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DLC, DLUO, DDM, DCR ?

 DLC

La DLC (Date Limite de Consommation) est affichée sur toutes les denrées fortement
périssables qui, après une période généralement courte, peuvent représenter un danger
pour le consommateur.
Ces produits sont en principe reconnaissables car ils comportent sur l’emballage la
mention: À consommer jusqu’au…
Une fois la DLC dépassée, il est interdit de mettre en vente le produit. Attention, une fois
le produit ouvert, la DLC n’est plus valide!

 DDM

La DDM (Date de Durabilité Minimale) n’indique pas une date impérative de


consommation.
La DDM se trouve en général sur des produits alimentaires non réfrigérés (le riz, les épices, le
café, les pâtes, …).
La DDM est indiquée sur un produit par la mention: À consommer de préférence avant le…
Une fois la date dépassée, le produit est encore consommable mais il perdra en qualité
organoleptique (perte de saveurs, texture plus sèche ou plus molle, …).
Ainsi, lorsque la DDM est passée, le produit peut encore être mis en vente.

 DLUO

La DLUO (Date Limite d’Utilisation Optimale) a été remplacée par la DDM et n’est plus
utilisée.

 DCR
La DCR (Date de Consommation Recommandée) est généralement utilisée pour les œufs.
La DCR est normalement fixée à 28 jours après la ponte.
Pour plus de sécurité, le temps de cuisson des œufs devrait être inversement proportionnel au
nombre de jours restant jusqu’à la DCR (moins il reste de jours, plus il faut les cuire
longtemps).
Concernant les conserves il est recommandé de juger en priorité l’aspect extérieur avant de
le consommer: sont-elles déformées ? rouillées ? ouvertes ?

🚚 Le contrôle des dates lors de la réception de


marchandises

Lors de la réception de marchandises, en plus des étapes habituelles il est important de porter
une attention particulière aux bordereaux de livraison.
Ceux-ci, en plus du nom, de l’adresse du fournisseur et du type de produit, incluent une date
limite de consommation. Il est primordial de contrôler que la DLC n’est pas dépassée.
Si le délai est trop court, le produit ne pourra pas être conservé longtemps. Il convient donc de
l’intégrer dans un circuit court.
Si le délai est dépassé, la marchandise doit être refusée et une notice (ou fiche de non
conformité) est envoyée au fournisseur afin d’éviter des problèmes futurs de ce type.
Néanmoins, s’il s’agit de DDM, il est possible d’accepter la marchandise en fonction de la
situation (auquel cas nous vous recommandons tout de même de prévenir le fournisseur).

 Les actions à entreprendre


 Contrôler les bordereaux / étiquettes des produits.

 Refuser la marchandise en cas de DLC dépassée.

🌡️ Comment optimiser la DLC lors du stockage ?

Pour gérer de manière optimale les DLCs produits lors du stockage, il est important de
respecter certaines règles.
Il est tout d’abord interdit de stocker un produit dont la DLC est dépassée. Dans ce cas, ou
si vous vous en rendez compte après coup, vous devez jeter le produit concerné.
Les produits décongelés sont rapidement consommés (entre 24h et 48h maximum).
Organisez votre stockage correctement afin d’appliquer la méthode FIFO (First In – First
Out en anglais) qui peut se traduire par premier entré – premier sorti. Cette manière de
fonctionner permet de s’assurer de ne pas perdre de produit. Par conséquent, il est
recommandé d’organiser vos étagères en fonction des dates en plaçant les marchandises les
moins récentes devant les nouvelles.
Pensez bien à mettre les étiquettes vers l’avant pour qu’elles soient bien visibles et à vous
débarrasser des emballages vides pour ne pas obstruer le reste.
Afin de ne rien oublier, il est important de contrôler les dates de manière régulière.

 Les actions à entreprendre


 Contrôler régulièrement les DLCs.

 Utiliser la méthode FIFO pour organiser vos produits. (FIFO « First In, First Out », qui se
traduit en français par « premier entré, premier sorti ».)

 Jeter les produits dont les DLCs sont dépassées.

🏷️Comment réaliser une étiquette réglementaire ?

Tout aliment (issu d’une préparation ou non) qui n’est pas consommé le jour même de sa
production doit être daté.
Pour ce faire, il convient d’y apposer une étiquette.
Dans le cas du stockage secondaire de produits entamés, on parle généralement d’étiquetage
secondaire. Dans ce cas, une règle de base à respecter est que la DLC ou la DDM
secondaire ne doit en aucun cas être supérieure à la DLC ou à la DDM initiale.
Un aliment produit et emballé en interne ou reconditionné contient une étiquette avec les
informations suivantes:

 ️La dénomination produit.


 📅 👩‍🏭 La date de fabrication.

 📅 🍽️ La DLC ou la DDM.

 🚩 Le pays d’origine du produit (ou la zone FAO pour les produits de la mer).

 🛠️Le fabricant du produit.

Éventuellement, les informations suivantes peuvent être indiquées:

 🌡️ La température de stockage.

 🔢 Le numéro de lot pour la traçabilité.

 🥜 🤧 Les ingrédients (allergènes).

 💯 La quantité.

 …
Dans le cadre de produits congelés, il est requis de mettre également la date de

congélation ️ .
Décrypter l’étiquette
Pour les produits frais en vrac comme les fruits et légumes,
la France impose un étiquetage qui spécifie :
 L’origine géographique du produit : pays, départe-
ment ou commune
 La dénomination commerciale : pêche, poire, ca-
rotte…
 La variété : golden, granny smith, reinette…
 La catégorie en fonction de la qualité : de Extra pour la meilleur jusqu’à catégorie 2
pour la moins bonne.
 Le prix au kilo.
Auxquels s’ajoute le calibre pour les fruits ou légumes vendus en « paquet », cagettes, sacs…
L’étiquetage des denrées alimentaires transformées est obligatoire et répond aux exigences
d’un règlement européen.

Il comprend trois types d’information :


 Sa carte d’identité : dénomination, numéro de lot, listes des ingrédients, origine géo-
graphique, emballeur, estampille vétérinaire pour les produits laitiers, les œufs, les
produits carnées…
 Son utilisation sans danger : DLC ou DLUO, conservation et utilisation après ouver-
ture, mode d’emploi…
 Ses caractéristiques nutritionnelles.
A ces mentions obligatoires peuvent s’ajouter des mentions obligatoires spécifiques pour des
produits comportant, par exemple, des ingrédients interdits dans certaines maladies, comme le
gluten et l’aspartame.
D’autres mentions, liées à une certification ou au respect d’un cahier des charges, peuvent
être intéressantes pour le consommateur responsable : parmi celles-ci, les logos des signes de
qualité officiels dont le logo (AB) agriculture biologique, les mentions VPF (viande de porc
française) ou VBF (viande bovine française) qui garantisse l’origine du produit aux consom-
mateurs.
Le code barre imprimé sur l’étiquette est également une source d’information sur le produit.
Certains magasins proposent des lecteurs optiques pour les décrypter et des applications pour
téléphone mobile apportent aujourd’hui le même service.
Il est à noter que la viande non transformée en barquette est aussi soumise à un étiquetage
obligatoire qui assure sa traçabilité. Celui-ci doit comporter, comme les autres produits

 le nom du morceau

 son poids

 son prix au kilo

 son prix net

 sa date d’emballage et

 sa Date Limite de Consommation (DLC).


A cela s’ajoute depuis 2000,

 son numéro de lot,

 son lieu d’abattage et

 le numéro d’agrément vétérinaire de cet abattoir,

 son lieu de découpe et

 le numéro d’agrément de l’atelier de transformation.


Depuis 2002 doit être ajoutés

 les lieux de naissance et d’élevage de l’animal.

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