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Un affermage est un contrat par lequel une autorité contractante confie, à un opérateur économique,
l’exploitation, l’entretien et la maintenance d’un ouvrage existant afin qu’il assure la fourniture du
service d’intérêt général.
Un appel d’offres infructueux est un appel d’offres à l’issu duquel, selon l’avis de la commission
d’appels d’offres compétente, soit aucune offre n’a été remise à l’expiration de la date limite de
dépôt des offres, soit il n’a été proposé que des offres irrecevables ou non conformes.
Un appel d’offres national est un appel d’offres utilisant des moyens de publicité au niveau
national et s’adressant aux personnes physiques et morales répondant aux critères d’éligibilité et de
qualification définis dans le dossier d’appels d’offres.
Un appel d’offres international est un appel d’offres utilisant les moyens de publicité au niveau
international et s’adressant aux personnes physiques et morales répondant aux critères d’éligibilité et
de qualification définis dans le dossier d’appels d’offres.
Un candidat est une personne morale de droit privé qui participe ou dispose de l’aptitude à
participer à une procédure de passation d’un contrat de partenariat public privé.
Un comité de règlement des différends est un organe compétent, au sein de l’entité en charge de la
régulation des marchés publics, de l’examen des recours non juridictionnels ouverts à tout candidat
et soumissionnaire.
Une commission d’appels d’offres est un organe chargé de procéder aux opérations d’ouverture et
d’évaluation des offres, ainsi que de la proposition d’attribution provisoire des contrats de
partenariat public privé.
Une concession est un contrat par lequel une autorité contractante confie au concessionnaire la
mission soit d’exécuter un ouvrage public ou de réaliser des investissements relatifs à un tel ouvrage
et de l’exploiter en vue d’assurer un service d’intérêt général.
Un contenu local est un ensemble d’exigences pour les projets, liées à des aspects de
développement local englobant notamment des considérations relatives à l’emploi, l’éducation, ou
d’ordre social ou environnemental.
Un Contrat de partenariat public-privé est un contrat écrit conclu à titre onéreux pour une durée
déterminée entre une autorité contractante et un opérateur économique, qui est, selon son objet, les
modalités de rémunération du titulaire et les risques transférés, qualifié de contrat public-privé à
paiement public ou de contrat de partenariat public-privé à paiement par les usagers.
Un contrat de partenariat public-privé à paiement par les usagers est un contrat de partenariat
public-privé par lequel une autorité contractante confie la gestion d’un service d’intérêt général dont
elle a la responsabilité, ou la conception, le financement, la réalisation, la réhabilitation,
l’exploitation, l’entretien et la maintenance d’ouvrages, d’équipements ou de biens immatériels à un
opérateur économique dont la rémunération provient essentiellement de versements des usagers.
Le Dialogue compétitif est une procédure par laquelle l’autorité contractante engage directement le
dialogue avec les candidats admis à y participer à la suite d’un appel à la concurrence, en vue de
définir ou de développer des solutions de nature à répondre à ses besoins et sur la base desquelles les
participants au dialogue seront invités à soumettre une offre. Seuls les opérateurs économiques ayant
reçu une invitation de l’autorité contractante à la suite de l’évaluation des informations fournies
peuvent participer au dialogue.
L’Entente directe est une procédure par laquelle l’autorité contractante engage directement les
discussions qui lui paraissent utiles avec un candidat pré-identifié à l’avance et attribue ensuite le
contrat de partenariat public-privé.
Le Fonds d’appui aux partenariats public-privé est un fonds destiné notamment à soutenir la
préparation, la passation et l’exécution des projets de contrat de partenariat public-privé.
L’Offre d’initiative privée est une proposition à l’initiative d’un opérateur économique relative à
un projet de contrat de partenariat public-privé qui n’est pas soumise en réponse à un appel d’offres.
L’opérateur économique est toute personne morale ou groupement de personnes morales qui offre
sur le marché la réalisation de travaux, d’ouvrages, d’équipements, de biens matériels ou
immatériels, la fourniture de produits ou la prestation de services.
L’organe chargé du contrôle à priori est l’organe en charge du contrôle à priori de la passation
des marchés publics.
La régie intéressée est un contrat par lequel une autorité contractante confie l’exploitation d’un
service d’intérêt général à un opérateur économique qui en assume la gestion pour le compte de
ladite autorité contractante et reçoit de cette autorité contractante une rémunération calculée en
fonction des revenus ou des résultats de l’exploitation ainsi que des objectifs de performance du
service.
Le soumissionnaire est un candidat qui a déposé une offre dans le cadre d’une procédure
d’attribution d’un contrat de partenariat public-privé.
L’urgence simple est une situation qui n’est pas du fait de l’autorité contractante, imposant une
action rapide et justifiant, à cette fin, la réduction des délais de réception des candidatures et des
offres, afin de prévenir un danger ou un retard préjudiciable à l’autorité contractante.
L’urgence impérieuse est une situation résultant de circonstances imprévisibles et irrésistibles, qui
n’est pas compatible avec le respect des délais et des règles de forme exigés par la procédure d’appel
d’offres ouvert ou restreint et nécessitant une réponse immédiate.
Le cadre juridique est simplifié. Les différentes formes contractuelles de partenariat public-privé
sont réduites à deux, à savoir les PPP à paiement par les usagers et les PPP à paiement public.
Par ailleurs, la mise en place d’un cadre unifié évite aux acteurs la contrainte de déterminer en
amont la nature du contrat pour connaître la procédure de passation à suivre. Cette flexibilité de
délier la procédure de passation de la forme contractuelle de PPP permet de mettre en place le
schéma de contractualisation le mieux approprié et donc d’avoir une stratégie globale sur le
développement des PPP comme instrument complémentaire au marché public pour mieux répondre
aux besoins, notamment en infrastructures.
Ainsi, le nouveau cadre institutionnel est articulé autour des quatre (4) organes suivants :
1. l’Unité nationale d’Appui aux PPP (UNAPPP), l’organe expert chargé de rendre un avis consultatif
sur les évaluations préalables des projets PPP et de fournir un appui technique, juridique et
financier aux autorités contractantes dans l’identification, la préparation, la structuration, la
négociation et le suivi des projets PPP. L’UNAPPP est une structure avec une organisation et un
fonctionnement flexibles, capable de réagir avec célérité et succès sur des projets complexes ;
2. la Direction centrale des marchés publics (DCMP), organe chargé du contrôle de conformité des
procédures de passation des contrats de partenariat public-privé, la revue technique et juridique
des projets étant désormais confiée à l’UNAPPP ;
3. l’Autorité de Régulation de la Commande publique (ARCOP), à qui est dévolu le rôle de régulation
des contrats de PPP. Elle est l’organe chargée de la régulation du processus de passation des
contrats de partenariat public-privé ainsi que du règlement des différends nés de leur passation ;
4. le Comité interministériel, organe de décision et d’orientation stratégique pour la mise en œuvre
des contrats de Partenariat public-privé, chargé de statuer sur l’opportunité de lancer les
procédures de passation des contrats de PPP et sur les dérogations, notamment le recours à la
procédure d’entente directe. Ce Comité est composé du Ministre des Finances et du Budget, du
Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, du Ministre Secrétaire Général de la
Présidence de la République et du Ministre concerné par le projet ou son représentant. Le
Secrétariat du Comité interministériel est assuré par le Coordonnateur de l’UNAPPP.
L’évaluation préalable obligatoire est en effet étendue à l’ensemble des contrats PPP afin de
s’assurer que les projets délivrés soient des projets de qualité et répondent à des besoins d’intérêt
général bien identifiés. La pratique des projets complexes montre également que c’est un facteur de
gain de temps important dans la réalisation des projets.
Elle est réalisée par l’autorité contractante et soumise à l’avis consultatif de l’Unité nationale
d’appui aux PPP (UNAPPP). Dans le cadre de sa contre-expertise sur l’évaluation préalable,
l’UNAPPP doit solliciter l’avis conforme du Ministre chargé des Finances sur la soutenabilité
budgétaire et l’avis conforme du Ministre chargé de l’Aménagement du territoire pour s’assurer de
la conformité du projet PPP au Plan national d’Aménagement du territoire et de développement
durable.
Les procédures de passation des contrats PPP sont clarifiées et encadrées, à travers notamment des
délais précis et des missions bien définies pour chaque organe intervenant dans le cycle du projet
PPP.
Par ailleurs, la loi prévoit un éventail riche de procédures de passation pour s’adapter aux différents
besoins des autorités contractantes.
Les autorités contractantes peuvent mettre en œuvre les types de procédures de passation ci-
dessous :
La loi PPP 2021 a introduit un certain nombre de dispositions spécifiques destinées à promouvoir
l’implication du secteur privé national et communautaire dans les projets PPP.
Mise en place obligatoire d’une société de droit sénégalais pour la mise en œuvre du projet
Au plus tard dans un délai de trois (3) mois à compter de la signature du contrat de partenariat
public-privé, le titulaire doit constituer une société de droit sénégalais dédiée à la mise en œuvre du
projet.
Par ailleurs, les modalités d’acquisition des parts concernées par le secteur privé national sont
précisées dans le décret.
Sous-traitance
Les opérations de sous-traitance doivent être prioritairement réservées aux entreprises nationales
ou communautaires.
C’est uniquement dans le cas où les d’entreprises locales ne sont pas en mesure de réaliser les
missions proposées dans des conditions techniques satisfaisantes que l’opérateur peut sous-traiter
aux entreprises extra-communautaires.
Un certain nombre d’instruments ont été introduits par la nouvelle loi afin de faciliter le
développement substantiel de PPP de qualité. Il s’agit notamment :
Des accords-programmes
L’accord-programme constitue un outil efficace au service des collectivités territoriales en leur
permettant de se retrouver en intercommunalité pour regrouper dans le cadre d’un seul contrat la
réalisation de plusieurs projets similaires de moindre envergure. En effet, c’est un contrat par lequel
l’autorité contractante présélectionne un ou plusieurs opérateurs économiques en vue de conclure
des contrats PPP parmi le ou les titulaires de l’accord, pendant une période donnée, au fur et à
mesure de ses besoins et pour des prestations déterminées.
Un dispositif de suivi et de contrôle renforcé est mis en place afin d’organiser et d’encadrer le
contrôle et le suivi de l’exécution des PPP par les autorités contractantes avec l’appui de l’organe
expert (UNAPPP). Les autorités contractantes devront constituer un Comité de suivi pour chaque
projet PPP.
En ce qui concerne le règlement des différends, un dispositif permettant de dissuader les recours
dilatoires tout en garantissant l’effectivité́ des recours non-juridictionnels et juridictionnels est mis
en place.
Par ailleurs, il est également mis en place une procédure de conciliation préalable obligatoire avant
tout recours à une instance judiciaire ou arbitrale.
Comité interministériel
Identification
Transmettre à l’UNAPPP les orientations du Gouvernement relatives aux propositions de projets PPP
Donner les orientations sur la stratégie de contenu local et les modalités d’appui de l’Etat.
Autoriser le cas échéant le recours à la procédure d’entente directe (cas du point d de l’article 87 du
décret)
Accorder le cas échéant les dérogations portant sur :
– l’éligibilité au financement du FAPPP
– le seuil minimal d’actionnariat réservé aux opérateurs nationaux ou communautaires
– les périodes de soumissions des offres d’initiative privée
– l’autorisation préalable de lancement de la procédure de passation dans le cas d’une OIPP
Passation
Recevoir les rapports annuels de suivi et informer le Gouvernement sur les décisions et orientations
prises
UNAPPP
L’Unité nationale d’Appui aux PPP (UNAPPP) : unité d’experts assumant, entre autres, les
missions de conseil et d’assistance technique aux autorités contractantes.
Identification
Emettre un avis consultatif sur la fiche de projet élaborée par l’Autorité Contractante
Mettre à jour et publier, en relation avec les autorités contractantes, la liste des propositions de
projets de Partenariats public-privé
Emettre un avis consultatif sur les évaluations préalables des projets réalisées et soumises par les
autorités contractantes
Formuler si requis une recommandation au Comité interministériel quant au seuil minimal
d’actionnariat réservé aux entreprises nationales ou communautaires
Dans le cas de l’entente directe visée au point d) de l’article 87 du décret, s’assurer que le candidat
dispose des qualifications et capacités techniques et financières requises pour exécuter le projet et
que sa proposition est compétitive
Passation
DCMP
L’organe chargé du contrôle a priori : la dénomination actuelle de cet organe est la Direction
Centrale des Marchés Publics (DCMP).
Procéder à la revue a priori des procédures de passation des contrats PPP ainsi que des documents
de passation
Identification
Procéder à la revue du plan de passation annuel des contrats PPP : vérifier la conformité du plan de
passation élaboré par les autorités contractantes et assurer sa publication
Dans le cas de l’entente directe visée au point d) de l’article 87 du décret, émettre un avis
consultatif sur le dossier d’entente directe
Passation
ARCOP ex ARMP
Assurer la régulation du système de passation des contrats PPP ainsi que le règlement des litiges à
travers le Comité de règlement des différends (CRD)
Etablir le cas échéant un modèle type de déclaration de bénéficiaires effectifs
Préparer le plan de passation des contrats et de garantie
Identification
Sans objet
Sans objet
Passation
Détermine les formes et modalités de constitution des garanties des candidats à un appel d’offres
Statue sur le recours porté par une autorité contractante en cas d’avis non favorable de la DCMP
Statue sur le recours porté par les candidats contre l’autorité
Concilier les Parties en cas de différends entre les autorités contractantes et les titulaires de contrat
dans un délai qui ne peut excéder cent quatre-vingts (180) jours calendaires à compter de la saisine
FAPPP
Le Fonds d’Appui aux Partenariats public-privé (FAPPP) est un fonds autonome placé sous
l’autorité du Ministre en charge des Partenariats. Il a pour a pour missions de soutenir et de financer
la préparation (recrutement de conseillers, études de faisabilité, etc.), la passation ainsi que la prise
en charge des besoins d’assistance technique liés à l’exécution.
Composition
Un Comité stratégique
Un Administrateur
Mission
Couvrir tout ou partie des besoins liés à la préparation des projets, notamment les études
d’identification et de faisabilité des projets de partenariat ;
Prendre en charge tout ou partie les besoins d’assistance technique liés à l’exécution d’un contrat
de partenariat public-privé ;
Financer tout ou partie des prestations de conseils relatives à la préparation et l’exécution d’un
projet ;
Mettre à la disposition de l’UNAPPP des ressources nécessaires pour l’exécution de ses missions ;
Spécificités sectorielles
Les exclusions du champ d’application de la loi PPP
Certes, la loi n° 2014-09 du 20 février 2014 relative aux contrats de partenariat avait exclu ces
secteurs de son domaine d’application conformément au disposition de l’art 2 alinéa 3 « Les
dispositions de la présente loi s’appliquent à tous les secteurs de la vie économique et sociale, à
l’exception des secteurs soumis à une réglementation particulière, notamment les secteurs de
l’énergie, des mines et des télécommunications ».
Aujourd’hui, avec la nouvelle loi PPP cette disposition a été modifiée dans le sens de n’exclure que
les contrats susceptibles d’être réalisés en application des textes spécifiques applicables dans
ces domaines et non pas l’ensemble des activités.
Ce choix permet la réalisation des projets PPP dans ces secteurs régis par des règlementations
particulières.
b) les contrats passés entre autorités contractantes, à l’exception des contrats de partenariat
public-privé passés entre une société anonyme à participation publique majoritaire dont le
capital social n’est pas exclusivement détenu par des autorités contractantes et une autre
autorité contractante qui restent régis par la présente loi ;
Pour réaliser des projets PPP, le risque constitue facteur majeur pour établir l’optimisation des
ressources des projets. En outre, les PPP sont conçus de manière à ce que les risques soient attribués
à la partie la plus à même de les gérer. De ce fait les contrats de partenariat entre autorités
contractantes ne permettent d’avoir une meilleure répartition des risques. Il est beaucoup plus
compliqué de répartir les risques entre ces autorités et l’analyse de leurs contenus peut faire
apparaître des stratégies d’allocation des risques défavorables à tous les deux car se retrouvant à
couvrir des risques dont elle ne peut en évaluer toutes les conséquences.
NB : Les sociétés anonymes à participation publique majoritaire sont des sociétés dans lesquelles
une ou plusieurs personnes publiques possèdent directement ou indirectement au moins 50% du
capital social.
c) les contrats ayant pour objet des besoins de défense et de sécurité nationale exigeant le
secret ou pour lesquels la protection des intérêts essentiels de l’État est incompatible avec
des mesures de publicité ;
Le décret n°2018-233 du 13 juin 2018 fixe les procédures et modalités de passation marchés publics
relatifs aux besoins de défense et de sécurité nationale exigeant le secret.
Selon l’article 3 du décret « constituent des besoins exigeant le secret ou pour lesquels la protection
des intérêts de l’Etat : les renseignements, procédés, objets, documents, données informatiques ou
fichiers intéressant la défense, la sécurité publique et assimilées qui ont fait l’objet de mesures de
protection destinées à restreindre leur diffusion ou qui sont tenus secrets dans l’intérêt de la défense
nationale et dont la recherche, l’appropriation, le détournement, la reproduction, la divulgation ou
la destruction constituent des infractions à la sureté de l’Etat ».
d) les contrats attribués aux opérateurs économiques en vertu de droits exclusifs octroyés par
des dispositions législatives ou réglementaires nationales ;
Le droit d’exclusivité renvoie aux droits accordés par une autorité compétente au moyen de toute loi,
de tout règlement ou de toute disposition administrative publiée, compatible avec le traité de l’Union
Economique Monétaire Ouest Africain, ayant pour exercice de réserver l’exercice d’une activité à
un seul opérateur économique et d’affecter substantiellement la capacité des autres opérateurs
économiques d’exercer cette activité.
e) les contrats conclus avec un opérateur économique avec lequel l’autorité contractante
entretient une relation de quasi-régie lorsque les conditions suivantes sont réunies :
o l’autorité contractante exerce sur l’opérateur économique un contrôle analogue à celui qu’elle
exerce sur ses propres services ;
l’autorité contractante exerce un contrôle analogue sur un opérateur économique lorsqu’elle exerce
notamment une influence décisive à la fois sur les objectifs stratégiques et sur les décisions
importantes de l’opérateur économique contrôlé.
o L’opérateur économique contrôlé réalise au moins 80% de son activité dans le cadre des tâches
qui lui sont confiées par l’autorité contractante qui le contrôle ou par d’autres personnes morales
que cette autorité contractante contrôle ;
cela permet, tout d’abord, d’éviter que l’opérateur économique privé détenant une participation
dans le capital de la personne morale contrôlée ne bénéficie d’un avantage concurrentiel par
rapport à ses concurrents ;
cela signifie, ensuite, que certaines participations directes sont autorisées si elles sont imposées par
la réglementation et dans la mesure où elles ne confèrent aucune influence décisive sur les objectifs
stratégiques de la personne morale contrôlée ou aucune capacité de contrôle ou de blocage.
La quasi-régie désigne le type de contrat nommé « in house », concernant notamment le fait
d’intégrer des prestations dans le contrat conclu entre une entité publique et son cocontractant.
f) les contrats portant sur la privatisation ou la cession des entreprises, biens et équipements
en infrastructure des autorités contractantes
L’article premier de la loi 87-23 du 18 aout 1987 sur la privatisation « autorise la mise en vente de
tout ou partie des participations financières détenues par l’Etat dans les entreprises figurant sur la
liste annexée à la présente loi ».
La privation des entreprises consiste donc à un transfert des actions détenues par les autorités
publiques au secteur privé.
Passation