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S.A
INTRODUCTION GENERALE
Contexte de l’étude et problématique
Crédit Populaire S.A est une micro finance de 2eme catégorie créé en Décembre 2003
et dont les activités s’étendent dans 3 régions du Cameroun à savoir, Littoral, Centre et
l’Ouest. En à peine 19 années d’existence, l’entreprise a connu une croissance fulgurante
et semble s’imposer dans le pays comme une référence. Ses promoteurs ont essayés de
mettre en place un système de gestion qui selon leurs propres dires, visent à favoriser une
meilleure implication des salariés ; celle-ci étant déterminante pour le succès des projets.
Seulement depuis quelques mois, on observe une baisse de l’engagement au travail des
employés se traduisant par des abandons de poste, des retards récurrents, un absentéisme
exacerbé et une paresse généralisée parmi cette catégorie de travailleurs. Ceci expliquant
la raison pour laquelle il y a un recrutement permanent de nouvelles personnes, ce qui
n’est pas sans avoir des conséquences sur le respect des délais et même la qualité des
prestations.
Une rapide revue de la littérature nous a permis de comprendre quelles peuvent être les
causes de la perte de motivation chez les employés. Il en ressort que le mauvais climat social
fait parti des principales causes de la baisse de l’engagement au travail chez les employés
(Igalens, 1999 ; Cézard et Hamon-Cholet,1999 ; Bouville, 2009 ; Alis, Dumas et Poilpot-
Rocaboy, 2010 ; Kutche, 2019a, 2020). D’après Bouville (2009), l’analyse du climat social
devrait prendre en compte les aspects relatifs à la charge psychique du travail, aux relations
humaines et à l’exposition aux risques professionnels.
Question de recherche
Une rapide revue de la littérature nous a permis de comprendre quels facteurs peuvent
agir sur la performance des organisations. Il en ressort le climat social fait parti des facteurs
les plus importants pouvant déterminer la performance organisationnelle. Igalens (1999) tout
comme Kutche (2019) ont d’ailleurs montré que des mauvaises relations humaines au travail
et l’exposition aux risques professionnels pouvaient baisser l’engagement des employés. Déjà
en 1959, Hezrberg montrait dans sa théorie bi factorielle que le climat social est un
déterminant majeur de la satisfaction et partant de l’engagement des salariés et la performance
globale. Quant à Wright et Cropanzano (2000), ils estiment que lorsque les conditions de
bien-être sont réunies, les employés possèdent des dispositions plus favorables en situation de
travail. Allant dans le même sens, Rojot, Roussel et Vandenbergue (2009) ont trouvé dans
leurs études un lien positif et significatif entre un bon climat social et l’engagement des
employés. Pour Bouville (2009) un bon climat social agit positivement sur l’absentéisme et
l’engagement affectif des salariés. Il nous semble de ce fait utile de vérifier empiriquement
ces résultats dans le contexte des microfinances au Cameroun et particulièrement celui de
Crédit Populaire S.A où nous avons effectué notre stage.
Hypothèses de recherche
Architecture du Mémoire
Ce mémoire est organisé en deux parties. La première est consacrée au cadre physique
et théorique de l’étude. Elle comporte deux chapitres. Le premier chapitre s’attelle à présenter
le cadre physique à savoir Crédit Populaire S.A. Le second explore les concepts du climat
social et de performance organisationnelle. La seconde partie de ce mémoire est
essentiellement empirique et comporte deux chapitres. La première traite de la méthodologie.
Il s’agit de la description de l’échantillon et de l’explicitation la démarche méthodologique
suivie pour collecter les données et les analyser. Le second porte sur les résultats, la
discussion et les recommandations. La conclusion générale permettra de mettre l’accent sur
les apports de l’étude et les limites de l’étude.
INTRODUCTION
La Société Anonyme Crédit Populaire est une micro finance de 2ème catégorie qui a son
siège à Douala. Elle dispose de 14 agences et une trentaine de guichets. Tel que son nom
l’indique, c’est une micro finance qui fait essentiellement dans les transactions financières et à
cet effet travaille en collaboration avec plusieurs partenaires, au Cameroun et à l’étranger.
1.1.1 Historique
Selon le dictionnaire Cambridge English, la micro finance est une activité ou une
entreprise fournissant des services financiers aux pauvres ou une nouvelle entreprise dans les
pays pauvres. C'est un organisme qui offre des services aux personnes à faible revenu.
Presque toutes accordent des prêts à leurs membres et peuvent proposer des assurances, des
dépôts et d'autres services. Poursuivant cet objectif depuis sa création le 8 Août 2003, Le
Crédit Populaire S.A ne cesse de s'améliorer pour figurer parmi les meilleures institutions de
micro finance, améliorer le niveau de vie des moins nantis en leur donnant accès à des
services financiers et de soutien, développant ainsi des communautés durables et créant des
opportunités de travail indépendant pour les personnes défavorisées. Un des objectifs est
également de participer à la formation professionnelle des futurs professionnels en leur
proposant un terrain de stage afin de faire le lien entre les connaissances théoriques acquises
et la pratique sur le terrain.
Les micro finances s’installent au Cameroun en 1969, avec la création des premières
Institutions Coopératives d'Epargne et de Crédit (ICEC) à Njinikom dans la région du Nord-
Ouest. Cependant, l’extension et la diversification des micro finances sont notables dans les
années 90, par la loi N° 90/ 053 de décembre 1990 portant liberté d'association et loi N°
92/006 du 14 août 1992 sur le groupe d'initiative commune de la société coopérative 1. Les
crises bancaires de la fin des années 1980 qui ont conduit à la fermeture de nombreuses
1
SOURCE
banques commerciales dans les zones rurales ont contribué à l’accroissement de la micro
finance au Cameroun.
La micro finance au Cameroun est classée en trois catégories une, deux, trois.
CREDIT POPULAIRE S.A appartient à la 2 èmecatégorie, selon l’agrément du 08 Août 2006
par le Ministère de l'Économie et des Finances (MINEFI) et la Commission Bancaire de
l'Afrique Centrale (COBAC).Créée en décembre 2003 sous forme de Société Coopérative
d'Épargne et de Crédit sur Certificat d'Immatriculation au registre du commerce COOP-GIC
N° LT/CO/28/03/5681 du 10 décembre 2003, l'agrément qui confère à cette structure le nom
« Crédit Populaire » comme nom commercial2. A sa création Crédit Populaire S.A s’est
conformée à toutes les initiatives publiques et réformes sectorielles, intégrant ainsi le monde
de la micro finance de 1ère catégorie. Suite à la restructuration du secteur elle est restée une
micro finance indépendante. L'institution ouvre ses portes le 14 février 2004, par une agence
unique située à Bonaberi (Douala) au lieu-dit Mabanda. La principale activité est constituée
de l'Épargne Mobile encore appelée Collecte Journalière. Ce fut le point de départ de son
extension. Son formulaire d’identification est tel que présenté dans le tableau ci-dessus
Pays Cameroun
Activités
E-mail ecpc@creditpopulairecm.com
La toile www.creditpopulairecm.com
1.1.2 Evolution
Parlant de l’évolution, amorcée en 2003, le développement de la structure est sans
cesse croissant au niveau du nombre des agences et des guichets, ainsi que des services depuis
l'obtention de son agrément MINEFI/COBAC en août 2006. A ce jour son réseau est
constitué de 14 agences couvrant 04(quatre) régions (Littoral, Centre, Ouest ; Nord-Ouest)
précisément une dans les villes de Bafoussam et Bamenda, deux à Yaoundé et 10 dans la ville
de Douala où se trouve le siège social à Bessengué et la direction générale à Akwa Mermoz.
Le tableau suivant nous en donne un perçu.
Cette croissance spatiale se traduit aussi par l’accroissement du nombre des membres :
environ5000 clients qui ont un compte dans l'entreprise et environ 3000 qui ont un compte en
épargne mobile, pour un peu plus de 250 employés. A la suite de cette évolution, depuis la
date de Crédit Populaire SA dispose de l’agrément du Ministère des Finances l’autorisant à
abriter les des fonctionnaires de l’Etat camerounais.
Pour mener à bien ses activités, Crédit Populaire SA s’est fixé objectifs, entre autres
ceux de :
- Collecter et sécuriser l'épargne de leurs membres.
- Déterminer les effets des transferts de fonds mobiles sur les revenus des ventes de la
micro finance au Cameroun.
A ces objectifs, la structure s’est assigné des missions diverses. Le Crédit Populaire
S.A contribue au développement économique, social et culturel des populations vulnérables
par la fourniture de produits et services financiers conformes aux principes et valeurs
mutualistes. Cela passe par:
Cette structure mixte peut être appréciée dans les figures suivantes qui présentent
l’organigramme général, des départements et un régional qui laisse bien voir l’aspect
hiérarchique
3
Ludichart.com/blog/fr/types/-de-structures-organisationnelles, publié le 7 avril 2015
4
Ibid
CONSEIL D’ADMINISTRATION
DIRECTEUR GÉNÉRAL
Directeur Administratif
etfinancier
Sous-Directeur Sous-Directeur
ComptabilitéFinance Administration
CelluledelaTrésorerie
SceArchiveset etduPatrimoine
Documentation TRESORIER
Directeur d’Exploitation
Département
Département Marketing et Commercial PI de la Collecte et de la Banque Assurance
REGIONS Département de développement des Transferts
Département des Opérations Département des Crédits et du Recouvrement
Coordo EM Littoral
Service Banque Assurance Service des Opérations
Service
Courantes
des Opérations des Transferts
Service Marketing Région LITTORAL 1 Service des stratégies et du développement des Transferts Service d’analyse de risque
Région CENTRE
Service veille concurrentielle et développement Coordo EM Ouest Service des Transferts Mobile et de la Monétique Service du Recouvrement
Région OUEST
Coordonnateur régional
Chargé Clientèle
Caisse
Parce qu’issue des deux formes de structures, la structure Staff & line en tire les
avantages mutuels. En effet, elle permet au dirigeant et aux directeurs de bénéficier de
l’assistance des chefs de services, eux-mêmes conseillés par des spécialistes, selon le domaine
d’activité de chacun. Ainsi, le pouvoir décisionnel garde une certaine unité, tout en étant
polyvalent. La gestion de l’entreprise sur le long terme se fait par les directeurs opérationnels,
et celle des opérations sur le court terme se fait par directeurs fonctionnels, avec une
coordination continue.
Malgré ce double atout, elle a aussi des inconvénients : le manque de prise d’initiative
de la part des directeurs fonctionnels, dont la tâche se limite à assister les directeurs
opérationnels sans prendre de décisions, une structure staff & line présente le risque de
conflits entre les salariés (exécutants) et leurs supérieurs hiérarchiques directs. Ces derniers,
dont le rôle est celui d’intermédiaire entre les dirigeants et les subordonnés du bas de
l’échelle, doivent assurer la communication intra-hiérarchique, tâche souvent difficile à
effectuer5.
- L'Assemblée Générale:
C'est l'organe suprême de Crédit Populaire SA. Ils ont le pouvoir de décision et
tiennent une assemblée générale annuelle une fois par an pour évaluer les performances de
l'organisation de l'année et mettre en place de nouvelles méthodes pour atteindre de nouveaux
objectifs.
5
Ludichart.com/blog/fr/types/-de-structures-organisationnelles, publié le 7 avril 2015
- Le Directeur Général
Le directeur général adjoint est chargé de mettre en œuvre les objectifs du directeur
général et élabore des politiques pour atteindre les objectifs de la banque.
-Département de la comptabilité ;
-Département informatique
-Département juridique et contentieux
-Département des moyens
- -Département des ressources humaines
Le Directeur Général exerce toutes les fonctions managériales du Crédit Populaire S.A
comme ; coordonner, contrôler, planifier, motiver et organiser. Il élabore également des
politiques pour répondre à toutes les activités de l'institution financière.
C’est le service financier qui tient les registres des transactions quotidiennes de
l'entreprise, vérifie les chèques, les notes de débit et de crédit et réconcilie les différences. Il
gère le risque lié au portefeuille et décide des paiements ou rejets.
C'est l'un des secteurs les plus sensibles et indispensables du Crédit Populaire S.A. Le
devoir principal est de recevoir et de décaisser de l'argent dans et hors de la banque. Il
s'occupe des contre-opérations.
-L'agent de sécurité
Il s'assure que toutes les portes du bureau sont correctement verrouillées après
les heures de travail et patrouille autour du bâtiment pour voir si aucune personne
indésirable ne se trouve dans les lieux.
Parlant des opérations, elles sont composées d'éléments consécutifs dans le secteur
que l'entreprise doit prendre en considération pour survivre sur le marché. Il s’agit des
partenaires, des concurrents du cadre institutionnel et des clients.
-Les partenaires
Ce sont des organismes et des entreprises avec lesquels Crédit Populaire SA traite et
entretient des relations financières ou pas, nécessaires au bon fonctionnement de la structure.
Il s’agit,
- Des Banques secondaires qui sont des institutions financières implantées sur tout le
territoire national et à l'étranger (BGFI Bank, CBC, ECOBANK, AFRILAND FIRST BANK,
UBA), qui font affaire avec Crédit Populaire SA afin de mobiliser plus de fonds.
-Des entreprises de téléphonie mobile qui s'occupent des transferts comme MTN et
ORANGE et CANAL + structure de diffusion des images sur abonnement.
-De CAMTEL qui facilite la communication entre les employés et les autres
Agences.
Dans cette catégorie nous ne saurons omettre les partenaires des transferts tels que
Western union, Ria, Small world, Worldremit, Gajo, Transfast, Sikacash et Kori Money.
-Les concurrents
On entend par le terme de concurrence tous les acteurs qui proposent des produits et
des services répondant aux mêmes besoins qu’une entreprise dans un secteur donné. Cette
concurrence est d'une grande importance économique car elle permet une prestation efficiente
des services financiers, améliore la qualité des produits financiers et le degré d'innovation
financière (Claessens&Laeven 2004). Il faut donc bien identifier ce que veulent les clients
afin d'adapter l'offre à leur demande. Dans cet ordre d’idée, les concurrents de Crédit
Populaire SA sont de deux natures : les concurrents directs et indirects.
La Concurrence directe est constituée de l'ensemble des entreprises proposant les mêmes
produits ou services similaires qu’une entreprise donnée. Ainsi, Les concurrents directs de
Crédit Populaire SA sont les autres micros finances de 2 ème catégorie. Selon l'article 5 de la
déclaration politique nationale des institutions de micro finance, la micro finance est classée
en trois catégories à savoir:
Catégorie trois : Il s'agit d'un groupe de micro finance qui accorde des prêts au grand
public. Ils octroient des crédits à des tiers sans collecter d'épargne, leurs sources de
financement comprennent : emprunt part, participations. Exemple: Fondation Gatsby
du Cameroun (CGF).
Quant à la concurrence indirecte, elle est constituée des entreprises qui proposent des
produits et des services différents, mais qui répondent toutefois aux mêmes besoins. Il s’agit
ici des banques secondaires qui ont une forte influence sur le marché de la microfinance à
travers leurs activités telles que l'épargne, l'octroi de crédits et participent à d'autres activités
micro financières comme: ACEP pour la BICEC et ADVANS pour la SGBC.
–La BEAC : La Banque des États de l'Afrique Centrale est l'institution d'émission
monétaire de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC), et
en tant que telle, elle définit l'orientation de la politique monétaire sur la région. La BEAC
établit également la réglementation des établissements de crédit en général, détient une
partie des fonds de ces établissements. Elle émet des emprunts bancaires et détient une
partie de ses réserves puisqu'elle a cours légal.
-La COBAC : Est un organe de contrôle créé le 16 Octobre 1990 qui est chargée de
veiller au respect des évolutions réglementaires et législatives. Son but est de sanctionner
les pertes que le règlement N° 01/02/CEMAC/IMAC/COBAC relatif aux conditions
d'exercice du contrôle sur les activités de la micro finance dans l'économie monétaire des
Etats de l'Afrique centrale a adopté le 13 Avril 2002, et a été appliqué le 14 Avril2005. A
cet effet les institutions de micro finance ont été placées sous l'autorité et le contrôle de la
COBAC.
-Le MINEFI : Ce ministère est désigné comme l'autorité de contrôle qui exerce des pouvoirs
sur les questions autres que celles relevant de la COBAC et de la banque centrale. C'est
l’autorité monétaire suprême au Cameroun.
-Les clients : Le CREDIT POPULAIRE S.A a trois types de clients : Ceux qui ont un
compte dans la micro finance, ceux qui ont un compte dans l'épargne Mobile et ceux qui
viennent faire leurs différentes opérations comme les virements internationaux.
Quant aux activités, Crédit Populaire S.A en tant que microfinance de 2 èmecatégorie
propose une multitude de produits et services à ses adhérents (personnes physiques et
morales). Certains de ces services sont le compte d'épargne, le transfert d'argent rapide,
l'épargne mobile.
Concernant le compte d’épargne, il permet aux clients de conserver les fruits de leur
économie. Il peut également être pris en considération comme garant d'un prêt en cas de
besoin. Pour ouvrir un compte d’épargne il faut remplir les conditions suivantes, selon la
spécificité. S’il s’agit d’un compte individuel, fournir les pièces suivantes :
Photocopie CNI
03 photos 4x4
Une adresse complète
Un plan de situation
Un minimum pour ouvrir avec : 17 000frs
Si c’est un compte pour une association les éléments suivants sont requis :
Il existe aussi des formes de Compte Spécial Tontine qui aide à surmonter les
problèmes de sécurité et de manipulation des fonds. Pour l’ouvrir il faut :
Photocopie CNI
02 photos 4x4
Une adresse complète
Un plan de situation
Et un minimum de 25000 FRS
Le Compte Courant quant à lui est destiné au public, aux hommes d'affaires, aux
établissements, aux entreprises commerciales et aux organisations. Pour son ouverture il faut:
Certificat d'enregistrement d'entreprise
Un plan de situation
Licence d'exploitation
Impôt du contribuable
Statut et une lettre de nomination des signataires (entreprise)
02photos 4*4 de chaque signataire
Photocopie des CNI de chacun des signataires
Une somme de Minimum de 75 000fr pour les établissements et
50.000frs pour Association et GIC 50 000 FRS
Le Bon de Caisse la vente d'un fonds avec des intérêts calculés en fonction du
montant et de la durée ou du délai. Les intérêts peuvent être payés instantanément ou en
plusieurs fois. Sur remise d'un bulletin de souscription:
Conditions d'ouverture
Capital minimum 1.000.000frs
Intérêts payés instantanément ou par versements
Le taux d'intérêt est négocié en fonction du montant et de la durée du
contrat
La Réception est le domaine le plus sensible de la structure qui effectue les missions
suivantes;
-Dépôt de fonds en espèces ou par chèque par l'adhérent ou le client, son compte étant
crédité ou débité selon l'opération.
-Paiement de l'acompte aux clients qui reçoivent de l'argent d'un tiers résidant dans
une autre localité.
Concernant le Retrait d’argent, sur place il se caractérise par une sortie de fonds
demandée par les clients et réalisée par le débit du compte sur présentation d'un chèque et d'un
bordereau de retrait. Ici, l'opérateur doit vérifier la signature, la photo, le montant du compte,
le numéro sur le retrait à la fois en lettres et en chiffres et si le chèque est valide ou non.
Le retrait d'argent déplacé est destiné aux clients n'appartenant pas à l'agence. Dans ce
cas, il est nécessaire de prendre des précautions après réception du formulaire. Le responsable
des opérations du guichet appelle l'agence en question pour vérifier si les informations
fournies par le membre sont exactes si oui, il valide l'opération et poursuit la transaction.
Afin d’assurer un bon fonctionnement des comptes Crédit Populaire S.A remet à ses
clients des documents spécifiques comme des livrets d’Epargne délivrés au client qui a
ouvert un compte d'épargne. Il aide l'adhérent à suivre son compte et aide le caissier à
positionner les différentes opérations (dépôts et retraits). Il est également remis des Carnets
de Chèques, ceci, 24h après l'ouverture d'un compte chèque, pour permettre au sociétaire de
démarrer ces différentes opérations. La banque compostera le chèque du sociétaire pendant un
certain temps et lui donnera une valeur officielle et légitime.
Crédit Populaire s’arrime au numérique avec la Numérisation des photos, spécimens
et signature des membres. Le logiciel utilisé pour cette tâche s'appelle CLOUDBANK. Il
permet aux travailleurs de vérifier chaque opération en regardant la conformité de la photo et
de la signature qui ont été déposées par le membre lors de l'ouverture de ce compte.
CONCLUSION
INTRODUCTION
L’approche conceptuelle de l’étude vise à placer le sujet dans son contexte, afin de
démontrer le rapport entre la performance organisationnelle et le climat social à la lumière de
la revue de la littérature
Le passage de la notion (restreinte et myope) de climat social à une vision plus large et
moins ambiguë que véhicule la notion de climat organisationnel reflète l’évolution lente
(puisque ses origines remontent aux recherches Howthorne) mais profonde et décisive des
aspects humains de l’organisation. L’utilisation du concept de climat organisationnel et la
formulation de ses définitions ont évolué au cours des années et à travers différentes
recherches. Ce concept désigne généralement la personnalité d'une organisation qui influence
le comportement des travailleurs (Brunet, 1983; Goodlad, 1984: ou Deer, 1980) …Le climat
social d’une entreprise, même s’il est difficile à évaluer, reste néanmoins une source de risque
à prendre en compte. L’entreprise est une aventure collective, c’est ce qui en fait le charme.
Les organisations ne constituent pas par excellence un lieu de relation(...) les relations se
développent avec les pairs mais également avec la hiérarchie.
L’entreprise doit accorder une grande importance au climat social et aux relations
interpersonnelles. Il faut que ces relations restent cordiales sans conflit. Quand l’ambiance et
l’atmosphère sont bonnes on peut dire que l’entreprise bénéficie d’un bon climat social et par
conséquent qu’elle bénéficie d’un bon management, d’équipes solides et de la réussite de
l’entreprise. Un bon climat social est donc primordial puisque cela implique travailler dans
des conditions de travail agréable et chaleureuse, aussi engendre la satisfaction du besoin
d’estime, d’appartenance au groupe mais également d’être reconnu. Par conséquent, la
dégradation du climat social entrainera des effets pervers pour l’entreprise et ses salaries.
des facteurs économiques et macro sociaux. Les mauvaises conditions de travail ont des coûts
individuels et collectifs considérables, mais l’amélioration peut être le coûteuse pour les
entreprises. L’économiste étudiera le rôle régulateur, du marché et ses limites, il s’intéressera
aussi, ainsi que le juriste, à l’action des institutions. Le sociologue ou le spécialiste de la
gestion observera que les entreprises n’ont qu’une connaissance imparfaite du travail de leurs
salariés et des moyens nécessaires pour le modifier : c’est une conséquence de la division de
travail et ses relation conflictuelles entre group sociaux. L’ergonomie est une étude
multidisciplinaire du travail humain pour remédier à l’inadaptation industrielle, limiter les
atteintes à la santé physique ou mentale, réduire la fatigue professionnelle.
Le climat social est donc un élément essentiel motivateur, puisqu’un salarié aura
beaucoup moins de difficultés à aller travailler si le climat social de son entreprise est bon que
s’il ne l’est pas.
Tout milieu de travail présente un ensemble de propriétés que chacun évalue en fonction
de ses attentes et de ses valeurs, ce qui détermine son degré de satisfaction, son jugement sur le
climat social et son comportement, c’est-à-dire sa réaction à ce qu’il perçoit ou ressent. Selon
certains psycho-sociologues américains, on peut retenir les déterminants suivants :
La Contrainte qui est la mesure dans laquelle l’organisation est perçue comme
contraignante par ses règles, procédures, normes de travail, mode de direction…
L’Ambition des objectifs : c’est la mesure dans laquelle l’entreprise fixe des objectifs
ambitieux et communique cette ambition
Dans l’ensemble, les facteurs qui influencent le climat social sont soit externes portant
sur l’environnement socio-économique général, c’est-à-dire les perspectives économiques,
l’état du marché, le taux de chômage, le cadre juridique, le secteur d’activité porteur ou non,
etc. ; soit internes portant sur la santé financière et l’histoire de l’entreprise, la gestion du
personnel, la gestion de la paie, la culture d’entreprise, la masse salariale, le degré
d’acceptation et d’adhésion des salariés, l’organisation et les conditions de travail, la politique
sociale, le niveau de confiance, la communication interne, la politique de ressources
humaines (politique RH), etc.
Pour ce qui est des enjeux, le climat social joue sur la compétitivité, la performance
économique et l’attractivité de l’entreprise. Les salariés satisfaits de leur activité sont plus
motivés, font preuve de plus de rigueur et de rapidité dans l’exécution de leurs tâches. Lors
de recrutements, s’il est connu qu’un climat social nocif prime, les talents auront tendance à la
fuir. Le capital humain peut ainsi être rapidement affaibli. Maintenir un bon climat social est
nécessaire pour attirer et fidéliser les talents. Une bonne ambiance contribue à la stabilité des
effectifs tandis qu’une mauvaise ambiance encourage les démissions. Plus l’ambiance est
bonne, plus le sentiment d’appartenance est fort. La fierté de travailler pour la société et
d’appartenir à une équipe favorise la solidarité et l’entraide entre les collègues. Le but
commun est le succès de l’entreprise !
Selon le Baromètre Cegos Climat Social (2020), pour 67 % des collaborateurs, le
travail est toujours considéré comme une source d’épanouissement personnel, avant d’être
source de contraintes.De fait un bon climat social renforce l’image de l’entreprise véhiculée
en externe et en interne ainsi que la marque employeur.
2.1.3. La mesure du climat social : indicateurs, acteurs.
Un lien entre bonheur au travail et efficacité existe. En interne, cela a un impact sur
toute l'entreprise. Un climat social favorable a un effet sur la productivité et la performance
des salariés. En effet, il incite les collaborateurs à s'engager et à donner le meilleur d'eux-
mêmes. C'est un cercle vertueux, car une qualité de vie au travail entraîne de l'implication et
une rentabilité. La bienveillance envers les effectifs instaure un climat de confiance. Vis-à-vis
de l'extérieur, l’adhésion des salariés apporte une vision positive de la société. Elle renforce
son image de marque et elle attire du personnel qualifié.A contrario, un climat social
défavorable présente des risques.
Il existe des indicateurs objectifs qui permettent de repérer un climat social sain ou
non et de l’évaluer. Il y a des indicateurs quantitatifstels que le taux croissant
d’absentéisme(le rapport entre le nombre d’heures d’absence au travail et le nombre
d’heures de présence de l’ensemble des salariés au cours d’une certaine période.
Attention : les congés payés ne sont pas pris en compte dans l’absentéisme) ; les accidents
de travail ; arrêts maladie ; retards ; jours de grève ; les réclamations, les conflits
individuels ou collectifs, en interne et devant les tribunaux ; l’ancienneté moyenne: le taux
de rétention à un an ; le taux d’embauche ; le taux de démission ; le taux de licenciement ;
les départs volontaires les demandes de mutation ou de changement de services ; le
turnover ou le taux de rotation du personnel ; la baisse de la productivité.
Ces deux acteurs-clés (RH et managers) ont un rôle central pour analyser et
développer un climat social positif :la fonction RH, qui le mesure en permanence et met en
place des plans d’action pour l’améliorer ;le manager, qui identifie les signaux de dégradation
dans son service, réagit en cas de tensions et veille à développer un climat social local positif.
La démarche de mesure du climat social repose sur l’analyse régulière d’indicateurs
qualitatifs ou quantitatifs ou encore d’enquêtes de climat réalisées auprès des collaborateurs.
Le climat social est le résultat de la comparaison entre les attentes et les perceptions des
collaborateurs concernant la structure de l’entreprise, les politiques RH (promotion,
rémunération, formation), l’autonomie, le style de management, le style de leadership, les
relations interpersonnelles et intergroupes, les conditions de travail, l’équilibre entre vie
personnelle et vie professionnelle, les compétences de l’encadrement, le type d’évaluation,
etc.(Annick Haegel 2020)
Certains outils sont nécessaires pour repérer et améliorer le climat social en entreprise.
La construction d’un tableau de bord opérationnel pour suivre les indicateurs RH type est le
point de départ pour travailler sur l’amélioration du climat social. Un SIRH, acronyme
de Système d’information Ressources Humaines, peut être utilisé dans ce cadre. Elle peut
utiliser l'eNPS (employee Net Promote Score). C'est la réponse à la question
"Recommanderiez-vous votre entreprise comme une entreprise où il fait bon de
travailler ?".Le management global de l'entreprise, l'évolution professionnelle des salariés
(taux de promotion et taux d'augmentation) permettent également d'apprécier le climat social.
6
Hhttp://www.lavieeco.com/news/la-vie-eco-carrieres/la communication-interne-un—outil-pour-renforcer-l-
esprit-d-equipe-13402.html
Il existe plusieurs formes de communication, celle dite informelle qui n’a aucun
caractère officiel et celle dite formelle c’est-à-dire officiel et rois sens, la communication
ascendante du bas de la hiérarchie vers le haut ; la communication interne ascendante du haut
de la hiérarchie vers le bas ; la communication interne latérale, horizontale, celle entre deux
personnes de la même organisation sur un même niveau hiérarchique 7. Ce schéma résume le
système de communication interne et externe :
Public visé :Membres de l’entreprise, associés… Public visé : Clients, fournisseurs, banques…
Exemples : Journal interne, notes de service, compte-rendu Exemples : facture, publicité, lettre…
de réunion…
Outils : Papier, tableau d’affichage, intranet.. Outils :Papier, internet, télévision, radio, presse
Objectifs : mobiliser les membres de l’organisation, les Objectifs :Communiquer avec les partenaires extérieurs à
informer, développer leur sentiment d’appartenance l’entreprise, conquérir et fidéliser de nouveaux clients…
7
Ibid.
Le bilan social est aussi un outil important. Ce document est présenté chaque année
aux représentants du personnel. Il contient des informations relatives aux salariés, à
l'organisation du travail, la formation, les conditions de santé et de sécurité.
L'audit social permet aux dirigeants et aux ressources humaines d'identifier les
tensions et de mettre en place des mesures préventives et éventuellement de désamorcer les
conflits. Cela détermine les attentes des collaborateurs et détecte les problèmes de
management et sociaux.
Trois raisons principales peuvent justifier la décision de réaliser un audit du climat social. Il
peut s'agir de la volonté de la direction de contrôler l'évolution des opinions de ses employés
dans le temps. C’est une démarche régulière qui permet à l'organisation de mesurer la
satisfaction de ses employés au même titre que celle de ses clients. La particularité du
contexte organisationnel peut également justifier le recours à l'audit du climat social comme
c'est le cas des organisations qui connaissent des changements organisationnels majeurs tels
que les fusions et les restructurations qui peuvent avoir un impact sur la qualité du climat
social. La décision de réaliser un audit du climat social peut également se justifier par la
volonté de la direction de mesurer les conséquences d'une politique sociale en particulier sur
l'évolution des perceptions de ses employés, Il s'agit dès lors de mesurer l'écart entre les
objectifs que l'organisation s'est fixéset la réalité sur le terrain. a- Diagnostiquer les
perceptions des collaborateurs En médecine, un diagnostic est défini comme une procédure
permettant de reconnaitre une maladie sur la base des symptômes (Le Nouveau Petit Robert,
édition 2008). Dans le domaine organisationnel, le fondement est le même. « C'est un constat
de l'état des ressources humaines à un moment donné. Il permet de mettre en évidence les
forces et les faiblesses internes, lessources de satisfaction mais aussi les causes
d'insatisfaction » (Couret&Igalens, 1988, p.6). Le diagnostic social vise l'établissement d'un
constat de l'état de la gestion des ressources humaines en répondant aux interrogations
suivantes (Igalens, 1991, p.33):
afin de suivre l'évolution des opinions dans le temps. Les questions administrées au personnel
peuvent recouvrir l'ensemble des aspects de la vie sociale au sein de l'organisation ou se
contenter des points les plus sensibles. Selon Bartoli 1994 ( Hereng, 2006, p.23), la principale
finalité du diagnostic social « est de définir la marge de manœuvre de l'entreprise du point de
vue des salariés » . Le diagnostic social est réalisé via les enquêtes d'opinion. Il s'agit d'une
démarche semblable à celle des enquêtes de marketing dont l'objectif central est de détecter
les multiples sources d'insatisfaction du personnel dans les conditions d'emploi que leur offre
leur organisation. (Landier, 2008, p.136)
-L'organisation a-t-elle atteint ses objectifs concernant l'évolution des opinions et des
attitudes des groupes ciblés par la politique en question ? Le niveau de motivation,
d'engagement, d'adhésion aux choix est-il satisfaisant ?
. L'audit des politiques sociales permet d'évaluer la qualité d'une politique sociale c'est-
à-dire son aptitude à répondre aux besoins de l'organisation, mesurée par le degré de
motivation et de satisfaction exprimé par les employés par rapport aux thèmes choisis, et par
la suite, d’évaluer l'écart qui existe entre les objectifs qu'elle s'est fixés et la réalité sur le
terrain afin de pouvoir adapter sa stratégie en fonction des résultats de l'audit. (Igalens, 1991,
p. 32) Pour le faire, l'organisation doit au préalable définir les axes de sa politique sociale,
l'intervention de l'expert portera dans ce cas sur le degré du respect des axes retenus.
(Peretti&Vachette, 1985, p.35) Les objectifs de l'audit du climat social sont définis par
l'organisation elle-même, selon ses besoins en informations sociales. Igalens à ce sujet
considère que l'audit du climat social permet de répondre à des objectifs stratégiques en
situant la démarche au niveau du pilotage social. Selon l'auteur, le diagnostic social se situe en
amant du processus du pilotage social car il permet d’établir un constat de départ sur lequel la
direction se base pour définir ses orientations et ses objectifs en matière sociale. L'audit des
politiques sociales quant à lui, intervient à la fin du processus de la planification sociale
puisqu'il permet de mesurer l'écart qui existe entre les objectifs précédemment définis et les
résultats effectifs sous forme d'un bilan de perceptions des employés.
évoqué par les spécialistes français, et le « climat organisationnel », que semblent préférer
leurs homologues anglo-saxons. En France, la notion de climat social est largement associée à
la qualité des relations sociales et professionnelles ainsi que, sur un plan méthodologique, à la
démarche d’audit social (IGALENS, 2000). La recherche de définition se heurte ensuite à ce
que GUION (1973), dans une formule désormais célèbre, a appelé le « syndrome de
l’index mouillé au vent » (the windchill index) : appréhender le climat d’une organisation
passe par la perception subjective des effets conjoints de deux caractéristiques objectives, la
température et la vitesse du vent. En d’autres termes, la double dimension, objective et
subjective, est inhérente à la notion de climat organisationnel.
Lawler, Hall & Oldham (1974) définissent le climat comme étant le vécu de
l'environnement de travail : la dimension subjective est donc inhérente à la notion de climat.
Cette subjectivité est insérée par Fourgous&Iturralde (1991) dans une situation médiane entre
le réel organisationnel et les variables comportementales. Le climat social désigne pour eux «
un ensemble de caractéristiques objectives et relativement permanentes de l'organisation
perçues par les individus appartenant à l'organisation, qui servent à lui donner une certaine
personnalité et qui influencent le comportement et les attitudes de ses membres ». Joyce,
Slocum&vonGlinow (1982) insistent sur la nécessité déprendre en considération les
interactions entre le climat, les tâches et d'autres dimensions telles que le
leadership et l'organisation du travail. Ainsi on aboutit à une « perception globale » telle que
soulignée par M. Crozier (1984):« Dans une organisation, le climat correspond à une
perception globale, résumant les perceptions individuelles élaborées à partir d'un contexte réel
commun ». Le climat selon cette perception est indissociable de l'identité et de la culture de
l'entreprise. Hierlé (1995) en fait des déterminants majeurs : « un capital de traditions qui crée
un climat et des manières de faire)).En somme, le climat, ainsi définit, est fortement
imprégné, entre autres, par les attentes des groupes de travail, de la perception qu'ils ont de
l'organisation, de sa politique salariale, de la structuration des tâches et de l'efficacité de la
production, et du style de management appliqué (notamment dans sa dimension
relationnelle).Ces évolutions ont donné naissance à une nouvelle conception baptisée.
Gouvernance sociale, qui est en fait une composante de la gouvernance d'entreprise. Elle
s'intéresse essentiellement aux relations sociales entre les salariés et l'entreprise, sa finalité
étant l'instauration de rapports humains de qualité entre les différents acteurs, c'est-à-dire le
renforcement des capacités à « travailler ensemble » (Philippon, 2007)
Pour ces auteurs de cette approche, le climat social varie d’une organisation à une
autre, voire d’une entité à une autre dans la même organisation. En effet, il est considéré
comme un objet existant en soi, une manifestation objective de la structure organisationnelle,
c'est-à-dire des conditions objectives et communes qui constituent l’environnement du travail
telles que la structure organisationnelle, la taille, la hiérarchie, le degré de centralisation du
pouvoir, le style de leadership, les objectifs de l’organisation. (Brunet&Savoie, 2000, p.180)
Le climat social et l’implication organisationnelle Bien que les variables structurelles seront
invoquées dans la plupart des théories sur le climat social ,principalement dans les théories de
Likert et Lewin, la principale critique qui a été formulée à l’égard de l’hypothèse objective
consiste dans le fait qu’elle ne prend pas en considération le caractère perceptif du climat
social qui doit intégrer le poids des interactions entre les employés et leur environnement
(Brunet. 2001). Pour James et Jones (1974), le climat social défini uniquement par les
caractéristiques organisationnelles est un concept ambigu qui couvre tout, car les déterminants
objectifs sont nombreux et par conséquent le climat social deviendrait un synonyme de «la
situation organisationnelle» (Brunet, 2001). Pour Igalens&Loignon (1997, p.23), les
caractéristiques organisationnelles n’expliquent qu’en partie les comportements des employés
au sein de l’organisation et que « seul le détour par la subjectivité des acteurs peut permettre
de comprendre le sens de leur action individuelle ou collective », D’où l’approche subjective.
Selon l’approche psychologique, le climat social est une réaction commune des
employés. « Les variables situationnistes sont interprétées par l’individu selon la manière qui
lui est psychologiquement la plus signifiante». (Brunet, 2001). Par conséquent, les attributs
personnels tels que les valeurs, les besoins, les attentes, ou la satisfaction...etc., sont la base de
la construction des perceptions individuelles. En effet, Selon Joyce et Scolum (1984, Brunet
2000, P. 180), les employés appartenant à des conditions organisationnelles dites objectives
différentes peuvent vivre la même expérience et avoir la même perception du climat social. Il
s’agit du « climat collectif » défini par les employés eux-mêmes. Il est le résultat du vécu
actuel commun de plusieurs d’entre eux, quelle que soit leur position au sein de
l’organisation. Les auteurs expliquent la similitude des perceptions par la similitude des
attributs personnels. Cependant, l’approche individuelle du climat social serait à son tour
critiquée car elle considère que le climat social est plus tributaire des caractéristiques
individuelles et personnelles que de celles de l’organisation. Pour Brunet(1983,Brunet, 2001),
cette façon de concevoir le climat social le réduit à la mesure du degré de la satisfaction des
employés face à leur organisation qu’il considère comme une réponse affective qui laisse de
côté l’organisation dans son ensemble, contrairement à Schneider et Hall (1972) qui
définissent la satisfaction comme étant une évaluation de l’organisation fondée sur
l’interaction entre environnement de travail et les valeurs et les besoins particuliers de
l’employé, ce qui prête à beaucoup de confusion entre le concept de climat social et celui de
la satisfaction.( Laflamme, 1994, 14) Le climat social et l’implication organisationnelle
néanmoins, comme le souligne Gadbois (1974, p.274) l’apport de la conception
psychologique à la définition du cadre d’analyse reste important, car elle a permis de mettre la
lumière sur la nature subjective et le caractère perceptif du climat social.
Pour Pritchard et Karasick (1973, Brunet 2001) « le climat organisationnel est la qualité
relativement stable dans le temps, de l’environnement interne d’une organisation, qui résulte
de comportements et de politiques des membres de l’organisation, spécifiquement les cadres
supérieurs, qui est perçue par les membres de l’organisation, qui sert de base pour interpréter
la situation et qui oriente les activités ». D’après l’approche conceptuelle, le climat social est
l’ensemble des perceptions qu’entretiennent les employés à propos de leur environnement de
travail (Brunet&Savoie2000, p. 183). Selon Roy (1989) « la relation entre les individus et
l'organisation est mesurée par la perception que se font la majorité d’entre eux de la façon
dont ils sont traités et gérés. » (Idem, p.182) Les attributs organisationnels sont considérés par
l’approche conceptuelle comme des déterminants importants du climat social mais ils ne sont
pas suffisants en eux-mêmes, les perceptions sont attributs individuels. Stern (1970, voir
Boucher, 1990, p.83) fait la distinction entre la personnalité organisationnelle et la
personnalité individuelle, et décrit le climat social comme l’analogie entre les deux
personnalités. L’approche perceptive des attributs organisationnels sollicite les deux
premières approches en créant un équilibre entre les attributs organisationnels objectifs et les
caractéristiques individuelles subjectives. Likert (1961, voir Gadbois, 1974) dans ses travaux
sur les variables du climat social, nous explique que « la réaction d’un individu à une situation
quelconque, est toujours une fonction non pas du caractère absolu de l’interaction, mais de la
perception que l’individu en a. Ce qui compte c’est la manière dont il voit les choses et non la
réalité objective». Pour l’auteur, les caractéristiques organisationnelles interagissent avec les
attributs personnels pour produire des opinions et des perceptions en fonction desquelles les
employés adoptent des comportements tels que l’absentéisme, la grève, productivité, …etc.
Par conséquent, tant la dimension psychologique que celle organisationnelle du climat social
sont des éléments importants dans l’explication du mécanisme de la construction des
perceptions, et donc du rapport entre l’organisation et les employés. Cependant, la question
qui se pose à ce niveau concerne le contenu même de ces dimensions, existe-t-il une liste de
déterminants applicable à toutes les organisations et qui permet de rendre compte de la variété
des caractéristiques individuelles et organisationnelles que recouvre le concept du climat
social? Selon Gadbois (1974, p.274), l’usage du concept du climat social soulève un grand
nombre d’ambiguïtés, car chaque définition est formulée en fonction des variables qui sont
jugées pertinentes par chaque auteur. Selon l’auteur, le caractère synthétique du climat social
rend chaque analyse propre à la particularité de la situation étudiée qui à son tour dépend de
chaque organisation dont les déterminants et les variables varient selon le problème étudié.
de responsabilité. Ce type de climat plutôt dynamique est souvent observé dans les
organisations dont la politique de gestion est basée sur l'atteinte des objectifs.
- Le climat participatif : Caractérisé par des relations entre hiérarchie et le personnel, basées
sur la confiance et par conséquent, la prise de décision est répartie entre tous les niveaux. La
communication est multidirectionnelle horizontalement et verticalement. La structure
hiérarchique de l'organisation intègre différentes unités de travail qui participent au processus.
Le climat social et l’implication organisationnelle de la prise de décision (cadres, chefs
d’équipe, directeurs de département…) qui assurent le relais entre le sommet et le personnel
au niveau de la prise de décision. Likert (1973) conclut dans son étude que le style de gestion
détermine le niveau de l'efficacité du groupe étudié en considérant que les organisations qui
sont orientées vers des climats autoritaires sont moins efficaces que celles qui s'approchent du
climat participatif. Ces dernières ont tendance à créer des groupes de travail plus efficaces
auxquels on définit des objectifs plus élevés. Les organisations qui tendent vers un climat
participatif bénéficient d'une efficacité de 20% à 40% supérieure à celle des organisations
orientées vers les climats autoritaires grâce à leur processus participatif qui encourage le
partage des compétences qui selon lui est le meilleur moyen d'éviter les conflits sociaux au
sein de l'organisation (Brunet, 2001).
correspond alors à un résultat mesuré par des indicateurs et se situant par rapport à un référant
qui peut être endogène ou exogène.
De son côté, Miles (1986) définit comme étant la performance est la capacité de
l'organisation à réaliser une satisfaction minimale des attentes de sa clientèle stratégique.
Dans un autre côté et selon Chandler (1992), la performance est une association entre
l'efficacité fonctionnelle et l'efficacité stratégique. L'efficacité fonctionnelle consiste à
améliorer les produits, les achats, les processus de production, la fonction marketing et les
relations humaines au sein de l'entreprise. L'efficacité stratégique consiste à devancer les
concurrents en se positionnant sur un marché en croissance ou en se retirant d'un marché en
phase de déclin. Mais Machesnay (1991) voit que la performance de l'entreprise peut se
définir comme le degré de réalisation du but recherché. L'analyse des buts fait apparaître trois
mesures de la performance:
- L'effectivité : le niveau de satisfaction obtenu par rapport au résultat obtenu. Enfin Lorino
(1997) limite la performance à tout ce qui, et seulement ce qui, contribue à améliorer le
couple valeur - coût (à contrario, n'est pas forcément performante ce qui contribue à diminuer
le coût ou à augmenter la valeur isolément).
- L'efficacité est le rapport entre les résultats obtenus et les objectifs fixés.
- L'efficience est le rapport entre les moyens et les efforts totaux déployés ainsi que les
résultats obtenus.
- La pertinence est définie comme étant une adéquation entre la réalité et le projet, ou
encore la présentation de la réalité telle qu'elle devrait l'être, elle porte sur
l'opportunité des choix et la convenance des moyens choisis pour l'activité
managériale.
- Les relations entre les services : la recherche de la minimisation des conflits reflète un
besoin de coordination nécessaire à l'efficacité.
L'approche sociale découle des apports de l'école des relations humaines qui met
l'accent sur les dimensions humaines de l'organisation. Les auteurs de cette approche
indiquent qu'elle ne néglige pas les aspects précédents mais intègre les activités nécessaires au
maintien de l'organisation. Pour cette raison, le point central devient la morale et la cohésion
au sein de l'entité considérée. Cette conception est défendue par B.M. Bass qui, dès 1952,
considère comme ultime critère de valeur organisationnelle, celle des hommes. Néanmoins
l'acceptation de cette hypothèse dépend du postulat suivant : atteindre les objectifs sociaux
permet d'atteindre les objectifs économiques et financiers.
Barabel (1999) répertorie trois principales méthodes utilisées par les auteurs pour
évaluer la performance organisationnelle : les critères quantitatifs, les critères qualitatifs et les
critères liés à l'activité de l'entreprise.
Comme le souligne Barabel (1999), il n'existe pas de consensus dans la littérature sur
les critères financiers à sélectionner ni sur le nombre à retenir. Doyle (1994, p.39) considère
que « la rentabilité est de loin, la mesure de performance et l'objectif le plus courant dans les
entreprises occidentales ». Weiner et Mahoney (1981) et Chakravarthy (1986), pour leur part,
estiment qu'il est nécessaire de recourir à plusieurs critères pour mesurer les performances
d'une entreprise, afin de tenir compte de la pluralité des objectifs. D'autres auteurs, critiquant
l'utilisation des seuls critères financiers et comptables, proposent comme alternative, dans le
cas des sociétés cotées, le recours aux critères liés à la richesse des actionnaires.
La part de marché a largement prévalu dans les années 1970 comme modèle quasi
unique de source de performance : il fallait, en effet, être gros pour être performant
(Messonnet, 1999). Mack (1992), pour sa part, considère que l'un des facteurs clés de la
performance organisationnelle est la qualité perçue par le client. La qualité des produits et des
services (Stolowy, 1993) et la satisfaction des clients apparaissent ainsi selon plusieurs
auteurs comme des critères de mesure de la performance essentiels.
Alors qu'elle représente une garantie pour les performances futures d'une entreprise, la
dimension humaine a souvent été négligée par les chercheurs (Barabel, 1999). Or, comme
l'indique Mack (1992) : « les approches managériales, qui ne se focalisent que sur le résultat,
sont risquées car elles se limitent à une perspective à court terme, surtout dans un
environnement évolutif. On peut très bien imaginer des résultats qui continuent de progresser
alors que le stock des compétences se dégrade ou que le personnel se démotive, ce qui a
toutes les chances de compromettre les résultats futurs ».
organisationnelle en fonction de son contexte. Selon certains auteurs (Meindl et al., 1985 ;
Morck et al., 1989 ; Cannella et Lubatkin, 1993 cités par Dornier, 2004), il est intéressant de
comparer le résultat de l'entreprise au résultat moyen du secteur d'activité. Il est ainsi possible
d'identifier dans la littérature deux types d'études comparatives (Barabel, 1999) :
données
recommandations
Introduction
Cette étude est appliquée dans le contexte de Crédit Populaire S.A, une micro finance
de deuxième catégorie qui compte environ 150 employés permanents répartis dans les
différentes régions du pays. L’étude a été menée sur le réseau Crédit Populaire S.A en
général et particulièrement à l’Ouest où nous avons effectué notre stage académique puisque
en y étant, nous pouvions aisément avoir accès aux employés des différentes agences et
guichets afin de requérir leurs avis sur notre sujet.
La notion de population est stratégique dans une recherche car, la qualité des résultats
obtenus dans une recherche est tributaire à la qualité d’information recueillie auprès d’un
certain type d’informateur. Pour Dépelteau (2011), la population totale encore appelée
population mère correspond à l’ensemble de tous les individus qui ont des caractéristiques
précises en relation avec les objectifs de l’étude. Selon Myers et Hansen (2003), la population
mère ou parente correspond à la collection d’individus, d’animaux ou d’objets partageant au
moins une caractéristique commune. Au regard de ce qui précède, la population totale
concernée par cette étude est l’ensemble des employés de Crédit Populaire S.A qu’ils soient
sur les sites de l’Ouest, Centre ou Littoral. Comme l’indique le tableau 1 cette population qui
constitue l’ensemble des salariés de Crédit Populaire S.A est de 150 dont 95 femmes et 55
hommes.
Tableau 1 : Répartition des employés de Crédit Populaire S.A par catégorie socio-
professionnelle et par genre (Population totale/mère)
La population cible est quant à elle constituée d’une partie de la population mère qui est visée
par le chercheur en fonction des variables de son étude. Autrement dit, c’est l’ensemble des
individus qui répondent aux caractéristiques spécifiques recherchées par le chercheur pour son
étude. Dans cette étude, la population cible est constituée de l’ensemble des employés de
Crédit Populaire S.A (150 employés).
La population accessible est la partie de la population cible dans laquelle le chercheur tire son
échantillon. Ce dernier groupe est constitué principalement des employés de Crédit Populaire
S.A Ouest où nous avons effectué notre stage. Tous les cadres de direction des employés ne
sont pas directement concernés par notre étude, même si avec eux nous avons eu des
entretiens informels de nature exploratoire. De ce fait, notre population accessible est de 103
employés.
Tableau 2 : Répartition des employés de Crédit Populaire S.A par regions et par statut
(Population cible et population accessible)
Cadres et
Agents de 18 42 20 80
maitrise
Employés
15 34 21 70
Total 33 76 41 150
Le fait de décider qui ou quels seront les sujets d’une étude et de les sélectionner est
ce que Myers et Hansen (2003) appellent l’échantillonnage. C’est l’ensemble des opérations
et techniques qui permettent le choix des sujets de l’expérience. L’échantillon est la partie
représentative de la population de l’étude. Selon Arches (2004). Le choix d’un échantillon
passe par deux méthodes : la méthode probabiliste et la méthode non probabiliste. En effet, un
échantillon de sujets est un groupe qui est un sous ensemble de la population de référence.
Autrement dit, l’échantillon est la fraction de la population qui fait l’objet des observations.
Dans la méthode probabiliste, les individus sont choisis de façon aléatoire et leur
probabilité d’être dans l’échantillon est réelle. Ici, n’importe quel élément de la population
ciblée peut appartenir à l’échantillon ; bref, chaque élément de la population a les mêmes
chances de faire partir de l’échantillon. Parmi les méthodes probabilistes, on peut distinguer
l’échantillon aléatoire, l’échantillon systématique, l’échantillon stratifié, l’échantillon en
grappe.
La méthode non probabiliste ne se fondent pas sur une théorie probabiliste, c’est-à-dire
ne relève ni du hasard encore moins de la connaissance d’un degré de représentative. Il faut
sélectionner les sujets de façon non aléatoire et leur probabilité pour qu’un élément de la
population de base soit dans l’échantillon final soit ignoré. Les sujets sont donc sélectionnés à
base des connaissances personnelles du chercheur. Pour cette méthode, il existe quatre choix
possibles : par quotas, selon le jugement, par boule de neige, par convenance.
questionnaires valides finalement retenus est de 71 soit un taux de réponse valide satisfaisant
de 78,02 %.
80
71
70
60
50 43
40
28
30
20
10
60.56% 39.44% 100.00%
0
Femmes Hommes Total
Fréquence Pourcentage
Source : Auteur
Le tableau 2 nous montre la tranche d’âge qui concentre le maximum d’employés est
celle de 25 à 30 ans, suivie de la tranche de 31 à 35 ans. Cela montre que la plupart des
employés sont très jeunes. Les employés plus jeunes sont moins exigeants sur le plan salarial
que les plus âgés car leurs charges familiales sont moins importantes. Ils seraient donc moins
enclins à des revendications sociales.
Pourcentage
Tranche d’âge Fréquence Pourcentage cumuli
Valide
Total 71 100%
Source : Auteur
25-30 ans
54%
31-35 ans
28%
Source : Auteur
3.4.3. Le questionnaire
Sur le terrain, le questionnaire est le principal outil de collecte des incharge de travails.
Il a été élaboré non seulement à partir de la littérature et des entretiens exploratoires réalisés,
mais aussi en fonction des différentes variables et de leurs échelles de mesures. D’autre part,
un guide d’entretien est conçu pour la conduite des interviews.
L’Analyse factorielle
L’analyse des fréquences nous permettra d’analyser l’appréciation des employés par
rapport au climat social. Elle permettra également d’apprécier leur niveau d’engagement
organisationnel. L'intérêt du calcul d'une fréquence est de permettre des comparaisons entre
des séries d'observations portant sur des échantillons inégalement nombreux. L'expression en
pourcentage facilite les comparaisons. Ainsi, notre échantillon valide étant
employés qui ont répondu aux questions à l’aide de l’échelle de Likert à 5 modalités, nous
considèrerons comme insatisfaisantes, le climat social dont le pourcentage cumulé croissant
des avis se situe sur la modalité 3 sur l’échelle de Likert. Seuls les avis représentant les
modalités 4 et 5 correspondront au climat social perçu comme satisfaisantes. La mesure de la
performance organisationnelle suivra les mêmes conditions. Ainsi, le pourcentage cumulé
croissant situé sur la modalité 3 sur l’échelle de Likert traduira un faible engagement
organisationnel des employés. Seuls les avis situés sur les modalités 4 et 5 traduiront un
niveau d’engagement satisfaisant.
significativement en relation, (même valeur obtenue lors de l’analyse des corrélations). Selon
Evrard, Pras, et Roux (2003) des coefficients de corrélation supérieure à 0,5 sont
généralement admis comme étant satisfaisantes. Le coefficient de détermination R² permet de
mesurer la prédiction de la régression linéaire c’est-à-dire le niveau d’influence de la variable
indépendante sur la variable dépendante. Ce coefficient se situe entre 0 (exprime un pouvoir
de prédiction faible) et 1 (exprime un pouvoir de prédiction fort voire parfait). Un coefficient
de détermination qui est en dessous de 0,3 exprime un effet faible de la variable indépendante
sur la variable dépendante (Evrard, Pras, et Roux, 2003). Un coefficient R² situé entre 0,3 et
0,5 exprime une influence moyenne. Une coefficient R² compris entre 0,6 et 0,7 traduite un
effet fort tandis qu’un coefficient situé entre 0,8 et 1 indique un effet très fort. Traduit en
pourcentage, ce coefficient contribue à l’explication de la variabilité du modèle de régression
et indique par-là, le pouvoir de prédiction de la variable indépendante sur la variable
dépendante. La variation de F associé au modèle est très importante pour expliquer la
significativité de la variance de la variable indépendante. Une significativité de F avec p <
0,05 est significative et lorsque p < 0,001, elle est très significative.
Conclusion
Dans ce chapitre nous avons présenté le cadre opératoire de la recherche. Celle-ci est
qualitative et l’enquête est réalisée auprès d’un échantillon aléatoire de 71 employés
travaillant au Cameroun. En dehors du questionnaire adressé à ces derniers, quelques
entretiens non formels sont réalisés et des rapports, mémoires et articles sont lus pour enrichir
notre compréhension du sujet. Pour analyser les résultats, les échelles de mesures des
variables sont préalablement soumises à des analyses psychométriques afin de tester leur
cohérence interne et leur validité. Les analyses de fréquence permettent d’appréhender
l’appréciation des employés par rapport au climat social ainsi que leur niveau d’engagement
organisationnel. La régression linéaire simple est utilisée pour tester nos hypothèses. Le
chapitre 4 est consacré à la présentation des résultats, à l’interprétation et aux
recommandations.
Introduction
Dans le chapitre précédent, la méthodologie de recherche et les techniques statistiques
sélectionnées ont été présentées et discutées. Ce dernier chapitre de la recherche vise d’une
part, à évaluer l’appréciation du climat social par les employés de Crédit Populaire S.A et
d’autre part leur effet sur la performance organisationnelle. Une analyse descriptive est
d’abord faite, permettant d’évaluer les fréquences des variables, la consistance interne de
leurs échelles de mesure et la validité des construits. Ensuite, l’analyse inférentielle est faite à
travers la régression linéaire simple sous SPSS 23 pour tester nos quatre hypothèses. L’étude
s’achève par des recommandations qui s’inspirent des résultats obtenus, afin de permettre à
Populaire S.A d’améliorer sa performance organisationnelle.
Signification ,000
L’observation de la qualité de représentation issue de l’ACP (Tableau 10) nous permet de voir
que tous les 8 items de départ ont été retenus comme étant pertinents pour représenter la
variable « relations humaines » car toutes les composantes extraites ont une communalité
(corrélation interne entre les items de l’axe factoriel) supérieure à 50% pour une variance
totale expliqués de 67,69%. Sur la base de ces résultats, nous pouvons attester de la très bonne
qualité de l’échelle de mesure de la variable « relations humaines ».
Qualités de representation
Initiales Extraction
Statistiques de fiabilité
,903 ,903 6
Signification ,000
L’observation de la qualité de représentation issue de l’ACP (Tableau 13) nous permet de voir
que les 7 items de départ ont été retenus comme étant pertinents pour représenter la variable
« risques professionnels » car toutes les composantes extraites ont une communalité
(corrélation interne entre les items de l’axe factoriel) supérieure à 50% ; pour une variance
totale expliquée de 69,83%. Sur la base de ces constats, nous pouvons conclure que l’échelle
analysée est de très bonne qualité et que l’unique dimensions extraite de l’ACP est
suffisamment représentatives de la variable « risques professionnels ».
Qualités de representation
Initiales Extraction
Statistiques de fiabilité
,928 ,928 7
Tableau 10: Test de dimensionnalité des échelles des récompenses monétaires et non
monétaires
Signification ,000
Qualités de representation
Initiales Extraction
Tableau 12: Test de fiabilité des échelles de la variable « récompenses monétaires et non
monétaires »
Statistiques de fiabilité
,929 ,929 7
L’analyse factorielle nous permet d’obtenir un indice KMO méritoire de 0,949, un Khi-deux
approximatif très significatif de 731,811. Sur la base de ces constats, nous retenons cette
dimension comme étant suffisamment représentative de la performance organisationnelle
Signification ,000
L’observation de la qualité de représentation issue de l’ACP (Tableau 19) nous permet de voir
que 11 des 18 items de départ ont été retenus comme étant pertinents pour représenter la
variable « performance organisationnelle » car toutes les composantes extraites ont une
communalité (corrélation interne entre les items de l’axe factoriel) supérieure à 50% ; avec
une variance totale expliquée de 73,02. Ainsi, l’échelle de mesure de la performance
organisationnelle présente une qualité suffisante.
Qualités de representation
Extrac
Initiales tion
Les objectifs les plus importants de notre service sont issus des
1,000 ,816
objectifs les plus importants de notre unité administrative.
Les employés sont assez productifs dans leur poste de travail 1,000 ,750
Ces dernières années, nos clients ont été très fiers de notre travail et
1,000 ,697
nous l’ont fait savoir
Statistiques de fiabilité
,963 ,963 11
Climat social
Pourcentage Moyenne
Echelle Fréquence Pourcentage cumulé
3 32 45,07% 74,65%
4 16 22,54% 97,18%
Total 71 100,0
Relations humaines
Pourcentage Moyenne
Echelle Fréquence Pourcentage cumulé
2 19 26,76% 26,76%
3 38 53,52% 80,28%
Valide
4 14 19,72% 100%
Risques professionnels
Pourcentage Moyenne
Echelle Fréquence Pourcentage cumulé
2 17 23,94% 23,94%
3 38 53,52% 77,46%
Total 71 100,0
Pourcentage Moyenne
Echelle Fréquence Pourcentage cumulé
2 21 29,58% 29,58%
3 32 45,07% 74,65%
Total 71 100%
Engagement organisationnel
Pourcentage Moyenne
Echelle Fréquence Pourcentage cumulé
18 25,35% 25,35%
3 29 40,85% 66,20%
4 22 30,99% 97,18%
Valide
5 2 2,82% 100%
prédiction. En conclusion, l’hypothèse HR1 selon laquelle le climat social a un effet positif
sur la performance organisationnelle est vérifiée.
Tableau 21: Récapitulatif des modèles de régression du climat social sur la performance
organisationnelle
Tableau 22: Récapitulatif des modèles de régression des relations humaines sur la
performance organisationnelle
Tableau 23: Récapitulatif des modèles de régression des risques professionnels sur la
performance organisationnelle
Erreur Sig.
R-deux standard deVariation Variation Variatio Durbin-
Modèle R R-deux ajusté l'estimation de R-deux de F ddl1ddl2 n de F Watson
Tableau 24: Récapitulatif des modèles de régression des récompenses monétaires et non
monétaires sur la performance organisationnelle
Erreur Sig.
R-deux standard deVariation Variation Variatio Durbin-
Modèle R R-deux ajusté l'estimation de R-deux de F ddl1ddl2 n de F Watson
De manière générale, les résultats ont permis de voir que la qualité des relations humaines
constitue l’aspect le plus incriminé par la majorité des employés (80% de fréquence pour une
moyenne de 2,87), suivie de l’exposition aux risques professionnels (77,5% de fréquence pour
une moyenne sur l’échelle de Likert de 3), de la qualité des récompenses monétaires et non
monétaires (74,6 de fréquence pour une moyenne de 2,99 sur l’échelle de Likert) et enfin de
la charge physique et mentale de travail (74% de fréquence pour une moyenne de 3,01 sur
l’échelle de Likert).
Pour ce qui est de la performance organisationnelle, on a remarqué que son niveau est plutôt
faible parmi la majorité des employés (66,2% de fréquence pour une moyenne de 3,07 sur
l’échelle de Likert). Les manifestions en ont d’ailleurs été visibles lors de notre stage où les
employés étaient souvent absents, abandonnaient certaines tâches, simulaient des maladies
pour ne pas travailler, ce qui entrainaient des retards, parfois des malfaçons sur les chantiers et
des plaintes des clients. Les plaintes étaient parfois très ouvertes et entrainaient un climat
social délétère. Régulièrement, les employés étaient remplacés par de nouvelles recrues
lorsqu’on allait d’un chantier à un autre. Ce qui indiquerait qu’ils ont préféré aller voir ailleurs
sur des chantiers d’autres entreprises concurrentes.
Sur la base de ces différentes résultats descriptif, l’hypothèse latente selon laquelle les
conditions de travail des employés sont insatisfaisantes à Afrik Building est vérifiée.
L’hypothèse générale de notre sujet est la suivante : « Les conditions de travail affectent
positivement la performance organisationnelle de la société Afrik Building Sarl ».
L’analyse de la littérature nous a permis de retenir quatre dimensions des conditions de travail
à savoir la charge de travail, la relation humaines, les risques professionnels et les
récompenses économiques et reconnaissances non monétaires comme pouvant être des
facteurs de stress professionnel. Nous nous sommes appuyés sur la théorie de l’école des
relations humaines qui encourage la prise en compte du bien-être au travail dans les objectifs
de performance globale. Ainsi, pour Herzberg (1959) par exemple, des conditions de travail
satisfaisantes contribueraient à augmenter la satisfaction et l’implication organisationnelle
alors que des conditions insatisfaisantes pourraient conduire à l’insatisfaction et à la
démotivation. Ce postulat a été empiriquement vérifié à travers le cas de l’entreprise Afrik
Building Sarl où nos quatre hypothèses de recherche sont toutes vérifiées, traduisant un effet
significatif des conditions de travail sur la baisse de la performance organisationnelle des
employés.
D’une manière générale, ces résultats semblent aller dans le même sens que ceux d’autres
recherches antérieures. Par exemple, Lo et Lamm (2005) ont comme nous, montré que les
mauvais climat social dans l’hôtellerie entraînent un niveau élevé du stress et conduisent à la
baisse de l’implication des employés, ce qui induit souvent aux prestations approximatives
créant des insatisfactions chez les clients. De même, les travaux de Chennoufi, Ellouze,
Cherif, Mersni et M’rad (2012) attestent que la charge mentale et en particulier les pressions
psychologiques subies par les enseignants en Tunisie sont fortement corrélées au stress et à la
motivation. Contrairement à ces résultats, Bouville (2009) a souligné que le lien entre le
climat social et la santé au travail n’est pas significatif. Aussi, nos résultats ont montré que les
récompenses économiques et reconnaissance non monétaires sont significativement liées à la
performance organisationnelle. Ils corroborent ceux Simard, Doucet et Bernard (2005) qui ont
montré que les reconnaissances non monétaires, tout comme les récompenses économiques
agissent sur la satisfaction et l’engagement des salariés et indirectement sur la performance
économique et financière.
Enfin, les analyses indiquent que les relations humaines ont un effet sur l’implication
organisationnelle des employés. Cela va en droite ligne des résultats trouvés par Cohen-
Charash et Spector (2001) qui dans leurs études, concluent que l’engagement affectif est
significativement plus lié à la justice interactionnelle (qualité des interactions internes entre la
hiérarchie et les collaborateurs). Aussi, Kutche (2019b) a montré que la qualité des relations
humaines au sein des établissements scolaires avait un effet sur la performance des
enseignants.
Malgré tout, comme l’indique Kutche (2020), il faut préciser qu’entrevoir une activité
humaine en l’absence complète de difficultés est juste du règne de l’utopie car, chaque être
humain. Toutefois, les entreprises devraient tout faire pour les minimiser et trouver des
moyens de stimulation des efforts et de l’engagement permanent des employés.
Recommandations
Conscient du rôle important des employés dans la création de la valeur dans les entreprises de
micro finances, il semble nécessaire pour à Crédit Populaire S.A, d’adopter quelques mesures
pour stimuler leur engagement. Au nombre de ces mesures on peut avoir :
-L’amélioration du bien-être des employés à travers des conditions physiques de travail plus
appropriées
-La création d’un climat interactionnel plus serein entre la hiérarchie et les employés
Conclusion
Ce dernier chapitre nous a permis de présenter les résultats, de les interpréter et
de faire des recommandations. Il ressort que le climat social à Crédit Populaire S.A, du point
de vue des employés ne sont pas favorables, la fréquence moyenne étant inférieure à 4 sur une
échelle de Likert ayant 5 niveaux d’intensité. Le climat social dans leurs quatre dimensions
(conditions de travail, relations humaines, système de récompense et de reconnaissance,
risques professionnels) ont un effet positif et significatif sur la performance organisationnelle.
Cela a été démontré et nos quatre hypothèses de recherche ont été toutes vérifiées. Ainsi, plus
le climat social est mauvais, plus le niveau d’engagement est faible. Plus les conditions de
travail seront favorables, plus les employés seront engagés.
Ces résultats discutés à la lumière des résultats d’autres études antérieures suggèrent aux
managers de Crédit Populaire S.A d’améliorer les conditions de travail s’ils veulent maintenir
et accroitre durablement la performance organisationnelle de leurs employés et partant, la
performance globale de l’entreprise.
CONCLUSION GÉNÉRALE
Dans un contexte marqué par une compétition de plus en plus ardue, les entreprises
recherchent de plus en plus les moyens les plus efficaces pour apporter des solutions
optimales aux problèmes posées par leur environnement. Or, au cœur de toute ambition de
performance, on retrouve les ressources humaines. L’avis des théoriciens de l’école des
relations humaines comme Herzberg (1956) et Maslow (1954), constituent la ressource
principale de l’entreprise qu’il faut encadrer, développer, fidéliser. L’objet de cette étude était
d’examiner la contribution du climat social sur la performance organisationnelle des employés
du Crédit Populaire S.A qui, bien qu’étant une entreprise prospère, est préoccupée par les
questions de motivation et de performance de ses salariés. Le postulat de base de cette étude
était que le climat social de Crédit Populaire S.A n’est pas satisfaisante, et cela affecte la
performance organisationnelle.
Pour vérifier cette hypothèse, une démarche méthodologique consistant à une enquête
qualitative par questionnaire a été préférée. L’enquête a été conduite auprès d’un échantillon
aléatoire valide constitué de 71employés de Crédit Populaire S.A. Les données recueillies ont
été soumises à des analyses factorielles exploratoires grâce à l’analyse en composantes
principales, puis à des analyses de cohérence interne grâce au test de l’alpha de Cronbach. Les
résultats ont montré que les échelles de mesure des différentes variables étaient fiables et
avaient de bonnes structures factorielles.
Les analyses des fréquences de données ont permis de constater que d’une manière
générale, et pour la majorité des employés (environ 70%), le climat social des employés ne
favorise pas leur bien-être. De même, le niveau d’engagement organisationnel de ces
employés est assez faible (environ 34% seulement semblent très engagés).
Quant aux analyses inférentielles, elles ont démontré que les quatre dimensions
retenues pour expliquer les conditions de travail (Charge de travail très forte, l’exposition aux
risques professionnels, la qualité des relations humaines, la qualité des récompenses
monétaires et non monétaires) agissent significativement sur la performance organisationnelle
des employés.
La discussion de ces résultats a permis de constater que pour la majorité des auteurs
ayant travaillé sur la question, le climat social constitue un facteur explicatif de la
performance organisationnelle des salariés. Ainsi, prenant en compte ces constats et les
données de la discussion, cette étude suggère aux managers de Crédit Populaire S.A de
prendre en considération les éléments suivants s’ils désirent améliorer l’engagement de leurs
employés :
Malgré cette contribution, cette étude a quelques limites, notamment la non prise en
considération des employés temporaires dans les analyses. On aurait par exemple pu voir
comment le climat social agit différemment sur les employés temporaires et les employés
permanents. Par ailleurs notre enquête était qualitative, alors qu’on aurait pu y associer des
interviews permettant d’approfondir les résultats de l’analyse quantitative. Cependant, ces
limites ne remettent pas en cause la pertinence des résultats trouvés, mais ouvrent des voies
pour des recherches futures qui peuvent intégrer les aspects qualitatifs.
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