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Formation générale
340-102-MQ
L’être humain
Automne 2023
Bureau B5516
Boîte vocale (4547)
Courriel (clandry@cmaisonneuve.qc.ca )
1. PRÉSENTATION DU COURS (problématique)
Comprendre la spécificité de l’homme n’est pas une mince tâche. Les approches sont
variées et contradictoires. On peut questionner l’homme quant à son essence ou sa nature,
on peut aussi le considérer comme un produit de sa culture ou un peu des deux.
L’interrogation sur l’homme est en partie anthropologique et elle est d’une importance
primordiale en philosophie. Les conceptions de l’homme ont des répercussions sur la
représentation et l’action de l’homme. En effet, la façon dont l’être humain se pense joue
un rôle déterminant dans l’organisation de son environnement et de sa vie, tant dans la
pratique individuelle que sociale.
Pour Socrate, vivre bien est vivre selon sa nature propre, l’essence de son être en
tant qu’humain. Connais-toi toi-même est pour Socrate primordial : se connaître soi-
même, c’est connaître sa nature propre, celle de l’humain et ce qui lui convient, ce qui lui
est bien. La recherche de ce qui est bien pour l’homme se ramènerait donc ultimement à
la question : qu’est-ce que l’homme ?
PROBLÉMATIQUE DE CE COURS
Dans ce cours, nous aborderons un point de vue philosophique qui considère que les
actions humaines sont nécessaires, déterminées. Ainsi, ce cours orientera-t-il la réflexion
sur le questionnement portant sur la liberté humaine, mais en relation aux divers
déterminismes possibles. Ce sont les théories philosophiques matérialistes qui nous
amènent à comprendre que la responsabilité de nos actes peut nous échapper. Cette
conception philosophique considère que le déterminisme humain est intégral. S’appuyant
sur le principe de la causalité qui guide les sciences, cette conception philosophique
considère que nos actions et nos pensées seraient le résultat inévitable d’un enchainement
causal complexe. Cette position philosophique questionne donc la notion de libre arbitre
chez l’être humain. Plus encore, elle considère que le libre arbitre est une illusion.
Énoncé de la compétence :
« À l’aide de textes d’abord issus de la tradition philosophique (ou en rapport étroit
avec la tradition philosophique), l’étudiant devra, dans une dissertation, pouvoir
discuter de conceptions philosophiques de l’être humain. C’est-à-dire : manifester sa
compréhension du sens et de l’importance pour la pensée et pour l’action d’au moins
deux conceptions philosophiques de l’être humain, dont l’une est issue de l’époque
moderne et l’autre de l’époque contemporaine ».
Élément de compétence no 1
Caractériser quelques conceptions philosophiques modernes et contemporaines de l’être
humain.
L’identification de certaines conceptions modernes et contemporaines de l’être
humain permettra de dégager le sens et la portée de chacune de ces conceptions.
L’étudiant fera alors l’apprentissage des postulats, concepts clés et principes de chacune
des conceptions de l’être humain abordées.
Élément de compétence no 2
Situer les conceptions examinées dans leur contexte historique et dans les courants de
pensées correspondants.
Le contenu de ce sous-objectif ne doit pas avoir qu’une simple visée historique,
mais doit constituer pour l’étudiant l’occasion de saisir, de comprendre et d’évaluer ce
qui a donné aux penseurs et à leur conception leur place spécifique et originale à
l’intérieur de déterminisme humain, mais aussi sur la liberté et la responsabilité des
actions. C’est principalement la tradition philosophique matérialiste qui guidera notre
réflexion.
Dès lors, les conceptions abordées seront analysées et examinées non seulement
dans leur contexte historique et culturel, mais aussi dans leur développement évolutif de
l’histoire des idées. De plus, ces conceptions devront être suffisamment approfondies
pour permettre à l’étudiant de bien rendre compte du contexte dans lequel elles
s’inscrivent. Ainsi ce sous-objectif doit permettre à l’étudiant de mettre en évidence
d’abord le contexte historique, le contexte culturel et ensuite le modèle épistémologique
sur lesquels à la fois repose et se détache chacune des conceptions étudiées.
Élément de compétence no 3
Comparer des conceptions philosophiques de l’être humain à propos de problèmes
actuels ou de thèmes communs.
Plutôt que de concentrer notre étude sur une conception de l’être humain en particulier,
nous en aborderons trois. Chacune étant limitée, la rencontre de plusieurs conceptions
différentes a le mérite de nous faire explorer la complexité de l’être humain. Ce cours
sera donc l’occasion de se pencher sur des aspects significatifs du déterminisme de
l’homme qui définissent son comportement.
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Bloc 2- Henri Laborit (1914-1995) (Semaines 5 à 10)
-Semaine 6 (début 26 sept au 2 oct.). H. Laborit suite.
-Semaine 7 (début 3 oct. au 10 oct.). H. Laborit -éducation et déterminisme social. Première
partie du cours : magistral; deuxième partie Évaluation 10 % - (En Classe).
-Semaine 8 (début 11 oct. au 17 oct.). H. Laborit: les conditions de la liberté.
17 au 21 octobre : jours de soutien à la réussite – Pas de cours.
-Semaine 9 (début 18 oct. au 31 oct.) H. Laborit suite.
-Semaine 10 (début 1 nov. au 7 nov.). Première partie du cours : magistral; deuxième partie
Évaluation 30 % (En classe).
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Bloc 3 Sigmund Freud (1856-1939) (Semaines 11 À 14)
-Semaine 11 (début 8 nov. au 14 nov.). S. Freud : Déterminisme de la biologie (nature-
agressivité). La nécessité de la répression des pulsions. Conscience et inconscience. Les
instances de la psyché.
-Semaine 12 (début 15 nov. au 21 nov.). S. Freud suite : Éducation et déterminisme social.
Critères de correction
La correction de tous les travaux et des examens se fera selon les critères
suivants :
-la compréhension et l’appropriation personnelle des contenus étudiés dans ce
cours et dans les textes ;
-la clarté et la précision dans l’expression des idées ;
-la cohérence et la structure des textes rédigés
-la valeur du développement argumentatif.
-la qualité de la langue écrite (voir section 6.7 de ce plan de cours)
Guide pour rédiger une bibliographie et citer ses sources afin d’éviter le plagiat
http://www.cmaisonneuve.qc.ca/wp-content/uploads/2014/09/guideantiplagiat_sept_
2013.pdf
https://intranet.cmaisonneuve.qc.ca/sites/intranet.cmaisonneuve.qc.ca/files/
politiquecontrerviolencessexuelles_ca_26_nov_2018.pdf
Mon horaire et mes disponibilités seront affichées à la porte de mon bureau et sur Omnivox.
D’une part, l’ARP propose une salle d’étude, le Cogito. Il s’agit d’un endroit spacieux, bien
éclairé et tranquille pour venir y étudier ou analyser les textes philosophiques recommandés par
les professeurs. Des ouvrages de référence, des tableaux chronologiques, des ordinateurs, des
manuels de philosophie et de méthodologie, ainsi que des dictionnaires philosophiques sont à
disposition des étudiants. Mais surtout, un.e professeur.e ou un.e tuteur.e sera toujours
présent.e pour offrir une aide ponctuelle et répondre aux questions philosophiques.
Tous les étudiants, en difficulté ou non, peuvent venir y lire ou effectuer des travaux en
philosophie. La salle d’étude de l’ARP est située au B-5501b, juste à la gauche de l'entrée du
département de philosophie au 5e étage et elle est ouverte de 10 heures à 16 heures, tous les
jours de semaine.
D’autre part, l’ARP offre la possibilité d’un suivi individuel aux étudiants en difficulté. Seul.e
votre professeur.e peut vous offrir une forme de rattrapage de la matière de son cours, mais
vous pouvez rencontrer les responsables de l’ARP autant pour obtenir de l’aide avec l’analyse
d’un texte philosophique, que des conseils méthodologiques pour augmenter vos chances de
réussite.
Finalement, vous avez aussi la chance de vous inscrire à une série d'ateliers d’aide à la
réussite en philosophie.
Vous recevrez sous peu un lien pour vous inscrire aux ateliers et aux rencontres individuelles.
Pour plus de renseignements, joignez l’équipe Cogito sur Teams à l’adresse suivante : Pour
rejoindre le Cogito! Ou écrivez à Fanchon Sophie Bérubé ou Amélie Hébert.