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Vecteurs

algébriques

Montage préparé par :

André Ross
Professeur de mathématiques
Cégep de Lévis-Lauzon
Introduction

La description d’un vecteur par ses composantes dans un repère est


appelé vecteur algébrique et c’est sur cette représentation des vecteurs
que nous porterons maintenant notre attention. Dans cette étude, nous
considérerons des repères particuliers du plan cartésien et de l’espace
cartésien.
Repère orthonormé

DÉFINITION
Repère orthonormé d’un plan
Un repère orthonormé d’un plan est un ensemble contenant un point
du plan et deux vecteurs de ce plan, unitaires et perpendiculaires
entre eux (orthogonaux).

On utilise un repère orthonormé dans la construction du plan


cartésien ou plan réel que l’on désigne également par R2. En fait, il y a
plusieurs repères orthonormés possibles, nous allons en privilégier
un.
Plan cartésien
DÉFINITION
Plan cartésien
Le plan cartésien (ou plan réel) est un plan
de repère orthonormé {O, i , j }, où i est
horizontal et orienté vers la droite et j
est vertical et orienté vers le haut.
Tout vecteur du plan peut alors s’écrire
sous la forme :

v = v1 i + v2 j ou sous la forme : v = (v1; v2).


En particulier :
i = 1 i + 0 j = (1; 0) et j = 0 i + 1 j = (0; 1)
Vecteur algébrique
DÉFINITION
Vecteur algébrique dans R2
Un
Le vecteur
vecteur algébrique
algébriquededeR2Rest
2 un couple
possède les
(v 1; v2). Il est représenté
caractéristiques suivantes : dans le plan
cartésien par un
• une longueur vecteur
appelée dontnotée
module, l’origine
v
coïncide avec l’origine du 2système d’axes
et définie v1 + v2
par vest=le point 2
et dont l’extrémité (v1; v2).
• une direction définie par l’angle  entre
la droite support du vecteur et la partie
positive de l’axe horizontal, où :
v2
 = arctan
v1
• un sens défini par l’angle  mesuré dans
le sens antihoraire à partir de la direc-
tion positive de l’axe horizontal.

S
Égalité
Nous avons défini de nouveaux objets d’études, les vecteurs
algébriques. Il nous faut maintenant définir l’égalité de tels objets.

DÉFINITION
Égalité de vecteurs algébriques dans R2
Deux vecteurs u = (u1; u2) et v = (v1; v2) sont égaux (ou équipol-
lents) si et seulement si leurs composantes respectives sont égales.
Symboliquement :
u = v u1 = v1 et u2 = v2

On peut maintenant avoir recours à l’égalité pour définir les


opérations sur les vecteurs algébriques.
Opérations
DÉFINITIONS
Addition de vecteurs algébriques dans R2
Soit u = (u1; u2) et v = (v1; v2) , deux vec-
teurs algébriques dans R2.
Le vecteur somme est défini par l’égalité
suivante :
u + v = (u1; u2) + (v1; v2) = (u1+ v1; u2+ v2)
Multiplication d’un vecteur algébrique par un scalaire dans R 2
Soit u = (u1; u2), un vecteur algébrique
dans R2 et k un scalaire.
La multiplication du vecteur par le scalaire
k donne le vecteur défini par l’égalité
suivante :
k u = k(u1; u2) = (ku1; ku2)

S
Propriétés des opérations
Pour tout vecteur u, v et w  R2, l’ensemble des vecteurs algébriques, et
pour tout scalaire p et q  R, les propriétés suivantes s’appliquent :
1. Fermeture de l’addition sur l’ensemble des vecteurs
u + v  R2
2. Commutativité de l’addition des vecteurs
u +v = v +u
3. Associativité de l’addition des vecteurs
( u + v ) + w = u + (v + w)
4. Existence d’un élément neutre pour l’addition des vecteurs
Il existe, dans R2, un vecteur nul, noté 0 , tel que :
u +0 = u + 0 = u
5. Existence d’un élément opposé ( symétrique) pour l’addition des
vecteurs
Pour tout vecteur u  R2, il existe, dans R2, un vecteur opposé,
noté – que :
u tel
u + (– u ) = (– u ) + u = 0
Propriétés des opérations
Pour tout vecteur u, v et w  R2, l’ensemble des vecteurs algébriques, et
pour tout scalaire p et q  R, les propriétés suivantes s’appliquent :
6. Fermeture de la multiplication par un scalaire sur l’ensemble des
vecteurs
p u  R2
7. Distributivité de la multiplication d’un vecteur sur une somme de
scalaires
(p + q) u = p u + q u

8. Distributivité de la multiplication par un scalaire sur une somme


de vecteurs
p( u + v ) = p u + p v

9. Associativité de la multiplication d’un vecteur avec le produit de


scalaires
(pq)u = p (q u )
10. Élément neutre pour la multiplication d’un vecteur par un scalaire
1u = u
Exemple 8.1.2
Représenter graphiquement les vecteurs
u = (6; 4) et v = (1; –2)
Déterminer les composantes, le module et le sens
du vecteur :
1 S
w = u +3 v
2
En effectuant les opérations de multiplication par un scalaire et
d’addition des vecteurs, on obtient :
1 1
w = u +3 v = (6; 4) + 3(1; –2) = (3; 2) + (3; –6) = (6; –4)
2 2
Les composantes sont 6 et –4.
Le module est : w = 62 + (–4)2 = 7,211… ≈ 7,2
–4
L’angle  est :  = arctan = –33,69°
6
Puisque le vecteur est dans le quatrième quadrant, on a :
 = 360° – 33,69° = 326,31°
Exercice
Représenter graphiquement les vecteurs
u = (2; 3) et v = (2; 1)
Déterminer les composantes, le module et
le sens du vecteur :
S
w =2 u –3v

En effectuant les opérations, on obtient :

w = 2 u – 3 v = 2(2; 3) – 3(2; 1) = (4; 6) + (–6; –3) = (–2; 3)


Les composantes sont –2 et 3.
Le module est : w = (–2)2 + 32 = 3,60555… ≈ 3,61
3
L’angle  est :  = arctan = –56,31°
–2
Puisque le vecteur est dans le deuxième quadrant, on a :
 =  + 180° = – 56,31° + 180° = 123,69°
Localisation d’un vecteur géométrique
Pour définir un vecteur géométrique de R2, il suffit
de donner son origine et son extrémité. Ainsi, le
vecteur dont l’origine est le point (5; 3) et l’extrémité
le point (–2; 9) est entièrement défini.

On remarque que, à chaque vecteur géométrique dont l’origine est au


point (0; 0), on associe un vecteur algébrique qui est défini en ne
donnant que les coordonnées du point à son extrémité.

Ainsi, au vecteur géométrique OA , on associe le vecteur algébrique


OA = (5; 3). On dit que ce vecteur algébrique est le vecteur position du
point A.
Translation d’un vecteur
DÉFINITION
Translation d’un vecteur
La translation d’un vecteur géométrique libre dans un repère est un
déplacement qui conserve les caractéristiques du vecteur (module,
direction et sens).
Tout vecteur géométrique de R2 peut être translaté de telle sorte que
son origine coïncide avec l’origine du système d’axes; on peut alors
associer un vecteur algébrique au vecteur géométrique translaté. Pour
translater un vecteur à l’origine, on peut utiliser la relation de
Chasles. Rappelons ce théorème.
THÉORÈME
Relation de Chasles
Pour tout point A, B et X du plan ou de l’espace, l’égalité :
AX + XB = AB
est vérifiée.
Translation d’un vecteur
Considérons le vecteur dont l’origine est le
point A(a1; a2) et dont l’extrémité est le point
B(b1; b2).
Considérons de plus le point O(0; 0). Par la
relation de Chasles, on peut écrire que :
AB = AO + OB
D’où : AB = – OA + OB = OB – OA
Le vecteur géométrique translaté à l’origine est alors :
AB = OB – OA
En considérant les vecteurs positions OB = (b1; b2) et OA = (a1; a2),
on a alors : AB = (b1; b2) – (a1; a2) = (b1 – a1; b2 – a2).
Le vecteur géométrique obtenu est un vecteur dont l’origine est le
point O(0; 0) et l’extrémité le point (b1 – a1; b2 – a2). On peut donc lui
associer un vecteur algébrique. Nous le noterons :
AB = (b1 – a1; b2 – a2)
Composantes d’un vecteur dans R2
DÉFINITION
Composantes d’un vecteur dans R2
Considérons dans un système d’axes un
vecteur géométrique AB dont l’origine est
le point A(a1; a2) et l’extrémité le point
B(b1; b2).
On appelle projections orthogonales du
vecteur AB les vecteurs obtenus en proje-
tant le vecteur perpendiculairement sur les
axes.
La longueur dirigée de la projection horizontale, ABx , est b1 – a1,
celle de la projection verticale, ABy , est b2 – a2.

Ces longueurs dirigées sont les composantes algébriques du vecteur.


Exemple 8.1.3
Trouver les composantes du vecteur AB ,
où A(5; 3) et B(–2; 9). À l’aide des com-
posantes, déterminer les caractéristiques
du vecteur.
Par la relation de Chasles, on a :
AB = OB – OA
Puisque OB = (–2; 9) et OA = (5; 3), on a :

AB = OB – OA = (–2; 9) – (5; 3) = (–7; 6) = (a; b)


Les composantes sont –7 et 6.
Le module est : AB = (–7)2 + 62 = 85 = 9,219… ≈ 9,22
6
L’angle  est :  = arctan = –40,6°
–7
S
Puisque le vecteur est dans le deuxième quadrant, on a :
 =  + 180° = –40,6° + 180° = 139,4°
Exercice
Trouver les composantes du vecteur AB ,
où A(4; 7) et B(–3; 2). À l’aide des com-
posantes, déterminer les caractéristiques
du vecteur.
Par la relation de Chasles, on a :
AB = OB – OA
Puisque OB = (–3; 2) et OA = (4; 7), on a :

AB = OB – OA = (–3; 2) – (4; 7) = (–7; –5) = (a; b)


Les composantes sont –7 et –5.
Le module est : AB = (–7)2 + (–5)2 = 74 = 8,6023… ≈ 8,60
–5
L’angle  est :  = arctan = 35,54°
–7
Puisque le vecteur est dans le troisième quadrant, on a : S
 =  + 180° = 35,54° + 180° = 215,54°
Vecteur directeur

Définition
Vecteur directeur
Un vecteur directeur est un vecteur parallèle à un lieu géométrique,
à une droite ou à un plan. Nous le noterons D.

En donnant un point et un vecteur directeur, on détermine


complètement une droite. On peut donc en trouver une équation en
utilisant cette information.
Équations paramétriques d’une droite de R2
Considérons une droite dont on connaît
un point R(x1; y1) et un vecteur directeur
D = (a; b).
Soit un point P(x; y) de cette droite, alors :
OP = OR + RP , d’où :
OP = OR + t D, où t est un nombre réel.
Cela donne l’équation vectorielle :
(x; y) = (x1; y1) + t(a; b) = (x1 + at; y1 + bt) , où t est un nombre réel.
L’égalité des vecteurs donne la description paramétrique de la droite :
x = x1 + at
∆: , où t est un nombre réel.
Remarque : y = y1 + bt
Dans une description paramétrique de la droite, les coefficients du
paramètre donnent un vecteur directeur de la droite et les constantes
donnent un point de la droite.
Exemple 8.1.4
Trouver les équations paramétriques, puis une équation cartésienne
de la droite passant par le point R(3; 2) et parallèle au vecteur
D = (–1; 3).
PourP(xtrouver
Soit ; y), unune
pointéquation cartésienne
quelconque de R2. Ceà
partir est
point dessuréquations
la droiteparamétriques,
si le vecteur RP il faut
est
éliminer au
parallèle le paramètre. Pour ceC’est
vecteur directeur. faire,à isolons
dire s’ilt
dans chacune des équations. On trouve alors :
existe un scalaire t tel que :
x–3 y–2
t= OP = OR + t D
–1 et t = 3
En x – 3 les yvecteurs
considérant –2 algébriques dans la base usuelle, on a :
D’où : =
–1 3 S
(x; y) = (3; 2) + t (–1; 3) = (3 – t; 2 + 3t)
Cela donne : 3x – 9 = –y + 2
Les équations paramétriques sont alors :
Et on obtient
x = 3 – l’équation
t cartésienne :
∆: , où t est un nombre réel.
y = 2+ 3 t 3x + y – 11 = 0
Exercice
Trouver les équations paramétriques, puis une équation cartésienne
de la droite passant par le point R(4; 2) et parallèle au vecteur
D = (3; –2).
PourP(xtrouver
Soit ; y), ununepointéquation
quelconquecartésienne
de R2. Ceà
partirestdessuréquations
point la droiteparamétriques,
si le vecteur RP il faut
est
éliminer au
parallèle le paramètre. Pour ceC’est
vecteur directeur. faire,à dire
isolons
s’ilt
dans chacune
existe un scalairedest équations.
tel que : On trouve alors :
x–4 y–2
t= OP = OR + t D
3 et t = –2
En x – 4 les yvecteurs
considérant –2 algébriques dans la base usuelle, on a :
D’où : =
3 –2 S
Cela(x;donne
y) = (4;
: 2) + t+(3;
–2x 8 =–2)
3y =– (4
6 + 3 t; 2 – 2t)
Les équations
Et on paramétriques
obtient l’équation sont alors
cartésienne : – 3y + 14 = 0
: –2x
En multipliant
x = 4 + 3tles deux membres de l’équation par –1, on a :
∆: , où t est un nombre réel.
y = 2 – 2t 2x + 3y – 14 = 0
Espace cartésien
DÉFINITION
Espace cartésien
L’espace cartésien est un espace de repère
orthonormé {O, i , j , k }.
Les vecteurs du repère sont orientés
comme dans l’illustration ci-contre.
Tout vecteur de l’espace peut alors
s’écrire sous l’une des formes suivantes :
u = u1 i + u2 j + u3 k ou u = (u1; u2 ; u3).
En particulier :
i = 1 i + 0 j + 0 k = (1; 0; 0)
j = 0 i + 1 j + 0 k = (0; 1; 0)
et k = 0 i + 0 j + 1 k = (0; 0; 1)
Espace R3
On désigne par R3 l’espace tridi-
mensionnel dans lequel chaque point est
caractérisé par trois coordonnées qui
forment un triplet. Les axes sont désignés
par x, y et z et représentés comme dans
l’illustration ci-contre. Pour représenter
un triplet dans cet espace, on procède
comme dans R2, en reportant
perpendiculairement les coordonnées sur
les axes.
Représentons les triplets (3; –4; 4) et (–4; 3; 4).
On peut, tout comme dans R2, considérer un vecteur dont l’origine est
un point A et l’extrémité un point B, et déterminer un vecteur
algébrique égal dont l’origine est au point (0; 0; 0).
Dans R3, un vecteur algébrique est un triplet de la forme :
u = (u1; u2; u3)
Il est caractérisé par les coordonnées du point à son extrémité.
Vecteur algébrique dans R3
DÉFINITION
Vecteur algébrique dans R3
Un vecteur algébrique de R3 est un triplet (u1; u2; u3), où les com-
posantes sont toutes des nombres réels, ce que l’on note ui Rpour
tout i.
Le vecteur algébrique de R3 est
représenté par une flèche dont
l’origine coïncide avec l’origine du
système d’axes et dont l’extrémité
est le point (u1; u2 ; u3).
Remarque
Pour définir la direction, il n’est
pas suffisant de préciser l’angle
que le vecteur fait avec l’axe des x;
il faut donner les angles que le
vecteur fait avec chacun des axes.
Module d’un vecteur algébrique de R3
Le module du vecteur est obtenu par
une généralisation du théorème de
Pythagore. En effet, d’après la
figure ci-contre, on a :
OP2 = OR2 + u32
= (u12 + u22) + u32
On a donc :
OP = u12 + u22 + u32
Cela donne le théorème suivant :
THÉORÈME
Module d’un vecteur algébrique dans R3
Soit u = (u1; u2; u3) , un vecteur algébrique de R3. Son module (ou sa
norme) est :
u = u12 + u22 + u32 S
Angles directeurs
Les angles directeurs d’un vecteur
algébrique de R3 sont les angles notés
 (alpha),  (bêta) et  (gamma), que
le vecteur fait avec les axes orientés x,
y et z respectivement :

On a alors :
u1 , u2
cos = cos =
u u
u3
et cos =
u
où u est le module du vecteur.
Les cosinus directeurs satisfont donc à la relation suivante :
cos2 + cos2cos2 
Égalité de vecteurs algébriques de R3

La définition de l’égalité sur les vecteurs algébriques de R 3 est une


simple généralisation de l’égalité dans R2. Il en est de même pour
l’addition et la multiplication par un scalaire. Ces opérations ont les
mêmes propriétés que les opérations dans R2.

DÉFINITION
Égalité de vecteurs algébriques dans R3
Deux vecteurs de R3, u = (u1; u2; u3) et v = (v1; v2; v3) sont égaux (ou
équipollents) si et seulement si leurs composantes respectives sont
égales. Symboliquement :
u = v u1 = v1, u2 = v2 et u3 = v3
Opérations dans R3
DÉFINITION
Addition de vecteurs algébriques dans R3
Soit u = (u1; u2; u3) et v = (v1; v2; v3), deux vecteurs algébriques
dans R3.
Le vecteur somme est défini par l’égalité suivante :
u + v = (u1; u2; u3) + (v1; v2; v3) = (u1+ v1; u2+ v2; u3+ v3)

DÉFINITION
Multiplication d’un vecteur algébrique par un scalaire dans R 3
Soit u = (u1; u2; u3) un vecteur algébrique dans R3 et k un scalaire.
La multiplication du vecteur par le scalaire k donne le vecteur défini
par l’égalité suivante :
k u = k(u1; u2; u3) = (ku1; ku2; ku3) S
Vecteurs colinéaires
Rappelons la définition de vecteurs colinéaires avant de voir un
critère algébrique pour déterminer si deux vecteurs de R3 le sont.
DÉFINITION
Vecteurs colinéaires
On dit que des vecteurs sont colinéaires si et seulement si, ramenés
à une origine commune, ils ont la même droite support.
Deux vecteurs algébriques sont colinéaires si et seulement si il existe
un scalaire k tel que : (u1; u2; u3) = k (v1; v2; v3), d’où l’on tire :
THÉORÈME
Vecteurs colinéaires
Deux vecteurs algébriques dans R3, u = (u1; u2; u3) et v = (v1; v2; v3),
sont colinéaires si et seulement si :
u1 u2 u
= = 3 =k
v1 v2 v3
Exemple 8.1.6
Soit u = (2; –4; 6) et v = (–1; 2; 0).
a) Déterminer w, la somme des vecteurs.
b) Calculer le cosinus des angles que le
vecteur somme fait avec les axes et
vérifier que : cos2 + cos2cos2 
c) Calculer ces angles.
a) u + v = (2; –4; 6) + (–1; 2; 0) = (1; –2; 6)
b) On trouve : w = 12 + (–2)2 + 62 = 41
1 –2 6 SS
et cos  = , cos  = , cos  =
41 41 41
1 4 36
Cela donne 1
: cos + cos cos
2 2 2
+ –2 + =1
c)  = arccos = 81,02°,  = arccos
41 41 41
= 108,20°

41 41
–2
et = arccos = 20,44°
41
Exercice
Soit u = (3; 5; –3) et v = (5; 2; 4).
a) Déterminer w, la somme des vecteurs.
b) Calculer le cosinus des angles que le vecteur somme fait avec les axes
et vérifier que :
cos2 + cos2cos2 
c) Calculer ces angles.
a) u + v = (3; 5; –3) + (5; 2; 4) = (8; 7; 1)
b) On trouve : w = 82 + 72 + 12 = 114
8 7 1 SS
et cos  = , cos  = , cos  =
114 114 114
28
64 497 1
Cela donne
= : cos + cos cos 
arccos
2 2
= arccos
+ + =1
c) = 41,47°, 114 114 =114
49,03°
114 114
1
et= arccos = 84,63°
114
Exemple 8.1.7
Trouver les caractéristiques de AB ,
où A(2; –3; 5) et B(–3; 4; 2).
Par la relation de Chasles, on a :
AB = OB – OA
Puisque OB = (–3; 4; 2) et OA = (2; –3; 5),
AB = OB – OA = (–3; 4; 2)– (2; –3; 5)
= (–5; 7; –3) = (a; b; c)
Le module est : AB = (–5)2 + 72 + (–3)2 = 83 ≈ 9,11 S
–5 7 –3
et cos  = , cos  = , cos  =
83 83 83
–5 7
 = arccos = 123,29°,  = arccos
83 83 = 39,79°
–3
et = arccos
83 = 109,23°
Exercice
Trouver les caractéristiques de AB ,
où A(7; –6; 2) et B(–1; 4; 3).
Par la relation de Chasles, on a :
AB = OB – OA
Puisque OB = (–1; 4; 3) et OA = (7; –6; 2),
AB = OB – OA = (–1; 4; 3) – (7; –6; 2)
= (–8; 10; 1) = (a; b; c)
Le module est : AB = (–8)2 + 102 + 12 = 165 ≈ 12,85
–8 10 1
et cos  = , cos  = , cos  =
165 165 165
–8 10
 = arccos = 128,52°,  = arccos = 38,88°
165 165
1
et = arccos
165 = 85,54° S
Opérations dans Rn
DÉFINITION
Addition de vecteurs algébriques dans Rn
Soit u = (u1; u2; …; un) et v = (v1; v2; …; vn), deux vecteurs algé-
briques dans Rn.
Le vecteur somme est défini par l’égalité suivante :
u + v = (u1; u2; …; un) + (v1; v2; …; vn)
= (u1+ v1; u2+ v2 ; …; un+ vn)
DÉFINITION
Multiplication d’un vecteur algébrique par un scalaire dans R n
Soit u = (u1; u2;…; un) un vecteur algébrique dans Rn et k un
scalaire.
La multiplication du vecteur par le scalaire k donne le vecteur défini
par l’égalité suivante :
k u = k(u1; u2; …; un) = (ku1; ku2; …; kun) S
Conclusion
Nous avons défini de nouveaux objets d’étude, les vecteurs
algébriques. Nous avons déterminé à quelles conditions deux
vecteurs algébriques sont égaux et défini deux opérations sur ces
vecteurs : l’addition et la multiplication par un scalaire.

Nous avons également présenté les propriétés des opérations dont


nous nous sommes servies pour manipuler des expressions
algébriques comportant des vecteurs.

On remarque que les propriétés de ces deux opérations sont les


mêmes que celles des opérations d’addition et de multiplication par
un scalaire dans l’ensemble des matrices et dans l’ensemble des
vecteurs géométriques.
Lecture

Mathématiques pour la chimie et la biologie,


section 8.1, p.221 à 231.

Exercices

Mathématiques pour la chimie et la biologie,


section 8.2, p. 234 et 238.

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