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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique


UNIVERSITE DES SCIENCES ET DE LA TECHNOLOGIE
HOUARI BOUMEDIENE
U.S.T.H.B

FACULTE DE GENIE CIVIL

Pour l’obtention du Diplôme d’Ingénieur d’Etat


En Equipement Technique et Viabilisation du Bâtiment

Thème
Etude de la Climatisation, Chauffage,
Plomberie sanitaire et Electricité de l’Ecole
Nationale des Impôts annexe d’ORAN

Dirigé par : Mr EL HASSAR.S (USTHB) Présenté par : Mr SAIDJI KARIM


Mr BEN ALKMA.S (SONELGAZ) Mr CHAMI DJELLOUL

Proposé par :

SONELGAZ

Cinquième Promotion 2006


Remerciements

Au terme de notre travail, nous tenons à remercier


particulièrement nos promoteurs Mr S.El HASSAR (Enseignant à
l’USTHB) et Mr S.BEN ALKMA (ingénieur d’équipements à sonelgaz)
pour nous avoir soutenu et dirigé tout au long de ce travail avec leurs
critiques et conseils qui ont contribué à l’amélioration de ce Projet.

A tous nos enseignants qui nous ons permis d’arriver au terme de


notre formation, nous exprimons notre profonde gratitude pour leurs
sérieux et leurs abnégations indéfectibles.
A mes très chers Parents
A mes très chères sœur Safia et Naima
A mon très cher frère Ziane
A mon beau frère Hamid et mon neveu Adnane
A mes très chers Tentes
J’espère toujours être à la hauteur de vos espérances
A mes amis pendant toutes les années de l’université.
A toute personne ayant contribué à ce travail de prés ou
de loin.
A mon binôme Karim ainsi que toute sa famille
Et a toute la promo ETVB 2005/2006
Je vous dédie ce modeste travail

Djelloul
A mes très chers Parents
A mes très chères sœurs Hanane et Widad
A mes très chers frères Mahmoud et Nasr Eddine
J’espère toujours être à la hauteur de vos espérances
A tous les membres de ma famille sans exception.
A tous les amis de la famille.
A mes amis pendant toutes les années de l’université.
A toute personne ayant contribué à ce travail de prés ou
de loin.
A mon binôme Djelloul ainsi que toute sa famille
Et a toute la promo ETVB 2005/2006
Je vous dédie ce travail

KARIM
ETVB · Introduction 1/150

INTRODUCTION

L’appréciation du confort thermique dépend des


personnes. Cependant, en jouant sur des paramètres essentiels
comme la température, les mouvements d’air et l’humidité, un
équilibre satisfaisant peut être trouvé.

L’ajustement de ces paramètres s’obtient, en isolant thermiquement


le logement, en améliorant les performances des fenêtres, en
choisissant des systèmes de chauffage et d’aération adaptées au
bâtiment et au mode d’occupation, en installant une régulation.

On peut aussi se protéger des surchauffes l’été en créant des


courants d’air, en équipant les portes et les fenêtres de protection
solaire adaptée, éventuellement en installant un climatiseur.

L’électricité et l’amenée d’eau jusqu’au l‘endroit d’utilisation se


manifeste aussi pour le confort des personnes et offre la sécurité, le
bien être et une vie pleine d’activité.

ETVB · Projet Fin D’étude Saidji-Chami


Présentation Du Projet

Génie Civil
Climatique
Système de Climatisation
ETVB · Présentation De Projet 2/150

Présentation de Projet
Table des sous chapitre 1/1

I- PRESENTATION DE PROJET : _____________________________________________ 3

II- PRESENTATION GENIE CIVIL : ____________________________________________ 3

III- PRESENTATION ARCHITECTURALE : ______________________________________ 4

IV- PRESENTATION CLIMATIQUE : ___________________________________________ 4

IV-1 Température extérieure de base : ________________________________________ 4

IV-2 Température intérieure de base : ________________________________________ 4

V- OBJECTIFS DE NOTRE ETUDE : ___________________________________________ 5

VI- Explication du schéma de principe : _________________________________________ 5

VI-1 Le Fonctionnement hiver : ______________________________________________ 5

VI-2 Le Fonctionnement été : _______________________________________________ 6

VII- DIMENSIONS DES LOCAUX :_____________________________________________ 7

ETVB · Projet Fin D’étude Saidji-Chami


ETVB · Présentation De Projet 3/150

I- PRESENTATION DE PROJET :

Cette étude consiste à réaliser un projet de mise en œuvre de l’école nationale des impôts (annexe
d’Oran), Le bâtiment est constitue de cinq blocs (Fig-01)

BLOC 4
(Salle de sport)
BLOC 3

BLOC 1 BLOC 2

BLOC 5
(Salle de conférences)

Fig-01 école nationale des impôts annexe d’ORAN

Le terrain servant d’assiette au projet est d’une superficie de 4800 m² se situe à la ville d’ORAN. Il
est limité :
Au nord : route.
Au sud : route.
A l’ouest : ILot C.
A l’este : ILot A.

La présentation de notre méthodologie est conforme au cahier des charges est aux recommandation s
du maître de l’ouvrage et des exigences concernant notre formation pour la maîtrise de tous les
procédés d’étude et de conception des équipements techniques.

Ce projet a été proposé par : SONELGAZ et il est en cours de réalisation.

II- PRESENTATION GENIE CIVIL :

Notre construction est de type mixte.

Concernant les murs extérieurs sont de plusieurs types : brique, béton, vitrage. Les murs intérieurs
sont en brique de 10 cm.

L’enduit extérieur en mortier de ciment de 2 cm et l’enduit intérieur en mortier de plâtre de


2 cm. Notre construction contient beaucoup de vitrage presque dans toutes les façades. Les planchés
intermédiaires sont avec le corps creux de 16 cm et 4 cm de béton et un revêtement de 2cm.

Notre construction n’a pas de vide sanitaire, elle est directement posée sur l’hérisson.

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ETVB · Présentation De Projet 4/150

III- PRESENTATION ARCHITECTURALE :

Notre construction possède :

Une salle de sport au niveau du sous sol.


Un réfectoire.
Un restaurant.
Une bibliothèque.
Une salle de conférence.
Des bureaux et des laboratoires pour les étudiants.

Le faux plafond qui existe dans tout le projet varie entre 0,8 m à 0,9 m

IV- PRESENTATION CLIMATIQUE :

Notre projet se situe dans la zone climatique A, à une altitude de 52 m et une latitude de 35°NORD

Avec :

IV-1 Température extérieure de base :

1. Hiver :

• Tmin = 2,4 °C
• Hr = 80 %

2. Eté :

• Tmax = 33,8 °C
• Hr = 60%

IV-2 Température intérieure de base :

1. Hiver :

• T int = 21°C
• Hr = 50%
2. Eté :

Pour les classes, les bureaux, salle de réunion :

• Tint = 24°C
• Hr = 50%

Pour la bibliothèque, réfectoire, restaurant et salle de conférence.

• T int = 27°C
• Hr = 50%

Le temps de fonctionnement de l’installation est : 12h, de 6h du matin à 18h du soir.

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V- OBJECTIFS DE NOTRE ETUDE :

Pour ces conditions, on adopte un système de climatisation classique qui correspond aux exigences
du cahier de charge, ce système de climatisation est détaillé dans le schéma de principe suivant.

Dans ce schéma de principe, on voit bien les différents équipements à installer. Et pour satisfaire les
exigences du cahier de charge (la température intérieure et l’humidité relative intérieure hivernale
et estivale) on est amené à faire :

1. Un bilan hiver qui nous permet de dimensionner les équipements utilisés en hiver.

2. Un bilan été qui nous permettons de dimensionner les équipements utilisés en été.

3. Calcul hydraulique pour dimensionner la tuyauterie qui relie les différents équipements
utilisés et aussi pour dimensionner les pompes.

4. Calcul aéraulique qui sert à dimensionner les gaines aérauliques d’extraction et de


ventilation, et de dimensionner les différents ventilateurs d’amenée d’air neuf.

5. Dimensionnement des différents équipements suivants :

Chaudière
Groupe de production d’eau glacée (GPEG).
Ventilo-convecteur.
Centrale de traitement d’air (CTA).
Echangeur.
Collecteur.
Vanne à 03 voies.
Ballon tampon.
Vase d’expansion.
Pompes.

VI- Explication du schéma de principe :

VI-1 Le Fonctionnement hiver :

L’eau du réseau publique passe à travers l’adoucisseur, une fois qu’on alimente la chaudière avec
cette eau douce, on ferme le circuit de l’installation avec la vanne d’isolement.

Cette eau douce traverse la chaudière pour se chauffer à une température de 90 °C, après elle se
collecte dans un collecteur pour se distribuer aux différents équipements.
Du collecteur vers les batteries chaudes, des CTA via d’une tuyauterie hydraulique, l’eau sorte de la
batterie chaude avec une température de 70°C pour se collecter de nouveaux dans un notre
collecteur, et en fin elle revienne à la chaudière pour se réchauffer et atteindre la température
voulue (90°C) et le circuit recommence.

Concernant les deux colonnes montantes des ventilo-convecteurs, l’eau qui vienne toujours du
collecteur à une température de 90°C traverse un échangeur dont son rôle est de diminuer la
température d’alimentation des ventilo-convecteurs à 45°C, donc l’eau sorte de l’échangeur vers les
deux colonnes montantes avec une température de 45°C et elle revienne à l’échangeur à 37°C, et le
circuit recommence.

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ETVB · Présentation De Projet 6/150

Dans cette installation on utilise des pompes pour vaincre les pertes de charge de la tuyauterie, on
utilise un vase d’expansion pour protéger l’installation en cas de surpression, on utilise des vannes à
03 vois pour le réglage des CTA, avec des vannes d’isolements, et des vannes de commutation entre
l’hiver et l’été.

VI-2 Le Fonctionnement été :

L’eau qui vienne de l’adoucisseur travers le GPEG (groupe de production d’eau glacée) pour se
refroidir à une température de 7°C, cette eau froide se décharge dans un ballon tampon dont leur
rôle est de diminuer le fonctionnement de GPEG, c’est à dire de diminuer la consommation
énergétique.
L’eau sort de ballon tampon vers un collecteur et de collecteur vers les 03 CTA et les deux colonnes
montantes de la ventilo-convecteur.

En suite il ressort de la batterie froide des CTA et des ventilo-convecteurs à une température de
12°C au maximum, et elle se collecte de nouveau dans un collecteur, puis elle revienne au GPEG, et
le circuit recommence.

Dans cette installation , on utilise des pompes pour vaincre des pertes de charges , des vannes
d’isolement ,des vannes à 03 voie pour régler les CTA , des vanne de commutation entre l’été et
l’hiver, et on utilise aussi un vase d’expansion pour protéger l’installation en cas de surpression.

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VII- DIMENSIONS DES LOCAUX :

ENTRE SOL
Local S (m²) H (m) Local S (m²) H (m)
Sal de prie 106,81 2,5 Hal 76,6 2,5
buanderie 98,00 2,55 Ch 1 26,98 1,65
atelier
maintenance 85,46 2,55 Ch 2 28,68 1,65
infirmerie 25,73 2,55 Ch 3 25,85 1,65
réfectoire 300,12 2,65 Ch 4 16,15 1,65
Détergents 15,76 2,5 Ch 5 13,9 1,65
Article ménager 15,12 2,5 Circulation ch 14,78 1,65
Circulation
Four bure 18,62 2,5 service 91,17 1,65
Accueil salle sport 72,95 2,5 Local pompe 7,35 2,05
Livraison 81,67 4,55 Local technique 15,32 2,05
RDC 2 éme ETAGE
Local S (m²) H (m) Local S (m²) H (m)
Bibliothèque 1 189 2,3 Cl 2-6 98,18 2,95
Bibliothèque 2 103,55 2,3 Cl 2-5 87,46 2,95
Sal enseignent 55,85 2,95 Cl 2-4 93,13 2,95
cafetéria 64,17 4,15 Dégagement 257,53 2,95
sal de restaurant 457,62 3,9 Local technique 6,69 2,95
cuisine 1 11,45 2,95 Atelier péd1 59,50 2,95
Hall 1 135,67 3 Atelier péd2 51,41 2,95
Hall 2 51,81 3 Atelier péd3 48,64 2,95
Hall principal 321,33 3 services moyens 18,39 2,95
Cuisine 2 174,123 3,9 service internat 15,23 2,95
1ér ETAGE service économat 13,88 2,95
Local S (m²) H (m) secret 1 11,36 2,95
Cl 2-3 98,14 2,95 Chef dép1 19,18 2,95
Cl 2-2 86,88 2,95 Chef dép2 14,79 2,95
Cl 2-1 92,82 2,95 Secrétaire 2 10,55 2,95
Dégagement 257,53 2,95 service budget 18,77 2,95
service
Salle informatique 1 40,53 2,95 ordonnancement 26,98 2,95
Salle informatique1-1 39,31 2,95 secret 3 15,75 2,95
Salle informatique 2 30,82 2,95 Chef département 3 23,10 2,95
Laboratoire langue 48,66 2,95 carrier 22,13 2,95
Département Stage
pratique 13,07 2,95 service Recrutement 29,58 2,95
Chef département 15,43 2,95 sou direct 19,75 2,95
Secrétaire 1 13,74 2,95 secret 4 16,92 2,95
Bureau stage
pratique 16,97 2,95 sal archive 1 12,72 2,95
Chef département 2 17,47 2,95 sal archive 2 27,31 2,95
Secrétaire 2 11,60 2,95 Dépara personnel 18,60 2,95
Bureau formation 17,58 2,95 sou direction de l'ad 90,25 2,95
Secrétaire 3 18,06 2,95 Département budget 11,39 2,95
Département moyen
sou direct 16,96 2,95 général 22,45 2,95
bureau recherche 12,20 2,95 dégagement escalier 23,23 2,95

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ETVB · Présentation De Projet 8/150

1ér ETAGE 3 éme ETAGE


Local S (m²) H (m) Local S (m²) H (m)
chef département 3 14,45 2,95 Cl 1 98,95 2,95
Secrétaire 4 15,61 2,95 Cl 3 44,23 2,95
Bureau étude 14,32 2,95 Cl 3 44,23 2,95
Chef département 4 17,50 2,95 Cl 1 94,05 2,95
Secrétaire 5 16,77 2,95 Dégagement 281,32 2,95
Bureau scolarité 17,57 2,95 Local technique 5,20 2,95
Secrétaire 6 13,66 2,95 Cl 3 43,74 2,95
Chef département 5 15,46 2,95 Cl 3 42,74 2,95
sou directeur 16,46 2,95 Cl 3 48,40 2,95
Secrétaire 7 20,99 2,95 Office 6,24 2,95
salle archive 15,30 2,95 Directeur 17,62 2,95
salle archive 2 28,33 2,95 Direction 37,50 2,95
Sou Dire d A 52,85 2,95 Sal de réunion 63,12 2,95
Hall 59,03 2,95 Dégagement 2 28,63 2,95
attente 1 37,51 2,95 4 éme ETAGE
Département For Con 7,37 2,95 Local S (m²) H (m)
sal archive 3 13,07 2,95 Cl 1 98,64 2,95
Département Etude et
Programmation 14,14 2,95 Cl 3 44,23 2,95
Département
recherche 12,70 2,95 Cl 3 44,23 2,95
départ stage pratique 13,05 2,95 Cl 3 45,93 2,95
Département scolarité 16,19 2,95 Dégagement 1 198,56 2,95
SALLE DE CONFERENCE Sal semi 152,97 2,95
Local S (m²) H (m) Bureau Matériel semi 21,38 2,95
Sal Conférence 466,97 6,75 Hall d'attente 16,31 2,95
SALLE DE SPORT Dégagement 3 36,76 2,95
Local S (m²) H (m) Circulation 7,79 2,95
Salle de Sport 712 ‫ـ‬

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Bilan Thermique
Première Partie

Bilan Hiver
Bilan Eté
Bilan Hiver
Premier Chapitre

L’objectif des installations de chauffage est


de crée une température ambiante constante et
agréable pendant toute la période de
chauffage.
ETVB · Bilan Hiver 9/150

Bilan Hiver
Table des sous chapitre 1/1

I- Bilan Thermique :_________________________________________________________ 10


II- Les options d’études thermiques : ____________________________________________ 11
III- Calcul Des Déperditions Thermiques D’un Local : _______________________________ 11
III-1 Généralités : _________________________________________________________ 11
III-2 Calcul Des déperditions Par Les Parois DP : ________________________________ 11
III-2-1 Parois extérieures : ________________________________________________ 11
III-2-1-1 Calcul Des Déperdition Surfaciques (DS) :___________________________ 11
III-2-1-1-1 Parois Opaques : ___________________________________________ 11
III-2-1-1-2 Parois Vitrées : ____________________________________________ 12
III-2-1-1-3 Les ponts thermiques : ______________________________________ 12
III-2-1-2 Calcul Des Déperditions linéiques (DL) : ____________________________ 12
III-2-2 Plancher Sur Terre-plein : ___________________________________________ 12
III-2-3 Parois En Contact Avec Un Local Non Chauffé :__________________________ 12
IV- Données climatiques : ____________________________________________________ 13
IV-1 Les températures extérieures de base : ____________________________________ 13
IV-2 Les températures intérieures : ___________________________________________ 13
V- Exemple De Calcul : ______________________________________________________ 14
V-1 Total Des Déperditions De Base Par Les Parois De Notre Exemple De calcul :______ 14
V-2 Récapitulatif Des Déperditions Par Transmission : ____________________________ 16
V-3 Détermination De Majoration Des Déperditions Linéiques Par Transmission : _______ 16
V-4 Calcul Des Déperditions Par Renouvellement D’air (DR) : ______________________ 16
V-5 Perméabilité à L’air : ___________________________________________________ 16
V-6 Calcul Des Déperditions Par Renouvellement D’air : __________________________ 17
V-7 Total Des Déperditions Pour Notre Exemple De Calcul : _______________________ 17
V-8 Récapitulatif Des Déperditions Totales : ____________________________________ 18
VI- Etude Comparative :______________________________________________________ 18
VII- Conclusion :____________________________________________________________ 19

ETVB · Projet Fin D’étude · Bilan Thermique Saidji-Chami


ETVB · Bilan Hiver 10/150

I- Bilan Thermique :

Pour tout projet d’installation de chauffage, il est indispensable de veiller à respecter l’équilibre du
bilan thermique du bâtiment. Le bilan thermique permet de déterminer les besoins réels en
chauffage. Il est établi ainsi :

Déperditions – apports gratuits = besoins réels

30 % par la toiture 20 % par le renouvellement d’air

5 % par les
15 % Ponts 15% par les portes
Par les murs Thermiques et fenêtres

15 % par le sol
Fig (I -1) : les déperditions thermiques

Des déperditions existent au niveau des parois (Fig I-1), par renouvellement d’air et par les pertes
de rendement de l’installation de chauffage.
Les apports gratuits sont dûs au rayonnement solaire et aux occupants du logement (Fig I-2)
Déperditions par Déperditions par
les parois Renouvellement d’air

Apports dus Déperditions totales


Au rayonnement
Solaire
Apports dus
a l’occupation

Besoins réels

Energie
Consommée

Fig(I-2) Le bilan thermique


Le but d’une étude thermique et de chauffage est de :

Réduire au minimum les déperditions ;


Profiter des apports gratuits ;
Estimer au plus juste les besoins en chauffage (économies d’énergie) tout en respectant un
bon niveau de confort au sein du bâtiment.

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ETVB · Bilan Hiver 11/150

II- Les options d’études thermiques :

D’après la (Fig I–1) on remarque que 45% des déperditions sont a travers les parois et les
toitures et pour voire l’importance de l’isolation on va faire une étude comparative entre la
construction ordinaire (mur avec 5 cm de lame d’air et plancher sans polystyrène) et la construction
avec isolation (mur avec 5 cm de polystyrène et plancher avec une couche de polystyrène de 5 cm).

III- Calcul Des Déperditions Thermiques D’un Local :

III-1 Généralités :

Les déperditions D d’un local comprennent :


les déperditions par les parois ;
les déperditions par renouvellement d’air ;
Elles sont exprimées par la formule suivante :

DT = DP + DR [w/°C] for (I-1)



DP représente les déperditions par les parois,
DR, les déperditions par renouvellement d’air.

III-2 Calcul Des déperditions Par Les Parois DP :

Le calcul des déperditions par les parois fait intervenir la notion des coefficient K et k.
K est le coefficient de transmission surfacique et k est le coefficient de transmission linéique. Ils
s’expriment tous les deux en w/m² °c.
Le coefficient K d’une paroi est donné par la formule suivante :

1
K= [w /m²°C] for (I-2)
Rsup + Σ Rdes matériaux


R sup est la résistance superficielle de la paroi,
Σ Rdes matériaux , la somme des résistances thermiques de tous les matériaux constituant la paroi.

Exemple : résistance thermique de l’enduit extérieur + résistance thermique du brique + résistance


thermique du plâtre.

Les valeurs de la résistance thermique superficielle (en m²°c/w) sont indiquées dans le tableau ci-
après.
Résistance thermique superficielle
Nature de Paroi en contact avec Paroi en contact avec un autre
la paroi l’extérieur, un passage ou local non chauffé, un comble, un
local ouvert vide sanitaire
Mur 0,17 0,22
Plancher 0,22 0,34
Toiture 0,14 0,18
Tableau I -1 : résistance thermiques superficielles

On distingue trois types de parois pour les quelles le calcul des déperditions est diffèrent :

les parois extérieures ;


les sols sur terre-plein ;

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ETVB ·Bilan Hiver 11/150

les parois en contact avec un espace non chauffé.


III-2-1 Parois extérieures :

On entend par paroi extérieure un mur,un plancher, une terrasse, les portes et fenêtres en
contact direct avec l’extérieur. Les déperditions à travers une paroi en contact avec l’extérieur, pour
un degré d’écart de température, sont données par la formule suivante :

DP = [Σ (K×S) + Σ (k × l)]×Δt [w/°C] for (I-3)

DP représente les déperditions par les parois et s’exprime en w/°C,


K, le coefficient de transmission surfacique de la paroi (w/m² °C),
S, la surface de la paroi (calculée depuis l’intérieur) en m²,
k, le coefficient de transmission linéique,
l, la longueur (en m) intérieure de chaque liaison.

On considère donc deux types de déperditions :


les déperditions surfaciques (K × S) ;
les déperditions linéiques (k × l).
On peut également écrire :
DP = Σ DS + Σ DL [w/°C] for (I-4)

DS représente les déperditions surfaciques en w/°C,
DL, les déperditions linéiques en w/°C.

Cette formule s’applique également aux parois en contact avec des locaux chauffés à une
température différente de la pièce concernée par le calcul, par exemple, pour un couloir ou un
escalier chauffé dans un immeuble,(si elle est connue). Sinon, le local est considéré comme non
chauffé, alors on adoptera la formule adaptée à cette situation (voir plus bas).

Si la pièce attenante est chauffée à la même température, il n’y a pas de déperdition :


On n’en tiendra donc pas compte.

III-2-1-1 Calcul Des Déperditions Surfaciques (DS) :

III-2-1-1-1 Parois Opaques :

Pour les parois opaques (murs), la surface à prendre en compte est la surface totale diminuée de
la surface des ouvertures (portes, fenêtres). La Fig I-3 présente la façon de prendre les mesures.
Pour chaque mur en contact avec l’extérieur (ou avec un local chauffé à une température
intérieure), On applique la formule :
DS = K × S util [w/°C] for (I-5)

DS représente les déperditions surfaciques (w/°C),
K, le coefficient de transmission surfaciques (w/m² °C),
S util, la surface totale du mur moins la surface des portes et des fenêtres (m²),
ti , la température intérieur (21 °C),
te , la température extérieur (3.8 °C).

Paroi
Vitrée

Fig(I-3) Mesure des parois opaques


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ETVB ·Bilan Hiver 12/150

III-2-1-1-2 Parois Vitrées :

Pour les parois vitrées, les déperditions surfaciques sont données par la même formule que pour
les parois opaques. Seul le coefficient K utilisé est différent. On utilise le coefficient KV (coefficient
des parois vitrées).la surface de la fenêtre (S) est la surface totale (vitrage + dormant). Les valeurs
de KV se trouvent dans le DTR (C 3-2) page 25.
DS = KV × S util [w/°C] for (I-6)

Pour les portes, le coefficient à utiliser se trouve dans le DTR (C 3-2) page 25, Le calcul est
identique à celui des parois opaques. La surface de la porte est la surface totale (ouvrant +
dormant).

III-2-1-1-3 Les ponts thermiques :

L’architecture d’une construction comporte des


points ou l’isolation présente des points ou
s’avère même inexistante. Ces points se situent
généralement au niveau des changements de
plans (vertical/horizontal) ou des changements
de paroi (mur/toiture ou mur/fenêtre).on appelle
ces points faibles " ponts thermiques ".

Ces ponts provoquent deux problèmes : Fig(I-4) Diffèrent ponts thermiques


Des déperditions de chaleur,
On peut constater des dégradations (moisissures) aux endroits ou ils se produisent.

III-2-1-2 Calcul Des Déperditions linéiques (DL) :

Les déperditions linéiques prennent en compte les déperditions dues aux ponts thermiques.
Les valeurs du coefficient k à utiliser sont indiquées dans le DTR (C 3-2) page 29.

Ces valeurs de k sont données pour une paroi mais les déperditions s’effectuent au niveau des
deux parois : mur et plancher ou mur extérieur et refend, par exemple. Il y a donc lieu de multiplier
les déperditions linéiques par deux. Si les ponts thermiques sont inexistants, les déperditions
linéiques sont nulles.
DL = k × L × (ti – te) [w/°C] for (I-7)

DL représente les déperditions linéiques (w/°C),
K, le coefficient de transmission linéique (w/m²°C),
L, la longueur de liaison (m),
ti, la température intérieure (°C),
te, la température extérieure (°C).

III-2-2 Plancher Sur Terre-plein :

Les déperditions thermiques d’un plancher sur terre-plein sont des déperditions linéiques. Elles
font intervenir le coefficient k dont les valeurs les plus courantes sont en fonction de la différence
de niveau notée Z les valeurs sont indiquées dans le Tableau 5.1 page 40 de DTR.
La formule permettant d’évaluer ces déperditions est la même que pour les déperditions linéiques.

III-2-3 Parois En Contact Avec Un Local Non Chauffé :

Ce type de paroi prend en compte toute paroi (mur, cloison, plancher, plafond) en contact avec
un espace non chauffé (garage, buanderie, sous –sol, vide sanitaire, comble). On considère que, ces

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espaces bien que non chauffés, présentent une température minimale supérieure à la température
extérieure de base.
Pour le calcul des déperditions au niveau de ce type de paroi, on fait intervenir le coefficient Tau.
Ce coefficient Tau a pour expression :
(t i −t n )
Tau = for (I-8)
(t −t )
i e
[SU]


ti est la température intérieure (°C),
te, la température extérieure de base (°C),
tn, la température minimale de l’espace non chauffé (°C).

Si on ne pourra pas évaluer la température tn, on peut se référer aux valeurs de Tau indiquées
dans les Tableaux 6.4 de DTR page 50 pour notre cas on a prés Tau = 0,3 .

D’après la formule for (I-10) on aura tn = 16 °c.

La formule de calcul des déperditions pour les parois en contact avec un local non chauffé, est la
suivante :
Dlnc = Tau [Σ (K × S) + Σ (k × L)] [w/°C] for (I-9)

Les déperditions de base pour le calcul de la puissance de chauffage à prévoir sont obtenues par
la formule ci-après :

DPB = Σ DP×(ti – te) [w/°C] for (I-10)

On va calculer comme pour les parois extérieures les déperditions linéiques et surfaciques de
chaque paroi ; puis on les multiplie par l’écart de température (ti – te).

Dans le cas des parois en contact avec l’extérieur, le coefficient Tau n’est pas pris en compte, car
il est égal à 1. Les formules de calcul de ces deux types de parois sont donc identiques.

IV- Données climatiques :

La situation géographique de bâtiment est prise en compte, pour déterminer la zone climatique
ou elle se situe, et pour connaître la température de base minimale à laquelle elle est exposée. Cette
situation est la première étape de l’étude. Notre projet se trouve dans la zone climatique A qui
comprend le rivage de la mer et parfois le versant Nord des chaînes côtières, latitude et de 35° nord
et altitude de 52 m.

IV-1 Les températures extérieures de base :

Les températures sont calculer d’une manière statistique on a pour :

99 % des températures de l’année TMin = 3,8 °C.


99,6% des températures de l’année TMin = 2,4 °C.
Hr = 80 %

IV-2 Les températures intérieures :

Les températures intérieures d’après le DTR :

T = 21 °C.
Hr = 50 %

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V- Exemple De Calcul :

On a pris comme exemple de calcul, un bloc de trois locaux qui concerne le 3éme étage.

TERR A S S E A CCES SIB LE

A TT ENTE
DIRECTEUR

SA LLE DE R EUNION

D IR ECT ION SECR ETA R IA T


22 m de 17x30x140 cm

Fig(I-4) plan des locaux a étudié

V-1 Total Des Déperditions De Base Par Les Parois De Notre Exemple De calcul :

Pour faciliter la tâche, il est utile de répartir nos calculs sur un tableau ou on indiquera toutes les
valeurs relevées. Dans ce tableau, on doit répertorier toutes les parois opaques de notre exemple de
calcul.
Tableau I-2 : Tableau des déperditions salle de réunion
Tableau des déperditions par les parois
Salle de Parois opaques
réunion
L×h S S K ou
Paroi ou L Brute Nette K ou K×S Tau ti - te Dé
Kv
ME 30 21.5*3.55 75.968 57.576 1.150 66.213 1 18.6 1231.559
MN 12.19*0.8 9.752 9.752 3.704 36.122 1 18.6 671.858
PL haut - 63.1 63.100 0.560 35.336 1 18.6 657.250
MI 10 4.95*3.54 17.523 11.427 1.879 21.471 0.3 5 32.20
MB 4.35*3.54 15.399 12.199 1.516 18.500 0.3 5 27.75
MV 1.6*2 3.2 3.2 3.28 10.496 0.3 5 15.744
Fenêtres et portes
F1 5.40*1.6 8.64 8.64 3.28 28.34 1 18.6 527.124
P1 1.60*2.4 3.84 3.840 2.4 9.216 0.3 5 13.824
P2 0.94*2.4 2.256 2.256 2.4 5.412 0.3 5 8.118

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Pertes linéiques
ME/ME 17.7 - - 0.064 1.133 1 18.6 21.070
Plan/M 21.4 - - 0.16 3.424 1 18.6 63.068
To/ME 21.4 - - 0.14 2.996 1 18.6 55.720
To/MCE 4.34 - - 0.14 0.607 0.3 5 1.517
Niv/Lint 48.76 - - 0.16 7.800 1 18.6 145.08
Mur/Por 5.74 - - 0.19 1.100 0.3 5 1.65
ME/men
Tableaux 8.8 - - 0.16 1.408 1 18.6 26.200
Linteaux 5.6 - - 0.19 1.064 1 18.6 19.800
MCD/Men
Tableaux 4.6 - - 0.16 0.736 0.3 5 1.04
Linteaux 1.6 - - 0.19 0.304 0.3 5 0.456
DP (total des déperditions de base par les parois (w/°C) 3521.028
Tableau I-3: Tableau des déperditions Direction
Tableau des déperditions par les parois
Direction Parois opaques
L×h S S K ou
Paroi ou L Brute Nette K ou K×S Tau ti - te Dé
Kv
ME 30 7.27*2.95 21.446 12.967 1.150 14.912 1 18.6 277.36
MV 2.1*2.95 6.195 6.195 3.280 20.312 1 18.6 377.803
PL haut - 35.70 35.70 0.560 20.000 1 18.6 372.000
MI 10 2.7*2.95 7.965 1.77 1.879 3.32 0.3 5 4.98
MB 4.1*2.95 12.095 12.095 1.516 18.336 0.3 5 27.504
MV 1.6*2.95 4.72 4.72 3.280 15.48 0.3 5 23.22
Fenêtres et portes
F1 5.3*1.6 8.48 8.48 3.28 27.82 1 18.6 517.452
PV 1.0*2.4 3.84 3.840 2.4 9.216 0.3 5 13.824
Pertes linéiques
ME/ME 5.6 - - 0.064 0.358 1 18.6 6.659
Plan/M 7.3 - - 0.16 1.168 1 18.6 21.725
To/ME 7.3 - - 0.14 1.022 1 18.6 19.009
To/MCE 4.1 - - 0.14 0.574 0.3 5 0.861
ME/men
Tableaux 8.5 - - 0.16 1.36 1 18.6 25.296
Linteaux 5.3 - - 0.19 1.007 1 18.6 18.73
MCD/Men
Tableaux 6.15 - - 0.16 0.984 0.3 5 1.476
Linteaux 1.6 - - 0.19 0.304 0.3 5 0.456
DP (total des déperditions de base par les parois (w/°C) 1708.382
Tableau I-4 : Tableau des déperditions Directeur
Tableau des déperditions par les parois
Directeur Parois opaques
L×h S S K ou
Paroi ou L Brute Nette K ou K×S Tau ti - te Dé
Kv
ME 30 11.7*2.95 34.515 21.108 1.150 21.274 1 18.6 451.500
MV 3.65*2.95 10.768 10.768 3.280 35.32 1 18.6 656.934
PL haut - 20.25 20.25 0.560 11.34 1 18.6 118.117
Fenêtres et portes
F1 1.65*1.6 2.64 2.64 3.28 8.659 1 18.6 161.06

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Pertes linéiques
ME/ME 14.75 - - 0.064 0.944 1 18.6 17.560
Plan/M 11.7 - - 0.16 1.872 1 18.6 34.82
To/ME 11.7 - - 0.14 1.638 1 18.6 30.467
ME/men
Tableaux 4.85 - - 0.16 0.776 1 18.6 14.433
Linteaux 1.65 - - 0.19 0.313 1 18.6 5.822
DP (total des déperditions de base par les parois (w/°C) 1490.713

V-2 Récapitulatif Des Déperditions Par Transmission :


Tableau I-5 : Tableau récapitulatif des déperdition par transmission

Local Perte surfacique Perte linéique


Salle de 3185.427 335.601
réunion
Direction 1614.143 94.239
Directeur 1387.628 103.102
S/total 6187.198 532.942
Total 6720.14

V-3 Détermination De Majoration Des Déperditions Linéiques Par Transmission :

Pour déterminer la majoration des déperditions linéiques par transmission, on prend un volume
thermique (Salle de réunion, la direction, salle de directeur) après, on détermine les déperditions
surfaciques et linéiques de ce dernier tel que :

Σ des déperditio n linéiques


X%= for (I-11)
Σ des déperditio ns surfaciques
532.942
Donc X = = 8,61 %.
6187.198

Commentaire :

On remarque que les déperditions linéiques ne dépassent pas 10 % des déperditions surfaciques,
donc pour le reste de calcul, chaque volume thermique doit être majoré de 10 %.

V-4 Calcul Des Déperditions Par Renouvellement D’air (DR) :

Dans la rubrique précédente nous avons calculé DP, c'est-à-dire les déperditions de base par les
parois. Nous allons maintenant nous intéresser à DR, les déperditions de base par renouvellement
d’air.
Pour calculer ces déperditions, il faut connaître la perméabilité à l’air du logement.
Le calcul se déroulera donc en deux étapes pour déterminer :

La perméabilité à l’air du bâtiment.


Les déperditions de base par renouvellement d’air.

V-5 Perméabilité à L’air :

La perméabilité à l’air d’un Bâtiment est donnée par la formule suivante :

Q per = 0,34×[(F0×L) + (FV×A]×Δt [w] for (I-12)

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0,34, Chaleur volumique de l’air en (wh/m3°C),
F0, Coefficient de perméabilité des ouvrants,
L, Longueur des ouvrants des fenêtres en (m),

Fv, Coefficient de perméabilité des orifices de ventilation non contrôlés,


A, Section des orifices de ventilation (cm²),
Δt, Différence de température de l’air intérieur en fonction des classes d’exposition des parois sur
les quelles sont placés les ouvrants et les grilles de ventilation non contrôlées.
Tableau I-6 : Tableau des déperditions par infiltration
Déperdition par infiltration
Local ouverture Nbre L Class F0 FV A Δt Qpén
(m²) (m²) (°c)
S de réun F1 2 7.2 E1 1 0.4 0 18.6 91.0656
Direction F1 1 9.6 E1 1 0.4 0 18.6 60.7104
Directeur F1 1 7.2 E1 1 0.4 0 18.6 45.5328
Total 197.3088

V-6 Calcul Des Déperditions Par Renouvellement D’air :

Les déperditions de base par renouvellement d’air sont données par la formule :

Qr = 0,34 Qv× (ti – te) [w] for (I-13)



Qv, le débit spécifique de la ventilation (m3/h) :c’est le débit d’air dû au fonctionnement des
dispositifs de ventilation, à savoir : arrivées et extractions mécaniques, conduits à tirage naturel,
ti, la température intérieure,
te, la température extérieure de base,
Tableau I-7 : Tableau des déperditions par introduction d’air

Déperdition par introduction d’air neuf


Local N Qv Qr
S de réunion 17 25 425
Direction 10 25 250
Directeur 3 25 75
Total 750

V-7 Total Des Déperditions Pour Notre Exemple De Calcul :

Pour déterminer les déperditions totales pour notre exemple de calcul on doit appliquer la formule
suivante :

DT = DS + DL + DR [w] for (I-14)


DT représente les déperditions totales,


DS, les déperditions surfaciques,
DL, les déperditions linéiques,
DR, les déperditions par renouvellement d’air.

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V-8 Récapitulatif Des Déperditions Totales :


Tableau I-8 : Tableau récapitulatif des déperditions totales

Local Perte surfacique Perte linéique Qpén + Qr


Salle de réunion 3185.427 335.601 516.1
Direction 1614.143 94.239 310.7
Directeur 1387.628 103.102 120.5
Somme 6187.198 532.942 947.3
Total 7667.44

VI- Etude Comparative :

Dans cette partie on va faire une étude comparative entre les déperditions de bâtiment sans
isolation et avec une isolation, on a choisi comme isolant le polystyrène.

λC =1.4

λPO = 0.046 RLA = 0.11


λPl = 0.35 w/m°c
λ = 0.48

Lame
Brique Polystyrène Brique Ciment Plâtre Brique d’air Brique Ciment
Plâtre
5 cm 5 cm

Fig(I-5) Mur Extérieur avec et sans polystyrène

λPO = 0.046 w/m°c


λDC = 1.75 w/m°C

RCC = 0.14

λLA = 0.14 w/m°c


Vide Vide
λCP= 0.14 w/m°C

Couche de Support Dalle de Poutrelle Hourdit


polystyrène compression béton
5 cm

Fig(I-6) Toiture avec et sans polystyrène

Tableau I-9 : Tableau de comparaison entre les déperditions avec et sans isolation
Déperdition Surfacique
Local Avec Polystyrène Avec Lame D’air
Salle de réunion 2780.158 3351.157
Direction 1386.83 1676.619
Directeur 1264.582 1387.628
Total 5431.57 6415.404

On remarque bien d’après le tableau 12, que les déperditions à travers les parois et la toiture avec
isolation sont inférieures par rapport aux déperditions à travers la toiture non isolée.

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De la même manière et avec le même isolant, on recalcule de nouveau les déperditions totales de
chaque étage et de l’ensemble de bâtiment.
Les résultats des calculs ont donnés deux graphes :

Graphe 1 : représente un diagramme comparatif des déperditions par étage.


Graphe 2 : représente un diagramme comparatif des déperditions totales.

Gph I-1 Diagramme Comparative des déperditions par étage Gph I-2 Histogramme Comparative des déperditions totales

30000
25000 150000 Diminution de 20%
20000
avec isolation 100000
15000
sans isolation
10000
50000 sans isolation
5000
0 avec isolation
conférence

0
2 éme étage
3éme étage

4éme étage
Entre sol

1er étage
Sou sol

Sale de
RDC

Commentaire :

Graphe 1 : on remarque bien que les déperditions calorifiques avec isolation sont inférieures aux
déperditions, sans isolation et cette différence est due à la présence de polystyrène, mais aussi on
remarque que cette différence est plus importante d’un étage à un autre.

On remarque aussi une légère différence (cas avec isolation et cas sans isolation pour les différent
niveaux) cette légère différence est dûe à la quantité de surface de vitrage et le nombre des
ouvrants qui est différent d’un étage a un autre et qui influe sur la quantité de polystyrène mise en
fonction dans l’ensemble des mur, de chaque étage.

Graphe 2 : dans ce diagramme on voit clairement le but d’isoler la structure. C’est avec l’isolation
qu’on a gagné 20% de déperdition totale et cette diminution va influer sur le dimensionnement de
la chaudière et la consommation énergétique de la construction.

VII- Conclusion :

Après avoir fait tous ces calculs, la somme des déperditions étant de :

Sans isolation Dt = 225,57 kw

Avec isolation Dt = 180,456 kw

Le dimensionnement des équipements a été fait pour des parois non isolées (cahier des charges)
Cette étude comparative montre bien les avantages de l’isolation sur le dimensionnement et le coût
de fonctionnement.

Les résultats de calcul sont présentés dans l’annexe Bilan hiver

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Bilan Eté Deuxième Chapitre

Ces dernières années de fortes chaleurs et de


canicule nous ont fortement sensibilisés au
besoin de mieux vivre en été grâce à la
climatisation.
ETVB · Bilan été 20/150

Bilan Eté
Table des sous chapitre 1/1

I- Introduction :_____________________________________________________________21
II- Gains a Travers Les Parois Opaques : _______________________________________21
III- Apport a Travers Les Parois Vitrées : ________________________________________22
III-1 Gains Par Transmission : _______________________________________________22
III-2 Gains Par Ensoleillement a Travers Les Vitrages : ___________________________22
III-2-1 Rayonnement Total Maximal Réel It et le Rayonnement Diffus Maximal Réel Id : 22
III-2-2 Détermination Du Coefficient D’amortissement : _________________________23
IV- Apports a Travers Les Parois En Contact Avec Le Sol : __________________________23
V- Apport De Chaleur Par Introduction D’air Extérieur : _____________________________24
V- 1 Apport De Chaleur Par Renouvellement D’air : ______________________________24
V-2 Apports Dûs Aux Infiltrations D’air : _______________________________________24
VI- Apport De Chaleur Dus Aux Occupants : _____________________________________24
VII- Apports Dus Aux Machines Electriques : _____________________________________25
VIII- Apports Dus a L’éclairage : _______________________________________________25
IX- Apports a Travers Les Parois Intérieures : ____________________________________26
X-Apports a Travers Les Parois En Contact Avec Des Locaux Non Conditionnés : ________26
XI- Exemple De Calcul : _____________________________________________________26
XI-1 Détermination Coefficient C∆te :_________________________________________27
XI-2 Détermination de ∆te : _________________________________________________27
XI-3 Détermination Des Apports Calorifiques : __________________________________27
XI-4 Gains à travers les parois vitrées dûs au gradient de température : ______________28
XI-5 Gains à travers les parois opaques intérieurs : ______________________________28
XI-6 Gains Dûs à L’environnement Intérieur : ___________________________________28
XI- 7 Gains Par Infiltration D’air : _____________________________________________28
XI-8 Gains Par Renouvellement D’air : ________________________________________28
XII- Conclusion : ___________________________________________________________29

ETVB · Projet Fin D’étude · Bilan thermique Saidji-Chami


ETVB · Bilan été 21/150

I- Introduction :

Dans le cadre de notre projet, nous avons pris en compte, pour le dimensionnement des
équipements de climatisations les gains suivants :

Gains à travers les parois opaques.


Gains à travers les parois vitrées.
Par transmission.
Par ensoleillement.
Gains à travers les parois en contacte avec le sol.
Gains de chaleur dûs à l’introduction d’air extérieur.
Gains de chaleur dûs aux infiltrations d’air.
Gains dûs aux machines électriques.
Gains du à l’éclairage.
Gains à travers les parois intérieures.
Gains à travers les parois en contact avec des locaux non conditionnés.

II- Gains a Travers Les Parois Opaques :

Les apports des parois extérieures sont calculés par la formule suivante :

APO = 1,2 × Kété × Sint × Δte [w/°C] for (II-2)

Où :
APO représente les apports a travers les parois opaques.
1,2 : est un coefficient de majoration qui tient compte des apports à travers les ponts
thermiques (apports linéiques).
Kété : est le coefficient de transmission de la paroi considérée pour l’été.
Sint : représente la surface intérieure de la paroi considérée.
Δte (t) : est la différence équivalente de température à l’heure (t).

Calcul De Δte(t) :

α
× [Δt em (t ) − Δt es (t )] ×
Itb
Δt e = Δt es (t ) + CΔt e + [w/°C] for (II-2)
0,9 Itb(40)

Où:
Δte(t) est la différence de température équivalente à l’heure (t), en considérant que la paroi
est à l’ombre, ses valeurs sont données dans les tableaux 3.2 et3.3 du DTR (C3-4) page 28
et29 pour les paroi verticales ou horizontales.
CΔte est un facteur de correction dont les valeurs sont données dans le tableau 3.4 du DTR
(C3-4) page 29, en fonction de l’écart diurne (Eb) et de la différence maximale de
température sèche d’air entre l’intérieure et l’extérieure (ΔTS max) pour le mois considéré.
α est un facteur d’absorption de la paroi extérieure ; il est donné en fonction de la couleur de
la paroi, si elle est peinte, sinon en fonction des matériaux constituants cette paroi dans le
tableau 3.5 du DTR (C3-4) page 30.
Δtem(t) est la différence de température équivalente à l’heure (t) en fonction de l’orientation
de la paroi considérée voir tableaux 3.2 et 3.3 du DTR (C3-4) page 28 et 29.
It,b représente le rayonnement total de base pour le mois, la latitude et l’orientation
considérée tableaux 2.4 DTR (C3-4) page 21.
It,b(40) : est le rayonnement total de base pour le mois,la latitude de 40° Nord et pour
l’orientation considérée tableaux 2.4 DTR (C3-4) page 21.

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ETVB · Bilan été 22/150

III- Apport a Travers Les Parois Vitrées :

Les apports à travers les parois vitrées externes notés AV(t), sont donnés par la formule suivante :

AV (t) = AVT (t) + AVE (t) [w] for (II-3)


Où :
AVT (t) représente les apports dûs au gradient de température à travers les parois vitrées en
[w].
AVE (t) représente les apports dûs au rayonnement solaire à travers les parois vitrées en
[w].

III-1 Gains Par Transmission :

Les gains par transmission à travers les parois vitrées extérieures sont donnés par :

AVT = 1,2 × k × S × (Tse – Ti) [w] for (II-4)


Où :
1,2 coefficient de majoration tenant compte des apports à travers les ponts thermiques.
K coefficient de transmission [W/m²°C].
S surface de l’ouverture dans la paroi opaque [m²].
Tse température extérieure sèche à l'heure considérée [°C].
Ti température intérieure de base [°C].

III-2 Gains Par Ensoleillement a Travers Les Vitrages :

Les apports dus au rayonnement solaire à travers les parois vitrées extérieures sont donnés par la
formule suivante :

AVE (t) = [SVens×It + (SV – SVens) ×Id] × Fs ×NPVI(t) [w] for (II-5)

Où :
SV est la surface totale vitrée en [m²].
SVens est la surface vitrée ensoleillée en [m²].
SV − SVens représente la surface vitrée à l’ombre en [m²].
It est le rayonnement total maximal réel en [w/m²].
Id est le rayonnement diffus maximal réel en [w/m²].
NPVI(t) sans dimensions, représente le coefficient d’amortissement .
FS est le facteur solaire du vitrage.

III-2-1 Rayonnement Total Maximal Réel It et le Rayonnement Diffus Maximal


Réel Id :

Le rayonnement total maximal réel It et le rayonnement diffus maximal Id sont donnés par les
formules suivantes :

It = [Ccadre x Climpx Caltx Cros] x It,b [w/m²] for (II-6)

Id = [Ccadre x Climp x Caltx Cros] xId,b [w/m²] for (II-7)


Où :

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ETVB · Bilan été 23/150

Ccadre coefficient de correction est égale à 1,17 pour un cadre métallique et 1 pour un
cadre en bois.
Climp coefficient de correction qui tient compte de la nature de l’atmosphère
Climp = 1 pour une atmosphère limpide ; on pourra adopter une atmosphère limpide
en zone rurale, hors agglomération.
Climp = 0,92 pour une atmosphère peu limpide ; (on pourra adopter une atmosphère
peu limpide pour les zones suburbaines, les zones résidentielles).
Climp = 0,87 pour une atmosphère obscure ; (on pourra adopter une atmosphère
obscure pour le centre des grandes villes, les zones industrielles).
Calt coefficient de correction qui tient compte de l’altitude du site, est obtenu en
augmentant sa valeur de 0,7 % par 300m en prenant Calt =1 pour l’altitude égale à 0 m.
Cros coefficient de correction égale à 0,99 tableau 2.5 DTR (C3-4) page 22.

III-2-2 Détermination Du Coefficient D’amortissement :


Le coefficient d’amortissement NPVI caractérise l’inertie thermique des différents matériaux qui
constituent les parois du local à considérer, Ce coefficient est donné dans les tableaux 4.1 à 4.5 DTR
(C3-4) page 38 – 42 en fonction de l’orientation de la paroi et des deux facteurs :
1. Durée de fonctionnement de l’installation soit : 12h, 16h ou 24 heures selon la
destination des locaux.

2. La masse rapportée à la surface du plancher : elle nous indique la classe d’inertie de


la construction, et se calcule par la formule suivante :

ΣM ext + 1 Σ msep + Σ mi
M = 2 [kg / m²] for (II-8)
S pl
Où :

Mext la masse des parois qui sépare la zone thermique considérée et l’environnement
extérieur (murs extérieurs, toiture, plancher en contact avec le sol ) en [kg].
msep masse des parois séparant la zone thermique considérée et les autres zones thermiques
(cloisons, planchers intermédiaires, plafonds) en [kg].
mi désigne toute masse fixe (cloisons, murets, cage d’escalier, etc.) se trouvant au sein de la
zone thermique considérée.
Spl surface de plancher pour la zone thermique considérée, en [m²].

IV- Apports a Travers Les Parois En Contact Avec Le Sol :

Les apports par transmission à travers les parois en contact avec le sol sont donnés par la formule
suivante :
APO = Kété x Sapp x (TS m – TSbi) [w] for (II-9)
Où :

Kété est le coefficient de transmission de la paroi en contact avec le sol, il est calculé en
considérant la paroi en contact avec l’extérieur.
Sapp est la surface d’apport, dans le cas d’un plancher en contact avec le sol, les apports n’ont
lieu que sur une bande de 5m de largeur comptés à partir du périmètre intérieur, mais au-
delà de cette bande les apports sont considérés comme nuls.
TSm est la température moyenne sèche de l’air extérieur ; elle est donnée en fonction de la
zone climatique et de l’altitude dans le tableau 2.1 (conditions extérieures de base).

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V- Apport De Chaleur Par Introduction D’air Extérieur :

V- 1 Apport De Chaleur Par Renouvellement D’air :

Ces apports sont dûs à l’introduction d’air neuf, ils sont donnés par les formules :

ARENS (t) = 0,32 x qvan x (TSe(t) − TSb,i) [w] for (II-10)

ARENL (t) = 0.797 x qvan x Max [(HSb,e − HSb,i) ; 0] [w] for (II-11)

Où :

0,32 représente le produit de la chaleur spécifique de l’air [1004 j/kg°C] par la masse
volumique de l’air [1,15 kg/m3] et par un facteur de conversion [1/3600], [ j/m3 °c].
0,797 en [jkg air / gvap m3air], il représente le produit de la masse volumique moyenne de l’air
[1,15 kg/m3] par la chaleure de vaporisation de l’eau [2498 j/g] et par un facteur de
conversion [1/3600].
HSb,e et HSb,i représentent l’humidité spécifique de base de l’air extérieur et intérieur , ils
sont données par les tableaux 2.1 et 2.6 du DTR (C3-4), page 19 et 24.
qvan est le débit d’air neuf en [m3 /h].
TSe représente la température sèche de l’air extérieur.
TSb,i représente la température sèche de l’air intérieur.

V-2 Apports Dûs Aux Infiltrations D’air :

Il représente les apports dûs aux infiltrations d’air à travers les portes et les fenêtres donnés par la
formule suivante :
AINFS (t) = 0,32 x qvinf x ( TSe(t) − TSb,i ) [w] for (II-12)

AINFL(t) = 0,797 x qvinf x Max [( HSb,e − HSb,i) ; 0] [w] for (II-13)


Où :
AINFS (t) et AINFL(t) représentent les apports sensibles et latents dûs aux infiltrations d’air.

Fig (II-1) passage d’air à travers les fenêtres


VI- Apport De Chaleur Dus Aux Occupants :

Pour entretenir la vie, le corps humain transforme de l’énergie, Alors que la température du corps
est maintenue constante à 37 ± 0,8°C, celle de la peau est de l’ordre de 32 à 33°C (mais au niveau
des pieds,elle peut descendre à 15 – 20°C si la température ambiante est faible,c'est-à-dire inférieure
à 15°C).

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La régulation physique de la température du corps s’effectue suivant différents modes :

Principalement par convection, rayonnement, et évaporation, et dans une moindre mesure par
conduction, respiration et sécrétion (Fig II-2) La perte de chaleur est de l’ordre 120 w dans des
conditions de température de 18 – 30°C, pour un individu au repos, en air calme, et peut aller
jusqu’à 500 w dans des conditions d’activités physiques soutenues.

Les apports internes dus aux occupants sont


donnés par le tableau 5.3 du DTR (C3-4) page 53

VII- Apports Dus Aux Machines Electriques :

Les machines électriques que l’on peut rencontrer


dans les locaux climatisés, sont très diverses, en
raison de leur fonctionnement à l’intérieur même
du local climatisé, elles émettent toutes une certaine
quantité de chaleur dans l’ambiance. Certaines, en
plus, dégagent de l’humidité.
Fig (II-2) la régulation physique de la température du corps humain

Dans notre projet nous avons les machines suivantes :

Micro-ordinateur (écran compris) : AIs= 450 w ; AIL = 0 w.


Imprimantes de 300 à 600 lignes/m : AIS = 376 w ; AIL= 0 w.
Photocopieurs ( 100 cop/h ): AIS = 100 w ; AIL = 0 w.
Rétroprojecteur : AIS = 400 w ; AIL = 0 w.

VIII- Apports Dus a L’éclairage :

En raison du fonctionnement de l’éclairage à l’intérieur des locaux


climatisés, on considère que toute l‘énergie électrique consommée
se transforme intégralement en chaleur (aucun apport d’humidité).

Cette chaleur est dégagée :


Fig(II-3) image micro ordinateur
Par convection avec l’air ambiant.
Par rayonnement absorbé par les parois et les matériaux environnants.

Ces gains sont calculés à partir de la formule suivante :

AIS = ∑ ( Wn x Cme x Ccr ) [w] for (II-14)


Où :

Wn est la puissance nominale du tube fluorescent (cas de notre projet) ou autre type de
luminaire.
Cme est un coefficient de majoration qui est égal à :

1,25 pour les tubes fluorescents.


1,20 pour les lampes à incandescence.
Ccr est le pourcentage de chaleur résiduelle correspondante à la part d’énergie restante
dans la salle. Il est égal à 1 pour les installations dont l’éclairage n’est pas raccordé à un
système d’extraction d’air (cas de notre projet). dans le cas contraire, sa valeur est tirée
du tableau 5.9 du DTR (C3-4) page 58.

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IX- Apports a Travers Les Parois Intérieures :


Les apports de chaleur à une instante t, APO (t), traversant une paroi opaque en contact avec deux
locaux conditionnés sont donnés par la formule suivante :
APO = Kété × Sint × [ Tsa – Tsb b,I ] [w] for (II-15)
Où :

Kété est le coefficient de transmission en partie courante de la paroi considérée en w/m²°C.


Sint est la surface intérieure de la paroi considérée en m²
Tse est la température sèche de l’air intérieur du local adjacent en °C
TSb,i est la température sèche de l’air intérieur du local considéré en °C

X- Apports a Travers Les Parois En Contact Avec Des Locaux Non Conditionnés :
Les apports de chaleur à une instante t, APO (t), traversant une paroi opaque en contact avec un
local non conditionné sont donnés par la formule suivante :
APO (t) = Kété × Sint × Δtinc (t) [w] for (II-16)
Où :
K été en (w/m²°c), est le coefficient de transmission en partie courante de la paroi
considérée.
S int en (m²), est la surface intérieure de la paroi considérée.
Δt inc en (°c), représente l’écart de température entre l’espace non conditionné et le local
considéré. Cet écart est donné par la formule suivante :
Δtinc (t) = [(Tse (t) - Cinc) – Ts b,I] [w] for (II-17)
Où :
TSe(t) : en (°c) est la température extérieure sèche à l’instant considéré en °C.
TSe = TSb, e - ( CTs x Eb)
C lnc est un coefficient correcteur en °C.
TSb,I représente la température intérieure du local conditionné en °C

XI- Exemple De Calcul :


Fig(II-4) local a étudié

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Soit la salle d’informatique type 1 de 1ér étage 6m×6.6m×2.9m (voire Fig II-4) dont la
façade orientée est dans le mur extérieur est de 30 cm, le sol est une dalle en corps creux de 16 cm
recouvert d’un carlage de 2cm.
L’ouverture dispose d’un encadrement en aluminium de 1 ,6 m×2,03 m.
La durée de fonctionnement de l’installation est 12 h.
Le but d’exemple est de déterminer les apports à travers le mur (orientée Est) au mois de juillet
à 18h en zone climatique A pour des conditions intérieure fixées (Tint=24°C/Hr=50%).
Le coefficient d’absorption du mur α = 0.7 (face extérieure de couleur claire).

Le coefficient de transmission surfacique K = 1,150 (tableau 3.1 DTR (C3-4)).

XI-1 Détermination Coefficient C∆te :

Tsbe =33,8.
Eb = 9 C° (tableau 2.1 DTR (C3-4))
Le tableau 3.4 du DTR (C3-4) donne C∆te = 0,277 après interpolation.

XI-2 Détermination de ∆te :

On a :
It.b = 516
It.b (40) = 516 (tableau 2.4 P 21 DTR (C3-4)).
Après l’interpolation du tableau 2.4 DTR C3-4 on obtient le tableau suivant pour le mois de juillet :

Tableau II-1 détermination de Itb


ORIENTATION
Latitude N NE E SE S SO O NO Horizontal
35° Nord 49 407 516 355 156 355 516 407 755
It,b(35)/It,b (40) 1,03 1,02 1 0,90 0,72 0,90 1 1,02 1,03

Pour une masse surfacique de 354 kg/m², le tableau du DTR (C3-4) donne

∆tem (18) = 7,8 °C ∆tes (18) = 6,7°C


D’après la formule for (II-2)
∆te (18) = 6,7 + 0 ,277 + 0,7/0,9 × [7,8 – 6,7]

∆te (18)= 7,783 °C

XI-3 Détermination Des Apports Calorifiques :

APO (18) = 1,2×1,150×7,745×7,783


APO = 83181w
Gains D’ensoleillement En juillet à 18h :

Facteur solaire est de 0,6 (tableau 4.9 du DTR (C3-4) glace réfléchissante extérieur claire.
Coefficient pour l’encadrement 1,17.
Ccadre = 1.
Npvi = 0,34 (tableau 4.5 DTR (C3-4)).

D’après for (II-5):


AVE (18) = 8,48×(1×48,5×0,34×0,6)

AVE (18) = 976,54 w

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XI-4 Gains à travers les parois vitrées dûs au gradient de température :

D’après for (II-4):


AVT (18) = 1,2×3,25×8,48×(32,44-24)

AVT (18) = 279.95 W

XI-5 Gains à travers les parois opaques intérieurs :

D’après for (II-17) et for (II-17) :

Clnc = 7 (dans notre cas M > 150 kg/m²)


APOI (18) = 22,68×1,88×[(32,44 -7) – 24]

APOI (18) = 61,57W

La même démarche que APOI on trouve les apports à travers les parois vitrées intérieurs

AVT (18) = 29,47

XI-6 Gains Dûs à L’environnement Intérieur :


Tableau II-2 les données de local
Salle D’informatique
Appareils 450 W
Eclairage fluorescent non encastré 810 W
Nombre d’occupants 20
Degré d’activité des occupants Assis

Tableau II-3 apports de l’environnement intérieur


Charges dues à l’environnement intérieur
Type D’apport Valeur NAI Charge
(W) (W)
Occupants 67 0,96 1286.40
Partie Sensible
Occupants 35 0.96 700
Partie Latente
Machines 400 0,96 4320
Eclairage 810 0,96 777.6
XI- 7 Gains Par Infiltration D’air :

D’après for (II-12) :


AINFs = 0,320 × (33,8 - 24) ×[3,2×(14,5 + 8,7)]

AINFs= 232.82 W
D’après for (II-13):
AINFl = 0,797×(14,5 - 9) × [3,2×(14,5 +8,7)]

AINFl = 130.66W
XI-8 Gains Par Renouvellement D’air :

D’après for (II-10) :


ARENs =0.32×18× 20× (33,8 - 24)
ARENs = 1128.96W

D’après for (II-11) :


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ARENl =0,32×18× 20× (14,5 - 9)


ARENl = 1578.06W

Apport Total d’exemple de calcul= 12,732 kW

Après les calculs et d’après le tableau suivant l’Heur critique est 18 H.


Tableau II-4 déterminations de heur critique
HS 6,00 7,00 8,00 9,00 10,00 11,00 12,00 13,00 14,00 15,00 16,00 17,00 18,00
J 89482,70 86185,41 96281,33 111970,05 123289,85 123753,83 131748,45 140914,56 150043,07 155193,33 162505,84 161758,38 164176,30
A 80978,53 74961,98 84165,37 99881,66 112382,94 114698,51 123688,91 135783,29 147010,22 151892,36 158753,72 156426,34 157711,44
S 57021,86 64051,55 73307,12 89942,64 102354,12 104405,43 112170,44 120634,88 127657,23 132804,39 137197,29 136732,97 140387,76

XII- Conclusion :

Après avoir fait tout les calculs, les apports calorifique, sont de :

At = 600,08 KW

Les résultats de calcul sont présentés dans l’annexe Bilan été

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Dimensionnement Des Equipements
Deuxième Partie

Equipement Principal
Equipement Complémentaire
Equipement Principal
Premier Chapitre
ETVB ·Equipement principal 30/150

Equipement Principal
Table des sous chapitre 1/2

I- Choix De Système De Climatisation _______________________________________32


I-1 Introduction :_______________________________________________________32
I-2 Système de climatisation : ____________________________________________32
I-3 Choix des ventilo-convecteurs : ________________________________________33
I-4 Branchement d’une cassette : _________________________________________36
II- Etude du cycle d’évolution de l’air :________________________________________37
II-1 Introduction : ______________________________________________________37
II-2 Les étapes à suivre : ________________________________________________37
II-3 Partie Calcul : _____________________________________________________38
II-4 Dimensionnement de la CTA (salle de conférence) : _______________________38
II-4-1 Calcul Eté :____________________________________________________38
1. Calcul de SHF: _________________________________________________38
2. Détermination des Caractéristiques Du Point Soufflage :_________________39
3. Débit Massique De Soufflage: _____________________________________39
4. Le Débit Volumique De Soufflage :__________________________________39
5. Débit D’air Neuf : _______________________________________________39
6. Débit D’air Recyclé : _____________________________________________40
7. Détermination Des Caractéristiques Du Point De Soufflage : _____________40
8. Débit D’air Repris:_______________________________________________40
9. L’évolution D’air Dans La CTA _____________________________________41
10. La Charge Sur La Batterie: ______________________________________41
11. Détermination De La Quantité D’eau Condensée : ___________________41
II-4-2 Calcul Hiver : __________________________________________________41
1. La charge sur la batterie chaude : __________________________________42
2. Quantité d’eau fournie par l’humidificateur: ___________________________42
3. L’efficacité de l’humidificateur :_____________________________________43
II-5 Dimensionnement CTA (bibliothèque) : _________________________________43
II-5-1 Régime été :___________________________________________________43
II-5-2 Régime Hiver : _________________________________________________43
II-6 Dimensionnement De CTA (restaurant) _________________________________44
II-6-1 Calcul été : ____________________________________________________44
II-6-2 Calcul hiver: ___________________________________________________44
II-7 Dimensionnement de CTA (réfectoire) : _________________________________45
II-7-1 Régime Été : __________________________________________________45
II-7-2 Régime Hiver: _________________________________________________45

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ETVB ·Equipement principal 31/150

Equipement Principal
Table des sous chapitre 2/2

III- Choix des CTA : ______________________________________________________46


III-1 CTA du réfectoire : _________________________________________________46
III-1-1 Caractéristique technique de la CTA : ______________________________46
III-2 CTA du restaurant : ________________________________________________47
III-2-1 Caractéristique technique de la CTA : ______________________________47
III-3 CTA de la bibliothèque : _____________________________________________49
III-3-1 Caractéristique technique de la CTA : ______________________________49
III-4 CTA De la salle de conférence :_______________________________________49
III-4-1 Caractéristiques de la CTA ROOF TOP : ____________________________49
III-5 Dimensionnement de l’aérotherme de la salle de sport : ____________________50
IV- Choix de Groupe De production de l’eau glacé (GPEG) : ____________________51
IV-1 Calcul la puissance de GPEG : _______________________________________51
IV-1-1 Puissance d’appel :_____________________________________________51
IV-1-2 Puissance à installer :___________________________________________51
IV-2 Sélection de groupe de GPEG :_______________________________________51
IV-2-1 Caractéristique technique : _______________________________________51
V- Ballon Tampon :______________________________________________________52
VI- Dimensionnement des chaudières : ______________________________________53
VI-1 Introduction ______________________________________________________53
VI-2 Calcul de la puissance de chaudière : __________________________________53
VI-3 Puissance utile totale _______________________________________________53
VI-4 Sélection des chaudières: ___________________________________________53
VI-5 Dimensionnement du brûleur :________________________________________54
VII- Aménagement de la chaufferie :_________________________________________54
VII-1 Introduction : _____________________________________________________54
VII-2 Réglementation de la chaufferie : ___________________________________54
VII-3 Section de ventilation haute (évacuation de l’air vicié) : ____________________55

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I- Choix De Système De Climatisation


I-1 Introduction :

Un système de climatisation regroupe l’ensemble des appareils dont la fonction essentielle est
de préparer l’air à distribuer dans les locaux en fonction des charges de ces locaux.
Par conséquent, pour déterminer et choisir ces appareils, on est d’abord amené à calculer un certain
nombre de caractéristiques fondamentales qui nous permettront :

De suivre les évolutions de l’air sur le diagramme de l’air humide au cours du traitement
qu’il subira en central et dans les équipements terminaux.
De connaître la puissance et le débit des appareils à installer.

Ces caractéristiques sont fondamentales, d’une part parce qu’elles sont spécifiques de chaque
procédé de climatisation, d’autre part parce que leur détermination constitue une base nécessaire
aux calculs des installations.

Le dimensionnement et le choix du matériel pour satisfaire ces caractéristiques précédentes


dépendent de plusieurs paramètres :

1- Le système à installer :
On a choisi pour les salles de classe un système tout eau à deux tubes où on utilise l’eau chaude
pendant l’hiver et l’eau froide pendant l’été.

2- Durée de fonctionnement :
Notre projet est un établissement scolaire où il n’y a pas d’internat donc la durée de fonctionnement
est de 6h à 18h00.

3- Le faux plafond :
Le faux plafond existe dans tous nos locaux, Il varie entre 0.8 m à0.9 m et ce faux plafond sert à
poser les CTA et les climatiseur plafonniers.
Pour :
Salle de restauration
Réfectoire
Bibliothèque
Salle de conférence

La climatisation de ces pièces est assurée par des centrales de traitement d’air CTA

Concernant la salle de sport on a installé un aérotherme qui marche en hiver, la salle de sport
n’est pas climatisée en été.

I-2 Système de climatisation :

Dans notre projet on a opté le système tout eau, dans ce système de climatisation le fluide
primaire utilisé au niveau des locaux est l’eau cette eau peut être chaude ou froide suivant les besoin
thermique, elle est préparée en centrale (chaudière pour l’eau chaude, groupe de production d’eau
glacée pour l’eau froide). Le principal appareil utilisé dans chaque local à climatiser est le ventilo-
convecteur.

L’alimentation des batteries du ventilo-convecteur est une alimentation à deux tuyaux.


Dans ce cas on dispose une batterie commune qui sera alimentée soit en eau chaude soit en eau
froide, il n’y qu’un aller et un retour.

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ETVB ·Equipement principal 33/150

Pour quoi on a choisi le système tout eau :

On a plusieurs locaux à climatiser d’où l’intérêt de ce système.


Tous les différents locaux à climatiser présente les mêmes caractérisations thermiques, donc
on prépare l’eau chaude ou froide à une température voulue et on la distribue.
C’est un système qui revient moins cher à l’exploitation car on n’a pas besoins de préparer l’air
dans une centrale après le distribuer vers d’autres centrales terminales.

I-3 Choix des ventilo-convecteurs :

A partir du bilan thermique obtenu et des exigences esthétiques et économiques on a choisi 03


types de ventilo-convecteur :

Des cassettes pour les salles de réunion et les bureaux.

Fig(I-1) cassette

Des ventilo- convecteur en allége pour les locaux qui ont des parois en contact avec
l’extérieur.

Fig(I-2) ventilo- convecteur en allége

Les types et les puissances des ventilo-convecteurs sont mentionnés dans les tableaux suivants :

Température de fonctionnement pour l’été (7-12)°C


Température de fonctionnement pour (45-37) °C

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MODELES CARROSSES :

1 ér étage
Puissance
local Q d'air frigo Repère Type ventilo N Puissance T Q d'eau Puissance
m³/h (w) l/s (w)
cl2-3 640,0 8907,46 R3 432 2 4490 0,215 76
cl2-2 850,0 10519,08 R4 434 2 5310 0,254 106
cl2-1 640,0 8769,46 R3 432 2 4490 0,215 76
sal inf1 1120,0 12732,35 R2 434 2 6650 0,318 140
sal inf2 1120,0 12575,97 R2 434 2 6650 0,318 140
sal inf3 985,0 11826,57 R3 434 2 5990 0,287 140
labo 1045,0 12351,47 R3 435 2 6270 0,300 123

2 éme étage
Puissance
local Q d'air frigo Repère Type ventilo N Puissance T Q d'eau Puissance
m³/h (w) l/s (w)
cl2-6 640,00 8906,97 R3 432 2 4490 0,215 76
cl2-5 940,00 10959,06 R4 435 2 5740 0,275 106
cl2-4 640,00 8864,70 R3 432 2 4490 0,215 76
Ath péd1 740,00 10035,66 R2 432 2 5150 0,246 95
Ath péd2 850,00 10568,12 R4 434 2 5310 0,254 106
Ath péd3 850,00 10424,82 R4 434 2 5310 0,254 106

3 éme étage
Puissance
local Q d'air frigo Repère Type ventilo N Puissance T Q d'eau Puissance
m³/h (w) l/s (w)
classe1 715,00 9016,09 R5 434 2 4580 0,219 96
classe3 675,00 7824,65 R2 430 2 4200 0,201 92
classe3 675,00 7824,57 R2 430 2 4200 0,201 92
classe1 640,00 8972,46 R3 432 2 4490 0,215 76
classe3 675,00 8392,91 R2 430 2 4420 0,211 92
classe3 675,00 7925,78 R2 430 2 4420 0,211 92
classe3 675,00 8151,84 R2 430 2 4420 0,211 92

4 éme étage
Puissance
local Q d'air frigo Repère Type ventilo N Puissance T Q d'eau Puissance
m³/h (w) l/s (w)
classe1 850 10386,42 R4 434 2 5310 0,245 106
classe3 690 8456,21 R6 435 2 4410 0,211 85
classe3 690 8423,54 R6 435 2 4410 0,211 85
classe3 690 8439,67 R6 435 2 4410 0,211 85

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MODELES CASSETTES :

ENTRE SOL
Puissance
local Q d'air frigo Repère Type ventilo N Puissance T Q d'eau Puissance
m³/h (w) l/s (w)
sal prière 1690 11957,11 R1 123 1 12800,00 0,612 184

RDC
Puissance
local Q d'air frigo Repère Type ventilo N Puissance T Q d'eau Puissance
m³/h (w) l/s (w)
Cuisine 1690 28812,13 R1 123 2 12800,00 0,612 185
550 R3 62 1 3640 0,174 70
sal ensieg 1045,00 12389,47 R3 435 2 6270 0,300 123
cafétéria 940,00 11326,00 R4 435 2 5740 0,275 106

1 ér étage
Puissance
local Q d'air frigo Repère Type ventilo N Puissance T Q d'eau Puissance
m³/h (w) l/s (w)
chef dépa1 740 2745,32 R1 61 1 2820 0,135 87
secret1 500 1872,23 R3 61 1 2130 0,102 54
bur stag 550 3256,11 R3 62 1 3640 0,174 56
bur chef2 550 3545,18 R3 62 1 3640 0,174 56
secret2 670 3789,61 R2 62 1 4140 0,198 70
bur form 600 2302,39 R2 61 1 2440 0,117 69
secret3 600 2367,32 R2 61 1 2440 0,117 69
sou direct 370 2949,94 R5 63 1 3020 0,144 62
chef dép3 740 2726,36 R1 61 1 2820 0,135 87
secret4 740 2775,71 R1 61 1 2820 0,135 87
bur étud 740 2592,18 R1 61 1 2820 0,135 87
chef dép4 600 2392,83 R2 61 1 2440 0,117 69
secret5 500 1977,49 R3 61 1 2130 0,102 54
bur scol 330 2550,77 R5 62 1 2563 0,123 31
secret6 370 2830,80 R5 63 1 3020 0,144 32
secret7 740 2802,73 R1 61 1 2820 0,135 87
chef dép5 330 2478,84 R5 62 1 2563 0,123 31
sou direct 600 2342,82 R2 61 1 2440 0,117 69

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2 éme étage
Puissance
local Q d'air frigo Repère Type ventilo N Puissance T Q d'eau Puissance
m³/h (w) l/s (w)
ser moy 640 4881,32 R5 122 1 5070 0,243 61
ser int 740 2762,76 R1 61 1 2820 0,135 87
ser écon 330 2472,47 R5 62 1 2563 0,123 31
secret 740 2266,25 R1 61 2 2820 0,135 87
chef dép1 430 2943,64 R4 62 1 3100 0,148 40
chef dép2 740 2790,89 R1 61 1 2820 0,135 87
secret 600 2153,21 R2 61 1 2440 0,117 69
ser budg 740 2586,32 R1 61 1 2820 0,135 87
ser ord 550 3567,66 R3 62 1 3640 0,174 56
secret 590 4561,80 R3 63 1 4660 0,223 59
chef dép3 640 4978,08 R5 122 1 5070 0,243 61
carrier 1075 6779,33 R3 122 1 7280 0,348 111
ser rec 1075 6443,53 R3 122 1 7280 0,348 111
sous direct 860 4710,65 R1 62 1 4790 0,229 89
secret 430 3009,61 R4 62 1 3100 0,148 40

3 éme étage
Puissance
local Q d'air frigo Repère Type ventilo N Puissance T Q d'eau Puissance
m³/h (w) l/s (w)
Office 670 4056,49 R2 62 1 4140 0,198 70
directeur 1640 6945,42 R1 122 1 7280 0,348 179
direction 1140 8801,88 R3 123 1 9280 0,444 118
S réunion 1320 15180,16 R2 122 2 8260 0,395 140

4 éme étage
Puissance
local Q d'air frigo Repère Type ventilo N Puissance T Q d'eau Puissance
m³/h (w) l/s (w)
Salle
séminaire 1690 23513,93 R1 123 2 12800 0,612 123

I-4 Branchement d’une cassette :

Fig (I-4) détail d’implantation d’une cassette

C A L O R IF U G E A G E E N A R M A F L E X
C A SSE TTE

Fa ux
P la f o n d

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II- Etude du cycle d’évolution de l’air :


II-1 Introduction :

Pour notre projet, il a été prévu l’installation de 4 centrales de traitement d’air :


L’une pour la salle de conférence de type « Roof-top » réversible, cette unité sera placée sur la
toiture de la salle de conférence.

Ces centrales de toiture sont des systèmes de production décentralisés, qui veut dire production
autonome par une batterie réversible à détente directe fonctionnant avec un fluide frigorigène.
Ces fonctions sont :

Introduction d’air neuf hygiénique et le recyclage d’air repris.


Soufflage, filtrage et reprise de l’air.

L’autre pour les salles de restaurations et bibliothèque type non autonome (production d’eau chaude
ou froide centralisée), cette centrale de traitement d’air sera abritée dans un local technique.
Ces fonctions sont :

Introduction d’air neuf hygiénique et le recyclage d’air repris.


Soufflage, filtrage et reprise de l’air.
Contrôle du degré hygrométrique.

II-2 Les étapes à suivre :

1. On calcule le SHF (sensible heat factor)

SH SH
SHF = = (carrier 1-113) For (II-1)
SH + LH TH
Avec:

SH : quantité de chaleur sensible


TH = SH+LH : quantité de chaleur sensible + quantité de chaleur latente

2- La détermination des caractéristiques de point de soufflage c-a-d :

La température de soufflage Ts
L’enthalpie de l’air soufflé (la quantité d’énergie par 1 kg d’air) : hs
L’humidité spécifique de l’air soufflé : Xs

3- Débit volumique de l’air soufflé


4- Débit d’air neuf
5- Débit d’air recyclé
6- La détermination des caractéristiques du point de mélange
7- L’évolution d’air dans la CTA

Les caractéristiques de point de soufflage à la sortie de la Batterie froide.


La charge sur la batterie froide.

8- La détermination de la quantité d’eau condensée

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II-3 Partie Calcul :

Régime été

1. Calcule de SHF:

On trace une droite qu’elle passe par le point (I) de diagramme et la valeur
correspondante au SHF calculé 0,81.

La droite SHF du local considéré sera parallèle à la droite précédente et passera par les
conditions de base (Ti=27°c, Hri=50%).

2. Les caractéristiques de point de soufflage :

Le point de soufflage est l’intersection de la droite SHF du local et la droite verticale qui passe par
le point de température (Tsou= 17°c).

Sachant que ∆Tsou =10°C (DTR P76 entre 8-12 lorsque le soufflage est loin des occupants)

∆Tsou =Tsi - Tsou = 10°c


= 27 –Tsou = 10 °c → Tsou = 17 °C

II-4 Dimensionnement de la CTA (salle de conférence) :

1- On calcule le SHF :
2- écart de soufflage (pour un soufflage plafonnier, on prend l’écart de 10°C)
3- détermination les caractéristiques de point de soufflage.

D’après le diagramme psychométrique le point de soufflage est l’intersection de la droite SHF de


local passant par les conditions intérieur (I) et la température sèche de soufflage.

II-4-1 Calcul Eté :

1. Calcul de SHF:

Conditions extérieures
Tse = 33,8°C Hre = 60%.
Tsi = 27°C (DTR C3-4 P 24) Hri = 50%.

Qs − Qrs
SHF = For (II-2)
QT − (Qrs + QrL )

Qs = 30704,27 w.
QL = 14830,77 w.
Q T = 45535 w
Qrs = 8808,45 w . Q T = 3917Kcal/h
QrL = 9678,77 w .

Où :
QT = apport calorifique total.
QS = apport calorifique sensible.
QL = apport calorifique latent.
Qrs = apport calorifique de renouvellement d’air sensible.
QrL = apport calorifique de renouvellement d’air latent.

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21896
SHF = = 0,81
45535 − (8808.45 + 9678.77 )

2. Détermination des Caractéristiques Du Point Soufflage :

ΔT Sou = 10°C. (DTR P76)


ΔT Sou = TSI – T Sou = 10°C → T Sou = T SI – 10 = 27 – 10 = 17 °C.

D’après le diagramme psychométrique :

TSou = 17 °C.
hS = 10,3 kcal/kg = 43 kJ/kg.
XS = 10,2 g/kg.

TI = 27 °C.
hI = 13,3 kcal/kg
XI = 11,2 g/kg.

3. Débit Massique De Soufflage:

QT = ma sou ×Δh [kcal/h] For (II-3)

ma sou = QT/Δh [kg/h] For (II-4)


Où :
QT : apport calorifique total.
ma sou : masse d’air de soufflage
hI : l’enthalpie de l’air intérieur
h Sou : l’enthalpie de l’air soufflé

Δh = hI – h Sou = 13,3 – 10,3 = 3

39170
ma sou = = 13056,67 kg/h
(13.3 − 10.3)
4. Le Débit Volumique De Soufflage :

Da sou = ma sou × VS [m3/h] For (II-5)


Où :
Da sou : Débit d’air de soufflage,
VS = 0,81 (volume spécifique en m3 /Kg as tiré par le diagramme psychrométrique.
Da sou = 13056,67 × 0,81 = 10575,90 m3/h

5. Débit D’air Neuf :

Nos locaux sont avec une interdiction de fumer.

Dan = N× q0 [m3/h] For (II-6)



Dan : Débit d’air neuf, (DTR (C3.4) P 69)
N : nombre d’occupant,
q0 : Débit minimal d’air neuf. (DTR C3.4 P 69 tableaux 6.4)

Dan = 185 × 30 = 5550 m3/h

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6. Débit D’air Recyclé :


Da recy = Da sou - Dan [m3/h] For (II-7)

Da recy : Débit d’air recyclé,
Da sou : Débit d’air de soufflage,
Dan : Débit d’air neuf.
Da recy = 5026 m3/h

7. Détermination Des Caractéristiques Du Point De Soufflage :

(Da recy × TI + Dan × TE )


For (II-8)
TSM
(Da recy + Dan )
[°C ]

TSM =
(5026 × 27 + 5550 × 33,8) = 30,50 °C
(5026 + 5550 )
TM = 30,50 °C,
hM = 16.2 kcal/h = 69 kJ/kg,
XM = 15, 5 g/kg.

8. Débit D’air Repris:


Da rep = Da sou – 0,1 × Da sou [m3/h] For (II-9)

Da rep : Débit d’air repris,
Da sou : Débit d’air de soufflage.
Da rep = 10418,31 m3/h

X (g/kg)
E

1 - FB

α
Sbf S
FB

T °C Tsbf Ts

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9. L’évolution D’air Dans La CTA

(X − XR) (X − X sbf )
=
bf m
For (II-10)
FB 1 − FB

XSbf : l’humidité spécifique à la sortie de la batterie froide.


XS : l’humidité spécifique de l’air soufflé.
Xm : l’humidité spécifique du mélange.
FB: facteur de bay-passe

FB ( Xm − Xsbf )
XR = XSbf - [g/kgas] For (II-11)
1 − FB
XSbf = XS = 10,2 kcal/h
FB = 0,2 D’après le DTR

0,2 (15,5 − 10,2 )


X R = 10.2 − = 8,88 g/kgas
1 − 0,2
XSbf = 10,2 g/kgas,
TSbf = 16°C,
hSbf = 10,1 kcal/kg = 42 kJ/kg.

10. La Charge Sur La Batterie:

Pbf = ma sou( hM - hSbf) [kw] For (II-12)



Pbf : la charge sur la batterie froide
ma sou: Débit d’air de soufflage,
hM : enthalpie de l’air du mélange.
hSbf : enthalpie de l’air à la sortie de la batterie froide .

Pbf = 13056,67 × (16,2 – 10,1) = 79645,69kcal/h


= 79645,69kcal/h× 1,162
= 92,548 kw

11. Détermination De La Quantité D’eau Condensée :

M eau = ma sou × (Xm – Xbf) [Kgeau/h] For (II-13)


Où :
M eau : masse d’eau condensée
ma sou : masse d’air soufflé
Xm : humidité spécifique de mélange.
Xbf : : humidité spécifique de l’air de la batterie froide

M eau = 13056,67 × (15,5 – 10,1) = 70506,01 Kgeau/h

II-4-2 Calcul Hiver :

Conditions extérieures :

TE = 2.4 °C HrE = 80 %
TI = 21°C HrI = 50 %

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QT = ma sou (hsou – hI) [kcal/h] For (II-14)



QT : déperditions totales
ma sou : masse d’air soufflé
hI : enthalpie de l’air intérieur
h Sou : enthalpie de l’air soufflé
hI = 9,7 kcal /kgas
ma sou = 13056,67 kg/h déjà calculé dans le régime été.

Q
hsou = hI + [kcal /kgas] For (II-15)
ma sou
18439,64
hsou = 0,9 + = 11,11 kcal/kg
13056,67
Q
Tsou = TSI - [C°] For (II-16)
0,29 Dsou
18439,64
Tsou = 21 - = 27 °C
0,29 × 10575,90

Tsou = 27 °C,
h sou = 11,11 kcal/kg,
X sou = 7,4 g/kgas.
Da sou × TI + Dan × TE
TM = [C°] For (II-17)
Dsou + Dan

TM : température du mélange.
Dasou : débit d’air soufflé.
TI : température intérieure.
TE : température extérieure.
Dan : débit d’air neuf.

10575,90 × 21 + 5550 × 2,4


TM = = 15 °C
10575,90 + 5550
TM = 15 °C.
hM = 7,5 kcal/kg.
XM = 6,5 g/kg.

1. La charge sur la batterie chaude :

Pb.c = masou × (hsou – hM).


Pb.c = 13056,67 × (11,11 – 7,5) = 47135.48kcal/h = 54,77 kw

2. Quantité d’eau fournie par l’humidificateur:

mw = masou × (Xsou – Xm) [kg/h] For (II-18)

mw = 13056,67 × (7,4 – 6,5 ) = 11751 kg/h

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3. L’efficacité de l’humidificateur :
X sou − X m
E= [%] For (II-19)
XB − Xm
7,4 − 6,5
E= = 17,65 %
11,6 − 6,5

II-5 Dimensionnement CTA (bibliothèque) :


II-5-1 Régime été :

SHF = 0,87.

TSou = 17 °C.
hSou = 10,1 kcal/kg
XSou = 10 g/kg.

40897,43
ma Sou = = 12780,44 kg/h
13,3 − 10,1

• Dasou = 12780,44 × 0,81 = 10352,16 m3/h


• Dan = 100×30 =3000 m3/h
• Darecy = 9780,44 m3/h

TM = 29 °C.
hM = 15,7 kcal/kg
XM = 14,2 g/kg.

Darep = 9317 m3/h.

(X − XR) (X − X sbf )
=
bf m
(Ssbf = XS = 10)
FB 1 − FB
XR = 8,95 g/kg.

TSbf = 15,3 °C.


hSbf = 9,9 kcal/kg.
XSbf = 10 g/kg.

Charge sur la batterie:

Pbf = masou × (hM – hSbf) = 74126.55 kcal/h = 86,135 kw

Meau = 12780,44 × (14,2 – 10) = 53677,85 geau/h = 53,678 kg/h

II-5-2 Régime Hiver :


Q 12005,16
hsou = hI + = 9,7 + = 10,64 Kcal/kg
ma sou 12780,44
Q − 12005,16
Tsou = TSI - = 21 - = 25°C
0,29 Dsou 0,29 × 10352,16

Tsou= 25 °C
hsou = 10,65 kcal/kg
Xsou = 7,5 g/kgas
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PBC = 12780,44 × (10,64 – 8,25) = 35,493 kw

Quantité d’eau formée par l’humidificateur :

Mw = 12780,44 × (7,5 – 6,8) = 8946,31 kg/h

L’efficacité E :

7,5 − 6,8
E= = 15,55 %
11,3 − 6,8

II-6 Dimensionnement De CTA (restaurant)


II-6-1 Calcul été :

SHF = 0,86

Tsou= 17 °C T I = 27 °C
hsou = 10,5 kcal/kg hI = 13,3 kcal/h
Xsou = 10,5 g/kgas XI= 11,2 g/kg

49795,35
masou = = 17784 kg/h
13,3 − 10,5

• Dasou = 17784×0,81 = 14405 m3/h


• Dan = 184×30= 5550 m3/h
• Darecy = 8855 m3/h

TSM = 29 °C.
hSM = 15,5 kcal/kg
XSM = 13,8 g/kg.

Darep = 14405 – 0,1×14405 = 12964,5 m3

0,2 × (15,5 − 10,5)


XR = 10,5 - = 9,25
1 − 0,2
TSbf = 15,5 °C.
hSbf = 10,1 kcal/kg.
XSbf = 10,5 g/kg.

PBf = masou × (hM - hSbf) = 17784×(15,5 – 10,1) = 111,59 kw

Meau = 17784 × (13,8 – 10,5) = 58687,2 kgeau/h

II-6-2 Calcul hiver:


Q = 23502,63 kcal/h
Dasou = 14405 m3/h
Masou = 17784 kg/h

Tsou = 27 °C T M = 16 °C
hsou = 11,22 kcal/kg hM = 7,7 kcal/h
Xsou = 7,3 g/kgas XM= 6,5 g/kg

PBC = 17784×(11,2 – 7,7) = 72,327 kw

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mw = 17784×(7,3 – 6,5) = 144227,2 kgeau/h

7,3 − 6,5
E= = 14,54 %
12 − 6,5

II-7 Dimensionnement de CTA (réfectoire) :

II-7-1 Régime Été :

QT = 38628,92 w = 33229,17 kcal/h

SHF = 0,76

Tsou= 17 °C
hsou = 10,2 kcal/kg
Xsou = 9,9 g/kgas

33229,17
masou = =10719,09 kg/h
13,3 − 10,2

• Dasou = 8682,46 m3/h


• Dan = 185×30 = 5550 m3/h
• Darecy = 3132,46 m3/h

TM = 30 °C.
hM = 16,3 kcal/kg
XM = 15 g/kg.

0,2 × (15 − 9,9 )


XR = 9,9 - = 8,62 g/kg
1 − 0,2
TSbf = 15,3 °C.
hSbf = 9,3 kcal/kg.
XSbf = 9,9 g/kg.

Pbf = 10719,09 × (16,3 - 9,3) = 75033,63 kcal/h = 87,189 kw


meau = 10719,09×(15 – 9,9) = 54667 kg/h

II-7-2 Régime Hiver:

Tsou= 28,5 °C TM = 14 °C
hsou = 11,67 kcal/kg h M = 7,15 kcal/h
Xsou = 8 g/kgas XM= 6,3 g/kg

PBC = 10719,09×(11,67 - 7,15) = 56299 w = 56,299 kw

mw = 10719,09×(8 – 6,3) = 18222,45 kgeau/h

8 − 6,3
E= = 27 %
12,5 − 6,3

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III- Choix des CTA :

III-1 CTA du réfectoire :

Nous avons choisit une centrale de traitement d’aire de la gamme CIAT, série CIATRONIC
MAGISTER ES (voire fiche technique).

III-1-1 Caractéristique technique de la CTA :

1. Caisson de mélange :

Mélange 2 voies.
Boîtes à volets étanches extérieures
Volets en opposition avec joints en bouts de lames
Entraînement par roues dentées
Position : 11HE
Commande à motoriser extérieure
Fig (III-1) CTA plafonnier
2. Filtre :

Cellule type F2
Efficacité G4 : >= 90 % gravimétrique
Perte de charge sur air (Propre) : 5 mce
Avec prises de pression

3. Batterie de réfrigération :

Nombre de rangs : 4
Tubes Cuivre / Ailettes Aluminium
Puissance frigorifique: 94.2 kW
Fluide réfrigérant : Eau
T° entrée / T° sortie:7 °C / 12 °C
T° entrée air / Humidité:25 °C / 54 %(HR)
T° sortie air / Humidité:16,7°C / 89,1 %(HR)
Débit de fluide: 11,63 m³/h
Perte de charge sur fluide : 0.015mmce
Perte de charge sur air: 5 mce
Vitesse d'air, passage libre sur batterie: 2,37 m/s
Montage en tiroir sur glissières
Panneau amovible d'accès au séparateur de gouttes et bac de condensas
Diamètres des mamelons : Raccord Fileté 1"1/2
Contenance en fluide : 5,55 l
Bac de récupération des condensas en acier galvaniser.

4. Batterie de chauffage :

Nombre de rangs : 2
Tubes Cuivre / Ailettes Aluminium
Puissance calorifique : 38,2 kW
Fluide chauffant: Eau
T° entrée / T° sortie : 90 °C / 70 °C
T° entrée air / Humidité:20 °C / 52 %(HR)
T° sortie air / Humidité 29,4 °C / 29,6 %(HR)
Débit de fluide:2,76 m³/h
Perte de charge sur fluide : 6 579 Pa

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Perte de charge sur air: 3 mCE


Vitesse d'air, passage libre sur batterie: 2,37 m/s
Montage en tiroir sur glissières
Panneau amovible pour pose d'un thermostat antigel
Diamètres des mamelons : Raccord Fileté 1"
Contenance en fluide : 2,77 l

5. Ventilateur type BP :

Pression disponible pour gaine: 18 mCE


Diamètre de la turbine du ventilateur: 0,25 m
Vitesse de rotation de la turbine: 1 279 tr/mn
Puissance absorbée à l'arbre du ventilateur : 607,9 W
Puissance absorbée : 729,5 W
Moteur 4 pôles Classe F avec PTO : 0,75 kW
Tension : Triphasé 230/400V 50Hz
Châssis antivibratoire sur plots ressorts et manchette souple intérieure
Presse-étoupe pour alimentation électrique du moteur
Portes sur charnières avec fermeture à clef mâle pour vis 6 pans creux
Sens de l'air de gauche à droite

III-2 CTA du restaurant :

Nous avons choisit une centrale de traitement d’aire de la gamme CIAT, série CIATRONIC
MAGISTER ES (voire fiche technique).

III-2-1 Caractéristique technique de la CTA :

1. Caisson de mélange :

Mélange 2 voies.
Boîtes à volets étanches extérieures
Volets en opposition avec joints en bouts de lames
Entraînement par roues dentées
Position : 11HE
Commande à motoriser extérieure

2. Filtre :

Cellule type F2
Efficacité G4 :>= 90 % gravimétrique
Perte de charge sur air (Propre): 5 mce
Avec prises de pression

3. Batterie de réfrigération :

Nombre de rangs : 4
Tubes Cuivre / Ailettes Aluminium
Puissance frigorifique: 92.845 kW
Fluide réfrigérant : Eau
T° entrée / T° sortie:7 °C / 12 °C
T° entrée air / Humidité:25 °C / 54 %(HR)
T° sortie air / Humidité:16,7°C / 89,1 %(HR)
Débit de fluide: 11,63 m³/h
Perte de charge sur fluide : 0.02mmce

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Perte de charge sur air : 5 mCE


Vitesse d'air, passage libre sur batterie:2,37 m/s
Montage en tiroir sur glissières
Panneau amovible d'accès au séparateur de gouttes et bac de condensas
Diamètres des mamelons :Raccord Fileté 1"1/2
Contenance en fluide : 5,55 l
Bac de récupération des condensas en acier galvaniser

4. Batterie de chauffage :

Nombre de rangs : 2
Tubes Cuivre / Ailettes Aluminium
Puissance calorifique : 40,2 kW
Fluide chauffant : Eau
T° entrée / T° sortie: 90 °C / 70 °C
T° entrée air / Humidité:20 °C / 52 %(HR)
T° sortie air / Humidité: 29,4 °C / 29,6 %(HR)
Débit de fluide: 2,76 m³/h
Perte de charge sur fluide : 6 579 Pa
Perte de charge sur air : 3 mCE
Vitesse d'air, passage libre sur batterie:2,37 m/s
Montage en tiroir sur glissières
Panneau amovible pour pose d'un thermostat antigel
Diamètres des mamelons :Raccord Fileté 1"
Contenance en fluide : 2,77 l

5. Ventilateur type BP :

Pression disponible pour gaine :18 mCE


Diamètre de la turbine du ventilateur: 0,25 m
Vitesse de rotation de la turbine :1 279 tr/mn
Puissance absorbée à l'arbre du ventilateur : 607,9 W
Puissance absorbée : 729,5 W
Moteur 4 pôles Classe F avec PTO : 0,75 kW
Tension : Triphasé 230/400V 50Hz
Châssis antivibratoire sur plots ressorts et manchette souple intérieure
Presse-étoupe pour alimentation électrique du moteur
Portes sur charnières avec fermeture à clef mâle pour vis 6 pans creux
Sens de l'air de gauche à droite

CARACTERISTIQUES DIMENSIONNELLES ET POIDS


Longueur : 2 600 mm Largeur : 2 108 mm Hauteur : 1 414 mm
Poids à vide : 3250 kg Poids en service : 3500 kg

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III-3 CTA de la bibliothèque :

III-3-1 Caractéristique technique de la CTA :

Nous avons choisit une centrale de traitement d’aire de la gamme CIAT, série CIATRONIC
MAGICTA1 :

1. Mélange 2 voies

Boites a volets étanches intérieures.


Volets en opposition avec joints en bouts de lames.
Entraînement par roues dentées.
Montage intérieur.

2. Section de filtration

Cellules type F2
Efficacité G4 :>=90%
Perte de charge sur air (propre) :98 Pa

3. Batterie de réfrigération a 3 rang pas d’ailettes 2.1 mm

Tubes cuivre /ailettes aluminium


Fluide : eau
Puissance frigorifique : 86.135 kW
Tº entrée/Tº sortie : 7ºC/12º
Tº/humidité entrée d’air : 29.5 °C/55 %
Tº/humidité sortie d’air : 16.5 °C/ 90 %
Débit de fluide : 15.13 m3/h
Perte de charge sur fluide : 0,015 mce
Séparateur de gouttelettes
Bac de récupération des condensas en acier galvanise

4. batterie de chauffage :

Puissance calorifique : 32 kw
Tº entrée/Tº sortie : 90ºC/70º
Tº/humidité entrée d’air : 16 ºC/60%
Tº/humidité sortie d’air : 24.5/33%
Débit de fluide : 1.3 m3/h
Perte de charge sur fluide : 0,002 mce.

III-4 CTA De la salle de conférence :

La centrale de traitement d’air de la salle de conférence est de type ROOF TOP fonctionnement
réversible.

III-4-1 Caractéristiques de la CTA ROOF TOP :

1 Fonctionnement été :

Puissance frigorifique fournie : 115 kW


Température de mélange : 26,4 °C ; 55,4 %(HR)

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Température extérieure : 33,8 °C


Fluide frigorigène: R407C
2. Section extérieure :

Nombre de ventilateur hélicoïde: 1


Débit d'air: 20000,0 m³/h
Puissance moteur unitaire: 1,45 kW
Vitesse rotation: 880 trs/mn
Tension alimentation : Triphasé 400V 50Hz
Intensité nominale maximale (hors batterie électrique) : 67A
Intensité de démarrage: 137 A

3. Fonctionnement hiver :

Puissance calorifique fournie: 59,5 kW


Température mélange : 17,4 °C
Température extérieure : 2,4 °C
Fluide frigorigène:

4. Section traitement d’air (caisson de mélange) :

Pression statique disponible pour gaines: 25 mce


Puissance absorbée moteur: 4,00 kW
Vitesse rotation ventilateur: 640 trs/m
Epaisseur filtre: 50 mm (avec cadre métallique. Classement au feu M1)
Efficacité: G4

III-5 Dimensionnement de l’aérotherme de la salle de sport :

L’aérotherme destinés au chauffage et à la ventilation des locaux de grandes surfaces (halls,


magasins, entrepôts, salle de sport).disponible en modèle mural (soufflage horizontal) ou modèle
plafonnière (soufflage vertical)

Déperdition totale de la salle de sport :

Dt = 21,68 kW

Selon notre besoin calorifique et selon le catalogue CIAT on a choisi : (héliotherme H3000)

Aérotherme type 3350-2N


P (w)= 24200 w
3350-2N : 3 : gamme de l’héliotherme
350 : diamètre de l’hélice en mm
2N : Nombre de rangs de la batterie

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Fig(III-2)Héliotherme
· Partie Equipement H3000 Saidji-Chami
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IV- Choix de Groupe De production de l’eau glacé (GPEG) :

Le GPEG sert à refroidir l’eau généralement de 12°C a 7°C avec plusieurs procédé et parmit ces
procédé le fréon.
L’eau froide alimente les ventilo convecteur et les CTA pour climatiser les déférents locaux.

IV-1 Calcul la puissance de GPEG :

IV-1-1 Puissance d’appel :

C’est la valeur max de la somme brute des charges recut par l’ensemble des locaux à climatiser
pendant la saison estival (juillet, août, septembre).

P = 600,080 Kw

IV-1-2 Puissance à installer :

On installe de GPEG qui fonctionne on cascade pour augmenter la durée de vie des GPEG et éviter
le fonctionnement en plein charge.

Pinst = 2 × Pgroupes [W] for (IV-1)

2
Pgroupes = Pd’appelle. [W] for (IV-2)
3
2
: Coefficient de subdivision (pour augmenter la gamme de sécurité).
3
Pgroupe = 0,67 × 600,080 = 402,054 kw

IV-2 Sélection de groupe de GPEG :

D’après le catalogue CIAT on a choisi deux groupes de type :

POWER CIAT LX d’une puissance de 409 kw

IV-2-1 Caractéristique technique :

Version standard
2 compresseurs semi hermétiques doubles vis.
2 circuits frigorifiques.
Evaporateur multitubulaire.
Condenseur refroidissement par air.
Puissance électrique à absorbée : 172 kw.
Poids : à vide 4258kg, en service 4456 kg.
Perte de charge =5,2 mce
FigureIV-1 GPEG POWER CIAT LX

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V- Ballon Tampon :

Pour obtenir la stabilité et la précision de la température, il est souvent nécessaire d’ajouter un


réservoir de stockage appelé ballon tampon.

Quelle que soit la taille de l’installation, le volume minimum de la boucle d’eau est donné par la
formule suivante :

V = Pn × N [L] for (V-1)

Avec :

Pn : puissance nominale des GPEG en kW

N : coefficient d’application (N =3,25 pour le conditionnement d’air) CARIER.

V = 409×2×3,25
V = 2658,5 L

Donc on va placer un ballon de :

2700 L

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VI- Dimensionnement des chaudières :

VI-1 Introduction

Une chaudière est un générateur de chaleur, dont le rôle est de transmettre la chaleur produite
par combustion du combustible utilisé (gaz , fuel) au fluide chauffant ( l’eau ) chargé de véhiculer
cette chaleur aux différents corps de chauffes ( ventilo-convecteurs , C.T.A ,… ).

VI-2 Calcul de la puissance de chaudière :

La puissance à installer comprend :

Quantité de chaleur nécessaire pour compenser les déperditions totales Dtot.


10 % Dtot dû aux déperditions des tuyauteries.
10 % dû à l’inertie du bâtiment et de l’installation elle-même.
On associe deux chaudières afin d’éviter le fonctionnement en pleine charge qui réduit. La
durée de vie des chaudières, et d’assurer la continuité de fonctionnement de l’installation
en cas de panne.

Qtot = 1,20 x DBtot [kw] For (VI-1)


Où :
QTotale: est la puissance de la chaudières en [ kw ].
DBtot : déperdition exprimer en [kw].

QTotale = 225,57 + (0,1 × 225,57) × 2 =270,684 kw

QTotale = 270,684 kw

VI-3 Puissance utile totale

La puissance utile Put des chaudières sera sélectionnée, en fonction des besoins calorifiques à
satisfaire Qtot , et en fonction du nombre de chaudières choisies :

2
Putile = Q Tot [kw] For (VI-2)
3

2
: Coefficient de subdivision.
3
Putile = 181,35 kw

VI-4 Sélection des chaudières:

Consultant le catalogue de DIETRICH nous avons choisit deux chaudière d’une série type DTG
et d’une puissance de 190 kw

Caractéristique technique :

Débit nominal d’eau : 19,584 m3Lh.


Contenance en eau 84L.
Perte de charge de circuit eau 133 mce

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VI-5 Dimensionnement du brûleur :

P brûleur = 1,1 × P chaudière [kw] For (VI-3)

P brûleur = 1,1 × 181,35 = 199,48 kw

P brûleur = 199,48 kw

VII- Aménagement de la chaufferie :

VII-1 Introduction :

La chaufferie est définie comme étant le local ou se trouve la chaudière et les différents
équipements qui assurent le bon fonctionnement de l’installation de chauffage ou de la
climatisation.
La chaufferie peut se située :

au sous sol (le cas de notre projet)


au réz de chaussée
en terrasse
a l’extérieur

VII-2 Réglementation de la chaufferie :

Pour la conception d’une chaufferie, il faut respecter quelques règles de sécurité pour éviter les
accidents qui peuvent survenir lors du fonctionnement de celle-ci.
Parmi les règles on peut citer :

Les parois doivent présenter un degré coup feu d’au mois deux heurs, pour ce la ils
doivent être exécuter avec des matériaux réputés résistants, tel que le béton armé de
8cm d’épaisseur au moins.

Le sol ou le plancher d’une chaufferie doit être imperméable et forme une pente vers
un siphon.

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Les portes doivent être en matériaux incombustible, accessible à tout moment aux
agents, et s’ouvrir vers l’extérieur et se rabatte complètement.

La hauteur sous plafond doit être au mois de 2,2 m.

Les chaudière doivent reposées sur des socles de béton armé d’épaisseur de 10 cm et
doit être débordé de 5cm sur les côtés et de 15 cm à l’avant et à l’arrière .
Il doit y avoir impérativement des extincteurs faciles à utiliser et de nombre suffisant.
L’évacuation des produits de combustion se fera dans les conduits de fumée,
construis en briques pleins de terre cuite, ou en béton de ciment.
La chaufferie doit comportée un système permanent de ventilation.

La section d’orifice de ventilation est donnée par la formule suivante :


⎡ 0,035 × P ⎤
Sb = Max ⎢ ;2,5⎥ [dm²] For (VII-1)
⎣ 1000 ⎦
Avec :

P = puissance des chaudières en Kcal/h.

⎡ 0,035 × 380000 ⎤
Donc : Sb = Max ⎢ ;2,5⎥
⎣ 1000 ⎦

D’où : Sb = Max (13,3 ; 2,5)


Sb = 14dm²

VII-3 Section de ventilation haute (évacuation de l’air vicié) :

La ventilation haute est située en partie haute du local et déboucher vers l’extérieur :

Sh = Max ( 23 Sb ; 2,5) [dm²] For (VII-2)


Donc :
Sh = Max ( 23 × 14 ; 2,5)
Sh = 9,33 dm²

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Equipement Complémentaire
Deuxième Chapitre
ETVB ·Equipement Complémentaire 56/150

Equipement Complémentaire
Table des sous chapitre 1/2

I- COLLECTEURS :_________________________________________________________58
I-1 Introduction :__________________________________________________________58
I-2 Collecteur de l’échangeur :_______________________________________________58
I-3 Collecteur de la chaudière : ______________________________________________58
I-4 Collecteur du ballon tampon :_____________________________________________58
II- CHOIX DU L’ECHANGEUR : _______________________________________________59
II-1 Introduction : _________________________________________________________59
II-2 Puissance de l’échangeur : ______________________________________________59
III- CHOIX DU VASE D’EXPANSION : __________________________________________60
III-1 Introduction :_________________________________________________________60
III-2 Méthode de détermination du vase d’expansion : ____________________________60
III-2-1 Volume d’expansion : ______________________________________________60
III-2-2 Capacité du réservoir : _____________________________________________61
III-3 Calculs : ____________________________________________________________61
a) Détermination de la contenance en eau de l’installation : ____________________61
b) Calcul du volume expansé : __________________________________________61
c) Calcul de la capacité du vase d’expansion : ______________________________62
e) Circuit eau froide : __________________________________________________62
IV- vanne À trois voies :______________________________________________________63
IV-1 Introduction : ________________________________________________________63
IV-2 Organes de réglage : __________________________________________________63
IV-2-1 Détermination du coefficient Kvs : ____________________________________63
IV-3 EXEMPLE DE CALCUL :_______________________________________________64
IV-3-1 Circuit d’eau chaude : ______________________________________________64
IV-3-2 Circuit d’eau froide : _______________________________________________64
V - CHOIX DES POMPES :___________________________________________________66
V-1 Introduction : _________________________________________________________66
V-2 Description d'une machine centrifuge ______________________________________66
V-2-1 La roue :_________________________________________________________66
V-2-2 Le distributeur : ___________________________________________________66
V-2-3 Le diffuseur : _____________________________________________________66
V-2-4 La volute : _______________________________________________________66
V-2-5 Le divergent : _____________________________________________________66

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ETVB ·Equipement Complémentaire 57/150

Equipement Complémentaire
Table des sous chapitre 2/2

V-3 La disposition des pompes dans notre projet ________________________________67


V-3-1 Circuit chaud : ____________________________________________________67
V-3-2 Circuit froid :______________________________________________________67
V-4 Calculs des pompes : __________________________________________________67
V-4-1 Dimensionnement des pompes : ______________________________________67
V-4-1-1 Débit Q : _____________________________________________________67
V-4-1-2 Hauteur manométrique totale Hmt : ________________________________67
V-4-1-3 Vérification de NPSH demandé : _____________________________________68
V-5 Exemple de calcul :____________________________________________________68
V-5-1 Pompes de recyclage pour la chaudière ________________________________68
V-5-1-1 Caractéristiques proposées : _____________________________________69
V-5-2 Pompe de l’échangeur : _____________________________________________69
V-5-3 Pompe batterie froide CTA1 : ________________________________________70
V-5-4 Pompe batterie froide CTA2 : ________________________________________70
V-5-5 Pompe batterie froide CTA3 : ________________________________________70
V-5-6 Pompe du GPEG : _________________________________________________71
V-5-7 Pompe du CTA 1 (B. chaude) : _______________________________________71
V-5-8 Pompe du CTA 2 (B. chaude) :_______________________________________72
V-5-9 Pompe du CTA 3 (B. chaude) :_______________________________________72
V-5-10 Pompe du VC (1ère colonne) ________________________________________73
V-5-11 Pompe du VC (2ème colonne) : _______________________________________73
VI- CHOIX DU L’ADOUCISSEUR ______________________________________________74
VI-1 Introduction _________________________________________________________74
VI-2 Dimensionnement d'un adoucisseur ______________________________________74
a) pouvoir d'échange (PE): _______________________________________________74
b) capacité de résine ____________________________________________________75
c) la quantité de sel : ____________________________________________________75
d) le choix du l'adoucisseur : ______________________________________________75
VII- CHOIX DU CALORIFUGEAGE : ___________________________________________76
VII-1 Introduction : ________________________________________________________76
VII-2 But du calorifugeage : _______________________________________________76
VII-3 Réalisation du calorifugeage :_________________________________________76
VII-4 Les qualités de L’armaflex : __________________________________________76

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I- COLLECTEURS :

I-1 Introduction :

Le collecteur est un équipement de forme cylindrique qui sert à faire distribuer de l’eau aux
autres appareils, ou’ de faire collecter l’eau de plusieurs appareils.
Comme notre projet a L’ensemble des équipements (GPEG, échangeur, chaudière, ballon tampon)
alors elles doivent être raccordé par des collecteurs, leur dimensionnement dépend de :
Nombre des équipements.
Le diamètre de raccordement. Fig(I-1) collecteur

Le diamètre du collecteur est toujours supérieur à celui du raccordement, à cet effet, il y a deux
méthodes de calcul :

1. La 1er consiste à déterminer le diamètre en fonction du débit par l’abaque.


2. La 2éme consiste à appliquer la formule suivante :

1
φ = D× n 2
[mm] For (I-1)
Avec :
Ø (mm) : Diamètre du collecteur.
D (mm) : Diamètre de raccordement.
n : nombre d’équipement.

On utilisera la 2éme méthode pour le calcul du collecteur (aller, retour).

I-2 Collecteur de l’échangeur :

On a d’après la fiche technique :


D = 125 mm
Ø = 125 x (1)1/2 = 125 mm
D’où : Ø = 127 mm

I-3 Collecteur de la chaudière :

On a d’après la fiche technique :


D = 70 mm
Ø = 140 x (2)1/2 = 197.98 mm
D’où : Ø = 200 mm

I-4 Collecteur du ballon tampon :

On d’après la fiche technique :


D = 200 mm
Ø = 160x (2)1/2 = 250 mm
D’où : Ø = 250 mm

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II- CHOIX DU L’ECHANGEUR :

II-1 Introduction :

Pour le bon fonctionnement des vontilo-convecteurs et les cassettes, il est nécessaire de


diminuer l’écart de température d’entrée et de sortie d’eau chaude de la chaudière (90 / 70 °C) à ΔT
=8°C, pour cela nous avons installé un échangeur (45 / 37 °C).

II-2 Puissance de l’échangeur :

Q × ∆T = Qe × ΔTe [l/h] for (II-1)


Avec :
Q = Qvc + Qcas
Qvc : Débit d’eau des ventilo-convecteurs en [l/h].
Qcas: Débit d’eau des cassettes en [l/h].
ΔT: Différence de température entre l’entrée et la sortie d’eau 45 / 37 °C
Qe : Débit d’eau dans l’échangeur en [L/h].
ΔTe:Différence de température entre l’entrée et la sortie d’eau de l’échangeur 90 / 70 °C.
On a : Q = 39391,12 [l/h]
ΔT = 8°C
ΔTe = 20°C
Donc :
Q × ΔT 39391,12 × 8
Qe = = = 15756,48 l/h
ΔTe 20
Qe = 15756 l/h

Pe = Qe × ΔTe [cal/h] for (II-2)


Avec :
Pe : Puissance de l’échangeur. Fig(II-1) Echangeur de chaleur

D’où :
Pe =15756,48 ×20 = 315129,6 cal/h

Pe = 366,18 KW

Le choix de l’échangeur ce fait dans le catalogue CIAT


Pour cette puissance on a utilisé un échangeur VITOTRANS 400 avec :

Péch = 390kw
Longueur = 1,60m
Diamètre = 225mm
Contenance en eau = 19 litres
Perte de charge = 0,23 mce

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III- CHOIX DU VASE D’EXPANSION :

III-1 Introduction :

Le vase d’expansion est un dispositif de sécurité qui sert a absorber la dilatation de l’eau du a
l’augmentation de température.

Il existe deux types de vase :

1. Ouvert soumis à la pression atmosphérique.


2. Fermé soumis à une sous pression.

On utilisera dans notre projet, un vase d’expansion fermé qui supprime tous les risques
d’évaporation et de gel.

Fig (III-1) principe de vase d’expansion

III-2 Méthode de détermination du vase d’expansion :

III-2-1 Volume d’expansion :

V exp = Vt × (Cm − Cr ) [L] For (III-1)

Avec :

Vt : Volume total d’eau de l’installation en (L).


Cm : coefficient de dilatation à la température moyenne de fonctionnement.

Soit :
T départ chaudiére + T retour chaudiére
Tmoy [°C] For (III-2)
2

Cr : coefficient de dilatation à la température de remplissage (10°C à 12°C).

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III-2-2 Capacité du réservoir :

V exp
C= [L] For (III-3)
1 − ( P1 )
P2
Avec :
C : capacité du réservoir.
Vexp : volume expansion.
P1 : pression effective de gonflage correspondant à la hauteur statique + 1 bar.
P2 : pression d’ouverture de la soupape + 1 bar.

III-3 Calculs :

a) Détermination de la contenance en eau de l’installation :

™ Contenance de la tuyauterie :

Vtuy = 1153.26 L

™ Contenance des ventilo- convecteurs et des cassettes :

Vv+c = 85.73 L

™ Contenance des autres équipements :(Échangeur, CTA, GPEG, collecteurs)

La contenance en eau = 77 L
Pour corriger les erreurs commises dans l’estimation des longueurs, on prend une marge de 10%,
donc :

Vtotal = 1,1 × Vcalculé = 1,1 × 1316


D’où : Vtotal = 1447.6 L

b) Calcul du volume expansé :

On a :

90 + 70
Tmoy = = 80 °c
2
D’où : Tmoy = 80°C

D’après le catalogue général SALMSON :

• Cm = 0,0288 pour T = 80 °C
• Cr = 0,0004 pour T = 10 °C
Donc :

Vexp = 1447,6 × (0,0288 – 0,0004) = 24,69 L

D’où : Vexp = 41,11 L

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c) Calcul de la capacité du vase d’expansion :

P1 = 1 + hauteur statique = 1 + 2,18 = 3,18 bar.


P2 = 1 + pression d’épreuve = 1 + 4 = 5 bar.

D’onc :
41,11
C= = 112,93 L
1 − (3,18 5)

D’où : C = 112,93 L

D’après le catalogue SLAMSON, on a choisit un vase d’expansion de 120L.

d) sélection du réservoir :

D’après le catalogue SALMSON on a choisi d’installer un réservoir de type :

120 L-4/7B-VT-M
Tableau (III-1) caractéristique de 120 L-4/7B-VT-M
Pression
Capacité Référence Ф mm H (mm) Masse (kg)
service
120L 066291 460 700 12 4

e) Circuit eau froide :

Vu la très faible dilatation d'eau glacée pour le régime 7° C/12°C dans le réseau d'eau froide, et en
absence d’une formule de calcul pour l’eau froide le choix du vase d'expansion se fait alors on
sélectionnant la gamme la plus petite donné par le constructeur, pour cette raison on à sélectionner
un vase d'expansion d'un capacité de 6 Litres.

D’après le catalogue SALMSON on a choisi d’installer un réservoir de type :


6L-4/7B-VT-M
Tableau (III-1) caractéristique de 6L-4/7B-VT-M
Pression
Capacité Référence Ф mm H (mm) Masse (kg)
service
6L 066291 245 130 2 4

Fig (III-2) dimension de vase d’expansion

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IV- VANNE À TROIS VOIES :


IV-1 Introduction :
Quelque soit la technologie des émetteurs et le type de réseau de distribution, on règle ceci en
température en fonction de la puissance demandés on emploi en tête de distribution une vanne à 03
voies.
Les critères d’installation ou de sélection d’une vanne à 03 voies sont en fonction du réseau lui-
même et de sa position dans le réseau.
L’étude ne peut pas se borner à la seule connaissance des caractéristiques d’une vanne à 03 voies en
effet le couple {organe de réglage / unité terminal (UT)} définira la capacité de réaction d’une
installation, à couvrir exactement et continuellement dans le temps les besoins souhaités face aux
diverses perturbations aux quelles elles sera soumise.

IV-2 Organes de réglage :


Rôle : une vanne à 03 voies sert à faire varier le débit d’un fluide par modification de la section de
passage, ce qui entraînera une évolution de la résistance hydraulique de vanne (perte de charge).
Cela permettra de régler la puissance à émettre dans les UT en fonction des besoins
Cette puissance pourra être ajustée soit par variation :
Température
Débit
Ainsi pour une vanne de réglage, l’influence ou l’Autorité est définie comme la caractérisation
d’influence minimale. De la vanne sur le circuit qu’elle règle, lorsque elle est grande ouverte.
Elle est définie par la relation suivante :

ΔPv100
a= [SU] for (IV-1)
ΔPv100 + Δ Pr 100

∆Pv100 : perte de charge da la vanne complètement ouverte installée


∆Pr100 : perte de charge du réseau a régler.

Le réglage de la puissance ce fait par 02 manières :


1. Réglage de la puissance par variation de débit
2. Réglage de la puissance par variation de température par mélange

Dans notre projet, on utilise le réglage de la puissance par variation de température par mélange
IV-2-1 Détermination du coefficient Kvs :
Pour le calcul du Kvs on retient cette hypothèse suivante :
a = 0,5 de se faite ∆Pv100 = ∆Pr100 donc :

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Pour le choix de diamètre nominal, à partir de la valeur Kvs calculé et de catalogue fournie par les
constricteurs.
On choisi un Kvs proche de K vs calculé, d’où on déduit le diamètre nominal de la vanne à 03 voie
À partir de Kvs choisi on vérifie l’autorité de la vanne de la manière suivante :
1. On calcul ∆Pv100
2. On calcul (a) et on vérifie s’il satisfait la condition : 0.33 <a<0.66

IV-3 EXEMPLE DE CALCUL :


Les pertes de charge de la vanne à trois voies sont égales aux pertes de charge du circuit + perte de
charge de la machine.
PDCV3V = PDC circuit +PDC machines [mce] for (IV-2)

CTA 1 :

IV-3-1 Circuit d’eau chaude :

Perte de charge dans le circuit : (tirer de tableau -1- ci-dessous)

• Pch de circuit = 0,78 mce


Perte de charge de la batterie : (d’après la fiche technique de CTA de réfectoire)
• Pch de la batterie = 0,015 mce
Perte de charge de la vanne :
• Pch de la vanne = 0,772+0,015 =0,787 mce

Δpv100 = 0,787 mce

Coefficient Kvs :

On a Q= 2,76 m³/h (d’après la fiche technique de CTA de réfectoire)

QV
K VS = [m3/h] for (IV-3)
ΔPv 100
Donc:
2,76
Kvs = = 3,11 m3/h
0,8

IV-3-2 Circuit d’eau froide :

Perte de charge dans le circuit : (tirer de tableau (IV-1) ci-dessous)


• Pch de circuit = 0,26 mce
Perte de charge de la batterie : (d’après la fiche technique de CTA de réfectoire)
• Pch de la batterie = 0,015 mce
Perte de charge de la vanne :
• Pch de la vanne = 0,269+0,015 =0,284 mec

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ΔPv100 = 0,284 mce

Coefficient Kvs :

On a Q = 11,63 m3/h (d’après la fiche technique de CTA de réfectoire)


Tableau (IV-1) calcul de Kvs pour les différents CTA

11,63
Donc Kvs = = 21,83 m3/h.
0,284
tronçon L Q V D Dn Vréel Re λ J V²/2g Σ ζ DPsing ΔPt pdc DPv3v Kvs KvsN DPv100 a
m l/s m/s mm mm m/s mce mce mce m³/h
V3V-echanger 3 4,38 1,5 60,97 66 1,28 56321174 0,004 0,01 0,08 5,5 0,45 0,46 0,23 0,69 18,91 20 0,62 0,47
V3V-CTA1(BF) 13,79 3,23 1,5 52,37 66 0,94 41562118 0,004 0,04 0,04 5,2 0,23 0,27 0,02 0,28 21,83 20 0,34 0,54
V3V-CTA1(BC) 14 0,77 1,5 25,52 26 1,45 25053079 0,004 0,23 0,10 5,2 0,54 0,77 0,02 0,79 3,11 3 0,85 0,52
V3V-CTA2(BF) 24 3,23 1,5 52,37 66 0,94 41562118 0,004 0,06 0,04 4,5 0,20 0,26 0,02 0,28 21,80 20 0,34 0,54
V3V-CTA2(BC) 24,50 0,77 1,5 25,52 26 1,45 25053079 0,004 0,44 0,10 4,5 0,47 0,91 0,02 0,93 2,86 3 0,85 0,48
V3V-CTA3(BF) 25 4,2 1,5 59,74 66 1,23 54082224 0,004 0,11 0,08 5,6 0,42 0,53 0,03 0,55 20,34 20 0,57 0,51
V3V-CTA3(BC) 25,6 0,4 1,5 17,51 21 1,04 14599131 0,004 0,26 0,05 5,6 0,30 0,57 0,02 0,59 1,69 2 0,42 0,42

Avec :

• Pdc : perte de charge de la batterie soit froide ou chaude


• ∆Pv3v = Pdc + ∆Pt (mce)
• ∆Pt (mce) : perte de charge du circuit
• CTA1 : CTA de réfectoire
• CTA2 : CTA de restaurant
• CTA3 : CTA de bibliothèque

Le choix de la vanne à 03 voies se fait dans le catalogue HONEYWELL selon la valeur de Kvs
normalisée.

Fig(IV-1) Schéma de vanne à 03 voie

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V - CHOIX DES POMPES :

V-1 Introduction :

On appel pompe tout appareil qui aspire un fluide d’une région basse pression pour le refoulé
vers une région de plus grande pression c'est-à-dire une plus grande perte de charge, en d’autre
manière le rôle de la pompe c’est de vaincre les pertes de charge de réseau hydraulique.
Donc la pompe consiste à augmenter la pression du fluide, cette augmentation de la pression de
liquide à lieu suite au transformation de l’énergie mécanique fournie par un moteur,le but est
d’augmenter l’énergie hydraulique de liquide dans l’entrée et la sortie de la pompe.

Il existe 03 types de pompes :

1. Pompe centrifuge.
2. Pompe axiale.
3. Pompe radiale.
V-2 Description d'une machine centrifuge

Fig(V-1): représentation schématique d'une pompe centrifuge

V-2-1 La roue :
Elle comporte des canalisations formées par le disque, les flasques de recouvrement et les aubages.
V-2-2 Le distributeur :
Le rôle du distributeur, situé en amont de la roue (non représenté sur la figure) est de permettre une
orientation correcte des filets fluides à leur entrée dans la roue. Il n'existe en fait que dans les
pompes à plusieurs étages de compression
V-2-3 Le diffuseur :
Avec ou sans aubages, cet organe permet de transformer en partie l'énergie cinétique (pression
dynamique) en énergie potentielle (pression statique) et d'orienter correctement le fluide à la sortie
de la roue pour son entrée dans la volute ou dans le distributeur de l'étage suivant.
V-2-4 La volute :
Son rôle consiste essentiellement à transformer le mouvement de rotation du fluide en mouvement
de translation.
V-2-5 Le divergent :
Comme le diffuseur, il permet de transformer une fraction de l'énergie cinétique du fluide en énergie
potentielle, ceci afin de limiter les pertes de charge dans les canalisations de transport du fluide.

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V-3 La disposition des pompes dans notre projet


On a utilisé des pompes centrifuges vu la nécessité de véhiculer un débit important et de créer une
pression importante afin de vaincre les pertes de charge des circuits de distribution,
Dans notre projet, on implante :

V-3-1 Circuit chaud :

02 pompes jumelés (de l’échangeur vers les 02 colonnes montantes)


03 pompes jumelés (de collecteur vers les 03 CTA)
01 pompes jumelés (de collecteur vers l’échangeur)

V-3-2 Circuit froid :

01 pompe jumelé (de GPEG vers le ballon tampon)


05 pompes jumelés (de collecteur vers les 03 CTA et les 02 colonnes montantes)

Voire le schéma principe de l’installation

Remarque : on utilise des pompes jumelés pour éviter le disfonctionnement total de l’installation,
si en cas une pompe tombe en panne l’autre la remplacera.

V-4 Calculs des pompes :

V-4-1 Dimensionnement des pompes :

Une pompe centrifuge doit être choisie selon les caractéristiques réelles de l’installation dans
laquelle on doit l’installer tout en respectant les deux éléments :

V-4-1-1 Débit Q :

Quantité de liquide débitée par la pompe dans l’unité de temps .normalement exprimée en m³/h

V-4-1-2 Hauteur manométrique totale Hmt :

C’est la somme de la hauteur géométrique dans les niveaux du liquide et les pertes de charge causée
par de frottement intérieur qui se forme au passage du liquide dans les tuyaux, dans la pompe et les
accessoires hydrauliques. L’expression à identifier est la suivante :

Hmt = Hg + ∆Pt [mce] For (V-1)

Oú :
∆Pt : la perte de charge totale du circuit considère.
Hg : la hauteur géométrique à l’aspiration / Hga + hauteur géométrique au refoulement.

On a quatre possibilités de réseau :

• Réseau fermé vertical


• Réseau fermé horizontale
• Réseau ouvert vertical
• Réseau ouvert horizontale

Remarque : dans notre projet le réseau est fermé vertical donc (Hg = 0)

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V-4-1-3 Vérification de NPSH demandé :

10 mt ± Hga - ∆PCasp > NPSH demandé + 0,5 mt

Oú :

Hga : la hauteur entre la niveau du fluide et l’axe de la pompe.


Pcasp : la perte de charge du circuit en aspiration (avant la pompe).
NPSH demandé : la capacité d’aspiration ou la hauteur de charge nette absolue demandée a
l’aspiration fournie par les courbes du constructeurs.

Remarque :

Comme notre projet est un circuit fermé, cette vérification n’est pas nécessaire, l’énergie transmise
à l’eau par la pompe est uniquement utilisée pour vaincre les pertes de charge.

V-5 Exemple de calcul :

V-5-1 Pompes de recyclage pour la chaudière

Calcul de débit de recyclage :


Le débit de recyclage est assimilé au 1/3 du débit normal des chaudières.
Le débit de recyclage est donné par la formule suivante :

P
Q= [m3/h] For (V-2)
ΔT × 1000
Avec :

Q : Le débit de recyclage (m³/h).


P : Puissance des chaudières (Kcal/h). (Voir paragraphe dimensionnement chaudière).
ΔT : différence de température entre l’entrée et la sortie de la chaudière.

Donc :
327022
Q=
20 × 1000
Q = 16.35 m³/h

Donc on aura un débit de recyclage égal au 1/3 du débit nominal de la pompe soit :

Qrecy = 1 Q [m3/h] For (V-3)


3
Alors :
Qrec = 5,45 m³/h

Calcul de la hauteur manométrique :


Hmt =1,1×∆Pt [m3/h] For (V-4)

ΔPt = ΔPt circuit + ΔP chaudière

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L Q Dn V réel J(mce) Σζ ΔPsing Chaudière ΔPt


Tronçon (m) (L/s) (mm) (m/s) (mce) (mce) (mce)

Circuit de 5 1.51 40 1.43 0.026 5.5 0.56 1.33 1.98


recyclage

Remarque : on applique souvent un coefficient de sécurité de 10 %

Donc
Hmt = 1,1× 1,98 = 2,18 mce

D’après le logiciel SALMSON, on a choisi une pompe simple de type : SCX32-40

V-5-1-1 Caractéristiques proposées :

rotor noyé
le métal en fonte
alimentation moteur (triphasé 230 V)
puissance consommée P1= 0,118 kW
puissance moteur P2 = 0,09 KW
t°max = 110°c
débit proposé Q = 6,25 m³/h

Les autres pompes seront dimensionnées de la même façon :

L Q Dn Vréel J ΔPsing ΔPt


Tronçon (m) (L/s) (mm) (m/s) (mce) Σζ (mce) (mce)
Pompe-echangeur 9 1.46 40 1.162 0.603 6.5 0.73 1.334
Pompe-BC1 18.96 0.25 20 0.80 0.32 10 1.125 1.445
Pompe-BC2 28.5 0.25 20 0.80 5 11.5 1.294 6.285
Pompe-BC3 70.5 0.12 20 0.38 14.83 14 1.575 16.407

L Q Dn Vréel J DPsing ΔPt


Tronçon (m) (L/s) (mm) (m/s) (mce) Σζ (mce) (mce)
Pompe- tampon 13 7.20 90 1.132 0.318 7 0.731 1.049
Pompe-BF1 16 1.05 40 0.836 0.076 9.5 1.125 1.201
Pompe-BF2 26 1.05 40 0.836 0.076 10.5 1.294 1.37
65 1.4 40 1.115 4.400 12.75 1.575 5.975
Pompe-BF3

V-5-2 Pompe de l’échangeur :

Le débit global = 15.756 m³/h, (Voir chapitre : échangeur).


La pompe doit vaincre les pertes de charges suivantes :

PDC du circuit = 1.334 mce.


PDC du chaudière = 1.33 mce.
PDC du collecteur = 0.004 mce
PDC de l’échangeur = 1.2 mce.
PDC de la vanne à trois voies = 1.02 mce.
Donc :
HMT = 1,1 (1,334 + 1,33+ 0,004 + 1,2 + 1,02) = 5,38 mce

D’après la for (V-1) et (V-2)

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Qrcy = 5,252 m³/h

D’après le logiciel SALMSON, on a choisi une pompe simple de type : SCX32-80

rotor noyé
le métal en fonte
alimentation moteur (triphasé 230 V)
puissance consommée P1= 0.321 kW
puissance moteur P2 = 0.18 KW
t°max = 110°c
débit proposé Q = 9.45 m³/h

V-5-3 Pompe batterie froide CTA1 :

Hmt = (1,445+1,33+0,004+0,27) ×1,1


Hmt = 3,35 mce
Qrcy = 3,88 m³/h

On a choisi une pompe double de type : SXE 32-40

rotor noyé
le métal en fonte
alimentation moteur (triphasé 230 V)
puissance consommée P1= 0.124 kW
puissance moteur P2 = 0.09KW
t°max = 110°c
débit proposé Q = 6.75 m³/h

V-5-4 Pompe batterie froide CTA2 :

Hmt = (6,285+1,33+0,004+0,27)×1,1
Hmt = 8,68 mce
Qrcy = 3,88 m³/h

On a choisi une pompe double de type : SXE 32-80

rotor noyé
le métal en fonte
alimentation moteur (triphasé 230 V)
puissance consommée P1= 0.327 kW
puissance moteur P2 = 0.18 KW
t°max = 110°c
débit proposé Q = 9.40m³/h

V-5-5 Pompe batterie froide CTA3 :

Hmt = (16,407+ 1,33+0,004+0,55) × 1,1


Hmt = 20,12mce
Qrcy = 5,04m³/h

On a choisi une pompe double de type : LRE 203-16/1.1

rotor noyé
le métal en fonte

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alimentation moteur (triphasé 230 V)


puissance consommée P1= 1.01 kW
puissance moteur P2 = 1.10KW
t°max = 110°c
débit proposé Q = 11 m³/h

V-5-6 Pompe du GPEG :

Le débit global =25,92 m³/h.


La pompe doit vaincre les pertes de charges suivantes :

• PDC du circuit = 1,049 mce.


• PDC de GPEG = 5,2 mce.

Donc :
HMT = 1,1 × (1,049 + 5,2)
HMT = 6,249 mce

Qrcy = 8,64 m³/h

D’après le logiciel SALMSON, on a choisi une pompe simple de type : SXE40-80

rotor noyé
le métal en fonte
alimentation moteur (triphasé 230 V)
puissance consommée P1= 0.483 kW
puissance moteur P2 = 0.34 KW
t°max = 110°c

Débit proposé Q = 13 m³/h

V-5-7 Pompe du CTA 1 (B. chaude) :

Le débit global = 2.76 m³/h.


La pompe doit vaincre les pertes de charges suivantes :

PDC du circuit = 1.201 mce.


PDC du collecteur = 0.004 mce
PDC de GPEG = 5.2 mce.
PDC de la vanne à trois voie = 0.8 mce.
PDC de la vanne d’isolement = 0.21 mce

Donc :
HMT = 1,1 × (1,201 + 0,004 + 5,2 + 0,8 + 0,21)

HMT = 8.15mce
Qrcy = 0,92 m³/h

On a choisi une pompe double de type : SXE 32-80

rotor noyé
le métal en fonte
alimentation moteur (triphasé 230 V)
puissance consommée P1= 0.205 kW
puissance moteur P2 = 0.18 KW

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t°max = 110°c
débit proposé Q = 9.40m³/h

V-5-8 Pompe du CTA 2 (B. chaude) :

Le débit global = 2.76 m³/h.


La pompe doit vaincre les pertes de charges suivantes :

PDC du circuit = 1.37 mce.


PDC du collecteur = 0.004 mce
PDC de GPEG = 5.2 mce.
PDC de la vanne à trois voie = 0.92 mce.
PDC de la vanne d’isolement = 0.21 mce

Donc :

HMT = 1,1× (1,37 + 0,004 + 5,2 + 0,92 + 0,21)


HMT = 9,24 mce

Qrcy = 0,92 m³/h

On a choisi une pompe double de type : SXE32-80

rotor noyé
le métal en fonte
alimentation moteur (triphasé 230 V)
puissance consommée P1= 0.232 kW
puissance moteur P2 = 0.18 KW
t°max = 110°c
débit proposé Q = 9.45 m³/h

V-5-9 Pompe du CTA 3 (B. chaude) :

Le débit global = 1,3 m³/h.


La pompe doit vaincre les pertes de charges suivantes :

PDC du circuit = 5.975 mce.


PDC du collecteur = 0.004 mce
PDC de GPEG = 5.2 mce.
PDC de la vanne à trois voie = 0.78 mce.
PDC de la vanne d’isolement = 0.21 mce

Donc :
HMT = 1,1× (5,975 + 0,004 + 5,2 + 0,78+ 0,21)
HMT = 13,38 mce
Qrcy = 0,43 m³/h

On a choisi une pompe double de type : LRE 206-12/1.5

rotor noyé
le métal en fonte
alimentation moteur (triphasé 230 V)
puissance consommée P1= 1.11 kW
puissance moteur P2 = 1.5 KW

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t°max = 110°c
débit proposé Q = 55 m³/h

V-5-10 Pompe du VC (1ère colonne)

Le débit global = 21,321 m³/h


La pompe doit vaincre les pertes de charges suivantes :

• PDC du circuit = 28.90 mce. (Voir chapitre : hydraulique).


• PDC du collecteur = 0.004 mce
• PDC de GPEG = 5.2 mce.

Donc :
HMT = 1.1× (28,9 + 0,004 + 5,2)
HMT = 37,51 mce
Qrcy = 7,11 m³/h

On a choisi une pompe double de type : SIE 204-17/5.5

rotor ventilé
le métal en fonte
alimentation moteur (triphasé 230 V)
puissance consommée P1= 3.093kW
puissance moteur P2 = 5.5 KW
t°max = 110°c
débit proposé Q = 45 m³/h

V-5-11 Pompe du VC (2ème colonne) :

Le débit global = 18.07 m³/h


La pompe doit vaincre les pertes de charges suivantes :

• PDC du circuit = 28.148 mce. (voir chapitre : hydraulique).


• PDC du collecteur = 0.004 mce
• PDC de GPEG = 5.2 mce.

Donc :
HMT = 1,1× (28,148 + 0,004 + 5,2 )
HMT = 36,69 mce
Qrcy = 6,02 m³/h

On a choisi une pompe double de type : SIE 204-17/5.5

rotor ventilé
le métal en fonte
alimentation moteur (triphasé 230 V)
puissance consommée P1= 2.931 kW
puissance moteur P2 = 5.5 KW
t°max = 110°c
débit proposé Q = 45 m³/h

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VI- CHOIX DU L’ADOUCISSEUR

VI-1 Introduction

L’eau est dite dure lorsqu'il est fortement chargé en ions calcium et magnésium. Par contre l'eau
douce contient peut de ces ions.
Lorsque l’eau dure est chauffée à 60 C° au plus, il se forme un précipite insoluble en calcaire.
La dureté d'une eau s'exprime en degrés français [F°] et 1 F° = 10 g/m³ de carbonate de calcium [co
co3].

On considère que l’eau est:

douce : de 0°F à 18 °F
mi-douce de 18°F à 30°F
dure plus de 30°F

Lorsque la dureté de l'eau est supérieure à 30°F, il est conseillé d'installes un adoucisseur sur les
canalisation d'eau.

Les adoucisseurs réduisent la dureté de l'eau en agissant sur les ions de calcium et magnésium.
Les adoucisseurs fonctionnes sur le principe des échanges d'ions ,l'eau passe à travers une colonne
de résine chargé d'ion de sodium ,ces ions vont être échangées avec les ions de calcium et
magnésium de l'eau.

Quand la résine est saturée en ions de calcium et magnésium il faut la régénérer, on rajoutant du sel
[Na cl].

VI-2 Dimensionnement d'un adoucisseur

a) pouvoir d'échange (PE):

PE = Vt × (THC - THd) [m3] for (VI-1)


Avec :

THC : représente la concentration de l'eau en [g/m³] de [Ca co3].


THd : représente la concentration de l'eau désirée.
Vt : contenance de l'installation.

Pour notre projet on a :


THC = 35°F
THd = 0 °F
Vt = 4016L

Le volume adouci : Vadoucie = 4759,35 × 0,25 = 1190 L

Pour des raisons d’économie le volume adouci est de 25% du volume total de l’installation ; car
après le remplissage de l’installation, l’adoucisseur aura a adoucir un petit volume qui est celui des
pertes de la contenance totale de l’installation.

PE = 1004 ×(35-0)
PE = 35,14 m³

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b) capacité de résine

Puisque le pouvoir d'échange moyen égale à 5 THm³/°F donc :


5 m³ → 1 litre de résine
35,14 → A

Alors la quantité de résine est égale 7,028 L.

c) la quantité de sel :

1 litre de résine → 150 g de sel


7,028 l → B

La quantité de sel = 1,054 kg

d) le choix du l'adoucisseur :

D’après le catalogue STEAM on choisi L’adoucisseur DS10 qui a les caractéristiques suivantes :

volume de résine : 10 litres.

capacité d’échange : 60 m3F°.

poids de sel en régénération : 1.8 kg.

puissance électrique absorbée : 0.035kw.

température maximale ambiante d’eau : 40oC.

Fig (VI-1) exemple d’un adoucisseur

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VII- CHOIX DU CALORIFUGEAGE :

VII-1 Introduction :
Une bonne conception d’une installation de conditionnement d’air doit être capable de fournir
le confort voulu, en optimisant l’énergie (chaleur) produite et cela en la conservant précieusement,
d’où la nécessité du calorifugeage ou la protection contre les pertes thermiques des fluides
transportés par la tuyauterie et les gaines.

VII-2 But du calorifugeage :

éliminer les risques de condensation sur une paroi froide


affaiblissement sonore des conduits à air
réduction des pertes thermiques

VII-3 Réalisation du calorifugeage :

Le calorifugeage est réalise par un matériaux isolant qu'il à ces caractéristique :

imperméable à l'eau
résistance aux feux
une bonne résistance

Pour notre projet le calorifugeage est réalisé avec de « l’armaflex », qui est un isolant à structure
cellulaire fermée à base de caoutchouc synthétique.
Il sera placé sur les gaines et la tuyauterie.

VII-4 Les qualités de L’armaflex :

L’armaflex possède une faible conductivité thermique.

Il possède une très bonne résistance à la diffusion de la vapeur d’eau.

Il est muni d’une barrière pare-vapeur (incorporée), distribuée sur la totalité de l’épaisseur.

Il est inflammable.

Il réduit les bruits d’écoulements des canalisations.

L’armaflex utilisée pour la majorité des diamètres de la tuyauterie est d’une faible épaisseur
(épaisseur armaflex = 9 mm).

Fig (VII-1) exemple de calorifugeage des

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Transport de Fluide
Troisième Partie

Calcul Aéraulique
Calcul Hydraulique
Calcul Aéraulique
Premier Chapitre
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Calcul Aéraulique
Table des sous chapitre 1/1

I- CALCUL AERAULIQUE ______________________________________________________ 78


I-1 Introduction: ____________________________________________________________ 78
I-2 Choix de la vitesse d’écoulement ____________________________________________ 78
I-3 Calcul des réseaux : ______________________________________________________ 78
I-4 Méthodes à suivre pour le calcul : ___________________________________________ 78
I-5 Exemples de calcul :______________________________________________________ 79
I-5-1 Dimensionnement de la gaine principale d’amener d’air neuf pour les
ventilo-convecteurs. (Conduit circulaire) _________________________________________ 79
I-5-2 Dimensionnement d’un autre tronçon de gaine (C-V2) celui qui alimente la cassette C2
du bureau du 2iem étage :_____________________________________________________ 80
I-5-3 Dimensionnement de la gaine principale d’extraction pour ventilo-Convecteurs. (Conduit
circulaire) _________________________________________________________________ 81
I-5-4 Dimensionnement d’un autre tronçon de gaine (x3-A) celui qui véhicule l’air extrait De la
circulation du 2éme étage : _____________________________________________________ 81
I-5-5 Dimensionnement de la gaine principale de soufflage (CTA 1) _________________ 82

II- CHOIX DE VENTILATION :___________________________________________________ 83


II-1 Introduction : ___________________________________________________________ 83
II-2 Dimensionnement : ______________________________________________________ 83
II-3 Exemple de calcul : (ventilateur d’amener d’air neuf pour les VC) __________________ 83
II-3-1 Choix du ventilateur :_________________________________________________ 84
II-4 Equilibrage du réseau : ___________________________________________________ 84
II-5 Diffusion de l'air _________________________________________________________ 85
II-5-1 Le soufflage de l'air __________________________________________________ 85
II-5-2 L’effet Couanda _____________________________________________________ 85
a) Point de séparation :_________________________________________________ 86
b) Obstacle : _________________________________________________________ 86
II-6 Application au projet : ____________________________________________________ 86
II-6-1 Grilles de transfère : __________________________________________________ 86
II-6-2 Grilles extérieures :___________________________________________________ 86
II-6-3 Les tourelles : _______________________________________________________ 87
II-6-4 Clapet coupe-feu : ___________________________________________________ 87
II-6-5 Ventilation des circulations et des sanitaires : ______________________________ 87
II-6-6 Ventilation de la cafeteria et la cuisine : ___________________________________ 87
II-6-6-1 Choix de la hotte : ________________________________________________ 87
I-6-7 Implantation du caisson de ventilation pour les CTA :_________________________ 88

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I- CALCUL AERAULIQUE

I-1 Introduction:
Le réseau aéraulique doit permettre d’assurer les différents flux d’air, issus de l’étude des charges
thermiques du bâtiment et du taux de renouvellement d’air. Une fois les débits connus, il faut alors
déterminer la totalité du réseau aéraulique, c’est à dire ces différents éléments (ventilateur, bouches
de soufflage et d’aspiration…) et la manière de les connecter (formes et longueurs des gaines et des
coudes, dérivations).

I-2 Choix de la vitesse d’écoulement

Ce choix résulte d’un compromis entre le prix de l’installation et celui de son exploitation. A ces deux
contraintes principales, s’ajoutent plusieurs contraintes secondaires qui permettent d’encadrer les
valeurs possibles :

Grandes sections limitées par des contraintes architecturales, et d’isolation


thermique,

Grandes vitesses (c'est à dire petites sections) limitées par le bruit engendré.

I-3 Calcul des réseaux :

Le dimensionnement d’un réseau aéraulique nécessite tout d’abord la connaissance des différents
flux d’air à mettre en œuvre, puis les caractéristiques et l’emplacement des différents accessoires
(bouches d’air, filtres, coude, etc...).

On peut alors dessiner le réseau aéraulique, en utilisant une représentation unifilaire en perspective.
Ce schéma doit comporter tous les accidents (coudes, branchements...) auxquels on attribuera un
repère. Seront indiqués le long de chaque branche le débit qui la traverse, et, sur chaque partie
rectiligne, la longueur séparant deux accidents.

Là encore, de nombreuses méthodes existent dont les plus connues sont :

Le dimensionnement à perte de charge linéaire constante,

Le dimensionnement à vitesse constante,

Le dimensionnement à regain de pression statique,

L’optimisation technico-économique.
Remarque :

Comme notre projet a un coût d’énergie (coût de fonctionnement) est faible 12 h, et un coût des
équipements (coût d’investissement) importants, on a choisi un taux de pertes de charges plus
important tout en respectant la contrainte (0.7 Pa < ∆P < 1 Pa ) exigée par France air .

I-4 Méthodes à suivre pour le calcul :

1. On détermine le débit volumique du tronçon étudier.

2. On fixe la valeur de la vitesse dans les tronçons principaux et les dérivations.


On tire les valeurs de ces vitesses du tableau n ; 1 (manuel carrier 2 éme partie)

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3. Connaissant Q et V, on détermine la valeur de JL d’ après la formule suivante :


60 × V 1,82
J= [Pa/m] for (I-1)
D1, 22
Avec :
• V en m/s
• D en mm

4. On pose JL =JLimite = cte

5. Pour tous les tronçons on a Qi et on connaît J limite → on détermine le diamètre D

6. On détermine les pertes de charges statiques de chaque circuit

ξi × ρ × (Vi )²
ΔPs = ∑ i( Ji × Li ) + [Pa] For (I-2)
2g
Avec :

Ps : pertes de charge statique.


ξi × ρ × (Vi )²
: Pertes de charge singulière.
2g
Li : longueur du tronçon.
ζi : coefficient de la singularité donné par les différents documents techniques.
ρ: Masse volumique de l’air.
Vi: vitesse de l’air a la sortie de la singularité.
g : accélération la pesanteur.

7. On cherche le circuit le plus défavorisé.


8. On détermine le ventilateur et on calcul sa pression disponible :

Remarque :

C’est par apport au perte de charge du circuit le plus défavorable qu’on va faire l’équilibrage du réseau
et le dimensionnement des ventilateurs d’amener d’air neuf.

I-5 Exemples de calcul :

I-5-1 Dimensionnement de la gaine principale d’amener d’air neuf pour les


ventilo-convecteurs. (Conduit circulaire)

On pose V = 7 m/s (pour un tronçon principal) dans la gaine, ou le débit est de 5235 m3/h
(ventil-X1), donc le diamètre de cette gaine sera de :

4×Q
D= [mm] For (I-3)
π ×V
D = 514 mm donc :
D normalisé = 525 mm
Vréel = 6,72 m/s
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D’aprés la for (I-1)


J = 0,92 Pa/m

Donc cette valeur représente la valeur limite des pertes de charges dans les autres tronçons. (Puisque
elle satisfait la condition 0,7 < J < 1 Pa/m) condition tiré de France air.

Tronçon Q V d DN Vrée l J J
(m3/h) [m/s] [mm] [mm] (m/s) [m] (Pa/m) (Pa)
VENTIL-x1 5235 7 559.63 600 6.72 2 0.92 1.847

I-5-2 Dimensionnement d’un autre tronçon de gaine (C-V2) celui qui alimente la
cassette C2 du bureau du 2iem étage :

• Q= 25 m3/h
• V= 2 m/s
• J=0,92Pa/m
1

⎛ 6 × V 1,82 ⎞ 1, 22
D = ⎜⎜ ⎟⎟ [mm] For (I-4)
⎝ 0,1 × J ⎠

Donc D = 92,14 mm
Dnormalisé =100 mm

Jréel= 0,174 Pa/m < Jlimite


Vréel = 0,88 m/s < Vadmis

Donc les conditions de perte de charge et de la vitesse sont vérifiées, et le dimensionnement des
autres tronçons se fait de la même manière que celle du tronçon précédent

Tronçon Q V Jth d DN Vréel l J J Σζ ρV²/2 ΔPsing ΔPt


m3/h m/s Pa/m mm mm m/s m Pa/m Pa Pa
X5-A 50 4 0,92 242,85 250 0,2831 24,87 0,00716 0,17817 2,4 0,04808 0,1154 0,1226
A-C1 25 2 0,92 86,3497 100 0,8846 4,07 0,17429 0,70935 1,4 0,46956 0,65738 0,8317
A-C2 25 2 0,92 86,3497 100 0,8846 3,41 0,17429 0,59432 1,4 0,46956 0,65738 0,8317
X4-X5 1750 7 0,92 559,633 600 1,7201 24,87 0,06569 1,63383 2,4 1,77533 4,26078 4,3265
X4-A 125 4 0,92 242,85 250 0,7077 38,76 0,03797 1,4716 2,4 0,30052 0,72124 0,7592
A-B 100 4 0,92 242,85 250 0,5662 6,63 0,02529 0,1677 1,4 0,19233 0,26926 0,2946
B-V2 25 2 0,92 86,3497 100 0,8846 5,57 0,17429 0,97079 1,9 0,46956 0,89216 1,0664
B-D 75 4 0,92 242,85 250 0,4246 3,24 0,01498 0,04855 1,4 0,10819 0,15146 0,1664
D-V3 25 2 0,92 86,3497 100 0,8846 2,08 0,17429 0,36252 1,4 0,46956 0,65738 0,8317
D-C 50 4 0,92 242,85 250 0,2831 5,1 0,00716 0,03654 1,4 0,04808 0,06732 0,0745
C-C1 25 2 0,92 86,3497 100 0,8846 3,42 0,17429 0,59607 1,4 0,46956 0,65738 0,8317
C-C2 25 2 0,92 86,3497 100 0,8846 4,03 0,17429 0,70238 2,4 0,46956 1,12693 1,3012
A-V1 25 2 0,92 86,3497 100 0,8846 9,2 0,17429 1,60345 1,4 0,46956 0,65738 0,8317

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I-5-3 Dimensionnement de la gaine principale d’extraction pour ventilo-Convecteurs.


(Conduit circulaire)

On pose V = 7m/s ((pour un tronçon principal) dans la gaine, qui véhicule un débit de 7125 m3/h
(ventil-X1), donc le diamètre de cette gaine sera de :

D’après For (I-3)


D = 597.14 mm
Donc :
Dnormalisé = 600 mm

V réel = 7 m/s

Tronçon Q V Jth d DN Vréel l[m] J J Σζ ρV²/2 U-T-E ΔPsing ΔPt


m3/h m/s Pa/m mm mm m/s m Pa/m Pa Pa
X3-A 1695 4 0,86 256,65 400 3,75 4,58 0,44 2,04 0,5 8,43 0 4,22 6,25
A-1 60 4 0,86 256,65 300 0,24 13,56 0,00 0,06 0,4 0,03 0 0,01 0,07
1_2 60 4 0,86 256,65 300 0,24 13,28 0,00 0,05 0,4 0,03 0 0,01 0,07
1_e 120 2 0,86 91,26 100 4,25 0,85 3,03 2,57 1 10,82 4 14,82 17,39
2_e 120 2 0,86 91,26 100 4,25 0,85 3,03 2,57 0,9 10,82 4 13,74 16,31
2-B 115 4 0,86 256,65 300 0,45 10,51 0,01 0,14 0,9 0,12 0 0,11 0,25
B-C 120 4 0,86 256,65 300 0,47 6,76 0,01 0,10 0,4 0,13 0 0,05 0,15
C-5 60 2 0,86 91,26 100 2,12 6,64 0,86 5,69 0,4 2,70 0 1,08 6,78
C-6 60 2 0,86 91,26 100 2,12 6,55 0,86 5,62 1,85 2,70 0 5,00 10,62
B-D 115 4 0,86 256,65 300 0,45 4,36 0,01 0,06 1 0,12 0 0,12 0,18
D-3 60 2 0,86 91,26 100 2,12 1,87 0,86 1,60 0,5 2,70 0 1,35 2,96
D-4 120 2 0,86 91,26 100 4,25 4,27 3,03 12,93 0,4 10,82 0 4,33 17,26
A-7 215 4 0,86 256,65 300 0,85 10,53 0,04 0,44 0,4 0,43 0 0,17 0,61
8_9 120 4 0,86 256,65 300 0,47 17,8 0,01 0,26 0,9 0,13 0 0,12 0,38
7_e 60 2 0,86 91,26 100 2,12 0,85 0,86 0,73 0,9 2,70 4 6,43 7,16
8_e 60 2 0,86 91,26 100 2,12 0,85 0,86 0,73 0,9 2,70 4 6,43 7,16
9_e 120 2 0,86 91,26 100 4,25 0,85 3,03 2,57 0,4 10,82 4 8,33 10,90
9_10 110 2 0,86 91,26 100 3,89 6,38 2,58 16,49 0,4 9,09 4 7,64 24,12
X3-X4 4734 7 0,86 591,44 600 4,65 5 0,40 2,01 0,5 12,99 0 6,50 8,51

D’après for (I-1)


J= 0,86 Pa/m

I-5-4 Dimensionnement d’un autre tronçon de gaine (x3-A) celui qui véhicule l’air
extrait De la circulation du 2éme étage :

• Q= 1695 m3/h
• V= 4 m/s
• J=0,86 Pa/m

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D’après for (I-4)

Donc D = 361,48mm
D normalisé =300 mm

Jréel= 0,85 Pa/m < Jlimite


Vréel = 3,75 m/s < Vadmis

Donc les conditions de pertes de charges et de la vitesse sont vérifiées, et le dimensionnement des
autres tronçons se fait de la même manière que celle du tronçon précédent

I-5-5 Dimensionnement de la gaine principale de soufflage (CTA 1)

On pose V = 9m/s dans la gaine, qui véhicule un débit de 20165 m3/h (B-CTA1), donc le diamètre de
cette gaine sera de :

D’après for (I-3)

Deq = 814,5 mm donc


Déq normalisé = 850 mm
Soit :
V réel = 10 m/s (la vitesse dans la gaine peut aller jusqu'à 10m/s)

Tronçon Q V Jth d DN Vréel l J J  Σζ ρV²/2 ΔPsing ΔPt


m3/h m/s Pa/m mm mm m/s m Pa/m Pa Pa
vetilo-CTA 8682,46 9 0,92 814,19 850 4,2524 22,73 0,22303 5,06957 2,4 10,84968 26,0392 26,262

D’après for (I-4)


J = 1,057 Pa/m
Jréel = 1,057 Pa/m > Jlimite (j =0,92)
Vréel = 10 m/s < Vadmis (V=9) on peut l’accepter

Comme J réel > J limite on doit équilibrer le circuit par les élément d’équilibrage

Les résultats de calcul pour les autres CTA et les différents locaux sont dans l’annexe
Calcul aéraulique

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II- CHOIX DE VENTILATION :

II-1 Introduction :

Les installations de ventilation servent surtout à assurer l'hygiène de l’être dans les locaux qu'ils
occupent. Les habitations et les bureaux doivent être ventilés pour renouveler l'oxygène, maintenir
un équilibre de la concentration du gaz carbonique. La ventilation permet également de réduire la
chaleur, les odeurs désagréables et l'humidité, d'évacuer les fumées de cigarette.

Pour aérer un bâtiment, le moyen le plus simple est la ventilation naturelle, qui utilise la différence de
pression entre l'intérieur de l'édifice, la façade exposée au vent et celle qui est à l'abri. Cette différence
de pression engendre une entrée d'air. Pour aérer un local, on ménage une ouverture dans sa partie
basse (en dépression) et dans sa partie haute (en surpression). Mais une telle ventilation est parfois
insuffisante et dépend en partie des conditions atmosphériques, variables. De plus, l'air « frais »
arrivant par le bas, cette technique est peu conforme aux règles d'hygiène et peu confortable pour les
occupants de la pièce. C'est pourquoi les locaux sont presque toujours équipés de systèmes de
ventilation plus élaborés. Il s'agit alors d'une ventilation forcée.

Pour notre projet on a utilisé 5 caissons de ventilation d’amener d’air neuf :

un pour la CTA de restaurant


un pour la CTA réfectoire
un pour la CTA de bibliothèque
un pour la CTA de salle de conférence
un pour les ventilo-convecteurs

II-2 Dimensionnement :

Calcul De La Pression Disponible :


Pdisp= ∆PS + ∆Pd [Pa] for (II-1)
Oú :
∆PS : perte de charge statique du circuit le plus défavorisé.
∆Pd : perte de charge dynamique du circuit le plus défavorisé.

Tel que :
ρ
ΔPd = [Pa] for (II-2)
2 × (V 2 p − V 2 pdf )
Oú :
Vp : vitesse de l’air dans le tronçon principal.
Vpdf : vitesse de l’air dans le tronçon le plus défavorisé.

II-3 Exemple de calcul : (ventilateur d’amener d’air neuf pour les VC)

Le circuit le pdf est celui qui alimente ventilateur V3 (direction) de 3 ièm étage.

∆Ps =7,25 Pa
1,2
ΔPd = =26,63 Pa
2 × (6,722 − 0,882 )

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Vp= 6,72
Vpdf = 0,88
Donc Pdispo =34,13 Pa
Et on a :
Q = 5235 m³/h

II-3-1 Choix du ventilateur :

D’après le catalogue CIAT on a choisi un ventilateur :


Type : Ventilation hélicoïde (PL 40)

Débit de 300 à 11500 m³/h


Simplicité d’installation
Bonne résistance a la corrosion
Vitesse de rotation 1400 tr/mn
Pression statique 160 Pa
Niveau sonore 57db (A)
Puissance 0.25KW
Intensité nominale 0.6A

Remarque : le dimensionnement des ventilateur d’amener d’air neuf pour les CTA ce fait de la
même manière présidente sauf que dans ce cas la pression disponible est la même que la pression
statique (Pd = 0)

II-4 Equilibrage du réseau :

Pour assurer une diffusion en tous points de zone de climatisation, il faut que tous les circuits de
réseau aient la même perte de charge du tronçon le plus défavorisé. Ceci est assuré par des organes
de réglage ou d’équilibrage parmi ces organes d’équilibrage on trouve les volets d’équilibrage qui
servent a créer des perte de charge suffisante pour équilibre le réseau de distribution
L’équilibrage se fait en suivant les ces étapes :
Calcul de la différence de perte de charge entre chaque circuit et le circuit le plus défavorisé.

Δp (á créer)= Δp (pdf) - Δp (tron) [Pa] for (II-3)

(Les circuits qui ont une perte de charge proche a celle de circuit le pdf de 10% ne seront pas
équilibrés)

Détermination de la position où on doit régler le registre du clapet (le réglage se fait manuellement),
la position est en fonction d’un coefficient k qui est donne par la formule :

Q
k= (à crée) for (II-4)
(ΔP )
1
2

Tableau (II-1) réglage fourni par le constructeur


Positions 1 2 3 4 5 6 7 8
k 22.1 14.8 12.5 10.7 8.5 6.8 4.9 3.5

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II-5 Diffusion de l'air

Toute installation de ventilation comportant un réseau aéraulique de distribution d'air implique la


mise en œuvre d'un système efficace de diffusion de cet air, susceptible d'assurer une répartition
uniforme d'air frais sans provoquer une sensation de courant d'air pour les occupants. Cette
répartition est influencée principalement par l'emplacement, le type et la vitesse d'air des dispositifs
de soufflage ou d'aspiration.

Figure (II-1) : Induction d'air secondaire, portée et chute d'un jet d'air

Figure (II-2) : Les différents modes de soufflage


II-5-1 Le soufflage de l'air

Le soufflage de l'air doit permettre une induction suffisante pour avoir une température de
l'ambiance quasi-constante dans la zone d'occupation, définie par une hauteur de 1,8 m, et dont la
surface au sol est délimitée par une distance de 0,15 m par rapport aux murs verticaux. Trois
implantations de bouches de soufflage sont possibles :

Soufflage mural en partie haute (figure (II-2) a),


Soufflage en partie centrale de plafond (figure (II-2) b),
Soufflage au sol ou en allège de fenêtre (figure (II-3) c).

II-5-2 L’effet Couanda

Lorsqu'un air est soufflé prés d'une paroi, il va donc aspirer une partie de l'air situé entre le jet et la
paroi. Par suite, il apparaît une chute de pression statique près de la paroi, qui va tendre à plaquer le
jet le long de cette paroi. Dans le cas d'un soufflage horizontal, le jet d'air a donc tendance à adhérer
contre le plafond.
L'effet Couanda est très utile en climatisation puisque dans ce cas, l'air soufflé est à une température
inférieure à l'air ambiant et le jet a donc tendance à s'incurver vers le bas (cf. ci-dessus). L'effet
Couanda permet au jet d'air de pénétrer dans le local sans s'incurver trop rapidement.

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On recommande en général une distance inférieure à 0,3 m du plafond pour profiter de cet effet. Plus
l'air soufflé est froid, plus la bouche de soufflage doit être proche du plafond.

a) Point de séparation :

Malgré l'adhérence du jet au plafond dû à l'effet Couanda, le jet finit par ne plus adhérer au plafond et
s'incurve pour tomber dans la zone d'occupation.

b) Obstacle :
Figure (II-3) : Effet Couanda
La présence d'un obstacle perpendiculaire au jet d'air (poutre, luminaire,...) peut perturber la
diffusion de l'air et supprimer l'adhérence. On définit une hauteur critique de l'obstacle au-delà de
laquelle le jet d'air va chuter. Cette hauteur critique peut être estimée par la corrélation suivante :

Avec :

d : distance entre l'obstacle et la bouche de sortie,


∆T : différence de température entre air soufflé et
air ambiant.

Figure (II-4) : Influence des obstacles

II-6 Application au projet :

Dans notre projet on a opté un soufflage en partie


centrale de plafond soit circulaire ou carré selon notre
besoin esthétique.

Figure (II-5) les diffuseurs

II-6-1 Grilles de transfère :

Sont des élément qui assure le transfère de l’aire visé


des locaux vert les couloire ou vert l’extérieur .il sont
placée sur la partie basse des portes.

Figure (II-6) : Grille de transfert rectangulaire à ailettes fixes

II-6-2 Grilles extérieures :

L’amener d’air neuf des ventilo-convecteur en allége se fait directement par l’extérieur par des
ouvertures, donc il faut s’assurer que les ouvertures peuvent être fermées à l’arrêt de fonctionnement.

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II-6-3 Les tourelles :

Concernant l’extraction on a utilisé des grilles de reprise placée


au niveau des circulations qui sont reliées à une tourelle placée
sous la toiture

On utilise deux tourelle l’une pour la salle de conférence et l’autre


pour le reste des locaux
Figure (II-8) : exemple d’une tourelle

II-6-4 Clapet coupe-feu :

En raison de sécurité des occupants contre la propagation du feu


si ce dernier aura lieu et pour isoler les locaux touchés par ce
feu, on a placé à chaque passage d’une gaine qui véhicule l’aire
par une paroi ou un plancher des clapets de type Circé. Figure (II-9) exemple de clapet coupe-feu
II-6-5 Ventilation des circulations et des sanitaires :

L’air vicié des locaux conditionnée s’achemine à travers les grilles de transfère placées en bas des
portes vers les circulation à leurs tour les circulations repris cet air à travers des grilles de reprise
placées au faux plafond puis il sera extrait vers l’extérieur à travers la gaine principale d’extraction à
l’aide d’une tourelle placée en toiture.

un débit d’air estimer à 60m3/h se transférer des circulations vers les sanitaires puis vers
l’extérieur à travers des grilles de transfère placée en haut des sanitaire.

le débit d’aire transférés des locaux vers les circulation est estimé a 90% de l’air soufflé.

Le transfert d’air vers les couloires est assuré par une surpression dans les locaux
conditionnés du au soufflage d’air, et celui vers les sanitaires est assuré par la dépression causée
par les grilles de transfère placées en haut des sanitaires.

II-6-6 Ventilation de la cafeteria et la cuisine :

La cafétéria est située au RDS, elle est munie de fenêtre pour l’amener d’air neuf et l’aération, mais
pour ce qui est de l’extraction des fumées et de l’air, on utilisera une hotte d’extraction placée
au-dessus des machines à café.

Des hottes d’extraction placées au-dessus des machines à café pour la cafétéria, et au-dessus des
fours pour la cuisine

1 Le volume de la caféterie : V = 192m3


2 Le taux de renouvellement d’air : N = 5 r/h
3 Le débit d’air à extraire : Q = 192 × 5 =960 m3/h

II-6-6-1 Choix de la hotte :

Pour le choix de la hotte d’extraction, il se fera dans le catalogue « France Air », type INDUCT air
HI.

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Elle aura pour rôle :

1 La captation, la filtration et extraction des polluants.


2 Débit d’air d’induction de 10% à 70% du débit extrait.

Les découpages prévus pour le raccordement des gaines avec la hotte :


1 Diamètre 400mm à l’extraction.
2 Diamètre 315mm à l’induction.

Facilité d’installation : su portage intégré dans la structure de la hotte.

Figure (II-10) exemple de la hotte

I-6-7 Implantation du caisson de ventilation pour les CTA :

Figure (II-11) Détail d’implantation de caisson de ventilation

Le dimensionnement est dans l’annexe partie aéraulique

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Calcul Hydraulique
Deuxième Chapitre
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Calcul Hydraulique
Table des sous chapitre 1/1

III- CALCUL HYDRAULIQUE _______________________________________________________89


III-1 Introduction :_________________________________________________________90
III-2 Calcul des pertes de charge :_________________________________________________90
1- les pertes de charges linéaires : _________________________________________90
2- Perte de charges singulières : ________________________________________________91
III-3 Méthodologie de calcul :________________________________________________91
III-4 Exemple de calcule : ________________________________________________________92
III-4-1 Calcul de débit :___________________________________________________92
III-4-2 Calcul de diamètre : _______________________________________________93
III-4-3 Calcul de Vitesse Réel : ____________________________________________93
III-4-4 Calcul de perte de charge linéaire :____________________________________93
III-4-5 Calcul de perte de charge singulière: ______________________________________93
IV - EQUILIBRAGE DES CIRCUITS : ________________________________________________95
IV-1 Dimensionnement Des vannes d’équilibrages : ______________________________95
IV-2 Exemple de calcul : ___________________________________________________95

III- CALCUL HYDRAULIQUE


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III-1 Introduction :

L’installation hydraulique est l’ensemble des tuyaux et des vannes qui servent à alimenter les
ventilo convecteurs et les CTA.

Et pour avoir un bon fonctionnement et un bon rendement des ventilo convecteur et les CTA il faux
être attentive au calcul des réseaux hydrauliques.

Notre installation comprend 5 départs :

Départ 1 : alimente les ventilo convecteurs via la 1ère colonne mentante.


Départ 2 : alimente les ventilo convecteurs via la 2éme colonne mentante.
Départ 3 : alimente la CTA de la bibliothèque.
Départ 4 : alimente la CTA du restaurant.
Départ 5 : alimente la CTA du réfectoire.

Pour bien dimensionner ces réseaux hydrauliques il faut connaître :


Le schéma unifilaire exact du réseau ainsi que ces accessoires.
Le débit à assurer dans chaque tronçon

Pf
Q= [l/h] for (III-1)
ΔT

Pf : puissance frigorifique.
ΔT : 12 – 7 = 7 °C

Les vitesses d’écoulement d’eau de chaque tronçon qui doit être compris entre 0,6 m/S et 1
m/s pour éviter le bruit.

Remarque :
Le calcul des pertes de charge se fait dans le cas le plus défavorables, c’est dans le cas de l’eau froide
car sa viscosité et sa puissance sont plus grandes que celles de l’eau chaude.

III-2 Calcul des pertes de charge :

La perte de charge est la chute de pression dans un tronçon de tuyauterie. Son calcule à deux
objectifs.

Détermination des hauteurs manométriques des pompes.


L’équilibrage des réseaux de conduites.

On distingue deux types de charges :

1- les pertes de charges linéaires :

Elles interviennent dans les tronçons de longueurs droites dont la section est constante.

LV 2
ΔPLin = λ [mce] for (III-2)
D2g

ΔPLin : pertes de charges linéaires totales,
L : longueur de tuyauterie (m),
V : vitesse de l’eau (m/s),

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D : diamètre de la tuyauterie (m),


g : accélération de pesanteur (m/s²),
λ : Coefficient de perte de charge linéique.

Détermination de λ :

Pour des valeurs de Reynolds (Re) compris entre 2000 et 4000, nous donne un écoulement
turbulent lisse.
2000 < Re < 105
0,3164
λ= 0 , 25
for (III-3)
Re

V D
Re = for (III-4)
ϑ

V: vitesse de la section normalisée,
D: diamètre de la section normalisée,
Re : nombre de rynolds,
υ: viscosité cinématique de l’eau = 1,5 × 10-6 (m²/s).

2- Perte de charges singulières :

Elles se produisent dans les coudes, les dérivations et les rétrécissements.


Psing = ∑ ξ [mce] for (III-5)
2g

ξ: coefficient de résistance local,
V : vitesse de l’écoulement de fluide,

: Pression dynamique de fluide.
2g
PTot = Plin + Psing [mce] for (III-6)

PTot : perte de charge totale,
Plin : perte de charge linéique,
Psing : perte de charge singulière.

III-3 Méthodologie de calcul :

1) Dans la 1ère étape, on trace le schéma unifilaire du réseau.


2) On découpe le circuit en tronçon ou le débit et la vitesse restent constants.
3) On calcule le débit qui s’écoule dans chaque tronçon selon la formule :

Pf = φeau × Qeau × Cp eau × ΔT [k cal/h] for (III-7)

Où :
Pf : puissance frigorifique,
φ : masse volumique de l’eau (kg/l),
Q : Débit d’eau (l/h),
Cp eau : chaleur massique de l’eau (1,162),

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4) Après avoir calculer le débit, on calcul la section de la tuyauterie toute en respectant la


contrainte des vitesses :

0,7 m/s dans les entrées vers ventilo convecteur.


1 m/s dans les tronçons principales.
1,5 m/s dans les colonnes montantes.

Q = V×S [m3/s] for (III-8)


Avec:


Q : débit d’eau (m3/s)
V : la vitesse de l’écoulement,
S : la section de tuyauterie,
π D²
S= [m2] for (III-9)
4

4Q
D= [mm] for (III-10)
πV
D : diamètre de tuyauterie.

Puis on normalise les diamètres, et on recalcule la vitesse de nouveau.

5) On calcul ΔPLin

LV ²
ΔPLin = λ [mce] for (III-11)
D 2g

6) On localise les coudes, les dérivations et les retricissement, pour chaque tronçon pour
calculer les Psing.
7) On fait la somme des Plin + Psing + Perte de charge de chaque ventilo.

Et enfin on détermine le circuit le plus défavorable.

Remarque :
Le calcule se fait pour l’eau froide et on calcule les pertes de charges pour l’allé et de nouveau pour
le retour, car on a pas les même pertes de charges singulières.

III-4 Exemple de calcule :

On prend comme exemple de calcul le tronçon CM1 – V12 qui alimente le ventilo convecteur en allége
de la classe 1 de 4 iém étages et qui appartient à la colonne montante 1.

III-4-1 Calcul de débit :


Pf
Q= [m3/h] for (III-12)
(ϕ eau × C Peau × ΔT )

Pf : puissance frigorifique,
φ : masse volumique de l’eau (kg/l),
Q : Débit d’eau (m3/h),
Cp eau : chaleur massique de l’eau (1),
ΔT : 12-7=5°C

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5310
Q= = 2,54 ×10-4 m3/s
(3600 × 1000 × 1.162 × 5)
Pour les conduits qui alimentent les ventilo, on pose V = 0,7 m/s

III-4-2 Calcul de diamètre :


1
D = [(4 × Q ) / (π ×V )]2 [m²] for (III-13)

Q : Débit d’eau (m3/h),
V : vitesse qui alimente les ventilo 0,7 m/s

D = 0,02145 m
D normaliser = 21 mm

Les diamètres de chaque tronçon se calculent selon son débit, en respectant les vitesses et on vérifie
si la vitesse ne dépasse pas la vitesse proposée

III-4-3 Calcul de Vitesse Réel :

⎡ 4×Q ⎤
Vréel = ⎢ ⎥ [m/s] for (III-14)
⎣π × D² ⎦

Q : Débit d’eau (m3/h),
D : diamètre normalisé de la tuyauterie.
Vréel = 0,73 m/s

III-4-4 Calcul de perte de charge linéaire :

V ×d
Re = = 10222 < 105 (régime turbulent lise).
υ
0,36
λ= 0 , 25
for (III-15)
Re
λ= 0,031

LV ² 0,031× 0,1 × 0,732


PLin = λ = = 0,004 mce .
D 2g 0,021 × 20
III-4-5 Calcul de perte de charge singulière:


ΔPSing = ∑ ξ [mce] for (III-16)
2g
ΔP: perte de charge singulière,
ξ: coefficient de résistance local,
V : vitesse de l’écoulement.
ξ = ξ coudes + ξ dérivation + ξ vanne = 2,2.
Perte de charge de ventilo = 1,8.
Perte de charge totale = ΔPTot = 1.8+0.054 =1,858 mce
ΔPretour = 1,99 mce.

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ΔPTot (retour + aller) = 1.858+1.99= 3,848 mce. ΔPSing = 0,054 mce


Perte de charge totale Pompe → V12 = 12,85 mce.
Sachant que Pompe → V12 = (pompe → CM2 + CM2 → V12)

Après la calcul de tous les pertes de charges des tronçons on à trouvé :

Pour la colonne montante 1(CM1) :

Pompe→ V8 (ventilo qui alimente bureau de service, moyens de 2 iém étage) est le circuit le plus
défavorisé avec une valeur de 28,90 mce

Pour la colonne montante 2(CM2) :

Pompe→ V12 (ventilo qui alimente la salle d’informatique type 2 de 1 iér étage) est le circuit le plus
défavorisé avec une valeur de 27,148 mce

Le Calcul des autres diamètres des tronçons sont dans l’annexe partie hydraulique

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IV - EQUILIBRAGE DES CIRCUITS :

Le circuit le plus défavorable c’est celui qu’il a la plus grande perte de charge c'est-à-dire la plus
grande hauteur manométrique.
Comme le choix de la pompe se fait par apport au circuit le plus défavorable, donc la pression ou la
hauteur manométrique dans les autres circuits sera provoquer par l’augmentation de la vitesse de la
circulation d’où la nécessité d’équilibrage des circuit entre eux.

Pour cela :

soit on crée des pertes de charges par des tours de vis située en aval des appareils.
Soit diminuer les diamètres.
Soit on crée des points singuliers au niveau de la tuyauterie.

On a choisi d’utiliser les vis à tour pour diminuer la pression dans les autres circuits.

IV-1 Dimensionnement Des vannes d’équilibrages :

ΔP(à créer) = ΔP (circuit le plus défavorable) – ΔP (tronçon)

0,01 q
Kv = 1
[SU] for (IV-1)
ΔP 2

Où :
Kv : coefficient d’équilibrage
q : le débit qui circule dans le tronçon à équilibrer,
ΔP : perte de charge à crée.

Remarque :
Si la différence de perte de charge est inférieur à 10% (ΔP (a créer) < 10%), ça sera inutile
d’équilibrer le circuit.

IV-2 Exemple de calcul :

ΔP (à créer) = 28,90 – 12,85.


ΔP ( a créer) = 16,05
16,05
= 55,53 %.
28,90

Il faut équilibrer le circuit.

Cherchons le nombre de tour de vis

Q = 0,00025 m3/s.
Q = 0,250 l/s → Q = 900l/h.
0,01 × 900
Kv = 1
16,05 2

Kv = 2,24

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D’après le tableau n°2 le nombre de tour = 2.

Le Calcul des autres diamètres des tronçons sont dans l’annexe partie hydraulique

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Plomberie Sanitaire
Quatrième
Quatrième Partie
Partie

Alimentation D’eau Froide


Evacuation des Eaux Usées
Plomberie Sanitaire
Chapitre 1+2
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Plomberie Sanitaire
Table des sous chapitre 1/1

I- Introduction :_____________________________________________________________98
II- Mode d’alimentation : _____________________________________________________98
III- Objectifs de l'installation de plomberie : _______________________________________99
IV-1 Le débit: ______________________________________________________________99
IV-2 Les diamètres de branchement des appareils: ______________________________99
IV-3 Les vitesses d'écoulement admis : _______________________________________99
IV-4 Type de canalisation: __________________________________________________99
V-1 Coefficient de simultanéité : ___________________________________________100
V-2 le Débit probable: ____________________________________________________100
V-3 Dimensionnement des conduites : _______________________________________100
V-4 La Perte de charge : __________________________________________________100
V-4-1 La Perte de charge linéaire : ________________________________________100
V-4-2 la Perte de charge singulière : _______________________________________101
V-5 Calcul de pression : __________________________________________________101
II- EVACUATION DES EAUX USEES :_________________________________________102
II-1 Introduction : ________________________________________________________102
II-2 Application pour notre projet : ___________________________________________102
II-3 Dimensionnement des canalisations d’évacuation : __________________________102
II-3-1 Branchements des appareils : _______________________________________102
II-3-2 Canalisations verticales : ___________________________________________102
II-3-3 Les descentes en PVC :____________________________________________103
II-4 Collecteur principal : ________________________________________________104

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I- Introduction :

L'eau est distribuée dans les bâtiments par différents réseaux et suivant les besoins des
utilisateurs. Le réseau de distribution intérieur aux bâtiments assure le transport de l'eau jusqu'aux
appareils d'utilisation. Des notions de confort intérieur exigent que certains équipement sont
installés tel que :
Evier
Une baignoire
Bidet
lavabo
Générateur de chaude
Point d'eau indépendant
Point d'eau machine à laver
W.C

II- Mode d’alimentation :

Il existe plusieurs types d'alimentation intérieurs dans les bâtiments :

Alimentation en colonne montante (chandelle).


Alimentation en circuit fermé.
Alimentation par colonne mentent descendante (parapluie).

Dans notre projet, on a opté une alimentation en chandelle comme en la voie dans le schéma
isométrique suivant:

Fig (I-1) schéma isométrique de la distribution

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Les différents équipements utilisés :

Des lavabos fixés aux mure pour les salles sanitaire.


Des W.C siége à l'anglaise avec.
Un purgeur sur le point le plus haut de l'installation pour protéger l'installation.
Des vannes d'arrêt servent à arrêter l'alimentation en cas de panne.

Ces équipements sont reliés entre eux par une tuyauterie en acier galvanisé.

III- Objectifs de l'installation de plomberie :

Une installation de plomberie doit :

Assurer en tout point de projet un débit suffisant et contenu.


être commode, robuste, silencieuse, esthétique te économique.

Ces résultats seront atteints par le choix judicieux du schéma du tracé des appareils et par le soin
apporté à leur mise en œuvre.

IV- Calculs des installations de plomberie :

Les éléments principaux à connaître sont les suivant :

Le débit
Les vitesses
Le type de canalisation
Le tracé de l'alimentation

IV-1 Le débit:

Pour notre projet on a les débits de base suivant pour l'eau froide:
Q Lavabo = 0.2 l/s
QW.C avec réservoir de chasse = 0,1l/s

IV-2 Les diamètres de branchement des appareils:

D lavabo = DN12
DW.C = DN12

IV-3 Les vitesses d'écoulement admis :

0.6 < V (m/s) < 1.5 pour la distribution intérieure.


1.5 < V (m/s) < 2 pour sous-sol, cave, vide sanitaire.

IV-4 Type de canalisation:

La canalisation est en acier galvanisé en eau froide (k=0.92 10-5). Le tracé de l'alimentation : (voire
les plans, partie plomberie)

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V- Méthodologie de calcul:
V-1 Coefficient de simultanéité :

On utilise ce coefficient si les appareils ne fonctionnent pas tous en même temps


1
Y= For (I-1)
X −1
Y : coefficient de simultanéité.
X : nombre d'appareil.
Comme dans notre projet, les appareils ne fonctionnent pas en même temps donc ce coefficient est
utilisable.

V-2 le Débit probable:


Dp = Db × Y [l/s] For (I-2)
Dp: le débit probable (l/s)
Db: débit de base (l/s)
Y : coefficient de simultanéité
Les valeurs des débits probables calculés sont les suivant (exemple pour le RDC) :

Cœfficient Débit Débit


RDC 1 Appareils Nombre simultanéité brut probable
Xo- a 6Chs+6Lav 12 0,30 1,200 0,362
a1 3 Lavabo 3 0,71 0,300 0,362
12 2 Lavabo 2 1,00 0,200 0,212
23 1 Lavabo 1 1,00 0,100 0,200
a4 6Chs+3Lav 9 0,35 0,900 0,100
45 5Chs+3Lav 8 0,38 0,800 0,318
56 4Chs+3Lav 7 0,41 0,700 0,302
67 3Chs+3Lav 6 0,45 0,600 0,286
78 2Chs+3Lav 5 0,50 0,500 0,268
89 1Chs+3Lav 4 0,58 0,400 0,250
9 10 3 Lavabo 3 0,71 0,300 0,231
10 11 2 Lavabo 2 1,00 0,200 0,212
11 12 1 Lavabo 1 1,00 0,100 0,200

V-3 Dimensionnement des conduites :

Pour le calcul des diamètres, on utilise la relation suivante :

Q=V×S [l/s] For (I-3)


Q: débit probable
V: vitesse d'écoulement
π × D²
S= [mm] For (I-4)
4
D = diamètre de canalisation.

V-4 La Perte de charge :


V-4-1 La Perte de charge linéaire :

L'équation de Flaman nous donne

J = k × U1.75 × D-1.25 × L [mce] For (I-5)

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Avec :
k : coefficient de perte de la rugosité relative de la canalisation (k=0.92 10-5 pour l’acier galvanisé en
eau froide)
U : vitesse d’écoulement en (m/s).
D : diamètre du tronçon en (m).
L : longueur de tronçon en (m).

V-4-2 la Perte de charge singulière :

Pour le calcul des pertes de charge singulières on a utilisé la formule suivant :

ξ ×U ²
ΔP = [mce] For (I-6)
2g
Avec :
U : la vitesse d’écoulement en (m/s).
ξ : coefficient de perte de charge des différentes singularités.

V-5 Calcul de pression :

Pour calculer la pression d’entrée « Pe », on utilise la formule donnée ci-dessous :

Pe = Ppdc + Hs + Ps [mce] For (I-7)


Avec:
Pe:Pression d'entrée en (mce).
Ppdc : Pertes de charges linéaire et singulière de conduit en (mce).
Hs : Hauteur statique en (mce)

VI- Exemple de calcul:

Cet exemple donne les valeurs des diamètres et les valeurs de la pression d’entrée de 4éme étage.

étage 4 -cm1
Tronçon Q D DN L J Lj V ξ V2/2g ξV2/2g Σ(J) Pe Pe-Σ(J) h Ps
(l/s) m m m mce/m mce m/s mce m mce
X3 X4 0,333 0,021 0,021 3,740 0,107 0,402 0,961 1,5 0,046 0,003 0,405 15,331 14,926 3,7 11,186
X2- 1 0,333 0,021 0,021 0,040 0,108 0,004 0,962 0,5 0,046 0,001 0,005 11,186 11,180 0,0 11,180
a1 0,212 0,016 0,021 0,790 0,049 0,039 0,612 1,5 0,019 0,001 0,040 11,180 11,140 1,2 9,940
12 0,212 0,016 0,021 0,730 0,049 0,036 0,612 1,5 0,019 0,001 0,037 11,180 11,143 0,0 11,143
23 0,200 0,016 0,021 0,680 0,044 0,030 0,577 1,5 0,017 0,001 0,031 11,143 11,112 0,0 11,112
a4 0,286 0,019 0,021 0,540 0,082 0,044 0,826 1,5 0,034 0,003 0,047 11,112 11,065 0,5 10,565
45 0,286 0,019 0,021 0,330 0,082 0,027 0,825 1,5 0,034 0,003 0,030 10,565 10,535 0,0 10,535
56 0,268 0,018 0,021 0,080 0,074 0,006 0,775 1,5 0,030 0,002 0,008 10,535 10,527 0,0 10,527
67 0,250 0,018 0,021 0,700 0,065 0,046 0,722 1,5 0,026 0,002 0,047 10,527 10,480 0,0 10,480
78 0,231 0,017 0,021 0,690 0,057 0,039 0,667 1,5 0,022 0,002 0,041 10,480 10,439 0,0 10,439
89 0,212 0,016 0,021 3,938 0,049 0,192 0,612 6,5 0,019 0,006 0,198 10,439 10,241 0,5 9,741
9 10 0,200 0,016 0,021 0,610 0,044 0,027 0,577 1,5 0,017 0,001 0,028 9,741 9,713 0,0 9,713

Les autres calculs sont mentionnés dans l'annexe partie plomberie.

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II- EVACUATION DES EAUX USEES :

II-1 Introduction :

Dans les bâtiments on évacue trois types d’eaux :

• Eaux des WC
• Eaux ménagères (salles de bains, cuisines).
• Eaux pluviales.

II-2 Application pour notre projet :

Dans notre projet, nous traitons l’évacuation des eaux des WC qui sont évacuées par des tuyaux de
chutes, et les eaux ménagères qui sont évacuées par des tuyaux de descentes.

II-3 Dimensionnement des canalisations d’évacuation :

II-3-1 Branchements des appareils :

La fiche N°03-402 de la norme NF P 41-202 indique les diamètres min et les débits de base des
siphons d’appareils, le diamètre intérieur des branchements de vidange doit être au mois égal à
celui des siphons qu’il reçoit.

Les Evacuations d’après NF et R.E.E.F.


Désignation de l’appareil Diamètre intérieur min des Débit de base
siphons ou orifices de sortie L/mn L/s
Lavabo ……………………………………. 40 45 0.75
WC ……………………….......................... 80 90 1.5

Tableau (II-1) : diamètres et débits de base des siphons d’appareils.

II-3-2 Canalisations verticales :

C’est les descentes faisant suite aux collecteurs de :

• Lavabos.
• WC.

On a prévu des chutes uniques qui assurent à la fois les fonctions de descente et de chute en

PVC avec ventilation primaire. Le calcul des descentes se fait comme suit :

• Déterminer le nombre d’appareils qu’évacuent chaque descente et leurs natures.


• Déterminer les diamètres nominaux des appareils de même type, en fonction de leurs
nombres pour chaque descente et cela d’après la fiche N°03-401 de NF.

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Les Evacuations d’après NF et R.E.E.F.


Désignation des l’appareils Chute ou Descente Colonne
Sans V.S. Avec V.S. De V.S.
W-C. à chasse directe :
Jusqu’à 3 appareils ……………………………. 90 90 40
Plus de 3 appareils …………………………….. 100 100 50
Lavabos ou bidets
Jusqu’à 3 appareils …………………………….. 50 50 20
De 4 à 7 appareils ……………………………… 60 50 20
De 8 à 15 appareils …………………………….. 80 60 30
Plus de 15 appareils ……………………………. 90 80 40

Tableau (II-2) : diamètres nominaux des appareils de même type.

En prenant le diamètre nominal des WC comme repère, on calcul le nombre équivalent des autres
appareils en WC.

1. En faisant le rapport de section des autres appareils que les WC et les diamètres des WC :

π × d²
For (II-1)
π × D²
Avec :

d : diamètre nominal des appareils autres que WC.


D : diamètre nominal des WC.

2. En additionnant les résultats, on trouve le nombre équivalent des WC.

3. En lie sur la fiche précédente le diamètre de la descente en fonction du nombre équivalent


des WC.

II-3-3 Les descentes en PVC :

Descente 1 qui comporte : 32 WC et 26 Lavabo

32 WC Ø 80
26 L Ø 40

Rapport de section :
π × d² 40²
= = 0,25
π × D ² 80²
Donc :
(26 L x 0,25) + (32 WC) = 39 WC

D’où le diamètre de la descente est : Ø 100 mm

De la même façon, on calcul le diamètre de l’autre descente.

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Les résultats sont donnés sous forme de tableau :

Nombre
Désignation Nombre Ф nominal Rapport de Ф descente
équivalent de
des descentes d'appareils (mm) section (mm) avec VS
WC
32 Ch d’eau 80
1 0,25 39 100
26 Lavabo 40
2 18 Ch d’eau 80 0,25 23 100
17 Lavabo 40
Tableau (II-3) : Calcul des descentes.

II-4 Collecteur principal :

C’est la canalisation d’allure horizontale, réalisée avec une pente, collectant les différentes
descentes, pour les conduire à l’égout public, ces canalisations sont reçues en partie basse par des
regards qui sont reliés entre eux par des buses, pour qu’en fin l’eaux usée est déversée dans un
regard à l’extérieur du bâtiment de dimension plus grands que celle du regard intérieur.

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Installation Electrique
Cinquième Partie

L’Eclairage Régime de neutre


Choix de Conducteur Mise à la terre
Bilan de Puissance Protection
Calcul de la section Compensation de cosφ
Installation Electrique
Chapitre 1..10

Le confort électrique s'appuie aujourd'hui sur une


prise en compte, avant les travaux, des différents
besoins des occupants de Bâtiment.
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Installation Electrique
Table des sous chapitre 1/3

I- ECLAIRAGE INTERIEUR : _____________________________________________________________ 108


I-1- Introduction : _______________________________________________________________________ 108
I-2- Quelques Définitions et Exigences Relatives à L’éclairage : __________________________________ 108
1- Luminance : ______________________________________________________________________ 108
2- Indice De Rendu Des Couleurs : ______________________________________________________ 108
3- Température De la Couleur : _________________________________________________________ 108
4- Contraste : _______________________________________________________________________ 108
5- Intensité Lumineuse : _______________________________________________________________ 108
6- Uniformité De L'éclairement : _________________________________________________________ 108
7- Flux Lumineux : ______________________________________________________________ 108
8- Eclairement Lumineux : _____________________________________________________________ 108
9- Facteur De Dépréciation :____________________________________________________________ 108
10- Plan Utile ou Plan De Travail : _______________________________________________________ 108
11- Rendement : _____________________________________________________________________ 109
12- Intensité Lumineuse : ______________________________________________________________ 109
13- Efficacité Lumineuse :______________________________________________________________ 109
14- L’utilance U : _____________________________________________________________________ 109
I-3- Démarrage De Projet D’éclairage : ______________________________________________________ 110
I-4- Exemple De Calcul : _________________________________________________________________ 111
I-4-1 Dimension Des Locaux :___________________________________________________________ 111
I-4-2 Teintes : _______________________________________________________________________ 111
I-4-3 Eclairement E Uniforme Souhaité :___________________________________________________ 111
I-4-4 Choix Du Système D’éclairage : _____________________________________________________ 111
I-4-5 Choix De la source de lumière : _____________________________________________________ 111
I-4-6 Le flux Lumineux Des Tubes : ______________________________________________________ 112
I-4-7 Les caractéristiques : _____________________________________________________________ 112
I-4-8 Calcul De L’indice Du Local K : _____________________________________________________ 112
I-4-9 Calcul Du Rapport De Suspension J : ________________________________________________ 112
I-4-10 Détermination De L’utilance : ______________________________________________________ 112
I-4-11 Calcul Du Flux Total : ____________________________________________________________ 112
I-4-12 Calcul Du Nombre De Luminaires : _________________________________________________ 112
I-4-13 Vérification De L’éclairement : _____________________________________________________ 113
I-4-14 L’Implantation des luminaires : _____________________________________________________ 113
I-5- Modes D’allumage : _________________________________________________________________ 113
I-6- Eclairage de la salle de sport :_________________________________________________________ 114
I-7- Les Prises De Courant : ______________________________________________________________ 115
II-CHOIX DE CONDUCTEURS :___________________________________________________________ 116
II-1 Introduction : _____________________________________________________________________ 116
II-2 Conduits : _______________________________________________________________________ 116
II-3 Conditions fonctionnelles des conduits :________________________________________________ 116
II-4 Choix des câbles : ________________________________________________________________ 117
II-4-1 Circuit éclairage et prise : _______________________________________________________ 117
II-4-2 Alimentation des tableaux de distributions (colonne montante) : _________________________ 117
II-5 Chemin de câble : ___________________________________________________________________ 117
II-5-1 Distribution intérieure : _________________________________________________________ 117
II-5-2 Distribution extérieure : _________________________________________________________ 118
II-5-3 Boîtes d’encastrement :_________________________________________________________ 118

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Installation Electrique
Table des sous chapitre 2/3

III- BILAN DE PUISSANCE : ______________________________________________________________ 119


III-1 Introduction : ____________________________________________________________________ 119
III-2 Distribution radiale arborescente : ____________________________________________________ 119
III-2-1 Avantages : _________________________________________________________________ 119
III-2-2 Inconvénients : _______________________________________________________________ 119
III-3 Continuité De L'énergie Electrique : __________________________________________________ 120
III-3-1 La Division Des Installations Et L'utilisation De Plusieurs Sources : ______________________ 120
III-3-2 La Mise En Place D'alimentations De Secours : _____________________________________ 120
III-3-3 La Subdivision Des Circuits : ____________________________________________________ 120
III-4 Evolution De La Puissance Installe___________________________________________________ 120
III-4-1 Puissance D'utilisation : ________________________________________________________ 120
III-4-2 Facteur D'utilisation Maximale (ku) : ______________________________________________ 121
III-4-3 Facteur De Simultanéité (Ks) : ___________________________________________________ 121
III-5 Méthode De Calcul Du Bilan Des Puissances : __________________________________________ 122
III-5-1 L’éclairage : _________________________________________________________________ 122
III-5-2 Les Prises De Courant : ________________________________________________________ 122
III-5-3 Les Ventilo-convecteurs Et Ventilateurs :___________________________________________ 122
III-5-4 Les Tableaux Divisionnaires : ___________________________________________________ 122
III-5-5 Le Tableau Général De Basse Tension : ___________________________________________ 123
III-5-6 La Puissance Du Transformateur :________________________________________________ 123
III-5-7 La Puissance Du Groupe Electrogène : ____________________________________________ 123
III-6 Exemple De Calcul _______________________________________________________________ 123
IV- CALCUL DE SECTION : ______________________________________________________________ 125
IV-1 Introduction : ____________________________________________________________________ 125
IV-2 Méthodes De Calcul : _____________________________________________________________ 125
IV-3 Principe De La Méthode : __________________________________________________________ 125
IV-4 Exemple De Calcul : ______________________________________________________________ 128
a. Circuit éclairage : ______________________________________________________________ 128
b. Circuit Prises De Courant :_______________________________________________________ 128
c. Circuit Ventilo-Convecteurs : _____________________________________________________ 129
d. Circuit Groupe De Production D’eau Glacée : _____________________________________ 129
V-REGIME DE NEUTRE_________________________________________________________________ 131
V-1 Introduction :_____________________________________________________________________ 131
V-2 Les schémas de liaisons a la terre : ___________________________________________________ 131
1) Schéma TT : _________________________________________________________________ 131
2) Schéma IT : __________________________________________________________________ 131
3) Schéma TN : _________________________________________________________________ 131
V-3 Application dans notre projet:________________________________________________________ 131
1. Sécurité:_____________________________________________________________________ 131
2. Les avantages : _______________________________________________________________ 132
3. Les Inconvénients : ____________________________________________________________ 132
4. Le Type De Conducteur : ________________________________________________________ 132
V-3 Sans terre ou terre déconnectée : ____________________________________________________ 132
V-4 Mauvaise Terre Ou Cosses Desserrées : ______________________________________________ 133
VI- MISE À LA TERRE __________________________________________________________________ 134
VI-1 Introduction : ____________________________________________________________________ 134
VI-2 Ce qu'il faut mettre a la terre : _______________________________________________________ 134
VI-3 La prise de terre : ________________________________________________________________ 134
VI-4 Une bonne prise de terre :__________________________________________________________ 134
VI-5 Réaliser une prise de terre : ________________________________________________________ 135

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Installation Electrique
Table des sous chapitre 3/3

VI-6 Relier la prise de terre a l'installation :_________________________________________________ 135


VI-7 Règles a suivre : _________________________________________________________________ 136
VI-8 Calcul de la résistance : ___________________________________________________________ 136
1) Notion De Résistivité De Terrain : _________________________________________________ 136
2) Formule De Calcul : __________________________________________________________ 137
VI-9 Quelle valeur de résistance de terre faut-il trouver ?______________________________________ 137
1) Calcul De La Prise De Terre : ____________________________________________________ 138
2) Avantage De L’installation : ____________________________________________________ 138
VII- PROTECTION : ____________________________________________________________________ 139
VII-1 Introduction :____________________________________________________________________ 139
VII-2 La protection des personnes : ______________________________________________________ 139
VII-2-1 La protection contre les contacts directs :__________________________________________ 139
VII-2-2 La protection contre les contacts indirects : ________________________________________ 139
VII-3 La protection du matériel électrique : _________________________________________________ 140
VII-3-1 La protection contre les surintensités : ____________________________________________ 140
VII-3-2 Les surcharges : _____________________________________________________________ 140
VII-4 Type de protection : ______________________________________________________________ 140
1. Les courts-circuits : ____________________________________________________________ 140
2. Type de protection : ____________________________________________________________ 140
3. La protection contre les surtensions : ______________________________________________ 140
VII-5 Calcul de court circuit : ____________________________________________________________ 141
VII-5-1 Calcul des résistances et des réactances des différents points de l’installation : ____________ 141
VII-5-2 Réseau amont de transformateur : _______________________________________________ 141
VII-5-3 Réseau aval de transformateur :_________________________________________________ 141
VII-5-4 Pour les liaisons : ____________________________________________________________ 142
VII-6 Exemple de calcul : armoire normale secouru de 1er étage. _______________________________ 142
VII-6-1 Réglage et calibrage des disjoncteurs : ___________________________________________ 143
VII-6-2Calcul du courant de réglage : ___________________________________________________ 143
VII-6-2-1Exemple de calcul: ________________________________________________________ 143
VII-7 Application au projet :_____________________________________________________________ 143
VIII- SELECTIVITE _____________________________________________________________________ 144
VII-1 Principe de sélectivité :____________________________________________________________ 144
VIII-2 Avantages De La Sélectivité : ______________________________________________________ 144
VIII-3 Réalisation de sélectivité entre DDR : ________________________________________________ 145
IX- Compensation De Cosφ : _____________________________________________________________ 146
IX-1 introduction : ____________________________________________________________________ 146
IX-2 Définition : ______________________________________________________________________ 146
1. Le facteur de puissance _________________________________________________________ 146
2. La puissance active P __________________________________________________________ 146
3. La puissance réactive Q_________________________________________________________ 146
IX-3 Calcul de la puissance réactive nécessaire :____________________________________________ 146
IX-4 Choix d’implantation des batteries :___________________________________________________ 147
IX-5 Application au projet : _____________________________________________________________ 148
X- ECLAIRAGE DE SECOURS ET DE SECURITE : ___________________________________________ 149
X-1 introduction :_____________________________________________________________________ 149
X-2 Éclairage de secours : _____________________________________________________________ 149
X-3 Défaillance de l’alimentation normale :_________________________________________________ 149
X-3 Eclairage de sécurité : L’éclairage de sécurité assure deux fonctions : ________________________ 149
X-3-1 L’éclairage de balisage : ________________________________________________________ 149

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I- ECLAIRAGE INTERIEUR :

I-1- Introduction :

L e bon éclairage est une des conditions indispensables pour assurer le confort des personnes sur
le plan visuel pour éviter l’épuisement et la fatigue des yeux, pour ce faire, plusieurs conditions sont à
satisfaire parmi elles :

Le bon calcul du nombre des luminaires et le bon choix de ce dernier sur le plan
puissance et efficacité.

Le bon choix du niveau d’éclairement suivant la nature du local et la nature des taches
a exécuter.

La bonne répartition des luminaires pour avoir un éclairement uniformément répartis


sur toute la surface à éclairer.

I-2- Quelques Définitions et Exigences Relatives à L’éclairage :

1- Luminance :

Cette grandeur détermine l’aspect lumineux d’une surface éclairée ou d’une source, dans une
direction donnée et dont dépend la sensation visuelle de luminosité.
Symbole : L ; Unité : cd/m²

2- Indice De Rendu Des Couleurs :

L'indice de rendu des couleurs, désigné par IRC ou Ra, indique les aptitudes de la lumière émise par
la source à restituer l'aspect coloré de l'objet éclairé. La Commission Internationale de l'Eclairage
(C.I.E.) a défini un indice général de rendu des couleurs Ra dont la valeur maximale est 100.

Pour notre projet on a prés IRC de 85 pour les sources à fluorescence (d’après le catalogue
MAZDA).

3- Température De la Couleur :

La température de la couleur est la couleur, apparente de la lumière fournie par une lampe et elle est
exprimée en degré KELVIN qui permet de classer les lampes en :

Blanc " teinte chaude " TK < 3300 ° K


Blanc " intermédiaire " TK entre 3300 ° et 5000 ° K
Blanc " teinte froide " TK > 5000 ° K
Plus la température des couleurs est élevée, plus le niveau d'éclairement doit être élevé.

4- Contraste :

C'est l'appréciation subjective de la différence d'apparence entre deux parties du champ visuel vues
simultanément ou successivement. Il peut s'agir d'un contraste de couleur, d'un contraste de
luminance.

5- Intensité Lumineuse :

Cette grandeur définit l’importance du flux lumineux émis dans une direction donnée par une source
ponctuelle.

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Symbole : I ; Unité : Candela (cd)


6- Uniformité De L'éclairement :

Autre facteur intervenant dans le confort visuel : le nombre, la répartition et le choix des luminaires
doivent assurer une uniformité de l'éclairement.

7- Flux Lumineux :

C’est la quantité d’énergie émise par une source sous forme de rayonnement visible dans toutes les
directions par unité de temps.

Symbole : Φ; Unité : Lumen (lm)

ΦT = E×S×d [lm] for (I-1)


η ×u
ΦT : le flux lumineux total en lm
E : clairement moyen en lux
S : Surface du plan utile en m²
U : Utilance.
η: rendement de luminaire.
d : Facteur de dépréciation

8- Eclairement Lumineux :

C’est le quotient du flux lumineux reçu par un élément d’une surface par l’aire de cet élément. Il
caractérise la quantité de lumière reçue par unité de surface.

Symbole : E ; Unité : Lux (lx), 1 Lux = 1 Lumen/m².

9- Facteur De Dépréciation :

Ce facteur tient compte de la diminution du flux lumineux avec le temps, causé par :

1. L’appareil lui-même : vieillissement des sources.


2. Par des facteurs extérieurs tels que :

Atmosphère du local plus ou moins chargé de poussière.


Quantité de l’emplacement et de l’entretien de l’installation.

Ce facteur peut admettre les valeurs suivantes : 1,2 < d < 1,5
On adoptera un facteur de dépréciation : d = 1,3. Fig (I-1) Plan utile

b
10- Plan Utile ou Plan De Travail : h'
C’est la surface de référence constituée par un plan sur a
lequel s'effectue normalement le travail. En éclairage
intérieur, sauf indication contraire, ce plan est par définition hu
horizontal et situé à 0,85 m du sol.
h
h : Hauteur des luminaires au-dessus du plan utile.
Plan utile
h’ : Hauteur de suspensions des luminaires.
a et b Cotés du local.

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11- Rendement :

C’est le rapport entre le flux sortant de l’appareil et le flux émis par la source, ce rendement dépend
directement du fabriquant des luminaires, il varie entre 0,7 et 1. On adoptera un rendement de
η= 0,85.

12- Intensité Lumineuse :

Cette grandeur définit l’importance du flux lumineux émis dans une direction donnée par une source
ponctuelle.
Symbole : I ; Unité : Candela (cd)

13- Efficacité Lumineuse :

C’est le quotient entre le flux lumineux émis par une source et la puissance électrique absorbée.
Symbole : e ; Unité : lm/W

14- L’utilance U :

C’est le rapport du flux reçu par la surface de référence. Elle dépend de quatre facteurs :

L’indice du local.
Le rapport de suspension.
Le facteur de réflexion du plafond et des murs.
La classe de luminaires

L’indice Du Local :

C’est un nombre représentatif de la géométrie de la partie du local entre le plan utile et le plan des
luminaires. Il est donné par la formule suivante :
h’
h’

L L
L
h
h

Plan utile Plan utile Plan utile


0,85 m
0,85 m

L≤ 1,2 h L≤ 1,5 h (h+h’) L≤ 1,5 h


Eclairage direct Eclairage semi-indirect ou mixte Eclairage semi direct ou indirect

a×b 3a × b
K= K=
hu (a + b ) 2(h + h') × (a + b )

Où : Fig (I-2) L’indice du local dépend du système d’éclairage et des dimensions


h : Hauteur des luminaires au-dessus du plan utile.
h’ : Hauteur des suspensions des luminaires.
a et b Cotés du local.

D’après les valeurs de K, on peut avoir la classe du luminaire selon le tableau suivant :

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INTENSIF EXTENSIF

Classe A Classe J
Fig (I-3) les classes photométriques

Tableau (I-1) Classe et indice de forme des luminaires.


Classe Indice De Forme
Rapport de suspension J : A > 4,5
C’est le rapport de la distance au plafond des luminaires B 3,5 < K < 4,5
de l’installation a la distance du plafond au plan utile. Il C 2,75 < K < 3,5
est donné par la formule suivante :
D 2,25 < K < 2,75
h' E 1,75 < K < 2,25
J= [SU] for (I-2)
h + h'
F 1,4 < K < 1,75
Avec :
G 1,12 < K < 1,4
h’: la distance entre le plafond et le
luminaire. H 0,9 < K <1,12
h: la distance entre le luminaire et le plan I 0,7 < K < 0,9
utile.
J < 0,7

Pour notre projet, les luminaires sont encastrés donc h’ = 0 d’où J=0.

Facteur de réflexion d'une surface : C'est le rapport du flux lumineux réfléchi au flux
incident. Ce facteur précise l'aptitude d'une surface à réfléchir la lumière incidente.

I-3- Démarrage De Projet D’éclairage :

1) Le cahier de charge définissant l’installation d’éclairage :

Nature des taches visuelles.


Mode de commande.
Nombre de points de commande.
Type d’éclairage (direct, indirect..)
Nombre de points lumineux.
Fréquence journalière des allumages.
Conditions d’entretien.
Durée d’utilisation annuelle

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2) But de l’installation d’éclairage :

Eclairement satisfaisant.
Facilité d’entretien.
Facilité de remplacement des luminaires.
Facilité de commande.
Consommation d’énergie.
Esthétique.
Respect des normes.
Coût d’amortissement.

I-4- Exemple De Calcul :

On prendra comme exemple le Salle informatique 1 du 1er étage :

I-4-1 Dimension Des Locaux :

Périmètre : 25,67.
Surface : 40,53.
Hauteur : 2,95.

I-4-2 Teintes :

Plafond blanc, murs jaune clair, sol clair.

Le coefficient de réflexion du plafond = 70 %.


Le coefficient de réflexion des murs = 50 %.

I-4-3 Eclairement E Uniforme Souhaité :


350 lux

I-4-4 Choix Du Système D’éclairage :

Direct pour assurer une bonne diffusion de la lumière.

I-4-5 Choix De la source de lumière :

Le choix du type de luminaire se fait en fonction des besoins en éclairage des locaux. Nous avons
opté pour des lampes fluorescentes avec starter dans le but d’avoir un bon niveau d’éclairement.

Encastré 60×60×10

à grille

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I-4-6 Le flux Lumineux Des Tubes :


Tableau (I-2) Donnée technique des luminaires
Local Type Puissance (w) Flux (lm) Dimension (cm)
Bureaux 4 x 18 80 6900 60 x 60
Circulations et 4 x 18 80 6900 60 x 60
dégagements
Classe 2 x 36 80 6900 120 x 20
Cuisine 2 x 40 80 6900 120 x 20
étanche

I-4-7 Les caractéristiques :

Luminaire encastré tout en acier, laqué blanc.


Posé sur fers porteurs de 15 ou 24 mm pour modèle NE, posé sous les fers avec brancards pour
modèle EC.
Appareillage électrique intégré.
Optique double paraboles de très basse luminance en aluminium brillant non irisant.
Tube fluorescent ø26.

I-4-8 Calcul De L’indice Du Local K :

a×b
K= =1,504 Classe F.
h × ( a + b)

I-4-9 Calcul Du Rapport De Suspension J :

On a utilisé des luminaires encastrés : J = 0

I-4-10 Détermination De L’utilance :

J= 0
K=1,504
Classe F

D’après les tableaux de l’utilance on trouve :

U = 0,75.

I-4-11 Calcul Du Flux Total :

U = 0,75.
E = 350. ΦT = 28927,29 lm
d = 1,3.
η = 0,85.

I-4-12 Calcul Du Nombre De Luminaires :

On détermine le nombre de sources lumineuses par la formule suivante :

φT
N =
φu [SU] for (I-3)

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ΦT : Flux lumineux total en lm


Φu : Flux lumineux unitaire (d’une seule source lumineuse) en lm

28927,29
Ncal = = 4,19 Lu → Ninst = 4 Lu
6900

I-4-13 Vérification De L’éclairement :

Ninst
Eréel = × Erequis [Lux] for (I-4)
Ncalculé
On peut admettre :
Eréel = (1± 10%) × Erequis [Lux] for (I-5)
Avec :
Eréel : niveau d’éclairement réel calculé après l’implantation.
Erequis : niveau d’éclairement requis au début.
Ninst : nombre des luminaires installés.
Ncalculé : nombre des luminaires calculés.
4
Eréel = × 350 = 334,12 Lux 315 < 334,12 < 385 Vérifier
4,19
I-4-14 L’Implantation des luminaires :

E1=6,1 m
E2=6,7 m

V ers C D1er étage


C D101
E5

E2 = 1,675 m
3,35 m E2/2

SALLE INFORMATIQUE E1 = SALLE INFORMATIQUE


TYPE 1 3,05 m TYPE 1

1,525 m E1/2

Fig (I-4) Implantation des luminaires


I-5- Modes D’allumage :

I-5-1 Simple allumage :

C’est le système qui convient aux bureaux et aux locaux á usage privés, ce mode permet d’établir ou
d’interrompre un circuit d’un seul endroit et il nous offre une autonomie d’utilisation.

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I-5-2 Montage va et vient :

Qui nous permet d’interrompre le circuit de deux endroits différents (direction et de dégagement).

Fig (I-5) montage va et vient

I-5-3 Télé Rupteur :

Pour les couloirs, qui permet l’allumage ou l’extinction par des boutons poussoir de plusieurs
endroits différents.

Fig (I-6) montages télé repteur


Pour notre projet on utilise un simple allumage pour les bureaux, un va et vient pour les locaux qui
ont deux entrées et une télé rupteur pour les escaliers, les dégagements.

I-6- Eclairage de la salle de sport :

Pour la salle de sport, on assure un éclairage de 10 w/m² d’après ADEME (agence de


l’environnement et de la maîtrise de l’énergie).
On opte 8 projecteurs de 700 w

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I-7- Les Prises De Courant :

Les prises du courant permettent d’établir une alimentation permanente à la disposition de l’usage.

Nous avons opté pour :


a. Des prises (phase + neutre + terre) encastrée de 10 - 16A/220V pour les bureaux et les
classes.
b. Des prises (phase + neutre + terre) apparente de 10 - 16A/220V pour buanderie.
c. Des prises triphasées 20A/380V pour la cuisine.

Vers CD101
P6

3x2.5²
3x2.5²

3x2.5²

3x2.5²

3x2.5²

Fig (I-7) implantations des prises de courant

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II-CHOIX DE CONDUCTEURS :

II-1 Introduction :

Le choix des conducteurs et leurs modes de pose, a une très grande importance, il influe sur la
durée de vie des câbles qui doivent résister aux différents types d’agressions au milieu ou ils vont être
installer d’une part, et d’autre part du coté de disponibilité d’énergie ou les pertes doivent être
minimales.

Une canalisation électrique est caractérisée par l’ensemble de trois éléments qui sont (figure 1) :

Des conducteurs ou des câbles, qui assurent la transmission de l’énergie


moulures, goulottes, caniveaux qui assurent la continuité de la mécanique.
Des modes de fixation ou de pose qui prennent en compte le montage de la canalisation,
sur les parois, dans le sol, en air, ou dans l’eau.

Fig (II-1) : exemple de canalisation

II-2 Conduits :

Définition : un conduit est un matériel de pose, constitué d’éléments tubulaires, non ouvrant et
conférant à des conducteurs isolés, des câbles unipolaires ou multipolaires, une protection continue
supplémentaire.

Fig (II-3) : Conduit + conducteurs isolés

II-3 Conditions fonctionnelles des conduits :

Les conduits sont fabriqués en différents matériaux qui garantissent la qualités de :


La Résistance mécanique, avec un bon comportement à l’écrasement et au choc.
L’étanchéité à l’eau.
La Résistance aux températures élevées.
La Non-propagation de la flamme.
La Facilité de la mise en œuvre, en particulier dans la phase de formage, pour respecter des
parcours rigoureux et souvent sinueux.

ICT6 ICD6
Fig (II-4) : exemple des conduits

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II-4 Choix des câbles :

Pour notre projet on a utilisé plusieurs types de câbles selon leur mode de pose et le milieu dont ils
sont installés.

II-4-1 Circuit éclairage et prise :

Pour les circuits éclairage et prise de courant on a utilisé des conducteurs isolés type U 500 VGV
tel que :
Circuits d’éclairage : 3 conducteurs U 500 VGV de 1,5 mm² (phase +neutre+terre)
Circuits de prise de courant : 3 conducteurs U 500 VGV de 2,5 mm² (phase+neutre+terre).

U : Câble normalisé selon la norme UTE.


500 : Tension nominale 500 volts.
V : Polychlorure de vinyle.
G : Gaine de bourrage.
V : Gaine protection en PVC.

En général tous les câbles de distribution intérieure sont de U 500 VGV.

II-4-2 Alimentation des tableaux de distributions (colonne montante) :

Câble du type : U1000 R02V.

U : Câble normalisé selon la norme UTE.


1000 : Tension nominale 1000 volts.
R : Polyéthylène réticulé.
0 : Degré de solidité ordinaire.
2 : Gaine de protection.
V : Gaine en PVC.

Ce type de câble (U1000 R02V) sera aussi utilisé pour l’alimentation de :

La centrale du traitement d’air.


La centrale ROOF TOP.
Groupe de production d’eau glacée.
L’armoire du local technique.

II-5 Chemin de câble :


II-5-1 Distribution intérieure :

Pour les câbles de distributions intérieurs, ils seront véhiculer dans des chemins de câbles en faux
plafond, ces derniers seront connecté à la terre afin d’éviter les perturbations des ces câbles sur le
réseau informatique (causé par la création d’un champ magnétique qui perturbe le réseau
informatique).

Fig (II-5) : chemin de câble en faut plafond

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II-5-2 Distribution extérieure :

Le câble sera posé sur une couche de sable de 10cm de profondeur et recouvert par une autre
couche de sable de 10cm et de 10cm de terre (pleine) fine, en suite on placera un grillage rouge à une
hauteur de 40cm au-dessus du câble et le remblai sera fait en terre ordinaire compactée.

Fig (II-6) : Mode de pose des câbles

Les câbles seront placés sous les trottoirs, les allées piétonnières et les espaces verts pour ces
derniers, la pose avec buse s’impose, pour protéger les câbles contre les racines d’abord en cas de
remontée hors sol, le câble sera protégé par un grillage plastique rouge de 2.5m au-dessus du sol fini
et de 50cm au-dessous.

Fig (II-7) : Mode de pose des câbles.

II-5-3 Boîtes d’encastrement :

Pour les boite de dérivation on a utiliser des Boîtes carré de 100×100

Fig (II-8) : Mode de pose des câbles.

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III- BILAN DE PUISSANCE :

III-1 Introduction :

La distribution BT se réalise, depuis le tableau général basse tension, à l'aide de canalisations et


des tableaux de basse tension.
La canalisation regroupe les conducteurs isolés et ses moyens de fixation et de protection mécanique
: elle est la réalisation concrète des circuits électriques.
La division en circuits : c'est la disponibilité de l'énergie électrique qui préside à la division des
circuits, elle permet :

De limiter les conséquences d'un défaut au seul circuit concerné. et de faciliter la


recherche d'un défaut,

De permettre les opérations d'entretien sur un circuit, sans couper toute l'installation.

D'une manière générale, il faut prévoir des circuits différents :

Pour l'éclairage (siège de la majorité des défauts d'isolement),


Pour les prises de courant,
Pour les appareils de chauffage et de climatisation,
Pour la force motrice,
Pour l'alimentation des auxiliaires (circuits de contrôle, commande),
Pour les circuits de sécurité (éclairage de sécurité, circuits de service d'incendie, etc…).

Les principales configurations de distribution basse tension sont décrites ci-dessous :

1. La distribution radiale.
2. La distribution en boucle.
3. La distribution en peigne.

Pour notre projet on a opté la distribution radiale, afin d’assurer une bonne répartition des
charges.

III-2 Distribution radiale arborescente :

D'usage général, c'est la plus employée en Algérie. Elle peut être réalisée comme indiqué dans les
figures ci-dessous :

III-2-1 Avantages :

Seul le circuit en défaut est mis hors service.


Localisation facile du défaut.
Opération d'entretien sans coupure générale.
Bonne sélectivité
Les courants de court-circuit sont moindres.
Plusieurs étages de protection.

III-2-2 Inconvénients :

Un défaut au niveau des départs principaux affecte les niveaux des départs
divisionnaires et des départs terminaux.

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Figure (III-1) distribution radiale

III-3 Continuité De L'énergie Electrique :

La continuité de l'énergie électrique s'obtient par la division des installations et l'utilisation de


plusieurs sources, la mise en place d'alimentation de secours, la subdivision des circuits, le choix des
liaisons à la terre et la sélectivité des protections.

III-3-1 La Division Des Installations Et L'utilisation De Plusieurs Sources :

Si la puissance installée est importante, l'utilisation de plusieurs transformateurs permet d'isoler


les récepteurs à contraintes ou a caractéristiques particulières :

Niveau d'isolement susceptible de variation,


Sensibilité aux harmoniques (ex : locaux informatiques),
Générateurs de creux de tension (ex : délestages de moteurs de forte puissance),
Générateurs d'harmoniques.

III-3-2 La Mise En Place D'alimentations De Secours :

Deux postes HT/BT, les groupes électrogènes, les centrales privées, les alimentations statiques
ininterrompues (ASI), comme les blocs autonomes d'éclairage de sécurité en sont des exemples.

III-3-3 La Subdivision Des Circuits :

De cette manière un défaut qui affecte un circuit d'importance secondaire ne prive pas
l'alimentation d’un circuit prioritaire.
La séparation des circuits, organisée en fonction des grands textes réglementaires.

III-4 Evolution De La Puissance Installe

III-4-1 Puissance D'utilisation :

Tous les récepteurs ne sont pas utilisés forcément à pleine charge ni en même temps. Les facteurs
ku et ks permettent de déterminer la puissance d'utilisation maximale qui sert à dimensionner
l'installation.

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III-4-2 Facteur D'utilisation Maximale (ku) :

Le régime de fonctionnement normal d'un récepteur peut être tel que sa puissance utilisée soit
inférieure à sa puissance nominale installée, d'où la notion de facteur d'utilisation. Le facteur
d'utilisation s'applique individuellement à chaque récepteur.

Dans le cas général, le facteur d’utilisation sera donné en fonction de la puissance utiliser et la
puissance fournie :

Puissance utilisé (absorber par le récepteur )


Ku = [SU] for (III-1)
Puissance fournir ( po int de raccordement )

III-4-3 Facteur De Simultanéité (Ks) :

Tous les récepteurs installés ne fonctionnent pas simultanément. C'est pourquoi, il est permis
d'appliquer aux différents ensembles des récepteurs (ou de circuits) des facteurs de simultanéité. Le
facteur de simultanéité s'applique à chaque regroupement de récepteur (exemple au niveau d'un
tableau terminal, d'un tableau divisionnaire, d'une armoire…).

La détermination de ces facteurs de simultanéité implique la connaissance détaillée de


l'installation et de ses conditions d'exploitation. On ne peut donc pas donner des valeurs précises
applicables à tous les cas. Les normes NF C 14-100, NF C 63-410 donnent cependant des indications
sur ce facteur.

a) Cas général
Tableau (III-1) Exemple de Ks
Utilisation Ks
Eclairage 1
1
Chauffage et conditionnement d’air
0,9
Prises de courant 0,1 + ( )
N
Moteurs Moteur de grande puissance 1
Moteur de moyen puissance 0,75
Moteur de faible puissance 0,6
N : est le nombre de prises connecter à la même source

b) Cas des armoires de distribution : Tableau (III-2) : Exemple de Ks pour les armoires

Nombre De Circuits Ks
2 et 3 0,9
4 et 5 0,8
6 et 9 0,7
10 et plus 0,6
c) Cas d’un immeuble d’habitation

Dans le cas d’un immeuble d’habitation, Ks se détermine par rapport au nombre d’abonnés
desservis par un même circuit.

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Tableau (III-3) : Exemple de Ks pour habitation

Nbre D’abonnés Situés En Aval Ks


2à4 1
5à9 0,78
10 à 14 0,63
15 à 19 0,53
20 à 24 0,49
25 à 29 0,46
30 à 34 0,44
35 à 39 0,42
40 à 49 0,41
50 et au-dessus 0,40

III-5 Méthode De Calcul Du Bilan Des Puissances :

III-5-1 L’éclairage :

La puissance d’utilisation est donnée par la formule suivante

Pu = P × Ku × Ks [kW] for (III-2)

Pu : La somme des puissances de tous les luminaires en (w),


Ku : Coefficient d’utilisation où Ku = 1,
Ks : Coefficient de simultanéité où Ks = 1

III-5-2 Les Prises De Courant :

La puissance est donnée par la formule suivante :

Pu = N×U × I × cosφ×Ku×Ks (mono phase) [kW] for (III-3)

Pu = N×U × 3 ×I ×cosφ ×Ku ×Ks (tri phase) [kW] for (III-4)

N : Nombre de prises installées dans un circuit,


U : La tension d’alimentation du circuit,
Cos φ : Facteur de puissance = 0,86.
I : L’intensité du courant (I = 16 A),
Ku : Coefficient d’utilisation (Ku = 0,5),
Ks : Coefficient de simultanéité.

III-5-3 Les Ventilo-convecteurs Et Ventilateurs :

Pu = P × Ku × Ks [kW] for (III-5)

P : La puissance totale des récepteurs du même départ.


Ku = 1,
Ks = 1.

III-5-4 Les Tableaux Divisionnaires :

PuCD = (P × Ks) [kW] for (III-6)

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P : La puissance totale des départs.


kKs : Coefficient de simultanéité du tableau.

Le calcul de la puissance des tableaux divisionnaires secondaires et des coffrets se fait de la même
manière.

III-5-5 Le Tableau Général De Basse Tension :

C’est la somme des puissances de tous les départs du TGBT multipliée par le coefficient de
simultanéité qui dépend du nombre de départs.

PTGBT = ∑ PuCD x Ks [kW] for (III-7)

III-5-6 La Puissance Du Transformateur :

Une fois la puissance d’utilisation globale calculé, on détermine la puissance du transformateur


HT/BT :

Pu × Ka
Ptrans = [KVA] for (III-8)
Cosϕ
Avec :
Pu : Puissance totale d’utilisation.
Ka : Coefficient d’augmentation (1,2 < Ka < 1,6)

III-5-7 La Puissance Du Groupe Electrogène :

Pour notre projet, on a secourue la salle de conférence, la salle de sport, l’entre sol et dans chaque
étage on a une partie qui est secourue (les dégagements et les escaliers)

Pu
PG = [KVA] for (III-9)
Cosϕ

Pu : puissance d’utilisation globale en (KW)


Cos φ : facteur de puissance = 0,92

III-6 Exemple De Calcul

a- Pour les départs d’éclairage :

On prend le circuit N° 2 du CD101 du 1er étage (Ku = 1, Ks = 1)

P = nombre de point lumineux x puissance du luminaire = 8 x 4 x 20 = 640w

Pu = P x Ku x Ks = 640 x 1 x 1 = 640 w

b- Pour Les Prises Des Bureaux : (prises de confort 2P+T de 16A)

Pour le facteur d’utilisation, il sera calculer par :

puissance utilisé(absorber par le récepteur)


Ku = puissance fournir (point de raccordement) [SU] for (III-10)

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Tel que :
Puissance absorbée égal à : 450 + 376 w

Puissance du micro-ordinateur = 450 w.


Puissance de l’imprimante = 376 w.
Pabs = (450 + 376) x 6 = 4956 w
Puissance fournire : Pf = I x U x cos Φ x n = 16 x 220 x 0,86 x 6 = 16896 w

4956
Donc : Ku = = 0,29
16896
Remarque : La valeur du coefficient d’utilisation sera fixée par la suite pour tous les cas des prises de
courant du projet à 0,5
Donc :
Pu = n x I x U x cos Φ x Ku x Ks
= 6 x 16 x 220 x 0,86 x 0,5 x 0,25
= 2112 w = 2,112 kw

c- Armoire machinerie :
Cette armoire génère les départs des différents équipements de l’installation de climatisation, la
puissance au niveau de cette armoire est la somme des puissances de tous les appareils sans tenir
compte du coefficient de simultanéité.

P (armoire machinerie)= ∑P = 28 ,82 kw

d- Armoire GPEG :
La puissance au niveau de cette armoire est la somme de la puissance des deux
GPEG multipliée par le coefficient d’utilisation (Ku=0,8) et le coefficient de simultanéité (Ks =0,9)

P (armoire GPEG)= 2 x 172000 x 0,8 x 0,9 = 247,7 kw

e- TGBT :
La puissance au niveau de TGBT est la puissance de toute l’installation, ce qui revient á sommer
toutes les puissances des armoires juste en aval :

P (TGBT) = ∑P CD +∑P ANS +P armoire machinerie +P armoire GPEG


= 421,7 kw

f- La puissance du transformateur :

Pu = 421,7 kw Ka = 1,2 cosφ = 0,86


Pu × Ka 421,7 × 1,2
Ptrans = = = 588 KVA
Cosϕ 0,86
On a choisi un transformateur de 630 KVA

g- La puissance du groupe électrogène :

Le groupe électrogène choisi sera dimensionné selon les besoins des l’armoires (ANS entre sol,
ANS 001, ANS 002, ANS 101, ANS 201, ANS 301, ANS 401)

Pu 67
PG = = = 78 KVA
Cosϕ 0,86
On a choisi un groupe de 80 KVA (CUMMINS 4BTA3.9G3)

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IV- CALCUL DE SECTION :


IV-1 Introduction :

Pour qu’une installation puisse fonctionner convenablement et en toute sécurité on doit assurer
une bonne alimentation en énergie électrique, ce qui nécessite le transport du courant a travers un
réseau de câblage, qui doit obéir aux normes pour éviter n’importe quel incident qui pourrait
interrompre la continuité de marche de l’installation. Pour ce faire, on doit choisir le type de câble
adéquat et calculer la section qui convient à la puissance demandée par les différents récepteurs de
l’installation.

Les câbles installés doivent satisfaire les conditions suivantes :

La température de l’âme ne doit pas dépasser la température maximale acceptable par le


matériau constituant le câble en fonctionnement normal et permanent.

La chute de tension doit être acceptable et compatible avec les tentions existantes au départ
et souhaiter a l’arrivé.

Le choix du type de câble doit être compatible avec son mode de pose (enterrée, encastré,
chemin de câble, …etc.).

IV-2 Méthodes De Calcul :


Il existe pour le calcul de section, parmi elles :

La méthode de calcul par la chute de tension admissible.


La méthode des impédances maximales.
La méthode de référence NF 15-100.

Pour notre étude on a utilisé la méthode des impédances.

IV-3 Principe De La Méthode :

La détermination de la section se fait en fonction de l’impédance : S = f ( Z ).


Connaissant l’intensité du courant à transporter :

P
I=
U × Cosθ (Monophasé) [A] for (IV-1)

P
I=
3 × U × Cosθ (Triphasé) [A] for (IV-2)
Avec:
P : la puissance P (w).
U : la tension (U).
Cos φ : 0,86.

Nous calculons l’impédance Z max (Ω/ km) d’après la formule suivante :

Δ U ad
Z max =
2 × I × L (Monophasé) [Ω/km] for (IV-3)
Δ U ad
Z max =
3×I×L (Triphasé) [Ω/km] for (IV-4)

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Avec:

∆Uadm : la chute de tension admissible dans le circuit en (V), (voir tableau (IV-1))
L : la longueur du tronçon en (Km).
In : intensité du courant en (A).

Tableau (IV-1) : Chute de tension admissible

Circuit Circuit
Eclairage Force

Du transformateur 0,5% 0,5%


au TGBT

Du TGBT au tableau de
distribution divisionnaire 1% 1%

Pour un seul départ


Du tableau de distribution 1,5% 1,5%
Secondaire au coffret
divisionnaire

Pour un seul départ


Du coffret divisionnaire 3% 5%
Au point d’utilisation

Total 6% 8%

Puis on cherche la section correspondante d’après le tableau donnant la section en fonction de


l’impédance Z (voir tableau (III-2).

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Câble à âme en cuivre Câble à âme en aluminium


Zmax Zmax Zmax Section Zmax Zmax Zmax
(Ω/km) (Ω/km) (Ω/km) (mm²) (Ω/km) (Ω/km) (Ω/km)
cosφ = 0,3 cosφ = 0,5 cosφ = 0,8 cosφ = 0,3 cosφ = 0,5 cosφ = 0,8
4,4 7,2 11,5 1,5 / / /
2,7 4,4 6,9 2,5 / / /
1,7 2,8 4,4 4 / / /
1,17 1,9 2,9 6 / / /
0,72 1,14 1,7 10 1,12 1,88 2,31
0,48 0,75 1,13 16 0,75 1,2 1,86
0,33 0,5 0,73 25 0,5 0,79 1,18
0,27 0,39 0,54 35 0,39 0,59 0,86
0,22 0,3 0,4 50 0,31 0,45 0,65
0,18 0,235 0,3 70 0,24 0,34 0,46
0,15 0,19 0,23 95 0,19 0,26 0,35
0,14 0,165 0,19 120 0,17 0,22 0,28
0,124 0,15 0,17 150 0,15 0,19 0,24
0,114 0,13 0,14 185 0,14 0,17 0,2
0,103 0,115 0,12 240 0,12 0,14 0,17
0,097 0,105 0,11 300 0,11 0,13 0,14
0,092 0,097 0,096 400 0,102 0,115 0,12
0,09 0,093 0,088 500 0,098 0,105 0,11
Tableau (IV-2) : section en fonction de l’impédance Z

La section déterminée doit être vérifiée à l’échauffement qui comprend deux cas :

1er Cas : I < 50 A :

Il faudrait que :∆U ≤ ∆Uadm

On vérifie la section par le calcul de la chute de tension qui est donné par les formules suivantes :

2 × δ × I × L × cos ϕ
ΔU = (Monophasé) [V] for (IV-5)
S

3 × δ × I × L × cos ϕ
ΔU = (Triphasé) [V] for (IV-6)
S
Avec :

δ : la résistivité de l’âme du conducteur en (Ω mm²/ m), δ = 0,018 (pour le cuivre).


L: longueur de liaison en (m).
I : intensité du courant en (A).
Cosφ : facteur de puissance.
S : section du conducteur en (mm²).

2ème Cas : I > 50 A.

On vérifie la section par la méthode de la densité de courant qui est donnée par :

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I
J= [A/mm²] for (IV-7)
S
Avec :

J : la densité du courant.
In : l’intensité du courant en (A).
S : la section du conducteur calculée en (mm²).

La section est vérifiée suivant les valeurs de la densité du


courant à l’aide du tableau Section (mm²) J ( A / mm² ) suivant :
S Tableau
≤ 5 (IV-3) : la section on fonction
5 de J
5 à 15 4
15 à 50 3
50 à 100 2
100 à 200 1,5
S ≥ 200 1

IV-4 Exemple De Calcul :

a. Circuit éclairage :

On prendra comme exemple le circuit N° 2 venant du CD 301 (3eme étage)

L = 51,9 m, et la chute de tension admissible est ∆Uadm = 3%.

Pu = 480 W, U = 220 V et Cosφ = 0,86.

Pu 480
I= = =2,73 A.
U × cos ϕ 220 × 0,86

∆Uadm = 0,03 x 220 = 6,6 V.

ΔUadm 6,6
Zmax = = = 23,29 Ω / km.
2 × I × L 2 × 2,73 × 0,0519

D’après le tableau (IV-2) : la section correspondante est : S = 1,5 mm².

Vérification a l’échauffement : avec : I < 50 A, donc :

2 × δ × I × L × cos ϕ 2 × 0,018 × 2,73 × 0,0519 × 0,86


∆U = = = 2,72 V
S 0,0015

Donc : ∆U < ∆Uadm.

Ir = 1,2×In = 1,2×2,7 = 3,27 A, on prendra comme calibrage du 10 A.

b. Circuit Prises De Courant :

On prendra comme exemple le circuit N° 4 venant du CD (3eme étage)

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L = 61,47 m, et la chute de tension admissible est ∆Uadm = 5%.

Pu = 1972 W, U = 220 V et Cosφ = 0,86.

Pu 1972
I= = = 11,20 A.
U × cos ϕ 220 × 0,8

∆Uadm = 0,05 x 220 = 11 V.

ΔUadm 11
Zmax = = = 7,98 Ω / km.
2× I × L 2 × 11,20 × 0,06147

D’après le tableau (IV-2) : la section correspondante est : S = 2,5 mm².

Vérification à l’échauffement : avec : I < 50 A, donc :

2 × δ × I × L × cos ϕ 2 × 0,018 × 11,2 × 0,06147 × 0,86


∆U = = = 7,93V
S 0,0025
Donc : ∆U < ∆Uadm.

Ir = 1,2 × In = 1,2 ×11,2 =13,44 A, on prendra comme calibrage du 16 A.

c. Circuit Ventilo-Convecteurs :

On prendra comme exemple le circuit N° 1 venant du CD 102 (1ér étage)

L = 35,45 m, et la chute de tension admissible est ∆Uadm = 5%.

Pu = 5650 W, U = 220 V et Cosφ = 0,8.

Pu 560
I= = = 3,18 A.
U × cos ϕ 220 × 0,86

∆Uadm = 0,05 x 220 = 11 V.

ΔUadm 11
Zmax = = = 48,8 Ω / km.
2 × I × L 2 × 3,18 × 0,03545

D’après le tableau (IV-2) : la section correspondante est : S = 1,5 mm².

Vérification à l’échauffement : avec : I < 50 A, donc :

2 × δ × I × L × cos ϕ 2 × 0,018 × 3,18 × 0,03545 × 0,86


∆U = = = 2,16 V
S 0,0015
Donc : ∆U < ∆Uadm.
Ir = 1,2 ×In = 1,2 ×3,18 = 3,82 A, on prendra comme calibrage du 10 A.

Circuit Groupe De Production D’eau Glacée :

L = 25 m, et la chute de tension admissible est ∆Uadm = 1,5%.


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Pu = 247,5 KW, U = 380 V et Cosφ = 0,86.

Pu 247500
I= = = 438 A.
3 U × cos ϕ 1,73 × 380 × 0,86

∆Uadm = 1 x 380 = 3,8 V.

ΔUadm 3,8
Zmax = = = 0,2 Ω / km.
3 × I × L 1,73 × 438 × 0,025

D’après le tableau (IV-2) : la section correspondante est : S = 95 mm².

Vérification à l’échauffement : avec : I > 50 A, donc :

438
J== = 4 ,6 A / mm², non vérifiée.
95

Il faudrait augmenté la section et vérifiés l’échauffement:

On prendra : S = 300 mm2.

I 438
Donc : J = = = 1,32 A / mm², d’après le tableau (IV-3) la section et > 200mm2 (vérifié).
S 300

Ir = 1,2×In = 1,2×438 = 525,6 A, on prendra comme calibrage du 630 A.

Les résultats sont donnés dans l’annexe installation électrique chapitre calcul de section

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V-REGIME DE NEUTRE
V-1 Introduction :

L’énergie électrique, bien qu’utile, est dangereuse pour l’homme. Si un courant traverse le corps
humain, il y a risque de lésions voir de mort. Il est donc nécessaire de protéger les personnes contre
de tels dangers

L’étude des régimes des neutres permet de mettre en évidence les précautions à prendre en
matière de sécurité devant les risques électriques encourus.

V-2 Les schémas de liaisons a la terre :

Les différents régimes de neutre (appelés schémas de liaison à la terre, SLT) utilisés en
Algérie, pour les installations de Basse Tension, sont:

1) Schéma TT :

Type d'installation dans lequel un point de la source d'alimentation, généralement le neutre, est
relié directement à une prise de terre et dans lequel les masses sont reliées directement à la terre,
d'où il résulte qu'un courant de défaut entre un conducteur de phase et la masse, tout en ayant une
intensité inférieure à celle d'un courant de court-circuit, peut cependant provoquer l'apparition d'une
tension de contact supérieure à la tension limite conventionnelle de sécurité.

2) Schéma IT :

Type d'installation dans lequel la source d'alimentation est isolée ou présente un point,
généralement le neutre, relié à la terre par une impédance de valeur suffisamment élevée pour qu'un
premier défaut d'isolement entre un conducteur de phase et la masse, ne provoque pas l'apparition
d'une tension de contact supérieure à la tension limite conventionnelle de sécurité.

3) Schéma TN :

Type d'installation dans lequel un point de la source d'alimentation, généralement le neutre, est
relié à la terre et dans lequel les masses sont reliées directement à ce point de telle manière que tout
courant de défaut franc entre un conducteur de phase et la masse soit un courant de court-circuit.

V-3 Application dans notre projet:

Nous avons prévu la réalisation du schéma TT (neutre à la terre), car l’installation ne nécessite pas
une continuité de service impérative.

1. Sécurité:

Le courant de premier défaut se referme par la boucle comprenant les prises de terre, des masses
et du neutre. Un dispositif différentiel coupe l'alimentation dès que la tension de défaut Ud est
supérieure à 50 v ou 25 V.

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Fig(V-1) Schéma TT
2. Les avantages :

Coupure au premier défaut.


Peu de calculs pour la mise en oeuvre.
Ne nécessite aucune personne qualifiée.
Idéal pour les mauvaises valeurs de prises de terre.
Extension de l'installation est simple à réaliser.
Choix du DDR en fonction de la tension d’alimentation, sensibilité adaptée au local et la prise
de terre, l’intensité nominale et du pouvoir de coupure.

3. Les Inconvénients :

Pas de continuité de service lors d'un défaut d'isolement.


Dispositif différentiel parfois coûteux (surtout les Hautes Sensibilités).
Limité aux installations, ayant peu de courant de fuites (phase-terre).

Afin d’éviter la multiplication des prises de terre, on ramène les conducteurs de protection au
tableau de distribution. Ils sont reliés ensuite à la Terre par un piquet de terre ou autres. Le
conducteur de protection n’est pas distribué par l’EDF.

4. Le Type De Conducteur :

Le conducteur de protection est un conducteur Jaune/vert qui relie toutes les masses des appareils
à la Terre.

V-3 Sans terre ou terre déconnectée :

Le différentiel ne détectera pas la différence entre le courant sortant de l’installation.


La carcasse métallique sera portée au potentiel de 220v.
Si une personne touche à la carcasse, cette personne sera soumise à cette tension.

Dans ce cas, le différentiel 300 mA ne sert à rien. Seul un différentiel 30 mA peut sauver l’utilisateur.

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V-4 Mauvaise Terre Ou Cosses Desserrées :

La résistance de terre étant trop élevée, le courant de fuite sera inférieur au courant de
déclenchement du différentiel.
Le différentiel ne déclenche pas et ne sert donc à rien.
La carcasse sera portée à un potentiel dangereux.
Ce cas de non déclenchement de la protection peut aussi être dû à un desserrage un mauvais
serrage des cosses de terre

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VI- MISE À LA TERRE


VI-1 Introduction :

Pourquoi Faut-il Une Prise De Terre ?

C’est donc par souci de sécurité, que la législation a rendu l’installation d’une prise de terre. Elle
évite des élévations dangereuses potentiel des masses, et une mise sous tension accidentelle
métalliques ou conductrice pouvant être touchées par un individu. Une tension anormale (ou «
tension de défaut ») est crée, l’écoulement de la prise de terre du « courant de défaut » associé,
permettra le déclenchement si nécessaire des dispositifs de protection. Une prise doit être toujours
donc être associée à un dispositif de coupure, sinon elle n’a pratiquement aucun intérêt.

VI-2 Ce qu'il faut mettre a la terre :

Il faut mettre à la terre le corps métallique de tout élément qu'on peut toucher, qui est
normalement isolé du courant électrique mais qui risque d'être en contact avec le courant : chauffe-
eau, cuisinière, machine à laver, réfrigérateur, moteur, lampadaire, tube fluorescent, cadre
métallique d'une porte, etc. On relie donc à la terre :
Les appareils d'une installation électrique (socles de prises) et les conducteurs de
protection (fil jaune et vert) de tous les circuits électriques.

Les masses des appareils de classe I qui ont une borne de terre signalée par le
(symbole )

Les liaisons équipotentielles principales des bâtiments, c'est-à-dire les éléments


conducteurs comme une charpente métallique, les canalisations métalliques du gaz,
d'eau ou de chauffage.

Les liaisons équipotentielles des salles d'eau.

VI-3 La prise de terre :

La prise de terre est constituée d’une électrode en métal, bon conducteur qui ne craint pas la
corrosion et qui est en bon contact avec le sol.

L’électrode peut être de différents types, avec les dimensions minimales indiquées :

Un ou plusieurs piquets enfoncés verticalement au-dessous du niveau permanent


d’humidité à une profondeur minimale de 2 m : soit des tubes en acier galvanisé de 25
mm de diamètre, soit des profilés en acier doux galvanisé de 60 mm, soit des barres de
cuivre ou d’acier cuivré de 15 mm de diamètre.

Un câble enterré en cuivre nu de 25 mm² ou en acier galvanisé de 95 mm².

Un feuillard en acier de 100 mm² et 3 mm d’épaisseur ou un câble de 95 mm², noyé


dans le béton de propreté des fondations.

VI-4 Une bonne prise de terre :

Une bonne prise de terre doit avoir une résistance électrique déterminée en fonction de la
sensibilité du dispositif différentiel de l'installation de la maison. La résistance maximale de la prise
de terre doit être de 100 ohms.

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Cette résistance dépend des dimensions de l'électrode de prise de terre, de sa forme et de la


résistivité du terrain, sachant que cette résistivité varie suivant la profondeur, le taux d'humidité et la
température.
VI-5 Réaliser une prise de terre :

Trois techniques sont couramment utilisées :

1. Le ceinturage en fond de fouille autour de la maison lors de la construction Fig (VI-1)

2. Le conducteur en tranchée situé ( 20 cm au moins d’une canalisation d’eau, de gaz ou


d’électricité ) Une technique utilisée lorsqu’on réalise les tranchées d’alimentation de la
maison Fig (VI-2).

3. Le piquet enfoncé au moins jusqu’à deux mètres. C’est une technique utilisée pour créer une
prise de terre pour un bâtiment existant Fig (VI-3).

Fig (Vi-1) Boucle a fond de fouilles Fig (VI-2) Conducteur en tranchée

Fig (VI-3) Piquet vertical

VI-6 Relier la prise de terre a l'installation :

La connexion doit être sûre, durable et protégée contre la corrosion. Les canalisations de terre et
les conducteurs de protection doivent être protégés mécaniquement dans les traversées de planchers
et parois et ne jamais être encastrés directement. Les liaisons sont réalisées avec des fils conducteurs
de section précise :

Le conducteur de terre qui assure la liaison entre la prise de terre et la barrette de mesure : 16
mm² en cuivre isolé ou 25 mm² en cuivre nu.

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Le conducteur principal de protection qui assure la liaison entre la barrette de mesure et le


tableau de répartition : 6 mm2 pour un conducteur de phase de 6 mm2, 10 mm2 pour une
phase de 10 mm2 ou 16 mm2 pour une phase de 16 mm2 ou plus.

Les conducteurs de protection qui vont du tableau de répartition aux appareils électriques et
aux prises de courant : 2,5 mm2 s'il est protégé mécaniquement ou 4 mm2 s'il n'est pas
protégé.

VI-7 Règles a suivre :

On établit de préférence les prises de terre dans les fonds de fouille des bâtiments ou dans les
caves et, de toute façon, dans des endroits abrités de la sécheresse et du gel.

Une prise de terre doit être éloignée de tout dépôt ou infiltration qui peut la corroder:
produits chimiques, fumier, purin, etc

Une prise de terre ne doit jamais être plongée dans l'eau.

L'utilisation de canalisations de distribution publique d'eau n'est pas autorisée par les
distributeurs d'eau.

Il est interdit d'utiliser comme prise de terre les canalisations d'eau, de gaz ou de chauffage
central, et les gaines métalliques des câbles.

VI-8 Calcul de la résistance :

1) Notion De Résistivité De Terrain :

La résistivité (ρ) d’un terrain s’exprime en Ohm×Mètre (Ω×m).


Ceci correspond à la résistance théorique en Ohm d’un cylindre de terre de 1 m2 de section et de 1 m
de longueur.

La résistivité est très variable selon les régions et la nature des sols car elle dépend du taux
d’humidité et de la température (le gel ou la sécheresse l’augmentent).

Fig (VI-4) équivalent à la résistance d’ohm

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Tableau (VI-1) : Résistivité De Terrain

2) Formule De Calcul :
Tableau (VI-2) : Formule de calcul

VI-9 Quelle valeur de résistance de terre faut-il trouver ?

Dans une installation aux normes, et pour garantir la sécurité des individus, il faut que les
dispositifs de protection se déclenchent dès qu’une « tension de défaut » circulant dans l’installation
dépasse la tension limite par le corps humain. Dans le but de minimiser les risques, nous
considérerons :

U limite = 25V

De plus, de façon générale, dans les installations domestiques, dispositif de coupure différentiel
(DDR) associé à la prise de terre accepte une élévation de courant de 500 mA.
Par la loi d’Ohm, U=RI

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On obtient : R = 25 V / 0,5 A = 50 Ω

Pour garantir la sécurité des individus et des biens, il faut que la de la prise de terre soit inférieure
à 50 Ω : R terre < 50 Ω

VI-10 Application dans notre projet :

Pour ce projet il a été prévu de mettre une boucle de fond de fouille, elle consiste à placer sous le
béton de propreté à au moins 1 ,5 m de profondeur, un conducteur en cuivre étamé de section
28mm², attaché au ferraillage des fondations.

1) Calcul De La Prise De Terre :

Pour un sol arable : ρ = 50 Ωm

La longueur de la boucle : L = 138 m

2×δ
R= [Ω] for (VI-1)
L

2 × 50
R= =0,724 Ω < 50 Ω ok
138

2) Avantage De L’installation :

Elle ne nécessite aucun travail de terrassement supplémentaire.


Elle assure une bonne adhérence avec le sol.
Elle établie à une profondeur qui permet l’élimination des influences semi-
saisonnières.
L’utilisation au maximum de la surface du bâtiment permet d’avoir une petite
résistance.

Toutefois, L’efficacité des mesures de sécurité mises en oeuvre n’est garantie que si des contrôles
réguliers attestent de leur bon fonctionnement.

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VII- PROTECTION :
VII-1 Introduction :

Toute installation doit être protégé par un des dispositifs assurant la protection du matériel et des
personnes. Ces dispositifs peuvent être des fusibles ou des disjoncteurs. Les dispositifs de protection
assurent la protection du matériel contre les surcharges et les courts circuits, et la Protection des
personnes contre les contacts directs et indirects.
Toute l’installation électrique doit être convenablement et divisée en plusieurs circuits, afin de :

Limiter les conséquences d’un défaut au seul circuit concerné.


Obtenir une meilleure fiabilité.
Faciliter les recherches d’un défaut.
Permettre les opérations d’entretiens sur le circuit sans couper toute l’installation.

En outre, le disjoncteur doit :

1. Protéger la canalisation contre toutes les surintensités jusqu’au courant de court-circuit.


2. Assurer la protection des personnes contre les contacts indirects.

VII-2 La protection des personnes :

La protection des personnes contre les dangers du courant électrique, qu’on doit réaliser
conformément aux normes NFC 12.100 et NFC 15.100, c’est la protection contre :

Les contacts directs.


Les contacts indirects.

VII-2-1 La protection contre les contacts directs :

Cette protection consiste à prendre les mesures destinées à protéger


les personnes contre les dangers d’un contact avec les parties actives
des matériels électriques :

L’emploi de très basse tension de sécurité, en limitant la tension à


24V, surtout dans les parties humides de l’installation (salles d’eau).

L’isolation des parties actives, en disposant une isolation fonctionnelle autour de ces parties
(revêtement isolant extérieur d’un câble).

L’emploi de barrières en enveloppes, qui s’opposent à tout contacts (armoires, coffrets de


manœuvres et tableaux) .

VII-2-2 La protection contre les contacts indirects :

Cette protection, consiste à prendre toutes les mesures destinées à


protéger les personnes contre les dangers pouvant résulter, d’un
contact, avec des masses mises accidentellement sous tension par
suite d’un défaut ( défaillance de l’isolation ) .

On peut subdiviser les mesures de protection contre les contacts indirects :

Les Mesures de protection n’enténant pas la coupure automatique de l’alimentation (mesures


passives), comme l’emploi de matériels de classe II, avec double isolation.

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Les mesures de protection enténant la coupure automatique de l’alimentation (mesures


actives), en utilisant la protection différentielle, qui est destinée à empêcher le maintien d’une
tension de contact pour une durée précise, lors d’un défaut d’isolement .

VII-3 La protection du matériel électrique :

Toute installation électrique est prévue pour une tension et une intensité donnée, mais elle peut
être le siége des perturbations accidentelles que l’on peut empêcher.

Les perturbations sur une installation électrique se produient par :

Les surintensités : surcharges ou court-circuit.


Les surtensions ou baisses de tension.

VII-3-1 La protection contre les surintensités :

Elle consiste à disposer à l’origine du circuit, un appareil unipolaire ou multipolaire dont le but est
d’interrompre le courant lorsque celui-ci dépasse une certaine valeur, les surintensités peuvent être
causer, soit par :

VII-3-2 Les surcharges :

1. Les surcharges normales : Elle se produisent lors du démarrage des moteurs, elle sont
passagères et peu dangereuses.
2. Les surcharges anormales : ces surcharges surviennent lorsque les équipements
installées sont trop puissants pour les lignes d’alimentation, ou bien quand le travail
demandée à une machine est trop important.

VII-4 Type de protection :

Pour les surcharges, on utilise des disjoncteurs thermiques temporisés, qui peuvent supporter le
démarrage des moteurs.

1. Les courts-circuits :

C’est l’élévation brutale du courant absorbé par le circuit due à un contact entre deux
conducteurs de polarité différente.

2. Type de protection :

Pour les court-circuit, on utilise soit :

1. Des fusibles.
2. Des disjoncteurs magnétiques.

3. La protection contre les surtensions :

Les surtensions peuvent être d’origines :

Extérieures : provoquées par l’électricité atmosphérique (coup de foudre), on utilise les


parafoudres comme moyen de protection.
Intérieures : provoquées dans le cas de coupure à vide par des lignes de grandes longueurs
ou de transformation à vide.

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VII-5 Calcul de court circuit :

Le courant de court-circuit apparaît lors d’un contacte accidentel entre deux phases ou entre une
phase et un neutre ou entre les trois phases ou un défaut d’isolement.
Donc, nous devrons prévoir des moyens de protection qui ouvriront rapidement le circuit à défaut,
pour cela, on doit calculer ces courants, afin de bien choisir le pouvoir de coupure de la protection.
Le courant de court circuit est calculé par la formule suivante :

Uo
Icc = [A] For (VII-1)
3 × Zt
Avec:
Zt² = ∑ R² + ∑X² [mΩ] For (VII-1)

Où :
U0 : tension entre phases du transformateur.
U0= 400 V pour réseau 380 V.
U0 = 230 V pour réseau 220 V.
Zt : impédance totale par phase en amont du défaut en (mΩ).
∑ R : la somme des résistances situées en amont d’un point en (mΩ).
∑X : la sommes des réactances situées en amont d’un point en (mΩ).

VII-5-1 Calcul des résistances et des réactances des différents points de l’installation :

VII-5-2 Réseau amont de transformateur :

On peut déterminer la résistance R et la réactance X pour le réseau amont du transformateur par le


tableau suivant :

Pcc(MVA) U0(V) R (m Ω ) X (m Ω )
230 0,03 0,21
250 MVA
400 0,095 0,633
230 0,016 0,105
500 MVA
400 0,047 0,316

VII-5-3 Réseau aval de transformateur :

Pour un transformateur, les valeurs de la résistance Rt et la réactance Xt peuvent être déterminées


par le tableau suivant :
Puissance (kVA) In (A) Ucc(%) Rt (m Ω ) Xt (m Ω ) Zt(m Ω )
25 36 4 179 183 255.99
50 72 4 70.3 107 128.03
100 145 4 28 57.5 63.96
160 232 4 14.7 37.2 40.00
200 290 4 11.4 29.9 32.00
250 360 4 8.3 24.2 25.58
315 456 4 6.28 19.3
20.30
400 580 4 5.03 16.04
16.81
500 720 4 3.9 12.87
13.45
630 910 4 2.95 10.25
10.67

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VII-5-4 Pour les liaisons :


Pour les câbles, on peut déterminer la résistance Rc et la réactance Xc par le tableau suivant :

Réactance Xc
Section (mm²) Résistance Rc
Câble Câble
Unipolaire (mΩ/m) Tripolaire (mΩ/m)
1,5 15.33 0.218 0.104
2,5 9.18 0.203 0.097
4 5.75 0.191 0.091
6 3.88 0.180 0.085
10 2.31 0.166 0.080
16 1.45 0.157 0.077
25 0.916 0.148 0.076
35 0.660 0.140 0.074
50 0.488 0.133 0.073
70 0.338 0.126 0.072
95 0.244 0.120 0.071
120 0.195 0.113 0.070
150 0.159 0.111 0.070
185 0.127 0.108 0.070
240 0.099 0.105 0.070
300 0.080 0.10 0.070
VII-6 Exemple de calcul : armoire normale secouru de 1er étage.

ANS 101
Elément Données U0 X R Z Xt Rt Zt Icc
Considéré V mΩ mΩ mΩ mΩ mΩ mΩ KA
Pcc(MVA) = 500
Réseau amont 400 0,32 0 0,32 0,32 0 0,32 722,5434
Uo(V) = 400
S (KVA) = 630
Transformateur Ucc = 0,04 400 10,25 0 10,25 10,57 0 10,57 21,87454
Uo(V) = 400

Transformateur -
ρ(Ωmm²/m) = 18,51
L(m) = 15 400 1,35 0,69 1,518 11,92 0,69 11,94 19,36433
S(mm²) = 400
Disjoncteur
Uo(V) = 400
Disjoncteur TGBT ‫ـ‬ ‫ـ‬ ‫ـ‬ ‫ـ‬ ‫ـ‬ ‫ـ‬ ‫ـ‬ ‫ـ‬ ‫ـ‬ ‫ـ‬

ρ(Ωmm²/m) = 18,51
Disjoncteur -
L(m)= 2
400 0,3 0 0,3 12,22 0,69 12,24 18,89049
S(mm²)= 400
jeu de barre TGBT
Uo(V)= 400

jeu de barre TGBT-


ρ(Ωmm²/m) = 18,51
L(m)= 39 400 5,07 120 120,42 17,29 121 122,2 1,891504
S(mm²)= 6
Disjoncteur ANS 101
Uo(V)= 400
Disjoncteur ANS 101 ‫ـ‬ ‫ـ‬ ‫ـ‬ ‫ـ‬ ‫ـ‬ ‫ـ‬ ‫ـ‬ ‫ـ‬ ‫ـ‬ ‫ـ‬

Disjoncteur -
ρ(Ωmm²/m) = 18,51
L(m)= 2 400 0,3 0 0,3 17,59 121 122,3 1,890842
S(mm²)= 6
jeu de barre ANS 101
Uo(V)= 400

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ETVB · Installation électrique 143/150

VII-6-1 Réglage et calibrage des disjoncteurs :

Pour une protection satisfaisante des installations, les disjoncteurs doivent être bien calibré pour
réaliser une protection efficace. Et pour cela ils doivent répondre à trois conditions :

Le courant de réglage Ir doit être supérieur au courant d’emploi Ib :

Ir ≥ Ib

Le courant de réglage Ir doit être inférieur au courant admissible Iz que supporter le câble :

Ir ≤ Iz

Son pouvoir de coupure Pdc doit être supérieur ou égale au courant de court-circuit Icc :

Pdc ≥ Icc
VII-6-2Calcul du courant de réglage :

Pour éliminer le risque d’ouverture du circuit dans le cas d’un fonctionnement a pleine charge, une
marge de sécurité est prise en considération pour le calcul du courant de réglage. Cette marge peut
aller de 20 % a 50 % du courant nominale afin d’éviter le risque d’ouverture du circuit sauf en cas de
défaut.
Dans notre projet on a pris 20 % de marge. D’où, le courant de réglage est donné par la formule
suivante :
Ir = 1,20 In
Avec :
Ir : courant de réglage.
In : courant nominale du récepteur.

VII-6-2-1Exemple de calcul:

On prend comme exemple le départ N°6 du CD102 du 1ér étage alimentant un circuit d’éclairage de
puissance totale de 790 W.

P
On a : In = (circuit monophasé)
U × cos ϕ
790
D’ou: In = = 4,48 A.
220 × 0,8

On a: Ir = 1,20 In

D’ou: Ir = 1,20 x 4,48 = 5,39 A.


Donc on va choisir un disjoncteur de calibre 10A.

VII-7 Application au projet :

Le choix des disjoncteurs :


Pour les départs de ventilos convecteurs, on a choisi des disjoncteurs magnétothermiques.
Pour les prises de courants, on a choisi des disjoncteurs magnétothermiques.
Pour l’éclairage on a choisi des disjoncteurs magnétothermiques.
Pour les tableaux de distribution de chaque étage, on a choisi un disjoncteur différentiel de
tête.
Pour les autres armoires et le TGBT, on a choisis des disjoncteurs magnétothermiques

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VIII- SELECTIVITE
VII-1 Principe de sélectivité :

Un défaut en un point d’installation, doit être éliminé par le dispositif de protection placé
immédiatement en amont de ce défaut, et si possible, par lui seul.

La sélectivité est TOTALE, si pour toute valeur de Icc triphasé présumé, seul le dispositif AVAL
fonctionne.

La sélectivité est PARTIELLE si le dispositif AVAL fonctionne seul jusqu’à une valeur de court-
circuit inférieure à Icc présumé. Au-delà AMONT et AVAL fonctionnent.

VIII-2 Avantages De La Sélectivité :

1) Disponibilité permanente de l’énergie


2) Confort des utilisateurs
3) Impératifs de production respectés :

Pas de rupture de fabrication,


Pas de reprise de procédure de démarrage,
Pas d’arrêt intempestif et dangereux de machines ou systèmes tels que pompes de
lubrification, extracteurs de désenfumage.

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VIII-3 Réalisation de sélectivité entre DDR :

En cas de défaut sur le premier récepteur les DDR de Q1 et de Q2 sont traversés par le même
courant de défaut. Il est donc impératif d'avoir une sélectivité entre ces deux appareils si l'on désire
avoir une continuité de service.

Il est donc nécessaire de régler le seuil de non fonctionnement du DDR de Q1 (IdnQ1/ 2) supérieur ou
au moins égal au seuil de fonctionnement du DDR de Q2 (IdnQ2).

Plusieurs cas peuvent se produire suivant la valeur du courant de défaut :

Ni le DDR de Q1, ni le DDR de Q2 ne sont sensible.

Le seuil de fonctionnement de DDR de Q2 est peut être atteint (zone de


tolérance), il y a une sélectivité.

Le seuil de déclenchement du DDR de Q2 est atteint, pas celui de Q1. Il y a une


sélectivité.

Le DDR de Q2 déclenche et le DDR de Q1 peut déclencher car, nous sommes


dans sa zone d'incertitude. La sélectivité ne peut être garantie.

Les DDR de Q1 et de Q2 déclenchent, il n'y a pas sélectivité.

La sélectivité est donc limitée à des valeurs de . On dit qu'il y a une sélectivité ampère
métrique partielle.
Pour obtenir la sélectivité dans tous les cas, il est nécessaire de retarder le fonctionnement du DDR
de Q1. Il s'agit dans ce cas d'une sélectivité chronométrique.

Pour notre projet nous avons réalisé une sélectivité total

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IX- Compensation De Cosφ :

IX-1 introduction :

Toute installation électrique alimentée en courant alternatif met en jeu deux formes d’énergies :
L’énergie active correspond à la puissance active P mesurée en kW ; elle se transforme
intégralement en énergie mécanique (travail) et en chaleur (pertes).

L’énergie réactive correspond à la puissance réactive Q mesurée en kvar ; elle sert à


l’alimentation des circuits magnétiques des machines électriques et elle est nécessaire à leur
fonctionnement.

Le réseau de distribution fournit l’énergie apparente, qui correspond à la puissance apparente S,


mesurée en kVA.
Dans le cas ou le cos φ est inférieur à la franchisse allouée par le distributeur, entraînera des pénalités
dans la facturation d’électricité dues a la consommation excessive d’énergie réactive. Pour y remédier,
on est appelé à installer des batteries de compensations dans l’installation afin d’augmenter le facteur
de puissance.

IX-2 Définition :

1. Le facteur de puissance

Le facteur de puissance est le rapport entre la puissance active et la puissance apparente.

2. La puissance active P

La puissance active se transforme intégralement en travail et en chaleur (pertes), elle est mesuré à
l’aide d’un watt mètre approprié. L’énergie active est enregistrée par un compteur « actif » et facturée
par la compagnie de distribution.

3. La puissance réactive Q

Elle est nécessaire à l’excitation magnétique des récepteurs. Elle est enregistrée par un compteur
d’énergie réactive.

IX-3 Calcul de la puissance réactive nécessaire :

Pour une puissance active donnée P(kW), la valeur de la puissance réactive Qc (KVAR) à installer est :

Qc = P × (tgφ – tgφ’) = K P [KVAR] For (IX-1)

Avec :
tgφ :correspond au Cosφ de l’installation sans compensateur soit mesuré ou estimé.
tgφ = Q/P.
tgφ’= 0,5 : correspond a Cos φ’ = 0,92 qui est la valeur qui permet de ne pas payer les pénalités de
l’énergie réactive

K : puissance du condensateur en kVA à installer par kW de charge pour relever le facteur de


puissance.

Le tableau suivant donne les valeurs de K (puissance du condensateur) en (kVAR) à installer pour
augmenter le facteur de puissance

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Tableau 01 puissance du condensateur

IX-4 Choix d’implantation des batteries :

La localisation des condensateurs BT sur un réseau électrique constitue ce que l’on appelle le mode
de compensation. La compensation d’une installation peut être réalisée de différentes façons. Cette
compensation peut être globale, partielle (par secteur), ou locale (individuelle).

Fig 01 compensation individuelle

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La batterie est raccordée directement aux bornes de chaque récepteur de type inductif (notamment
moteurs).

IX-5 Application au projet :

Nous avons réalisé une compensation individuelle.

La puissance de GPEG est P = 247,68 kW


Le Cos φ de GPEG est de 0,5

Le Cos φ désiré pour éviter la consommation excessive de l’énergie réactive est 0,92.
D’où, la puissance du condensateur en kVA a installer par KW de charge pour relever le facteur de
puissance est K = 1,303 kVA.
On a :

Qc = K*P.
Qc = 1,303 x 247,68
Qc = 224,15 kVA.

On va installer le condensateur de compensation au niveau de l’armoire GPEG pour réaliser La


compensation individuelle. On a choisi un condensateur de puissance de 240 kVAR du modèle
VARPLUS forte puissance Type SAH. L'ensemble de ces batteries se présente dans une structure
métallique composée de condensateurs associés à une self.

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X- ECLAIRAGE DE SECOURS ET DE SECURITE :


X-1 introduction :

Une bonne conception d’une installation électrique, doit prévoir :


Un éclairage de remplacement ou de secours, en cas de coupure de courant, qui assurera la
continuité de service.

Un éclairage de sécurité, qui prend le relais de l’éclairage normal ou de remplacement


pendant une heure de temps et qui doit permettre :

1. L’évacuation des personnes.


2. Les manœuvres de sécurité.
3. L’intervention des secours.

X-2 Éclairage de secours :

L’alimentation normale de l’installation est assurée par le réseau SONALGAZ, un groupe


électrogène à démarrage automatique sans coupure permet l’alimentation en secours en cas de
panne.
L’équipement nécessaire à la permutation des secours est installé dans le tableau général basse
tension.

X-3 Défaillance de l’alimentation normale :

La détection manque tension se fera par un relais volt métrique, lorsqu’il y a manque de tension
entamant du disjoncteur général, on a les opérations suivantes :

Le relais volt métrique fournira l’information pour le démarrage automatique et le contrôle


du groupe.
La fermeture temporiser du contacteur de puissance « alimentation – secours ».
L’émission vers l’ensemble automatique « alimentation – secours » de l’autorisation
d’inverser les secours et de fonctionner en services réduit.

X-3 Eclairage de sécurité : L’éclairage de sécurité assure deux fonctions :

L’éclairage de balisage.
L’éclairage d’ambiance

X-3-1 L’éclairage de balisage :

Il est obligatoire de mettre un éclairage de balisage aux sorties des salles et dans les
dégagements (couloir, escalier, hall).
Bien signaler tous les changements de direction, obstacles, sorties avec des étiquettes
adhésives.
Bloc a incandescence pour l’éclairage de balisage.
Pour notre projet, on a prévu des blocs autonomes pour chaque palier d’escalier, dans chaque sortie
et dans les couloires et les halls.

Indication de la direction de sortie.

Indication pour descendre.

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ETVB · Conclusion Général 150/150

CONCLUSION GENERALE

En mettant la touche finale à ce projet, nous pouvons dire que le


cahier des charges a été respecté, car nous avons abouti au but visé
au départ, ce lui de faire une conception d’une installation en
matière d’équipement, tout en respectant les normes et les
impératifs de cahier des charge.

Aussi, d’après l’étude comparative effectuée pendant l’hiver du


bâtiment étudié, il apparaît que les déperditions d’une construction
isolée sont inférieures d’au moins 20% en comparaison à une
construction non isolée thermiquement. Cette diminution va influer
sur le dimensionnement du matériel installé et sur la consommation
énergétique.

On souligne aussi que les équipements de notre étude sont choisis


parmi des fabricants agréés et sont donc disponibles sur le marché
algérien. La maintenance des équipements ne devrait donc pas
poser de problèmes.

Finalement un tel projet a été pour nous une partie d’expérience qui
nous a permis de réunir la théorie, la pratique, d’enrichir et d’élargir
toutes les différentes connaissances acquises durant notre formation.

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1. Documents techniques réglementaires. DTR. C 3-2.
Règles de calcul des déperditions calorifiques..
2. Documents techniques réglementaires DTR. C 3-4.
Règles de calcul des apports calorifiques des bâtiments.
3. Manuel CARRIER «tome 1».
4. Manuel CARRIER «tome 2 ».
5. Base d'un calcul des installations de climatisation. «G. PORCHER ».
6. Conception et calcul des procédés de climatisation.
«M. BRUN». et «G. PORCHER».
7. Traité de chauffage et de climatisation par : H. RIETCHED (tome 1 et tome 2
8. Catalogue CIAT N° 1.
9. Catalogue CIAT N°2.
10. Catalogue France Air.
11. Catalogue SALMSON.
12. Catalogue MAZDA.
13. Catalogue Schneider
14. Notion de base projet d'installation (Eclairage) par : «P. VANDPLANQUE».
15. Mémotech : 4éme édition
16. Divers documentions (cours, mémoires,…etc).

FIN

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