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Q1

Considérons l’isotherme réversible à la température T1 : ΔS1 = Se = soit


T1
Q1 = T1 ΔS 1 .
Pour un cycle moteur, il paraît plus probable que le transfert thermique reçu de la
source de température la plus élevée soit positif, soit ΔS 1 = ΔS > 0 . On fait donc

0
4001
l’hypothèse d’un sens de parcours du cycle moteur (dans le diagramme ( T , S )) dans
le sens horaire. Il vient :

6907
Q1 = T1 ΔS ,
Q2 = 2 T2 ΔS , on parcourt deux fois ΔS dans le même sens, à la température T2 ,

91:1
Q3 = −2 T3 ΔS , on parcourt deux fois −ΔS (droite → gauche), à la température T3 ,

33.1
Q4 = −T4 ΔS ,
soit W = −(Q1 + Q2 + Q3 + Q4 ) = ΔS (T4 + 2T3 − T1 − 2T2 ) < 0 , l’hypothèse du

.71.1
sens de parcours est vérifiée.

:105
−W
Le rendement du moteur est r = car la dépense est le transfert thermique
Q1 + Q2

2320
reçu des deux sources chaudes à entretenir :

8891
T4 + 2 T3
r = 1−
T1 + 2 T2
318:
0428
Le lecteur peut créer ses propres cycles sur le même modèle, par exemple le cycle
podium :
:211

T
iques
techn

s
Micro

74. Un torrent frais


t des

Indications : Il faut penser à appliquer à ce cas le premier principe des systèmes


ouverts en régime permanent.
ue e

    „5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV
caniq

On suppose que l’eau s’écoule en régime quasi permanent, et on applique au torrent


■ Réponses aux questions

dans la « machine » (plan incliné ici), le premier principe des systèmes ouverts entre
le haut et le bas de la montagne.
e Mé

Pour cela, on néglige les variations d’énergie cinétique qui restent faibles, mais pas
la variation d’énergie potentielle avec un tel dénivelé.
ure d

L’eau ne reçoit ici ni travail utile (sol fixe, pas de « pièces » mobiles), ni transfert
thermique.
périe

En fait, l’énergie perdue par frottement interne conduit à une légère augmentation de
température.
le Su
tiona

eYROXWLRQG·XQV\VWqPHWKHUPRG\QDPLTXH 
e Na
Écol
g ( zhaut − zbas )
Δ ( h + e p ) = 0 Ÿ cP ΔT + g ( zbas − zhaut ) = 0 d’où ΔT = = 2,5 °C
cP

Cette variation est assez faible, surtout si on la compare à l’augmentation de


température de l’air liée à la baisse d’altitude qui est ici de 6.10−3.1000 = 6 °C . S’il

0
4001
n’existe aucun transfert thermique avec l’extérieur, l’eau arrive donc en bas plus
froide que l’air ambiant : c’est ce que montre l’expérience.

6907
75. Où l’électricité et l’eau font bon ménage (*)

91:1
En notant avec un indice « c » les paramètres de l’eau chaude, « f » ceux de l’eau

33.1
froide et TS la température de sortie du mélange, le premier principe des systèmes
ouverts à deux entrées et une sortie pour le fluide dans le mélangeur qui ne reçoit ni

.71.1
travail ni transfert thermique extérieurs s’écrit avec les débits massiques :
Dm cTc + Dm f T f − ( Dm c + Dm f )TS = 0

:105
2320
d’où le titre (ou proportion) x du débit d’eau chaude dans le mélange :
Dm c TS − T f

8891
x= = = 0, 49
Dm c + Dm f Tc − T f

318:
Rq : utiliser une eau très chaude est coûteux, mais les normes sanitaires l’imposent
pour éviter les risques de prolifération de bactéries comme les légionelles.
0428

Une personne consomme 100 € d’électricité par an (pour le chauffe-eau) soit une
:211

énergie quotidienne de :
iques

100 1
E= × = 1,83 kWh.jour −1 = 6,58 MJ.jour −1 puisque 1 Wh = 3,6 kJ
0,15 365
techn

En considérant que cette énergie E sert à échauffer l’eau de T f = 12 °C à


Tc = 65 °C , elle s’identifie à la variation d’enthalpie ΔH de l’eau (échauffement
Micro

isobare) :
ΔH = mc(Tc − T f )
t des

où la masse d’eau quotidienne qui intervient, m = xM , est la fraction x = 0, 49 de la


masse totale d’eau tiède utilisée par jour, soit M = 49 + 6 + 8 = 63 kg.jour −1
ue e

(attention l’eau chaude du lave-vaisselle ne vient pas du chauffe-eau...).


caniq

On en déduit la capacité thermique massique de l’eau :


ΔH
e Mé

c=
xM (Tc − T f )
ure d

AN : c ≈ 4,0 kJ.K −1.kg −1 , une fort bonne valeur.


périe
le Su
tiona

 &KDSLWUH
e Na
Écol
&KDSLWUH
„&KDPSPDJQpWLTXHHW
DFWLRQVGH/DSODFH„
„

0
4001
6907
91:1
/HVRUGUHVGHJUDQGHXUXWLOHV

33.1
.71.1
/HVFRQVWDQWHV
perméabilité magnétique du vide μ0 = 4π.10−7 H.m−1

:105
charge de l’électron − e avec e = 1,6.10−19 C
masse de l’électron me = 0,9.10−30 kg

2320
constante de Planck h = 6,63.10−34 J.s

8891
&KDPSVPDJQpWLTXHV
à une distance de 1cm d’un fil
318:
B = μ0I / 2πr = 2.10–5 T
parcouru par un courant de 1A 0428
composante horizontale
B = 2.10–5 T
du champ magnétique terrestre
:211

d’un appareil électroménager :


rasoir électrique à 1 cm B § 800 μT
iques

sèche-cheveux à 15 cm B § 30 μT = 3.10–5 T § BTerre


four à micro-ondes, aspirateur, téléviseur,
B § 0,1 à 1 μT
techn

machine à laver à 1 m
d’un appareil d’investigation médicale de
B § 0,5 à 3 T
type IRM (champ statique)
Micro

0RPHQWVPDJQpWLTXHV
t des

de l’électron autour du proton


(magnéton de Bohr μB = e= / 2m ) μ B = 0,92.10–23 A.m2
ue e

d’un aimant usuel - ≈ 0,1 à 10 A.m 2


caniq

de la Terre - = 8,3.1022 A.m2


e Mé

/HFRXUVG·DERUG
ure d

„ &KDPSVPDJQpWLTXHV
périe

1. Quelles sont les sources du champ magnétique ? Donner des exemples.


le Su
tiona

&KDPSPDJQpWLTXHHWDFWLRQVGH/DSODFH 
e Na
Écol
2. Qu’est-ce qu’une ligne de champ magnétique ? Que peut-on dire de l’intensité du
champ magnétique lorsque les lignes de champ s’écartent ou se rapprochent ? À
quel type de lignes correspond un champ quasi uniforme ? Comment reconnaît-on
l’emplacement des sources ?

0
3. Définir pour une distribution de charges et une distribution de courants (ensemble de

4001
circuits), ce que l’on appelle plan de symétrie et plan d’antisymétrie. Quelle est la
différence entre un vecteur polaire (on dit aussi vecteur vrai) et un vecteur axial (on

6907
dit aussi pseudo-vecteur) ? Donner des exemples. Comment se comportent ces
vecteurs par symétrie par rapport à un plan ?

91:1
Que peut-on dire d’un vecteur polaire, comme le champ électrique, en un point d’un
plan de symétrie ? d’un plan d’antisymétrie ? Mêmes questions pour un vecteur

33.1
axial comme le champ magnétique.

.71.1
4. Le champ magnétique créé par un fil rectiligne illimité parcouru par un courant
d’intensité I s’exprime dans une base locale cylindrique d’axe Oz (le fil) par :

:105
JG μI G
B ( M ) = 0 uθ

2320
2π r
Justifier, avec les symétries, la direction du champ créé.

8891
JG
Définir le sens de B , tracer les lignes de champ.
Calculer la norme B du champ magnétique créé à r = 1 cm d’un fil infini parcouru
318:
par un courant d’intensité I = 1 A ; comparer cette valeur à celle de la composante
0428
horizontale du champ magnétique terrestre et commenter.
Discuter le modèle du fil infini.
:211

5. Une spire circulaire de centre O , d’axe Oz et de ⊕


iques

rayon a est parcourue par un courant d’intensité I


I . Dessiner les lignes de champ dans un plan
a α

techn

médian. O
JG μI G M z
Le champ créé sur l’axe est B (α ) = 0 sin 3α uz
Micro

2a
où α est le demi-angle, orienté, sous lequel la spire est vue à partir d’un point M
JG
de son axe. Justifier la direction de B sur l’axe.
t des

Quelle est l’expression de la valeur du champ au centre B (O ) ?


ue e

Déterminer et tracer la courbe B ( z ) de l’intensité du champ en un point M de


l’axe. Commenter.
caniq

6. Une bobine (ou solénoïde) « infinie » d’axe Oz :



e Mé

est constitué d’un bobinage serré modélisé par n


spires circulaires planes par unité de longueur et
I z
ure d

parcourues par un courant d’intensité I . Que


sait-on du champ à l’intérieur de la bobine ? Et à ⊗
périe

l’extérieur ? Dessiner les lignes de champ.

7. Quels dispositifs simples permettent de réaliser dans une zone donnée un champ
le Su

magnétique quasi uniforme ?


tiona

 &KDSLWUH
e Na
Écol
„ 'LS{OHPDJQpWLTXH

8. Tracer les lignes de champ d’une bobine (ou solénoïde) de longueur finie parcourue
par un courant d’intensité I . Que constate-t-on si on les compare à celles d’un
aimant droit ? À quelle condition les cartes de champ sont-elles semblables quelle

0
que soit la source de dimension finie ?

4001
JJG
9. Donner la définition d’un dipôle magnétique. Exprimer le moment dipolaire -

6907
d’une spire circulaire.

„ )RUFHHWFRXSOHGH/DSODFHSXLVVDQFH

91:1
JJG

33.1
10. Quelle force subit un élément de conducteur dl parcouru par un courant d’intensité
JG
i et placé dans un champ magnétique B ?

.71.1
11. Un circuit est constitué de deux rails rectilignes, JG

:105
parallèles, horizontaux (les rails de Laplace), et B D

2320
dont l’écartement est l . Le circuit comprend en
série une résistance, un générateur de tension l
x

8891
qui impose un courant d’intensité i et est fermé
par une tige conductrice AD , de masse m , qui

318:
peut glisser sans frottement sur les deux rails.
L’ensemble est plongé dans un champ
JG i A
0428
magnétique extérieur B , uniforme et vertical.
G
Quelle est la résultante f L des forces de Laplace qui s’applique sur la tige ? La
:211

G G
vitesse de translation de la tige étant v = v u x , donner la puissance PL des forces de
iques

Laplace.
techn

12. Un cadre rectangulaire est mobile autour d’un


axe de rotation Δ (également axe de symétrie) à
vitesse angulaire ω . Il se déplace dans l’entrefer Δ

Micro

d’un aimant cylindrique permanent dans lequel


N S
les lignes de champ magnétique sont radiales, G
t des

c’est-à-dire que leur support passe par l’axe de B


rotation Δ (vue de dessus ci-contre).
ue e

Ce cadre de largeur a et de longueur b est parcouru par un


courant d’intensité I , l’orientation est indiquée (vue de
caniq

face ci-contre). Δ
e Mé

Faire un dessin indiquant les forces de Laplace sur les côtés


du cadre et montrer qu’il subit de la part du champ I
ure d

magnétique une action qui se réduit à un couple.


Montrer que son moment par rapport à l’axe Δ est
b
M LΔ = ISB où S est la surface de la spire et déterminer la
périe

puissance PL de ces actions mécaniques ; commentaire.


le Su

a
tiona

&KDPSPDJQpWLTXHHWDFWLRQVGH/DSODFH 
e Na
Écol
„ $FWLRQG·XQFKDPSXQLIRUPHVXUXQFRXUDQW

13. Un cadre rectangulaire de côtés horizontaux


de longueur a et de côtés verticaux de ⊕
hauteur b suspendu à l’aide d’un fil sans Δ
I

0
torsion est parcouru par un courant G

4001
d’intensité I . Il est placé dans un dispositif B
(ici bobines de Helmholtz) où règne un O

6907
champ magnétique quasi uniforme et
horizontal. Le cadre est mobile autour de

91:1
l’axe de suspension Δ qui est un axe de symétrie du cadre.
* Que peut-on dire de la position d’équilibre du cadre en l’absence de champ

33.1
magnétique (pas de courant dans les bobines de Helmholtz) ?

.71.1
* Montrer que lorsque le courant est établi dans les bobines de Helmholtz, le cadre
est soumis à un couple de moment M LΔ = − ISB sin θ par rapport à l’axe Δ orienté

:105
( θ est l’angle entre le champ et la normale au cadre et toujours S = ab ), et que
son plan tend à se placer perpendiculairement au champ magnétique. Examiner la

2320
stabilité des positions d’équilibre.
* Montrer que le moment précédent se généralise en un moment vectoriel des forces
JJG JJG

8891
de Laplace M L à exprimer en fonction du moment magnétique - du cadre et du
G
champ B uniforme.
318:
0428
14. Comment adapter les résultats de la question précédente pour décrire l’action d’un
champ magnétique uniforme sur un aimant ? En particulier le moment vectoriel des
JJG JJG
:211

forces deG Laplace M L en fonction du moment magnétique - de l’aimant et du


champ B reste valable. Confirmer la stabilité de la position d’équilibre à l’aide de
JJG
iques

l’expression (fournie) de l’énergie potentielle d’un moment magnétique - placé


G JJG G
dans un champ B extérieur : E p = − -. B .
techn
Micro

&RQVHLOVjVXLYUH†(UUHXUVjpYLWHU
t des

† Les lignes de champ magnétique se referment toujours (même à l’infini) et sont


ue e

orientées suivant la règle du tire-bouchon appliquée au courant électrique dans


le cas d’un circuit, ou depuis la face Nord vers la face Sud pour un aimant à
caniq

l’extérieur de celui-ci. Prendre l’habitude d’orienter les lignes de champ, si le


sens du courant est connu. Elles ne peuvent pas se croiser.
e Mé

† Lorsqu’il s’agit de faire la somme vectorielle de plusieurs champs, rappelons


ure d

que la norme de la somme n’est pas égale à la somme des normes ! (sauf s’ils
sont tous parallèles et de même sens) ; il faut bien sûr effectuer la somme des
périe

projections sur la direction résultante.


le Su
tiona

 &KDSLWUH
e Na
Écol
† Il faut toujours bien faire la distinction entre le champ propre créé par un
† Il faut ou
circuit toujours
un dipôle bienetfaire la distinction
le champ magnétique entre le champ
extérieur danspropre
lequelcréé
il estpar un
placé
circuit
(et ou souvent
qui est un dipôle et important).
plus le champ magnétique extérieur dans lequel il est placé
(et qui est souvent plus important).
† Le champ magnétique créé par un fil infini est en 1/ r , celui du dipôle en 1/ r 3 .

0
† Le champ magnétique créé par un fil infini est en 1/ r , celui du dipôle en 1/ r 3 .

4001
G JG
† Ne pas confondre la force magnétique de Lorentz qvG ∧ JBG (qui ne travaille pas)
qv ∧ B (quiavec

6907
† Ne
qui pas confondre
s’applique surla une
forceparticule
magnétique de Lorentz
chargée en mouvement ne travaille
la forcepas) de
qui JJG JGsur une particule chargée en mouvement avec la force de
s’applique
Laplace I dl JJG ∧ JBG (qui travaille) qui s’exerce sur un élément de conducteur

91:1
Laplace par
parcouru I dl ∧ unBcourant
(qui travaille)
même si ellesqui s’exerce
sont liéessur par un élément de de
un mécanisme conducteur
transfert.
parcouru par un courant même si elles sont liées par un mécanisme de transfert.

33.1
† Pour trouver le sens d’une force de Laplace, il faut commencer par orienter le
† Pour trouver JJG commencer par JJG orienter le
ce quileoriente
sens d’une force de de Laplace, il faut

.71.1
circuit, un élément conducteur JJG . Le sens de i dl
dl JJG dépend du
circuit, ce qui oriente JJ unG élément de conducteur dl . Le sens de i dl dépend du
signe de i : si i > 0 , i dl JJG est dans le sens d’orientation qui est dans ce cas celui
signe de i : si i > 0 , i dlJJGest dans le sens d’orientation qui est dans ce cas celui

:105
du courant ; si i < 0 , i dl JJG est dans le sens opposé au sens d’orientation, donc
du courant ; si i < 0 , i dl est dans Le le sens
sens opposé au sens d’orientation, donc

2320
dans le sens du courant à nouveau. de la force élémentaire de Laplace
dans le sens du courant à nouveau. Le sens de la force élémentaire de JJG
Laplace
est alors obtenu par la règle du tire-bouchon (quand on le tourne de i dl JJG vers
JG alors obtenu par la règleJJGdu tire-bouchon (quand on le tourne de i dl vers

8891
est
JBG , alors il avance suivant df JJG L ) ou celle des 3 doigts de la main droite (pouce,
B , alors il avance suivant
index et majeur pour les 3 vecteurs df L ) ou dans
cellel’ordre
des 3 doigts
indiqué). de la main droite (pouce,
index et majeur pour les 3 vecteurs dans l’ordre indiqué).
G 318:
G JG
0428
† Pour le calcul de la force élémentaire de Laplace dfGL = idlG ∧ JBG , il est utile de
† Pour le calcul de la force élémentaire de Laplace df L = idl ∧ B , il estG utile de
représenter les trois vecteurs sur une figure afin d’obtenir le sens de dfGL , ce qui
:211

représenter
oblige les trois
à choisir sur la vecteurs
figure un sursigne
une figure
pour i,afinen d’obtenir
général onlechoisitsens dei >df0L , (sur
ce qui
le
oblige à choisir surlesla calculs
figure un oùsigne pour i, en général Onon i > 0 (sur
iques

schéma, pas dans il reste algébrique). choisitensuite,


calcule soit le
la
schéma, pas
résultante (pourdansunlesmouvement
calculs où de il reste algébrique).
translation), soit le Onmoment
calcule résultant
ensuite, soit la
(pour
résultante
un mouvement (pourde unrotation,
mouvement et dontde translation),
on rappelle qu’il soit le moment
n’est pas lerésultant
moment (pour de la
techn

un mouvement
résultante !…). de rotation, et dont on rappelle qu’il n’est pas le moment de la
résultante !…).
Micro

† Le sens de la force de Laplace ne dépend évidemment pas du choix


† Le sens de qui
d’orientation la force
fixe à la de fois
Laplace
le signe nededépend
l’intensité évidemment
i et le senspas de du choix
l’élément
JJG
d’orientation qui fixe à la fois le signe de l’intensité i et JJ
leG sens de l’élément
t des

JJG ; il faut simplement prendre garde lorsque i < 0 que i dl


dl JJG n’est pas dans le
dl ; il fautJJG simplement prendre garde lorsque i < 0 que i dl n’est pas dans le
sens de dl JJG .
ue e

sens de dl .
† Lorsque qu’un champ de forces uniforme s’applique sur un solide alors la
caniq

† Lorsque
résultantequ’un s’applique champ au de forces
centre uniforme
de masse de ce s’applique
solide. Parsurexempleun solide alors les
si toutes la
résultante s’applique au centre de JJmasse
G de ce solide. Par exemple si toutes les
forces élémentaires de Laplace df JJG L s’appliquant sur les éléments de la tige
e Mé

forces élémentaires de Laplace df L s’appliquant sur les éléments JG de la tige


homogène d’un cadre sont identiques, alors la résultante JGf L s’applique au
ure d

homogène
milieu de lad’un tige. cadre sont identiques, alors la résultante f L s’applique au
milieu de la tige.
périe

† Lorsqu’on parle des « actions » d’un champ magnétique (sur un circuit ou un


† Lorsqu’on
aimant) il faut parlecomprendre
des « actions deux » d’un
choses champ magnétique
: la résultante des(sur
forcesun de
circuit
Laplaceou unet
le Su

aimant) il faut comprendre deux choses : la résultante


le moment résultant de ces forces. Il arrive souvent que la résultante soit nulle des forces de Laplace et
le moment résultant de ces forces. Il arrive souvent que la résultante soit nulle
tiona

&KDPSPDJQpWLTXHHWDFWLRQVGH/DSODFH 
&KDPSPDJQpWLTXHHWDFWLRQVGH/DSODFH 
e Na
Écol
(et pas seulement en champ uniforme, voir la question 12.), alors l’action se
réduit à un couple, ce qui montre bien que le moment résultant (non nul) n’est
pas le moment de la résultante (et qui serait nul) ! Dans ce cas fréquent, les
actions du champ magnétique engendrent une rotation autour d’un axe fixe
sans translation du centre de masse.

0
4001
† Rappelons que le moment par rapport à un axe est une grandeur algébrique et
que son signe dépend de l’orientation positive choisie sur cet axe ; cela signifie

6907
qu’en fonction de son signe, il a tendance à faire tourner le système étudié dans
un sens ou dans l’autre.

91:1
33.1
$SSOLFDWLRQVGLUHFWHVGXFRXUV

.71.1
:105
„ &KDPSVPDJQpWLTXHV

2320
15. Au cours d’un orage, un éclair peut être assimilé à un fil rectiligne de rayon
a = 10 cm et parcouru par un courant d’intensité I = 105 A . À moins de quelle

8891
distance du point de chute de l’éclair, l’aiguille d’une boussole risque-t-elle d’être
désaimantée sachant que cela se produit lorsqu’elle est placée dans un champ
supérieur à BL = 2.10−3 T ? 318:
0428

16. * La composante horizontale du champ magnétique terrestre vaut BH = 2.10−5 T ;


:211

quelles sont les valeurs B T du champ total et BV de sa composante verticale


sachant que le champ terrestre a un angle d’inclinaison vers le bas de 60 ° (c’est
iques

l’angle entre l’horizontale du lieu et le champ).


techn

* Une bobine plate crée en son centre un champ magnétique d’intensité deux fois
supérieure à celle du champ magnétique terrestre au point considéré : B B = 2 B T .
Micro

Comment doit-on disposer cette bobine pour que le champ total soit dirigé suivant la
verticale ascendante ? Quelle est sa norme Btotal ?
t des

17. Montrer comment on attribue une face Nord et une face Sud à un circuit ou cadre
ue e

plan parcouru par un courant (une bobine plate par exemple).


caniq

18. L’intensité du champ magnétique créé par une spire de rayon a et parcourue par un
μI a3
courant d’intensité I à une abscisse z du centre est B( z ) = 0 .
e Mé

2a (a + z 2 )3/2
2

En déduire l’expression de Bc , le champ magnétique au milieu du segment joignant


ure d

les centres, distants de a, de deux bobines plates de Helmholtz constituées chacune


de N spires identiques en série.
périe

AN : N = 500 ; a = 20 cm ; I = 0, 4 A .
le Su
tiona

 &KDSLWUH
e Na
Écol
19. Le champ magnétique créé par un

solénoïde de longueur finie, constitué de :
• α2
n spires par unité de longueur et α1
parcouru par un courant d’intensité I •
est, en un point M quelconque de son I M z

0
axe :

4001
JG μ0nI G
B( M ) = ( cos α1 − cos α 2 ) uz
2

6907
* Les angles étant orientés comme sur la figure, vérifier que le sens attendu du
champ magnétique est conforme au signe de (cos α1 − cos α 2 ) .

91:1
* Que valent les angles α1 et α 2 pour un solénoïde infiniment long ? En déduire
JG

33.1
l’expression du champ B ∞ dans un tel solénoïde ; commentaire.
* Pour un solénoïde de longueur finie, on note α1 = α c , l’angle α1 pour un point au

.71.1
JG
centre du solénoïde ; que vaut alors α 2 ? En déduire l’expression B c du champ au

:105
centre.
* On note a le rayon du solénoïde et L sa longueur. Pour quelles valeurs du rapport

2320
L / 2a peut-on considérer que le champ au centre d’un solénoïde de longueur finie
diffère de moins de 1% de celui du solénoïde infiniment long ?

8891
„ 'LS{OHPDJQpWLTXH
318:
0428
20. Une spire circulaire de rayon R est parcourue par un courant d’intensité I . Son
rayon est vu sous un angle α à partir d’un point M de son axe, placé à la distance
:211

d du centre O .
a) Rappeler la direction du champ de la spire en M et donner son intensité Bsp. en
iques

fonction de I , R et α .
b) En se limitant à un plan, les composantes en G

techn

coordonnées polaires du champ magnétique


G
créé au point M par un dipôle magnétique
JJG G • ur
Micro

placé en O et de moment - = - uz sont r M


données par les expressions : θ
t des

μ0 2- cos θ μ0 - sin θ O JJG


Br = et Bθ = - z
4π r3 4π r3
ue e

JJG
caniq

Quel est le moment dipolaire - équivalent à la spire de la question précédente ?


Montrer que lorsque le point M est sur l’axe Oz le champ du dipôle n’a plus
qu’une composante et exprimer Bdip. en fonction de I , R et z .
e Mé

c) Pour quelles valeurs de z le champ au point M sur l’axe de la spire diffère-t-il


ure d

de moins de 1% de celui du dipôle magnétique équivalent ? Pour cela établir le


rapport Bsp. / Bdip. au point M en fonction de z , puis donner la valeur limite pour
périe

z en fonction de R.
le Su

21. Une spire circulaire de centre O et d’axe Ox , est parcourue par un courant
d’intensité I . Sur son axe, à l’abscisse x , est placé un petit aimant assimilé à un
tiona

&KDPSPDJQpWLTXHHWDFWLRQVGH/DSODFH 
e Na
Écol
JJG
dipôle magnétique de moment - de
direction quelconque (angle θ par JG JJG
-
rapport à l’axe Ox ), et libre de se
déplacer en rotation comme en
B θ
translation sur l’axe. O x x

0
Trouver la position d’équilibre stable de

4001
l’aimant (en orientation et position) I
dans le champ non uniforme de la spire.

6907
22. Reprendre la question 12. où le calcul du couple de Laplace M LΔ = ISB a été

91:1
effectué en passant par l’expression des forces. Proposer un autre calcul de ce

33.1
moment en pensant à introduire un dipôle magnétique.

.71.1
„ )RUFHHWFRXSOHGH/DSODFH

:105
23. Un fil conducteur horizontal transporte un courant électrique de droite à gauche dans
un champ magnétique dirigé horizontalement vers l’avant de la feuille ; dans quel

2320
sens est dirigée la force de Laplace ?

8891
24. Quelle est l’intensité de la force sur une portion de fil rectiligne de longueur 12 cm ,
parcourue par un courant de 3 A , placée dans un champ magnétique uniforme
318:
d’intensité 0, 06 T et faisant un angle de 30 ° avec ce champ ? Comment faudrait-il
0428
procéder pour obtenir une force de plus grande norme ?
:211

25. Une tige conductrice OA de masse m = 10 g est suspendue par son extrémité O en
un point où la liaison parfaite permet une rotation autour d’un axe fixe horizontal
iques

Δ . La tige est parcourue par un courant d’intensité I = 20 A . Le champ magnétique


uniforme et horizontal d’un aimant en fer à cheval de direction parallèle à Δ a pour
techn

intensité B = 2, 0.10−2 T ; il agit sur une portion l = 5, 0 cm située au milieu du


conducteur. Quel est, à l’équilibre, l’angle θ que fait le conducteur avec la
Micro

verticale ?
t des

26. Un cadre carré comportant N spires est suspenduG verticalement


dans un champ magnétique uniforme horizontal B par deux fils
Δ
ue e

de torsion identiques de constante de torsion C . En l’absence de


courant circulant
G dans les spires, le plan du cadre est parallèle au I G
caniq

champ B . B
Expliquer d’abord qualitativement pourquoi le plan du cadre
e Mé

tourne d’un angle θ lorsqu’on fait circuler un courant dans les


spires, puis déterminer la relation liant θ , N , B , C et S , la
ure d

surface du cadre.
Avec C = 0,80.10−2 m.N.rad −1 , N = 100 ; S = 10 cm 2 et
périe

I = 10 A , calculer B sachant que le cadre a tourné de θ = 30 ° .


le Su
tiona

 &KDSLWUH
e Na
Écol
27. On réalise un champ magnétique horizontal tournant autour d’un axe vertical ; que
se passe-t-il si on l’applique à l’aiguille aimantée d’une boussole ? En déduire le
principe de fonctionnement de certains moteurs ; d’où vient l’énergie mécanique
liée au mouvement de rotation engendré ?

0
4001
4XHVWLRQVGHUpIOH[LRQ†3K\VLTXHSUDWLTXH

6907
28. Décrire l’expérience historique d’Oersted qui a fait apparaître le rapport
insoupçonné entre l’électricité et le magnétisme. Qui a élaboré la théorie des champs

91:1
magnétiques ?

33.1
29. Qu’a voulu prouver Rowland par l’expérience où il étudie le champ magnétique créé

.71.1
par un disque non conducteur (pourquoi ?) uniformément chargé et en rotation
autour de son axe ?

:105
30. Quel est l’ordre de grandeur de l’intensité du champ magnétique créé par les

2320
appareils électroménagers ?

8891
31. Pourquoi l’aiguille aimantée d’une boussole s’oriente-t-elle spontanément ?
Comment sont définis ses pôles Nord et Sud ? Dans quel sens est orienté son

318:
moment magnétique ? 0428
32. Quelle est l’origine du champ magnétique terrestre ? Par quel modèle simple peut-il
être représenté ? Où se trouvent les Pôles Nord et Sud magnétiques ? Quelles sont
:211

les caractéristiques de l’orientation du champ magnétique en France ? Quelle est


l’importance du champ magnétique pour la Terre ?
iques

33. Un aimant (ou une spire parcourue par un courant) ne subit aucune force (au sens où
techn

la résultante des forces de Laplace est nulle) lorsqu’il est placé dans un champ
magnétique uniforme. Pourquoi alors deux aimants s’attirent-ils ? Faire un dessin
pour expliquer dans quel sens le courant doit parcourir une bobine plate suspendue
Micro

par deux fils conducteurs souples pour être attirée par un aimant qui y présente sa
face Nord.
t des

34. Un circuit plan de forme quelconque parcouru par un courant est placé dans un
ue e

champ magnétique uniforme ; quelle est la résultante des forces électromagnétiques


de Laplace qui s’exercent sur ce circuit ?
caniq

Le vérifier par exemple sur un circuit triangulaire (prendre un triangle rectangle


isocèle) parcouru par un courant et placé dans un champ magnétique uniforme
e Mé

perpendiculaire au plan du circuit.


ure d

35. Quelle est l’importance de la notion de dipôle magnétique au niveau macro-


scopique ? au niveau microscopique ?
périe

36. Comment adapter le principe de la tige en translation sur des rails rectilignes de
le Su

Laplace pour décrire simplement le principe d’un moteur à courant continu.


tiona

&KDPSPDJQpWLTXHHWDFWLRQVGH/DSODFH 
e Na
Écol
([HUFLFHV

37. Les bobines de Helmholtz


On dispose deux spires identiques à celle de la question 5. sur le même axe Oz en
z = ± d / 2 (dispositif appelé bobines de Helmholtz). Elles sont donc distantes de d

0
4001
et leur rayon est noté R . Elles sont parcourues par le même courant d’intensité I
dans le même sens.

6907
Analyser le petit programme Python ci-dessous et l’utiliser pour tracer les graphes
de BT ( z ) où BT est le champ total sur l’axe, pour d = 0,5 R , d = R et d = 2 R .

91:1
ɨŜ ˆ”‘—’›‹’‘”–Ƌ
ɩŜ ‹’‘”–ƒ–’Ž‘–Ž‹„Ŝ’›’Ž‘–ƒ•’Ž–

33.1
ɪŜ 
ɫŜ ˆ‹‰řƒšʰ’Ž–Ŝ•—„’Ž‘–•ſƀ

.71.1
ɬŜ 
ɭŜ ƒʰɥŜɬ

:105
ɮŜ –ʰŽ‹•’ƒ…‡ſŞɨɩƋƒřɨɩƋƒřɬɥɥƀ
ɯŜ 

2320
ɰŜ †‡ˆˆſšřƒƀś
ɨɥŜ ”‡–—”ſſɨʫſƒʫšƀƋƋɩƀƋƋſŞɨŜɬƀƀ
ɨɨŜ †‡ˆ‰ſšřƒƀś

8891
ɨɩŜ ”‡–—”ſſɨʫſƒŞšƀƋƋɩƀƋƋſŞɨŜɬƀƀ
ɨɪŜ †‡ˆŠſšřƒƀś

318:
ɨɫŜ ”‡–—”ſſɨʫſƒʫšƀƋƋɩƀƋƋſŞɨŜɬƀʫſɨʫſƒŞšƀƋƋɩƀƋƋſŞɨŜɬƀƀ
ɨɬŜ 
0428
ɨɭŜ ƒšŜ’Ž‘–ſ–řˆſ–řƒƀř…‘Ž‘”ʰɐ„Žƒ…ɐƀ
ɨɮŜ ƒšŜ’Ž‘–ſ–ř‰ſ–řƒƀř…‘Ž‘”ʰɐ„Žƒ…ɐƀ
ɨɯŜ ƒšŜ’Ž‘–ſ–řŠſ–řƒƀř…‘Ž‘”ʰɐ„Žƒ…ɐřŽ‹‡•–›Ž‡ʰɐŞŞɐƀ
:211

ɨɰŜ 
ɩɥŜ ƒšŜƒš‹•ſƃŞɪřɪřŞɥŜɨřɩƄƀ
iques

ɩɨŜ ƒšŜ›ƒš‹•Ŝ•‡–ɏ–‹…•ſƃɥřŜɬřɨřɨŜɬřɩƄƀ
ɩɩŜ 
ɩɪŜ ƒšŜ•’‹‡•ƃɐ”‹‰Š–ɐƄŜ•‡–ɏ˜‹•‹„Ž‡ſ ƒŽ•‡ƀ
techn

ɩɫŜ ƒšŜ•’‹‡•ƃɐ–‘’ɐƄŜ•‡–ɏ˜‹•‹„Ž‡ſ ƒŽ•‡ƀ


ɩɬŜ ƒšŜšƒš‹•Ŝ•‡–ɏ–‹…•ɏ’‘•‹–‹‘ſɐ„‘––‘ɐƀ
Micro

ɩɭŜ ƒšŜ•’‹‡•ƃɐ„‘––‘ɐƄŜ•‡–ɏ’‘•‹–‹‘ſſɐ†ƒ–ƒɐřɥƀƀ
ɩɮŜ ƒšŜ›ƒš‹•Ŝ•‡–ɏ–‹…•ɏ’‘•‹–‹‘ſɐŽ‡ˆ–ɐƀ
ɩɯŜ ƒšŜ•’‹‡•ƃɐŽ‡ˆ–ɐƄŜ•‡–ɏ’‘•‹–‹‘ſſɐ†ƒ–ƒɐřɥƀƀ
t des

À l’aide d’arguments graphiques nécessitant un minimum de calculs, déterminer la


ue e

distance d , à exprimer en fonction du rayon R , à laquelle il faut placer les spires


pour obtenir le champ le plus uniforme possible dans le voisinage du centre O . Sans
caniq

faire de calcul, prédire de quel ordre en z est alors le premier terme non nul du
développement BT ( z ) − BT (0) pour z petit.
e Mé

38. Moment magnétique orbital d’un atome ; magnéton de Bohr


ure d

a) En prenant, dans le cadre du modèle classique de Bohr, un électron de charge −e


et de masse m en orbite circulaire autour d’un noyau ponctuel fixe, montrer
JG
périe

qu’entre le moment cinétique σ de l’électron par rapport au noyau et le moment


JJG JJG JG
magnétique - associé à son mouvement orbital existe la relation - = γ σ et
le Su

donner l’expression du coefficient γ appelé rapport gyromagnétique.


tiona

 &KDSLWUH
e Na
Écol
b) En déduire que la quantification du moment cinétique ( σ = n = où = = h / 2π et
h = 6, 63.10−34 J.s est la constante de Planck) conduit à définir un moment
magnétique élémentaire appelé magnéton de Bohr μ B ; en donner son expression
et sa valeur numérique. Commentaire.

0
4001
39. « Définition » de l’Ampère
« L’Ampère est l’intensité d’un courant constant qui, maintenu dans deux

6907
conducteurs parallèles, rectilignes, de longueur infinie, de section circulaire
négligeable et placés à une distance de 1 m l’un de l’autre dans le vide, produit entre

91:1
ces conducteurs une force de 2.10−7 N par mètre de longueur ».
Faire un dessin, expliquer l’origine et le sens de cette force et montrer que cette

33.1
définition impose la valeur de la constante μ0 .

.71.1
40. La roue de Barlow
JG

:105
Un disque métallique de rayon G
OA = a peut tourner sans i R • B uz
O

2320
frottement dans le plan vertical G ⊗
autour de l’axe horizontal Oz . Il uθ
A

8891
est alimenté sur son axe, au point U Hg G
O , après fermeture du circuit, par ur

318:
une source de tension U (au point
A , la circonférence de la roue trempe dans un bain de mercure). La résistance totale
0428
en série dans le circuit est R . On considère que le chemin suivi par le courant
d’intensité i entre O et A est la ligne droite. Par ailleurs la roue est placée dans un
JG
:211

champ magnétique B uniforme, constant, et perpendiculaire à la roue.


G
L’orientation positive du circuit est prise selon ur dirigé de O vers A ; les vecteurs
iques

G G
unitaires uθ et u z complètent la base cylindrique.
techn

a) Montrer que la roue, initialement immobile, se met à tourner et prévoir


G
qualitativement son sens de rotation. Puis donner les vecteurs rotation ω de la
G JJJJ
G G
roue, vitesse v d’un point M entre O et A tel que OM = r ur , et champ
Micro

JG
magnétique B sur la base envisagée à l’aide de r , ω et B , grandeurs positives.
b) L’intensité i du courant étant constante en régime permanent, calculer la force de
t des

JJG
Laplace élémentaire df L s’exerçant au point M sur un tronçon de longueur dr .
ue e

c) Exprimer la puissance développée en fonction de i , B , a et ω .


d) Sans faire de calcul indiquer qualitativement d’où vient ce travail mécanique,
caniq

puis conclure.
e Mé

41. Moteur électrique à courant continu


Un moteur comporte un cylindre, le rotor, G
ure d

pouvant tourner autour d’un axe Δ entre deux • • B



pôles d’un électro-aimant, le stator. Le champ :
• •
Δ •

périe

magnétique radial créé est orthogonal à la N • • S


surface du rotor (comme à la question 12.). • rotor •
• • • ⊗
le Su

Des conducteurs rectilignes sont logés dans


des encoches à la surface du cylindre stator stator
tiona

&KDPSPDJQpWLTXHHWDFWLRQVGH/DSODFH 
e Na
Écol
parallèlement à l’axe Δ .
Pour avoir une action de rotation deux brins opposés doivent être parcourus par des
courants de sens opposés (comme indiqué sur la figure) ; cela permet de les associer
pour former une spire.
Données numériques : le rotor a un rayon r = 9, 0 cm ; chaque fil de longueur

0
4001
l = 15 cm est parcouru par un courant d’intensité I = 10 A ; l’intensité du champ
magnétique est B = 1, 2 T ; le nombre de fils est N = 700 ; le moteur tourne à une

6907
vitesse n = 1 800 tour.min −1 .

91:1
a) Calculer la force qui agit sur chaque fil.
b) Quel est le travail de cette force, toujours motrice, lorsque le cylindre fait un

33.1
tour ?
c) Sachant que les actions sur chaque fil ajoutent leurs effets, calculer la puissance

.71.1
de ce moteur.

:105
42. Moteur synchrone (*)
Un montage convenable de bobines fixes z

2320
(le stator, non représenté sur la figure) JG
B ω
parcourues par des courants alternatifs

8891
sinusoïdaux de pulsation ω produit dans un α
JG
certain volume un champ magnétique B , O
318:
JJG
d’amplitude B0 , qui tourne dans un plan - ω 0428
xOy autour d’un axe Oz avec la pulsation
ω constante (pour un dispositif de production du champ, voir la question 47.).
:211

D’autre part, une pièce mobile autour de l’axe Oz (le rotor) constituée d’un petit
JJG
aimant permanent portant un moment magnétique permanent - , orthogonal à Oz ,
iques

tourne dans le plan xOy avec, en régime permanent, le même mouvement de


rotation uniforme de pulsation ω dans le même sens que le champ.
techn

JJG JG
L’angle α entre - sur B comme indiqué sur la figure est constant au cours du
mouvement.
Micro

JG
a) Quelle est la valeur du couple magnétique Γ exercé par le champ sur la pièce
mobile ?
t des

b) Pour quelles valeurs de α ce dispositif fonctionne-t-il en moteur ? Quelle est


dans ce cas le couple maximal Γ M qu’il peut fournir ?
ue e

c) Le rotor reçoit le couple électromagnétique Γ et fournit à l’extérieur un couple


mécanique utile Γu pour effectuer la tâche qui lui est demandée. Montrer, en
caniq

notant J le moment d’inertie de l’aimant par rapport à l’axe de rotation que le


régime ne peut être stationnaire (définir cette expression) que si Γ = Γ u .
e Mé

Un régime permanent de fonctionnement du moteur est dit stable si lorsque le


ure d

rotor prend accidentellement de l’avance (ou du retard) sur son régime


permanent, le jeu des forces qu’il subit lui fait perdre cette avance (ou ce retard) ;
périe

il est instable dans le cas contraire.


À partir du graphe de Γ(α ) , déterminer le domaine de α correspondant à un
le Su

régime stable lorsque le moteur fournit un couple utile Γ u < Γ M .


tiona

 &KDSLWUH
e Na
Écol
4XHVWLRQVRXYHUWHV

43. Bobine de forme torique


On enroule régulièrement un fil, spires jointives,
en forme de tore ayant les caractéristiques

0
4001
suivantes :
section droite circulaire de rayon a ,
distance du centre d’une section droite à l’axe

6907
Δ : R,
nombre total de spires : N .

91:1
Le fil est parcouru par un courant d’intensité

33.1
constante I .
Sans faire de calcul, trouver le maximum de
JG

.71.1
résultats sur le champ magnétique B créé.

:105
44. Électrodynamomètre de Pellat
On considère une balance électromagnétique constituée par :

2320
Ź un long solénoïde C1 fixe, d’axe horizontal, comprenant N1 spires enroulées
régulièrement sur une longueur L1 .

8891
Źune bobine plate C 2 , d’axe vertical, comprenant N 2 spires, de surface S2 , fixée à

318:
l’extrémité du fléau d’une balance mobile autour de l’axe horizontal passant par
O.
0428
À l’autre extrémité A du fléau est suspendu un plateau ( OA = L ).
:211

A
O
I2
iques
techn

G
mg
Micro

Lorsqu’aucun courant ne circule dans C1 et C 2 , le fléau est horizontal, un


contrepoids permet de réaliser l’équilibre mécanique. On fait passer des courants
t des

continus d’intensité I 1 dans C1 et I 2 dans C 2 , quelle masse m doit-on placer sur le


plateau pour rétablir l’équilibre ?
ue e

45. Considérations de symétrie (*)


caniq
e Mé

I 3
1 2 a
ure d

A a A I
a A a
a a
périe

I
le Su
tiona

&KDPSPDJQpWLTXHHWDFWLRQVGH/DSODFH 
e Na
Écol
Déterminer la contribution au champ magnétique au point A , des circuits
représentés ci-dessus. Les fils arrivent de l’infini et repartent à l’infini. Les arcs sont
des arcs de cercle.

46. Les taches solaires (*)

0
Des taches solaires apparaissent par intermittence (en

4001
fait un cycle de 11 ans) à la surface du Soleil appelée
photosphère ; elles sont visibles sur la photo ci-

6907
contre.
Le plasma solaire (en surface) peut être assimilé à un

91:1
gaz parfait de densité uniforme.

33.1
question qualitative : montrer qu’au niveau d’une
tache solaire existe un champ magnétique.

.71.1
Données :
* la puissance surfacique du rayonnement émis par la photosphère est

:105
proportionnelle à T 4 (loi de Stefan) où T est la température (en K) de la surface

2320
émettrice.
* la condition d’équilibre du fluide que constitue le plasma solaire au voisinage de

8891
B2
la surface se traduit par P + = cste (ici au sens uniforme sur toute la surface),
2μ 0

318:
où P est la pression et B l’intensité du champ magnétique. 0428

question quantitative : l’observation des spectres d’émission montre que la


température d’une tache solaire est d’environ 1 500 K plus basse que celle du reste
:211

du Soleil ; estimer la valeur du champ magnétique au niveau d’une tache.


iques

Données : À l’extérieur des taches solaires (indice ext), la température et la pression


à la surface du Soleil sont Text = 5 700 K et Pext = 1, 3 bar (on note avec
techn

un indice int les grandeurs à l’intérieur d’une tache solaire).


Micro

47. Champ magnétique tournant d’un stator (*)


Dans les moteurs « alternatifs » il est
nécessaire de disposer d’un champ y
t des

A i
magnétique tournant (c’est le rôle du
stator) dans une région de l’espace
ue e

pour entraîner le rotor (la pièce i′


caniq

mobile).
question qualitative : O
e Mé

Expliquer d’abord, sans calcul,


x
comment le circuit ci-contre réalise ( S ′)
i′
ure d

un tel champ au voisinage de O


sachant que la tension appliquée par u C
périe

la source idéale est une tension (S )


alternative sinusoïdale de pulsation B
ω . Quelles sont qualitativement les
le Su

i
deux conditions à satisfaire ?
tiona

 &KDSLWUH
e Na
Écol
question quantitative :
La fém de la source idéale de tension est u (t ) = 2U cos(ω t ) , et L et R sont
l’inductance et la résistance de chaque paire de solénoïdes dont les intensités sont
écrites i (t ) = 2 I cos(ω t − ϕ ) et i′(t ) = 2 I ′ cos(ω t − ϕ ′) . Vérifier (et non établir)

0
4001
avec un minimum de calcul que les deux conditions énoncées ci-dessus sont
effectivement satisfaites en choisissant L = R / ω et C = 1/ ( 2 Rω ) .

6907
48. Mesure du champ magnétique terrestre à l’aide d’un courant

91:1
Cette question décrit et met en œuvre une méthode expérimentale utilisée pour

33.1
mesurer la composante horizontale du champ magnétique à Marseille (composante
du vecteur dans le plan horizontal, perpendiculaire à la verticale locale).

.71.1
Sur une table plane horizontale, est disposée au point O , au centre, une petite

:105
aiguille aimantée équilibrée pouvant osciller sans frottement autour de l’axe vertical
G
Oz fixe, porté par uz . La table trouée est traversée par deux fils verticaux disposés à

2320
la même distance a = 4, 25 cm du point O . Ces fils ont une longueur de l’ordre du
mètre, très grande devant a . Le premier, situé au Nord de O , est parcouru par un

8891
courant descendant d’intensité I ; le second, situé au Sud de O est parcouru par un
courant ascendant de même intensité I .
318:
0428

I I
:211

Ouest
iques

z
techn
Micro

Sud Nord
O
t des

a
Table
ue e

Est
caniq

Sans courant ( I = 0 ), on constate que la partie rouge de l’aiguille aimantée pointe


e Mé

vers le Nord magnétique et joue ainsi son rôle de boussole. Elle définit alors les
directions Nord et Sud utilisées précédemment. Si elle est tournée très légèrement
ure d

avec le doigt puis lâchée, on mesure dix périodes d’oscillation en rotation autour de
la position d’équilibre : 10 T 0 = 4,8 s .
périe

Pour des courants d’intensité stabilisée à la valeur I = 2,30 A , on constate que la


position d’équilibre se décale dans le plan horizontal d’un angle α = 42° , et que la
le Su
tiona

&KDPSPDJQpWLTXHHWDFWLRQVGH/DSODFH 
e Na
Écol
période de petites oscillations autour de cet équilibre change avec une valeur
mesurée 10 T1 = 4,1 s .

Déduire des mesures la valeur de la composante horizontale du champ magnétique.


Vérifier la cohérence de ces mesures entre elles et avec les valeurs suivantes

0
prédites par un modèle de l’institut de physique du champ magnétique de Kyoto :

4001
6907
91:1
33.1
.71.1
:105
2320
8891
318:
0428
:211

7UDYDX[SUDWLTXHV
iques

49. Avec quel appareil mesure-t-on un champ magnétique ? Quel est son principe
élémentaire ?
techn

50. Une petite spire circulaire avec une dizaine de


Micro

tours de fil enroulés, est alimentée par un


générateur maintenant un courant de l’ordre
t des

de 1 A .
Elle est suspendue à un fil souple sans I
ue e

torsion, initialement vertical et son plan peut


tourner autour de l’axe du fil.
caniq

Aimant
On approche lentement un aimant droit de la
spire et on observe que :
e Mé

– dans un premier temps la spire commence à tourner autour de son axe pour
présenter son plan perpendiculairement à l’aimant,
ure d

– dans un deuxième temps, lorsque l’aimant est plus proche, la spire attirée par
l’aimant vient « s’encastrer » autour de lui.
périe

Si on coupe le courant, la spire revient à sa position d’origine, et ignore l’aimant.


Expliquer.
le Su
tiona

 &KDSLWUH
e Na
Écol
51. On dispose au laboratoire d’un aimant droit et d’une petite aiguille aimantée, mais
toutes les indications sont effacées sur les deux objets.
Comment repérer très simplement le pôle Nord et le pôle Sud de l’aimant ?

52. Mesures du moment d’inertie et du moment magnétique d’un aimant

0
Pour établir l’équation différentielle du mouvement voir la question 29. du chapitre

4001
8.
a) Un aimant droit en forme de parallélépipède homogène est suspendu par son

6907
centre de masse G selon un axe vertical Gz par un fil de torsion de constante
C = 4, 2.10 −4 m.N.rad −1 (on ne tient pas compte ici de l’orientation dans le champ

91:1
magnétique terrestre). Une fois l’aimant tourné d’un angle θ par rapport à sa

33.1
position d’équilibre, écrire une loi de la mécanique et établir l’expression de la
période T du mouvement. L’étude des oscillations (en compter au moins 10)
conduit à la période T = 1,8 s ; en déduire la valeur du moment d’inertie J de

.71.1
l’aimant par rapport à l’axe de suspension. Estimer l’incertitude sur J, on néglige

:105
l’incertitude sur C.
On teste ce résultat sachant que pour l’aimant de masse m = 39 g , de longueur

2320
L = 10 cm et de largeur l = 1, 0 cm , le moment d’inertie est donné par
l’expression J = m ( L2 + l 2 ) / 12 . Conclure.

8891
b) Le même aimant est à présent suspendu (toujours par G ) à un fil sans torsion et

318:
placé dans des bobines de Helmholtz où règne un champ magnétique quasi
uniforme d’intensité B = 0, 90.10−3 T (pour cette valeur voir l’application
0428
numérique de la question 18.). Quelle est la position d’équilibre de l’aimant dans
le champ ? L’axe de l’aimant est écarté d’un angle θ de l’axe des bobines ;
:211

écrire l’équation du mouvement et exprimer la période T ′ des petites oscillations.


L’étude des oscillations (en compter au moins 10) conduit à la période
iques

T ′ = 1, 7 s ; en déduire la valeur du moment magnétique - de l’aimant et son


incertitude.
techn

L’aimantation M de l’aimant (une grandeur intensive puisque rapportée à l’unité


de volume) est définie par M = - / V où V est le volume de l’aimant ; en
Micro

déduire une nouvelle valeur de - sachant que l’épaisseur de l’aimant est


e = 0,50 cm et que pour les aimants courants on a typiquement une aimantation
de l’ordre de M = 1, 0.105 A/m . Conclure.
t des
ue e

53. Si on abandonne une aiguille aimantée (ou tout autre objet aimanté) dans un placard
du laboratoire, on constate qu’elle perd peu à peu au cours du temps son
caniq

aimantation, pour finir par la perdre complètement après quelques années.


Comment expliquer qualitativement un tel phénomène et comment l’éviter ?
e Mé
ure d
périe
le Su
tiona

&KDPSPDJQpWLTXHHWDFWLRQVGH/DSODFH 
e Na
Écol
Écol
e Na
tiona
le Su
périe
ure d
e Mé
caniq
ue e
t des
Micro
techn
iques
:211
0428
318:
8891
2320
:105
.71.1
33.1
91:1
6907
4001
0
5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV

0
4001
/HFRXUVG·DERUG

6907
„ &KDPSVPDJQpWLTXHV

91:1
33.1
1. Ce sont les courants électriques qui sont à l’origine des champs magnétiques, qu’ils
s’agissent au niveau macroscopique de courants électrocinétiques dans les

.71.1
conducteurs ou au niveau microscopique de courants liés au mouvement des
électrons dans les atomes. Les particules chargées libres en mouvement sont

:105
également source de champs magnétiques.
Exemples : les courants dans les bobines placées sous une plaque à induction, les

2320
courants dans une antenne de télécommunication, les courants dans la couche de fer
liquide dans la Terre, les courants microscopiques dans un aimant,…

8891
JG
2. Le champ magnétique B est une grandeur vectorielle ; on appelle ligne de champ
JG
une ligne orientée dans le sens de B qui en chacun de ses points admet pour 318:
0428
tangente le champ magnétique en ce point. Lorsque les lignes de champ s’écartent
l’intensité du champ magnétique diminue ; elle augmente lorsqu’elles se
:211

rapprochent (voir les exemples de cartes de champ questions 5. et 7.). À un champ


quasi uniforme correspondent des lignes de champ quasi parallèles. Comme les
iques

lignes de champ magnétique sont fermées, l’emplacement des sources est indiqué
par un enlacement serré de lignes de champ.
techn

3. Plan de symétrie : un système présente un plan de symétrie π si une symétrie


géométrique par rapport à ce plan redonne le système.
Micro

π* π*
t des

+ − + −
+ + − − + + − −
ue e

++ + − − − ++ + − − −
+ + − − + + − −
    „5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV
caniq

+ − + −
■ Réponses aux questions

π π
e Mé

Plan d’antisymétrie : un système présente un plan d’antisymétrie π* si une


ure d

symétrie géométrique par rapport à ce plan ne redonne le système qu’à condition


d’opérer en plus une transformation physique de type changement de sens des
périe

courants ou changement du signe des charges. Autrement dit, la symétrie


géométrique seule transforme ( S ) en ( S ′) = −( S ) .
le Su
tiona

&KDPSPDJQpWLTXHHWDFWLRQVGH/DSODFH 
e Na
Écol
Un vecteur vrai ou vecteur polaire est indépendant de la base choisie, ou plus
précisément de l’orientation de l’espace lors du choix des bases directes.
JG JG
Exemples : vecteur vitesse, vecteur force, champ électrique (cf. f = qE ).
Pour un pseudo-vecteur ou vecteur axial, le sens dépend de la convention
JG

0
d’orientation de l’espace. ω
JG

4001
Exemples : vecteur rotation instantané ω
convention JG
déplacement (vitesse) Ÿ sens de ω

6907
G
v

91:1
Le produit vectoriel de deux vecteurs polaires (cf. règle du tire-
JG G JG
bouchon pour le sens) et le champ magnétique (cf. f = q v ∧ B ).

33.1
Symétrie par rapport à un plan

.71.1
M et M ′ sont symétriques, les symétriques des vecteurs polaires sont évidents :
G

:105
G v G
M v v

2320
M M
π plan symétrie

8891
M′ M′
JG JG
318:
M′ v′ JG v′
v′
0428

Pour les vecteurs axiaux reprenons l’exemple du


:211

vecteur rotation : G JG
v :ω
JG
iques

On voit que le vecteur axial ω est transformé en


son antisymétrique (l’opposé de son symétrique)
techn

π plan symétrie
Micro

JG JJG
t des

v′ ⊗ ω′
ue e
caniq

JJG JG
Plus généralement pour les vecteurs axiaux, B′ est l’antisymétrique de B :
JG JG
e Mé

JG B B
M B
ure d

M M
π plan symétrie
périe

JJG JJG
JJG B′ B′
B′ M′
le Su

M′ M′
tiona

 &KDSLWUH
e Na
Écol
JG
En un point M d’un plan π de symétrie, M ′ ≡ M . Un vecteur polaire ( E ) doit
G
être égal à son symétrique, la seule possibilité est alors : E ∈ π .
JG
En un point M d’un plan π de symétrie, M ′ ≡ M . Un vecteur axial ( B ) doit être
G
égal à son antisymétrique, la seule possibilité est alors : B ⊥ π .
JG

0
4001
En un point M d’un plan π * d’antisymétrie, M ′ ≡ M . Un vecteur polaire ( E )
G
doit être égal à l’opposé de son symétrique, la seule possibilité est alors : E ⊥ π * .
JG

6907
En un point M d’un plan π * d’antisymétrie, M ′ ≡ M . Un vecteur axial ( B ) doit
G
être égal à l’opposé de son antisymétrique, la seule possibilité est alors : B ∈ π * .

91:1
G G G G
E ∈π ; E ⊥ π * ; B ⊥ π ; B ∈π *

33.1
En résumé :

.71.1
JG
4. Le plan contenant le fil et le point M est un plan de symétrie : le champ B est

:105
orthogonal à ce plan. En coordonnées polaires d’axe le fil, il est donc orthoradial
G
(suivant uθ ) et ne dépend que de r , distance au fil (invariance par rotation autour

2320
du fil) :
JG μI G

8891
B ( M ) = 0 uθ
2π r
z
318:
(expression dans laquelle il ne faut pas faire tendre r vers I
zéro). JG
0428
Les lignes de champ sont donc des cercles centrés sur Oz . B
JG
Le sens de B est tel qu’en lui appliquant la règle du tire- r
:211

bouchon on retrouve le sens réel du courant. Et donc en


JG M
iques

changeant le sens du courant, on change le sens de B .


Sur la figure on a choisi I > 0 .
techn

B = μ0 I / 2π r = 2.10 −5 T , autant que la valeur de la composante horizontale du


champ magnétique terrestre, qui apparaît donc comme un champ beaucoup plus
Micro

important (et donc difficile à éliminer) que ceux produits par l’électrocinétique à
courants plus faibles et distances plus grandes.
JG
t des

Le champ B est créé par un courant, le circuit source est nécessairement fermé. Un
fil infini pose donc problème.
ue e

C’est en fait un modèle pour un point M très proche d’un fil rectiligne de
dimension finie d’un circuit réel. L’expression donnée correspond à une
    „5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV
caniq

contribution du fil au champ total créé en M .


■ Réponses aux questions
e Mé

5. Tous les plans contenant l’axe de la spire sont des plans d’antisymétrie, le champ
JG
créé appartient à tous ces plans. En un point M de l’axe le champ B est donc dirigé
ure d

suivant l’axe Oz ; son sens est obtenu en appliquant la règle du tire-bouchon sur le
JG
sens réel du courant. La formule donne donc le sens de B avec I algébrique.
périe

Le champ au centre de la spire (α = π / 2) est en norme :


le Su
tiona

&KDPSPDJQpWLTXHHWDFWLRQVGH/DSODFH 
e Na
Écol
μ0 I
B (O ) =
2a
a
Sur l’axe, en exprimant sin α = en fonction de OM = z , il vient :
a + z2
2

0
a3

4001
B ( z ) = B(O )
(a 2 + z 2 )3/2

6907
La relation est valable avec z algébrique. En effet en deux points de l’axe,

91:1
symétriques par rapport à O , les champs créés sont dans le même sens car le plan
z = 0 est un plan de symétrie.

33.1
À noter sur la courbe la position du point d’inflexion en z = a / 2 .
On constate que le champ magnétique diminue en s’éloignant des sources (le

.71.1
courant est dans le plan z = 0 ) ; on en déduit que les lignes de champ s’écartent de
l’axe du côté z > 0 , contournent la spire avant de se refermer du côté z < 0 . Sur le

:105
schéma, l’orientation des lignes de champ correspond à I > 0 .

2320
B0 ( z )

8891
B(O)

318:
0428I

O
:211

O a /2 z
iques
techn

6. À l’intérieur d’une bobine infinie, le champ est uniforme, dirigé en tout point
intérieur parallèlement à l’axe. Les lignes de champ sont donc des droites parallèles
Micro

JG
entre elles et parallèle à l’axe. Le sens du champ B est obtenu en appliquant la règle
du tire-bouchon au sens réel du courant. L’orientation des spires et de l’axe Oz sont
t des

liés. Dans la formule I est algébrique.


JG G
À l’intérieur du solénoïde infiniment long, le champ vaut : B int = μ0nI uz
ue e

JG
:•
caniq

B int est porté par Oz car tous les plans JG


perpendiculaires à Oz sont des plans de B
e Mé

symétrie de la distribution. I z
Il est évidemment indépendant de z (puisqu’il ⊗
ure d

y a invariance par translation suivant Oz ).


À l’extérieur du solénoïde infiniment long, le champ est nul :
périe

JG G
B ext = 0
le Su

(à l’intérieur les lignes de champ se referment à l’infini).


tiona

 &KDSLWUH
e Na
Écol
Le solénoïde infini est un modèle pour la région centrale d’une bobine longue de
dimension finie.

7. Outre l’intérieur de la bobine infinie (mais peu facilement accessible), on peut créer
une zone de champ quasi uniforme :

0
– dans un dispositif appelé bobines de Helmholtz (figure de gauche) où deux spires

4001
identiques à celle de la question 5. sont placées sur le même axe Oz ; en
choisissant de les mettre à une distance égale au rayon de chaque spire, et en les

6907
faisant parcourir par le même courant d’intensité I dans le même sens, alors le
champ est le plus uniforme possible dans le voisinage du centre O (voir la

91:1
question 37.).
– dans l’entrefer d’un aimant en fer à cheval (figure de droite) :

33.1
.71.1
I I S

:105
O z

2320
N

8891
„ 'LS{OHPDJQpWLTXH 318:
0428

8. Expérimentalement on constate que, loin des sources, les cartes de champ d’une
:211

bobine (ou solénoïde) de longueur finie parcourue par un courant d’intensité I


(figure de gauche, avec I > 0 ) sont les mêmes que celles d’un aimant droit (figure
iques

de droite). Pour ce dernier les lignes de champ vont, à l’extérieur de l’aimant, du


pôle Nord au pôle Sud. Il en est de même pour une bobine plate ou un aimant en U
techn

par exemple.
Micro

JG JG
t des

B B
N
ue e

JJG
-
    „5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV
caniq

I
■ Réponses aux questions

S
e Mé
ure d
périe
le Su

On parle alors de dipôle magnétique et de champ dipolaire, lorsqu’on se place très


loin de la source de dimension finie (approximation dipolaire).
tiona

&KDPSPDJQpWLTXHHWDFWLRQVGH/DSODFH 
e Na
Écol
9. Un dipôle magnétique est caractérisé
par son moment magnétique dipolaire z
JJG G M
- = - uz . Il est à l’origine des cartes θ JG
de champ observées dans les JJG B

0
-

4001
conditions de l’approximation O r0
dipolaire de la question 8..
JJG

6907
Le plan contenant - et le point M
est un plan d’antisymétrie (penser à la

91:1
bobine longue), donc le champ créé appartient à ce plan. On utilise des coordonnées
polaires dans ce plan.

33.1
Soit C une spire circulaire de rayon a , filiforme, de centre O , orientée et parcourue

.71.1
par un courant d’intensité I . Le point
JJG M
d’observation est M tel que OM = r . •

:105
-
L’approximation dipolaire consiste à se placer JG G r
loin de la spire, à savoir r  a . Les effets S ur

2320
magnétiques de la spire sont alors ceux d’un
dipôle magnétique de moment dipolaire : O• a

8891
JJG JG C
- = IS I ⊕

318:
JG
où S est le vecteur surface de la spire, direction : orthogonale au plan de la spire,
0428
norme : l’aire du disque s’appuyant sur la spire, sens : imposé par l’orientation du
contour.
JJG
:211

Sur le schéma on a choisi I > 0 pour représenter - .


JJG JJG
iques

Pour une bobine de N spires identiques : - = N I S


JJG
techn

Il est facile de vérifier que le sens de - est indépendant de l’orientation (avec


JG
l’autre orientation et pour le même courant, I < 0 et S est inversée). En réalité le
JJG
Micro

sens de - est obtenu par la règle du tire-bouchon appliquée au sens réel du courant
électrique.
JJG
t des

Pour un aimant - est dirigé du Sud vers le Nord.


ue e

„ )RUFHHWFRXSOHGH/DSODFHSXLVVDQFH
caniq

10. L’observation de la mise en mouvement d’une tige sur des rails de Laplace montre
que la force est orthogonale à la tige, au champ magnétique et dépend du sens du
e Mé

courant.
JJG
Un élément de conducteur dl parcouru par un courant d’intensité i et placé dans un
JG
ure d

champ magnétique B subit la force de Laplace :


JJG JJG JG
périe

df L = i dl ∧ B
le Su
tiona

 &KDSLWUH
e Na
Écol
11. Il faut commencer par orienter le circuit. Il faut ensuite choisir un élément de tige
JJG JJG
dl orienté dans le sens positif d’orientation. Le sens de i dl dépend du signe de i,
JJG
i dl est toujours dans le sens réel du courant. Le
sens de la force élémentaire de Laplace est alors D
obtenu par la règle du tire-bouchon : quand on le

0
JJG JG JJG

4001
tourne de i dl vers B , alors il avance suivant df L .
G G JJG x
Sur la figure on a choisi i > 0 , avec B = B u z et JG

6907
i dl
JJG G B JJJG
B > 0 , df L est suivant u x . i df L

91:1
Parcourue par un courant et placée dans un champ
JG ⊕ A
B , la tige subit la force de Laplace comme

33.1
l’indique la figure :
JG JJG JG JJG JG G JG

.71.1
JG
( ) G
f L = ³ i dl ∧ B = i ³ dl ∧ B = i l ∧ B = + i l B u x

:105
car B est uniforme et i est le même en tout point du tronçon l de AD.
À noter que le résultat de l’intégrale ne porte pas sur la longueur totale AD de la
JG

2320
tige mais seulement sur le tronçon de longueur l entre les deux rails, soumis à B ,
car le courant circule uniquement dans cette partie de la tige.

8891
La puissance des forces de Laplace est :
JJG G JJG G JG G
( )
PL = ³ df L .v = ³ df L .v = f L .v = i l B v
JJG
318:
G
0428
car en translation la vitesse v est la même pour tous les éléments dl .
Il apparaît donc que la puissance résultante des forces de Laplace est la puissance de
:211

la résultante, d’où l’expression « puissance de la force de Laplace ».


JJG
iques

12. Orientons le circuit et donc dl . Sur le schéma I > 0


JJG
donne le sens de I dl . Le schéma indique que sur les ⊕
techn

G
côtés de longueur b les forces élémentaires de ⊕ n
Laplace sont opposées deux à deux alors que sur les G
JJG
Micro

I
JJG JJG
côtés de largeur a G elles sont nulles puisque les dl B
JJG I dl 2 df L 2
sont colinéaires à B . Il en résulte que la somme des df JJG
t des

forces de Laplace s’appliquant sur le cadre est nulle.


L1 I dl 1 G
Ce dernier n’est donc pas entraîné en translation, en B
ue e

revanche il va se mettre à tourner autour de l’axe Δ


Δ
sous l’effet d’un couple.
    „5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV
caniq

■ Réponses aux questions

La résultante des forces sur le côté 1 et qui s’applique au centre du côté est
G G G
f L1 = IbB n où n est le vecteur unitaire normal au cadre (sens imposé par
e Mé

l’orientation du contour) ; la résultante des forces sur le côté 2 et qui s’applique au


G G G G G
ure d

centre du côté est f L 2 = − IbB n , d’où f L1 + f L 2 = 0 .


L’ensemble des forces n’ayant pas le même support mais dont la somme est nulle
périe

constitue un couple.
Le moment de ce couple par rapport à l’axe Δ orienté est :
le Su
tiona

&KDPSPDJQpWLTXHHWDFWLRQVGH/DSODFH 
e Na
Écol
a a
M LΔ = M ΔfG + M ΔfG = IbB. + IbB. = IabB
L1 L2
2 2
car dans les deux cas les bras de levier valent a / 2 .
En notant S = ab la surface du cadre, il vient :

M LΔ = ISB

0
4001
Si le cadre tourne avec une vitesse angulaire ω autour de Δ , alors la vitesse linéaire
G G

6907
du côté 1 est v1 = (a / 2)ω n . Les puissances des deux forces étant égales, on a :
G G a
PL = PL1 + PL 2 = 2 PL1 = 2 f L1.v1 = 2 IbB ω Ÿ PL = ISBω

91:1
2

33.1
On remarque que PL = M LΔω résultat établi à la question 17. du chapitre 7..

.71.1
„ $FWLRQG·XQFKDPSXQLIRUPHVXUXQFRXUDQW

:105
13. * En absence de champ magnétique donc de forces de Laplace, les deux seules

2320
forces qui s’exercent sur le cadre, à savoir son poids et la tension du fil sans torsion,
ont des moments nuls par rapport à l’axe Δ puisque portées toutes les deux par

8891
l’axe. La position de ce cadre autour de l’axe Δ est donc indifférente : toute
position est position d’équilibre.
* On repère la position du cadre par l’angle θ que fait le fG
G G 318:
0428
L1
champ B avec le vecteur unitaire n normal au plan du d
cadre et dont le sens est obtenu à partir de l’orientation du
θ G
cadre. L’angle θ algébrique est orienté comme sur la
:211

n
figure (orientation positive sur Δ ). En présence de champ
θ
iques

magnétique, il faut évaluer les résultantes des forces de Δ G ⊕


Laplace sur chacun des 4 côtés : O B

techn

– les côtés horizontaux longueur a subissent des forces


I
verticales de même intensité et de sens opposés, la
résultante de ces forces est donc nulle ; ces forces ont G
Micro

d
même support, l’axe Δ , le moment de ces forces par fL2
rapport à l’axe est donc également nul,
t des

– les côtés verticaux de hauteur b subissent des forces horizontales s’appliquant au


milieu des côtés et de norme égale IbB (calcul identique à celui de la question
ue e

JG
précédente car les côtés verticaux sont perpendiculaires à B horizontal). Comme
caniq

l’indique la figure, où on a choisi I > 0 , ces forces sont de sens opposés et donc
G G G
f L1 + f L 2 = 0 . Ces deux forces n’ayant pas le même support mais de somme nulle
e Mé

constituent un couple dont le moment par rapport à l’axe Δ est :


M LΔ = M ΔfG + M ΔfG = − IbB d − IbB d = −2 IbBd
ure d

L1 L2

car pour les deux forces le moment est négatif, pour θ > 0 comme sur la figure
(elles ont tendance à faire tourner le cadre dans le sens négatif si θ > 0 ). Les bras
périe

a
de levier identiques valent d = sin θ > 0 pour θ > 0 , comme supposé dans
le Su

2
l’expression du moment.
tiona

 &KDSLWUH
e Na
Écol
En notant S = ab la surface du cadre, il vient :

M LΔ = − ISB sin θ valable pour θ algébrique

Cette action d’orientation cesse pour M LΔ = 0 soit sin θ = 0 ce qui conduit à deux

0
positions d’équilibre :

4001
G G
• θ éq = 0 soit n de même sens que B ; en écartant légèrement le cadre de cette

6907
position, pour θ = 0 + ε > 0 , M LΔ est négatif et pour θ < 0 , M LΔ est positif ; le
couple a tendance à ramener le cadre vers cette position : l’équilibre est stable

91:1
(c’est le cas sur la figure ci-dessus). G
f L2

33.1
G G
• θ éq = π soit n et B de sens opposé ; un léger écart à cet G
B

.71.1
équilibre (poser θ = π + ε ) provoque une rotation du cadre Δ
vers sa position d’équilibre stable : cette position ⊕
G

:105
d’équilibre est instable (c’est le cas sur la figure ci-contre). n G
I f L1

2320
* Dans le moment par rapport à l’axe M LΔ = − ISB sin θ , on reconnaît la composante

8891
G
suivant n du moment magnétique - = IS du cadre dont l’expression vectorielle est
JJG G JG JJG G JG JJG
- = IS n . De plus B = B u x et n ∧ B = − B sin θ u z :
JJG JJG JJG JG 318:
M L = M LΔ u z = - ∧ B
0428
:211

14. Les résultats de la question précédente établis dans le cas simple d’une spire
rectangulaire sont valables pour un circuit plan quelconque et en particulier pour une
iques

spire circulaire donc pour un dipôle magnétique (spire circulaire vue de loin) qui a
en commun avec un aimant d’être représenté par un moment magnétique.
techn

L’expression précédente du moment vectoriel des forces de Laplace s’applique pour


JJG JG JJG JJG JG
un aimant de moment magnétique - placé dans un champ B : M L = - ∧ B .
Micro

En résumé ces résultats sont :


JG
t des

* En champ B extérieur uniforme la résultante des forces sur le dipôle magnétique


(ou l’aimant) est nulle :
JG G
ue e

F =0
JG JG G
    „5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV

Rq : Si B est non uniforme, alors F ≠ 0 et qualitativement, le dipôle est attiré du


caniq

■ Réponses aux questions

côté où le champ est le plus fort, après s’être orienté en rotation dans la
e Mé

position d’équilibre stable.


* Le moment du couple qui s’exerce sur le dipôle (ou l’aimant) est :
ure d

JJG JJG JG
M =-∧B
périe

JG
* L’énergie potentielle du dipôle magnétique (ou de l’aimant) dans le champ B
extérieur est :
le Su
tiona

&KDPSPDJQpWLTXHHWDFWLRQVGH/DSODFH 
e Na
Écol

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