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1. Les autorités du Qatar exploitent les travailleurs étrangers et bafouent leurs droits.
Justifiez cette affirmation en relevant des informations du texte qui le prouvent.
Thème : Les mobilités migratoires, un phénomène planétaire – situation
1. Qualifiez les
conditions de vie des
travailleurs étrangers
au Qatar. Justifiez
votre réponse en vous
appuyant sur des
éléments précis de la
photographie.
1. Montrez que les Émirats arabes unis adoptent une politique d'émigration complétement
différente de celle décrite dans les documents précédents.
2. Précisez la raison de ce choix.
Thème : Les mobilités migratoires, un phénomène planétaire – situation
«Près de mille Indiens et de Népalais sont morts en deux ans dans des chantiers de la
Coupe du monde de football» prévue en 2022. Et l’annonce par l’émirat le 11 février de mesures
pour protéger les travailleurs étrangers employés dans la construction des infrastructures ont été
en réalité peu suivies d’effets.
Au sujet du travail domestique, [...] On compte quelque 84.000 domestiques étrangères au
Qatar, pour la plupart des femmes originaires de pays asiatiques. L’organisation des droits de
l’Homme dénonce «les autorités du Qatar (qui) ne parviennent pas à protéger les travailleurs
domestiques migrants de graves exploitations, incluant du travail forcé et des violences physiques
et sexuelles». Des employées de maison ont ainsi déclaré aux enquêteurs travailler jusqu'à 100
heures par semaine et ne pas bénéficier de repos hebdomadaire. Selon Amnesty, en cas d'abus,
ces femmes ne disposent d'aucun recours et peuvent être arrêtées et expulsées pour avoir fui le
domicile de leur employeur.
En mars 2013, elles représentaient 95% des 1600 détenus du centre d'expulsion de Doha,
a relevé l’organisation. Au moment de l’enquête, des employées enceintes et des mères avec 13
bébés s’y entassaient. Ces femmes, si elles portent plainte, encourent des poursuites et jusqu’à un
an de prison pour «relations sexuelles illicites». Amnesty appelle le Qatar à retirer cette accusation
de sa législation. [...] «il y a tellement peu de place que les femmes dorment dans le couloir sur
des matelas ou les matelas sont mis sous les lits pour accueillir plusieurs personnes. L'immense
majorité de ces hommes et ces femmes ne sont pas des criminels. Ils sont victimes d'un système
qui est non seulement abusif, mais s’apparente à de l'esclavage moderne.» Plus de 2500
Indonésiennes par an fuient le Qatar, selon la CSI. Elles sont victimes d’employeurs abusifs qui les
battaient, les séquestraient ou les violaient.