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La théorie stipule que chaque individu ou ménage a une idée assez précise
du niveau de son revenu monétaire au cours d’une période raisonnable et une
certaine connaissance des biens et services qu’il désire acheter. Le problème qui
doit être résolu par chaque ménage, c’est comment dépenser un revenu limité de
sorte à maximiser son bien-être économique. Il faut noter la difficulté, voire
l’impossibilité pour un ménage de satisfaire tous ses besoins.
Ce chapitre va aborder la théorie de la préférence et de l’utilité d’une part,
et la théorie du comportement du consommateur d’autre part.
(iii) La relation de préférence est dite réflexive ; ce qui traduit que tout bien A
ou panier de bien A est aussi désirable que lui-même.
Nous retenons donc que la notion de préférence doit respecter les
hypothèses ou conditions suivantes : relation complète, relation de transitivité et
relation de réflexivité.
x2
x1
Quantité de Y
(U=30)
(U=10)
Quantité de X
Afin d’éviter des formes atypiques, les courbes d’indifférence sont soumises
à certaines propriétés. En effet, si aucune hypothèse supplémentaire n’existait au
sujet des préférences, on aurait des courbes d’indifférence avec des formes très
particulières. De manière générale, les courbes d’inférence ont les propriétés
suivantes :
1) une courbe d’indifférence passe par chaque point de l’espace des biens ;
2) les courbes d’indifférences ne peuvent se couper ;
3) les courbes d’indifférences ont une pente négative ;
4) les courbes d’indifférence sont convexes ;
5) plus une courbe d’indifférence se situe en haut et à droite et plus les
ensembles de biens qui sont sur cette courbe sont appréciés du
consommateur, c’est-à-dire qu’ils sont préférés aux ensemble de biens
situés sur des courbes d’indifférence plus bases.
Y
Y (Souliers gauches)
Compléments parfaits
I
II
III
X (Souliers droits)
Crayons bleus
Pente négative
Substituts parfaits
Crayons rouges
c/ TAUX MARGINAL DE SUBSTITUTION
x2
Courbe d’indifférence
x2
x1
x1
Par exemple, un panier (x1, x2) est préféré à un panier (y1, y2) si et seulement si le
niveau d’utilité procurée par (x1, x2) est supérieur à celui que procure (y1, y2).
Une fonction d’utilité se note sous la forme U(x1, x2). Cette écriture traduit
l’utilité procurée par la consommation du panier de biens x1 et x2
Exemple :
Qx
Um
Qx
Um
R X 1PX 1 X 2 PX 2
Cette inégalité peut être représentée graphiquement de la manière suivante :
Espace de budget
(Droite de budget)
R X 1 PX 1 X 2 PX 2
R PX 1
X 2 X1 , Il s’agit de la droite de budget.
PX 2 PX 2
x2
x1
Droite de budget
La droite de budget représente l’ensemble des couples de biens qui peuvent être
achetés lorsque la totalité du revenu est dépensée. La pente est égale au rapport
des prix affecté d’un signe négatif.
PX
Pente 1
PX 2
Espace de budget
L’espace de budget représente l’ensemble de tous les couples de biens qui peuvent
être achetés en dépensant tout ou partie d’un revenu monétaire donné. C’est un
sous-ensemble de l’espace des biens.
x2 x2 x2
A’ A
A
A (a) (b) (c)
A’
0 0 0
B B’ x1 B B’ x1 B
x1
(b) : Ce graphique indique que la droite de budget s’est déplacée de (AB) à (AB’)
suite à une diminution du prix du bien X1. Le prix de X1 diminuant, la quantité de
ce bien va donc augmenter.
(c) : Ce graphique traduit une augmentation de prix du bien X2 , donc une baisse
de la quantité de X2 et la droite de budget se déplace de (AB) à (A’B)
X 2 PX
1
X 1 PX 2
X 2 PX 1
X 1 PX 2
UmX 1 PX 1
UmX 2 PX 2
On constate donc qu’à l’équilibre le taux marginal de substitution est égal au
rapport des prix.
Il faut rappeler que l’optimisation est soit une maximisation soit une
minimisation. Il existe deux conditions pour l’optimisation à savoir celle dite
condition de premier ordre ou condition nécessaire et la condition de deuxième
ordre ou condition suffisante.
Exemple
Pour résoudre le problème qui nous est posé, nous devons écrire le Programme de
Maximisation encore appelé Programme Marshallien. Il se présente de la
manière suivante :
MaxU ( X , Y ) X 2Y
S / C R XPX YPY
∂L(-)/∂x = 2 xy – λ = 0 (1)
λ = 2xy
∂L(-)/∂y = x2 – 2λ = 0
= x2 = 2λ (2)
λ=½ x 2
(1)/(2) = 2xy/½ x2 = 1
= 2y/x/2 = 1 Uy/x = 1 (3)
∂L(-)/∂λ
X = 4y = 120 – x 2y = 0 (4)
y* = 20
X= 4y = x = 4 X 20 = 80
X* = 80
λ = 2xy = 2 X 80 X 20 = 3200
TMS X à Y + 2 X 20 / 80 = 40/80 = ½
X2 y = 128 000
Y = 128 000/ X2
Pente = - U’x/U’y = -1/2
X
2.4 La courbe de consommation revenu et la courbe d’Engel
Si l’on fait varier le revenu monétaire d’un consommateur, alors que ses goûts et
les prix des biens restent inchangés nous constatons des variations dans les
quantités achetées. Ces variations permettent d’aboutir aux courbes de
consommation revenu et d’Engel.
Courbe de consommation-revenu
Ou chemin d’expansion du revenu
R courbe d’Engel
X
La courbe d’Engel est une fonction qui relie la quantité achetée d’un bien à
l’équilibre au niveau du revenu monétaire. Elle peut indiquer la quantité de
marchandise qu’un consommateur achèterait par unité de temps à divers niveaux
de son revenu.
La courbe d’Engel est une représentation de la demande d’un des biens en
fonction du revenu, tous les prix étant maintenus constants.
X
X R X R
R X
R X R R X
R
dX R
R
dR X
dX
Pente de la courbe d’Engel est égale à
dR
Exemple : Nous avons l’équation de la courbe d’Engel suivante :
X = 2R 2
dX
4R
dR
dX R R 4R2
R 4R 2 2
dR X 2R 2R2
Si R <0, nous avons des biens inférieurs. Lorsque le revenu augmente, la part du
revenu consacrée à ces biens diminue. Ces biens sont donc abandonnés pour
d’autres jugés de meilleure qualité.
Dans notre exemple nous avons: R = 2, ce qui traduit qu’il s’agit d’un bien
supérieur ou de luxe.
Y
Courbe consommation prix
·
·
x1 x2 x3 X
x1 x2 x3 X