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0.

INTRODUCTION GENERALE
1. PRESENTATION DU SUJET

2. PROBLEMATIQUE
La République Démocratique du Congo est classée parmi les pays en voie de développement
c’est-à-dire sa population vit en dessous de standard international ;

Face à cette préoccupation ; et aux attentes placées à la source de l’économie de la jeune


nation ; il est impérativement recommandé de recourir aux ressources internes.

Cette politique ne peut se concrétiser qu’une participation des internes nationaux a la vie
économique et social du pays en générale et la province du Kasaï Oriental en particulier.

La promotion des petites et moyennes entreprises s’impose aujourd’hui comme une priorité
de la province car le pouvoir provincial se détourne politiques paternalistes et encourage les
initiatives privées.

Les problèmes clairement identifier sont les suivants : Les chômages, la précarité de salaire
pousse des nombreuses personnes à créer des petites et moyennes entreprises informelles.
La création de cette petite et moyenne entreprise est sans doute signe de la vitalité du
peuple Kasaien et sa capacité de s’adapter aux situations nouvelles.
La plus parts des petites et moyennes entreprises sont créer pour chercher l’amélioration de
condition de vie sociale et économique des ménages, des groupes sociaux et l’ensemble
d’une société repose sur la capacité de ces mêmes ménages et groupes sociaux.
Cette créativité contribue largement à dégager certaines situations de pauvreté que connait
la province entrainant le développement rural et par l’intégration économique et la
consolidation des classes moyennes ainsi que la création d’emploi.
Les petites et moyennes entreprises qui sont les fruits d’une créativité humaine ; nous serait
nécessaire par les payements des impôts et taxes ; elles développeraient des bases dans
l’économie de la politique stable.
Les petites et moyennes entreprises constituent des unités motrices des tissus économique
d’une région, d’un territoire, d’une ville ou d’un pays et peuvent contribuer au
développement des emplois revenus et de la culture locale.
Les questions ci-après résument la problématique de ce travail :
- Quel est l’impact de petite et moyenne entreprise sur le développement économique de
la ville de Mbuji-Mayi en générale et celle de la commune de la Kanshi en particulier ?
ainsi celle-ci est la question principale soutenu par quelques questions secondaires
suivantes :
 Que fut le gouvernement provincial du Kasaï Oriental pour encourager les
initiatives privées ?
 Les ménages arrivent-ils à améliorer les conditions de vie grâce aux petites et
moyennes entreprise ?
3. HYPOTHESE DE LA RECHERCHE

- Premièrement, elle est une proposition à partir de laquelle on raisonne pour résoudre un
problème, pour démontrer une théorie Dieu-merci BUMBA (2014)
- Deuxièmement, elle est une proposition résultante d’une observation et que l’on vérifie
par déduction.
Ainsi donc, l’hypothèse est une réponse provisoire qu’un chercheur énonce à la suite
d’une ou de ces questions de recherche.
Nous réfèrent aux questions ci-haut posées, il nous revient de dire que :
 Les petites et moyennes entreprises constitueraient une des armes efficaces
dans le processus de la lutte contre la pauvreté, les chômages, et grâce à elle on
peut trouver un développement intégral et possible dans la ville de Mbuji-Mayi.
 La province peut revoir ou penser à favoriser et soutenir les initiatives privées
des jeunes entrepreneurs qui se livrent à des activités économiques des petites
et moyennes entreprises en réduisant ou suppriment certains taxes, par des
subventions et aides.
 La majorité de la population parviennent à s’auto prendre en charge grâce à
leurs activités privées entreprises au sein de ces petites unités
4. CHOIX ET INTERET DU SUJET
Les secteurs de petites et moyennes entreprises occupent une place assez considérable dans
la vie économique des ménages de notre pays en général et celle de notre province en
particulier.

Cependant, le constant est que le secteur devient de plus en plus délicat. De tout ce qui
précède ce travail présente un double intérêt tant sur le plan théorique et pratique.

Sur le plan théorique, ce dernier permettra aux chercheurs et même aux étudiants de s’y
référer, soit pour approfondir les recherches sur l’impact de petite et moyenne entreprise
sur le développement économique de la province et en savoir sur ce sujet et même corrige
les erreurs que nous aurions commises.
Sur le plan pratique, il apportera grâce aux analyses critiques et suggestions constructives,
une solution aux problèmes qui relève et nous avions voulu encore vérifier si les PME
participent au développement en payant réellement les impôts et taxes prévus par la loi.

5. OBJECTIF DE L’ETUDE

A. Objectif général : Ce travail a comme objectif principal d’analyser l’impact des PME
sur le développement socio-économique des ménages de la commune de la Kanshi
en particulier et de la ville de Mbujimayi en generale.
B. Objectif spécifique : Comme Object spécifiques ;
- Faire l’état de lieux des PME par secteur l’affectation de taxes et leurs rentabilités.
- Déterminer a quel degré les PME contribuent à l’amélioration des conditions de vie des
ménages
6. METHODOLOGIE DE LA RECHERCHE

Notre réflexion s’appuiera sur une méthodologie à la analytique et comparative

La première partie du présent travail fera l’objets d’une analyse documentaire ; c’est-à-dire que nous
allons recourir aux ouvrages, notes de cours, articles et d’autres documents appropries a l’étude.

Et la seconde partie sera basée sur les techniques vivantes telles que l’interview, le sondage, les
enquêtes sur terrain enfin de recueillir les avis des différentes composantes concernes par l’étude,
susceptibles de nous conduire à des conclusions utiles.

7. DELIIMITATION DU SUJET

Il est important de limiter notre travail dans le temps et dans l’espace.

Du point de vue espace ; la ville de Mbujimayi constitue notre champ de recherche et plus
particulièrement la commune de la Kanshi. Et en ce concerne le temps ; notre analyse portera sur
une période allant de 2018 à 2022.

8. SUBDIVISION DU TRAVAIL

Hormis l’introduction et la conclusion. Notre travail copte trois chapitres à savoir :


Le premier chapitre aborde sur la généralité des petites et moyennes entreprises et les ménages ; le
deuxième chapitre porte sur le cadre juridique des PME et présentation du cadre de recherche et
enfin le troisième chapitre sur l’apport des PME dans le développement de la ville de Mbujimayi.
CHAP I. GENERALITES SUR LES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES ET LES MENAGES

Dans ce chapitre nous allons définir quelques mots clés qui constituent le titre de ce chapitre
dont le chapitre tourne dans deux sections qui parlera sur la définition des petites et
moyennes entreprises et la section deuxième sur les ménages

Section 1 : Les petites et moyennes entreprises

I.1.1 Définition

Avant de présenter les généralités sur les PME, nous allons essayer de parler de leurs
évolutions d’une façon historique.
Généralement il est certain que l’histoire de PME remonte jusqu’au XIX siècle en Europe. A
cette époque, l’exploitation agricole individuelle était le produit principal de
commercialisation et du travail dans plusieurs entreprises (sociétés) et leurs fiscales. En plus,
selon MARTORY qui précise que dans la plupart des pays de l’Afrique subsaharienne le
secteur des petites et moyennes (PME) est né de manière suivante :

- Comme fiscales des entreprises (sociétés) multinationales et dans ce cas ces fiscales héritent
de la culture de l’entreprise mère, ses pratiques et modes d’organisation ;
- Comme notion des agences nationales ;
- Comme donnée « clé en main » et installée de toute pièce ;
- Autour d’un homme dont les origines, la consommation, la personnalité conditionnent
fortement la structure et les pratiques dans l’entreprise le secteur des PME étant resté
confondu avec la personne du promoteur, qui joue un rôle limite dans la seule délimitation
de son fonctionnement (Marcel K.KABATSHI 2016).

Il serait ambigu de donner ou de recenser toute la définition proposer par la littérature


économique de donner une définition classique de la petite et moyenne entreprise ; car il y’a
autant de définitions et qu’il y’a de conceptions légales à travers le monde.

On définit les petites et moyennes entreprises selon un certain nombre critère tel que :
L’effectifs d’employés, les chiffres d’affaires ; le bilan d’investissement et le mode de
gestion (ANAPI)………
La construction de la classe varie selon les aires géographiques ; en France elle regroupe
les PME, à l’exclusion des grandes entreprises ;
Le monde anglophone ne retiens que leurs petites tailles et parle de [Smeil Business] ;
Les allemands focalisent sur leurs positions intermédiaires, et se réfèrent au Mittlestand.
N.LEVRATO (2009) page 15
C’est ainsi nous définissons les PME dans la zone Européenne

I.1.2 Critère de définition dans la zone Euro

Les organisations internationaux se rapprochent de la définition Française en regroupant les PME


tout en soulignant les difficultés liées à leurs dénombrement et la réalisation de comparaison
internationale ; A la première recommandation sur ce point éditée en 1996 en a succède une
nouvelle daté du 06 Mai 2003 ; qui n’en modifie pas les critères mais un seul procède a l’actualisation
de seuil financière. N. LEVRATO (2009)

Les PME sont celles qui emploient moins de 250 personnes et qui ont un chiffre d’affaire annuel
inférieur à 50 millions d’Euro ; ou un total de bilan inférieur ou égal à 43 millions d’Euro ; cette
typologie on le voit a voulu dépasser les classifications antérieures fondées en France sur le seul
effectif dont les limites avaient à maintes fois soulignées. J.JAUSSAUD(2007) reachgate.net.

A partir de cette définition nous renvoie à élaborer un tableau explicatif selon les critères tels que : la
taille ; l’activité ou le statut juridique. Du point de vu de la taille la loi de modernisation de
l’économie ; dite loi (LME) du 04 Aout 2008 distingue en application de la recommandation
Européenne du 06 Mai 2003.

Tableau N°1 : Caractéristique des PME selon la zone Euro

DEFINITION EFFECTIF CHIFFRE D’AFFAIRE BILAN ANNUEL


Micro entreprises 1 à 9 salariés 2 millions d’Euros 2 millions d’Euros

Très petites 9 à 50 salariés 10 millions d’Euros 10 millions d’Euros


entreprises
Entreprises moyennes 50 à 250 salariés 50 millions d’Euros 43 millions d’Euros

I.1.3 Critères de définition de la RDC

En RDC ; plusieurs définitions des PME sont formulée soit en fonction du capital financière, ou
l’effectifs des employés ; soit en fonction de la nationalité et la mode de gestion spécialisée.

Parmi toutes les définitions données nous avons retenu quelques définitions selon les arrêtés et les
ordonnances en RDC.

D’après les fonds de promotion de l’industrie (FPI) ordre N°8/171 du 07 Aout 1989 ; au sens de la
présente charte, il faut entendre par PME toute unité économique dont la propriété revient à une ou
plusieurs personnes physique ou morale et qui présente les caractéristiques suivantes :

 Nombres d’emplois permettant de 1 à 200 personnes par an ;


 Chiffre d’affaire hors taxe compris entre 1 et 400.000 USD ;
 Valeur d’investissement nécessaire mis en place pour les activités de l’entreprise ;
inférieure ou égale à 350.000 USD ;
 Mode de gestion concentré.

Rentré dans cette catégorie ; la micro-entreprise ou la très petite entreprise ; la petite entreprise et
la moyenne entreprise qui peuvent être considérées comme des entreprises individuelles ou
sociétaires.

 La micro-entreprise ou très petite entreprise (TPE) répond aux critères et seuils suivants :
 Effectif compris entre 1(un) et 5(cinq) employés ;
 Chiffre d’affaire annuel hors taxe variant entre 1(un) à 10.000USD (dix mille dollars)
 Valeur d’investissement nécessaire mis en place pour les activités de l’entreprise
inférieure ou égale à 10.000USD (dix mille dollars)
 Mode de gestion concentrée.
 La petite entreprise répond aux critères et seuils suivants :
 Effectif compris entre 6(six) et 50(cinquante) employés
 Chiffre annuel hors taxes variant entre 10.001(dix mille et un dollars) à 50.000USD
(cinquante mille dollars) ;
 Valeur des investissements nécessaires mis en place pour les activités de l’entreprise
variant entre 10.001(dix mille un dollars) à 50.000USD (cinquante mille) ;
 Mode de gestion concentrée.
 La moyenne entreprise répond aux caractéristiques et seuils suivants :
 Effectif compris entre 51(cinquante et un) et 200(deux cents) employées
 Chiffre d’affaire annuel hors taxe variant entre 50.000USD à 400.000USD ;
 Valeur d’investissement variant entre 150.000USD à 350.000USD ;
 Mode de gestion plus ou moins ouvert à la décentralisation. FPI (1989)

Préoccuper par la définition officielle qui reste sommaire et inapproprié (Loi n°073/011 du 05 Janvier
1973 portant création et organisation de l’office de promotion des petites et moyennes entreprises
congolais, en sigle OPEC) ;

Le critère utilisé par la PME est le montant du capital investi, selon l’ordonnance loi N°85/028 du 5
Avril 1986 la PME est considérée comme une entité économique constitué sous-forme d’entreprise
individuelle ; de société commerciale, agricole ; industrielle au coopérative dont la propriétaire
revient aux personnes physiques ou morales et où le chef d’entreprise est obligé d’assurer lui-même
directement les fonctions essentielles de gestion financière et administrative. CHIRUSHUNGU-
CHIRUSHAGE(2001) page 37.

A partir de ces définitions il nous revient d’élaborer un tableau explicatif de PME en RDC.

Tableau N°2

DEFINITION EFFECTIFS CHIFFRES D’AFFAIRE BILAN ANNUEL

Très petites ESES (TPE) 1, à 5 employées 10 ,000 USD 10 ,000 SUD

Petite ESES 5à50 employées 10,000 USD à 50, 15O,000 USD


000USD
Moyennes ESES 50,à 200 employées 50,000 USD à 400,000 350,000USD
USD

Nous trouvons que la définition des PEM dépend d’un paye à un autre et on le définit dans les
critère d’effectifs, de chiffre d’affaire, bilan d’investissement et le mode de gestion

I.1.4 CLASSIFICATION DES PME

Il convient de construire des typologies opérationnelles des PME enfin de relever les points
communs.

Ainsi nous retenons les typologies retenus par Julien à savoir : - Typologie quantitative
- Typologie qualitative
- Typologie complexe
1. Typologie quantitative
L’approche quantitative dite aussi prescriptive, ne tient compte que des éléments plus
apparents de l’entreprise, elle se base sur un ensemble de critères qui dans leur ensemble
mesurable et quantifiable à savoir : Z. SAMIA (2023) page 278-280
 Le nombre d’effectif employé
 Le chiffre d’affaire
 Le montant du capital social engagé

2. Typologie qualitative
Elles permettent de pénétrer la boite noire deb l’entreprise, c’est ainsi qu’elles sont
subdivisés en quatre types : NI.HALIMI (….) page 15-16
 Selon les types de propriété ou origine :
Ici on classifie les PME en sous-groupes :
- Les PME individuelles : qui sont constituées par un propriétaire
- Les PME familiales : ce sont des PME dans lesquelles la gestion est mise dans les mains
d’un gestionnaire
- Les PME monographique : ce sont des PME constituées par un seul actionnaire
 Selon le type d’objectif et direction
Cette typologie d’après Julien, il le classifie de la manière suivante :
- PME CAS : ce sont des PME qui favorisent la croissance, l’autonomie et la survie.
- PME PIC : elles favorisent la pérennité, l’indépendance et la croissance.
Ce critère de l’approche qualitative met l’accent a un degré plus ou moins élevé sur les
éléments distinctifs d’une entreprises de PM dimension et use des critères plus ou moins
différenciés à savoir :
- La dimension humain et qualité de la gestion de l’entreprise
- Les stratégies et les objectifs de la direction
- La qualité du secteur d’activité

3. Classification de la PME par type d’activité


A ce niveau de classification, on parle d’une classification classique et d’une repartions
moderne
3.1. Repartions classiques
Traditionnellement on distingue les entreprises par leur type d’activité qu’on peut classer
en trois secteurs :
a) Le secteur primaire : ce secteur regroupe l’ensemble des entreprises agricole ou
celles travaillant dans les domaines de l’extraction ou l’exploitation forestière
c’est à dire l’ensemble des entreprises ayant comme activité principale
l’extraction ou l’exploitation des ressources naturelles.
b) Le secteur secondaire : il concerne toutes les entreprises dont l’activité
principale consiste à produire des biens économiques autrement dit, l’ensemble
des entreprises dont l’activité de production provient d’une activité de
transformation.
c) Le secteur tertiaire : il recouvre les activités des services d’administration, et à
son tour, il comprend toutes les entreprises dont la fonction principale consiste à
fournir des services, à destination des entreprises ou des particuliers.

3.2. Classification du regroupement moderne des activités


Comparativement à la classification précédente, celle-ci fait apparaitre de nombreux
secteurs d’activités économiques à savoir :
L’énergie, le matériel, de transport, le commerce et les télécommunications etc… (Z.
SAMIA, 2023) page 279-281.

I.1.5 TYPE DE PME

La notion de la PME peut être divisée en deux catégories comme l’exige la réalité sur terrain, on peut
donc avoir la PME formelle et la PME informelle (YETA BALUTIDI 2008) page 25-27

1. LES PME FORMELLE


En R.D. Congo, il est très difficile de faire une distinction entre entreprises structuré et non
structuré, formelle et non formelle en ce sens que toutes les entreprises évaluent dans les
mêmes branches économiques.
La seule différence est que pour les PME formelles, c’est celle qui est créée dans le respect
de la loi qui de ce fait s’acquitte de tout ce que la loi leur exige.
Une telle PME bénéficient des garanties et protections légales.
Stabilité, encadrement, accès possible au crédit et autres avantages prévus dans le code
d’investissement etc… disons par-là que dans les PME formelle, la comptabilité est solide, il
y’a souvent le contrôle du pouvoir public. Elles sont reconnues officiellement par le régime
fiscal et l’administration du pays.
Outre en circulant dans des différents coins et place de la commune telle que : salon de
coiffure, boulangerie, boutique, maison de communication, restaurant, chambre froide etc…
sont considérée comme les PME formelles. Tout d’abord, elle est responsable : en louant une
place ou une maison et en payant les impôts et différents taxes que notre Etat leur soumit,
d’où nous citons tel que le cas de la DGRAD, DGI, qui s’occupent de la culture et art, affaire
économique, etc…
2. LES PME INFORMELLE
La PME de ce secteur et toute activité économique spontanée échappant en grande partie au
contrôle de l’administration suivant les obligations légales non recensé dans les statistiques
nouvelles bénéficient rarement des activités promotionnelles de l’Etat. Ainsi nous
remarquons qu’elles ne sont pas explicitement reconnues par les autorités compétentes et
légales du pays, il y’a ignorance total des règles élémentaires de la gestion, de la législation
sociale et fiscale de la comptabilité.
Cependant, la majorité des PME de la RDC se trouve dans l’informel. Le souhait est que les
PME informelles évoluent vers les PME formelles et structurées.
En ce qui concerne la commune telle que l’indique l’informel ces sont des entreprises qui ne
sont pas créées selon les prescrits de la loi.
En outre, elles sont considérées comme des entreprises non responsables, qui peuvent à tout
moment se déplacer comme ils veulent et l’autorité Etatique n’aura pas de contrôle en ce qui
concerne des telles entreprises.
L’Etat congolais a prévu la patente pour les PME vivant de l’informelle.( Princesse YETA
BALUTIDI 2008)
I.1.6. ROLE DES PME

Que ce soit dans les pays en développement bien les pays développés les PME occupent une place
importante. En effet, « personne ne peut contester aujourd’hui, le rôle primordial que peuvent jouer
les PME dans le pays en voie de développement. En effet, les PME constituent l’un des éléments les
plus dynamique de la croissance économique et sociale dans la stratégie du développement de
chacun pays » Moez AHMED(2007) page 11

I.1.5. IMPORTANCE DES PME

L’importance de la PME réside particulièrement dans des avantages politiques, économiques, sociaux
et fiscaux qui offrent son importance au regard de sa contribution au développement.

a) Sur le plan politique : l’existence des PME dans le pays favorise la naissance d’une
génération des entrepreneurs nationaux. Elle permet aussi de lancer et de consolider le tissu
économique adapté aux besoins du pays. Cette importance pour ne pas la restreindre au
plan politique, s’étend aussi au plan économique et au plan social.
b) Sur le plan économique : en amont, les PME exercent des effets d’entrainement en ce sens
qu’elles contribuent à la valorisation des ressources nationales par la création d’autres
activités telle que l’agriculture pour le commerce alimentaire, l’integration du secteur
artisanal pour une entreprise manufacturière etc…
En aval, elles contribuent au développement du secteur tertiaire de même, elles conçurent à
l’accroissement de produit national brut (PNB).
La création des PME favorise particulièrement la diversité de la structure industrielle, en
même temps qu’elle aide à l’exploiter des ressources inutilisées recelant ainsi la formation
En effet lorsque la demande d’un produit déterminé est restreindre à la production des
petites quantités, est souvent la seule solution de rechange à l’importation la PME facilité
par conséquent la substitution de fabrication locale aux importations.
c) Sur le plan social
La création des PME est considérée comme un moyen de résorber le chômage, elle est aussi
sans doute le signe de la vitalité du peuple congolais en générale et de sa capacité de
s’adapter aux situations nouvelles. Nombreux sont ceux qui trouvent dans les PME leur
moyen de substitution.
La PME favorise une répartition des richesses entre différentes couches de la population par
l’accès de celle-ci aux revenus du travail, l’évaluer correctement est essentiel pour toute les
PME implantées au Congo (RDC) surtout en période de crise.
Ainsi les PME sont les centres de développement de la main d’œuvre et de l’esprit
d’entreprise locale indispensable à l’industrialisation.
d) Sur le plan fiscal
Il est impérieux pour l’Etat congolais de fiscalises et de prêtée une vigilance remarquable à
ce secteur des PME cas des petites et moyennes entreprises se développent en partie non
négligeable dans l’informel et ne sont pas par conséquent contrôle par les pouvoirs publics.
De ce fait, l’élargissement de l’assiette fiscale vise du point de vue financier, à étendre
l’imposition de toutes les PME car le secteur informel du gisement fiscal susceptible de
remplir la caisse de l’Etat et contribuer ainsi au développement économique et même
sociale de notre pays.
Sur ce l’importance de PME dans l’économie de la RD Congo en generale, qu’il s’agisse de
leur structure économique ou leur organisation, les PME ne se ressemblent pas aux autres,
ce qui les met en excellente position pour jouer un rôle à la fois économique, sociale,
politique de l’utilisation de ressources et de la constitution de revenu et faire en sorte que le
changement se produisent par degré sans convention. (Princesse YETA BALUTIDI 2008).

Section 2. LES MENAGES

Dans la majorité des analyses économiques et sociodémographiques, le concept de ménage est


l’élément clé qui permet aux statisticiens démographies et économistes de relier les domaines de la
famille à ceux de la consommation du logement ou de l’équipement. A priori, l’utilisation du concept
de ménage pouvait ne poser aucun problème, BONVALET et LE LIEVRE (1995)

2.1 Définition
Selon la définition Française, on définit le ménage comme le groupe d’individus habitant sous
le même toit, le ménage est unité statistique repérée à un moment donné selon un critère de
résidence BONVALENT et LE LIEVRE (1995) page 179. C’est donc une entité transversale dont
les caractéristiques sont observées en instant précis, unique.
Le ménage constitue la plus complexe des unités primaire associant les individus et permet
de prendre en compte l’ensemble des cas de figure : de la personne vivante seule ou groupe
de personnes non-apparentées vivantes sous même toit en passant par les familles co-
residentes.
Cependant, c’est unité statistique complexe de caractère économico-sociale dont la
définition d’un pays à un autre. En résumé le concept ménage fait appel, à la différente
dimension de la vie quotidienne :
 La résidence
 La filiation et l’alliance
 Le genre de vie, en particulier le repas quotidien
 La communauté de revenus
 La communauté de consommation
On distingue ainsi, pour les pays industrialisés, les deux notions, le ménage foyer et le
ménage habitation. Si l’on retient la première notion, un logement peut contenir deux
ménages-foyers (par exemple : une famille et un sous-locataire occupant une pièce de la
maison ou de l’appartement sans qu’il y ait partage). Au contraire dans la définition ménage-
habitant, le logement ne contient qu’un ménage.

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