Chapitre I

Introduction au contrôle
non destructif

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 Sommaire
I. Principe du CND
II. Techniques du CND
III. Champs d’application
IV. Quand?
V. Les défauts

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 I. Principe du CND
• Le CND consiste à évaluer l’état d’un système, d’une structure
ou d’un matériau sans l’endommager en vue d’établir un
diagnostic. Les tests du CND sont pour la plupart fondés sur
l’observation d’un phénomène physique perturbé par la présence
d’une anomalie ou une hétérogénéité.
• Les techniques utilisés sont diverses et dépendent de la nature
même de la détection envisagée.

Figure

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 Excitation
Onde
Onde Réponse
électromagnétique
électromagnétique,
Œil,
Œil, capteur,
capteur, système
système
, vibration,
vibration,
dd ’imagerie,
’imagerie, …
…
Champ Champ
magnétique,
liquide pénétrant, …
magnétique,
liquide pénétrant,
…
Taille
Forme
Position
Propriétés physiques
Défaut

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II. Techniques de CND
Contrôle visuel

Ressuage

Magnétoscopie

Ultrasons

Courant de Foucault

Radiographie

Thermographie Emission acoustique

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II. Techniques de CND

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II. Techniques de CND : classification

Méthodes de surfaces

• inspection visuelle, endoscopie ((END)). certifié ISO 9712

• ressuage certifié ISO 3452-1
• Magnétoscopie
• Thermographie infrarouge

Méthodes de volume

• Radiographie

• Ultrasons (conventionnels, multiéléments)

• TOFD (Time Of Flight Diffraction)

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 III. Champs d’application
• L’aéronautique ( poutres, ailes d’avions, pièces moteur,
terrains d’atterrissage..)

Les CND sont largement • Les CND sont aussi utilisées

employés au cours de la pour la détection de fissure ou
fabrication des avions de corrosion sur des avions en
service.
Les moteurs d’avion sont révisés
une fissure qui périodiquement.
s’est initiée • Ils sont complètement démontés,
nettoyés, inspectés puis remontés.
autour d’un • Le ressuage permet de rechercher
impact des fissures dans la plupart des
de foudre. pièces.

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• L’industrie automobile (contrôle des blocs-cylindres, bielles..)

Contrôle
par
courant
de
Foucault

Contrôle
par
ressuage

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 • L’industrie pétrolière (pipelines, tubes, barres,
soudures…)

Les CND sont utilisés pour le contrôle des pipelines pour

prévenir les fuites.
L’inspection visuelle, les RX et les méthodes magnétiques
sont des méthodes souvent utilisées.

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• Le ferroviaire: Des wagons spéciaux sont utilisés
pour inspecter des centaines de kilomètres de rail afin
de détecter des fissures qui pourraient occasionner un
déraillement.

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• L'industrie de l'énergie : réacteurs nucléaires, chaudières,
tuyauterie, turbines, etc. (maintenance des installations)

Périodiquement des tranches de

centrales sont arrêtées pour être
inspectées .
Des sondes à courants de Foucault sont
introduites dans les tubes des
échangeurs thermiques pour détecter
d’éventuels endommagements dus à la
corrosion.

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• Contrôle des câbles afin de trouver des fils cassés ou d’autres
défauts dans les câbles de remontées mécaniques, d’ascenseurs et
autres systèmes de levage.

Méthodes
électromagnétique
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 • Contrôle des ponts:
• La corrosion les fissures et
d’autres endommagements
peuvent affecter les performances
des ponts.

• L’effondrement du Silver Bridge en

1967 a fait 47 victimes.

• Tous les deux ans environs, les

ponts sont inspectés visuellement.

• Certains ponts sont équipés de

capteurs d’émission acoustique qui
écoutent le bruit provenant de la
croissance de fissures

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 • L’industrie navale (contrôle des coques)

Contrôle par ultrasons d’une coque

de bateau en matériau composite
:Recherche de porosités, de
décollements et d’amas de résine.

Système de contrôle de contrainte pour

coque de navire

Examen par ressuage d’une coque

plastique
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• La rupture de réservoirs sous pression peut conduire à
une explosion. Pour éviter ce genre de danger, les
réservoirs sont inspectés en RX et en US.

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III. Quand?
1. Le contrôle en cours de fabrication
- un repérage ou un tri des produits défectueux.

2. Le contrôle de réception
- respect de conformité à des spécifications de qualité définies auparavant.

3. Le contrôle en service

- la nature et les dimensions des défauts pour pouvoir en apprécier la

nocivité .

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IV. Les défauts
1.Défauts provenant du lingot

2. Défauts provenant du forgeage et du laminage

3. Défauts provenant des traitements thermiques

4. Défauts d’assemblages

5. Autres défauts

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IV.1. Défauts provenant du lingot

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IV.1. Défauts provenant du lingot
• Les retassures
Ce sont des défauts situés au
centre des lingots ils sont
volumiques

Retassure sur logement

de douille de guidage de
piston

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• Les inclusions
Ce sont des particules étrangères à la matière, métallique ou non
en général des oxydes, des silicates ou des matériaux
réfractaires. Il sont des défauts volumiques avant laminage, en
général assez répartis pouvant constituer des amorces de
fissures. Leurs mise en évidence n’est pas toujours aisée.

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 • Les soufflures
Ce sont des défauts de formes quasiment sphériques de répartition
quelconque. Ce sont des bulles de gaz qui se dégagent au cours de
la solidification et se trouvent emprisonnés au sein du métal.

Les retassures, inclusions et soufflures sont des défauts internes.

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• Les criques
Elles se produisent à températures élevée et en début de solidification.
Elle sont peu profondes et d’allure tourmentée (ZIGZAG)

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 • Les tapures
Elles se produisent au moment du passage rapide d’une température
élevée à une température basse du métal.

Les criques et les tapures sont des défauts non volumiques; Ils sont de
surfaces entrainant obligatoirement le rebut de la pièce.

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IV.2.Défauts provenant du forgeage et du laminage
• Les tapures de réchauffage
Ce sont des tapures internes, perpendiculaire à l’axe de la pièce. Elles
occupent une partie importante de la section de la pièce.
• Les criques
Ce sont des déchirures dues à la faiblesse centrale du lingot, ou à des
conditions d’écrouissage trop importante.
• Les flocons
Ce sont essentiellement des défauts de grosses pièces forgées. Ce
sont des soufflures aplaties par laminage d’une surface allant de
quelque mm² à quelque dm² leurs nombre est généralement important
et leurs orientations variée.
• Les dédoublures
Elle proviennent du laminage des inclusions. Ce sont des défauts de
formes quasiment planes dont la surface est importante. Elles sont
souvent situées au tiers ou à la moitié de l’épaisseur de la tôle à ses
faces
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 IV.3. Défauts provenant du traitement thermique

• Les tapures de trempe

Elle prennent naissance au cours de la trempe dans les changements
brusques de section, les congés de faibles rayons les angles aigus et
à partir des défauts superficiels.

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 IV.4. Défauts d’assemblage

• Les défauts de soudures

- Les inclusion de laitier
- Les soufflures à l’intérieur du cordon
- Les manques de liaisons
- Les caniveaux le long du cordon
- les criques de retrait
- Les manques de pénétration

• Les défauts d’adhérence

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 IV.5. Autres défauts
• Corrosion
Elle provoque des piqures, cratère, fissures
et d’importante réduction de section
souvent dissimulées sous des couches piqures

d’oxydes feuilletées ou revêtu.

• Erosion
C’est un arrachement de matière.
Application: Tubulures transportant des abrasifs.
Elle apparaît au changement de section et au
coudes.
• Effet de choc
Des chocs intensifs et répétés entrainent un écrouissage important
qui conduit à la formation de fissure.
• La surchauffe
Décarburation, des grosseurs des grains => prop mécaniques
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V. Nocivité d’un défauts

• Caractéristiques géométriques
Un défaut est d’autant plus nocif qu’il occupe une section plus
importante de la pièce

• Origine, nature
- Sans apport de corps étrangère à la matière
- Par introduction d’inclusions (gazeuses, minérale, métalliques)
Un défaut est d’autant plus dangereux, si son faciès présente des
angles aigus (tapures) que des surfaces courbes ou sphériques
(soufflures, inclusions gazeuses non laminées).

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 • Situation géométrique dans la pièce
Exemple1
Exemple2

• Orientation par rapport à la direction principale des contraintes

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 Contrôle visuel
• La plus basique et la plus répandue des méthodes de contrôle.

• Outils : endoscopes, loupes,

verres et miroirs grossissants

Des systèmes vidéo portables

équipés de zooms permettent
l’inspection de grandes cuves de
stockages, de citernes ou de
canalisations

Des robots permettent l’observation

en milieu hostile ou difficile
d’accès, ( conduites d’air, pipelines,
zones irradiées, réacteurs
chimiques …)
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