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Bonay
Titre du Cours : Introduction à l’ECG Pages :10
Équipe : Andrea C. & Jeanne B. Date : 16/01/2018
Ronéoboss : Charlotte L. Semaine : 3
Remarques :
Ce cours pose vraiment les bases de l’ECG. Il est utile pour comprendre son fonctionnement
et constitue des rappels de PACES. On aura ensuite des cours plus détaillés pour apprendre à
les interpréter.
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Introduction à l'électrocardiogramme
Les fibres musculaires cardiaques sont ramifiées et réunies à leurs extrémités par des jonctions
communicantes ou disques intercalaires, qui ont une importante perméabilité électrique. Le cœur est ainsi
considéré comme un « syncytium fonctionnel », c'est-à-dire que les cellules myocardiques sont solidaires pour leur
activité électrique et mécanique. Il s’agit de fibres striées (mais non squelettiques).
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Il existe un ordre précis dans la séquence d’activation des cellules myocardiques (la dépolarisation des
oreillettes précède celle des ventricules) grâce à l'existence d'un tissu spécialisé dans la production et la
transmission du potentiel d'action : le tissu nodal.
Le potentiel d'action trouve son origine au niveau du nœud sinusal (ou de Keith & Flack), il passe ensuite par
le nœud auriculo-ventriculaire, puis par le tronc du faisceau de His, les branches du faisceau de His et finit
dans le tissu de Purkinje dans les ventricules (qui est un prolongement du faisceau de His). Tout ceci constitue le
tissu nodal.
1 - La théorie du dipôle
On considère que les courants électriques associés aux ondes de dépolarisation du muscle cardiaque sont à
l'origine de variations de champs électriques ; le cœur peut être considéré comme un dipôle électrique car
certaines cellules myocardiques sont dépolarisées pendant que d'autres ne le sont pas ; ainsi, lorsque l'on parle
d'ECG, on se sert de la théorie du dipôle.
Le schéma est une représentation du cœur (sous forme de dipôle) avec des
dérivations unipolaires (entre les électrodes A/B et l'électrode V, soient VA = -
1mV et VB = + 1mV) et d'autres bipolaires (entre A et B ou B et A ± 2mV).
(ce qui est noté ici dans les parenthèses n’a pas été précisé à l’oral)
On retrouve alors des lignes où règne la même différence de potentiel : on parle
de lignes isopotentielles (toutes ces représentations nécessitent de considérer
que le cœur soit situé au sein d'un milieu conducteur et homogène).
où la différence de potentiel ddp est maximale lorsque la moitié de la fibre myocardique est dépolarisée.
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Lorsque la dépolarisation est complète, on retrouve une ddp = 0 (le
potentiel en B et en A est identique) ; on retrouve donc un tracé plat : il est
donc impossible de distinguer une dépolarisation complète d'une
repolarisation complète.
On fait l'hypothèse que le cœur siège au centre d'un triangle équilatéral dans le plan frontal et dont les
sommets sont représentés par les 3 électrodes placées au niveau de la racine du bras droit R (Right), du bras gauche
L (Left) et de la jambe gauche F (Foot).
On définit 3 dérivations bipolaires comme suit :
• D1 enregistre la ddp (L - R),
• D2 la ddp (F - R)
• D3 la ddp (F – L)
Le dipôle cardiaque peut être représenté à un instant t par un vecteur dont l'origine est situé au centre du
triangle. La différence de potentiel enregistrée par chacune des 3 dérivations bipolaires est proportionnelle à la
projection de ce vecteur sur chacun des 3 côtés du triangle (nous sommes toujours dans le plan frontal).
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4 - Dérivations unipolaires des membres
Les dérivations unipolaires des membres enregistrent le potentiel de chaque électrode R, L, F par rapport à
un potentiel de référence V. Ce potentiel correspond à la somme des trois potentiels enregistrés (L + R + F) dont
la résultante est toujours égale à 0 et ce quelque soit la valeur du vecteur cardiaque.
Les potentiels enregistrés sont ainsi :
• VR = R - (R + L + F) = - (L + F)
• VL = L - (R + L + F) = - (R + F)
• VF = F - (R + L + F) = - (R +L)
Pour faciliter l'interprétation de l'ECG, les dérivations sont artificiellement augmentées (pour que les valeurs
soient positives), d’où les notations aVR, aVF, aVL qui sont ainsi définies par :
• aVR = R - (L+F)/2 = VR + VR/2
• aVL = VL + VL/2
• aVF = VF + VF/2
(toutes ces formules ne sont pas à connaître par cœur)
5 - La Triaxe de Bailey
L’intéret de ce triaxe : lorsque l’on aura à interpréter un électrocardiogramme, il faudra regarder comment est le
complexe QRS en D1 et en aVF, cela donnera une idée de l’axe du cœur dans le plan frontal.
Petit conseil du prof: lors de vos stages regardez les ECG qui sont faits dans votre service, et de préférence
commencez par en voir des «normaux» (par exemple ceux faits en bilan pré-opératoire), car c’est en enregistrant
l’image d’un ECG normal que l’on sera en mesure de repérer les pathologies.
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6 - Dérivations précordiales
On utilise 6 dérivations précordiales en conditions standards (placées sur la paroi thoracique) qui sont
des dérivations unipolaires. On mesure la ddp entre une électrode située sur la paroi thoracique et une électrode
indifférenciée notée V qui correspond à la somme de R+L+F.
(On en montre 6 mais il en existe plus)
Les dérivations précordiales, à peu près situées dans un même plan horizontal (et non plus frontal), donnent
une information sur la projection du vecteur cardiaque dans ce plan.
Les dérivations précordiales sont situées comme suit (non détaillé en cours)
• V1 : 4ème espace intercostal au bord droit du sternum,
• V2 : 4ème espace intercostal au bord gauche du sternum,
• V3 : mi-distance entre V2 et V4,
• V4 : 5ème espace intercostal gauche sur la ligne médio-
claviculaire,
• V5 : 5ème espace intercostal gauche sur la ligne axillaire
antérieure,
• V6 : 5ème espace intercostal gauche sur la ligne axillaire
moyenne.
Voici le motif d'un tracé d'ECG après avoir posé toutes les dérivations ; les différentes ondes correspondent
aux différents événements électriques du cœur. C’est à la surface du corps donc c’est assez grossier. Mais avec les
différentes dérivations dans le plan frontal, sagittal, on va pouvoir reconstruire tridimensionnellement ce dipôle
cardiaque.
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L'activation du nœud sinusal est faible donc non visible, la dépolarisation/contraction des oreillettes est
représentée par l'onde P ; l'activation du nœud auriculo-ventriculaire, du faisceau de His et des branches du
faisceau sont non visibles car trop faibles ; la dépolarisation du ventricule est représentée par le complexe QRS et
sa repolarisation par l'onde T (précédée par le segment ST).
Remarque : Ce tracé d'ECG correspond à un enregistrement cutané ; on est donc bien trop loin du cœur pour
voir l'activité du tissu nodal, c'est pourquoi l'activation du nœud sinusal, du nœud auriculo-ventriculaire, du tronc
et des branches du faisceau de His sont non perceptibles en ECG de surface.
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Diapo peu traitée à l’oral et jugée pas très importante selon le professeur
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V - Essentiel en bref
VI - Annale
Je n’ai trouvé que celle là…
Réponses : AC
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