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CHAPITRE

9 Produit scalaire

Le calcul vectoriel a été introduit en classe de seconde : il   1   2 2 2


• u ⋅ v = ( u+v – u – v ) (4)
permet de traiter avec efficacité des problèmes de parallé- 2
lisme et d’alignement. Le produit scalaire permet de traiter
Avantage : cette définition ne dépend que des vecteurs u
des problèmes d’orthogonalité, d’angles, de normes. 
et v (elle ne fait ni appel aux coordonnées des vecteurs
Il y a quatre caractérisations du produit scalaire attendues
dans une base orthonormée ni à des représentants des
dans  
le programme :
   vecteurs u et v).
(1) AB ⋅ AC = AB ⋅ AH où H est le projeté orthogonal de C
Inconvénient : Elle peut être introduite comme un « défaut
sur (AB).
 
 d’orthogonalité » après avoir caractérisé l’orthogonalité
(2) AB ⋅ AC = AB × AC × cos(BAC)    2 2 2
  de vecteurs u et v à l’aide de l’égalité u + v = u + v .
(3) u ⋅ v = XX ′ + YY ′
  1  2 2 2 1
(4) u ⋅ v = ( u + v – u – v ) Mais cela « n’explique pas » le coefficient  ». Et la
2 2
démonstration de la bilinéarité ne se déduit pas facile-
Se pose aussitôt la question : quelle définition ment sauf si on commence par en déduire la (3).
première choisir pour définir le produit scalaire ? Com-
ment se déduisent alors les trois autres caractérisations ? Quelle que soit l’introduction choisie, les quatre caracté-
L’ordre choisi n’est effectivement pas indifférent, cer- risations seront à connaître et les élèves devront savoir
taines déductions se faisant plus facilement que d’autres. calculer le produit scalaire de deux vecteurs en choisissant
En particulier, la propriété de bilinéarité (qui justifie la une méthode adaptée, en utilisant la projection orthogo-
notation du produit scalaire) se déduit facilement de l’ex- nale (1), à l’aide des normes et d’un angle (2), à l’aide des
pression XX′ + YY′. coordonnées (3) ou à l’aide de normes (4).
C’est pourquoi nous avons fait le choix dans ce manuel de De nombreux exercices proposés dans ce chapitre
 
définir u ⋅ v par XX′ + YY′ après avoir cherché un critère montrent l’efficacité du produit scalaire pour résoudre
d’orthogonalité de deux vecteurs dans une base ortho- certains problèmes géométriques : on y démontre, par
normée (XX′ + YY′ = 0). exemple, des propriétés de quadrilatères particuliers
(propriétés du losange, relations entre les longueurs des
D’autres choix pour une définition première du produit diagonales et celles des côtés dans un parallélogramme,
scalaire sont possibles, mais selon le choix, la justification caractérisation du rectangle…).
de l’équivalence des 4 expressions peut être plus ou moins
difficile.
 On définit
 le produit scalaire par :
• AB ⋅ AC = AB ⋅ AH (1) où H est le projeté orthogonal de
C sur (AB) (1). Corrigés des exercices
Avantage : cette introduction donne une vision géomé-
trique du produit scalaire
Inconvénient : cette définition passe par des représen-
tants des vecteurs, puisque la notion de projeté d’un Mobiliser les acquis
vecteur n’est pas au programme.  Elle
suppose
 donc
 impli-   
citement
  de  que si AB = A′B′ et AC = A′C′, alors
justifier  AB(– 3 ;– 7) ; AB + CD(– 6
1 a. ; – 2) 
AB ⋅ AC = A′B′ ⋅ A′C′. La démonstration de la bilinéarité b. AD(6
 ; 2) ; BC(12 ; 4). On a BC = 2AD. Les vecteurs AD
n’est pas fluide et nécessite l’étude de plusieurs cas de et BC sont colinéaires : les droites (AD) et (BC) sont paral-
figures…
  lèles.
• AB ⋅ AC = AB × AC × cos(B AC ) (2)
2 1. b. Le résultat s’appuie sur le théorème de Pytha-
Il est facile de faire le lien avec la (1).
gore.
Les avantages et inconvénients sont les mêmes que pré-
c. On ne peut appliquer le théorème.
cédemment. La notion d’angle de vecteurs n’est pas au
programme : il faut donc en passer par des représentants 2. c. OM = x2 + y2
des vecteurs et rester à une notion d’angle géométrique 3 1. AB = (3 – 1)2 + (2 – 1)2 = 5 ; BC = 25 = 5 ;
(entre 0° et 180°).
  AC = 20
• u ⋅ v = XX ′ + YY ′ (3)
BC² = 25 et AB² + AC² = 5 + 20 = 25.
Avantage : La symétrie est immédiate et la bilinéarité se
D’après la réciproque du théorème de Pythagore, le
démontre facilement.
triangle ABC est rectangle en A.
Inconvénient : Cette expression ne donne aucun sens géo-
2. a. On utilise ici la réciproque du théorème de Pytha-
métrique. Elle peut être introduite après la détermination
gore.
d’un critère d’orthogonalité de deux vecteurs. Elle dépend
  b. On utilise le théorème (c’est la contraposée du théo-
des coordonnées des vecteurs u et v et donc implicitement
rème).
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de la base orthonormée choisie. Cette définition nécessite


donc de justifier que cette expression est indépendante
de la base choisie.

1
4  
 = 3π , alors OA ⋅ OB = cos 3π = – 2 .
Si AOB
Le projeté 4 4 2
de A sur de B sur de D sur de C sur  
orthogonal 
 ⋅ AC = AB × AC × cos(BAC)
(BC) (CD) (AC) (CD) 7 
AB
de  =0
Si AB et AC sont colinéaires de même sens, alors BAC
est… B C O C
 =1
et cos(BAC)
 
On aAB ⋅ AC
 = AB × AC
Si AB et AC sont colinéaires de sens contraires, alors
5 BC = 4tan(40°) ≈ 3,4  = π et cos(BAC)  = –1.
BAC  
4
AB = ≈ 5,2 On aAB ⋅ AC= – AB × AC.
cos(40°)
Si AB et AC sont orthogonaux de même sens, alors
 
CH = 4sin(40°) ≈ 2,6  = π et cos(BAC)
BAC  = 0. On a AB ⋅ AC = 0.
AH = 4cos(40°) ≈ 3,1 2
BH = AB – AH ≈ 2,1
En se plaçant dans le triangle BCH, on pourrait calculer BH
avant de calculer AH. Se tester 1
En effet BH = BC cos(50°) ≈ 3,4 cos(50°) ≈ 2,2. On remarque
une petite différence avec la valeur obtenue plus haut
(cumul des arrondis).
8 C

6 9 A et C
10 C
π π π 2π 3π 5π
x en radians 6 4 3 3 4 6 11 B

3 2 1 –1 2 3 12 A
cos x 2 2
– –
2 2 2 2
13 A et C
1 2 3 3 2 1 14 B
sin x
2 2 2 2 2 2
15 A, B et C
16 B

Des exemples au cours


   
1 1. r = s = t = u = 13
     
TP 1
2. u(3 ; 2) ; v = 2u d’où v (6 ; 4) ; w = – 0,5u d’où

w (–1,5 ; –1). A. 1. Faire varier α vers 0.
      1
v = 2 u et w = 0,5 u donc v = 2 13 et w = 13. 2. α = 90°
2 3. α = 0°
    
2 u + v (6,2 ; 1) + ; u + v 2 = 39,44 ; u 2 = 10,44 ; B. 1. a. cos α > 0 et W > 0.
2
v = 29 b. cos α = 0 et W = 0.
 2 2 2  
On a bien u + v = v + v . u et v sont orthogonaux. c. cos α < 0 et W < 0.
On en déduit que les droites d et d′ sont perpendiculaires. 2. a. Moteur (W > 0).
   b. Nul (W = 0).
3 u ⋅ u = 7 × 7 + 2 × 2 = 53 ; u 2 = 72 + 22 = 53 ;
  2 c. Résistant (W < 0).
u⋅u= u C. a.
  2
De même v ⋅ v = v = 26.
  
4 u(3 ; 2) et v (1 ; – 5) donc 2v (2 ; –10).
 
D’où : u ⋅ 2v = 3 × 2 + 2 × (–10) = –14 et
 
2u ⋅ v = 2(3 × 1+ 2 × (– 5)) = 2 × (– 7) = –14. On constate A T
    β
que u ⋅ 2v = 2(u ⋅ v )
  h
5 et C′D′ sont colinéaires de même sens d’où
 AB α B
AB ⋅ C′D′ = AB × C′D′ = 5 × 2 = 10. B′ P
Soit C et D deux points dont les projetés orthogonaux sur
(AB)    
 sont
 C′et D′,
on a :
    L’angle β entre T et AB
AB ⋅ CD = AB ⋅ (CC′ + C′D′ + D′D) = 0 + AB ⋅ C′D′ = 10  est obtus doncT ⋅
 < 0.
AB
L’angle α entre P et AB est aigu donc P ⋅ AB > 0
6 Comme OA = OB = 1, si AOB  = π, Remarque : la notion d’angle de vecteurs bien qu’impli-
4
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  cite quand on parle de travail d’une force n’est pas au
π 2 programme.
alors OA ⋅ OB = cos = .
4 2

2
         
b. WAB ( P ) = P ⋅ AB en notant B′ le projeté orthogonal
 de B  1.OM
E.  = OA
 +OB
 +  d’où
OC  AM = OB
+ 2OC.
2
sur la droite verticale passant par A. Ainsi WAB ( P ) = P × h. AM ⋅ CB = (OB + OC) ⋅ (OB – OC) = OB – OC = OB2 – OC2.
c. Conséquence de la bilinéarité du produit scalaire. Or OB = OC
  car O appartient à la médiatrice de [BC] et
donc AM ⋅ CB = 0. M se trouve dont sur la droite passant
par A perpendiculaire à (BC) : M est sur la hauteur issue
de A.  
TP 2 2. On démontre de même que BM ⋅ CA = 0 ; M est sur la
hauteur issue de B.  
Les notions de médiane et de hauteur n’apparaissent 3. On démontrerait de même que CM ⋅ AB = 0 ; M est sur
pas dans les programmes de collège. Seule la notion de la hauteur issue de C. Les hauteurs (qui ne peuvent être
médiatrice est au programme du cycle 4 (en lien avec la parallèles) sont donc concourantes en M. M est l’ortho-
notion de symétrie axiale). centre
 du triangle
 ABC.
       
Le programme de seconde propose uniquement en F. OH=OA+OB+OC=OG+GA+OG+GB+OG+GC=3OG
   
approfondissement, de démontrer que les médiatrices car GA + GB + CC = 0.
d’un triangle sont concourantes, ainsi que les hauteurs. Donc les points O, H et G sont alignés.
Il peut être nécessaire, avant de commencer ce TP, de rap-
peler aux élèves ou de leur demander de rechercher, la
définition d’une médiane, d’une hauteur, d’une média-
trice dans un triangle. Entraînement
A.
  1 1
19 u = 5 – 2u = 2 5 u = 5
  3 3
C v =4 – 2v = 8
 
F
u+v = 5
E
1 1 5
u+ v =
A 3 3 3
B
D 
20 1. ku = ( kX ; kY ) d’où

ku2 = ( kX )2 + ( kY )2 = k2 ( X 2 + Y 2 ).
Les hauteurs en rouge semblent concourantes, ainsi que  
les médianes en vert et les médiatrices en bleu. ku = k2 ( X 2 + Y 2 ) = k ( X 2 + Y 2 ) = k × u
B. 1. OA = OB car les points de la médiatrice de [AB] sont    
équidistants de A et B. De même OB = OC car O appar- 21 1. u = 2 10 et v = 10 et u + v = 5 2 .
tient à la médiatrice de [BC]. Donc OA = OB = OC. 2. Non colinéaires.
2. OA = OB = OC donc O est le centre du cercle passant 3. Orthogonaux.
par A, B et C et comme OA = OC, O appartient à la troi-    
sièmemédiatrice. 4. u + v < u + v
         2  
C. 1. AM ⋅ BC + BM ⋅ CA + CM ⋅ AB = AM ⋅ BC 5. u + v = u2 + v 2
     
+ (BA + AM) ⋅ CA + (CA + AM) ⋅ AB    
       22 1. u = 13 et v = 13 et u + v = 5 2.
= AM ⋅ (BC + CA + AB) + (BA + AB) ⋅ CA 2. Non colinéaires.
   
= AM ⋅ 0 + 0 ⋅ CA = 0 3. Non orthogonaux.
     

2. D’après
  précédente, si AM ⋅ BC = 0 et
la relation 4. u + v < u + v
BM ⋅ CA = 0 alors CM ⋅ AB = 0 = 0.  2 2 2
5. u + v > u + v
3. Soit M l’intersection des hauteurs issues de A et B. (Elles
sont sécantes, sinon
 les côtés  (BC)
 et (CA) seraient paral-  5    11
23 1. u = et v = 1 et u + v = .
lèles.) On a AM ⋅ BC = 0 et
 BM ⋅ CA = 0. 6 6
On en déduit que CM ⋅ AB = 0 et donc M appartient à la 2. Colinéaires : le déterminant des deux vecteurs est nul et
hauteur issue de C. M est donc à l’intersection des 3 hau-  5
u = v.
teurs.
On lenote
 généralement
   H.    6
D. 1. GA + GB + CC = 0 ⇔ GA + GA ′ + A ′B + GA ′ + A ′C 3. Non orthogonaux.
    
4. u + v = u + v
=0     2 2 2
Or comme A′ est le milieu de [BC] on a A′B + A′C = 0 . 5. u + v > u + v
GA + GB + CC = 0 ⇔ GA + 2GA′ = 0 ⇔ GA + 2(GA + AA′)    
2 24 1. u = 13 et v = 2 13 et u + v = 13.
= 0 ⇔ AG = AA′  –1 
3 2. Colinéaires (de sens contraire) : u = v.
 2   2  2
On montre de même que BG = BB′ et CG = CC′. 3. Non orthogonaux.
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3 3    
2. D’après 1, on en déduit que G appartient aux trois 4. u + v < u + v
 2 2 2
médianes (AA′), (BB′) et (CC′). 5. u + v < u + v

3
25 a. Faux, voir exercice 24. 1 1
38 Dans le repère orthonormé D ; DC , DA , on a :
b. Vrai, voir cours p. 221. a b
     a
26 u – v = AB – AC = CB d’où : 1. A(0 ; b), B(a ; b), C(a ; 0), D(0 ; 0), I ; 0
 2 2 2 2
u + v = u + v ⇔ CB2 = AB2 + AC2 ⇔ ABC est rec- a    a2
2. IB ; b et AC( a ; – b). Donc IB ⋅ AC = – b2.
tangle en A. 2 2
  a2
D’où, on a (AC) ⊥ (BI) ⇔ – b2 = 0 ⇔ a = b 2 car a > 0
 AB(2
 ; – 6) et AC(3 ; 1).
27 1. 2
2. AB ⋅ AC = 0 donc ABC rectangle en A. et b > 0.
          
28 EF² = 5 ; EG² = 29 ; FG² = 32 39 1. u ⋅ v1 = 30, u ⋅ v2 = 68, u ⋅ v3 = 0, u ⋅ v4 = 0 et
 
EFG n’est rectangle ni en E, ni en F ni en G. u ⋅ v5 = 0.
 
 
29 DE ⋅ DF = 0 donc DEF rectangle en D.  v2est colinéaire
2.
  à u.

v3 , v4 et v5 sont orthogonaux à u.
4    
30 a. m = – 40  ; – 4),AD(8
5  AB(1  ; 2), BC(8 ; 2) et DC(1 ; – 4).
b. m = 1 AB = DC et AB ⋅ AD = 0. Donc ABCD est un parallélo-
c. m = 0 ou m = 1. gramme qui a un angle droit c’est un rectangle.
   
31 a. m = –3 41 u(4 ; 2) et v (– 2 ; 3). Donc u = 2 5 , v = 13 et
 
b. m = 5 u ⋅ v = – 2.
2 + 39 2 – 39    
c. m = ou m = . 42 AB ⋅ AM = AB ⋅ AC ⇔ 3 × (x – 2) + 0 × (y – 1) = 3 ×
5 5 2 + 0 × 2 ⇔ x = 43
32 1. L’ensemble cherché est la droite d’équation x = 4.

6
C 7
4
6
b a
2 5
B
c
–4 –2 0 2 4 6 8 4
A –2
3
–4
2
–6 D 1

      –1 0 1 2 3 4 5


2. On vérifie : AD ⋅ BC = 0, BD ⋅ AC = 0, CD ⋅ AB = 0 (deux
égalités suffisent, voir TP 2).
   
  1  1  43 1. Si les vecteurs u et v sont colinéaires et v = ku, alors
33 1. AB et AD sont orthogonaux et AB = AD = 1.   
6 6 v ( kX ; kY ) donc u ⋅ v = X × kX + Y × kY = k( X + Y 2 ).
2
2. Si k > 0,
2. A(0 ;

 0), B(6 ;
 0), C(6 ; 6), D(0 ;
 6),
  I(3 ; 0) et J(6 ; 3).
  
3. AJ(6 ; 3) et DI(3 ; – 6). Donc AJ ⋅ DI = 0 . v = ( kX )2 +( kY )2 = k X 2 +Y 2 = k X 2 +Y 2 = k u .
  2  
3 1 u⋅v=k u = u × v
34 1. A(0 ; 0), B(1 ; 0), C(3 ; 0), B′(0 ; 1), C′(0 ; 3) et M ; .
 2 2 3. Si k < 0,
3 1  
AM ; et BC′(1 ; – 3). v = ( kX )2 +( kY )2 = k X 2 +Y 2 =(– k ) X 2 +Y 2 =(– k ) u .
2 2   2    
  u ⋅ v = k u = u × (– v ) = – u × v
2. Donc AM ⋅ BC′ = 0 .
 
44 u ⋅ v = 8 + 15 = 23
 α
35 Posons  = AC = AC′. Dans le repère orthonormé  
u ⋅ (– v ) = – 23
(A ; AB, AC), on a : 2
a 1 u = 13
A(0 ; 0), B(1 ; 0), C(a ; 0), B′(0 ; 1), C′(0 ; a) et M ; .    
   2 2 u ⋅ (– 2v ) = – 2u ⋅ v = – 46
a 1    2  
AM ; et BC′(1 ; – a) donc AM ⋅ BC′ = 0. La propriété u ⋅ (u + v ) = u + u ⋅ v = 13 + 23 = 36
2 2      
(u + v )2 = u2 + 2u ⋅ v + v 2 = 13 + 2 × 23 + 41= 100
reste vraie.
 
45 u ⋅ v = 3 – 56 = – 53
36 1. A(0 ; 0), B(4 ; 0), C(4 ; 4), D(0 ; 4), M(x ; x), P(x ; 4)    
u ⋅ (– v ) = – u ⋅ v = 53
 x).
et Q(0 ;    2
u = 50
2. PQ(– x ; x – 4) et BM( x – 4 ; x ). Donc PQ ⋅ BM = 0.  
u ⋅ (– 2v ) = 106
    
1  1  u ⋅ (u + v ) = – 3
37 1. AB ⋅ AD = 0 et AB = 1 et AD = 1 .  
a a (u + v )2 = 17
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2. A(0 ; 0), B(a ; 0), C(a ; a), D(0 ; a), M(x ; x), P(x ; a) et  
46 1. k × (u ⋅ v ) = k × ( XX ′ + YY ′)
 x).
Q(0 ;    
2. kv = ( kX ′ ; kY ′) et
3. PQ(– x ; x – a) et BM( x – a ; x ). Donc PQ ⋅ BM = 0. On a  
encore le résultat de l’exercice 36. u ⋅ ( kv ) = X × kX ′ + Y × kY ′ = k × ( XX ′ + YY ′)
   
3. u ⋅ ( kv ) = k × (u ⋅ v )

4
a2 15 2 a2 a2 5
47 1. En utilisant la bilinéarité du produit scalaire, on 58 a. 0 ; b. a2 ; c.   ; d. – a  ; e.   ; f. –  ; g.  a2
obtient : 2 64 2 2 8
                5
(u – v ) ⋅ ( r + s ) = u ⋅ r – v ⋅ r + u ⋅ s – v ⋅ s 1 5
 2    59 1. AB ⋅ BC = (62 – 42 – 52 ) = – donc BA ⋅ BC = .
2. Quel que soit le vecteur u, on a u = u ⋅ u = u2 ; d’où 2 2 2
   2    2   45
u + v + w = (u + v + w ) . 2. On calcule de même : CA ⋅ CB = .
En développant, on obtient : 2
        
(u + v + w )2 = (u + v + w ) ⋅ (u + v + w )   1  
          60 1. AB ⋅ BC = (52 – 92 – 62 ) = – 46 donc BA ⋅ BC = 46
=u ⋅ u+u ⋅ v +u ⋅ w+v ⋅ u+v ⋅ v      2  2  
        2. BC ⋅ BD = BC ⋅ (BC + CD) = BC + BC ⋅ BA = 62 + 46 = 82.
+v ⋅ w +w ⋅ u+w ⋅ v +w ⋅ r
Le produit scalaire est symétrique, alors :  
 BA⋅ BC=
            61 1.  8   
v ⋅ u = u ⋅ v, w ⋅ u = u ⋅ w et w ⋅ v = v ⋅ w. 2 2 2
   2 2 2 2  
Ainsi (u + v + r ) = u + v + r + 2u ⋅ v + 2v ⋅ r + 2r ⋅ u.
     ⋅ AD
2. BA  = BA ⋅ BC = 8 donc (BA + AD) = BA + AD
2  2 2 2 2  2 + 2BA ⋅ AD = 32 + 42 + 2 × 8 = 41.
De plus, u = u , v = v et w = w . Donc BD = 41.
   2 2 2  2        
D’où u +v +w = u + v + w +2u ⋅ v +2v ⋅ w +2w ⋅ u.
 AB ⋅ AD = – 4
62 1.
           
48 a. u +v 2 =(u +v )2 =u2 +v 2 +2u ⋅ v = u 2 + v 2 +2u ⋅ v 2. AB ⋅ BC = – 4
  2   2 2 2   2 2  
b. u – v =(u – v ) =u +v – 2u ⋅ v = u + v – 2u ⋅ v 3. AC = 33
 2  2 2 2   2 2   
  
c. u +v – u – v = u + v +2u ⋅ v – ( u + v – 2u ⋅ v ) 63 1. DI = 5, DJ = 17 et IJ = 10 , d’où DI ⋅ DJ = 16 .
  3 1
=4u ⋅ v 2. DI DJ=(DA+AI) (DC+CJ)= DA+ AB DC+ CB =16
2  2 2 2 2 2    
d.  u – v = u – v = u – v + u ⋅ v – u ⋅ v 
   4 4
        3. DI ⋅ DJ = 3 × 4 + 4 × 1= 16
= u ⋅ u + u ⋅ v + v ⋅ (– v ) + u ⋅ (– v )
       1  
= u ⋅ (u + v ) + (u + v ) ⋅ (– v ) 64 On peut justifier que AM = (AB′ + AC) de façon à
    2  
= (u + v ) ⋅ (u – v ) décomposer les vecteurs selon les directions de AC et AC′.
      1    
49 1. a. u ⋅ (– v ) = – u ⋅ v = 2 AM ⋅ BC′ = (AB′ + AC)(BA + AC′)
 2 2
b. u2 = u = 25
          1        
c. (u – v ) ⋅ (u + 4v ) = u2 – 4v 2 + 4 u ⋅ v – v ⋅ u = (AB′ ⋅ BA + AB′ ⋅ AC′ + AC ⋅ BA + AC ⋅ AC′)
2
2 2  
= u – 4 v + 3u ⋅ v = –17 1
= (0 + AB′ × AC′ – AC × AB + 0) = 0.
        2
2. u + v = 30 et u + v = 8 d’où u + v < u + v .
(AM) et (BC′) sont perpendiculaires.
   
50 a. (– u ) ⋅ (– v ) = u ⋅ v = 10 3 Les exercices 65 et 66 comme ensuite les exercices 111 à 115
2 2
b. v = v = 16 et 120 montrent l’efficacité du calcul vectoriel et du produit
    2
c. (u ) ⋅ (– u ) = – u ⋅ u = – u = – 25 scalaire pour justifier certaines propriétés géométriques.
 2 2   2
d. (2u + v ) = 4u + 4u ⋅ v + v    
65 1. (u + v ) est orthogonal à (u – v )
= 4 × 25 + 4 × 10 3 + 16 = 116 + 40 3     2 2
⇔ (u + v ) ⋅ (u – v ) = 0 ⇔ u – v = 0.
 2       2 2  
e. u – v = (u – v )2 = u2 – 2u ⋅ v + v 2 = 41 – 20 3 ⇔ u = v . Or u ≥ 0 et v ≥ 0, donc
     
    (u + v ) ⋅ (u – v ) = 0 ⇔ u = v .
51 a. (u + v ) ⋅ (u – v ) = 21        
 2 2. On pose u = AB et v = BC. On a ainsi u = DC et v = AD.
b. u – v = 35
 2 Or le parallélogramme ABCD est un losange si et seule-
c. u + v = 23 ment si AB = BC.
          
2 D’après le 1, on en déduit que AB = BC ⇔ AC ⋅ DB = 0 ce
 ⋅ CB
 = 0et ⋅ BA =
BC⋅ (BC + CA) = BC ⋅ BC + 0 = 6
52 CA  BC qui prouve le résultat.
Et AC ⋅ AB = AC ⋅ AC + AC ⋅ CB = AC2 = AB2 – BC2 = 16.
        66 1. D D
53 1. AJ ⋅ DI = (AB + BJ) ⋅ (DA + AI). Or (AB) et (AD),
d’unepart,
 (A I) et (BJ)  d’autre
  part sont perpendiculaires,
A
donc AB ⋅ DA = 0 et BJ ⋅A I =
  0
 .   DB = 6
D’où, en développant (AB + BJ) ⋅ (DA + AI) , on a DB = 6 C AC = 4

        3 3 A C
AJ ⋅ DI = AB ⋅ AI + BJ ⋅ DA = AB2 – DA 2 = 0
4 4 AC = 4
2. (AJ) est orthogonale à (DI).
       
54 BC ⋅ BA = 0 ; AC ⋅ AB = 42 et AB ⋅ CA = AB ⋅ (–AC) = – 42 B
B
   2 2 2  
55 a. 36 ; b. –36 ; c. 0 ; d. 36 ; e. 45  ; f. –27
2
2. u + v – u – v = u + v + 2u ⋅ v
2 2 2    
56 a. 20 (AB2 = 42 + 22) ; b. –20 ; c. 32 ; d. 8 – ( u + v – 2u ⋅ v ) = 4u ⋅ v
     
 
 3. AB + AD = AC et AB – AD = DB d’où, d’après la ques-
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57 1. En décomposant les vecteurs AC et BI, on obtient :


tion 1, on a :
 
 a2   1
AC ⋅ BI = b2 – AB ⋅ AD = (AC2 – DB2 ) = – 5
2 4
  1 1
2. a = b 2 (on retrouve le résultat de l’exercice 38). 4. AB ⋅ AD = (AC2 – DB2 ) = ( d 2 – d ′2 )
4 4

5
  2.
67 1. AB ⋅ AC = 30
2. AC= 2 2
 5 + 5= 50
 5
3. a. AB ⋅ AC = AK ⋅ AC = AK × AC
b. AK = 3 2 4
       
 ⋅ AB =
 KL  ⋅ AB =
–3,MN  ⋅ AB = –9 et
9,   RS ⋅ AB = 6.
68 a. PQ 3
b. KL ⋅ CD = 6, MN ⋅ CD = 6, PQ ⋅ CD = 0 et RS ⋅ CD = –12.
2
69 On peut faire une figure à main levée. Le triangle AHC
est rectangle en H et CAH  = – 60°. 1
A u Bd
3 3 3 –3 –2 –1 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11
1. HC = ≈ 2,6 cm ; AH = = 1,5cm ; HB = 6,5 cm ;
2 2 –1
BC = 7 cm –2
  15   65   33
2. AB ⋅ AC = – , BA ⋅ BC = , CA ⋅ CB = –3
2  2  2  –4
(Onpeut
  décomposer CA en CH + HA de même pour CB
en CH + HB.)
   2    
  
  
 

70 1. AM ⋅ AB = AB = 9 74 1. AB + AC = AI + IB + AI + IC = 2AI + IB + IC
⋅   
2. dA:AM  =
AB  0  = 2AI + 0 = 2AI
   
   ⋅ AB
dC : AM ⋅ AB = AC  = 6
dE : AM ⋅ ⋅
2. A est le projeté orthogonal de Q sur (AB) : PQ⋅AB=PA
  ⋅ AB
.
    = 18
AB = AE AB
P est le de H sur (AB) : PA ⋅ AB = HA ⋅ AB
dF : AM ⋅ AB = AF ⋅ AB = – 3 projeté
 orthogonal
 
d’où PQ ⋅ AB = HA⋅ AB.   
71 Et de même PQ ⋅ AC = AQ ⋅ AC = AH ⋅ AC.
  1    1    
3. AI ⋅ PQ = (AB + AC) ⋅ PQ = (PQ ⋅ AB + PQ ⋅ AC)
M4 N4 2 2
2,5
1    
P4 = (HA ⋅ AB + AH ⋅ AC)
2 2
Q4 P3 N3 1    1  
1,5 = AH ⋅ (BA + AC) = AH ⋅ BC = 0
2 2
1 car H est le pied de la hauteur issue de A.
(AI) et (PQ) sont perpendiculaires.
0,5 M3
1  1 1  1 
Q3 A u B 75 1. AB = × 6 = 1 et AD = × 4 = 1 et AB et
– 1 – 0,5 0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4  6 6 6 4
N2 AD sont orthogonaux car ABCD est un rectangle, donc
– 0,5
1 1
Q2 M2 P2 N1 A ; AB , AD est un repère orthonormé.
–1 6 4
     
Q1 2. AC ⋅ BD = (AD + DC) ⋅ (BC + CD)
– 1,5        
P1 = AD ⋅ BC + DC ⋅ BC + AD ⋅ CD + DC ⋅ CD
– 2 M1
= 16 + 0 + 0 – 36 = – 20
Remarque : on peut aussi introduire les coordonnées des
  points de la figure et utiliser l’expression analytique du
72 1. L’ensemble des points M(x ; y) tels que AM ⋅ AB = 0 produit scalaire.
est la droite d’équation x = 0.    
3. En
décomposant
   AC  = AA′ + A′C′ + C′C et
en observant
 
2. De même, on trouve la droite d’équation x = 3. que AA′ ⋅ BD = C′C ⋅ BD = 0 on trouve AC ⋅ BD = A′C′ ⋅ BD.
3. La droite d’équation x = 0,5.
10 10 13
4. La droite d’équation x = –0,5. 4. A′C′ × BD = 20 et BD = 2 13 donc A′C′= = .
13 13
73 1.
5 76 1.
4
4 C′
3,5 A′
3 B
3
2
2,5
1 C
Ad u B 2
–5 –4 –3 –2 –1 0 1 2 3 4 5 6
–1 1,5 B′
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–2
1
–3 A

–4 0,5

0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4

6
  b. Calcul du produit scalaire à l’aide de son expression
2. a. BA ⋅ BC = – 2 et BC = 5.
  analytique
 en
repère
 orthonormé.
 
2 2 5
b. BA ⋅ BC = – BA′ × BC donc BA′ = = . AB(– 3 ; 1) et AC(– 2 ; – 3) d’où AB ⋅ AC = 3.
5 5
  1 2
 A(2 ; –1), B(–2 ;
 3) et C(3 ;
4).
3. AB ⋅ BC = 2 = AB × BC′ d’où BC′ = = .
86
2 2 AB(– 4 ; 4) et AC(1 ; 5) d’où AB ⋅ AC = 16 ; AB = 4 2 ;
AC = 26.

77 1. H est le projeté orthogonal de A sur (AB), A est le Or AB ⋅ AC = AB × AC × cos(BAC) , d’où
projeté orthogonal de C sur (AB), A est leprojeté
 ortho-  = 4  ≈ 56°.
cos(BAC) et BAC
gonal de B sur (AC). H appartient
  à [BC], CH et CB sont de 2 × 26
même sens, de même BH et BC. On en déduit : 
 

     2
CH ⋅ CB = CA ⋅ CB = CA = CA 2 donc CH × CB = CA2. 87
 1.
  En décomposant les vecteurs DI et DJ, on obtient
     2 DI ⋅ DJ = 16 .
BH ⋅ BC = BA ⋅ BC = BA = BA 2 donc BH × BC = BA2.
4 13 4 10 9
CA 
2. a.  =cos(ACB)=cos(ACH)=  CH donc CH × CB = CA2. 2. DI = et DJ = d’où cos(I
DJ) = et
CB CA 3 3 130
IDJ ≈ 38° .
b. BA =cos(ABC)=cos(ABH)=
  BH donc BH × BC = BA2.
BC BA 
  
88 DI ⋅ DJ = 2
9 16 12
3. BC = 5, CH = , BH = et AH = .  13  10 9
5 5 5 DI = et DJ = d’où cos(I
DJ) = et I
DJ = 38°.
3 3 130
     2
78 1. AC ⋅ AH = AC ⋅ AB = AB = 9  
9 3 5 89 1. Soit u et v deux vecteurs.
2. AC = et BC = (il y a de nombreuses façons   1  2 2 2
2 2 On a u ⋅ v = ( u + v – u – v ).
de calculer BC : Théorème de Pythagore, relations 2  
     2 On applique cette propriété à BA et AC.
CH ⋅ CA = CB ⋅ CA = CB …).   1    
BA ⋅ AC = ((BA + AC)2 – (BA)2 – (AC)2 )
2
   2  2  
79 79 1. (BA + AC)2 = BA + AC + 2BA ⋅ AC 1
= (BC2 – BA 2 – AC2 )
  29 2
2. BA ⋅ AC = –   1
  2  29 BA ⋅ AC = (( 50)2 – (5)2 – ( 10)2 ) = 7,5
3. BA ⋅ AC = HA ⋅ AC = HA × AC d’où HA = .  2
    
12 2. Or AB ⋅ AC = AB × AC × cos(BAC)  et AB ⋅ AC = – BA ⋅ AC,
   .
80 AB ⋅ AC = 20 d’où – 7,5 = 5 × 10 cos(BAC)
  3  = – 15 = – 3 = – 3 10 .
81 AB ⋅ AC = – 4 3 car cos(150°) = – . Ainsi cos(BAC)
2 10 10 2 10 20
  a2 On obtient avec la calculatrice BAC  ≈ 118,3°
82 AB ⋅ AD =  
2 90 On calcule BA ⋅ BC à l’aide des normes :
  a2
BA ⋅ BC = –   1 65
2 AB ⋅ BC = (AC2 – AB2 – BC2 ) = – .
  3a2 2 2
AB ⋅ AC =   65
2 BA ⋅ BC =
 
BD ⋅ AC = 0 2
65
  3a2 13
OA ⋅ CB = cos(ABC) = 2 =
 donc ABC  ≈ 23,2.
4 5 50 2 50

83 1. AB
 =  2 et AD = 2 3 91 Cet exercice est à la limite du programme, puisqu’im-
2. a.  AB ⋅
  AD = 2 6 plicitement il est question d’angle
 de vecteurs.  
 ⋅ AE
b. AB = 2 6 Onne peut
  donc écrire
  BM ⋅  × NC × cos( BM ; NC ).
NC = BM
c. AC ⋅ AD = 2 6 1. BM ⋅ NC = (BA + AM) ⋅ (NB + BC) = 32
84 a. Calcul du  BM
2.  = 61 ; NC = 109
 produit
 scalaire à l’aide d’un projeté
BM ⋅ NC = BM × NC × cos(MIC) 
orthogonal : AB ⋅ AC = 9.
 32 
 Calcul
b.  du produit scalaire à l’aide d’un angle : cos(M IC) = donc M IC ≈ 67°.
AB ⋅ AC = 6 3 . 61 × 109
     
85 a. Calcul du produit scalaire à l’aide des normes : 92 1. AB ⋅ A′B′ = (AO + OB) ⋅ (A′O + OB′)
  1          
AB ⋅ BC = ((AB + BC)2 – AB2 – BC2 ) = AO ⋅ A′O + AO ⋅ OB′ + OB ⋅ A′O + OB ⋅ OB′
2      
AB ⋅ A′B′ = – OA ⋅ OB′ – OB ⋅ OA′
1  ′ + AOB′ + AOA ′ = 2π et BOB ′ + AOA ′ = π
= (AC2 – AB2 – BC2 ) 2. A ′OB + BOB
2  ′ = π
′OB + AOB
donc A
© Belin Éducation, 2019.

1 29  
= (42 – 32 – 62 ) = – 3. OA ⋅ OB′ = OA × OB′ × cos(AOB′)
2 2
= OA ′ × OB × cos( π – A ′OB)
  29
donc BA ⋅ BC = .  
2 = – OA ′ × OB × cos(A ′OB) = – OB ⋅ OA ′

7
       
4. AB ⋅ A′B′ = – OA ⋅ OB′ – OB ⋅ OA′ = 0 3. Posons β = BAC  avec u = AB et v = AC.
       
u ⋅ v = u × v ⇔ u × v × cos β = u × v
93 Conformément au programme, on admet dans cet
⇔ cosβ = 1 ⇔ β = 0
exercice, comme dans l’exercice 109, que le calcul vecto-  
riel s’étend dans tout plan de l’espace. ⇔ u et v sont colinéaires de même sens.
     
1. EB Ainsi u + v = u + v ⇔ u et v sont colinéaires de même
= 5 ;
BG = 13 et EG = 20  .  sens.
2. (EG + GB) 2 = EG2 + BG2 + 2EG ⋅ GB.
          
Or (EG + GB)2 = (EB)2 = EB2 donc EG ⋅ GB = – 4 107  1. BA ⋅ BD = BA 2 = 9 et BA ⋅ BD = BO ⋅ BD = BO ⋅ BD ;
3. Dans le plan 9
 (EGB),
 on a BO = car BD² = 9 + 16 et BD = 5.
= GE ⋅ GB 4 2  ≈ 76°. 5
cos(EGB) = = d’où EGB 9 16
GE × GB 13 × 20 65 2. OD = 5 – =
5 5
3. À l’aide du théorème de Thalès dans les triangles ODC
16 20
et OAB, on calcule CD = et par suite AC = (on
3 3
Se tester 2 applique le théorème de Pythagore dans le triangle ADC).
    12
  4. BD ⋅ AC = 0, AD ⋅ BC = 16 car AO =
94 Faux, car u est un vecteur et u2 est un réel. 5
          144
95 Vrai, car le triangle est rectangle en A(AB ⋅ AC = 0). et AD ⋅ BC = AO ⋅ AC , BC ⋅ OD = BO ⋅ OD = ,
        25

96 Vrai, car le triangle est rectangle en K. AD ⋅ AC = AO ⋅ AC = 16 et BD ⋅ BC = BD ⋅ BO = 9
 
   
 ⋅n = 6 – 6 = 0
97 IJKL est un parallélogramme, donc IJ + IL = IK . 108  1. AB
Faux, car par exemple si IJKL est un rectangle IJ + IL = 34  AC⋅n =
2. a. 21
     
et 34 < 8. b. HD ⋅ HC = HD ⋅ (HA + AC) = HD ⋅ AC car HA est ortho-

142 – 162 – 62 gonal àn. 
 =
98 Vrai, cos(BAC)  = 60°
= 0,5. Donc BAC  
– 2 × 6 × 16 D’où HD ⋅ HC = n ⋅ AC = 21.  
c. H, D et C sont alignés donc HD ⋅ HC = HD × HC. Ainsi
99 c. HD × HC = 21.
21 
100  c. HC = car HD = n .
13
101  b. et c.     
a2
109  1. AD ⋅ AB = (AC + CD ) ⋅ AB = car CD est perpendi-
102  c.   2
a a 2
culaire à (AB) ; AD ⋅ AB = AK × AD donc AK = =
103  a. et b. 2 2 4
car
AD
 =a 2 .
104  c. 2. DA ⋅ DB = DA × DB × cosDAB 

  
 
= (DI + IA) ⋅ (DI + IB) = DI2 – IA 2

d’où cosDAB = 3.
Problèmes de synthèse 4
2 7a2  ≈ 41,4°.
car DI = et BAD
105  1. On sait que, quel que soit α, on a –1 ≤ cos α ≤ 1 4
donc|cos α| ≤ 1.     
2. Si β est l’angle BAC  et u = AB et v = AC, on a 110  1. MA + MB = 2 MI
       
u ⋅ v = u × v × |cos β | ≤ u × v . MA + MB est minimal pour M = I (ce nombre est alors
 2       nul).
3. u + v = (u + v )2 = u2 + v 2 + 2u ⋅ v
2 2   2. D’après l’inégalité triangulaire pour tout point M,
= u + v + 2u ⋅ v
   
MA +
 MB ≥ AB.
4. Quel que soit le réel X, X ≤ |X| donc 2u ⋅ v ≤ 2 u ⋅ v . MA + MB est minimal pour tous les points M pour les-
 
 2 2 2   quels on a l’égalité c’est-à-dire M ∈ [AB] et MA + MB = 6
Or u + v = u + v + 2u ⋅ v d’où
 2 2 2   3. a. M = I et MA2+  MB
2
= 18.  
u+v ≤ u + v +2 u ⋅ v.
    b. MA 2 + MB2 = (MA + MB)2 – 2MA ⋅ MB
Or u ⋅ v ≤ u × v .  2     
 2 2 2   = 4MI – 2(MI + IA) ⋅ (MI + IB)
u+v ≤ u + v +2× u × v
 2   2 = 2MI2 + 2IA 2 = 2MI2 + 18
u+v ≤( u + v )
Comme la fonction carré est croissante sur [0 ; +∞[, c. MA2 + MB2 est minimal pour M = I et MA2 + MB2 = 18.
               
u+v ≤ u + v . 111  1. u +v 2 – u – v 2 = (u +v ) ⋅ (u +v ) – (u – v ) ⋅ (u – v )
 
106  1. Figure où u et v ne sont pas colinéaires par 2 2   2 2  
    = u + v +2u ⋅ v – ( u + v – 2u ⋅ v )
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exemple : on a alors u + v < u + v .  


     2   = 4u ⋅ v
2. u + v = u + v ⇔ u + v = ( u + v )2   2  2 2 2  
2 2   2 2   Donc u + v – u – v = u + v + 2u ⋅ v .
⇔ u + v + 2u ⋅ v = u + v + 2 u × v
    2 2    
⇔ u⋅v= u × v – ( u + v – 2u ⋅ v ) = 4u ⋅ v

8
 
2. a. Ils représentent les vecteurs AC et DB. 2. a. IJ² > 0 donc AB2 + BC2 + CD2 + DA2 ≥ AC2 + BD².
b. Si les diagonales ont la même longueur, alors b. Lorsque IJ = 0 c’est-à-dire lorsque I = J, autrement dit
    lorsque les diagonales se coupent en leur milieu, c’est-à-
u + v = u – v d’où :
 2  2     dire lorsque ABCD est un parallélogramme ; il y a alors
u + v = u – v . On en déduit u ⋅ v = 0 et AB et BC
égalité entre la somme des carrés des longueurs des côtés
sont orthogonaux : les côtés adjacents sont perpendicu-
et celle des carrés des longueurs des diagonales.
laires. (C’est un rectangle.)
3. L’égalité 1.a permet de justifier l’équivalence suivante
c. Réciproque : « Dans un parallélogramme, si les côtés
« la somme des carrés des côtés d’un quadrilatère est
adjacents sont perpendiculaires, alors les diagonales ont
égale à la somme des carrés des diagonales si et seule-
même longueur. »
ment si c’est un parallélogramme ».
Justification : Si les côtés adjacents d’un parallé-    
 
logramme sont perpendiculaires alors u ⋅ v = 0 115  1. AB2 – BC2 – CD2 – DA 2 = (AB + BC) ⋅ (AB – BC)
 2  2        
d’où u + v = u – v d’où u + v = u – v (car ces + (CD + DA) ⋅ (CD – DA)
nombres sont positifs) : les diagonales ont même lon-        
= AC ⋅ AB – AC ⋅ BC + CA ⋅ CD – CA ⋅ DA
gueur ».        
(En effet ce parallélogramme est un rectangle et les diago- = AC ⋅ (AB + DA) + AC ⋅ (DC + CB) = 2AC ⋅ DB
nales ont la même longueur.) 2. Si les diagonales
 d’un quadrilatère ABCD sont perpendi-
d. « Un parallélogramme a des diagonales de même lon- culaires alors AC ⋅ DB = 0 et donc AB2 + CD2 = BC2 + DA2 :
gueur si et seulement si c’est un rectangle. » la somme des carrés de deux côtés opposés est égale à la
somme des deux autres cotés.  
 Les trois
 produits scalaires sont nuls.
112 
1. 3. Si AB2 + CD2 = BC2 + DA² alors AC ⋅ DB = 0 et (AC)
2. DA et BC sont orthogonaux donc A est sur la hau- et (DB) sont donc perpendiculaires, ce qui justifie la réci-
teur issue de D dans le triangle BCD. On démontre de proque.
même que A est aussi sur la hauteur issue de B dans le
triangle BCD, ou la hauteur issue de C. A est le point d’in- 116  1. En appliquant le théorème de Pythagore on a :
tersection des hauteurs de BCD c’est donc l’orthocentre AB2 – BC2 + CD2 – DA 2 = (AP2 + PB2 )
du triangle BCD. – (BQ2 + QC2 ) + (DQ2 + QC2 ) – (AP2 + PD2 )
3. De même pour le triangle CDA, les produits scalaires Après simplification on obtient :
nuls indiquent que B est le point d’intersection des hau- AB2 – BC2 + CD2 – DA2 = PB2– BQ 2 2
teurs de CDA. De même pour C dans DAB.  + DQ  – PD²

2 2 2 2
2. PB – BQ + DQ – PD = (PB + BQ) ⋅ (PB – BQ)
 2  2  2    
113  1. MA 2 = MA = MA et de même MB2 = MB . + (DQ + PD) ⋅ (DQ – PD)
2  2 2 2          
2. a.  u – v = u – v= v ) ⋅ (
 (u + u – v )   = PQ ⋅ (PB – BQ) + PQ ⋅ (DQ – PD)
    
b. MA 2 – MB2 = (MA + MB) ⋅ (MA – MB) = 2MI ⋅ BA = PQ ⋅ (PB – BQ + DQ – PD)
2 2       
 On
3. a. en déduit :  = MB ⇔ MA = MB
 MA = PQ ⋅ (PB + QB + DQ + DP) = 2PQ ⋅ DB
⇔ MI ⋅ BA = 0 ⇔ IM ⋅ BA = 0
3. a.
b. L’ensemble des points équidistants de A et B est la
droite passant par I et perpendiculaire à (AB). On retrouve C
D
une caractérisation de la médiatrice de [AB].
P
114  1. AB2 + BC2 + CD2 + DA2 = (xB – xA)2 + (yB – yA)2
)2
+ (xC – xB + (yC – yB + )2 (xD – xC)2
+ (yD – yC)2
PQ = 3,4286
+ (xA – xD)2 + (yA – yD)2
= 2(xA2 + xB2 + xC2 + xD2 + yA2 + yB2 + yC2 + yD2) Q
+ 2( – xAxB – xBxC – xCxD – xDxA)
+ 2(– yAyB – yByC – yCyD – yDyA)
= 2(xA2 + xB2 + xC2 + xD2) + 2(yA2 + yB2 + yC2 + yD2) B
+ 2( – xAxB – xBxC – xCxD – xDxA) A
+ 2(– yAyB – yByC – yCyD – yDyA)
= (xA2 + xB2 + xC2 + xD2) + (yA2 + yB2 + yC2 + yD2)
+ 2( – xAxB – xBxC – xCxD – xDxA + xBxD + xAxC) À partir de BD, on trace les triangles BCD et BAD.
+ 2(– yAyB – yByC – yCyD – yDyA + yAyC + yByD) 24
b. PQ = (on obtient une valeur approchée de cette
+ (xA2 + xC2) – 2xAxC + (yA2 + yC2) – 2yAyC 7
fraction sur le graphique).
+ (xB2 + xD2) – 2xBxD + (yB2 + yD2) – 2yByD  2  2
x B + x D – x A – xC
2 117  1. MA 2 – MB2 = MA – MB
=4  2  2
2 = MA – MB
2    
y B + y D – y A – yC
+4 + ( xC – x A )2 + ( yC – y A )2 = (MA+ MB) ⋅ (MA– MB)

2 2. MA2 – MB2 = 12 ⇔ (MA+  MB) ⋅ (MA – MB)
 =12
+ ( x D – x B )2 + ( y D – y B )2 = 4IJ2 + AC2 + BD2 ⇔ 2 × MI ⋅ BA = 12 ⇔ IM ⋅ AB = 6
  
 
Remarque : pour résoudre cette question purement 3. IH ⋅ AB = 6 et H ∈ (AB) équivaut à IH et AB colinéaires
© Belin Éducation, 2019.

algébrique, on joue sur la reconnaissance d’identités 


 3 
de même sens et IH = 3 soit IH = AB
remarquables, dont certaines sont même obtenues en    2   
ajoutant puis en soustrayant un même terme dans un 4. IM ⋅
  AB = 6 équivaut à IM ⋅ AB = IH ⋅ AB équivaut à
membre de l’égalité. HM ⋅ AB = 0

9

L’ensemble des points M tels que MA2 – MB2 = 12 est 2. On choisit A et B comme les images respectives de
donc la droite passant H perpendiculaire à (AB). π 6
  et sur le cercle trigonométrique.
5. MA2 – MB2 = 4 équivaut
  à IM ⋅ AB
  = 2 4
Or B est tel que IM ⋅ AB = 2 car IB ⋅ AB = 2  = 5 π – π = 7π
AOB
L’ensemble demandé est donc la droite passant par B est 6 4 12
perpendiculaire à (AB). 5π π 5π 3
Ce qui était prévisible car MA2 – MB2 = 4 équivaut à On sait que, comme = π – , cos =– et
6 6 6 2
MA2 = MB2 + AB2, équivaut, d’après le théorème de 5π 1 π 2 π 2
Pythagore et sa réciproque, à la propriété « le triangle MAB sin = et cos = et sin = .
6 2 4 2 4 2
rectangle en B ». Autrement dit, M est sur la droite passant Les coordonnées de A et B dans le repère donné sont
par B et perpendiculaire à (AB) (on vérifie que M = B est
3 1 2 2
solution pour le cas où ce triangle MAB n’existe pas). A – ; et B ; .
2 2 2 2  
On calcule de deux manières différentes OA ⋅ OB, sachant
que OA = OB = 1 (A et B sur le cercle).
  3 2 1 2 2– 6
OA ⋅ OB = – × + × = et
2 2 2 2 4
Pour travailler autrement  
 = cos 7π .
OA ⋅ OB = OA × OB × cos(AOB)
12
118  1. Vrai 7π 2– 6
cos =
2. Vrai 12 4
3. Vrai
4. Faux, un produit scalaire est un réel. 120  1. L’expression analytique XX′ + YY′ du produit
5. Vrai, un produit de facteurs est nul si et seulement si un scalaire de deux vecteurs n’est valable qu’en repère ortho-
des facteurs est nul. normé (voir cours p. 220). Le repère choisi tel que A(0 ; 0)
6. Faux, deux vecteurs non nuls orthogonaux vérifient B(a ; 0) et D(0 ; b) est orthonormé si et seulement si ABCD
 
u ⋅v =0 est un rectangle.
 2   2 2  
7. Vrai, x ≠ 0 il suffit de multiplier parl’inverse 2. u + v = (u + v )2 = u + v + 2u ⋅ v et
  dex.
   2   2 2  
8. Faux, voir
  exemple 5 du cours où AB ⋅ AC1 = AB ⋅ AC2 u – v = (u – v )2 = u + v – 2u ⋅ v
= AB ⋅ AC3 = …  2  2 2 2
D’où u + v + u – v = 2 u + 2 v .
9. Vrai, x² = y² équivaut à (x – y)(x + y) = 0 équivaut à 2 2  2  2 2
x = y ou x = – y u = AB2 ; v = AD2 ; u + v = AC2 ; u – v = DB
  2 2  
10. Faux, u2 = v 2 équivaut à u = v équivaut à u = v On peut alors en déduire le résultat annoncé.
2 2  1  
car ces deux nombres sont positifs. Ainsi, on a u = v 121  1. On peut justifier d’abord que OM = (OA + OA′).
 
lorsque u et v, bien que distincts, ont la même norme. 2
D’où
11. Vrai (distributivité de la multiplication par rapport à   1    
l’addition). OM ⋅ CC′ = (OA + OA′)(CO + OC′)
2
12. Vrai (linéarité du produit scalaire).
1    
13. Faux, contre-exemple avec x = 3 et y = –2. = (OA ⋅ OC′ – OA′ ⋅ OC)
2
14. Faux (voir exercice 106).
1 ′) – OA′ × OC × cos(A 
π π π π = (OA × OC′ × cos(AOC ′OC))
119  1. cos – cos – cos   ; à la calculatrice on 2
4 6 4 6 Or OA = OA′ et OC = OC′ et AOC ′ = A ′OC = π + α avec
π ′ = COC ′.
obtient cos ≈ 0,707 α = AOA
4  
π π D’où OM ⋅ CC′ = 0 La médiane (OM) est la hauteur issue
cos ≈ 0,86 et cos ≈ 0,96 ce qui montre que de O dans le triangle OCC′.
6 12
π π π π 2. On démontre de même que la médiane issue de O dans
cos – cos – cos . le triangle OCC′ est la hauteur issue de O dans le triangle
4 6 4 6
OAA′.
© Belin Éducation, 2019.

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