Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
0
4001
l’hypothèse d’un sens de parcours du cycle moteur (dans le diagramme ( T , S )) dans
le sens horaire. Il vient :
6907
Q1 = T1 ΔS ,
Q2 = 2 T2 ΔS , on parcourt deux fois ΔS dans le même sens, à la température T2 ,
91:1
Q3 = −2 T3 ΔS , on parcourt deux fois −ΔS (droite → gauche), à la température T3 ,
33.1
Q4 = −T4 ΔS ,
soit W = −(Q1 + Q2 + Q3 + Q4 ) = ΔS (T4 + 2T3 − T1 − 2T2 ) < 0 , l’hypothèse du
.71.1
sens de parcours est vérifiée.
:105
−W
Le rendement du moteur est r = car la dépense est le transfert thermique
Q1 + Q2
2320
reçu des deux sources chaudes à entretenir :
8891
T4 + 2 T3
r = 1−
T1 + 2 T2
318:
0428
Le lecteur peut créer ses propres cycles sur le même modèle, par exemple le cycle
podium :
:211
T
iques
techn
s
Micro
5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV
caniq
dans la « machine » (plan incliné ici), le premier principe des systèmes ouverts entre
le haut et le bas de la montagne.
e Mé
Pour cela, on néglige les variations d’énergie cinétique qui restent faibles, mais pas
la variation d’énergie potentielle avec un tel dénivelé.
ure d
L’eau ne reçoit ici ni travail utile (sol fixe, pas de « pièces » mobiles), ni transfert
thermique.
périe
En fait, l’énergie perdue par frottement interne conduit à une légère augmentation de
température.
le Su
tiona
eYROXWLRQG·XQV\VWqPHWKHUPRG\QDPLTXH
e Na
Écol
g ( zhaut − zbas )
Δ ( h + e p ) = 0 cP ΔT + g ( zbas − zhaut ) = 0 d’où ΔT = = 2,5 °C
cP
0
4001
n’existe aucun transfert thermique avec l’extérieur, l’eau arrive donc en bas plus
froide que l’air ambiant : c’est ce que montre l’expérience.
6907
75. Où l’électricité et l’eau font bon ménage (*)
91:1
En notant avec un indice « c » les paramètres de l’eau chaude, « f » ceux de l’eau
33.1
froide et TS la température de sortie du mélange, le premier principe des systèmes
ouverts à deux entrées et une sortie pour le fluide dans le mélangeur qui ne reçoit ni
.71.1
travail ni transfert thermique extérieurs s’écrit avec les débits massiques :
Dm cTc + Dm f T f − ( Dm c + Dm f )TS = 0
:105
2320
d’où le titre (ou proportion) x du débit d’eau chaude dans le mélange :
Dm c TS − T f
8891
x= = = 0, 49
Dm c + Dm f Tc − T f
318:
Rq : utiliser une eau très chaude est coûteux, mais les normes sanitaires l’imposent
pour éviter les risques de prolifération de bactéries comme les légionelles.
0428
Une personne consomme 100 € d’électricité par an (pour le chauffe-eau) soit une
:211
énergie quotidienne de :
iques
100 1
E= × = 1,83 kWh.jour −1 = 6,58 MJ.jour −1 puisque 1 Wh = 3,6 kJ
0,15 365
techn
isobare) :
ΔH = mc(Tc − T f )
t des
c=
xM (Tc − T f )
ure d
&KDSLWUH
e Na
Écol
&KDSLWUH
&KDPSPDJQpWLTXHHW
DFWLRQVGH/DSODFH
0
4001
6907
91:1
/HVRUGUHVGHJUDQGHXUXWLOHV
33.1
.71.1
/HVFRQVWDQWHV
perméabilité magnétique du vide μ0 = 4π.10−7 H.m−1
:105
charge de l’électron − e avec e = 1,6.10−19 C
masse de l’électron me = 0,9.10−30 kg
2320
constante de Planck h = 6,63.10−34 J.s
8891
&KDPSVPDJQpWLTXHV
à une distance de 1cm d’un fil
318:
B = μ0I / 2πr = 2.10–5 T
parcouru par un courant de 1A 0428
composante horizontale
B = 2.10–5 T
du champ magnétique terrestre
:211
machine à laver à 1 m
d’un appareil d’investigation médicale de
B § 0,5 à 3 T
type IRM (champ statique)
Micro
0RPHQWVPDJQpWLTXHV
t des
/HFRXUVG·DERUG
ure d
&KDPSVPDJQpWLTXHV
périe
&KDPSPDJQpWLTXHHWDFWLRQVGH/DSODFH
e Na
Écol
2. Qu’est-ce qu’une ligne de champ magnétique ? Que peut-on dire de l’intensité du
champ magnétique lorsque les lignes de champ s’écartent ou se rapprochent ? À
quel type de lignes correspond un champ quasi uniforme ? Comment reconnaît-on
l’emplacement des sources ?
0
3. Définir pour une distribution de charges et une distribution de courants (ensemble de
4001
circuits), ce que l’on appelle plan de symétrie et plan d’antisymétrie. Quelle est la
différence entre un vecteur polaire (on dit aussi vecteur vrai) et un vecteur axial (on
6907
dit aussi pseudo-vecteur) ? Donner des exemples. Comment se comportent ces
vecteurs par symétrie par rapport à un plan ?
91:1
Que peut-on dire d’un vecteur polaire, comme le champ électrique, en un point d’un
plan de symétrie ? d’un plan d’antisymétrie ? Mêmes questions pour un vecteur
33.1
axial comme le champ magnétique.
.71.1
4. Le champ magnétique créé par un fil rectiligne illimité parcouru par un courant
d’intensité I s’exprime dans une base locale cylindrique d’axe Oz (le fil) par :
:105
JG μI G
B ( M ) = 0 uθ
2320
2π r
Justifier, avec les symétries, la direction du champ créé.
8891
JG
Définir le sens de B , tracer les lignes de champ.
Calculer la norme B du champ magnétique créé à r = 1 cm d’un fil infini parcouru
318:
par un courant d’intensité I = 1 A ; comparer cette valeur à celle de la composante
0428
horizontale du champ magnétique terrestre et commenter.
Discuter le modèle du fil infini.
:211
médian. O
JG μI G M z
Le champ créé sur l’axe est B (α ) = 0 sin 3α uz
Micro
2a
où α est le demi-angle, orienté, sous lequel la spire est vue à partir d’un point M
JG
de son axe. Justifier la direction de B sur l’axe.
t des
7. Quels dispositifs simples permettent de réaliser dans une zone donnée un champ
le Su
&KDSLWUH
e Na
Écol
'LS{OHPDJQpWLTXH
8. Tracer les lignes de champ d’une bobine (ou solénoïde) de longueur finie parcourue
par un courant d’intensité I . Que constate-t-on si on les compare à celles d’un
aimant droit ? À quelle condition les cartes de champ sont-elles semblables quelle
0
que soit la source de dimension finie ?
4001
JJG
9. Donner la définition d’un dipôle magnétique. Exprimer le moment dipolaire -
6907
d’une spire circulaire.
)RUFHHWFRXSOHGH/DSODFHSXLVVDQFH
91:1
JJG
33.1
10. Quelle force subit un élément de conducteur dl parcouru par un courant d’intensité
JG
i et placé dans un champ magnétique B ?
.71.1
11. Un circuit est constitué de deux rails rectilignes, JG
:105
parallèles, horizontaux (les rails de Laplace), et B D
2320
dont l’écartement est l . Le circuit comprend en
série une résistance, un générateur de tension l
x
8891
qui impose un courant d’intensité i et est fermé
par une tige conductrice AD , de masse m , qui
⊕
318:
peut glisser sans frottement sur les deux rails.
L’ensemble est plongé dans un champ
JG i A
0428
magnétique extérieur B , uniforme et vertical.
G
Quelle est la résultante f L des forces de Laplace qui s’applique sur la tige ? La
:211
G G
vitesse de translation de la tige étant v = v u x , donner la puissance PL des forces de
iques
Laplace.
techn
face ci-contre). Δ
e Mé
a
tiona
&KDPSPDJQpWLTXHHWDFWLRQVGH/DSODFH
e Na
Écol
$FWLRQG·XQFKDPSXQLIRUPHVXUXQFRXUDQW
0
torsion est parcouru par un courant G
4001
d’intensité I . Il est placé dans un dispositif B
(ici bobines de Helmholtz) où règne un O
6907
champ magnétique quasi uniforme et
horizontal. Le cadre est mobile autour de
91:1
l’axe de suspension Δ qui est un axe de symétrie du cadre.
* Que peut-on dire de la position d’équilibre du cadre en l’absence de champ
33.1
magnétique (pas de courant dans les bobines de Helmholtz) ?
.71.1
* Montrer que lorsque le courant est établi dans les bobines de Helmholtz, le cadre
est soumis à un couple de moment M LΔ = − ISB sin θ par rapport à l’axe Δ orienté
:105
( θ est l’angle entre le champ et la normale au cadre et toujours S = ab ), et que
son plan tend à se placer perpendiculairement au champ magnétique. Examiner la
2320
stabilité des positions d’équilibre.
* Montrer que le moment précédent se généralise en un moment vectoriel des forces
JJG JJG
8891
de Laplace M L à exprimer en fonction du moment magnétique - du cadre et du
G
champ B uniforme.
318:
0428
14. Comment adapter les résultats de la question précédente pour décrire l’action d’un
champ magnétique uniforme sur un aimant ? En particulier le moment vectoriel des
JJG JJG
:211
&RQVHLOVjVXLYUH(UUHXUVjpYLWHU
t des
que la norme de la somme n’est pas égale à la somme des normes ! (sauf s’ils
sont tous parallèles et de même sens) ; il faut bien sûr effectuer la somme des
périe
&KDSLWUH
e Na
Écol
Il faut toujours bien faire la distinction entre le champ propre créé par un
Il faut ou
circuit toujours
un dipôle bienetfaire la distinction
le champ magnétique entre le champ
extérieur danspropre
lequelcréé
il estpar un
placé
circuit
(et ou souvent
qui est un dipôle et important).
plus le champ magnétique extérieur dans lequel il est placé
(et qui est souvent plus important).
Le champ magnétique créé par un fil infini est en 1/ r , celui du dipôle en 1/ r 3 .
0
Le champ magnétique créé par un fil infini est en 1/ r , celui du dipôle en 1/ r 3 .
4001
G JG
Ne pas confondre la force magnétique de Lorentz qvG ∧ JBG (qui ne travaille pas)
qv ∧ B (quiavec
6907
Ne
qui pas confondre
s’applique surla une
forceparticule
magnétique de Lorentz
chargée en mouvement ne travaille
la forcepas) de
qui JJG JGsur une particule chargée en mouvement avec la force de
s’applique
Laplace I dl JJG ∧ JBG (qui travaille) qui s’exerce sur un élément de conducteur
91:1
Laplace par
parcouru I dl ∧ unBcourant
(qui travaille)
même si ellesqui s’exerce
sont liéessur par un élément de de
un mécanisme conducteur
transfert.
parcouru par un courant même si elles sont liées par un mécanisme de transfert.
33.1
Pour trouver le sens d’une force de Laplace, il faut commencer par orienter le
Pour trouver JJG commencer par JJG orienter le
ce quileoriente
sens d’une force de de Laplace, il faut
.71.1
circuit, un élément conducteur JJG . Le sens de i dl
dl JJG dépend du
circuit, ce qui oriente JJ unG élément de conducteur dl . Le sens de i dl dépend du
signe de i : si i > 0 , i dl JJG est dans le sens d’orientation qui est dans ce cas celui
signe de i : si i > 0 , i dlJJGest dans le sens d’orientation qui est dans ce cas celui
:105
du courant ; si i < 0 , i dl JJG est dans le sens opposé au sens d’orientation, donc
du courant ; si i < 0 , i dl est dans Le le sens
sens opposé au sens d’orientation, donc
2320
dans le sens du courant à nouveau. de la force élémentaire de Laplace
dans le sens du courant à nouveau. Le sens de la force élémentaire de JJG
Laplace
est alors obtenu par la règle du tire-bouchon (quand on le tourne de i dl JJG vers
JG alors obtenu par la règleJJGdu tire-bouchon (quand on le tourne de i dl vers
8891
est
JBG , alors il avance suivant df JJG L ) ou celle des 3 doigts de la main droite (pouce,
B , alors il avance suivant
index et majeur pour les 3 vecteurs df L ) ou dans
cellel’ordre
des 3 doigts
indiqué). de la main droite (pouce,
index et majeur pour les 3 vecteurs dans l’ordre indiqué).
G 318:
G JG
0428
Pour le calcul de la force élémentaire de Laplace dfGL = idlG ∧ JBG , il est utile de
Pour le calcul de la force élémentaire de Laplace df L = idl ∧ B , il estG utile de
représenter les trois vecteurs sur une figure afin d’obtenir le sens de dfGL , ce qui
:211
représenter
oblige les trois
à choisir sur la vecteurs
figure un sursigne
une figure
pour i,afinen d’obtenir
général onlechoisitsens dei >df0L , (sur
ce qui
le
oblige à choisir surlesla calculs
figure un oùsigne pour i, en général Onon i > 0 (sur
iques
un mouvement
résultante !…). de rotation, et dont on rappelle qu’il n’est pas le moment de la
résultante !…).
Micro
sens de dl .
Lorsque qu’un champ de forces uniforme s’applique sur un solide alors la
caniq
Lorsque
résultantequ’un s’applique champ au de forces
centre uniforme
de masse de ce s’applique
solide. Parsurexempleun solide alors les
si toutes la
résultante s’applique au centre de JJmasse
G de ce solide. Par exemple si toutes les
forces élémentaires de Laplace df JJG L s’appliquant sur les éléments de la tige
e Mé
homogène
milieu de lad’un tige. cadre sont identiques, alors la résultante f L s’applique au
milieu de la tige.
périe
&KDPSPDJQpWLTXHHWDFWLRQVGH/DSODFH
&KDPSPDJQpWLTXHHWDFWLRQVGH/DSODFH
e Na
Écol
(et pas seulement en champ uniforme, voir la question 12.), alors l’action se
réduit à un couple, ce qui montre bien que le moment résultant (non nul) n’est
pas le moment de la résultante (et qui serait nul) ! Dans ce cas fréquent, les
actions du champ magnétique engendrent une rotation autour d’un axe fixe
sans translation du centre de masse.
0
4001
Rappelons que le moment par rapport à un axe est une grandeur algébrique et
que son signe dépend de l’orientation positive choisie sur cet axe ; cela signifie
6907
qu’en fonction de son signe, il a tendance à faire tourner le système étudié dans
un sens ou dans l’autre.
91:1
33.1
$SSOLFDWLRQVGLUHFWHVGXFRXUV
.71.1
:105
&KDPSVPDJQpWLTXHV
2320
15. Au cours d’un orage, un éclair peut être assimilé à un fil rectiligne de rayon
a = 10 cm et parcouru par un courant d’intensité I = 105 A . À moins de quelle
8891
distance du point de chute de l’éclair, l’aiguille d’une boussole risque-t-elle d’être
désaimantée sachant que cela se produit lorsqu’elle est placée dans un champ
supérieur à BL = 2.10−3 T ? 318:
0428
* Une bobine plate crée en son centre un champ magnétique d’intensité deux fois
supérieure à celle du champ magnétique terrestre au point considéré : B B = 2 B T .
Micro
Comment doit-on disposer cette bobine pour que le champ total soit dirigé suivant la
verticale ascendante ? Quelle est sa norme Btotal ?
t des
17. Montrer comment on attribue une face Nord et une face Sud à un circuit ou cadre
ue e
18. L’intensité du champ magnétique créé par une spire de rayon a et parcourue par un
μI a3
courant d’intensité I à une abscisse z du centre est B( z ) = 0 .
e Mé
2a (a + z 2 )3/2
2
AN : N = 500 ; a = 20 cm ; I = 0, 4 A .
le Su
tiona
&KDSLWUH
e Na
Écol
19. Le champ magnétique créé par un
⊕
solénoïde de longueur finie, constitué de :
• α2
n spires par unité de longueur et α1
parcouru par un courant d’intensité I •
est, en un point M quelconque de son I M z
⊗
0
axe :
4001
JG μ0nI G
B( M ) = ( cos α1 − cos α 2 ) uz
2
6907
* Les angles étant orientés comme sur la figure, vérifier que le sens attendu du
champ magnétique est conforme au signe de (cos α1 − cos α 2 ) .
91:1
* Que valent les angles α1 et α 2 pour un solénoïde infiniment long ? En déduire
JG
33.1
l’expression du champ B ∞ dans un tel solénoïde ; commentaire.
* Pour un solénoïde de longueur finie, on note α1 = α c , l’angle α1 pour un point au
.71.1
JG
centre du solénoïde ; que vaut alors α 2 ? En déduire l’expression B c du champ au
:105
centre.
* On note a le rayon du solénoïde et L sa longueur. Pour quelles valeurs du rapport
2320
L / 2a peut-on considérer que le champ au centre d’un solénoïde de longueur finie
diffère de moins de 1% de celui du solénoïde infiniment long ?
8891
'LS{OHPDJQpWLTXH
318:
0428
20. Une spire circulaire de rayon R est parcourue par un courant d’intensité I . Son
rayon est vu sous un angle α à partir d’un point M de son axe, placé à la distance
:211
d du centre O .
a) Rappeler la direction du champ de la spire en M et donner son intensité Bsp. en
iques
fonction de I , R et α .
b) En se limitant à un plan, les composantes en G
uθ
techn
JJG
caniq
z en fonction de R.
le Su
21. Une spire circulaire de centre O et d’axe Ox , est parcourue par un courant
d’intensité I . Sur son axe, à l’abscisse x , est placé un petit aimant assimilé à un
tiona
&KDPSPDJQpWLTXHHWDFWLRQVGH/DSODFH
e Na
Écol
JJG
dipôle magnétique de moment - de
direction quelconque (angle θ par JG JJG
-
rapport à l’axe Ox ), et libre de se
déplacer en rotation comme en
B θ
translation sur l’axe. O x x
0
Trouver la position d’équilibre stable de
4001
l’aimant (en orientation et position) I
dans le champ non uniforme de la spire.
6907
22. Reprendre la question 12. où le calcul du couple de Laplace M LΔ = ISB a été
91:1
effectué en passant par l’expression des forces. Proposer un autre calcul de ce
33.1
moment en pensant à introduire un dipôle magnétique.
.71.1
)RUFHHWFRXSOHGH/DSODFH
:105
23. Un fil conducteur horizontal transporte un courant électrique de droite à gauche dans
un champ magnétique dirigé horizontalement vers l’avant de la feuille ; dans quel
2320
sens est dirigée la force de Laplace ?
8891
24. Quelle est l’intensité de la force sur une portion de fil rectiligne de longueur 12 cm ,
parcourue par un courant de 3 A , placée dans un champ magnétique uniforme
318:
d’intensité 0, 06 T et faisant un angle de 30 ° avec ce champ ? Comment faudrait-il
0428
procéder pour obtenir une force de plus grande norme ?
:211
25. Une tige conductrice OA de masse m = 10 g est suspendue par son extrémité O en
un point où la liaison parfaite permet une rotation autour d’un axe fixe horizontal
iques
verticale ?
t des
champ B . B
Expliquer d’abord qualitativement pourquoi le plan du cadre
e Mé
surface du cadre.
Avec C = 0,80.10−2 m.N.rad −1 , N = 100 ; S = 10 cm 2 et
périe
&KDSLWUH
e Na
Écol
27. On réalise un champ magnétique horizontal tournant autour d’un axe vertical ; que
se passe-t-il si on l’applique à l’aiguille aimantée d’une boussole ? En déduire le
principe de fonctionnement de certains moteurs ; d’où vient l’énergie mécanique
liée au mouvement de rotation engendré ?
0
4001
4XHVWLRQVGHUpIOH[LRQ3K\VLTXHSUDWLTXH
6907
28. Décrire l’expérience historique d’Oersted qui a fait apparaître le rapport
insoupçonné entre l’électricité et le magnétisme. Qui a élaboré la théorie des champs
91:1
magnétiques ?
33.1
29. Qu’a voulu prouver Rowland par l’expérience où il étudie le champ magnétique créé
.71.1
par un disque non conducteur (pourquoi ?) uniformément chargé et en rotation
autour de son axe ?
:105
30. Quel est l’ordre de grandeur de l’intensité du champ magnétique créé par les
2320
appareils électroménagers ?
8891
31. Pourquoi l’aiguille aimantée d’une boussole s’oriente-t-elle spontanément ?
Comment sont définis ses pôles Nord et Sud ? Dans quel sens est orienté son
318:
moment magnétique ? 0428
32. Quelle est l’origine du champ magnétique terrestre ? Par quel modèle simple peut-il
être représenté ? Où se trouvent les Pôles Nord et Sud magnétiques ? Quelles sont
:211
33. Un aimant (ou une spire parcourue par un courant) ne subit aucune force (au sens où
techn
la résultante des forces de Laplace est nulle) lorsqu’il est placé dans un champ
magnétique uniforme. Pourquoi alors deux aimants s’attirent-ils ? Faire un dessin
pour expliquer dans quel sens le courant doit parcourir une bobine plate suspendue
Micro
par deux fils conducteurs souples pour être attirée par un aimant qui y présente sa
face Nord.
t des
34. Un circuit plan de forme quelconque parcouru par un courant est placé dans un
ue e
36. Comment adapter le principe de la tige en translation sur des rails rectilignes de
le Su
&KDPSPDJQpWLTXHHWDFWLRQVGH/DSODFH
e Na
Écol
([HUFLFHV
0
4001
et leur rayon est noté R . Elles sont parcourues par le même courant d’intensité I
dans le même sens.
6907
Analyser le petit programme Python ci-dessous et l’utiliser pour tracer les graphes
de BT ( z ) où BT est le champ total sur l’axe, pour d = 0,5 R , d = R et d = 2 R .
91:1
ɨŜ Ƌ
ɩŜ Ŝ
33.1
ɪŜ
ɫŜ řʰŜſƀ
.71.1
ɬŜ
ɭŜ ʰɥŜɬ
:105
ɮŜ ʰ
ſŞɨɩƋřɨɩƋřɬɥɥƀ
ɯŜ
2320
ɰŜ ſřƀś
ɨɥŜ ſſɨʫſʫƀƋƋɩƀƋƋſŞɨŜɬƀƀ
ɨɨŜ ſřƀś
8891
ɨɩŜ ſſɨʫſŞƀƋƋɩƀƋƋſŞɨŜɬƀƀ
ɨɪŜ ſřƀś
318:
ɨɫŜ ſſɨʫſʫƀƋƋɩƀƋƋſŞɨŜɬƀʫſɨʫſŞƀƋƋɩƀƋƋſŞɨŜɬƀƀ
ɨɬŜ
0428
ɨɭŜ Ŝſřſřƀř
ʰɐ
ɐƀ
ɨɮŜ Ŝſřſřƀř
ʰɐ
ɐƀ
ɨɯŜ Ŝſřſřƀř
ʰɐ
ɐřʰɐŞŞɐƀ
:211
ɨɰŜ
ɩɥŜ ŜſƃŞɪřɪřŞɥŜɨřɩƄƀ
iques
ɩɨŜ ŜŜɏ
ſƃɥřŜɬřɨřɨŜɬřɩƄƀ
ɩɩŜ
ɩɪŜ ŜƃɐɐƄŜɏſ ƀ
techn
ɩɭŜ ŜƃɐɐƄŜɏſſɐɐřɥƀƀ
ɩɮŜ ŜŜɏ
ɏſɐɐƀ
ɩɯŜ ŜƃɐɐƄŜɏſſɐɐřɥƀƀ
t des
faire de calcul, prédire de quel ordre en z est alors le premier terme non nul du
développement BT ( z ) − BT (0) pour z petit.
e Mé
&KDSLWUH
e Na
Écol
b) En déduire que la quantification du moment cinétique ( σ = n = où = = h / 2π et
h = 6, 63.10−34 J.s est la constante de Planck) conduit à définir un moment
magnétique élémentaire appelé magnéton de Bohr μ B ; en donner son expression
et sa valeur numérique. Commentaire.
0
4001
39. « Définition » de l’Ampère
« L’Ampère est l’intensité d’un courant constant qui, maintenu dans deux
6907
conducteurs parallèles, rectilignes, de longueur infinie, de section circulaire
négligeable et placés à une distance de 1 m l’un de l’autre dans le vide, produit entre
91:1
ces conducteurs une force de 2.10−7 N par mètre de longueur ».
Faire un dessin, expliquer l’origine et le sens de cette force et montrer que cette
33.1
définition impose la valeur de la constante μ0 .
.71.1
40. La roue de Barlow
JG
:105
Un disque métallique de rayon G
OA = a peut tourner sans i R • B uz
O
2320
frottement dans le plan vertical G ⊗
autour de l’axe horizontal Oz . Il uθ
A
8891
est alimenté sur son axe, au point U Hg G
O , après fermeture du circuit, par ur
318:
une source de tension U (au point
A , la circonférence de la roue trempe dans un bain de mercure). La résistance totale
0428
en série dans le circuit est R . On considère que le chemin suivi par le courant
d’intensité i entre O et A est la ligne droite. Par ailleurs la roue est placée dans un
JG
:211
G G
unitaires uθ et u z complètent la base cylindrique.
techn
JG
magnétique B sur la base envisagée à l’aide de r , ω et B , grandeurs positives.
b) L’intensité i du courant étant constante en régime permanent, calculer la force de
t des
JJG
Laplace élémentaire df L s’exerçant au point M sur un tronçon de longueur dr .
ue e
puis conclure.
e Mé
&KDPSPDJQpWLTXHHWDFWLRQVGH/DSODFH
e Na
Écol
parallèlement à l’axe Δ .
Pour avoir une action de rotation deux brins opposés doivent être parcourus par des
courants de sens opposés (comme indiqué sur la figure) ; cela permet de les associer
pour former une spire.
Données numériques : le rotor a un rayon r = 9, 0 cm ; chaque fil de longueur
0
4001
l = 15 cm est parcouru par un courant d’intensité I = 10 A ; l’intensité du champ
magnétique est B = 1, 2 T ; le nombre de fils est N = 700 ; le moteur tourne à une
6907
vitesse n = 1 800 tour.min −1 .
91:1
a) Calculer la force qui agit sur chaque fil.
b) Quel est le travail de cette force, toujours motrice, lorsque le cylindre fait un
33.1
tour ?
c) Sachant que les actions sur chaque fil ajoutent leurs effets, calculer la puissance
.71.1
de ce moteur.
:105
42. Moteur synchrone (*)
Un montage convenable de bobines fixes z
2320
(le stator, non représenté sur la figure) JG
B ω
parcourues par des courants alternatifs
8891
sinusoïdaux de pulsation ω produit dans un α
JG
certain volume un champ magnétique B , O
318:
JJG
d’amplitude B0 , qui tourne dans un plan - ω 0428
xOy autour d’un axe Oz avec la pulsation
ω constante (pour un dispositif de production du champ, voir la question 47.).
:211
D’autre part, une pièce mobile autour de l’axe Oz (le rotor) constituée d’un petit
JJG
aimant permanent portant un moment magnétique permanent - , orthogonal à Oz ,
iques
JJG JG
L’angle α entre - sur B comme indiqué sur la figure est constant au cours du
mouvement.
Micro
JG
a) Quelle est la valeur du couple magnétique Γ exercé par le champ sur la pièce
mobile ?
t des
&KDSLWUH
e Na
Écol
4XHVWLRQVRXYHUWHV
0
4001
suivantes :
section droite circulaire de rayon a ,
distance du centre d’une section droite à l’axe
6907
Δ : R,
nombre total de spires : N .
91:1
Le fil est parcouru par un courant d’intensité
33.1
constante I .
Sans faire de calcul, trouver le maximum de
JG
.71.1
résultats sur le champ magnétique B créé.
:105
44. Électrodynamomètre de Pellat
On considère une balance électromagnétique constituée par :
2320
Ź un long solénoïde C1 fixe, d’axe horizontal, comprenant N1 spires enroulées
régulièrement sur une longueur L1 .
8891
Źune bobine plate C 2 , d’axe vertical, comprenant N 2 spires, de surface S2 , fixée à
318:
l’extrémité du fléau d’une balance mobile autour de l’axe horizontal passant par
O.
0428
À l’autre extrémité A du fléau est suspendu un plateau ( OA = L ).
:211
A
O
I2
iques
techn
G
mg
Micro
I 3
1 2 a
ure d
A a A I
a A a
a a
périe
I
le Su
tiona
&KDPSPDJQpWLTXHHWDFWLRQVGH/DSODFH
e Na
Écol
Déterminer la contribution au champ magnétique au point A , des circuits
représentés ci-dessus. Les fils arrivent de l’infini et repartent à l’infini. Les arcs sont
des arcs de cercle.
0
Des taches solaires apparaissent par intermittence (en
4001
fait un cycle de 11 ans) à la surface du Soleil appelée
photosphère ; elles sont visibles sur la photo ci-
6907
contre.
Le plasma solaire (en surface) peut être assimilé à un
91:1
gaz parfait de densité uniforme.
33.1
question qualitative : montrer qu’au niveau d’une
tache solaire existe un champ magnétique.
.71.1
Données :
* la puissance surfacique du rayonnement émis par la photosphère est
:105
proportionnelle à T 4 (loi de Stefan) où T est la température (en K) de la surface
2320
émettrice.
* la condition d’équilibre du fluide que constitue le plasma solaire au voisinage de
8891
B2
la surface se traduit par P + = cste (ici au sens uniforme sur toute la surface),
2μ 0
318:
où P est la pression et B l’intensité du champ magnétique. 0428
A i
magnétique tournant (c’est le rôle du
stator) dans une région de l’espace
ue e
mobile).
question qualitative : O
e Mé
i
deux conditions à satisfaire ?
tiona
&KDSLWUH
e Na
Écol
question quantitative :
La fém de la source idéale de tension est u (t ) = 2U cos(ω t ) , et L et R sont
l’inductance et la résistance de chaque paire de solénoïdes dont les intensités sont
écrites i (t ) = 2 I cos(ω t − ϕ ) et i′(t ) = 2 I ′ cos(ω t − ϕ ′) . Vérifier (et non établir)
0
4001
avec un minimum de calcul que les deux conditions énoncées ci-dessus sont
effectivement satisfaites en choisissant L = R / ω et C = 1/ ( 2 Rω ) .
6907
48. Mesure du champ magnétique terrestre à l’aide d’un courant
91:1
Cette question décrit et met en œuvre une méthode expérimentale utilisée pour
33.1
mesurer la composante horizontale du champ magnétique à Marseille (composante
du vecteur dans le plan horizontal, perpendiculaire à la verticale locale).
.71.1
Sur une table plane horizontale, est disposée au point O , au centre, une petite
:105
aiguille aimantée équilibrée pouvant osciller sans frottement autour de l’axe vertical
G
Oz fixe, porté par uz . La table trouée est traversée par deux fils verticaux disposés à
2320
la même distance a = 4, 25 cm du point O . Ces fils ont une longueur de l’ordre du
mètre, très grande devant a . Le premier, situé au Nord de O , est parcouru par un
8891
courant descendant d’intensité I ; le second, situé au Sud de O est parcouru par un
courant ascendant de même intensité I .
318:
0428
I I
:211
Ouest
iques
z
techn
Micro
Sud Nord
O
t des
a
Table
ue e
Est
caniq
vers le Nord magnétique et joue ainsi son rôle de boussole. Elle définit alors les
directions Nord et Sud utilisées précédemment. Si elle est tournée très légèrement
ure d
avec le doigt puis lâchée, on mesure dix périodes d’oscillation en rotation autour de
la position d’équilibre : 10 T 0 = 4,8 s .
périe
&KDPSPDJQpWLTXHHWDFWLRQVGH/DSODFH
e Na
Écol
période de petites oscillations autour de cet équilibre change avec une valeur
mesurée 10 T1 = 4,1 s .
0
prédites par un modèle de l’institut de physique du champ magnétique de Kyoto :
4001
6907
91:1
33.1
.71.1
:105
2320
8891
318:
0428
:211
7UDYDX[SUDWLTXHV
iques
49. Avec quel appareil mesure-t-on un champ magnétique ? Quel est son principe
élémentaire ?
techn
de 1 A .
Elle est suspendue à un fil souple sans I
ue e
Aimant
On approche lentement un aimant droit de la
spire et on observe que :
e Mé
– dans un premier temps la spire commence à tourner autour de son axe pour
présenter son plan perpendiculairement à l’aimant,
ure d
– dans un deuxième temps, lorsque l’aimant est plus proche, la spire attirée par
l’aimant vient « s’encastrer » autour de lui.
périe
&KDSLWUH
e Na
Écol
51. On dispose au laboratoire d’un aimant droit et d’une petite aiguille aimantée, mais
toutes les indications sont effacées sur les deux objets.
Comment repérer très simplement le pôle Nord et le pôle Sud de l’aimant ?
0
Pour établir l’équation différentielle du mouvement voir la question 29. du chapitre
4001
8.
a) Un aimant droit en forme de parallélépipède homogène est suspendu par son
6907
centre de masse G selon un axe vertical Gz par un fil de torsion de constante
C = 4, 2.10 −4 m.N.rad −1 (on ne tient pas compte ici de l’orientation dans le champ
91:1
magnétique terrestre). Une fois l’aimant tourné d’un angle θ par rapport à sa
33.1
position d’équilibre, écrire une loi de la mécanique et établir l’expression de la
période T du mouvement. L’étude des oscillations (en compter au moins 10)
conduit à la période T = 1,8 s ; en déduire la valeur du moment d’inertie J de
.71.1
l’aimant par rapport à l’axe de suspension. Estimer l’incertitude sur J, on néglige
:105
l’incertitude sur C.
On teste ce résultat sachant que pour l’aimant de masse m = 39 g , de longueur
2320
L = 10 cm et de largeur l = 1, 0 cm , le moment d’inertie est donné par
l’expression J = m ( L2 + l 2 ) / 12 . Conclure.
8891
b) Le même aimant est à présent suspendu (toujours par G ) à un fil sans torsion et
318:
placé dans des bobines de Helmholtz où règne un champ magnétique quasi
uniforme d’intensité B = 0, 90.10−3 T (pour cette valeur voir l’application
0428
numérique de la question 18.). Quelle est la position d’équilibre de l’aimant dans
le champ ? L’axe de l’aimant est écarté d’un angle θ de l’axe des bobines ;
:211
53. Si on abandonne une aiguille aimantée (ou tout autre objet aimanté) dans un placard
du laboratoire, on constate qu’elle perd peu à peu au cours du temps son
caniq
&KDPSPDJQpWLTXHHWDFWLRQVGH/DSODFH
e Na
Écol
Écol
e Na
tiona
le Su
périe
ure d
e Mé
caniq
ue e
t des
Micro
techn
iques
:211
0428
318:
8891
2320
:105
.71.1
33.1
91:1
6907
4001
0
5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV
0
4001
/HFRXUVG·DERUG
6907
&KDPSVPDJQpWLTXHV
91:1
33.1
1. Ce sont les courants électriques qui sont à l’origine des champs magnétiques, qu’ils
s’agissent au niveau macroscopique de courants électrocinétiques dans les
.71.1
conducteurs ou au niveau microscopique de courants liés au mouvement des
électrons dans les atomes. Les particules chargées libres en mouvement sont
:105
également source de champs magnétiques.
Exemples : les courants dans les bobines placées sous une plaque à induction, les
2320
courants dans une antenne de télécommunication, les courants dans la couche de fer
liquide dans la Terre, les courants microscopiques dans un aimant,…
8891
JG
2. Le champ magnétique B est une grandeur vectorielle ; on appelle ligne de champ
JG
une ligne orientée dans le sens de B qui en chacun de ses points admet pour 318:
0428
tangente le champ magnétique en ce point. Lorsque les lignes de champ s’écartent
l’intensité du champ magnétique diminue ; elle augmente lorsqu’elles se
:211
lignes de champ magnétique sont fermées, l’emplacement des sources est indiqué
par un enlacement serré de lignes de champ.
techn
π* π*
t des
+ − + −
+ + − − + + − −
ue e
++ + − − − ++ + − − −
+ + − − + + − −
5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV
caniq
+ − + −
■ Réponses aux questions
π π
e Mé
&KDPSPDJQpWLTXHHWDFWLRQVGH/DSODFH
e Na
Écol
Un vecteur vrai ou vecteur polaire est indépendant de la base choisie, ou plus
précisément de l’orientation de l’espace lors du choix des bases directes.
JG JG
Exemples : vecteur vitesse, vecteur force, champ électrique (cf. f = qE ).
Pour un pseudo-vecteur ou vecteur axial, le sens dépend de la convention
JG
0
d’orientation de l’espace. ω
JG
4001
Exemples : vecteur rotation instantané ω
convention JG
déplacement (vitesse) sens de ω
6907
G
v
91:1
Le produit vectoriel de deux vecteurs polaires (cf. règle du tire-
JG G JG
bouchon pour le sens) et le champ magnétique (cf. f = q v ∧ B ).
33.1
Symétrie par rapport à un plan
.71.1
M et M ′ sont symétriques, les symétriques des vecteurs polaires sont évidents :
G
:105
G v G
M v v
2320
M M
π plan symétrie
8891
M′ M′
JG JG
318:
M′ v′ JG v′
v′
0428
vecteur rotation : G JG
v :ω
JG
iques
π plan symétrie
Micro
JG JJG
t des
v′ ⊗ ω′
ue e
caniq
JJG JG
Plus généralement pour les vecteurs axiaux, B′ est l’antisymétrique de B :
JG JG
e Mé
JG B B
M B
ure d
M M
π plan symétrie
périe
JJG JJG
JJG B′ B′
B′ M′
le Su
M′ M′
tiona
&KDSLWUH
e Na
Écol
JG
En un point M d’un plan π de symétrie, M ′ ≡ M . Un vecteur polaire ( E ) doit
G
être égal à son symétrique, la seule possibilité est alors : E ∈ π .
JG
En un point M d’un plan π de symétrie, M ′ ≡ M . Un vecteur axial ( B ) doit être
G
égal à son antisymétrique, la seule possibilité est alors : B ⊥ π .
JG
0
4001
En un point M d’un plan π * d’antisymétrie, M ′ ≡ M . Un vecteur polaire ( E )
G
doit être égal à l’opposé de son symétrique, la seule possibilité est alors : E ⊥ π * .
JG
6907
En un point M d’un plan π * d’antisymétrie, M ′ ≡ M . Un vecteur axial ( B ) doit
G
être égal à l’opposé de son antisymétrique, la seule possibilité est alors : B ∈ π * .
91:1
G G G G
E ∈π ; E ⊥ π * ; B ⊥ π ; B ∈π *
33.1
En résumé :
.71.1
JG
4. Le plan contenant le fil et le point M est un plan de symétrie : le champ B est
:105
orthogonal à ce plan. En coordonnées polaires d’axe le fil, il est donc orthoradial
G
(suivant uθ ) et ne dépend que de r , distance au fil (invariance par rotation autour
2320
du fil) :
JG μI G
8891
B ( M ) = 0 uθ
2π r
z
318:
(expression dans laquelle il ne faut pas faire tendre r vers I
zéro). JG
0428
Les lignes de champ sont donc des cercles centrés sur Oz . B
JG
Le sens de B est tel qu’en lui appliquant la règle du tire- r
:211
important (et donc difficile à éliminer) que ceux produits par l’électrocinétique à
courants plus faibles et distances plus grandes.
JG
t des
Le champ B est créé par un courant, le circuit source est nécessairement fermé. Un
fil infini pose donc problème.
ue e
C’est en fait un modèle pour un point M très proche d’un fil rectiligne de
dimension finie d’un circuit réel. L’expression donnée correspond à une
5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV
caniq
5. Tous les plans contenant l’axe de la spire sont des plans d’antisymétrie, le champ
JG
créé appartient à tous ces plans. En un point M de l’axe le champ B est donc dirigé
ure d
suivant l’axe Oz ; son sens est obtenu en appliquant la règle du tire-bouchon sur le
JG
sens réel du courant. La formule donne donc le sens de B avec I algébrique.
périe
&KDPSPDJQpWLTXHHWDFWLRQVGH/DSODFH
e Na
Écol
μ0 I
B (O ) =
2a
a
Sur l’axe, en exprimant sin α = en fonction de OM = z , il vient :
a + z2
2
0
a3
4001
B ( z ) = B(O )
(a 2 + z 2 )3/2
6907
La relation est valable avec z algébrique. En effet en deux points de l’axe,
91:1
symétriques par rapport à O , les champs créés sont dans le même sens car le plan
z = 0 est un plan de symétrie.
33.1
À noter sur la courbe la position du point d’inflexion en z = a / 2 .
On constate que le champ magnétique diminue en s’éloignant des sources (le
.71.1
courant est dans le plan z = 0 ) ; on en déduit que les lignes de champ s’écartent de
l’axe du côté z > 0 , contournent la spire avant de se refermer du côté z < 0 . Sur le
:105
schéma, l’orientation des lignes de champ correspond à I > 0 .
2320
B0 ( z )
8891
B(O)
318:
0428I
O
:211
O a /2 z
iques
techn
6. À l’intérieur d’une bobine infinie, le champ est uniforme, dirigé en tout point
intérieur parallèlement à l’axe. Les lignes de champ sont donc des droites parallèles
Micro
JG
entre elles et parallèle à l’axe. Le sens du champ B est obtenu en appliquant la règle
du tire-bouchon au sens réel du courant. L’orientation des spires et de l’axe Oz sont
t des
JG
:•
caniq
symétrie de la distribution. I z
Il est évidemment indépendant de z (puisqu’il ⊗
ure d
JG G
B ext = 0
le Su
&KDSLWUH
e Na
Écol
Le solénoïde infini est un modèle pour la région centrale d’une bobine longue de
dimension finie.
7. Outre l’intérieur de la bobine infinie (mais peu facilement accessible), on peut créer
une zone de champ quasi uniforme :
0
– dans un dispositif appelé bobines de Helmholtz (figure de gauche) où deux spires
4001
identiques à celle de la question 5. sont placées sur le même axe Oz ; en
choisissant de les mettre à une distance égale au rayon de chaque spire, et en les
6907
faisant parcourir par le même courant d’intensité I dans le même sens, alors le
champ est le plus uniforme possible dans le voisinage du centre O (voir la
91:1
question 37.).
– dans l’entrefer d’un aimant en fer à cheval (figure de droite) :
33.1
.71.1
I I S
:105
O z
2320
N
8891
'LS{OHPDJQpWLTXH 318:
0428
8. Expérimentalement on constate que, loin des sources, les cartes de champ d’une
:211
par exemple.
Micro
JG JG
t des
B B
N
ue e
JJG
-
5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV
caniq
I
■ Réponses aux questions
S
e Mé
ure d
périe
le Su
&KDPSPDJQpWLTXHHWDFWLRQVGH/DSODFH
e Na
Écol
9. Un dipôle magnétique est caractérisé
par son moment magnétique dipolaire z
JJG G M
- = - uz . Il est à l’origine des cartes θ JG
de champ observées dans les JJG B
0
-
4001
conditions de l’approximation O r0
dipolaire de la question 8..
JJG
6907
Le plan contenant - et le point M
est un plan d’antisymétrie (penser à la
91:1
bobine longue), donc le champ créé appartient à ce plan. On utilise des coordonnées
polaires dans ce plan.
33.1
Soit C une spire circulaire de rayon a , filiforme, de centre O , orientée et parcourue
.71.1
par un courant d’intensité I . Le point
JJG M
d’observation est M tel que OM = r . •
:105
-
L’approximation dipolaire consiste à se placer JG G r
loin de la spire, à savoir r a . Les effets S ur
2320
magnétiques de la spire sont alors ceux d’un
dipôle magnétique de moment dipolaire : O• a
8891
JJG JG C
- = IS I ⊕
318:
JG
où S est le vecteur surface de la spire, direction : orthogonale au plan de la spire,
0428
norme : l’aire du disque s’appuyant sur la spire, sens : imposé par l’orientation du
contour.
JJG
:211
sens de - est obtenu par la règle du tire-bouchon appliquée au sens réel du courant
électrique.
JJG
t des
)RUFHHWFRXSOHGH/DSODFHSXLVVDQFH
caniq
10. L’observation de la mise en mouvement d’une tige sur des rails de Laplace montre
que la force est orthogonale à la tige, au champ magnétique et dépend du sens du
e Mé
courant.
JJG
Un élément de conducteur dl parcouru par un courant d’intensité i et placé dans un
JG
ure d
df L = i dl ∧ B
le Su
tiona
&KDSLWUH
e Na
Écol
11. Il faut commencer par orienter le circuit. Il faut ensuite choisir un élément de tige
JJG JJG
dl orienté dans le sens positif d’orientation. Le sens de i dl dépend du signe de i,
JJG
i dl est toujours dans le sens réel du courant. Le
sens de la force élémentaire de Laplace est alors D
obtenu par la règle du tire-bouchon : quand on le
0
JJG JG JJG
4001
tourne de i dl vers B , alors il avance suivant df L .
G G JJG x
Sur la figure on a choisi i > 0 , avec B = B u z et JG
6907
i dl
JJG G B JJJG
B > 0 , df L est suivant u x . i df L
91:1
Parcourue par un courant et placée dans un champ
JG ⊕ A
B , la tige subit la force de Laplace comme
33.1
l’indique la figure :
JG JJG JG JJG JG G JG
.71.1
JG
( ) G
f L = ³ i dl ∧ B = i ³ dl ∧ B = i l ∧ B = + i l B u x
:105
car B est uniforme et i est le même en tout point du tronçon l de AD.
À noter que le résultat de l’intégrale ne porte pas sur la longueur totale AD de la
JG
2320
tige mais seulement sur le tronçon de longueur l entre les deux rails, soumis à B ,
car le courant circule uniquement dans cette partie de la tige.
8891
La puissance des forces de Laplace est :
JJG G JJG G JG G
( )
PL = ³ df L .v = ³ df L .v = f L .v = i l B v
JJG
318:
G
0428
car en translation la vitesse v est la même pour tous les éléments dl .
Il apparaît donc que la puissance résultante des forces de Laplace est la puissance de
:211
G
côtés de longueur b les forces élémentaires de ⊕ n
Laplace sont opposées deux à deux alors que sur les G
JJG
Micro
I
JJG JJG
côtés de largeur a G elles sont nulles puisque les dl B
JJG I dl 2 df L 2
sont colinéaires à B . Il en résulte que la somme des df JJG
t des
La résultante des forces sur le côté 1 et qui s’applique au centre du côté est
G G G
f L1 = IbB n où n est le vecteur unitaire normal au cadre (sens imposé par
e Mé
constitue un couple.
Le moment de ce couple par rapport à l’axe Δ orienté est :
le Su
tiona
&KDPSPDJQpWLTXHHWDFWLRQVGH/DSODFH
e Na
Écol
a a
M LΔ = M ΔfG + M ΔfG = IbB. + IbB. = IabB
L1 L2
2 2
car dans les deux cas les bras de levier valent a / 2 .
En notant S = ab la surface du cadre, il vient :
M LΔ = ISB
0
4001
Si le cadre tourne avec une vitesse angulaire ω autour de Δ , alors la vitesse linéaire
G G
6907
du côté 1 est v1 = (a / 2)ω n . Les puissances des deux forces étant égales, on a :
G G a
PL = PL1 + PL 2 = 2 PL1 = 2 f L1.v1 = 2 IbB ω PL = ISBω
91:1
2
33.1
On remarque que PL = M LΔω résultat établi à la question 17. du chapitre 7..
.71.1
$FWLRQG·XQFKDPSXQLIRUPHVXUXQFRXUDQW
:105
13. * En absence de champ magnétique donc de forces de Laplace, les deux seules
2320
forces qui s’exercent sur le cadre, à savoir son poids et la tension du fil sans torsion,
ont des moments nuls par rapport à l’axe Δ puisque portées toutes les deux par
8891
l’axe. La position de ce cadre autour de l’axe Δ est donc indifférente : toute
position est position d’équilibre.
* On repère la position du cadre par l’angle θ que fait le fG
G G 318:
0428
L1
champ B avec le vecteur unitaire n normal au plan du d
cadre et dont le sens est obtenu à partir de l’orientation du
θ G
cadre. L’angle θ algébrique est orienté comme sur la
:211
n
figure (orientation positive sur Δ ). En présence de champ
θ
iques
d
même support, l’axe Δ , le moment de ces forces par fL2
rapport à l’axe est donc également nul,
t des
JG
précédente car les côtés verticaux sont perpendiculaires à B horizontal). Comme
caniq
l’indique la figure, où on a choisi I > 0 , ces forces sont de sens opposés et donc
G G G
f L1 + f L 2 = 0 . Ces deux forces n’ayant pas le même support mais de somme nulle
e Mé
L1 L2
car pour les deux forces le moment est négatif, pour θ > 0 comme sur la figure
(elles ont tendance à faire tourner le cadre dans le sens négatif si θ > 0 ). Les bras
périe
a
de levier identiques valent d = sin θ > 0 pour θ > 0 , comme supposé dans
le Su
2
l’expression du moment.
tiona
&KDSLWUH
e Na
Écol
En notant S = ab la surface du cadre, il vient :
Cette action d’orientation cesse pour M LΔ = 0 soit sin θ = 0 ce qui conduit à deux
0
positions d’équilibre :
4001
G G
• θ éq = 0 soit n de même sens que B ; en écartant légèrement le cadre de cette
6907
position, pour θ = 0 + ε > 0 , M LΔ est négatif et pour θ < 0 , M LΔ est positif ; le
couple a tendance à ramener le cadre vers cette position : l’équilibre est stable
91:1
(c’est le cas sur la figure ci-dessus). G
f L2
33.1
G G
• θ éq = π soit n et B de sens opposé ; un léger écart à cet G
B
.71.1
équilibre (poser θ = π + ε ) provoque une rotation du cadre Δ
vers sa position d’équilibre stable : cette position ⊕
G
:105
d’équilibre est instable (c’est le cas sur la figure ci-contre). n G
I f L1
2320
* Dans le moment par rapport à l’axe M LΔ = − ISB sin θ , on reconnaît la composante
8891
G
suivant n du moment magnétique - = IS du cadre dont l’expression vectorielle est
JJG G JG JJG G JG JJG
- = IS n . De plus B = B u x et n ∧ B = − B sin θ u z :
JJG JJG JJG JG 318:
M L = M LΔ u z = - ∧ B
0428
:211
14. Les résultats de la question précédente établis dans le cas simple d’une spire
rectangulaire sont valables pour un circuit plan quelconque et en particulier pour une
iques
spire circulaire donc pour un dipôle magnétique (spire circulaire vue de loin) qui a
en commun avec un aimant d’être représenté par un moment magnétique.
techn
F =0
JG JG G
5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV
côté où le champ est le plus fort, après s’être orienté en rotation dans la
e Mé
JJG JJG JG
M =-∧B
périe
JG
* L’énergie potentielle du dipôle magnétique (ou de l’aimant) dans le champ B
extérieur est :
le Su
tiona
&KDPSPDJQpWLTXHHWDFWLRQVGH/DSODFH
e Na
Écol