Vous êtes sur la page 1sur 3

Chapitre 1, aux sources du management contemporain

Le management date depuis la nuit des temps (déjà Michel-Ange), mais c'est au cours du 20 ème
siècle que le management a réellement commencé à faire l'objet d'une étude systématique et à
s'imposer comme une discipline à part entiére.

Adam Smith (1723-1790) avec la richesse des nations renferme un brillant exposé sur la division du
travail. (décomposition rationnelle du travail en tâches parcellaires et répétitives). Celle-ci augmente
la productivité.

A partir de la révolution industrielle (né en Grande-Bretagne), il y a eu une évolution importante en


matière de management. L'énergie mécanique, la réduction des coûts de transport, la production de
masse, sont des aspects favorables pour les entreprise.

2. L'école classique du management

Certains principes rationnels susceptibles d'améliorer l'efficacité des entreprises. Ecole classique de
management. Deux sous-catégories : le management scientifique (Taylor, Gilbreth, Gantt) et le
management sous l'angle de la production ouvrière (Fayol, Weber).

2.1 Frederick Taylor ( 1856-1915)


Presque le début du management moderne en 1911 avec Principes d'organisation scientifique des
usines Etude scientifique pour établir la manière optimale de réaliser une tâche. C'est le père du
management scientifique. Des règles claires doivent permettre d'améliorer la productivité. Les
quatre principe de base de Taylor.
-Substituer à l'empirisme traditionnel la connaissance scientifique des divers aspects du travail de
chaque individu
-Sélectionner, former, éduquer et perfectionner scientifiquement les ouvriers.
-Etablir une coopération franche avec les ouvriers, de manière à s'assurer que l'ensemble du travail
soit effectué conformément aux principes scientifiques établis
Répartir le travail et les responsabilités de manière à peu près égale entre la direction et les ouvriers.

Grâce à Taylor certaines entreprises parviennent à un gain de productivité de 200%. L'avantage


concurrentiel va se maintenir pendant 50 ans aux états-unis.
A la suite de Taylor c'est Frank et Lilian Gilbreth et Henry Gantt. Les époux Gilbreth vont d'abord se
concentrer sur les gestes des ouvriers. Pour Gantt c'est son fameux diagramme.

Henri Fayol et Max Weber : vers une première approche européenne du management.
Ils ont joué u rôle très important dans le développement de la théorie administrative générale. les
écrits de Fayol sont contemporain avec ceux de Taylor. Il définit le management comme un ensemble
universel de fonctions : prévoir, organiser, commander, coordonner et contrôler. Fayol est directeur
général et va orienter son travail vers les managers. Il fait la distinction entre les management et les
autres fonctions courantes de l'entreprise. Son modèle théorie d'organisation c'est la bureaucratie
(règles définies, structures définie, hiérarchie claire). Il va édicter 14 principes (Discipline, Autorité,
Division du travail, Ordre, équité...etc…).
On retrouve aussi la bureaucratie chez Weber avec un modèle bureaucratique. On sent que les
modèle actuels découlent de ces études. L'idée de former l'individu pour le rendre plus efficace c'est
Taylor. La vision fonctionnelle de l'activité de manager et l'esprit d'équipe c'est Fayol. Le modèle idéal
d'organisation c'est Weber.

3. L'école des relations humaines


C'est l'étude du management sous l'angle de la relation humaine. Ce qu'on retrouve sur la motivation
et leadership aujourd'hui résultent des travaux menés par ces théoriciens.

On reconnait enfin l'importance du facteur humain dans le succès d'une entreprise. Voici quelques
scientifiques qui se sont penchés sur la question : robert Owen, Hugo Munsterber, mary Parker
Follett, Chester Barnard et Elton Mayo.
Owen : Le meilleur investissement c'est l'amélioration des conditions de travail
Munsterberg : étude du scientifique du comportement humain, identifie certains schémas de base et
explique les différences individuelles
Follet : Le potentiel de chacun ne peut s'exprimer qu'à travers le groupe
Barnard : Au contraire de Weber n'a pas une vision impersonnelle de l'entreprise. Il y voit un système
social.

Les expériences Hawthorne: une des plus importante contributions à l'approche du management
sous angle des relations humaines. (c'est des expériences sur l'éclairage; les rendements étaient
supposés être directement proportionnels à l'intensité lumineuse). Mayo va collaborer à ce genre
d'expériences (une autre expérience vise à déterminer l'influence de la rémunération à la pièce sur la
performance du groupe. On y constate que la sécurité du groupe a une plus grande force que les
rémunération individuelles).

Les conclusions de Mayo soulignent l'existence d'un lien étroit entre sentiments et comportements
ou l'impact des normes collectives sur le rendement ouvrier. (Effet Hawthorne ; en matière de
productivité, l'argent pèse moins que les normes).

On trouve ensuite d'autre scientifique qui vont élaborer des théories dont on se sert toujours :
Dale Carnegie : son livre : How to win Friends and Influence (1930-1950).
Abraham Maslow : les cinq besoins essentiels
Douglas MacGregor : La théorie X et la théorie Y

Le point commun entre ces partisants du mouvement des relations humaines c'est qu'ils partagent
un optimisme inébranlable quant aux capacité de l'être humain.

Autres psychologues sociologues qui se penchent sur l'étude scientifique du comportement humain
en entreprise : (Behavioristes) Skinner, Miller, Dollard, Bandura. Ils essaient d'écarter les préjugés
personnels et de mener des études objectives. Ils veulent bâtir une authentique science du
comportement organisationnel. L'approche du management sous l'aspect des relations humaines est
plus que jamais d'actualité et des recherches sont toujours menées dans ce sens.

4. L'école quantitative
C'est développée à partir des mathématiques et des statistiques mises au point lors de la deuxième
guerre mondiale. Chez Ford par exemple on adapte des modèle coûts/produits pour la répartition
des ressources. On l'appelle aussi la recherche opérationnelle. Suppose le recours aux statistiques et
aux mathématiques et à la gestion de l'information.

5. Comment les événements sociaux influencent-ils les conceptions du management ?


Approche classique : Accroître l'efficacité des entreprises. L'application des principes du management
scientifique contribua donc directement, dans beaucoup de pays, à l'élévation du niveau de vie.
Début année 30 : les relations humaines. La remise en question d'une vision exagérément mécanique
de l'ouvrier. L'effet de la crise de 29 a aussi eu ses répercussions. Le New Deal Par Rosevelt est un
exemple (plan de retraites, droits des organisations syndicales, salaire horaire minimal). Le New deal
mettait l'accent su l'importance de l'ouvrier.
Les approches quantitatives sont nées après la deuxième guerre mondiale. Les technique de
recherche opérationnelles s'avérèrent très efficaces. On commença à informer les managers sur ces
techniques. en 1960 l'a théorie des jeux, de la programmation linéaire, des files d'attente, le concept
de qualité totale n'avaient plus aucun secret.

6. Etudier le management aujourd'hui


3 nouvelles théories :
 L'approche par les processus : fonctions managériales (planifier, organiser, commander,
contrôler)
 L'analyse systémique : l'entreprise comme un système. Eléments indépendants qui forment
un tout cohérent. Systèmes ouverts et les systèmes fermés (n'interagissent pas avec leur
environnement et n'en subissent aucune influence). L'entreprise est plutôt un système
ouvert. Le travail du manager est de coordonner toutes les composantes (pouvoirs publics,
syndicats, leaders d'opinion, associations, partenaires).
 La théorie de la contingence : Elle est venu remplacer certains principes de management trop
simplistes. Au vu de l'immense diversité des entreprises, il est rare qu'on puisse dégager des
principes universellement applicables qui pourraient s'adapter à toutes les situations.
Chaque cas diffère donc d'un autre, mais il faut expliquer pourquoi. Il n'existe donc pas
qu'une méthode idéale de management. Le type d'approche managérial doit dépendre du
contexte.

Vous aimerez peut-être aussi