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Pour lui, le langage et les éléments sociaux peuvent venir influer sur la production de connaissances.
- Popper système est scientifique que s’il est susceptible d’être soumis à des tests expérimentaux. Il pose la
question de la véracité d’une science. La falsifiabilité c’est-à-dire la remise en cause est la clé d’une vraie
science.
- Fleck nous appartenons à des collectifs de pensée qui portent des styles de pensée il y a donc un
conditionnement social de tout acte cognitif.
- Kuhn le paradigme définit la « science normale ». Ses limites (les anomalies constatées) favorisent
l’éclosion d’une révolution qui installe un nouveau paradigme. Pas un déroulement régulier ou rationnel de
la science, mais « politique ».
B) Le marketing
- Marketing est là pour projeter du symbolique sur la marchandise = processus de sémantisation. En faisant ca
on accroit la désirabilité du produit car de plus en plus les consommateurs veulent consommer quelque
chose qui a du sens par rapport à leur valeur…
- On est toujours orienté par les signes de marque on n’a plus de rapport à la matière brute.
- Pub doit raconter une histoire pour asseoir un positionnement et faire en sorte que la marchandise existe
dans l’esprit du client. Sorte d’identité narrative Ricoeur. Pub utilise le consumer insight et s’inspire des
problèmes de la vie quotidienne.
- Marketing invente des médiations symboliques qui remplace les intermédiations humaines mais ces
médiations symboliques sont des humains eux même (uncle, bens, mamie nova, la laitière…).
- Quand on parle de marchandise on parle d’échange marchand des organisations s’adressent à un public.
C) Quelques auteurs
- Fontaine LE MARCHE : marché se construit autour d’une pratique certaines femmes vont commencer à se
libérer de la joux économique de leur mari en fabriquant des objets qu’elles vendent sur le marché qui vont
leur permettre de gagner un peu d’argent. Le marketing est associé à la liberté, a la libération des citoyens.
- Marx LE CAPITAL : exposition universelle de Londres marchandise atteint un statut émotionnel et culturel
jamais atteint.
- Boucicaut création des grands magasins : il invente l’accès libre et directe à la marchandise c’est le début
du libre-service. Il a réussi a faire exister dans un même espace social des population hétéroclites.
- Zola AU BONHEUR DES DAMES décrit les prémices du marketing.
B) Critique de la rationalisation
- Personne rationnelle selon les néoclassiques = personne qui fait tout pour maximiser son utilité
rationalisation nous mène a tous penser en terme d’utilité et penser les H comme des machines.
- « Il n’y a de vraiment beau que ce qui ne peut servir a rien » Gautier. Tout ce qui est utile est laid car il
est l’expression de nos besoins ex des latrines.
- Nietzsche modernité = honte du repos on ne pense plus autrement que montre en main. On a toujours
peur de rater quelque chose on est sans arrêt sur le qui-vive. On a même peur de l’ennuie on cherche tout le
temps à se distraire. Avant c’était le travail qui portait le poids de la mauvaise conscience.
- Péguy avant le travail était là pour procurer une satisfaction personnelle on ne cherchait pas à bien
faire les choses pour l’argent, pour son patron ou pour les clients.
- On cherche à tout scientifiser bureaucratie = règne de la légitimité légale mais ca peut être vide d’un
point de vue morale et entrainer la « banalité du mal » Eichmann qui selon lui ne faisait qu’exécuter les
règles.
- Un travail dont on ne saisit pas la finalité est-il un travail digne ? Sorte d’aliénation décrit par Marx le
travail est vu comme « tripalium » = instrument de torture.
VIII/ESTHÉTIQUE ET ORGANISATIONS
→ Pour Kant le beau est de l’ordre du surgissement, il n’a ni intérêt ni finalité, il est désintéressé, sans domination de
l’entendement (qui s’oppose à la domination de la raison avec l’accès à la modernité)
→ Du travail bien fait on retire une « autogratification » : Linhart souligne l’importance de « l’attachement à la
qualité du travail ». Le bon travail devient un support d’identité ie. on apprécie s’identifier à ce qu’on a réalisé.
LES RAISONS DE CET OUBLI
→ Historique
Jusqu’au XVIIIème siècle on conserve le clivage entre les arts libéraux (grammaire, rhétorique, géométrie,
arithmétique etc.) aux arts mécaniques (de l’ordre de la technique : charpente, architecture, forge etc.)
Ensuite, ce clivage évolue et on distingue désormais l’artisan de l’artiste, mais l’artisan conserve la préoccupation du
beau et du travail de qualité (cf. le travail du bois etc.).
Au siècle des Lumières : la raison permet de tout remettre en cause et on assiste à l’évènement de la valorisation de
la logique.
L’ornement s’oppose dans une certaine mesure au design qui fait lui l’apologie de la fonctionnalité. C’est Loewy qui
théorise la notion « d’esthétique industrielle » : la simplicité est le facteur décisif de l’équation esthétique.
Contre l’ornement : Adolf Loos : « J'ai libéré l'humanité de l'ornement superflu », L’ornement est de la force de
travail gaspillée »
Alors que la raison était censée libérer l’Homme (des traditions) elle finit par se substituer aux mythes et devient à
son tour aliénante. (C’est la théorie de l’école de Francfort déçue par la maison qui compte par exemple Adorno).
On passe de l’Homo Faber (l’homme forgeron) à l’Animal laborans (qui est assujetti). On assiste donc à la perte du
rapport à l’oeuvre pour l’ouvrier (H. Arendt)