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AVENUE ROOSEVELT

AVENUE LLOYD GEORGE

Suivant le plan d'agglomération de Bruxelles de 1856, l'inspecteur-voyer Victor Besme prévoyait de


relier le boulevard Militaire (actuel boulevard Général Jacques) à la chaussée de Waterloo par une
avenue passant devant le bois de la Cambre et coupant donc la promenade de l'avenue Louise. La ville
refusa, prétextant qu'elle perturberait la quiétude de ladite promenade.

Cependant, à la veille de l'exposition universelle de 1910, la ville fit tracer une avenue entre l'avenue
du Congo et l'extrémité de l'avenue Louise. Cette avenue, longeant le bois de la Cambre prenait
partiellement place sur un cul-de-sac menant à un dépôt de trams, construit en 1869 pour desservir la
première ligne de tramways de Belgique, reliant le centre ville au bois de la Cambre par la plus belle
avenue de la capitale.

Tout naturellement, l'artère ainsi tracée fut d'abord baptisée avenue des Tramways Bruxellois. En
séance du Conseil communal de Bruxelles du 7 février 1919, on la renomma en l'honneur de l'homme
d'état britannique.

David Lloyd George, né le 17 janvier 1863 à


Manchester (de parents gallois) et mort le
26 mars 1945 dans le Caernarfonshire, est un
homme d'État britannique. Premier ministre du
Royaume-Uni à la fin de la Première Guerre
mondiale, du 7 décembre 1916 au 22 octobre
1922, il est le dernier chef du gouvernement à
appartenir au Parti libéral.

David Lloyd George, comme de nombreux


libéraux anglais de cette époque-là se révèle être,
à l’aube de la première guerre mondiale, un
pacifiste convaincu. En août 1914, il est le
chancelier de l’échiquier, et lorsque la guerre
éclate, pour éviter le chaos financier, il décide de
fermer les banques pendant trois jours, ce qui lui
vaut les louanges de la City. Le 17 septembre
1914, il appelle le peuple britannique à rallier
cette guerre inévitable, et devient ainsi l’un des
premiers libéraux à faire preuve d’un tel
patriotisme.

Au niveau des numéros 6 et 7, se trouvait une gare de trams d'une largeur de 25 mètres,qui fut
désaffectée en 1972.

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L'AVENUE FRANKLIN ROOSEVELT

Partant du carrefour formé par les avenues Émile De Mot, Émile Duray et le boulevard de la Cambre
pour atteindre la chaussée de La Hulpe devant l'hippodrome de Boitsfort, elle est longue d'environ
2650 mètres et large d'une quarantaine de mètres. Elle comporte une pelouse centrale, séparant les
voies de circulation, sur laquelle sont érigées plusieurs sculptures monumentales : le aviateurs et

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aérostiers tombés pendant la Première Guerre mondiale (de Pierre de Soete), la statue allégorique de la
libre pensée à la mémoire de Francisco Ferrer et la statue équestre de Simón Bolívar.

L'avenue fut tracée sous le nom d'avenue des Nations en 1922, selon les vœux de Léopold II, à travers
le site de l'Exposition universelle de 1910.

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L'édification de l'avenue, des artères adjacentes et des premiers bâtiments a lieu rapidement durant
l'entre-deux-guerres dès 1922 : jusqu'à l'avenue Air Marshal Coningham, la plupart des immeubles
datent des années 1920; la section qui s'étend jusqu'à l'intersection avec l'avenue du Venezuela est
majoritairement composée de maisons érigées dans les années 1930.

En 1945, l'avenue des Nations devient l'avenue Franklin Roosevelt, en l'honneur du 32e président des
États-Unis.

Alors que les destructions et reconstructions d'habitations sont nombreuses sur le territoire de
Bruxelles-ville (bruxellisation) à partir des années 1960, l'aspect de l’avenue Franklin Roosevelt est
resté inchangé au cours du temps; la grande majorité du bâti est en effet très bien conservée.

AVENUE ROOSEVELT, 11

Hôtel particulier de style Beaux-Arts édifié en 1926 sur les plans de l'architecte Alphonse Gellé.
Elévation en briques rehaussée de pierre blanche. La façade est mêlée de courbes et contre-courbes
pour épouser l'angle formé par les deux avenues. Remarquons les oeils-de bœuf à l'étage et en toiture.

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MONUMENT AUX HÉROS DE L'AIR

Le mémorial représente un groupe en bronze comprenant une figure féminine nue et ailée soutenant un
homme mort. Il surmonte un haut piédestal en forme d'obélisque en petit granit, dessiné par
l'architecte Jules Brunfaut et sur lequel est inscrit "Aux héros de l'air – 1914-1918 - Aan de Helden
van de Luchtvaart".

Originellement dressé sur un terre-plein à l'entrée du goulet place Louise et inauguré en 1926, le
monument aux aviateurs et aérostiers tombés pendant la Première Guerre mondiale a été déplacé à
l'entrée de l'avenue Franklin Roosevelt en 1972.

ERNEST SOLVAY

À l'angle formé par l'allée des Cinéraires et


l'avenue Victoria, sculpture en marbre blanc
due à Égide Rombaux, sur socle en pierre bleue
précédé d'un emmarchement et gravé
d'inscriptions, conçu par l'architecte Henri
Blomme.

Inaugurée en 1932, l'œuvre perpétue la


mémoire d'Ernest Solvay (1838-1922),
représenté assis sur un siège. Inventeur de la
soude à l'ammoniaque, capitaine d'industrie, il
est également le fondateur de diverses
institutions scientifiques liées à l'Université
libre de Bruxelles, toute proche.

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MONUMENT FRANCISCO FERRER

Sur le terre-plein central, faisant face au rectorat


de l'Université libre de Bruxelles, sculpture en
bronze conçue par Auguste Puttemans en
hommage au franc-maçon et anarchiste catalan
Francisco Ferrer (1859-1909). Le socle en pierre
bleue et granit rose, dessiné par l'architecte
Adolphe Puissant, intègre diverses inscriptions en
bronze, au caractère politique affirmé.

Le résistant est représenté en pied, nu, tenant un


flambeau à bout de bras. Érigée en 1911 place du
Samedi, au centre-ville, elle génère une grande
polémique quant à sa symbolique. La sculpture
est retirée par l'occupant lors de la Première
Guerre Mondiale, réédifiée ensuite place Sainte-
Catherine, après modification des inscriptions
originelles, puis déplacée au quai à la Chaux,
avant d'être installée, en 1984, à son
emplacement actuel.

AVENUE ROOSEVELT, 35-37

Hôtel particulier à trois façades, d'inspiration


néo-Renaissance flamande, vers 1930. Il s'agit
d'une imposante construction signalée par une
haute toiture devant laquelle prennent place de
vastes lucarnes-pignons. De deux niveaux,
façades en briques, rehaussées de pierre blanche,
le bâtiment est à front de l'avenue; porte
rectangulaire sous oculus, reprise dans un arc.
Baies à arc en plein cintre au rez-de-chaussée, à
encadrement à ressauts. Etage et pignons percés
de baies à croisées. Pignons à rampants
chantournés et double registre, le second percé
d'un oculus. Vases en acrotère. Châssis à petits-
bois et porte d'origine.

AVENUE ROOSEVELT, 39-41

Le bâtiment réunit deux villas jumelées, autrefois indépendantes, toutes deux édifiées par l'architecte
Adrien Blomme, le n° 39 en 1929, le n° 41 en 1928 pour le marchand de tapis Benezra pour qui
l'architecte venait de concevoir un magasin rue de l'Écuyer. D'abord occupé par l'ambassade du
Canada, il est, depuis 1964, le siège de l'Institut d'Études Européennes, dépendant de l'Université Libre
de Bruxelles.
Unifiées par un traitement de façade commun, les deux constructions sont complémentaires dans leur
différence.

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Construction à façades intégralement crépies, de trois niveaux, le dernier partiellement traité en retrait,
sous toit plat. Haut soubassement en pierre bleue, rachetant la déclivité entre l'avant et l'arrière du
bâtiment. En façade avant, soubassement percé de deux portes de garage, aujourd'hui transformés en
bureaux.
La façade principale est à caractère horizontal affirmé par des cordons et par des corniches largement
débordantes. Comme souvent chez Blomme, un rythme ternaire est imprimé aux baies. Celles-ci sont
à arc en plein cintre au rez-de-chaussée surélevé, à encadrement en creux, et rectangulaires aux étages,
celles de gauche reprises dans un encadrement à arc en plein cintre. D'abord régulière sur cinq
travées, l'élévation est ensuite devancée d'un avant-corps servant d'assise à une terrasse, suivi d'un pan
de mur peu ajouré.
Châssis métalliques sont d'origine, certains doublés ultérieurement. Portes piétonnes métalliques
conservées.

Quoiqu'abîmés par leur affectation en salles de cours, les deux intérieurs conservent en grande partie
leur cohérence et leur décor initiaux. Leur plan s'organise chacun autour d'un patio central, à partir
duquel un escalier s'élève latéralement vers les étages. Véritable cœur de la maison, chacun des patios
est surmonté d'un lanterneau et animé d'arcades en plein cintre. Les pièces de vie, à l'avant et à
l'arrière, y débouchent via des portes métalliques largement vitrées. Le patio du no° 39 a largement
conservé son dallage, animé en son centre par un motif d'étoile reflétant celui du lanterneau ; autrefois
prenait place, au centre, une petite fontaine.

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VILLA EMPAIN

C'est en 1931 que le baron Louis Empain, alors âgé de 23 ans, fait ériger un hôtel particulier en
bordure du bois de la Cambre, dont la conception est confiée à l'architecte suisse Michel Polak
(1885-1948).

La villa Empain est une villa de style Art déco, construite de 1931 à 1934 au n° 67 de l'actuelle avenue
Franklin Roosevelt

La propriété se compose d'une villa monumentale à quatre façades de granit poli, d'un jardin dont
l'élément principal est une piscine entourée d'une pergola et d'une conciergerie établie à l'arrière du
terrain, à front de l'avenue Victoria. La propriété compte 55 ares, le bâtiment représente 3500 m².
Ce temple de l'Art déco comprend encore, dans un état proche de l'origine, une petite salle de bain en
mosaïque bleue, le "petit" bureau que s'y était fait aménager le baron Louis Empain, et tout un système
de verrières pour diffuser l'éclairage intérieur.
L'originalité du plan, l'agencement des espaces intérieurs tout autant que celui des volumes extérieurs
qui leur correspondent parfaitement, confèrent à ce bâtiment une grande lisibilité. Il s'inscrit par là
dans le courant moderniste héritier de l'architecture viennoise du début du XXe siècle. L’emploi des
matériaux tant pour les façades (marbre poli et bronze doré) que pour les intérieurs (marbres, bois
précieux, ferronneries…) confère un cachet remarquable, à rapprocher d'une autre œuvre majeure
située à Bruxelles : le Palais Stoclet, conçu par l'architecte autrichien Josef Hoffmann.
L'intérieur se caractérise par la rigueur et la simplicité du plan : un étonnant contraste avec la mise en
œuvre de matériaux particulièrement luxueux. Différentes variétés de marbre (onyx, escalette et Bois-
Jourdan) créent des effets de polychromie remarquables. De même, les menuiseries ont recours à
différents bois précieux, tels que le palissandre, le manilkara du Venezuela massif ou encore le noyer
strié. Enfin, il est fait largement usage de bronze, travaillé avec le plus grand soin pour, entre autres,
la très belle clôture séparant le grand hall de la réception. Les plus grands artistes de l'époque ont
œuvré à sa construction. Les ferronneries sont l’œuvre d'Edgar Brandt tandis que le grand polyptyque
sous plafond retro-éclairé en verre sablé et gravé à l'acide, partiellement églomisé, intitulé "La Voie
Lactée", est l’œuvre de Max Ingrand.
Grand mécène et amateur d'art, Louis Empain fait don de sa propriété à l'État Belge en 1937 pour y
créer un musée des arts décoratifs contemporains. La Seconde Guerre Mondiale en décide autrement
et l'immeuble est occupé par l'armée allemande jusqu'à la libération de Bruxelles en septembre 1944.

Par la suite, à l'initiative de Paul-Henri Spaak, l'ambassade de l'URSS s'y installe, ce qui ne plaira
guère au généreux donateur. La famille Empain récupère dès lors son bien dans les années 1960, à la
fin du bail, et y organisera quelques expositions prestigieuses d'art cinétique et optique.

M. Tcherkezian, un homme d'affaires belgo-américain de l'industrie du tabac, l'acquiert en 1973 et la


donne en location à RTL Télévision qui y établit son quartier général bruxellois. Dans les années
1980, le journal belge de RTL Télévision ainsi que quelques autres émissions sont réalisées depuis la
villa Empain. En septembre 1987, RTL Télévision devient RTL-TVI et la plupart des émissions de la
chaîne sont réalisées dans les petits studios de la villa.

En 1995, la villa est devenue trop petite pour la chaîne qui n'a cessé de grandir. Au printemps, RTL-
TVI déménage dans un grand immeuble tout neuf de l'avenue Ariane à Woluwé, laissant la villa
inoccupée. Elle sera utilisée de temps à autre pour des prises de vue cinématographiques et pour
célébrer les 50 ans de la marque de voiture Porsche. Quelques salons d'antiquaires y ont également
lieu, à l'initiative de Michel Robert.

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Rachetée au début des années 2000 par un homme d'affaires belge, Stéphan Jourdain, la villa subit
alors de nombreuses déprédations, souvent volontaires. Mise sous scellés par la Commission royale
des Monuments et Sites le 12 juillet 2001, elle est laissée à l'abandon, puis squattée et vandalisée.

En 2006, la Fondation Boghossian fait l'acquisition de la vill. Au travers de sa fondation, Jean


Boghossian souhaite en faire un Centre d'Art et de Dialogue entre les cultures d'Orient et d'Occident
au cœur de Bruxelles. Les architectes Francis Metzger et Philippe De Bloos, avec la collaboration de
Carmen Azevedo, sont chargés des travaux de restauration à l'identique (sur la base des plans et des
photos d'époque, conservés par la famille Empain).

Depuis le 29 mars 2007, la villa Empain fait partie de la liste des bâtiments intégralement classés par
la Région de Bruxelles-Capitale.

Le 23 avril 2010, la Villa Empain est ouverte au public sous la conduite de Diane Hennebert. Siège
des activités de la Fondation Boghossian, la Villa est depuis un Centre d'Art et de Dialogue entre les
cultures d'Orient et d'Occident. Actuellement dirigée par Louma Salamé, sœur cadette de Lea Salamé,
la Fondation Boghossian organise de nombreuses activités telles qu'expositions, concerts, conférences,
colloques, etc.

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© Ph. Vanaert 2021
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MAISON DELUNE

Située au n°86 de l'actuelle avenue Franklin Roosevelt, cette construction est le résultat d’un étonnant
mélange des styles, art nouveau et éclectique avec des influences byzantines. L’histoire de sa
construction et de son utilisation est à la hauteur de l’impression de mystère qu’elle suscite.

Elle a été construite en 1904, dessinée par l'architecte Léon Delune, dans la perspective de
l’organisation de l’exposition universelle de Bruxelles de 1910. Bien que le site définitif de
l’exposition ne soit pas encore fixé à l’époque, le plateau du Solbosch alors situé en pleine campagne,
semblait être un lieu probable. Le tracé des voies n’étant pas encore établi, la maison est conçue avec
une entrée sur chaque façade.

La commanditaire (Madame Amélie De Grave,


1825-1908) décède cependant en 1907 et la
maison est rachetée par la famille Feys, dont le
fils, le juge Emeric Feys. Le juge Feys refuse
toute proposition d'achat de la maison en vue
de l'Exposition universelle qui se profile. Il
consent cependant à détruire le mur qui ceint le
terrain et accepte de louer le bien le temps de
l'événement. Des nombreux bâtiments et
pavillons construits pour l’exposition, la
Maison Delune est l’unique vestige. Durant
celle-ci, elle est louée et sert de cabaret, où,
tous les soirs, les visiteurs découvriront pour la
première fois en Belgique, le jazz ragtime joué
par un groupe afro-américain le "Negros
américain minstlers d'Alabama U.S.A". Elle
échappe au terrible incendie qui ravage
l’exposition les 14 et 15 août 1910.

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Vers 1920, le propriétaire, René Feys, fait effectuer certaines transformations à la façade arrière par
l’architecte Georges Hobé. Il s’expatrie aux Etats-Unis avant le début de la Seconde Guerre
Mondiale. Durant celle-ci, la maison est occupée par un détachement de l’armée allemande.

Après la Libération, la maison est abandonnée et pillée à plusieurs reprises, les éléments de décoration
intérieure, jusqu’aux cheminées et parquets disparaissent alors. Elle est squattée et sert de lieu de
soirées aux étudiants de l’université voisine. Des rumeurs courent également sur l’utilisation peu
recommandable des deux niveaux de caves, trafic d’armes et messes noires.

Même l’aigle doré en fonte, qui pèse pourtant 350 kg, a été volé et heureusement retrouvé chez un
brocanteur en 1999.

Ce n’est qu’en 1994 qu’une procédure de classement est entamée par la Région de Bruxelles-Capitale.

La restauration par l'architecte Francis Metzger, elle aussi mouvementée et plusieurs fois interrompue,
n'est achevée qu’en 2005. Un heureux hasard permit de découvrir dans le grenier les projets originaux
des sgraffites réalisés par Paul Cauchie pour la Maison Delune, ce qui permit de les refaire à
l’identique.

L’écrivain bruxelloise Jacqueline Harpman, en 1993, y situe le déroulement de son roman "Le
bonheur dans le crime".

Le 22 septembre.1994, la villa est classée par la Région de Bruxelles-Capitale. En 1995, René Feys
vend l'immeuble au financier Stephan Jourdain. S'ensuit une série de ventes et de reventes. En 1996,
le grand rapace en bronze doré est volé, puis retrouvé. Cette sculpture en bronze est à l'origine conçue
pour couronner la maison d'Amélie De Grave sur la Grand'Place de Furnes, maison dite De Valk. Le
poids du rapace se révélant trop important, une copie en bois est installée à Furnes et l'original est
finalement placé en dessus de toiture de la maison de campagne bruxelloise.

À partir de 1996, l'édifice est restauré. Début des années 2010, les Emirats Arabes Unis l'acquièrent
(pour une somme estimée à quatre millions d'euros) pour y installer leur ambassade.

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SIMON BOLIVAR

Statue en bronze due au sculpteur Hugo Daini,


sur socle rectangulaire en granit de la Baltique
(architectes G. Stapels et N. De Smedt),
inaugurée en 1983 et installée en 1992 sur le
terre-plein central de l'avenue Franklin
Roosevelt, à hauteur de l'avenue du Venezuela.

Le général et homme d'état sud-américain


(1783-1830) est représenté montant un cheval
cabré.

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Simón José Antonio de la Santísima Trinidad Bolívar
y Palacios, plus connu sous le nom de Simón Bolívar,
surnommé El Libertador, est né le 24 juillet 1783 à
Caracas au Venezuela, et mort le 17 décembre 1830 à
Santa Marta en Colombie, et fut un général et homme
d'État vénézuélien. Il est une figure emblématique,
avec l'Argentin José de San Martín et le Chilien
Bernardo O'Higgins, de l'émancipation des colonies
espagnoles en Amérique du Sud dès 1813. Il participa
de manière décisive à l'indépendance de la Bolivie, de
la Colombie, de l'Équateur, du Panama, du Pérou et du
Venezuela. Bolívar participa également à la création
de la Grande Colombie, dont il souhaitait qu'elle
devînt partie d'une grande confédération politique et
militaire regroupant l'ensemble de l'Amérique latine,
et dont il fut le premier président.

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