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SAOUDI Fatima-ezzahraa
SASSI Khaoula
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REMERCIEMENT
Nous tenons à exprimer toute notre reconnaissance à notre directrice de mémoire, Madame
TAOUKIF Fatima-ezzahra. Nous la remercions de nous avoir encadrés, orientés, aidés et
conseillés.
Nous tenons aussi à remercier l'administration et le personnel de notre Faculté des Sciences
Juridiques, Economiques et Sociales de Meknès qui nous ont offert l'opportunité de réaliser
se travail.
Nos remerciements vont également aux responsables et chefs d'agences qui ont repondus à
notre appel est nous ont communiqué les information nécessaires pour notre projet en
remplissant notre questionnaire.
Enfin nous remercions nos familles qui ont toujours été là pour nous. Leur soutien
inconditionnel et leurs encouragements ont été d'une grande aide.
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LISTE DES ABREVIATIONS
PP Parties Prenantes
3
RESUME
4
SOMMAIRE
Introduction générale……………………………………………………………...............6
-Chapitre I: Partie théorique…………………………………………...8
Conclusion générale………………………………………………………38
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INTRODUCTION GENERALE
Au cours de ces dernières années, la RSE a été reconnue comme une nouvelle forme de
gestion des opérations commerciales et s’inscrit dans un contexte global avec des normes
internationales.
Dans un autre contexte, Le financement joue un rôle très important dans l’entreprise, il se
définit comme l’ensemble des ressources nécessaires à la création du fonctionnement ou le
développement des entreprises. Et il assure la satisfaction des besoins financiers d’une
entreprise née de l’investissement et des besoins engendrés par le cycle d’exploitation.
L’objectif de notre mémoire est de traiter surtout comment les institutions financières
financent les entreprises qui ont pour but de faire une stratégie RSE.
Donc dans le premier chapitre, nous allons traiter deux sections, dans la première section
nous donnerons des définitions théoriques et conceptuelles de notre sujet en deux axes, dans
le premier axe, nous traiterons la responsabilité sociale des entreprises avec ses normes et ses
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enjeux, et le deuxième axe, sera consacré au traitement de la notion du financement avec ses
approches et aussi ses types.
Et c'est dans la deuxième section que nous répondrons à notre question qui vise le lien entre
la responsabilité sociale des entreprise et le financement, dans cette section nous étudierons
directement le financement de la RSE en montrons les sources de financement internes et
externes.
Puis nous aborderons dans le deuxième chapitre l'étude empirique qui sert à de présenter les
caractéristiques de notre échantillon qui se constitue des banques après avoir clarifier et
mettre en avant la notion de RSE au Maroc, tous cela dans une première section.
Ensuite, dans une deuxième section, nous metterons en œuvre les résultat trouvés.
Et donc les questions qui se posent ici c’est quelle est la relation entre la responsabilité
sociale des entreprises et le financement ?
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CHAPITRE I: Partie théorique
Ce premier chapitre est consacré au cadre théorique du sujet, il a pour objectif de présenter
les définitions conceptulles et théoriques de la RSE et du financement, ensuite de montrer le
lien entre la RSE et le financement.
1.1.1. Définitions
-Social: qui a pour objectif l'amélioration des conditions de vie des défavorisés.
- Une entreprise est une unité économique, juridiquement autonome, organisée pour produire
des biens ou des services pour le marché.
- Par l'ISO:
la responsabilité d’une organisation vis-à-vis des impacts de ses décisions et activités sur la
société et sur l’environnement , se traduisant par un comportement éthique et transparent qui:
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- contribue au développement durable , y compris à la santé et au bien-être de la société ;
- respecte les lois en vigueur et qui est en accord avec les normes internationales de
comportement ;
- qui est intégré dans l’ensemble de l’organisation et mis en œuvre dans ses relations.
Davis (1960) « la responsabilité sociale de l’entreprise concerne les actions et les décisions
que prennent les hommes d’affaires pour des raisons qui vont, en partie, au- delà des intérêts
purement techniques et économiques de l’entreprise ».
Frederick (1960), considère que, la responsabilité sociale de l'entreprise suppose une attitude
civique à l’égard des ressources économiques et humaines, et une volonté d’utiliser ces
ressources pour satisfaire des but sociaux élevés et pas simplement l’intérêt étroitement
circonscrit d’une groupe de personnes fussent-ils actionnaires.
Pour Mc Guire (1963) la responsabilité sociale suppose que l’entreprise n’a pas seulement
des obligations légales ou économiques, mais qu’elle a aussi des responsabilités envers la
société qui vont audelà de ces obligations.
Caroll (1979): la responsabilité sociale de l'entreprise integre l'ensemble des obligations que
l'entreprise a vis-a-vis de la societé.
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Titre: Caractèristiques d'une entreprise responsable
Source: novethic.fr
Afin de guider le dialogue avec les parties prenantes, les rédacteurs ont identifié sept
questions centrales:
1. la gouvernance de l'organisation;
2. les droits de l'homme;
3. les relations et conditions de travail;
4. l'environnement;
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5. la loyauté des pratiques;
6. les questions relatives aux consommateurs;
7. les communautés et le développement local.
Chacune de ces questions centrales est ensuite découpée en domaines d'action, qui explicitent
les lignes directrices que les organismes sont invités à suivre. La norme insiste sur le côté
holistique d'une démarche de responsabilité sociétale : chaque chapitre doit être lu et compris
comme étant un élément constitutif d'un ensemble cohérent.
- Label RSE:
La CGEM donne une grande importance à la RSE en mettant en place un label rse pour les entreprises
qui ont optés pour cette demarche
1.2. Le finacement
Après avoir définit la RSE, ce deuxième titre viens pour présenter la signification de
financement d'une maniére conceptuelle puis théorique.
Selon Alain MARION, le financement est l’opération qui consiste, pour celui qui finance, à
consentir des ressources monétaires pour celui qui est financé à se procurer les ressources
monétaires à la réalisation d’un projet.
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Nous pouvons dire que le financement désigne un processus par lequel un investisseur
recherche, trouve, alloue ou affecte les ressources financières nécessaires à la création, au
fonctionnement ou au développement. En d’autres termes, c’est un mécanisme qu’utilise
l’investisseur pour entrer en possession des ressources nécessaires à la création, au
développement et fonctionnement d’une entité économique donnée.
La répartition des fonds propres et des dettes appelées structure financière est l’une des plus
importantes dans le domaine de la finance d’entreprise et également l’une des plus complexes
à des conclusions controverses.
Nous choisissons des modes de financement sur le long terme (financement d’investissement,
emprunt, autofinancement, augmentation du capital, crédit-bail, …etc).
-Le risque pour les dirigeants, susceptibles de perdre leur poste en cas de défaillance.
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L’approche théorique de la structure financière préconise l’optimisation. La structure
financière optimale d’une part permet de minimiser le coût du capital et d’autre part,
maximiser la valeur de l’entreprise. Cette étude prend son essor depuis 1995 par un article de
Modigliani et Miller. Il n’existe de structure optimale que si le financement des entreprises
est intégralement assuré par la source la moins onéreuse. Le niveau d’endettement
judicieusement choisi qui permet d’obtenir le plus faible coût moyen du capital, est le seul
déterminant de la valeur de l’entreprise.
La valeur de l’entreprise est donc maximale à ce point qui désigne la structure financière
optimale pour la firme.
Cette théorie repose sur le fait que la valeur d’une entreprise est fondamentalement liée à sa
capacité bénéficiaire et la structure financière n’a aucune incidence sur la valeur de la firme.
La structure choisie par l’entreprise ne peut pas modifier sa valeur. Peu importe la façon dont
cette structure est partagée entre la dette, les capitaux propres et autres titres des créances, la
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valeur de placement se maintient, les investissements sont capables de substituer un
endettement de l’entreprise et de produire ainsi toute structure que la firme pourrait vouloir
atteindre.
Par conséquent, les changements dans la structure financière sont une chose sans valeur selon
Modigliani et Miller dans un marché parfait.
De 1963 – 1966, ils présentent une extension à leurs proportions initiales et tiennent compte
de l’impôt qui touche les résultats des entreprises. Ils ont été très proches de la réalité
lorsqu’ils introduisent dans leur modèle révisé la fiscalité. Dans cette étape, la valeur de
l’entreprise devient une fonction croissante de son niveau d’endettement.
Par ailleurs, on suppose également que les coûts de faillite ne sont pas nuls au fur et à mesure
que le taux d’endettement augmente : la probabilité que celle-ci éprouve des difficultés
augmente aussi surtout lorsque l’entreprise est en présence d’une conjoncture défavorable.
En tenant compte de coût de faillite, on comprend que dans un premier temps, la valeur de
l’entreprise augmente avec son endettement en raison d’économie d’impôt réalisé sur les frais
financiers. Puis, le risque de faillite s’aggrave et le coût de faillite annule l’avantage fiscal des
emprunts.
Les principaux courants qui apparaissent à ce stade dans la littérature scientifique et qui
envisagent explicitement la problématique du choix d’une structure financière sont, d’une
part deux qui semblent en concurrence ; la théorie de trade off et la théorie de pecking order
et d’autre part une troisième théorie suggère de prendre en compte les insuffisances de ces
deux précédentes : la théorie de marketing timing.
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Ainsi, avec le développement de collecte statistique des données et le progrès des moyens de
traitement informatique, les données de panel ont constitué une source d’information riche
permettant d’étudier ce phénomène dans sa diversité comme dynamique.
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Section 2:Lien entre responsabilité sociale des entreprises et le financement
Cette section portera sur la relation entre RSE et financement, plus précisément comment
les entreprises peuvent financer leur responsabilité sociale.
La responsabilité sociale des entreprises est l’engagement que prend une entreprise dans le
but de mieux répondre à leurs défis sociaux, environnementaux et économiques et aux
attentes de ses parties prenantes. Mais en termes de financement la responsabilité sociale des
entreprises est considérée comme un investissement qui permet aux entreprises d’obtenir des
résultats économiques très concrets.
A titre d’exemple en France une étude réalisée en 2016 par « France Stratégie » démontrait
qu’un écart de performance économique chiffré à 13% existe entre les entreprises qui mettent
en place des pratiques de la responsabilité sociales des entreprises et celles qui ne le font pas.
Généralement la responsabilité sociale des entreprises est considérée comme un facteur de
gains de productivités et de performance financière pour les entreprises.
Une démarche « responsabilité sociales des entreprises » et un processus long et couteux, les
grandes entreprises sont mieux équipées en termes de moyens financiers et humains pour
adapter une stratégie « responsabilité sociales des entreprises ». Cependant une telle
démarche pour les petites et moyennes entreprises revient parfois à apporter un défi et
nécessite un investissement parfois couteux. Alors dans ce cas elles auront besoin
d’accompagnement et d’encadrement par des compétences externes pour y aboutir.
A. L’autofinancement
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Il constitue la principale source interne et qui a pour origine le résultat net bénéficiaire
dégagé par l’activité propre de l’entreprise elle-même, L’autofinancement constitue l’un des
moyens de financement traditionnel des moyennes et petites entreprises.
Ces fonds ne peuvent être affectés que dans des cas exceptionnels : augmentation, réductions
effectuées en amortissement de pertes ou dissolution de la société.
Dans le cas de la responsabilité sociale des entreprises les sources de financement externes
les plus efficaces et plus fréquentes sont les systèmes bancaires.
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2.1.2.1. Le financement par les systèmes bancaire
L’investissement dans la démarche de responsabilité sociale des entreprises, nécessite un
effort financier, intellectuel et physique. Vu l'insuffisance des fonds propres des entreprises,
le recours au système bancaire apparaît nécessaire pour le financement de ce projet qui exige
des montants importants.
Créer des bénéfices pour les clients de la Microfinance, leur famille et leur
communauté;
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Développer la Microfinance au Maroc.
On observe dans ce graphique qu’au Maroc la plupart des associations de microcrédit ont
des objectifs sociales, par exemple les associations de microcrédit 1 et 2 s’orientent plus
nettement vers le ciblage des pauvres et des exclus , mais pour l’association de microcrédit 3
elle a une stratégie de ciblage clairement orientée sur la méthodologie des prêts
spécifiquement adaptés aux clients pauvres ou exclus, par contre l’association de crédit 4
combine la qualité de service et responsabilité sociale vis-à-vis de ses clients.
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des entreprises", des mesures d'accompagnement du gouvernement au secteur privé ont été
développées pour la mise en œuvre de la RSE. Le programme «Moussanada» qui a pour objet
l'appui à la modernisation et au renforcement de la compétitivité des PME, a intégré dans
l'une de ses offres transverses une spécialement consacrée à l'accompagnement des PME à
l'obtention du label RSE de la CGEM.
Ainsi une convention de partenariat a été signée le 1er novembre 2010 entre la CGEM et
l'ANPME. Cette convention a pour objet de faire bénéficier les petites et moyennes
entreprises éligibles au programme «Moussanada» d'un financement de l'ANPME à hauteur
de 60% du coût de la prestation de l’évaluation (TTC).
Cette convention de partenariat est sans conteste révélatrice de la prise en conscience dont
font preuve aussi bien les acteurs publics que privés de notre pays quant à l'importance de
l'engagement de l'entreprise marocaine, et particulièrement la PME, en matière de
responsabilité sociale.
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CHAPITRE II: Etude du terrain
Le présent chapitre représente une étape essentielle dans notre processus de recherche. Il a
pour objectif d'introduire notre échantillon, savoir ses caractéristiques et enfin d'analyser les
résultats du terrain.
Le Maroc a fait des progrès ces dernières années, notamment portés par la CGEM en 2006.
En effet, à travers son comité « RSE & Label », elle a choisi une approche pragmatique, a
créé le label RSE, et a été soutenue par différents projets. Des sujets spécifiques, tels que
l'handicap et la mixité. De plus le Maroc a lancé le Local Global Compact Network, une
initiative des Nations Unies qui constitue un cadre de participation volontaire à travers
lequel les organisations sont encouragées à respecter les dix principes universels qui
affectent les droits de l'homme, les normes du travail, l'environnement et la lutte contre la
corruption. Fanny Henryot observe : " De manière générale, les initiatives dans la région
sont encore assez timides, se concentrant principalement sur l'axe Casablanca-Rabat. Elles
s'engagent auprès des grandes entreprises ou des entreprises les plus avancées dans le
domaine. Il existe peu d'initiatives pour inviter des entreprises de toutes tailles à s'engager
dans le processus de responsabilité sociale des entreprises, et peu d'incitations sont
actuellement en place. ".
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En 2010, dans un discours royal lors de la fête du trône, le Maroc a décidé d'actualiser sa
stratégie dans le domaine de la responsabilité sociale des entreprises pour assurer une
meilleure gestion des risques environnementaux et sociaux liés aux activités des entreprises
et du développement humain.
Par ailleurs, le Maroc est également membre du comité francophone qui prépare la norme
de responsabilité sociale ISO 26000. Ce mouvement de la normalisation reflète donc une
dynamique qui vise à intégrer les enjeux de la société dans le système de management et la
réelle volonté de poser les bases et réglementer pour dépasser les obligations légales et
promouvoir un vrai climat de confiance entre les différents acteurs socio-économiques.
" La CGEM et le réseau Maroc du Pacte Mondial ont joué très tôt un rôle de mobilisation, de
prise de conscience et d’accompagnement. La publication de la norme ISO 26000 en 2010 a
stimulé la mise en place d’une démarche RSE. L’implantation au Maroc de grandes
entreprises étrangères (le Maroc accueille un volume important d’IDE) soumises à des règles
de transparence sur leurs engagements et réalisations RSE dans leurs filiales a également
favorisé la diffusion des pratiques RSE. Enfin, il faut l’engagement personnel de plusieurs
dirigeants d’entreprises marocaines. Tout ceci explique que les chercheurs en sciences de
gestion, de plus en plus nombreux au Maroc, aient trouvé dans le domaine de la RSE des
sujets de thèse et de recherches novateurs, passionnants et à fort enjeux."
" Je pense que la RSE peut, dans ce pays, être très complémentaire des efforts que fait le
pouvoir pour améliorer la situation du pays dans certains domaines tels que l’éducation, la
santé, l’égalité homme/femme, etc."
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la mise en place de mécanismes de garantie, puis développer des mécanismes de
financement (titrisation, etc.).
Le Maroc a sollicité de nombreux bailleurs de fonds dans le cadre de mécanismes tels que
le Millennium Challenge Account. Les procédures de gouvernance de ces financements
intègrent de multiples normes ESG qui s'inspirent des principes adoptés dans des initiatives
telles que le Global Compact.
Le nombre de sociétés cotées atteint 77, ce nombre est encore très faible pour des raisons
telles que la structure de l'entreprise, l'ignorance du mécanisme de marché ou des
contraintes de transparence, l'impact de la bourse sur la gouvernance et la transparence est
visible au sein des sociétés cotées.
Pour bénéficier de ces atouts, les entreprises marocaines doivent améliorer leurs modèles de
gouvernance, faire preuve de plus de transparence et d'ouverture, et assumer leurs
responsabilités vis-à-vis des acteurs économiques de la société et de ses membres PP.
Les banques veulent donc renforcer leurs image de marque et se distinguer de leurs
concurrents.
Parceque la qualité de service ne suffisant plus à convaincre, les banques ont penser à intégrer
les responsabilités sociales, environnementales et économiques de l'entreprise dans leurs
activités pour se déterminer comme des acteurs de confiance et trouver de nouvelles sources
de développement.
En plus qu'elle soit de plus en plus cotée comme un vecteur principale de performance
économique qu’il faut de préférence intégrer dans une stratégie de développement, la RSE
occupe une place centrale au sein de la banque qui convient sa mission de banque de
financement et d’investissement au service du développement durable de l’économie
nationale et de son marché financier.
C'est alors pour ça que banques marocaines ont aussi réfléchit à accélérer leur transformation
digitale et dévelloper leur stratégie RSE pour construire un monde meilleur.
L'aspect de la responsanilité sociale de l'entreprise, n'a été prise en consideration qu'à la fin de
l'année 2006 dans les rapports annuels des banques marocaines comme des rapports des
autres entreprises marocaines.
Pour guider leur action les banques doivent respecter parfaitement et au quotidien les 17
objectifs de développement de l’ONU et sur la norme ISO 26000.
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Il est aussi important de mettre en place un dialogue constructif avec les parties prenantes
internes ou externes, qu’il s’agisse de clients, d'actionnaires, de collaborateurs, de
fournisseurs, de partenaires, les régulateurs et les médias renforçant ainsi le positionnement
de partenaire de confiance.
D'après Couplond les banques doivent publier une charte de responsabilités sur leurs sites
internet afin de faire connaître leurs engagements, avoir la confiance de leurs parties
prenantes et montrer la façon dont ils agissent d'une manière responsable économiquement,
socialement et environnementalement.
Revenons à la théorie des parties prenantes saisie par freeman en 1984 qui considère qu'un
lien entre les intérêts des parties prenantes de l’entreprise et les performances de cette
dernière existe, d'apres cette theorie nous pouvons affirmer que l’engagement RSE des
banques, les pousse à améliorer leur comportement avec leurs partenaires pour confirmer leur
orientation sociale.
Cela signifie que les banques sont appelées à veiller à ce que leurs parties prenantes exécutent
leurs activités de manière responsable c'est-à-dire qu'elles les encouragent a pratiquer la RSE.
Ceci ne devrait pas créer un obstacle, car des aides existent, les banques sont présentes pour
apporter des solutions en proposant plusieurs moyens de s'engager de manière responsable,
comme des subventions, avances,ou encore prêts bonifiés.
Certaines banques proposent aux entreprises qui souhaitent réaliser un projet responsable des
prêts et des avantages financiers à noter en fonction des prêts souscrits. Cela encourage les
entreprises à investir durablement.
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Les institutions financières surtout celles engagées dans une pratique RSE accompagnent et
encouragent leurs parties prenantes et clients à prendre en considération l’impact
environnement et sociétal de leurs activités.
Parmi les banques marocaines qui soutiennent ces projets responsables on trouve:
La BMCI qui est la première banque au maroc à avoir le label RSE. Cette dernière finance et
accompagne des entreprises et projets à condition d'avoir un impact positif sur la société et
l'environnement, et cela se fait en sensibilisant ses partie prenantes à s’engager dans la
pratique de la RSE pour renforcer ses politiques et programmes et satisfaire ses parties
prenantes.
Attijariwafa bank qui à son tour soutient les grandes entreprisesqui veulent intégrer cette
notion de RSE et participe activement aux grands projets du pays. Attijariwafa bank est aussi
engagé dans plusieurs programmes et initiatives en faveur de la coopération Sud-Sud.
Le Crédit Agricole du Maroc est aussi fortement engagé dans les domaines de
l’éducation, de la santé, du sport, de la culture, de l’écologie… et soutient activement de
nombreuses associations, des événements d’intérêt social et différents projets de
développement.
Les entreprises peuvent aujourd’hui réfléchir à investir dans la RSE grâce aux solutions de
banques responsables économiquement, écologiquement et humainement
Nous proposons de procéder à une analyse thématique, pour savoir plus sur l’état des lieux de
la démarche RSE dans les banques marocaines et le financement de cette démarche.
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Section 2 : Étude empirique sur la responsabilité sociale de
l'entreprise et le financement
Cette deuxième section du deuxième chapitre est une étude empirique que nous avons fait
pour savoir plus sur la RSE dans les banques et comment les banques donnent des crédit au
entreprises voulant intégrer la RSE.
Nous voulons signaler que nous avons essayé d'obtenir des réponses directement de la part
des dirigeants des banques.
Une banque est une institution financière qui fournit des services bancaires, notamment
les dépôts, les crédits et paiements. Elles jouent un rôle essentiel dans la stabilité et le
fonctionnement du système financier et sont en général soumises à une importante
surveillance prudentielle de la part de l'État.
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Graphique 1: les branches d'activité.
La branche d'activité des banques couvertes par l'enquête est 100% activité financière et
d'assurance et 12,5% d'entre elles appartiennent aussi à la branche de service aux entreprises.
Graphique 2: Capitaux.
La plupart des banques ont un capital variable de 62,5%. 50% ont un capital supérieur à 100
millions de dirhams et 12,5% ont un capital entre 10 et 100 millions de dirhams.
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Graphique 3: Nombre de salariés.
62,5% des banques ont des succursales à l'étranger, et 37,5% se limitent au territoire
marocain.
Ce titre sert à nous montrer l'avis des banques sur la RSE puis à nous donner une idée sur
le financement de cette démarche.
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2.2.1. La responsabilité sociale de l'entreprise au niveau des banques
Figure 1: La pratique de la RSE.
Comme il est remarqué dans ce graphique, toutes les banques interrogées pratiquent la RSE.
La plus part des entreprises ont commencé leur activité RSE entre 2000 et 2010 avec un
pourcentage de 62,5%, et 37,5% ont commencé entre 2017 et 2020.
31
Figure 2: La relation avec les parties prenantes.
31
Figure 4: L'évolution de la politique commerciale.
32
Figure 6: la RSE assure la pérennité de la banque.
62,5% des banques pensent que la RSE ajuste leur relation avec leurs parties prenantes contre
32,5% qui pensent le contraire.
Une grande partie des banques ont voté qu'elles sont d'accord que la démarche RSE est
avantageuse pour leurs entreprises avec un pourcentage de 87,5%, et 12,5% sont assez
d'accord.
La moitié des banques voient la RSE comme une stratégie rentable, en revanche la deuxième
moitié voit le contraire.
Enfin, toutes les banques interrogées pensent que la RSE fait évoluer leurs activité
commerciale et assure la pérennité le l'entreprise.
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Graphique 6: La RSE pour les banques.
87,5% des entreprises ont considéré la RSE comme un moyen de valorisation de l'image de
leur entreprise, et 37,5% voient que la RSE est une démarche de qualité.
34
Le mode de financement adapté pour la démarche RSE est 62,5% de crédits bancaires, 37,5%
'autofinancement et 12,5% aides de l'Etat.
75 % des banques affirment avoir déjà financé des entreprises pour mettre en œuvre la
stratégie RSE, et 25 % d'entre elles n'ont jamais franchi cette étape.
35
Figure 9: La quotité du financement de la RSE.
La quotité de financement de 37,5% des banques se situe entre 50% et 75%, tandis que 25% a
une fourchette de financement entre 0% et 25% et 1/4 des autres banques utilisent entre 25%
et 50%, tandis que 12.5% ont un financement entre 75% et 100%.
Les conditions d'octroi de crédit pour financer la RSE et selon la capacité financière à 75%,
62,5% de la situation financière et 62,5% des garanties offertes.
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Figure 10: Le pourcentage des entreprises qui ont pris un crédit pour financer la RSE.
37,5% des banques disent que entre 0% et 25% des entreprises ont pris un crédit pour
financer la RSE. 25% des banques disent que ce pourcentage est entre 25% et 50%. 37,5%
disent qu'il est entre 50% et 75%.
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CONCLUSION GENERALE
La responsabilité sociale de l'entreprise comme il est déjà présenté au début de ce projet est
une responsabilité envers la société et l'environnement pratiquée par les organisations.
Ceci explique la coissance accrue de l'interêt des entreprises et des banques eux aussi à
l'integration de la responsabilité sociale de l'entreprise dans leurs activités. Mais le problème
qui se pose c'est comment financer cette démarche ?
Dans le premier chapitre nous avons présenté les moyens de financement qui existent est qui
peuvent être utilisés pour intégrer la RSE.
Ensuite, dans le deuxième chapitre nous avons étudié réellement la situation dans le maroc et
présisément dans les banques marocaines, en leur demandant de remplir un questionnaire.
En guise de conclusion et après avoir étudier le cas des banques nous pouvons affirmer que
la RSE occupe une place très importante dans l'entreprise et peut être financée par plusieurs
moyens et nous avons remarqué que le moyen le plus préféré est celui des crédits bancaires.
38
BIBLIOGRAPHIE
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https://www.linternaute.fr/dictionnaire/fr/definition/entreprise/
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https://youmatter.world/fr/definition/rse-definition/
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https://globaljournals.org/GJMBR_Volume18/3-La-RSE-Dans-Les-PME.pdf
file:///C:/Users/hp/Downloads/[MFE]%20La%20RSE%20El%C3%A9ment%20incont.%20d
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https://www.intercostos.org/documentos/congreso-15/KHOUATRA-2.pdf
https://fr.wikipedia.org/wiki/ISO_26000#Objectifs_de_la_norme
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http://www.google/structurefinanci%C3%A8re
Van CALLIE, Etude longitudinale, des relations entre structure financière, stratégie
d’investissement, le taux de la valeur ajoutée et santé économique des PME Belges à
caractère industriel, Paper, Université de Liège, 1997, p. 12
39
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Financement#Sources_de_financement
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%20la%20RSE%20 !
http://rse.cgem.ma/upload/1383756453.pdf
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https://www.africmemoire.com/part.4-i-2-2-2-mode-de-financement-657.html
https://www.capital.fr/votre-argent/quelles-solutions-bancaires-pour-financer-les-approches-
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http://recma.org/sites/default/files/304_046062.pdf
http://www.magrh.reconquete-rh.org/index.php/articles/prospective/374-rse-34
BENAICHA OMAR (2017) La diffusion de la RSE dans les entreprises au Maroc : Facteurs
déterminants, rôles et interactions des acteurs, Thèse, sous la direction de Professeur Rachid
M’RABET Groupe ISCAE, Casablanca.
41
TABLE DE MATIERE
REMERCIEMENT .....................................................................................................................2
RESUME ....................................................................................................................................4
SOMMAIRE ...............................................................................................................................5
1.1.1. Définitions............................................................................................................. 8
41
1.3. 2.1. Le financement de la responsabilité sociale des entreprises ............................. 16
BIBLIOGRAPHIE ....................................................................................................................39
42
TABLE DE MATIERE.............................................................................................................41
43