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MINISTERE DU COMMERCE, DE L’INDUSTRIE ET DES PME

AGENCE D’AMENAGEMENT ET DE GESTION DES PARCS INDUSTRIELS (AGESPI)

PROJET D’AMENAGEMENT DE LA ZONE INDUSTRIELLE DE FANDJE (PAZIF)

Unité d’Exécution du Projet (UEP)

PLAN DE GESTION DES RISQUES


COMMUNAUTAIRES
SOMMAIRE

I. Contexte et Justification....................................................................................................................3

II. Objectif global...................................................................................................................................3

Chap.1 Mécanismes de Participation des Communautés Locales (Définition, Enjeux & Principes

………….3

Chap2Identification et/Structuration des Communautés Locales suivant la Matrice Pouvoir/ Intérêt.4

Chap3: Action à mettre en œuvre

Tél : +224 623 353 531 / +224 626 636 362- Courriel : sdaka.diallo@gmail.com/


Conakry, Kipe, Commune de Ratoma Conakry, République de Guinée
Contexte et Justification

La République de Guinée a obtenu un financement de la Banque Arabe pour le Développement


Économique en Afrique (BADEA) pour financer le Projet d’Aménagement de la Zone Industrielle de
Fandjé (APZIF).

L'objectif principal du projet vise la promotion d’une industrialisation durable inclusive, à augmenter la
contribution de l’industrie manufacturière dans le PIB et la création d’emplois à l’horizon 2030 en
Guinée.

Le projet vise d’une façon particulière à:

 Améliorer l’attractivité du pays pour les investissements dans le secteur des industries
manufacturières et augmenter ainsi le nombre d’entreprises opérant dans le secteur;
 Créer environ 5000 emplois directs, et améliorer la compétitivité industrielle ;
 Revitaliser les exportations industrielles qui permettront d’augmenter les recettes fiscales et la
valeur ajoutée du secteur manufacturier dans le PIB;
 Générer des débouchés pour la production agricole, en permettant aux producteurs de
commercialiser leurs récoltes auprès des industriels installés dans la zone;
 Réduire les impacts environnementaux négatifs de l’industrie manufacturière en soutenant la
contribution du secteur au développement durable.

Dans le cadre de la mise en œuvre du Projet PAZIF, il est prévu dans la composante N°1, la réalisation et
la rénovation des ouvrages communautaires notamment : Une école franco-arabe de 6 classes, la
réhabilitation d’un centre de santé et la réalisation de 3 puits d’eau potable équipés de pompes manuelles
au profit du village de Fandjé.

Pour mener à bien la réalisation de ces ouvrages communautaires, l’UEP prévoit la mise en place d’un
plan de gestion des risques communautaires.

Objectif :

L’objectif de ce plan est d’aider le personnel de l’Unité d’Exécution du Projet à mieux comprendre
comment se traduit réellement la participation communautaire dans la pratique. Il fournit aussi des
directives sur ce que le personnel peut faire pour promouvoir la participation à chaque étape du cycle de
projet.

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CHAPITRE I : Mécanismes de Participation des Communautés Locales (Définition, Enjeux &
Principes)

Dans ce chapitre, nous définissons le concept de participation des parties prenantes, en incluant une
description des différents niveaux de la participation, ses avantages et ses risques, et les principes
fondamentaux.

1 QU’EST-CE QUE LA PARTICIPATION ?

1.1.1 La participation de la communauté à la réalisation des projets peut être définie comme le processus
par lequel les populations concernées (parties prenantes communautaires), influencent/sont influencées et
contrôlent l’ensemble des initiatives de développement, des décisions et ressources qui les concernent
dans la mise en œuvre d’un projet. Dans la pratique, cela implique l’adoption de mesures pour : identifier
les parties prenantes concernées, partager l’information avec elles, écouter leurs points de vue, les
impliquer dans le processus de planification du développement et de prise de décision, contribuer au
renforcement de leurs capacités et enfin, leur donner la possibilité d’initier, de gérer et de contrôler elles-
mêmes leur propre développement.

1.1.2 La participation peut prendre différentes formes, selon l’importance des parties prenantes
impliquées et le niveau de leur participation. L’Encadré suivant présente six niveaux croissants
d’implication des parties prenantes. Les trois premiers niveaux (partager des informations, écouter et
apprendre et évaluation conjointe) concernent plus la consultation que la participation en tant que telle.
Ces niveaux pourraient être considérés comme des préalables à la participation. Les trois niveaux suivants
(prise conjointe de décision, collaboration et, enfin pleine habilitation) constituent progressivement des
niveaux de participation plus élevés et plus significatifs. Lorsqu’on passe des niveaux plus « faibles » à
des niveaux plus « effectifs » de participation, les parties prenantes gagnent en influence et en contrôle
sur les décisions de développement, les actions et les ressources.
Encadré

Différents niveaux d’implication des parties prenantes

Consultation 1. Partager des informations : diffusion des documents, réunions publiques, séminaires
d’information. 4

2. Ecouter
Tél : et apprendre
+224 623 353 531 / :+224 626 636
visites sur leCourriel :
362- terrain,sdaka.diallo@gmail.com/
interviews, réunions de consultation.
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3. Evaluation conjointe : évaluation des besoins participatifs, évaluations des bénéficiaires

Participation 4. Prise conjointe de décision : revue publique des projets de documents, planification
participative de projet, ateliers pour identifier les priorités, résoudre les conflits, etc.
5. Collaboration : commissions conjointes ou groupes de travail avec des représentants des

2. Qui sont les parties prenantes communautaires ?

Les parties prenantes dans la réalisation des travaux connexes sont les personnes/communautés qui
peuvent (directement ou indirectement, positivement ou négativement) impactées ou être impactées par le
projet (voir matrice Pouvoir/Intérêt).

La carte des alliés

Les ambassadeurs

Ce sur eux que votre temps et votre énergie doivent être les plus concentrés. Vous devez les “bichonner”
pour en faire de véritables sponsors, des locomotives pour faire avancer le projet. Ils doivent être les
principaux acteurs de votre stratégie autour de votre projet.

Les soutiens

Ils sont moteurs et favorables au projet mais ont peu d’impact sur ce dernier. Il faut veiller a minima à

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communiquer très régulièrement auprès d’eux pour les informer de l’avancée voire les intégrer aux
réflexions et actions du projet pour bénéficier dans tous les cas de leur bon état d’esprit.

Les neutres

Ils ne sentent pas concernés par le sujet en question. Ils n’influeront pas vraiment sur le projet, qu’ils aient
du pouvoir, ou non. Passifs, il ne faut donc pas concentrer votre énergie sur eux.

Les hostiles

Ils n’ont aucun intérêt à ce que le projet avance mais ont peu de pouvoir. Ils sont donc à maintenir
éloignés du projet pour éviter qu’ils n’exercent une mauvaise influence, aussi faible soit-elle auprès des
autres parties prenantes.

Les détracteurs

Ce sont les plus dangereux. Ils n’ont aucun intérêt à ce que le projet avance et ont de l’influence. Il faut
donc réussir à les maintenir les plus éloignés possible du projet et avoir des ambassadeurs suffisamment
solides pour les contrer si besoin. Dans tous les cas, ne perdez pas votre énergie à essayer de les rallier au
projet, ou de les faire changer d’avis.

2.2.1 Les parties prenantes principales sont les bénéficiaires communautaires qui sont directement
touchés (positivement ou négativement) par le projet. Elles comprennent les populations locales (les
individus ou les organisations à base communautaire) sur la zone du projet.

2.2.2 Les parties prenantes secondaires sont ceux qui influencent une intervention de développement ou
sont indirectement touchés par elle. Elles comprennent le gouvernement emprunteur, le ministère de
tutelle et le personnel du projet, les organismes d’exécution, les gouvernements locaux, les organisations
de la société civile, les entreprises du secteur privé, la Banque et ses actionnaires et d’autres organismes
de développement.

2.2.3 Le maillon clé du développement participatif est l’habileté à identifier les parties prenantes, leurs
besoins, leurs intérêts, leur relatif pouvoir et impact possible sur les résultats du projet. L’analyse des
parties prenantes telle que décrite dans le Chapitre IV est particulièrement importante à cet effet.

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3. Les Principes fondamentaux de la participation

3.1 Plusieurs méthodes et techniques ont été élaborées pour promouvoir la participation communautaire
dans la mise en œuvre des projets. Quelques-unes d’entre elles sont décrites ci-dessous. La participation
est avant tout un comportement ou un état d’esprit. Adopter un état d’esprit participatif signifie :

 se concentrer sur les populations : reconnaître qu’elles sont au centre du projet ;


 être humble: comprendre que les connaissances locales sont aussi valables que les connaissances
d’un “expert”;
 apprendre à écouter: accepter que les parties prenantes ont de la sagesse et qu’elles ont le droit
d’être entendues;
 partager le contrôle: partager l’influence et le contrôle avec les parties prenantes du projet (cela
peut effrayer les experts en développement qui ont l’habitude de « tout contrôler »);
 donner des pouvoirs aux autres: se concentrer sur le renforcement des capacités des parties
prenantes marginalisées pour qu’elles trouvent leurs propres solutions à leurs problèmes
développement, habiliter les bénéficiaires à devenir des propriétaires actifs plutôt que des
récipiendaires passifs de développement;
 valoriser le processus: comprendre le développement comme un “processus” et pas seulement un
“produit”.

3.2 Par conséquent, pour l’Unité d’Exécution du Projet, promouvoir la participation signifie apprendre à :

 communiquer avec les populations à tous les niveaux;


 impliquer la communauté à toutes les étapes du cycle du projet;
 utiliser des méthodes et des techniques participatives;
 établir des mécanismes pour une prise de décision décentralisée;
 appuyer le renforcement des capacités des institutions locales.
 établir des mécanismes pour une prise de décision décentralisée;

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Chapitre II : Identification et/Structuration des Communautés Locales suivant la Matrice Pouvoir/
Intérêt.

Dans ce chapitre, nous identifions et classons les PP Locales suivant leur pertinence par rapport au
Projet.

La Pertinence P est égal au produit du Pouvoir par l’Intérêt.

Pertinence = Pouvoir * Intérêt

Intérêt

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1
5
1 2 3 4

Pouvoir

Légende :

Priorité n°1 Priorité n°3

Priorité n°2 Priorité n°4

Num Identification Pouvoir Intérêt Pertinence Type


1 Préfecture 5 5 25 PIP (A Manager)
2 Sous-Préfecture 4 5 20 PIP (A Manager)
3 Mairie 5 5 25 PIP (A Manager)
4 Organisation des Jeunes 4 5 20 PIP (A Manager)
5 Organisation des 3 4 12 A Satisfaire
Femmes
7 DPS 3 4 12 A Satisfaire
8 DPE 3 4 12 A Satisfaire
9 Communautés locales 5 5 25 PIP (A Manager)
10 BADEA 5 5 25 PIP (A Manager)
11 AGESPI 5 5 25 PIP (A Manager)
12 MCPME 5 5 25 PIP (A Manager)
13 Ministère des finances 5 5 25 PIP (A Manager)

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Chapitre III: Actions à mettre en œuvre pour la Participation des Communautés Locales
Dans ce chapitre, les actions spécifiques sont décrites pour promouvoir la participation communautaire à
chaque étape du cycle de projet.

1- Mise en place d’un cadre d’échange permanent (Comité Consultatif)


2- Désignation des Points Focaux au niveau local
3- Mise en place des mécanismes de règlements des griefs
4- Création d’emploi temporaire (main d’œuvre locale)

10

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