusale : IDM de la paroi antérieure
• Arythmie auriculaire : infarctus aigu du myocarde
• Arythmie ventriculaire : observé chez presque tous les patients qui ont subis un
infarctus aigu du myocarde
• Bloc AV : complication d’un infarctus aigu du myocarde, aussi associés à l’IDM lié à
l’artère interventriculaire antérieure (les branches septales qui irriguent le septum
interventriculaire), Bloc AV 1er, 2ème degré type I surviennent généralement après un
infarctus de la paroi inférieure
21. À quoi sont dues les thromboses de l’endoprothèse et qu’est-ce qui est administré pour
les prévenir? Les recherches ont démontré que les thromboses étaient attribuables en
partie à une expansion inadéquate de l’endoprothèse dans le vaisseau et que ce problème
pouvait être résolu en utilisant un ballonnet gonflé à une pression élevé au moment du
déploiement de l’endoprothèse et en utilisant des antiplaquettaires (> qu’anticoagulant).
Ils vont alors utiliser une bithérapie antiplaquettaire.

22. Quelles sont les complications de l’ICP? ICP = intervention coronarienne percutanée

Complications : spasme coronarien, thromboses coronariennes aigues, saignement, formation


d’hématome, IRC, arythmie, réponse vasovagale.

23. Quels sont les soins et surveillances post-ICP? Vérifier si la circulation dans les membres
est adéquate (CCMS), enseignement au patient (ne pas se lever X heures), SV, vérification
du site de ponction (saignement, hématome)
Faculté de médecine et des sciences de la santé
École des sciences infirmières

FII-247 – SOINS INFIRMIERS EN SOINS INTENSIFS


Guide de lecture – séance 5

Travaux préparatoires :

Quiz moodle sur la réactivation des connaissances

Beaumont (2017)

• Chap. 6 : p. 110-122, 130-134 (blocs AV et blocs de branches)


• Chap. 10 : p. 345
Brien et al. (2019)

• Chap. 15 : p. 470-486 (stimulateurs cardiaques)

Beaumont (2017), Chap. 6 : p. 110-122

1. Quelles sont les causes des blocs AV? ischémie d’origine coronarienne, Rx (adénosine,
amiodarone, bétabloquant, bcc, digoxine)
2. Qu’est-ce qui permet de différencier les BAV sur un tracé?
3. Quelles sont les caractéristiques et les manifestations cliniques des arythmies suivantes :
a. 1er degré? Retard du QRS
b. 2e degré de type 1? Allongement de l’intervalle ad P bloqué
c. 2e degré de type 2? Intervalle PR allongé mais constant avec P bloqué
d. BAV de haut degré? Au moins 2 P bloquée de suite
e. 3e degré ? absence complète de conduction entre les oreillettes et ventricules
f. Rythme d’échappement?
Comment traite-t-on la bradycardie? Atropine, pacemaker transcutanée, épi/dopa
Beaumont (2017), Chap. 6 : p. 131-134

4. Lire l’aide-mémoire p.134


Beaumont (2017), Chap. 10 : p. 345

8. Que se passe-t-il en présence d’un cardiostimulateur :


a. VVI? Stimulation des ventricules avec information captée dans les ventricules. La
stimulation ventriculaire sera inhibée par l’activité ventriculaire spontanée. Le syndrome
du pacemaker est plus à risque avec ce genre.
b. DDD? : Stimulation des 2 chambres avec inhibition des 2 chambres par leur activité
spontanée. La stimulation ou la détection auriculaire relance un délai auriculo-
ventriculaire à la fin duquel une stimulation ventriculaire sera émise s’il y a absence
d’activité intrinsèque à ce moment. C’est le + utilisé.

Brien et al. (2019), Chap. 15 : p. 470-486 (stimulateurs cardiaques)

9. Quand un stimulateur cardiaque est-il indiqué?

Lorsque l’activité électrique intrinsèque du cœur ne parvient pas à générer une fréquence de
battements suffisante pour soutenir le DC.

10. Quelles sont les composantes du stimulateur cardiaque et à quoi servent-elles?

Générateurs d’impulsions : perçoit l’activité électrique spontanée et produit un courant électrique qui
se propage le long de la sonde de stimulation placée en contact direct avec le cœur. Sondes de
stimulation : peut être bipolaire ou unipolaire. Si c’est bipolaire : deux électrodes forment une seule
sonde qui peut être insérée dans l’oreillette ou dans le ventricule.

11. Décrivez les différentes voies de stimulation cardiaque et dites quand elles sont indiquées :
a. Transcutanée : en cas d’urgence la stimulation cardiaque est obtenue en dépolarisant le
cœur à travers le thorax en utilisant 2 grandes électrodes cutanée. Technique non invasive
qu’on effectue lorsqu’il y a une situation d’urgence.
b. Épicardique : des électrodes de stimulation sont insérées dans l’épicarde au cours d’une
chirurgie cardiaque.
c. Endoveineuse : une sonde de stimulation est insérée dans une veine (souvent la veine
jugulaire interne) jusqu’au ventricule droit.

12. Que veut dire chacune des lettres du code du stimulateur?

13. Quels sont les réglages des stimulateurs temporaires? Décrivez-les.


a. FC : permet de déterminer le nombre d’impulsions transmises au cœur par minute.
b. Sensibilité : ajuster le stimulateur afin qu’il décèle l’activité électrique intrinsèque du
cœur. Calculée en milivolts (mV)
c. Puissance : détermine l’intensité du courant électrique qui sera transmis au cœur pour
déclencher la dépolarisation.
14. Qu’est-ce qu’un spicule? Onde de stimulation
15. Quelles sont les anomalies de simulation, quelles en sont les causes? La sous-détection et la sur-
détection. La sous-détection correspond à l’incapacité du stimulateur cardiaque à détecter les
dépolarisations spontanées du myocarde. On peut voir des spicules apparaitront à des moments
inopportuns. Ce dysfonctionnement se manifeste à l’ECG par des spicules de stimulations observés
après un complexe spontanée ou sans lien avec les complexes spontanés. Sur-détection : observés
lorsque des signaux électriques parasites sont détectés et qu’ils occasionnent une inhibition des
stimulations.

16. Quel est le danger de la sous-détection?

Arythmie fatales r/à stimulations envoyés pendant la période réfractaire.

17. Comment prévient-on les défaillances des cardiostimulateurs temporaires?


Surveillance continue par monitorage cardiaque. La sonde de stimulation temporaire et le câble
de raccordement doivent être bien fixés au corps du client avec du ruban adhésif afin de prévenir
le déplacement accidentel de l’électrode, ce qui pourrait se traduire par un échec de la stimulation
ou de la détection. S’assurer que le travail de connexions entre les fils est bien branché, qu’il y aille
des piles et des générateurs disponibles dans l’unité et toujours avoir une pile de rechange

18. Qu’est-ce qu’un traitement de resynchronisation cardiaque?


19. Comment le stimulateur peut-il prévenir de la FA? Stimulation auriculaire
20. Quand sont indiqués les défibrillateurs implantables (DCI) ? Recommandé aux clients ayant une
dysfonction ventriculaire gauche et une F.E inférieure à 30%, quand celle-ci persiste malgré un tx
optimal de 3 mois. Aussi chez les patients atteints de cardiopathie ischémique au moins 3 mois
après la revascularisation et au moins 40 jours après un infarctus.

21. Quels sont les traitements par paliers du DCI?

22. Comment installe-t-on un DCI et quelles sont les complications associées? Utilisation de
générateurs de plus petites tailles et d’électrodes endoveineuses font en sorte qu’il n’y a plus de
grosse chx afin de poser le DCI. Les électrodes endoveineuses sont introduites dans la veine sous-
clavière et acheminés au cœur D, où elles sont en contact avec l’endocarde. Peut causer un
pneumothorax, hématome ou un déplacement de l’électrode.
Faculté de médecine et des sciences de la santé
École des sciences infirmières

FII-247 – SOINS INFIRMIERS EN SOINS INTENSIFS


Guide de lecture – séance 6

Lectures préparatoires :
Brien (2019) :

• Chap. 19 : p. 603-605
• Chap. 20 :
o p. 651-658
o p. 660-672
• Fiche synthèse des médicaments : lire sur noradrénaline, fentanyl, propofol, versed,
dexmédétomidine

Ventilation mécanique, chapitre 19, p. 603-605

2. Expliquer les interventions infirmières visant à optimiser l’oxygénation:


a. Positionnement : facilite un meilleur équilibre de la ventilation ainsi
qu’optimiser les échanges gazeux. Puisque la gravité influe sur la
ventilation et la perfusion des poumons, les échanges gazeux optimaux se
produisent dans les régions dépendent de celles-ci. L’objectif du
positionnement est donc de placer la région pulmonaire la moins touchée
dans la position la plus favorable aux échanges. Donc : tête de lit > 30
degrés, position semi-assise et mobilisation q 2 heures.
b. Prévention de la désaturation : interventions pertinentes : limiter les
stimulations, l’hyperoxygénation avant l’aspiration endotrachéale, fournir
un repos entre le temps de récupération adéquat entre les divers soins et
minimiser la demande en O2 (limitation activité physique, sédation pour
maitriser l’anxiété, analgésique pour diminuer la douleur et interv pour
atténuer la fièvre).
c. Mobilisation des sécrétions : exercices de respiration profonde permet de
mobiliser les sécrétions. Pour ce faire, le thorax doit être maintenu aligné
et il faut élever la tête de lit à 30-45 degré. Cette position favorise la
descente du diaphragme et l’action des muscles intercostaux. Une fois le
patient extubé, on peut lui donner de l’inspirométrie et des exercices de
respiration profonde. Pour éliminer les sécrétions, on peut favoriser
l’hydratation, l’humidification de l’oxygène, la toux et l’aspiration
endotrachéale.

Ventilation mécanique, chapitre 20, p.651-672

3. Quelles sont les interventions et les surveillances chez un patient intubé?

4. Quels moyens peuvent être utilisés pour favoriser la communication de patients


sous ventilation mécanique?
Établir un environnement favorable à la communication, d’évaluer la capacité de
communiquer du patient, prévoir les besoins du patient, enseigner au patient et à ses
proches une façon de communiquer clairement, varier les moyens de communication et
de veiller à ce que le patient porte ses lunettes/prothèses auditives prn.
Moyens utilisés : utilisation du langage verbal et non verbal, ainsi que le recours à divers
dispositifs pour assister le patient nécessitant une ventilation mécanique à court
terme/long terme. Le langage des signes, les gestes, les expressions faciales, le clignement
des yeux et le fait de lire sur les lèvres et de pointer des objets figurent comme façon de
parler non-verbal. On peut aussi utiliser des crayons, tableau effaçable, images,
lettre/symbole/pictogramme.

5. Pourquoi faut-il vérifier la pression du ballonnet? Constitue l’une des causes


importantes des complications liées à l’intubation/trachéo. Peut provoquer
lésions/ischémie trachéale (diminution de la perfusion de la muqueuse trachéale
si la pression est trop élevé et risque d’aspiration si elle est pas assez élevé = PAV).
6. À quoi sert l’aspiration subglottique?
7. Quelles sont les indications à la ventilation mécanique? Correction hypoxémie,
acidose respiratoire, détresse respiratoire, prévention/diminution atélectasie,
fatigue musculaire respiratoire, lors de sédation, pour diminuer la PIC, stabiliser
la paroi thoracique, diminuer la consommation d’oxygène.

8. Résumer les modes ventilatoires suivants en termes de fonctionnement, des


paramètres et des avantages/inconvénients :
a. Ventilation assistée contrôlée (VAC) :
b. Ventilation supportée (VS) avec aide inspiratoire (AI)

9. À quoi sert le seuil de déclenchement? Cela détecte les efforts inspiratoires. Le


seuil de déclanchement a pour but de détecter les efforts inspiratoires du patient
afin de synchroniser l’ouverture de la valve respiratoire avec l’activité respiratoire
du patient.
10. Quels sont les trois types de déclenchement d’une respiration?
- Le seuil de déclanchement en pression : respirations assistées par le patient et est
engendrée par une baisse de pression du circuit respiratoire. Varie selon le réglage
de la sensibilité à la pression de l’effort respiratoire.
- Le seuil de déclanchement en débit : respirations assistées par le patient et est
engendré par une baisse du débit dans le circuit respiratoire. Varie selon le réglage
de la sensibilité au débit du respirateur à l’expiration.
- Le seuil de déclanchement selon le réglage du taux de respiration/minute du
respirateur : c’est une respiration amorcée par le respirateur après l’écoulement
d’une période de temps prédéterminée.

11. Décrivez les paramètres suivants : (p.661)


a. FR
b. Volume courant
c. FiO2
d. PEP
e. AI
f. Limite de pression haute

12. Quelles sont les surveillances si le VAC est réglé en :


a. Volume?
b. Pression?
13. Quelles sont les complications associées à la ventilation mécanique? P.665-666
a. Lésions pulmonaires induites par la VM
b. Atteintes cardiovasculaires
c. Troubles GI
d. Asynchronie
14. Qu’est-ce que la pneumonie acquise sous ventilation? Pneumonie nosocomiale
qui apparait 48-72h post intubation.
15. Comment le TNG et l’alcalinisation du contenu gastrique engendrent-ils une PAV?
Cela fait augmenter le pH de l’estomac et favorisent la croissance bactérienne, qui
peuvent alors être aspirés.

16. Quelles sont les mesures préventives de la PAV et comment fonctionnent-elles?

- Élevé la tête de lit 30-45 : réduit la prévalence du reflux gastrique et donc


l’aspiration pulmonaire
- Évaluation quotidienne de la disposition à l’extubation : réduction minimum de
la sédation (permet d’évaluer l’état du patient et la nécessité de continuer ou non
l’intubation) et la vérification de la capacité du patient à respirer sans assistance.
- Drainage des sécrétions sous-glottique : en drainant les sécrétions sous-
glottiques excédentaires, les micro-inhalations d’origine gastriques sont réduites.
- Soins buccodentaires & décontamination oral avec la chlorhexidine :
- Autres pratiques : hygiène des mains avant et après chaque contact avec un
patient sous VM, soutien nutritionnel amorcés dans les 24-48h suivant l’admission

17. Quels sont les moyens pour soulager les symptômes chez un intubé? (p.668)
18. Comment l’infirmière peut-elle prévenir des extubations (garantir la sécurité?)
19. Quelles sont les interventions infirmières à faire en présence des alarmes
suivantes?
a. Volume courant expiré faible
b. FR élevée
20. Quels sont les critères de succès du test de ventilation spontanée?

21. Lire l’algorithme à la figure 20.15.

Vous aimerez peut-être aussi